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Les BRICS d’accord sur le multilatéralisme, mais pas sur la réforme de l’ONU

Les ministres des Affaires étrangères des BRICS ne sont pas parvenus, mardi 29 avril, à s’entendre sur un communiqué commun final, montrant les divergences au sein du bloc diplomatique en pleine expansion. 

Dans le communiqué, le Brésil, qui préside actuellement les BRICS, a déclaré que les ministres des Affaires étrangères du groupe ont exprimé « une grave préoccupation face à la perspective d’une économie mondiale fragmentée et de l’affaiblissement du multilatéralisme » lors de leur réunion à Rio de Janeiro.

La déclaration ne mentionne pas les États-Unis, qui ont adopté un virage protectionniste radical sous la présidence de Donald Trump, dont les tarifs unilatéraux ont suscité des inquiétudes quant à un ralentissement économique mondial.

L’échec de parvenir à une déclaration commune était inattendu, a déclaré une source diplomatique, ajoutant toutefois qu’il y a une marge de manœuvre pour aplanir les divergences avant juillet, lorsque les dirigeants des BRICS se réuniront à Rio.

Le groupe élargi des BRICS, qui comprend le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ainsi que les nouveaux membres que sont l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’Indonésie et l’Iran, est confronté à des défis redoutables liés aux mesures commerciales américaines.

« Les ministres ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la montée de mesures protectionnistes unilatérales injustifiées et incompatibles avec les règles de l’OMC, notamment l’augmentation indiscriminée de tarifs réciproques et de mesures non tarifaires », indique le communiqué.

« Il y a eu un consensus entre tous les pays, qui est exprimé dans la déclaration », a déclaré le ministre brésilien des Relations extérieures, Mauro Vieira.

Les désaccords sur la réforme de l’ONU entravent la déclaration commune

La déclaration finale n’en était pas moins une « déclaration présidentielle », loin d’être une déclaration commune, les pays n’ayant pas pu parvenir à un accord sur toutes les questions. L’Égypte et l’Éthiopie ont refusé d’accepter certains des termes appelant à une réforme des Nations unies, notamment de son Conseil de sécurité, une aspiration de longue date du Brésil, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.

Une source diplomatique a déclaré à Reuters que les nouveaux membres africains étaient en désaccord avec la présentation de l’Afrique du Sud comme candidat préféré des BRICS pour un Conseil de sécurité réformé.

« L’élargissement a un coût. Bien sûr, nous devons redoubler d’efforts pour parvenir à un consensus. Mais, parallèlement, un groupe élargi dispose de plus de pouvoir, de plus de ressources et d’un espace de coopération plus vaste », a déclaré la source.

Les diplomates brésiliens ont souligné l’importance d’une position commune forte sur la question centrale des barrières commerciales « injustifiées » condamnées dans la déclaration, qui cite les tarifs et les mesures non tarifaires, comme l’abus des politiques vertes à des fins protectionnistes.

« L’essentiel pour les BRICS est de s’assurer que le système commercial multilatéral ne s’effondre pas complètement », a déclaré un diplomate à Reuters.

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