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Réouverture, enfin, de la piscine du BelvédÚre : Un édifice sportif renaßt de ses cendres !

ConfinĂ©e, il y a maintenant presque 100 ans, dans le poumon vert du BelvĂ©dĂšre, Ă  la place Pasteur, Ă  Tunis, la plus ancienne piscine municipale de la ville a, enfin, levĂ© le voile sur son nouveau look parfaitement restaurĂ©. A vrai dire, c’est le PrĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed qui avait initiĂ© l’idĂ©e et lui a donnĂ© forme. Et c’est lui qui a fait accĂ©lĂ©rer la rĂ©alisation de ce projet.
Reportage.

La Presse — Et voilĂ  que ce chef-d’Ɠuvre architectural, longtemps enseveli sous les dĂ©combres de l’oubli, renaĂźt, aujourd’hui, de ses cendres. Mardi dernier, cette illustre piscine inconnue vient, de rouvrir ses portes devant un public autre que celui qui l’avait frĂ©quentĂ©e par le passĂ©. Cela remonte Ă  l’époque oĂč elle se posait en l’unique Ă©difice sportif dans le pays, implantĂ© dans un endroit verdoyant, surplombant l’avenue Charles-Nicolle, en face de la place Pasteur. 

Accessible Ă  tous !

Aussi centenaire qu’elle soit, la piscine a retrouvĂ© son Ă©clat d’antan, suite Ă  une intervention prĂ©sidentielle, en fĂ©vrier 2024, ordonnant sa rĂ©novation dans les plus brefs dĂ©lais. Huit mois plus tard, ce projet est dĂ©jĂ  fin prĂȘt, mais il a fallu attendre l’officiel coup d’envoi, donnĂ© en ce 3 juin 2025, par le Chef de l’Etat. Et puis, l’entrĂ©e en service d’un monument de natation historique. 

InaugurĂ©e en 1933, cette piscine de 33 mĂštres, a Ă©tĂ© typiquement rĂ©novĂ©e, avec une enveloppe de 18 millions de dinars, tout en gardant son cachet architectural typique, Ă©tant donnĂ© qu’elle fait partie de l’histoire de la capitale, dans l’ùre coloniale. L’accĂšs est, dĂ©sormais, pour tous. En cette saison estivale, les habitants des quartiers pĂ©riphĂ©riques vont en profiter pleinement, avec des frais censĂ©s ĂȘtre Ă  la portĂ©e. Sans pour autant trop subir le calvaire d’un transport, gĂ©nĂ©ralement, lassant. Et lĂ , SofiĂšne BelaĂŻd, directeur de la piscine, avait, Ă  maintes fois, prĂ©cisĂ© que la baignade est dĂ©sormais possible, Ă  partir du 1er mai jusqu’à fin octobre, Ă  raison de 4 dinars la sĂ©ance de deux heures. Idem pour les associations et les clubs voulant y accĂ©der. 

Il y a de quoi se réjouir

La rĂ©ouverture de cette piscine municipale aura Ă  Ă©gayer l’environnement mitoyen et favoriser aux agglomĂ©rations limitrophes un nouvel espace de baignade, de sport et de dĂ©paysement. Natation Ă  longueur de journĂ©e, court de tennis, cafĂ©, climat si clĂ©ment et dĂ©stressant, il y a de quoi se rĂ©jouir et prendre l’air Ă  pleins poumons. Les visiteurs s’en donnent Ă  cƓur joie. A partir de 8h, jusqu’à 16h, on pourrait ainsi profiter de belles plongĂ©es, Ă  raison de quatre sĂ©ances par jour. Dans une dĂ©claration aux mĂ©dias, Khaled Ben Yedder, directeur de la Culture, de l’Enfance, de la Jeunesse, des Sports et des Affaires sociales Ă  la municipalitĂ© de Tunis, a rappelĂ© que le tarif d’une sĂ©ance, d’une durĂ©e de deux heures, est de 4 dinars, avec une capacitĂ© d’accueil de 75 personnes. 

Les billets d’entrĂ©e pouvant ĂȘtre acquis directement Ă  la piscine. Et les gradins sont aussi lĂ  pour permettre aux supporteurs de la natation d’assister Ă  des compĂ©titions fĂ©eriques. La municipalitĂ© de la place aura le plein pouvoir de tout programmer. Surtout que le calendrier d’activitĂ©s semble bien chargĂ©. Cela dit, comme l’a confirmĂ© M. BelaĂŻd, il y aura aussi d’autres activitĂ©s d’animation : des cĂ©rĂ©monies de mariage dont les coĂ»ts de location de l’espace sont fixĂ©s Ă  2500 dinars l’heure en Ă©tĂ© et 1500 dinars le reste de l’annĂ©e. 

«Ainsi, la piscine du BelvĂ©dĂšre, qui demeure Ă  nos proximitĂ©s offre un agrĂ©able cadre festif et convivial, d’autant qu’elle serait, pour nous, une destination fort prisĂ©e», se fĂ©licite un jeune rĂ©sidant aux alentours. Son camarade de classe, lui, a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de la prĂ©server de l’usure et de tout acte de vandalisme. «Un tel acquis retapĂ© Ă  neuf est un bien public commun qui appartient Ă  tous les jeunes tunisiens. Du reste, la rĂ©ouverture de cette piscine est de nature Ă  amĂ©liorer le quotidien des enfants issus des quartiers relevant du gouvernorat de Tunis et les sortir de l’orniĂšre des jours et des nuits», estime-t-il. 

Aujourd’hui, la session principale du bac 2025 : La course est lancĂ©e !

Aujourd’hui, le bac ! Plus de 151 mille candidats prennent, en ce matin du 2 juin, le chemin des centres d’examen. Idem pour les 125.515 relevant des Ă©tablissements publics, les 18.351  de l’enseignement privĂ© et les 7.942 qui se prĂ©sentent en candidats libres.

La Presse — Fini le temps de la rĂ©vision, on passe Ă  l’action pour entrer dans le vif du sujet. Aussi faut-il savoir gĂ©rer son stress pour donner le meilleur de soi-mĂȘme. La course est lancĂ©e, avec l’ambition de gagner l’enjeu tant rĂȘvĂ©.

En fait, ces Ă©lĂšves des classes terminales vont aborder la premiĂšre des Ă©preuves Ă©crites de la session principale, Ă©dition 2025, avec quatre jours de repos dĂ©crĂ©tĂ©s Ă  l’occasion de l’AĂŻd El-Idha. Puis, la reprise, jusqu’au 11 de ce mois, dans une dynamique renouvelĂ©e. 13 jours plus tard, soit mardi 24 juin, les rĂ©sultats seront, alors, proclamĂ©s. Et les ajournĂ©s ne devraient point renoncer Ă  l’espoir de pouvoir ĂȘtre repĂȘchĂ©s. On ne devrait guĂšre s’arrĂȘter en si bon chemin. 

Tout est prĂȘt pour commencer

En session de contrĂŽle, prĂ©vue Ă  partir du 30 juin au 3 juillet prochain, ils auront, ainsi, la chance de se rattraper et rĂ©ussir leur passage Ă  l’universitĂ©. Dix jours aprĂšs, le verdict sera annoncĂ©, sifflant la fin d’un concours aussi important dans la vie scolaire. Un Ă©vĂšnement national auquel on accorde un intĂ©rĂȘt tout particulier et dont la famille tunisienne ne cesse de compter les jours si longs et stressants. N’empĂȘche. Les parents veillent Ă  favoriser Ă  leurs progĂ©nitures un climat paisiblement studieux. 

Leur soutien moral, en pareilles circonstances, est des plus prĂ©cieux. 

Pour les Ă©lĂšves, il reste toujours une date butoir Ă  marquer d’une pierre blanche, comme une Ă©tape cruciale dans leur cursus Ă©ducatif. Et chaque annĂ©e, le ministĂšre de l’Education ne lĂ©sine guĂšre sur les moyens humains et logistiques nĂ©cessaires au bon dĂ©roulement des examens. C’est que les prĂ©paratifs Ă  ce rendez-vous annuel semblent aller bon train. L’enjeu en vaut bien la chandelle. 

Pas plus tard que vendredi dernier, une confĂ©rence de presse a Ă©tĂ© organisĂ©e au siĂšge du ministĂšre de la tutelle, Ă  Tunis, au cours de laquelle le ministre a tenu Ă  mettre les points sur les i, indiquant que tout est mobilisĂ© pour partir du bon pied.  Sans pour autant oublier de prodiguer des conseils aux candidats, mettant en garde contre toute tentative de fraude. D’ailleurs, ce sont des mesures de routine que les Ă©lĂšves sont appelĂ©s Ă  respecter. 

Le compte à rebours est lancé

A partir d’aujourd’hui, le compte Ă  rebours est dĂ©clenchĂ©. Et l’heure des moissons a bel et bien sonnĂ© ! Tous les candidats en lice se voient, ainsi, concourir Ă  figurer en tĂȘte de liste des admis. Et que chacun d’eux a droit Ă  la rĂ©ussite et Ă  l’excellence. Que la section «Economie et gestion» occupe le premier rang, avec 32 %, suivie par «Sciences expĂ©rimentales» (20 %), puis «Lettres» (18 %), «Sciences techniques» (14 %), «Informatique» (10 %) et enfin la section «MathĂ©matiques Â» avec 5 %, cela ne peut en aucun cas influencer les bonnes volontĂ©s ou impacter les prĂ©dispositions Ă  la rĂ©vision. Toutes les spĂ©cialitĂ©s sont, alors, en mesure de relever ce dĂ©fi, abstraction faite du nombre de candidats qui y sont inscrits. 

Certes, le bac est un passage obligatoire pour accĂ©der Ă  l’enseignement supĂ©rieur, mais le succĂšs est l’apanage de tout Ă©lĂšve ayant fourni plus d’effort et de labeur. L’avenir appartient Ă  ceux qui tirent parti de leur prĂ©sent.

Aujourd’hui, journĂ©e mondiale sans tabac : Le bon grain de l’ivraie !

Fumer ou vapoter, ça revient au mĂȘme, du fait des effets nocifs que produit le tabagisme, sous l’emprise d’une forte dĂ©pendance due Ă  la nicotine. C’est un problĂšme de santĂ© majeur dont on ne vient pas Ă  bout, jusque-lĂ . 

La Presse — Aujourd’hui 31 mai, on cĂ©lĂšbre, comme chaque annĂ©e, la JournĂ©e mondiale sans tabac, dans l’objectif d’en finir avec ce vice comportemental Ă  risque, de plus en plus accro Ă  une cigarette qui tue. Cela fait 37 ans que l’on perpĂ©tue cette commĂ©moration, Ă  une large Ă©chelle, sans apporter de solutions dissuasives ou mĂȘme curatives. Dans ce cadre, la plateforme mĂ©dicale Med.tn avait organisĂ©, tout rĂ©cemment Ă  La Marsa, une table ronde intitulĂ©e « distinguer le vrai du faux Â», afin de dĂ©mystifier les idĂ©es reçues et creuser dans des alternatives thĂ©rapeutiques. 

Des lois encore figĂ©es !

En Tunisie, il y a eu, depuis 1998, des lois interdisant de fumer dans les espaces publics dont particuliĂšrement les Ă©tablissements Ă©ducatifs et les universitĂ©s, en signe de prĂ©vention des mĂ©faits du tabagisme. Et pourtant, la cigarette continue Ă  s’emparer des esprits, puisant dans des impressions et perceptions personnelles internes. Une sorte de dĂ©pendance multidimensionnelle, profondĂ©ment ancrĂ©e dans les mĂ©canismes Ă©motionnels, cognitifs et comportementaux. 

Selon la Med.tn, il convient de souligner une certaine progression inquiĂ©tante de la consommation tabagique dans notre pays. Les chiffres sont tĂȘtus : «30 % des Tunisiens fument quotidiennement dont 18 % sont des 15 -17 ans, avec une tendance haussiĂšre de plus de 15% depuis 2010. Alors que le tabagisme fĂ©minin a doublĂ©, en dix ans, de 5 Ă  10 %». Ceci dit, d’aprĂšs la mĂȘme source, les campagnes de mĂ©diatisation et les spots de sensibilisation qui ont Ă©tĂ© communiquĂ©s n’ont, malheureusement, pas eu d’impact, sans avoir minimisĂ© la prĂ©valence du tabagisme de maniĂšre significative. 

D’autant plus que les lois y affĂ©rentes sont, semble-t-il, restĂ©es lettre morte. Et encore moins de sanctions relevĂ©es Ă  cet effet. Nos Ă©coles, nos administrations et mĂȘme nos hĂŽpitaux n’ont cessĂ© de donner le mauvais exemple.  

Comment dissuader nos jeunes de ne pas fumer et comment les convaincre des mĂ©faits du tabagisme ? Une question qui s’est posĂ©e, Ă  maintes fois, sans lui apporter la rĂ©ponse qu’il convient. Lors du dĂ©bat, Dr Dhaker Lahidheb, spĂ©cialiste en cardiologie, est revenu sur les alternatives dissuasives dont le tabac chauffĂ© et la cigarette Ă©lectronique. Et d’arguer que cela pourrait rĂ©duire de 90% des substances toxiques par rapport Ă  la cigarette classique : «La cigarette Ă©lectronique paraĂźt ĂȘtre utile comme un outil de transition pour les fumeurs dĂ©pendants. Et dans certains pays, Ă  l’instar du Royaume-Uni, elle est intĂ©grĂ©e dans des stratĂ©gies de rĂ©duction des risques et de sevrage». Aussi, la vape est considĂ©rĂ©e comme une solution. 

Recommandations

Aux dires de Anas Laouini, sexologue clinicien, psychothĂ©rapeute cognitivo-comportemental, elle ne doit pas devenir une porte d’entrĂ©e vers le tabagisme chez les jeunes ou promue auprĂšs des non-fumeurs ou adolescents. «La vape doit rester tout comme le tabac chauffĂ© une option rĂ©servĂ©e aux fumeurs adultes dans une dĂ©marche contrĂŽlĂ©e de cessation», a-t-il indiquĂ©, soulignant l’efficacitĂ© des thĂ©rapies cognitivo-comportementales dans la prise en charge de l’addiction au tabac. Du reste, le sevrage progressif et personnalisĂ© demeure la meilleure des thĂ©rapies anti-dĂ©pendance au tabac. 

Que recommandent les spĂ©cialistes ? La lutte contre le tabagisme en Tunisie ne peut se contenter de campagnes ponctuelles. 

Elle exige une mobilisation nationale durable, structurĂ©e autour de la prĂ©vention, de l’accompagnement psychologique, de politiques publiques ambitieuses intĂ©grant des approches novatrices comme les alternatives. Et tout devrait commencer par un changement radical des perceptions et des comportements addictifs. 

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