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Peut-on moderniser la santĂ© tunisienne sans freiner l’innovation locale ?

DocNetDepuis 2022, une Ă©quipe de jeunes talents tunisiens travaille avec passion et dĂ©termination sur DocNet, une plateforme numĂ©rique visant Ă  transformer l’expĂ©rience de santĂ© en Tunisie. L’objectif est clair : offrir un accĂšs aux soins plus rapide, plus proche et plus flexible, en connectant mĂ©decins et patients Ă  distance grĂące aux technologies numĂ©riques.

AprĂšs des mois de dĂ©veloppement intensif et de tests rigoureux, DocNet est prĂȘte Ă  ĂȘtre dĂ©ployĂ©e. La plateforme est conforme aux exigences du DĂ©cret PrĂ©sidentiel n° 2022-318 du 8 avril 2022 et de l’ArrĂȘtĂ© du ministre de la SantĂ© du 13 juin 2024. Cependant, malgrĂ© cette conformitĂ© rĂ©glementaire, l’équipe attend toujours l’autorisation finale du ministĂšre de la SantĂ© pour pouvoir lancer officiellement ses services.

Cette attente reprĂ©sente une entrave majeure au dĂ©veloppement de DocNet. Elle retarde la mise en Ɠuvre d’une solution innovante qui pourrait amĂ©liorer significativement l’accĂšs aux soins pour de nombreux Tunisiens, en particulier dans les zones oĂč l’offre mĂ©dicale est limitĂ©e. De plus, elle freine la dynamique entrepreneuriale de jeunes talents locaux, dĂ©sireux de contribuer activement Ă  la modernisation du systĂšme de santĂ© national.

L’équipe de DocNet reste nĂ©anmoins optimiste et dĂ©terminĂ©e. Elle continue de collaborer Ă©troitement avec les autoritĂ©s compĂ©tentes pour obtenir l’autorisation nĂ©cessaire. Les mĂ©decins partenaires, dĂ©jĂ  convaincus par le potentiel de la plateforme, sont Ă©galement impatients de commencer cette nouvelle aventure.

DocNet incarne l’innovation et l’engagement des jeunes entrepreneurs tunisiens dans le domaine de la santĂ© numĂ©rique. Son lancement officiel dĂ©pend dĂ©sormais de la rĂ©activitĂ© des instances rĂ©glementaires. Une fois l’autorisation obtenue, la start-up pourra enfin concrĂ©tiser sa vision et offrir aux citoyens tunisiens un service de santĂ© moderne, accessible et efficace.

A.B.A

EN BREF

  • DocNet est une plateforme tunisienne de santĂ© numĂ©rique dĂ©veloppĂ©e depuis 2022.
  • Elle permet de connecter mĂ©decins et patients Ă  distance pour un accĂšs plus rapide aux soins.
  • MalgrĂ© sa conformitĂ© aux rĂšglements en vigueur, elle attend l’autorisation finale du ministĂšre.
  • Ce blocage freine l’innovation et l’entrepreneuriat tunisien dans le secteur mĂ©dical.
  • L’équipe reste dĂ©terminĂ©e Ă  faire aboutir ce projet au service de la modernisation du systĂšme de santĂ©.

 

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Les dĂ©fis commerciaux ne remettront pas en cause l’intĂ©gration Ă©conomique mondiale

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Ă©conomies avancĂ©es ont poursuivi la libĂ©ralisation des Ă©changes, considĂ©rant les marchĂ©s ouverts et la rĂ©duction des tarifs douaniers comme des piliers essentiels de la paix, de la prospĂ©ritĂ© et de l’intĂ©gration Ă©conomique mondiale. L’Accord gĂ©nĂ©ral sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), puis l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ont institutionnalisĂ© cet agenda, contribuant Ă  faire baisser les tarifs moyens mondiaux de niveaux Ă  deux chiffres Ă  des niveaux Ă  un chiffre relativement bas. Ce mouvement s’est intensifiĂ© dans les annĂ©es 1980 et 1990, avec l’essor de la pensĂ©e Ă©conomique de l’offre favorable au libre marchĂ©, la chute du rideau de fer, et une nouvelle vague de mondialisation.

Le monde a assistĂ© Ă  une expansion rapide des chaĂźnes d’approvisionnement mondiales, Ă  l’intĂ©gration des marchĂ©s Ă©mergents, et Ă  l’érosion progressive des barriĂšres commerciales – perçues comme des forces positives pour la croissance, l’efficacitĂ© et la stabilitĂ© des prix. Durant cette pĂ©riode, le commerce extĂ©rieur a vu son importance passer de 14,4 % Ă  25,2 % du PIB mondial.

Cette Ă©volution a commencĂ© Ă  se fissurer avec la crise financiĂšre mondiale de 2008 et l’élection de Donald Trump en 2016, dont la doctrine « America First » a rĂ©introduit le protectionnisme au cƓur de la politique Ă©conomique amĂ©ricaine. Pourtant, bien que son premier mandat ait comportĂ© des droits de douane ciblĂ©s et des escarmouches commerciales – notamment avec la Chine –, la derniĂšre version de la politique commerciale de Trump marque une rupture bien plus radicale. Le 2 avril, jour dĂ©sormais surnommĂ© « Jour de la LibĂ©ration », Trump a dĂ©voilĂ© un vaste ensemble de droits de douane qui a choquĂ© les marchĂ©s mondiaux : les taux de droits de douane effectifs (ETR) des États-Unis sont passĂ©s de 2,9 % Ă  27,99 %, avant d’ĂȘtre modĂ©rĂ©s Ă  14 % aprĂšs plusieurs sĂ©ries d’exemptions. Cela reprĂ©sente tout de mĂȘme une augmentation considĂ©rable, rapprochant les tarifs amĂ©ricains de ceux des annĂ©es 1930.

Pour certains analystes et investisseurs, l’ampleur et la brutalitĂ© de cette hausse tarifaire amĂ©ricaine ne signifient pas seulement un arrĂȘt de la libĂ©ralisation du commerce, mais peut-ĂȘtre la premiĂšre tentative systĂ©matique de la renverser. Toutefois, selon nous, malgrĂ© les dĂ©fis extraordinaires posĂ©s par la hausse des tarifs amĂ©ricains, plusieurs raisons nous incitent Ă  l’optimisme et Ă  croire que l’intĂ©gration Ă©conomique mondiale restera rĂ©siliente face aux menaces actuelles de dĂ©mondialisation. Trois facteurs principaux soutiennent cette position.

PremiĂšrement, les objectifs et le mandat du nouveau paquet de droits de douane amĂ©ricains restent flous, augmentant les chances de rĂ©sistance de la part des principaux acteurs du marchĂ© et des institutions. Si la rhĂ©torique met en avant la rĂ©industrialisation et le nationalisme Ă©conomique, les cibles rĂ©elles de ces nouveaux tarifs sont ambiguĂ«s. Veut-on rĂ©duire le dĂ©ficit commercial, relancer l’industrie locale, isoler les rivaux stratĂ©giques ou simplement augmenter les recettes fĂ©dĂ©rales ? Ces objectifs ne sont pas toujours compatibles. Par exemple, des droits de douane gĂ©nĂ©ralisĂ©s qui augmentent les coĂ»ts des intrants peuvent nuire aux fabricants et consommateurs amĂ©ricains, contredisant ainsi le discours de relocalisation. Par ailleurs, cibler les alliĂ©s risque d’entraĂźner des reprĂ©sailles diplomatiques et de compliquer la coordination sur des dossiers tels que l’isolement des concurrents stratĂ©giques ou l’accĂšs aux matiĂšres premiĂšres critiques.

Les marchĂ©s ont vivement rĂ©agi Ă  l’annonce des droits de douane du « Jour de la LibĂ©ration » : les rendements des bons du TrĂ©sor amĂ©ricain ont grimpĂ©, en raison des craintes d’un dĂ©sancrage des anticipations d’inflation et d’une perte de crĂ©dibilitĂ© de la politique Ă©conomique. Cela reflĂšte non seulement le scepticisme des investisseurs, mais crĂ©e aussi des contraintes Ă©conomiques rĂ©elles, car des coĂ»ts d’emprunt plus Ă©levĂ©s freinent la croissance et compliquent la politique budgĂ©taire. À l’inverse, les marchĂ©s ont fortement rebondi lorsque la nouvelle administration amĂ©ricaine a fait preuve de plus de souplesse et de pragmatisme en accordant des exemptions. En outre, la base juridique de ces droits de douane massifs pourrait ĂȘtre remise en question, la politique commerciale relevant traditionnellement du CongrĂšs, et l’usage extensif de justifications fondĂ©es sur la sĂ©curitĂ© nationale pouvant ĂȘtre contestĂ© devant les tribunaux. CombinĂ©es Ă  une probable opposition judiciaire, parlementaire et du monde Ă©conomique, ces pressions renforcent la probabilitĂ© d’un retour Ă  une approche plus pragmatique, avec davantage d’exemptions, de suppressions et d’accords bilatĂ©raux rapides pour limiter les effets nĂ©gatifs.

DeuxiĂšmement, les droits de douane sont des instruments relativement grossiers dans un monde dĂ©fini par des chaĂźnes d’approvisionnement complexes, le commerce numĂ©rique et la mobilitĂ© fluide des capitaux. Contrairement au milieu du XXe siĂšcle, oĂč les Ă©changes Ă©taient largement bilatĂ©raux et oĂč les produits Ă©taient fabriquĂ©s de bout en bout dans un seul pays, les rĂ©seaux de production actuels sont profondĂ©ment fragmentĂ©s et mondiaux. Un seul produit peut traverser plusieurs frontiĂšres au cours de son assemblage, diluant ainsi l’effet Ă©conomique visĂ© par des tarifs spĂ©cifiques Ă  un pays. Les entreprises multinationales savent s’adapter rapidement, en rĂ©organisant leurs approvisionnements, en redirigeant leurs expĂ©ditions ou en absorbant les coĂ»ts via des stratĂ©gies de prix internes. Le rĂ©sultat : les droits de douane Ă©chouent souvent Ă  relocaliser rĂ©ellement la production, tout en augmentant potentiellement les coĂ»ts pour les consommateurs et entreprises locaux.

En outre, des outils de gestion comme les prix de transfert, les montages fiscaux et l’arbitrage juridictionnel permettent aux multinationales de rĂ©duire l’impact financier des droits de douane. En pratique, les entreprises trouvent des solutions plus rapidement que les dĂ©cideurs politiques ne peuvent faire appliquer les rĂšgles. Plus l’économie mondiale est interconnectĂ©e, plus il est difficile d’imposer un protectionnisme sans provoquer de lourds dommages collatĂ©raux.

TroisiĂšmement, si les États-Unis Ă©rigent des barriĂšres, le reste du monde va globalement dans la direction opposĂ©e. De l’Union europĂ©enne (UE) Ă  l’Asie en passant par l’AmĂ©rique latine, la plupart des grandes Ă©conomies continuent de considĂ©rer le commerce ouvert comme essentiel Ă  leur modĂšle de croissance – et poursuivent activement une intĂ©gration plus poussĂ©e. Des exemples rĂ©cents incluent le Partenariat rĂ©gional Ă©conomique global (RCEP) en Asie, les accords commerciaux en expansion de l’UE avec les partenaires sud-amĂ©ricains (Mercosur) et indo-pacifiques, ainsi que la Zone de libre-Ă©change continentale africaine. Ces activitĂ©s hors États-Unis reprĂ©sentent 73 % du PIB mondial et 87 % des flux commerciaux, renforçant un systĂšme commercial multipolaire capable de rester dynamique mĂȘme sans leadership amĂ©ricain.

Le retrait des États-Unis pourrait mĂȘme accĂ©lĂ©rer la coopĂ©ration entre autres pays, ceux-ci cherchant Ă  se prĂ©munir contre les chocs protectionnistes et Ă  prĂ©server l’accĂšs aux marchĂ©s. Par consĂ©quent, les entreprises mondiales pourraient de plus en plus s’orienter vers des pĂŽles alternatifs disposant de cadres commerciaux plus stables, rĂ©duisant l’attraction exercĂ©e par les tarifs amĂ©ricains.

En rĂ©sumĂ©, bien que l’ampleur des mesures tarifaires amĂ©ricaines rĂ©centes soit sans prĂ©cĂ©dent – mĂȘme aprĂšs plusieurs sĂ©ries d’exemptions – les forces qui soutiennent l’intĂ©gration Ă©conomique mondiale demeurent solides. La pression des marchĂ©s, les contraintes juridiques, la capacitĂ© d’adaptation des entreprises, ainsi que l’engagement continu des grandes Ă©conomies Ă  maintenir l’ouverture, suggĂšrent que la mondialisation n’est pas en train de reculer, mais plutĂŽt de se redĂ©ployer gĂ©ographiquement et de se rĂ©orienter.

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La Tunisienne Mayssa El Kouni remporte le tournoi international des jeunes chefs Ă  Kazan

Mayssa El Kouni, une djerbienne de 24 ans a remportĂ© le prix du “Tournoi international des jeunes chefs cuisiniers” qui s’est tenu du 14 au 16 mai courant, en marge du XVIe Forum Ă©conomique international “Russie – monde islamique”, “KazanForum”, dans la capitale de la rĂ©publique du Tatarstan, en Russie.

Seize jeunes chefs ont Ă©tĂ© en lice dans cette compĂ©tition, que Mayssa a gagnĂ©, en prĂ©sentant trois plats nationaux, soit un “plat tunisien” revisitĂ© avec diverses salaisons comme entrĂ©e, ensuite une “charmoula” sfaxienne en tant que repas principal, avec de nouveaux ingrĂ©dients: poulet au lieu du poisson, dattes et pralinĂ© de noisettes et enfin, un tiramisu avec une crĂšme de dattes et de l’eau de rose, comme dessert.

DiplĂŽmĂ©e de l’AcadĂ©mie des chefs, Mayssa exerce son mĂ©tier depuis trois ans d’abord dans des restaurants et maintenant dans un hĂŽtel 4 Ă©toiles, Ă  Sfax.

En juillet 2024, elle avait remportĂ© le premier prix Ă  la compĂ©tition nationale des jeunes talents Ă  la foire du Kram, ce qui lui a permis de participer au tournoi Ă  Kazan, oĂč elle a, aussi, remportĂ© le prix des “techniques du futur”, avec une prĂ©sentation des plats tunisiens inspirĂ©e de sa maĂźtrise des “spĂ©cialitĂ©s françaises”.

Mayssa, a un avenir prometteur devant elle et ne manque pas d’ambition, son rĂȘve c’est d’ouvrir son propre restaurant Ă  Tunis, dont elle a dĂ©jĂ  choisi le nom “L’ozĂ©â€.

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Tunisie : le chiffre d’affaires de la RNTA atteint 607,6 MD en 2024 malgrĂ© la baisse des bĂ©nĂ©fices

Le chiffre d’affaires de la RĂ©gie nationale des tabacs et des allumettes (RNTA) a atteint 607,6 millions de dinars (MD) en 2024 augmentant de 21,8 MD par rapport Ă  2023, d’aprĂšs les donnĂ©es publiĂ©es, samedi, par l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple suite Ă  une visite effectuĂ©e, le 22 mai 2025, par des dĂ©putĂ©s de la Commission des Finances et du Budget Ă  cette entreprise.

D’aprĂšs un exposĂ© prĂ©sentĂ© par le directeur gĂ©nĂ©ral de la RĂ©gie, Anis El-Ahwak lors de cette visite, la rĂ©gie a Ă©galement rĂ©alisĂ© un rĂ©sultat comptable net positif de 61,6 MD contre 110,8 MD en 2023. Une baisse expliquĂ©e par la hausse du prix d’achat du tabac et des matiĂšres premiĂšres, la non-augmentation du prix de vente des produits de spĂ©cialitĂ© en 2024, l’augmentation du coĂ»t de production et la diminution des marges bĂ©nĂ©ficiaires.

“La RĂ©gie rĂ©alise des bĂ©nĂ©fices financiers depuis 2020, en particulier aprĂšs l’ajustement des prix de vente des produits de spĂ©cialitĂ©, mais qu’elle Ă©prouve des difficultĂ©s Ă  fournir les liquiditĂ©s nĂ©cessaires pour payer les fournisseurs dans les dĂ©lais impartis”, a soulignĂ© le responsable.

S’agissant de la rĂ©gression du rythme de production enregistrĂ©e ces derniĂšres annĂ©es, le responsable a indiquĂ© que la RĂ©gie se penche sur le diagnostic de son parc industriel dans le but d’augmenter le rendement des machines de production qui nĂ©cessitent une maintenance continue en raison de leur vĂ©tustĂ©.

Sur le plan commercial, le directeur gĂ©nĂ©ral a dĂ©clarĂ© que les principaux objectifs stratĂ©giques de la RĂ©gie consistent en la crĂ©ation de centres de distribution dans tous les gouvernorats et l’augmentation de la capacitĂ© de production pour limiter les pratiques monopolistiques. Il a, Ă  ce titre, mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de coordonner avec les autoritĂ©s compĂ©tentes pour intensifier le contrĂŽle des circuits de distribution afin de rĂ©duire le phĂ©nomĂšne du marchĂ© parallĂšle.

Evoquant l’activitĂ© agricole de la RĂ©gie, le responsable a fait savoir que le volume de production de tabac pour l’annĂ©e 2023 a atteint 280 tonnes. Il a expliquĂ© que la RĂ©gie importe les semences, fournit les plants et les pesticides ainsi que les Ă©quipements nĂ©cessaires Ă  la culture du tabac aux tabaculteurs et assume le coĂ»t des salaires du personnel des centres de dĂ©veloppement de la culture du tabac, prĂ©cisant que le coĂ»t global d’un kilogramme de tabac local est d’environ 27 dinars.

L’agence coordonne Ă©galement avec le ministĂšre de l’Agriculture pour dĂ©velopper la tabaculture, a-t-il indiquĂ©, expliquant que ce type de culture nĂ©cessite une qualitĂ© de sol et un climat spĂ©cifiques pour obtenir un tabac de qualitĂ©, d’oĂč l’importance de dĂ©velopper la recherche dans ce cadre en partenariat avec les ministĂšres de l’Agriculture et de l’Enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique.

Il a ajoutĂ© que l’agence a entamĂ© des sessions de formation pour les tabaculteurs en coordination avec le ministĂšre de l’agriculture pour dĂ©velopper la culture du tabac Ă  l’échelle nationale dans l’objectif de rĂ©duire les importations de cette matiĂšre.

Les dĂ©putĂ©s ont Ă  cette occasion soulignĂ© que la rĂ©habilitation de la RNTA est devenue une nĂ©cessitĂ© Ă©tant donnĂ© son rĂŽle dans le financement du trĂ©sor public. Ils ont Ă©galement mis l’accent sur l’impĂ©ratif de limiter l’importation des matiĂšres premiĂšres du tabac et d’encourager la culture de ces matiĂšres en assouplissant les procĂ©dures appliquĂ©es, en crĂ©ant tous les mĂ©canismes d’appui nĂ©cessaires et rĂ©visant le systĂšme des marchĂ©s publics.

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Tunisie : 23,8 milliards de dinars en billets et piÚces, une hausse stimulée par la loi sur les chÚques

Les billets et monnaies en circulation ont augmentĂ© de 13%, passant de 21 milliards DT, Ă  la date de 22 mai 2024, Ă  23,8 milliards DT, actuellement, d’aprĂšs les indicateurs monĂ©taires et financiers publiĂ©s, vendredi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

L’ancien Directeur GĂ©nĂ©ral de la politique monĂ©taire Ă  la BCT, Mohamed Salah Souilem, avait indiquĂ©, dans une interview accordĂ©e Ă  l’agence TAP, que la hausse des billets et monnaies en circulation  est un « rĂ©sultat Ă©vident de la nouvelle loi sur chĂšques », ajoutant que les tunisiens ont recours massivement, aux liquiditĂ©s « en substitution Ă  l’utilisation des chĂšques qui constituent le moyen de paiement le plus utilisĂ© dans le pays».

Les donnĂ©es de la BCT ont montrĂ©, aussi, une lĂ©gĂšre baisse des avoirs nets en devises de 0,1%, Ă  22,6 milliards DT (l’équivalent de 98 jours d’importation), contre 22,9 milliards DT (105 jours d’importation), une annĂ©e auparavant.

En revanche, les revenus du travail et les recettes touristiques ont Ă©voluĂ© respectivement de 8,5% (Ă  3 milliards DT), et de 7,1% (Ă  2,3 milliards DT), Ă  la date du 20 mai 2025. Pour ce qui est des services de la dette extĂ©rieure, ils demeurent stables au niveau de 7 milliards de dinars, durant la pĂ©riode mai 2024 – mai 2025.

Pour rappel, l’encours de la dette publique s’est situĂ© au niveau de 81,2%, durant l’exercice 2024, contre 84,6%, au cours de l’exercice 2023.

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“Ennejma Ezzahra dĂ©voile ses trĂ©sors” : un livre hommage aux archives musicales du CMAM

“Ennejma Ezzahra dĂ©voile ses trĂ©sors” est le titre d’un nouvel ouvrage de rĂ©fĂ©rence publiĂ© par le Centre des Musiques Arabes et MĂ©diterranĂ©ennes (CMAM) en mai 2025.

Fruit d’un travail collectif, cet opus rĂ©unit une sĂ©rie d’articles scientifiques, rĂ©digĂ©s en arabe et en français, mettant en lumiĂšre diverses facettes de la mĂ©moire culturelle liĂ©e aux activitĂ©s et aux archives du CMAM, l’ancien palais du baron d’Erlanger.

Une partie de l’ouvrage est consacrĂ©e Ă  des Ă©tudes approfondies sur les archives historiques du baron Rodolphe d’Erlanger, rĂ©vĂ©lant des documents rares et des piĂšces uniques qui reflĂštent la vision du baron et de son Ă©quipe en matiĂšre de sauvegarde, de conservation et de transcription du patrimoine musical.

Ces archives permettent Ă©galement de retracer l’évolution des thĂ©ories musicales en Tunisie et dans le monde arabe, tout en dĂ©voilant certains Ă©vĂ©nements marquants de l’histoire musicale nationale et rĂ©gionale.

Un autre chapitre du livre prĂ©sente une sĂ©lection de documents sonores conservĂ©s Ă  la PhonothĂšque nationale, perçus comme la mĂ©moire vivante d’un patrimoine musical, et constituant un champ d’étude prometteur pour les chercheurs de demain.

La derniĂšre partie de l’ouvrage est dĂ©diĂ©e aux objets patrimoniaux et aux Ɠuvres picturales conservĂ©s au sein du palais d’Ennejma Ezzahra, mettant en valeur leur richesse esthĂ©tique et leur portĂ©e civilisationnelle. A travers ces piĂšces se dessine un tĂ©moignage vivant de la rencontre des arts et de la diversitĂ© des influences culturelles ayant traversĂ© ce lieu d’histoire et de mĂ©moire.

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Projet “5/5” : une initiative pour donner une nouvelle vie aux courts-mĂ©trages tunisiens

Une sĂ©lection de cinq courts-mĂ©trages tunisiens a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e lors d’une premiĂšre projection rĂ©servĂ©e Ă  la presse vendredi soir Ă  la CitĂ© de la Culture Chedly Klibi Ă  Tunis, dans le cadre d’un nouveau projet cinĂ©matographique intitulĂ© “5/5”, qui se veut une expĂ©rience novatrice pour la diffusion des courts-mĂ©trages en dehors des manifestations et Ă©vĂ©nements habituels tels que les festivals.

L’initiative s’inscrit dans une dĂ©marche de rapprochement entre ce format cinĂ©matographique et le grand public, Ă  travers des projections rĂ©guliĂšres dans plusieurs salles de cinĂ©ma. Ces sĂ©ances qui dĂ©buteront dĂšs ce samedi 24 mai pour se poursuivre jusqu’au 10 juin 2025, se dĂ©rouleront dans les cinĂ©mas Alhambra ZĂ©phyr Ă  La Marsa, Le Majestic Ă  Bizerte et Amilcar Ă  El Manar.

Le cycle qui propose cinq courts-mĂ©trages tunisiens, entre fiction et documentaire, qui explorent Ă  travers cinq histoires des enjeux sociaux et culturels contemporains Ă  travers des styles narratifs variĂ©s, s’ouvre avec “Frida” (20 minutes), rĂ©alisĂ© par Mohamed Bouhjar, qui raconte l’histoire d’une institutrice subissant une pression croissante pour avoir voulu instaurer la mixitĂ© en classe, malgrĂ© le refus des parents d’élĂšves.

Le deuxiĂšme film, “Nhar El Keratin” (11 minutes), signĂ© Sami Tlili, se dĂ©roule dans un salon de coiffure pour hommes. Un jour consacrĂ© au soin Ă  la kĂ©ratine va bouleverser la routine.

Avec “Braquage” (21 minutes), Bilel Bali aborde la quĂȘte de l’argent Ă  travers des personnages aux trajectoires croisĂ©es.

Le documentaire “Le Casino” (11 minutes), rĂ©alisĂ© par Wala Eddine Tlili et Rouaa Tlili, propose une reconstitution visuelle et sonore de la mĂ©moire du Casino de Hammam-Lif, lieu emblĂ©matique de la banlieue sud de Tunis, qui fut longtemps le coeur d’une vie culturelle et sociale effervescente, aujourd’hui rĂ©volue.

La sĂ©ance se clĂŽt avec “Rehla” (26 minutes) de Jamil Najjar, oĂč la camĂ©ra suit une famille tunisienne en route vers le sud du pays pour les vacances d’étĂ©.

Le projet “5/5” marque une initiative originale pour soutenir le court-mĂ©trage tunisien, en lui ouvrant enfin les portes des circuits commerciaux. MalgrĂ© la richesse de ses thĂ©matiques et de son langage cinĂ©matographique, ce format peine encore Ă  trouver son public, freinĂ© par des difficultĂ©s de diffusion. Les porteurs du projet ambitionnent ainsi de l’inscrire sur la scĂšne culturelle et de lui offrir la place qu’il mĂ©rite dans les salles de cinĂ©ma.

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“Je veux vivre” : la sociĂ©tĂ© civile de GabĂšs rĂ©clame le dĂ©mantĂšlement des unitĂ©s polluantes du GCT

Une importante mobilisation citoyenne, rassemblant des habitants du gouvernorat de GabĂšs, des activistes de la sociĂ©tĂ© civile et des groupes sportifs, s’est tenue vendredi en fin d’aprĂšs-midi devant le siĂšge du gouvernorat pour dĂ©noncer la dĂ©gradation alarmante de la situation environnementale dans la rĂ©gion.

Les protestataires ont exigĂ© le dĂ©mantĂšlement des unitĂ©s industrielles du Groupe chimique tunisien (GCT), ainsi que leur relocalisation loin des zones d’habitation.

Ils ont Ă©galement exprimĂ© leur opposition Ă  l’implantation de projets liĂ©s Ă  l’ammoniac vert et Ă  l’hydrogĂšne vert dans la rĂ©gion, qu’ils jugent menaçants pour les ressources hydriques et dangereux sur le plan Ă©cologique. Des slogans ont Ă©tĂ© brandis en faveur du droit des habitants Ă  vivre dans un environnement sain, Ă  l’abri de la pollution et des risques industriels.

Ce rassemblement avait Ă©tĂ© convoquĂ© par le collectif « Je veux vivre
 Stop Ă  la pollution », qui avait lancĂ©, le 14 mai courant, un appel Ă  toutes les forces vives, citoyens, associations, coordinations et syndicats, Ă  se mobiliser le 23 mai pour rĂ©clamer, de maniĂšre urgente, le dĂ©mantĂšlement des unitĂ©s polluantes du GCT et l’abandon du projet d’ammoniac vert, tout en exigeant une rĂ©vision en profondeur de l’ensemble de la stratĂ©gie nationale sur l’hydrogĂšne vert.

Le collectif dĂ©nonce les rĂ©centes dĂ©cisions gouvernementales annoncĂ©es le 5 mars dernier, perçues comme une “renonciation implicite Ă  l’engagement pris le 29 juin 2017 en faveur du dĂ©mantĂšlement des installations industrielles polluantes”.

Il dĂ©nonce notamment le dĂ©classement du phosphogypse radioactif de la liste des substances dangereuses, une mesure jugĂ©e incompatible avec les standards internationaux de prĂ©caution, ainsi que la promotion de filiĂšres industrielles dites â€œĂ©nergivores”, accusĂ©es de puiser massivement dans les ressources naturelles, au mĂ©pris des impĂ©ratifs de souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique et d’équitĂ© territoriale.

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Sofiane Tekaya : un label officiel pour valoriser l’artisanat tunisien à l’international

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiane Tekaya, a rĂ©affirmĂ©, vendredi lors de l’ouverture du 41Ăšme Salon de la CrĂ©ation Artisanale, la volontĂ© de la Tunisie de protĂ©ger son patrimoine artisanal contre toute forme de contrefaçon, aussi bien sur le plan national qu’à l’échelle internationale, annonçant dans ce cadre l’attribution prochaine d’un label officiel Ă  plus de 60 produits emblĂ©matiques.

OrganisĂ©e par l’Office National de l’Artisanat Tunisien (ONAT) au Parc des Expositions du Kram (du 23 mai au 1er juin), cette Ă©dition met en lumiĂšre un programme national ambitieux visant Ă  encadrer la protection juridique des crĂ©ations artisanales, Ă©laborĂ© en Ă©troite collaboration avec le ministĂšre des Affaires culturelles.

Rassemblant prĂšs de 1 000 exposants rĂ©partis sur une vingtaine de pavillons thĂ©matiques, cette manifestation tĂ©moigne de la richesse et de la diversitĂ© du patrimoine immatĂ©riel tunisien. Les visiteurs y dĂ©couvrent des espaces consacrĂ©s Ă  la dĂ©coration intĂ©rieure et extĂ©rieure, Ă  l’art de la table, aux textiles traditionnels ou encore Ă  la cĂ©ramique, sans omettre les stands spĂ©cifiquement amĂ©nagĂ©s pour les artisans en situation de handicap.

Le salon accueille Ă©galement un espace consacrĂ© aux rĂ©alisations issues des programmes de coopĂ©ration internationale, permettant de valoriser les actions menĂ©es en matiĂšre d’encadrement et d’amĂ©lioration de l’offre produit dans le cadre de projets tels que « Tunisie crĂ©ative » ou encore « PAMPAT », dĂ©diĂ© Ă  l’accĂšs aux marchĂ©s des produits agroalimentaires et de terroir.

Tekaya a soulignĂ© que cette rencontre annuelle constitue un rendez-vous annuel incontournable pour les artisans, les acteurs Ă©conomiques, les Ă©tudiants, les visiteurs et les structures d’accompagnement, qui viennent y prĂ©senter les dispositifs de soutien, les mesures incitatives et les mĂ©canismes publics mis Ă  disposition pour renforcer la compĂ©titivitĂ© du secteur.

Le ministre a Ă©galement mis en exergue l’importance de l’espace dĂ©diĂ© aux jeunes crĂ©ateurs, conçu pour faciliter l’insertion des diplĂŽmĂ©s dans les mĂ©tiers de l’artisanat. Ces jeunes exposent des crĂ©ations originales et de qualitĂ© et rĂ©interprĂštent avec audace et finesse les codes du patrimoine tunisien..

La participation des jeunes et des diplĂŽmĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur atteint prĂšs de 60%, tandis que celle des femmes s’élĂšve Ă  70%, des indicateurs rĂ©vĂ©lateurs du dynamisme et de l’attractivitĂ© du secteur.

Ce dernier joue un rĂŽle structurant dans l’économie nationale, contribuant Ă  hauteur de 5 % au produit intĂ©rieur brut, avec des exportations ayant gĂ©nĂ©rĂ© quelque 150 millions de dinars en 2024, selon les chiffres avancĂ©s par le ministre.

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Tunisie-Jort : Parution de la nouvelle loi sur les contrats de travail

La loi relative Ă  l’organisation des contrats de travail et Ă  l’interdiction du recours Ă  la sous-traitance a Ă©tĂ© publiĂ©e, vendredi 23 mai 2025, au Journal officiel de la RĂ©publique tunisienne (JORT), dans son Ă©dition n°61, sous la rĂ©fĂ©rence lĂ©gislative n°9/2025.

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Mare Nostrum 2025 : les Tunisiens Jaouadi et Rahmouni brillent en qualifications Ă  Canet

Les nageurs tunisiens Ahmed Jaouadi et Rami Rahmouni se sont qualifiĂ©s pour la finale du 400m Nage Libre, lors du meeting de Canet-en-Roussillon comptant pour le Mare Nostrum Swim Tour (bassin 50 m), Ă  l’issue des qualifications en sĂ©ries, disputĂ©es samedi matin.

Le champion du monde tunisien a terminĂ© en tĂȘte de la sĂ©rie 3 avec un chrono de 03:53.38, devançant son compatriote Rami Rahmouni, 2e avec 03:53.93.

La finale aura lieu cet aprĂšs-midi Ă  partir de 17h00.

Pour rappel, Jaouadi a dĂ©crochĂ©, jeudi, la mĂ©daille d’or du 400 m NL, lors de l’étape barcelonaise du Mare Nostrum (3:47.58), aprĂšs avoir obtenu l’argent du 800 m NL (7:46.37).

 

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Safa Sadki – Docnet : “Prendre conscience du rĂŽle essentiel de la tĂ©lĂ©mĂ©decine pour rapprocher les soins, n’est pas un luxe, c’est une nĂ©cessitĂ©.”

Safa SADKI - DocNetDans un contexte oĂč la tĂ©lĂ©mĂ©decine gagne en popularitĂ©, Docnet se positionne comme un acteur innovant du secteur de la santĂ© numĂ©rique en Tunisie. LancĂ©e par un entrepreneur motivĂ© par des expĂ©riences personnelles marquantes, la plateforme vise Ă  transformer l’accĂšs aux soins Ă  travers des solutions digitales de qualitĂ©. Dans cet entretien, Safa Sadki, une fondatrice de Docnet nous dĂ©voile les ambitions Ă  long terme de la plateforme, son modĂšle Ă©conomique et les dĂ©fis Ă  relever pour faire de la Tunisie un leader en matiĂšre de tĂ©lĂ©mĂ©decine dans la rĂ©gion.

Comment vous est venue l’idĂ©e de lancer la plateforme Docnet ?

L’idĂ©e est nĂ©e pendant la pandĂ©mie de COVID-19, lorsque j’ai rencontrĂ© des difficultĂ©s pour accĂ©der aux soins pour ma fille atteinte d’eczĂ©ma et ma sƓur Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Les consultations, examens et traitements nĂ©cessitent des dĂ©placements pĂ©nibles et rĂ©pĂ©tĂ©s.

Ces expĂ©riences m’ont fait prendre conscience du rĂŽle essentiel que la tĂ©lĂ©mĂ©decine peut jouer pour rapprocher les soins. Prendre conscience du rĂŽle essentiel de cette discipline pour rapprocher les soins, n’est pas un luxe, c’est une nĂ©cessitĂ©. Avec une bonne capacitĂ© d’observation et d’imagination en tant qu’entrepreneur, Docnet est nĂ©e de cette vision.

Quelle est votre vision à long terme pour la médecine en ligne ?

Nous voulons accompagner pleinement la transformation digitale du secteur de la santĂ© tunisien, aussi bien public que privĂ©. Nous misons fortement sur l’intelligence artificielle pour dĂ©velopper des modules prĂ©dictifs capables d’assurer le suivi des maladies chroniques, la prĂ©vention personnalisĂ©e et l’aide au diagnostic et aspirons Ă  positionner la Tunisie en tant que hub rĂ©gional de la santĂ© numĂ©rique, en exportant nos technologies vers d’autres pays africains et maghrĂ©bins confrontĂ©s aux mĂȘmes dĂ©fis.

Nous ambitionnons aussi d’attirer des patients Ă©trangers pour des soins Ă  distance ou en prĂ©sentiel, faisant de la Tunisie une destination de tourisme mĂ©dical compĂ©titive, sĂ»re et digitalement avancĂ©e.

Pourquoi estimez-vous ce moment opportun pour lancer votre solution ?

Le marchĂ© de la santĂ© numĂ©rique en Tunisie a connu une forte croissance durant les derniĂšres annĂ©es, comme dans le reste du monde, accĂ©lĂ©rĂ© par la pandĂ©mie de Covid 19, et tirĂ© par une Ă©volution des attentes et des modes de vie des patients qui recherchent de plus en plus de commoditĂ©, de flexibilitĂ©, et d’efficacitĂ©.

Une augmentation des maladies, notamment les maladies chroniques, et une prĂ©occupation croissante des gens pour leur santĂ© et bien-ĂȘtre physique et mental, un essor des technologies et une propension croissante Ă  l’utilisation du digital dans la vie quotidienne.

Aujourd’hui, la population est de plus en plus technophile, et donc prĂȘte pour l’aventure de la tĂ©lĂ©mĂ©decine.

Comment assurez-vous la qualitĂ© de l’expĂ©rience utilisateur pour les patients et les mĂ©decins ?

Une interface simple et intuitive que ce soit pour les patients et les mĂ©decins. Nous travaillons sur la qualitĂ© de la consultation Ă  distance (VidĂ©o et audio de haute qualitĂ© et stable), un dossier mĂ©dical accessible et sĂ©curisĂ©, une assistance humaine et un support client (Chat et ligne d’assistance), la protection des donnĂ©es qui sont chiffrĂ©es de bout en bout. Nous proposons aussi la prescription Ă©lectronique.

Il est, comme vous devez vous en douter que nous avons pris toutes nos précautions pour un paiement sécurisé et une protection maximale des données confidentielle. Nous avons également prévu la synchronisation avec les outils de gestion de cabinet si besoin pour les médecins.

OĂč sont hĂ©bergĂ©es les donnĂ©es de santĂ© ? Sont-elles cryptĂ©es ?

Les données sont hébergées en Tunisie. Oui, toutes les communications (texte, audio, vidéo) sont chiffrées de bout en bout. Les dossiers médicaux sont protégés par un chiffrement asymétrique.

Toutes les données sont hébergées sur des serveurs privés et sécurisés en Tunisie, conformément aux lois locales. La localisation des données a été vérifiée via AFRINIC, le registre officiel des adresses Internet en Afrique, assurant ainsi le respect des exigences légales tunisiennes

Avez-vous des partenariats avec des autorités ou organismes de santé ?

Des partenariats concrétisés non, mais des négociations sont en cours avec des assurances santé.

Quel est votre modùle de revenus (abonnement, paiement à l’acte
)

Nos revenus proviennent d’une commission de 5% sur chaque consultation, payĂ©e par les mĂ©decins. Cela Ă©vite de dissuader les patients et offre aux mĂ©decins une clientĂšle plus importante sans barriĂšres gĂ©ographiques.

Comment rémunérez-vous les médecins ?

Étant rĂ©munĂ©rĂ© Ă  la commission, le solde de la consultation rĂ©glĂ© par le patient est automatiquement versĂ© sur le compte du mĂ©decin, qui peut en suivre le dĂ©tail en temps rĂ©el via son application.

Avez-vous une stratégie de remboursement via la sécurité sociale, les assurances ou les mutuelles ?

Des négociations de partenariats avec des assurances santé sont en cours, dans le but de mettre en place des stratégies de remboursement.

Quelle est votre stratĂ©gie d’acquisition client ?

C’est une stratĂ©gie biface (two-sided), progressive, et adaptĂ©e au contexte du marchĂ© local. CĂŽtĂ© mĂ©decin : Campagne ciblĂ©e LinkedIn, Facebook, Ads, Webinaires et poadcast pour expliquer les bĂ©nĂ©fices de la tĂ©lĂ©consultation (efficacitĂ©, confort, revenus).

Nous offrons aussi une commission aux premiers médecins qui parrainent de nouveaux praticiens. CÎté patient, nous investissons dans les Campagnes Facebook, Instagram ciblées contenus éducatifs (blog, vidéos, infographies) pour expliquer comment profiter de la téléconsultation et ses avantages.

Quelles technologies utilisez-vous (téléconsultation vidéo, chatbot médical, IA, objets connectés
) ? Comment garantissez-vous la fiabilité des diagnostics ou recommandations ?

Avec l’utilisation des technologies telles que la tĂ©lĂ©consultation vidĂ©o, les montres connectĂ©es, les dossiers Ă©lectroniques, garantir la fiabilitĂ© des diagnostics et les recommandations est de fait, un enjeu majeur dans notre domaine. C’est pourquoi nos outils numĂ©riques sont conçus pour assister les mĂ©decins, jamais pour les remplacer.

Chaque recommandation s’appuie sur des donnĂ©es mĂ©dicales fiables, toujours validĂ©es par un professionnel de santĂ©.

Qui sont vos principaux concurrents ?

Doqtoor, Tobba.tn, telemedecine.tn, WIC.Dr 24.

Quels sont les plus grands défis que vous anticipez ?

Les principaux dĂ©fis que nous anticipons concernent d’abord l’adoption du service, Ă  la fois par les patients et les professionnels de santĂ©. Il y a encore une certaine rĂ©sistance au changement, notamment liĂ©e Ă  la confiance, Ă  la rĂ©glementation ou Ă  l’usage du numĂ©rique. Ensuite, l’encadrement juridique de la tĂ©lĂ©mĂ©decine en Tunisie Ă©volue, ce qui demande une veille constante et une adaptation continue.

Quels sont vos objectifs pour les 6 Ă  12 prochains mois ?

Nos objectifs sur les 6 Ă  12 prochains mois sont de lancer une grande campagne marketing afin d’atteindre efficacement notre cible, de finaliser l’onboarding de notre premier noyau de mĂ©decins, de lancer officiellement la plateforme auprĂšs du public, d’atteindre nos premiers 1.000 utilisateurs mĂ©decins, d’établir des partenariats stratĂ©giques dans le secteur de la santĂ© (Ă  titre d’exemple, les assurances) et de renforcer notre prĂ©sence digitale pour construire une base utilisateur solide et engagĂ©e.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

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29Ăšme Ă©dition des prix littĂ©raires COMAR D’OR : Les romans primĂ©s en langue française

Prix COMAR D’OR 2025 : « Ecris, tu seras aimĂ© des dieux » de Mahdi Hizaoui   

Commentaire du jury pour le roman en langue française

« Le narrateur, alter ego de l’auteur, traĂźne un regard dĂ©sabusĂ© sur les ĂȘtres, les phĂ©nomĂšnes et les choses. Sa vision du monde, aux accents philosophiques et aux tons ternes, donne lieu Ă  rĂ©flexion d’ordre existentiel et ontologique, tout Ă  la fois sĂ©vĂšre, insolente et drĂŽle. »

Édition : ARABESQUES

Prix SpĂ©cial du Jury 2025 : « LE VERT ET E BLEU » de Abdellatif Mrabet 

Commentaire du jury pour le roman en langue française

« Ce roman, structurĂ© selon la technique de la mise abyme, met en scĂšne un militant Ă©cologiste qui rentre au pays pour rĂ©aliser son projet et son rĂȘve : entretenir avec passion la terre de ses parents situĂ©e au cƓur de l’oasis maritime de GabĂšs, pour la sauvegarde de laquelle il se dĂ©voue corps et Ăąme. Â»

Édition : Contraste Éditions

Prix DĂ©couverte 2025: « Écoute-moi ma fille Â» de Houda Mejdoub 

Commentaire du jury pour le roman en langue française

« Ă€ travers les rĂ©cits entrecroisĂ©s de plusieurs personnages appartenant Ă  trois gĂ©nĂ©rations, l’auteure analyse les relations complexes au sein de la famille, oĂč les malentendus, les secrets et les non-dits n’interdisent pas l’amour qui triomphe. »

Édition : ARABESQUES

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“Le livre face au numĂ©rique” : auteurs et experts rĂ©unis par l’OIF Ă  Ennejma Ezzahra

La ReprĂ©sentation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique du Nord (REPAN) organise le 30 mai 2025 de 16H30 Ă  18H30 au palais Ennejma Ezzahra Ă  Sidi Bou Said une confĂ©rence-dĂ©bat sur “Le livre face au numĂ©rique : Quel rĂŽle dans une sociĂ©tĂ© connectĂ©e?” en vue de dĂ©battre de l’avenir du livre Ă  l’ùre du numĂ©rique, notamment son rĂŽle dans une sociĂ©tĂ© de plus en plus connectĂ©e.

Quatre panĂ©listes prendront part : Wafa Ghorbel, universitaire, Ă©crivaine, autrice-compositrice-interprĂšte, Mourad Boubaker co-fondateur de Hkeyet Edition, Thouraya Daouas, experte en intelligence artificielle (IA) et en digital learning et Raja Sabta El Amri, autrice et fondatrice de “Dis maman, dis papa”, un projet innovant de livres pour enfants visant Ă  offrir aux parents et aux professionnels de l’éducation un support afin de les aider Ă  sensibiliser les enfants tunisiens Ă  des thĂ©matiques sociales et sociĂ©tales complexes.

Cette confĂ©rence s’inscrit dans le cadre des actions de l’OIF en faveur notamment du livre et des auteurs francophones pour la construction d’un savoir-faire francophone, ancrĂ© dans les spĂ©cificitĂ©s locales mais ouvert aux innovations globales ainsi que de son engagement Ă  accompagner les dynamiques collectives Ɠuvrant en vue de promouvoir le secteur du livre.

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“CrĂ©ation pour Tous” cĂ©lĂšbre l’art participatif Ă  Sidi Daouad

Une rencontre artistique et participative intitulĂ©e « CrĂ©ation pour Tous » sera organisĂ©e demain samedi 24 mai 2025 Ă  la Maison des Jeunes de Sidi Daouad Ă  La Marsa, en collaboration avec l’Association du DĂ©veloppement Culturel de La Marsa (ACDMA).

L’évĂ©nement, qui se dĂ©roulera au sein de la Maison des Jeunes de Sidi Daouad, vise Ă  mettre en valeur les talents locaux, renforcer le lien social et sensibiliser Ă  l’importance de l’art comme vecteur d’inclusion et de dĂ©veloppement personnel, selon la prĂ©sidente de l’ACDMA, Soumaya Khammar.

Au programme de cette journĂ©e : une fresque collective permettant de peindre ensemble, un atelier “Recycl’Art” utilisant des matĂ©riaux recyclĂ©s, un espace de dessin libre et des activitĂ©s intergĂ©nĂ©rationnelles permettant aux familles de crĂ©er ensemble. Des animations musicales viendront agrĂ©menter l’évĂ©nement dans une ambiance conviviale.

“Cette manifestation constitue une opportunitĂ© pour encourager la crĂ©ativitĂ© spontanĂ©e et cĂ©lĂ©brer les couleurs de l’art sous toutes ses formes”, a dĂ©clarĂ© Khammar Ă  l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP) vendredi.

Elle a Ă©galement fait Ă©tat de l’engagement de l’association dans l’accompagnement des jeunes par des ateliers artistiques et des rencontres avec des professionnels de diffĂ©rentes rĂ©gions tunisiennes. L’objectif est de les encadrer et de les sensibiliser au rĂŽle de la culture dans la vie sociale, a-t-elle ajoutĂ©.

L’ACDMA, active depuis sa crĂ©ation dans le domaine culturel, se positionne comme un levier de valorisation des talents et de promotion de la crĂ©ativitĂ© en Tunisie. À travers ses activitĂ©s variĂ©es, elle offre un espace dynamique d’expression artistique, sociale et Ă©ducative.

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Coupe arabe FIFA 2025 : tirage au sort prĂ©vu le 25 mai Ă  Doha, la Tunisie parmi les tĂȘtes de sĂ©rie

Le tirage au sort de la deuxiÚme édition de la Coupe arabe de la FIFA aura lieu le dimanche 25 mai à Doha à partir de 20h00 (heure locale, 18h00 tunisiennes), a annoncé la Fédération internationale de football vendredi.

La Tunisie, finaliste de la derniĂšre Ă©dition, l’AlgĂ©rie, championne en titre, et le Qatar, pays hĂŽte, seront rejoints par 20 nations qui lutteront pour la couronne de champion arabe. Ces trois Ă©quipes, accompagnĂ©es des six nations les mieux placĂ©es au Classement mondial FIFA (Ă©dition d’avril), seront directement qualifiĂ©es pour la phase finale. Ces pays sont : le Maroc et l’Egypte (chapeau 1), l’Arabie saoudite, l’Irak et la Jordanie (chapeau 2), ainsi que les Emirats arabes unis (chapeau 3).

Les sept Ă©quipes restantes seront dĂ©terminĂ©es par une phase de qualification. Elle mettra aux prises les 14 nations les moins bien placĂ©es au Classement mondial (Ă©dition d’avril) qui s’affronteront sur un match unique, les 25 et 26 novembre au Qatar.
Pour les duels entre ces 14 Ă©quipes, la mieux classĂ©e de l’AFC affrontera la moins bien classĂ©e de la CAF, et vice versa. Les affiches sont les suivantes :

Oman (n 1 AFC) – Somalie (n 7 CAF)
Bahreïn (n 2 AFC) – Djibouti (n 6 CAF)
Syrie (n 3 AFC) – Soudan du Sud (n 5 CAF)
Palestine (n 4 AFC) – Libye (n 4 CAF)
Liban (n 5 AFC) – Soudan (n 3 CAF)
Koweït (n 6 AFC) – Mauritanie (n 2 CAF)
YĂ©men (n 7 AFC) – Comores (n 1 CAF)

La Coupe arabe de la FIFA se déroulera au Qatar du 1er au 18 décembre.
La premiĂšre Ă©dition a vu l’AlgĂ©rie d’imposer devant la Tunisie 2-0 (aprĂšs prolongations) lors de la finale de Qatar 2021.

 

 

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JournĂ©e de l’Afrique : la Tunisie rĂ©affirme son engagement pour une Afrique unie, souveraine et rĂ©siliente

La Tunisie rĂ©itĂšre son engagement solennel en faveur d’une Afrique prospĂšre, solidaire et rĂ©siliente, une Afrique oĂč rĂšgne la justice humaine, une Afrique qui maĂźtrise les attributs de sa souverainetĂ©, capable de gĂ©rer ses ressources naturelles, une Afrique qui assure sa sĂ©curitĂ© alimentaire, Ă©nergĂ©tique et hydraulique et oĂč les TIC Ă©voluent au rythme de son dĂ©veloppement, a soulignĂ© le ministre des Affaires EtrangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’Etranger, Mohamed Ali Nafti.

Il s’exprimait lors d’une rencontre sur “Les dĂ©fis de l’action africaine multilatĂ©rale dans une perspective africaine” organisĂ©e, vendredi, Ă  l’AcadĂ©mie Diplomatique Internationale de Tunisie dans le cadre de la commĂ©moration de la JournĂ©e de l’Afrique cĂ©lĂ©brĂ©e le 25 mai de chaque annĂ©e.

Tout en soulignant l’engagement de la Tunisie dans une politique Ă©trangĂšre axĂ©e, principalement, sur le dĂ©veloppement du continent et la promotion des valeurs de paix, de sĂ©curitĂ© et de dĂ©veloppement solidaire, Nafti a indiquĂ© que la Tunisie a rappelĂ© l’initiative du PrĂ©sident de la RĂ©publique KaĂŻs SaĂŻed de proclamer l’annĂ©e 2025 annĂ©e du multilatĂ©ralisme et du renforcement du systĂšme onusien. Une initiative qui revĂȘt une dimension symbolique particuliĂšre dans la mesure oĂč elle coĂŻncide avec la commĂ©moration du 80Ăšme anniversaire de la crĂ©ation de l’Organisation des Nations unis, a-t-il fait observer.

Le ministre a mis en avant les avancĂ©es multidimensionnelles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es profitant Ă  l’humanitĂ© et Ă  l’Afrique en particulier, soulignant que ces rĂ©alisations, aussi significatives soient-elles, ne saurait cacher les souffrances et les injustices indicibles dans le monde.

Il a, dans ce sens, Ă©voquĂ© le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par l’entitĂ© occupante Ă  Gaza, au mĂ©pris des principes fondamentaux du droit international et qualifiĂ© cette situation d’ “alarmante” face Ă  l’indiffĂ©rence et le dĂ©sengagement de la communautĂ© internationale.

De son cĂŽtĂ©, l’ambassadrice de la GuinĂ©e Ă©quatoriale et Doyenne du Groupe Africain en Tunisie, Nsang Ndong Nsuga GERTRUDIS a relevĂ© que la cĂ©lĂ©bration de la journĂ©e d’Afrique est l’occasion de rĂ©affirmer que l’avenir de l’Afrique ne peut ĂȘtre bĂąti que par la coopĂ©ration et la solidaritĂ© entre les Etats africains. Elle a insistĂ© sur la solidaritĂ© entre les peuples d’Afrique comme vecteur de prospĂ©ritĂ© et de valorisation de l’identitĂ© africaine.

La diplomate qui a tenu Ă  saluer l’engagement de la Tunisie Ă  renforcer la coopĂ©ration avec les pays membres du groupe africain, a appelĂ© Ă  la simplification des procĂ©dures d’obtention du titre de sĂ©jour, pour les Ă©tudiants africains rĂ©sidant en Tunisie.

La rencontre, placĂ©e sur le thĂšme “Les dĂ©fis de l’action multilatĂ©rale dans une perspective africaine” a Ă©tĂ© l’occasion de dĂ©battre autour du dĂ©veloppement des relations entre les Etats membres du continent africain et les responsables onusiens dans une perspective multilatĂ©rale en vue de surmonter les dĂ©fis gĂ©opolitiques et climatiques.

Deux panels ont Ă©tĂ© organisĂ©s dans ce cadre; “Les dĂ©fis de l’action multilatĂ©rale dans les domaines de la paix et de la sĂ©curitĂ©â€ et “Les dĂ©fis de la coopĂ©ration multilatĂ©rale dans le domaine Ă©conomique et financier”.

Des représentants des missions diplomatiques accréditées en Tunisie, des responsables onusiens et des responsables tunisiens ont pris part à la rencontre.

Lors de cette manifestation, le ministre des AE a inaugurĂ© l’exposition philatĂ©lique “Le timbre-poste au service de l’Afrique”, une exposition qui cĂ©lĂšbre l’UnitĂ© africaine Ă  travers les timbres -postes tunisiens.

 

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Forum RSE et ESG 2025 : l’intelligence artificielle au cƓur de la transformation durable à Gammarth

La quatriĂšme Ă©dition du CSR Power Forum se tiendra les 28 et 29 mai prochains Ă  Gammarth, autour du thĂšme : “Repenser la stratĂ©gie RSE/ESG Ă  l’ùre de l’intelligence artificielle”.

D’aprĂšs la page officielle de l’évĂ©nement sur Facebook, ce Forum, dĂ©diĂ© Ă  la ResponsabilitĂ© SociĂ©tale des Entreprises (RSE) et aux critĂšres Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), rĂ©unit chaque annĂ©e un public exigeant composĂ© d’experts, de dirigeants, de dĂ©cideurs politiques et d’acteurs associatifs engagĂ©s dans la transition durable.

Cette nouvelle Ă©dition se concentre sur la transformation des stratĂ©gies de durabilitĂ© par l’IA et propose un programme dense mĂȘlant confĂ©rences, panels thĂ©matiques et formations certifiantes.

Quatre panels principaux aborderont la gestion intelligente du capital humain, la finance durable, la transformation de la relation entreprise-consommateur grĂące Ă  l’IA, et l’accĂ©lĂ©ration de la transition Ă©nergĂ©tique par l’innovation technologique. Des ateliers pratiques traiteront notamment de l’harmonisation du reporting ESG, de la cybersĂ©curitĂ© pour les organisations responsables et de la contribution des entreprises au dĂ©veloppement territorial inclusif.

En outre, des formations dispensĂ©es par l’AIPS (American Institute of Professional Studies), organisme amĂ©ricain reconnu, seront proposĂ©es. Un hackathon collaboratif et une cĂ©rĂ©monie de remise des CSR Awards , rĂ©compensant les initiatives les plus innovantes en matiĂšre de RSE et d’intelligence artificielle, complĂštent le programme.

OrganisĂ© en partenariat avec la FĂ©dĂ©ration Tunisienne des SociĂ©tĂ©s d’Assurances (FTUSA) et Ernst & Young (EY), le CSR Power Forum 2025 s’impose comme une plateforme incontournable pour le networking, l’apprentissage et la co-construction d’un avenir plus responsable.

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Agriculture durable : les femmes tunisiennes, gardiennes du patrimoine agroalimentaire, réclament plus de soutien

Les femmes sont l’épine dorsale de l’économie rurale et de l’agriculture familiale en Tunisie, comme partout dans le monde. D’ailleurs, l’agriculture familiale qui assure 85% de l’alimentation dans le monde repose sur les femmes. Ces derniĂšres devraient, compte tenu du rĂŽle qu’elles jouent dans la garantie de la sĂ©curitĂ© alimentaire, bĂ©nĂ©ficier de tout l’accompagnement et l’appui nĂ©cessaires et occuper la place qu’elles mĂ©ritent dans les politiques et plans nationaux de dĂ©veloppement, selon les intervenants au sĂ©minaire national qui s’est tenu, vendredi, Ă  Tunis, sur le “renforcement du rĂŽle des femmes dans la conservation dynamique des systĂšmes ingĂ©nieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM) en Tunisie”.

OrganisĂ©e Ă  l’UTAP, Ă  l’occasion de la cĂ©lĂ©bration de la journĂ©e mondiale de la biodiversitĂ© (22 mai 2025), cette confĂ©rence a rĂ©uni de nombreuses femmes agricultrices et responsables de GDA, venant de plusieurs rĂ©gions du pays, des reprĂ©sentants des divers dĂ©partements ministĂ©riels (Environnement, agriculture, femme
), des points focaux en plus du reprĂ©sentant de la FAO et des deux chambres parlementaires (ARP et CNRD).

Le monde compte actuellement, 95 SystĂšmes IngĂ©nieux du Patrimoine Agricole Mondial, dĂ©finis par la FAO comme Ă©tant “des systĂšmes et des paysages remarquables d’exploitation de terres, riches en une diversitĂ© biologique d’importance mondiale et Ă©voluant grĂące Ă  l’adaptation d’une communautĂ© Ă  son environnement, Ă  ses besoins et Ă  ses aspirations au dĂ©veloppement durable”.

La Tunisie, qui projette de crĂ©er 5 sites de systĂšmes ingĂ©nieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM), d’ici 2030 et qui compte dĂ©jĂ  trois inscrits dans la liste mondiale, soit les jardins suspendus de Djebba (BĂ©ja), les oasis historiques de Gafsa et les cultures Ramli, de Ghar El Melh, est actuellement le premier pays d’Afrique du nord et de la rĂ©gion MENA, en termes de nombre de SIPAM.

Promus par le pays dans le cadre de sa StratĂ©gie et Plan d’action Nationaux sur la biodiversitĂ© (2018-2030), comme une prioritĂ© pour dĂ©velopper le savoir et valoriser le savoir-faire traditionnel (objectifs Aichi 18 et 19), est actuellement le premier pays d’Afrique du nord et de la rĂ©gion Mena, en termes de nombre de SIPAM.

Noureddine Nasr, expert international en dĂ©veloppement rural et agricole a dĂ©clarĂ© aux mĂ©dias que la femme joue un rĂŽle crucial dans la prĂ©servation de la biodiversitĂ© et des systĂšmes agricoles ingĂ©nieux menacĂ©s de disparition.” Ce rĂŽle consiste par exemple Ă  prĂ©server et faire durer les traditions culinaires Ă  partir d’ingrĂ©dients et de semences artisanale non importĂ©e comme c’est le cas pour le mais de Gafsa qui sert Ă  prĂ©parer des plats et des soupes comme la “sliga” et “hsa” pendant l’hiver. A ghar El Melh Ă  Bizerte, les cultures de pommes de terre et de haricot blanc spĂ©cifique Ă  cette localitĂ© sont aussi jalousement gardĂ©es et conservĂ©es par les agricultrices. Ce sont elles qui assurent la conservation et la valorisation des produits et des savoirs-faire dans des sites et des Ă©cosystĂšmes fragiles”, a-t-il expliquĂ©.

La Tunisie projette, dans le cadre d’un programme dĂ©diĂ© Ă  la conservation impliquant les CollectivitĂ©s locales pour la valorisation des connaissances et des Savoir-faire traditionnels, de crĂ©er 5 sites SIPAM d’ici 2030, notamment Ă  Ghar El Melh, Kerkennah, Djebba, Kesra et l’agrosystĂšme Jessour. Mais, selon Nasr, il existe en Tunisie beaucoup plus que 5 sites SIPAM, “Il faut revenir Ă  un recensement dĂ©jĂ  Ă©laborĂ© en 2010-2011, des systĂšmes en Tunisie qui pourraient ĂȘtre inscrits sur la liste du patrimoine mondial, dont les Ksours de Matmata, Chnenni, Douiret (Sud de la Tunisie), les systĂšmes pastoraux et nomades Ă  Medenine, les systĂšmes de pĂȘche Ă  la Charfia Ă  Kerkennah et autres”.

Le porte-parole de l’UTAP, Fethi Ben Khelifa, a appelĂ© les autoritĂ©s Ă  intĂ©grer le plan d’action sur l’agriculture familiale, Ă©laborĂ© en coordination avec 5 dĂ©partements ministĂ©riels au plan de dĂ©veloppement national 2026-2030.

L’agriculture et les produits agro-alimentaire qui contribuent Ă  14% Ă  la main d’Ɠuvre nationale, 9% Ă  l’exportation et 6% Ă  l’investissement, ne bĂ©nĂ©ficie que de 3% des financements, a-t-il regrettĂ©.

Les femmes agricultrices représentantes des Groupements de développement agricole GDA et des sites SIPAM, sont unanimes à souligner que leur objectif est de préserver le patrimoine national tout en créant des moyens de subsistance et de garantir une vie décente pour leurs famille et aussi une dynamique économique pour les communautés locales.

Ferida Djebbi, prĂ©sidente du GDA Kounouz Djebba, qui prĂ©sentait les pratiques de valorisation des figues de Djebba Ă  travers le sĂ©chage et la transformation en confitures a Ă©voquĂ© certains problĂšmes auxquels font face les femmes agricultrices. En plus des difficultĂ©s parfois d’écoulement des produits sur les marchĂ©s, elle a Ă©voquĂ© le coĂ»t de renouvellement des certificats bio, estimĂ© Ă  2 mille dinars.

“Pour des GDA confirmĂ©s et des sociĂ©tĂ©s bien Ă©tablies, ça ne pourrait pas poser de problĂšme, mais pour des groupements de femmes dans un milieu rural, payer 2 mille dinars pour renouveler un certificat valorisant les produits locaux et de terroir, c’est aberrant”, a indiquĂ© Djebbi.

Pour des femmes reconnues comme “conservatrices confirmĂ©es de patrimoine agricole artisanal national” et qui contribuent activement Ă  la garantie de la sĂ©curitĂ© alimentaire, un surcroit d’efforts est nĂ©cessaire, d’aprĂšs les intervenants et intervenantes, pour prĂ©server leurs droits, leur rendre hommage et leur tĂ©moigner gratitude.
Une exposition de produits de terroir et de produits valorisĂ©s par les GDAs et les sites SIPAM a Ă©tĂ© organisĂ©e Ă  cette occasion, Ă  l’UTAP.

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KazanForum 2025 : 130 accords signés pour renforcer les liens entre la Russie et le monde islamique

Quelque 130 accords et mĂ©morandums d’entente, dont 75 accords internationaux ont Ă©tĂ© signĂ©s au terme du “KazanForum 2025”, le XVIe Forum Ă©conomique international “Russie – monde islamique”, qui s’est tenu du 13 au 18 Mai courant, Ă  Kazan, 6e plus grande ville de Russie et capitale de la rĂ©publique du Tatarstan.

Ont pris part Ă  cet Ă©vĂ©nement, 96 pays et 82 districts fĂ©dĂ©raux russes ainsi que 8500 invitĂ©s dans le programme d’affaires de ce forum annuel de la Russie et des pays de l’Organisation de la coopĂ©ration islamique (OCI). Il a l’ambition d’ĂȘtre une plateforme pour booster la coopĂ©ration entre la Russie et les États membres de de cette organisation dans une multitude de secteurs.

Les autoritĂ©s russes ont indiquĂ© que les relations commerciales entre la Russie et le monde islamique sont en progression tout autant que le nombre de projets d’investissements internationaux grĂące Ă  ce forum, insistant sur l’importance de “construire un dialogue international entre la Russie et les pays islamiques”.

Le Forum de Kazan a portĂ© sur la numĂ©risation de la coopĂ©ration entre la Russie et les pays de l’OCI et a traitĂ© de domaines trĂšs diversifiĂ©s, se rapportant Ă  la coopĂ©ration internationale, l’industrie halal, le sport, le financement et l’investissement islamiques, le tourisme, la culture, le commerce, l’économie, les ressources humaines, les sciences et technologies et l’informatique.

La Russie a l’ambition de faire du Forum de Kazan une plateforme principale pour le dĂ©veloppement de l’industrie halal. Ella a octroyĂ© trois certificats d’accrĂ©ditations internationaux Ă  cette occasion.

Pour les autoritĂ©s russes, “le partenariat avec le monde islamique ne cesse d’ĂȘtre l’un des plus importants axes de la politique Ă©trangĂšre russe” arguant que “la coopĂ©ration entre la Russie et les pays de l’OCI contribue Ă  former un nouvel ordre mondial basĂ© sur un dialogue des civilisations exempt de conflits”.

Le chargĂ© d’affaires ad intĂ©rim Ă  l’ambassade de Tunisie a Moscou, Bechir Langar avait dĂ©clarĂ© Ă  l’occasion de ce forum, Ă  l’Agence TAP,  que la Russie oriente ses efforts vers le dĂ©veloppement des relations avec les pays arabes, islamiques et africains dans de nombreux domaines Ă©conomiques, notamment, les technologies de l’information, la sĂ©curitĂ© informatique, le transport, outre les domaines de l’éducation.

Et d’expliquer que la Tunisie en tant que pays importateur net de cĂ©rĂ©ales, de pĂ©trole et dĂ©rivĂ©s et d’engrais, accorde un intĂ©rĂȘt spĂ©cial au dĂ©veloppement des relations avec la Russie. L’ambassade de Tunisie Ă  Moscou est en train de prospecter le marchĂ© russe en vue d’identifier les sociĂ©tĂ©s russes intĂ©ressĂ©es par l’importation de l’huile d’olive tunisienne ainsi que des dattes, du prĂȘt-Ă -porter et des cosmĂ©tiques.

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Manouba : la production céréaliÚre 2025 en hausse de 50 %, avec 850 000 quintaux attendus

La production cĂ©rĂ©aliĂšre dans le gouvernorat de Manouba, devrait atteindre, cette annĂ©e, 850 mille quintaux, en hausse de 50% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente (470 mille quintaux) dont 520 mille quintaux de blĂ© dur.

Selon le commissariat rĂ©gional au dĂ©veloppement agricole, les superficies cĂ©rĂ©aliĂšres emblavĂ©es s’élĂšvent Ă  35 mille 500 ha avec un rendement moyen estimĂ© de 24 quintaux par hectare.

La rĂ©gion compte 128 moissonneuses-batteuses, 5 centres de collecte d’une capacitĂ© de stockage de 200 mille tonnes, 160 faneuses Ă  foin, 365 tracteurs et 200 citernes.

La saison des moissons au gouvernorat de Manouba devrait dĂ©marrer respectivement, les 1er et 11 juin, pour les superficies d’orge et du blĂ©.

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Bourses d’études en CorĂ©e : candidatures ouvertes aux Tunisiens pour les programmes KOICA 2025-2026

Le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique a annoncĂ©, vendredi, l’ouverture des candidatures pour la deuxiĂšme session des programmes de master et de doctorat 2025-2026, organisĂ©s par l’Agence corĂ©enne de coopĂ©ration internationale (KOICA).

Selon un communiquĂ© du ministĂšre, ces programmes couvrent plusieurs spĂ©cialitĂ©s, notamment les politiques de dĂ©veloppement Ă©conomique, la gouvernance Ă©lectronique, l’administration publique, les politiques de santĂ©, le financement sanitaire ainsi que la gestion des changements climatiques.

Les formations seront dispensĂ©es dans des universitĂ©s corĂ©ennes de renom telles que la KDI School, Handong Global University, l’UniversitĂ© Yonsei, Sungkyunkwan et Incheon National University.

La sĂ©lection des candidats se fera en deux Ă©tapes : une prĂ©sĂ©lection des dossiers suivie d’entretiens tĂ©lĂ©phoniques. Les conditions d’éligibilitĂ© comprennent une bonne maĂźtrise de l’anglais, une bonne condition physique, un Ăąge infĂ©rieur Ă  40 ans de prĂ©fĂ©rence, et ne pas avoir dĂ©jĂ  bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une bourse corĂ©enne. Pour les programmes de doctorat, les candidats doivent avoir complĂ©tĂ© avec succĂšs un master financĂ© par la KOICA.

Les candidatures doivent inclure les formulaires requis, une copie du passeport, et les documents demandés par les universités, à télécharger via le lien httpss://drive.google.com/drive/folders/1V42JU-P-w4aa-cjR2hB-56AC9IR9PYbO?usp-sharing

Le gouvernement corĂ©en prendra en charge l’ensemble des frais liĂ©s Ă  la participation aux programmes, incluant hĂ©bergement, transport international et allocation journaliĂšre.

Les dossiers de candidature doivent ĂȘtre dĂ»ment remplis, signĂ©s par le supĂ©rieur hiĂ©rarchique direct, puis envoyĂ©s Ă  la direction des ressources humaines du ministĂšre Ă  l’adresse suivante formation.drh@mes.mu.tn et ce, avant le 03 juin 2025.

 

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Fistule obstĂ©tricale : 100 000 nouveaux cas chaque annĂ©e, l’OMS appelle Ă  la prĂ©vention et au traitement

A l’occasion de la journĂ©e internationale pour l’élimination de la fistule obstĂ©tricale (le 23 mai), l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) rappelle qu’il est possible de prĂ©venir et de traiter la fistule obstĂ©tricale qui menace la vie de milliers de mĂšres.

Selon l’OMS, la fistule obstĂ©tricale se dĂ©finit comme une ouverture anormale entre le canal de naissance et la vessie, survenant lors d’un accouchement prolongĂ© ou difficile, souvent en cas de grossesse prĂ©coce. Cette affection provoque chez la femme une perte incontrĂŽlable d’urine ou de matiĂšres fĂ©cales, entraĂźnant des maladies de la peau et de graves troubles rĂ©naux.

L’OMS affirme que les femmes souffrant de fistule obstĂ©tricale non compliquĂ©e peuvent ĂȘtre traitĂ©es au moyen d’une simple intervention chirurgicale visant Ă  rĂ©parer la perforation de la vessie ou du rectum.

En effet, la majoritĂ© des cas peuvent ĂȘtre corrigĂ©s par la chirurgie, indique la mĂȘme source.

Parmi les principales mesures de prĂ©vention, l’OMS souligne l’importance d’éviter les grossesses prĂ©coces, en particulier durant l’adolescence, ainsi que la nĂ©cessitĂ© de fournir des services obstĂ©triques et de sages-femmes de qualitĂ©, accessibles en temps opportun, pour prĂ©venir la survenue de cette complication lors des accouchements difficiles.

La fistule obstĂ©tricale, qui provoque souvent dĂ©pression et isolement social, est particuliĂšrement frĂ©quente dans les rĂ©gions pauvres, reculĂ©es ou touchĂ©es par des conflits, oĂč les femmes enceintes manquent d’accĂšs Ă  des soins de santĂ© adĂ©quats, souffrent de malnutrition, de pauvretĂ© et d’analphabĂ©tisme.

D’aprĂšs l’OMS, environ 100 mille nouveaux cas de fistules obstĂ©tricales sont enregistrĂ©s chaque annĂ©e dans le monde, tandis que plus de deux millions de filles et de femmes vivent actuellement avec une fistule non traitĂ©e. Des milliers de nouveaux cas sont recensĂ©s chaque annĂ©e, et 9 % des cas aboutissent Ă  une mortinaissance.

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CEPEX : B2B Ă  Rome pour valoriser les produits tunisiens

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise, les 11 et 12 juin 2025, au Centre Agroalimentaire de Rome (CAR), des rencontres professionnelles (B to B) dĂ©diĂ©es aux produits du terroir et produits frais, et ce, en collaboration avec l’Ambassade de Tunisie Ă  Rome, et en partenariat avec l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) et le projet d’AccĂšs aux MarchĂ©s des Produits Agroalimentaires et de Terroir (PAMPAT).

Selon le Cepex, cet Ă©vĂ©nement comprendra des rencontres professionnelles (B to B) entre les entreprises tunisiennes participantes et les grossistes du CAR ; un espace promotionnel pour l’exposition des produits tunisiens, ainsi que des sĂ©ances de dĂ©gustations. L’objectif est de valoriser l’offre tunisienne auprĂšs des grossistes du Centre Agroalimentaire de Rome et de nouer des collaborations stratĂ©giques sur le marchĂ© italien.

Cet Ă©vĂšnement est destinĂ© aux professionnels tunisiens exerçants dans les filiĂšres des dattes et dĂ©rivĂ©s ; des tomates sĂ©chĂ©es et artichauts transformĂ©s ; et des fruits et lĂ©gumes.

Les entreprises tunisiennes intĂ©ressĂ©es par cet Ă©vĂšnement peuvent s’inscrire via le lien suivant : httpss://www.e-cepex.tn/c/b2b/details/380 au plus tard le 30 mai 2025.

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Tunisie : les sociétés de sous-traitance sommées de se reconvertir en prestataires de services

“Selon la nouvelle loi sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance, les sociĂ©tĂ©s de prestation de services ne peuvent pas exercer une activitĂ© principale ou permanente au profit des entreprises bĂ©nĂ©ficiaires”, a fait savoir Hafedh Laamouri, expert en droit du travail.

Dans une dĂ©claration Ă  l’agence TAP, Laamouri a expliquĂ© que l’intervention des sociĂ©tĂ©s de prestation de services devra se limiter Ă  des missions ponctuelles dans le cadre de contrats ou de marchĂ©s et ne peut pas inclure les activitĂ©s essentielles assumĂ©es par l’entreprise bĂ©nĂ©ficiaire.

D’aprĂšs la mĂȘme source, la nouvelle loi, adoptĂ©e mercredi dernier par le parlement, stipule que les sociĂ©tĂ©s de services peuvent effectuer des missions en relation avec la comptabilitĂ©, le conseil ou la maintenance prĂ©cisant que les entreprises de sous-traitance pourraient se transformer en prestataires de services, Ă  condition d’abandonner dĂ©finitivement la sous-traitance, dĂ©sormais criminalisĂ©e.

Laamouri a indiquĂ© qu’il est actuellement interdit de recruter des employĂ©s en sous-traitance. “Ils doivent ĂȘtre recrutĂ©s par l’entreprise de maniĂšre directe avec des contrats Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e (CDI)”, a-t-il averti.

Dans ce contexte, il a aussi signalĂ© que des poursuites judiciaires seront engagĂ©es Ă  l’encontre des employeurs qui auraient licenciĂ© leurs employĂ©s travaillant dans le cadre de la sous-traitance avant la promulgation de la nouvelle loi.

En outre, l’expert en droit du travail a mis l’accent sur l’importance d’enraciner la culture du travail estimant qu’elle constitue l’un des enjeux majeurs pour les employeurs.

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TSI Tunisie : Le CMF nomme un administrateur judiciaire pour gĂ©rer la crise de la sociĂ©tĂ© d’intermĂ©diation

Le Conseil du MarchĂ© Financier (CMF) a reçu, le 22 mai 2025, la copie exĂ©cutoire de l’ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© rendue en date du 15 mai 2025 par le Tribunal de premiĂšre instance de Tunis, ordonnant la dĂ©signation de l’expert Bilel Errahmouni en qualitĂ© d’administrateur judiciaire de la sociĂ©tĂ© d’intermĂ©diation en bourse “Tuniso-SĂ©oudienne d’Investissement” (TSI), pour une durĂ©e de trois mois.

D’aprĂšs un communiquĂ© publiĂ©, jeudi aprĂšs-midi, par le CMF, cette procĂ©dure vise Ă  « assurer la gestion administrative et financiĂšre de la sociĂ©tĂ©, et ce, sous la supervision d’un juge contrĂŽleur ».

Le Conseil a prĂ©cisĂ©, aussi, que « l’administrateur judiciaire constitue la partie habilitĂ©e Ă  reprĂ©senter la sociĂ©tĂ© et Ă  agir en son nom vis-Ă -vis de toutes les parties concernĂ©es, qu’il s’agisse des clients, des banques ou des autoritĂ©s de rĂ©gulation », et ce, Ă  compter de sa nomination.

« Il est Ă©galement l’interlocuteur de rĂ©fĂ©rence pour le traitement des rĂ©clamations et demandes liĂ©es Ă  l’activitĂ© de la sociĂ©tĂ©, dans le cadre d’un contrĂŽle judiciaire direct et sous le suivi du CMF », « en vue d’assurer la bonne gestion des intĂ©rĂȘts liĂ©s Ă  la sociĂ©tĂ© durant la pĂ©riode de l’administration judiciaire », lit-on encore dans le communiquĂ©.

Il convient de noter que cette dĂ©cision intervient dans le cadre du suivi rigoureux et approfondi assurĂ© par le CMF quant Ă  la situation de la sociĂ©tĂ© d’intermĂ©diation en bourse “Tuniso-SĂ©oudienne d’Investissement”, « laquelle fait actuellement face Ă  de graves manquements en matiĂšre de gouvernance et de gestion, ayant conduit Ă  une situation fragile et instable, susceptible d’avoir des rĂ©percussions nĂ©gatives sur les droits et les avoirs des clients ».

Le CMF a rĂ©affirmĂ©, enfin, la poursuite de l’instruction approfondie de ce dossier dans le cadre de la procĂ©dure disciplinaire en cours, parallĂšlement aux actions judiciaires engagĂ©es, dans le but de renforcer la protection des Ă©pargnants et d’assurer l’intĂ©gritĂ© et la stabilitĂ© du marchĂ© financier.

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Industries culturelles : l’AMAVI lance un appel Ă  projets crĂ©atifs pour jeunes talents africains

Dans le cadre de son programme TACIR (Talents-Arts-CrĂ©ativitĂ©-Inclusion-Recherche), l’Association tunisienne du MultimĂ©dia et de l’Audiovisuel (AMAVI) lance l’appel Ă  idĂ©es pour la premiĂšre cohorte du programme “Ateliers Sud-Sud : Ici et Ailleurs”, une initiative panafricaine portĂ©e par AMAVI, la Fondation HIBA (Maroc), CinĂ©Kap Group & Up’Courts (SĂ©nĂ©gal), avec le soutien de la Direction de la CoopĂ©ration Internationale de l’Ambassade de Suisse en Tunisie et du Fonds FEF via l’Ambassade de France en Tunisie.

Ce programme vise à accompagner les jeunes talents africains dans le développement de projets créatifs à fort potentiel, en lien avec les récits locaux et les cultures africaines.

Il propose un parcours d’incubation interdisciplinaire combinant formations, mentorat, co-crĂ©ation, et trois rĂ©sidences en prĂ©sentiel (en Tunisie, au Maroc et au SĂ©nĂ©gal).

“Les Ateliers Sud-Sud : Ici et Ailleurs” est un programme panafricain d’incubation qui vise Ă  instaurer une dynamique d’échange et de co-dĂ©veloppement entre cinq pays : la Tunisie, le Maroc, le SĂ©nĂ©gal, le Kenya et la CĂŽte d’Ivoire.

Dans une volontĂ© de bĂątir de nouvelles passerelles entre talents et territoires, entre crĂ©ation et transformation, ce programme ambitionne de renforcer les capacitĂ©s des jeunes talents africains Ă  travers un dispositif interdisciplinaire de co-crĂ©ation, de soutien Ă  l’entrepreneuriat culturel et de mise en rĂ©seau. Il cherche Ă  rĂ©vĂ©ler et valoriser la richesse culturelle du continent tout en affirmant une identitĂ© crĂ©ative du Sud, plurielle et innovante.

L’appel Ă  idĂ©es est destinĂ© aux jeunes crĂ©ateurs et entrepreneurs culturels, ĂągĂ©s de 18 Ă  35 ans, de nationalitĂ© tunisienne, marocaine ou sĂ©nĂ©galaise, rĂ©sidant en Tunisie, au Maroc ou au SĂ©nĂ©gal, et porteurs d’une idĂ©e crĂ©ative originale dans le domaine des industries culturelles et crĂ©atives (hors projets filmiques), en lien avec les cultures africaines.

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STEG : les agriculteurs peuvent Ă©taler leurs dettes jusqu’au 1er septembre

La SociĂ©tĂ© tunisienne de l’électricitĂ© et du gaz (STEG) a lancĂ©, Ă  compter du 19 mai 2025, une opĂ©ration de rééchelonnement des crĂ©ances impayĂ©es des agriculteurs bĂ©nĂ©ficiant du tarif agricole en basse tension. Cette mesure permet un Ă©talement des dettes sur une pĂ©riode pouvant aller jusqu’à sept ans.

Dans un communiquĂ© publiĂ© sur sa page officielle Facebook, la STEG a prĂ©cisĂ© que ce dispositif restera en vigueur jusqu’au 1er septembre 2025, Ă©chĂ©ance fixĂ©e pour le dĂ©pĂŽt des demandes.

Les exploitants agricoles souhaitant bĂ©nĂ©ficier de cette mesure sont invitĂ©s Ă  prĂ©senter une demande Ă©crite auprĂšs de l’agence rĂ©gionale compĂ©tente de la STEG, conformĂ©ment Ă  la procĂ©dure Ă©tablie.

 

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Obicétrapib : un nouveau médicament prometteur contre le cholestérol et les AVC

Une Ă©tude menĂ©e rĂ©cemment par l’universitĂ© Monash en Australie a rĂ©vĂ©lĂ© qu’un nouveau mĂ©dicament hypocholestĂ©rolĂ©miant protĂšgerait les personnes les plus Ă  risque de crises cardiaques et d’AVC.

Il s’agit de l’obicĂ©trapib, un mĂ©dicament pris une fois par jour par voie orale. En effet, lors de l’essai clinique, il a Ă©tĂ© prouvĂ© que ce mĂ©dicament rĂ©duit de maniĂšre significative Ă  la fois le cholestĂ©rol LDL (lipoprotĂ©ines de basse densitĂ©) et les lipoprotĂ©ines (a), ou Lp(a) — deux facteurs majeurs contribuant aux maladies cardiovasculaires.

L’essai clinique a ciblĂ© 2500 personnes atteintes de maladies cardiaques chroniques ou d’hypercholestĂ©rolĂ©mie hĂ©rĂ©ditaire. Un groupe a reçu de l’obicĂ©trapib, tandis que l’autre groupe a pris un placebo, en plus de leurs traitements classiques contre le cholestĂ©rol.

Les chercheurs ont constatĂ© qu’aprĂšs 12 semaines, le taux moyen de LDL a chutĂ© de 32,6 % chez les patients ayant pris l’obicĂ©trapib, tandis que le niveau de Lp(a) a diminuĂ© de 33,5 %.

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Mare Nostrum 2025 : Ahmed Jaouadi s’impose sur 400 m nage libre et dĂ©croche sa 2e mĂ©daille

Le champion du monde tunisien Ahmed Jaouadi a dĂ©crochĂ© la mĂ©daille d’or du 400 m nage libre, jeudi, lors de l’étape barcelonaise du Mare Nostrum Swim Tour (bassin 50 m).

Jaouadi a parcouru la distance en 3:47.58 devançant l’Italien Marco De Tullio (3:49.28) et l’Irlandais Daniel Wiffen (3:50.55).

Il s’agit de la deuxiĂšme mĂ©daille remportĂ©e par le nageur tunisien dans cette compĂ©tition, aprĂšs celle obtenue mercredi sur le 800 m nage libre (7:46.37).

 

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Santé mentale : les probiotiques réduisent les symptÎmes de dépression, selon une étude

Des chercheurs ont prélevé un échantillon auprÚs de 71 personnes souffrant de dépression réparties en deux groupes. Le premier groupe a consommé pendant 4 semaines des probiotiques, (bactéries aidant à restaurer la flore intestinale) alors que le second a consommé un médicament placebo.

Au cours de cette expĂ©rience ces chercheurs ont effectuĂ© des tests de mesure du niveau du stress, de l’anxiĂ©tĂ©, du sommeil et du cortisol dans la salive.

Les résultats de cette étude ont permis de démontrer que les personnes souffrant de dépression ressentent des émotions négatives de maniÚre plus intense que celles ayant consommé des probiotiques.

A noter que l’intestin de l’ĂȘtre humain se compose de plus de 100 cellules nerveuses qui produit 95 pc de la sĂ©rotonine, une hormone qui joue un rĂŽle essentiel dans de nombreuses fonctions physiologiques et psychologiques

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Vitamines, minéraux et santé : ce que révÚlent vraiment les carences selon une spécialiste

Une carence en certains micronutriments (vitamines et minéraux) dans le corps peut indiquer la présence de certaines maladies. Cela signifie que tenter de remédier à ce problÚme de santé en modifiant le régime alimentaire ou en prenant des compléments alimentaires peut ne pas suffire, selon la spécialiste en micronutrition InÚs Belagui.

La spĂ©cialiste a soulignĂ© que la prescription de certains complĂ©ments alimentaires par le mĂ©decin doit ĂȘtre temporaire et limitĂ©e dans le temps, en attendant de complĂ©ter le processus de diagnostic et de rĂ©aliser certains examens mĂ©dicaux pour identifier les causes rĂ©elles de la carence et traiter le problĂšme de santĂ©.

Elle a affirmĂ© que les analyses de laboratoire visant Ă  vĂ©rifier la prĂ©sence d’une carence en certains micronutriments ne constituent qu’une Ă©tape complĂ©mentaire du parcours de diagnostic clinique, Ă©tant donnĂ© que les rĂ©sultats de ces analyses peuvent varier d’un jour Ă  l’autre en fonction des changements physiologiques, de santĂ© et psychologiques du patient.

Belagui a expliquĂ© qu’une carence en certains minĂ©raux et vitamines peut ĂȘtre un indicateur de plusieurs maladies. Par exemple, une carence sĂ©vĂšre en fer peut ĂȘtre un signe de cancer, puisque les cellules cancĂ©reuses se nourrissent de fer ; de mĂȘme, une carence en iode peut indiquer une maladie de la thyroĂŻde.

D’autre part, la spĂ©cialiste a prĂ©cisĂ© qu’une carence en certains micronutriments peut aussi ĂȘtre naturelle et passagĂšre, et ne cacher nĂ©cessairement aucune maladie, surtout si elle est liĂ©e Ă  une alimentation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, Ă  des situations de stress physique ou psychologique, Ă  la grossesse, Ă  la pubertĂ© ou au vieillissement.

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Le télétravail, bon pour la santé ? Une nouvelle étude confirme ses bienfaits

Le tĂ©lĂ©travail serait bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© physique et mentale des employĂ©s. En effet, selon une Ă©tude menĂ©e par des chercheurs de l’universitĂ© d’Australie-MĂ©ridionale, la qualitĂ© et la durĂ©e du sommeil, ainsi que l’alimentation et le bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral des employĂ©s, s’amĂ©liorent lorsqu’ils travaillaient Ă  distance.

D’aprĂšs les chercheurs, le fait de ne pas ĂȘtre obligĂ© de prendre le transport en commun ou de se dĂ©placer en voiture dans les embouteillages rĂ©duit le stress de l’employĂ©.
Ainsi, le travailleur commence sa journée de maniÚre plus détendue, aussi bien physiquement que mentalement.

Sur le plan nutritionnel, le tĂ©lĂ©travail permettrait Ă©galement de bĂ©nĂ©ficier d’une meilleure qualitĂ© de repas Ă©quilibrĂ© et diversifiĂ© ce qui a des effets positifs sur la santĂ© physique de l’employĂ©.

Les chercheurs prĂ©cisent que c’est surtout le tĂ©lĂ©travail choisi qui a l’impact le plus positif sur le bien-ĂȘtre.

Le tĂ©lĂ©travail peut entraĂźner un isolement social et enfermer la personne dans un environnement qui ne change jamais essentiellement lorsqu’il est imposĂ©.

 

L’article Le tĂ©lĂ©travail, bon pour la santĂ© ? Une nouvelle Ă©tude confirme ses bienfaits est apparu en premier sur WMC.

Docnet : soigner sans frontiÚres, ni déplacements

DOCNETFondĂ©e en 2022 par cinq jeunes talents, dont quatre ingĂ©nieurs en informatique, DocNet ambitionne de devenir un acteur majeur de la tĂ©lĂ©mĂ©decine en Tunisie et en Afrique. Une startup qui attend d’ĂȘtre officiellement labellisĂ© et qui vise Ă  transformer l’accĂšs aux soins grĂące Ă  une plateforme numĂ©rique complĂšte, sĂ©curisĂ©e et conforme aux normes en vigueur.

C’est une Ă©quipe Pluridisciplinaire dĂ©cidĂ©e Ă  dĂ©velopper la santĂ© numĂ©rique en Tunisie qui s’est engagĂ©e dans le dĂ©veloppement d’un projet en tĂ©lĂ©mĂ©decine. Il s’agit de :

  • Ajmi Ouerchfani : CEO basĂ© en Angleterre, il allie une vision entrepreneuriale aiguisĂ©e Ă  une expertise en ingĂ©nierie logicielle,
  • Montassar Zorgani : CTO, ingĂ©nieur en gĂ©nie logiciel qui apporte une expertise technique pointue au cƓur du projet,
  • Mohamed Abassi : co-fondateur et ingĂ©nieur backend, il joue un rĂŽle central dans la structuration technique et la croissance du projet,
  • Emna Ouerchfani, GĂ©rante et responsable lĂ©gale qui assure la rigueur administrative grĂące Ă  sa formation en comptabilitĂ© et enfin
  • Safa Sadki, dĂ©veloppeuse en informatique et diplĂŽmĂ©e d’un master en E-Business. Safa combine savoir-faire technique, esprit d’entreprise et leadership Ă©prouvĂ© dans la gestion d’équipes.

Une palette complÚte de services de santé à Distance

DocNet offre une gamme étendue de services médicaux numériques :

  • Consultations mĂ©dicales Ă  distance : mĂ©decine gĂ©nĂ©rale et toutes les spĂ©cialitĂ©s et suivi post-opĂ©ratoire ou de maladies chroniques (diabĂšte, HTA
),
  • TĂ©lĂ©-expertise traduite par un avis mĂ©dical entre professionnels de santĂ© ou lecture Ă  distance d’examens (radio, IRM, Ă©chographie
),
  • La tĂ©lĂ©surveillance mĂ©dicale : Suivi Ă  distance des paramĂštres vitaux via des dispositifs connectĂ©s (bracelet, glucomĂštre, tensiomĂštre),
  • Les services pharmaceutiques et prescriptions, la prescription numĂ©rique, le renouvellement de traitement, etc.

L’offre comprend Ă©galement les demandes et suivi d’analyses mĂ©dicales dont les prises de rendez-vous en ligne pour des prĂ©lĂšvements et envoi de rĂ©sultats de façon sĂ©curisĂ©e, l’accompagnement psychologique et le bien-ĂȘtre en intĂ©grant la psychothĂ©rapie, le coaching santĂ© et la  nutrition ainsi que l’éducation et la prĂ©vention en santĂ© Ă  travers des programmes d’éducation et webinaires interactifs de prĂ©vention.

 Un Ă©cosystĂšme mĂ©dical complet

DocNet est ouverte Ă  tous les acteurs clĂ©s de la santĂ© : professionnels de santĂ©, mĂ©decins, pharmacies, laboratoires et centres de radiologie. Toutes les spĂ©cialitĂ©s mĂ©dicales sont couvertes par la plateforme Docnet et s’adressent aussi bien aux patients qu’aux professionnels de santĂ©, cliniques, hĂŽpitaux, entreprises (B2B) qui peuvent proposer la plateforme comme un avantage RH pour leurs employĂ©s,

CNAM et assurances, conformité et Sécurité : des priorités absolues

DocNet assure la conformitĂ© avec la rĂ©glementation en vigueur.  Le dossier lĂ©gal prĂȘt avec tous les documents sollicitĂ©s par le ministĂšre de la SantĂ©, conformĂ©ment Ă  la loi prĂ©sidentielle n° 318/2022 et l’arrĂȘtĂ© du ministĂšre de la SantĂ© du 13 juin 2024.

Les autorisations ont Ă©tĂ© obtenues auprĂšs de l’INPDP le 10/06/2024 et le juge de la protection de l’enfance le 12/12/2024. Un audit de la plateforme a Ă©tĂ© validĂ© par l’ANCS le 29/05/2024.

Une feuille de Route technologique ambitieuse

DocNet a Ă©laborĂ© une feuille de route technique Ă©volutive, alignĂ©e avec la croissance de sa base d’utilisateurs : intĂ©gration de l’intelligence artificielle et Ă  partir de 100 000 patients inscrits, on procĂ©dera Ă  l’intĂ©gration de modules d’IA pour assister les mĂ©decins dans leur prise de dĂ©cision.

L’application de synchronisation des donnĂ©es de santĂ© via montres connectĂ©es sera lancĂ©e dĂšs atteintes de 500 000 patients. Il s’agit d’une synchronisation automatique des indicateurs de santĂ© clĂ©s via Bluetooth et pour terminer, Ă  1 million de patients, Docnet disposera de son propre centre de Data Center sĂ©curisĂ©.

Une Solution Simple, Fluide et Conforme

DocNet se distingue par sa simplicitĂ© d’utilisation et sa conformitĂ© : pour les mĂ©decins, pas d’abonnement fixe, pas d’engagement. Les mĂ©decins paient uniquement une commission minimale sur leurs actes rĂ©alisĂ©s. Pour les patients , pas de surcoĂ»t, ils paient juste le prix de leur consultation.

 Expansion Vers l’Afrique Francophone

DocNet vise le marchĂ© de l’Afrique francophone, qui prĂ©sente un fort potentiel en matiĂšre de digitalisation de la santĂ©. L’objectif est de proposer une solution adaptĂ©e aux dĂ©fis d’accĂšs aux soins et de structuration du systĂšme de santĂ© dans la rĂ©gion.

Ouverture aux Investisseurs et Partenaires Stratégiques

DocNet est ouverte Ă  des investisseurs et partenaires capables de crĂ©er une vraie synergie avec sa vision. L’objectif n’est pas uniquement de financer, mais de coconstruire un projet durable en santĂ© numĂ©rique.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • DocNet est une startup tunisienne fondĂ©e en 2022 par cinq jeunes talents.
  • Elle propose une plateforme de tĂ©lĂ©mĂ©decine complĂšte, conforme et facile d’usage.
  • Son offre couvre consultations, prescriptions, tĂ©lĂ©-expertise, et suivi connectĂ©.
  • Ouverte aux professionnels de santĂ© et aux entreprises, elle vise le marchĂ© africain francophone.
  • Son dĂ©veloppement inclut l’IA, objets connectĂ©s, et un futur Data Center.
  • Objectif : transformer l’accĂšs aux soins en Afrique, avec des partenaires engagĂ©s.

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DĂ©mence prĂ©coce : le tour de taille et l’hypertension augmentent le risque

Un tour de taille important, une hypertension artĂ©rielle et d’autres facteurs de risque associĂ©s au syndrome mĂ©tabolique sont associĂ©s Ă  un risque accru de dĂ©mence prĂ©coce comme Alzheimer, selon une Ă©tude effectuĂ©e rĂ©cemment en CorĂ©e du Sud.

Le syndrome métabolique se définit par un excÚs de graisse abdominale associé à au moins deux des facteurs de risque suivants : hypertension artérielle, hyperglycémie, taux de triglycérides (un type de graisse présent dans le sang) supérieur à la normale et un faible taux de cholestérol HDL (ou « bon » cholestérol).

L’analyse des donnĂ©es de l’assurance maladie en CorĂ©e du Sud, portant sur environ deux millions de personnes ĂągĂ©es de 40 Ă  60 ans, a montrĂ© qu’environ un quart d’entre elles souffraient du syndrome mĂ©tabolique. Sur une pĂ©riode moyenne de 8 ans, 0,54 % de ces personnes ont dĂ©veloppĂ© une dĂ©mence.

En analysant l’impact du syndrome mĂ©tabolique, des diffĂ©rences nettes ont Ă©tĂ© observĂ©es : au bout de 10 ans, 0,5 personne sur 100 non atteinte du syndrome mĂ©tabolique a dĂ©veloppĂ© une dĂ©mence prĂ©coce, contre 0,9 personne sur 100 parmi celles souffrant du syndrome mĂ©tabolique.

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Tunisie : 76 % des citoyens bĂ©nĂ©ficient d’une couverture santĂ©, selon le recensement 2024

Le recensement gĂ©nĂ©ral de la population et des logements de 2024 a rĂ©vĂ©lĂ© que le taux de couverture santĂ© en Tunisie atteint 76 %, ce qui signifie que trois quarts des Tunisiens bĂ©nĂ©ficient du droit Ă  cette couverture, selon l’Institut national de la statistique.

Lors d’une confĂ©rence de presse tenue Ă  la fin de la semaine derniĂšre, l’Institut a prĂ©cisĂ© que le taux de couverture santĂ© varie entre les cinq districts du pays. Il atteint 80,2 % dans le premier (Bizerte, Jendouba, BĂ©ja et Le Kef), tandis qu’il chute Ă  72,6 % dans le deuxiĂšme (Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Nabeul et Zaghouan).

Dans le troisiĂšme district (Sousse, Monastir, Mahdia, Kairouan, Siliana et Kasserine), le taux de couverture est de 77 %, soit le mĂȘme taux enregistrĂ© dans le quatriĂšme (Sfax, Gafsa, Sidi Bouzid et Tozeur). Le taux de couverture a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  76,5 % dans le cinquiĂšme district, qui comprend les gouvernorats de Tataouine, KĂ©bili, GabĂšs et MĂ©denine.

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MĂ©moire, examens et hygiĂšne de vie : les recommandations d’une experte tunisienne

La spĂ©cialiste en gĂ©riatrie Afef Hammami a indiquĂ© que le stress, l’anxiĂ©tĂ© et le manque de sommeil au cours de la pĂ©riode des examens peuvent entrainer un trouble de la mĂ©moire chez les Ă©lĂšves et les Ă©tudiants, soulignant que ces troubles peuvent disparaitre avec le temps grĂące Ă  une bonne hygiĂšne de vie et l’amĂ©lioration de la qualitĂ© du sommeil.

Elle a prĂ©cisĂ© que la mĂ©moire est importante pour l’apprentissage, la concentration et l’analyse des donnĂ©es, ajoutant que la pression exercĂ©e au cours de la pĂ©riode des examens, le manque de sommeil et la mauvaise alimentation impactent nĂ©gativement la mĂ©moire.

Hammami a soulignĂ© l’importance d’organiser les horaires de rĂ©vision entre 25 et 45 mn et de prendre une pause de 5 mn pour amĂ©liorer la concentration outre la consommation d’aliments riches en Omega 3, de poissons gras, de lĂ©gumes vertes et de cĂ©rĂ©ales.

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