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Le Tunisien Habib Ammar candidat à la présidence de l’OMT

L’ancien ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Habib Ammar, est le candidat de la Tunisie au poste de secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Il possède l’expérience, la compétence et le rayonnement nécessaires , mais le succès de sa candidature reste tributaire de la capacité de la diplomatie tunisienne à l’imposer face aux autres candidats.

A cette occasion, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Tunisiens à l’étranger, a tenu, lundi 28 avril 2025, au siège de l’Académie diplomatique internationale à Tunis, une conférence de presse de présentation du candidat tunisien.

Le ministre des Affaires étrangères a incité les ambassadeurs présents à soutenir la candidature d’Habib Ammar, désigné officiellement par l’État tunisien, tout en respectant les autres candidats.

De son côté, le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a indiqué que la Tunisie est un point de rencontre des civilisations et que le tourisme y joue un rôle essentiel dans le rapprochement des cultures. Il a ajouté que la diplomatie tunisienne s’efforce de renforcer cet aspect dans le cadre du développement, soulignant qu’il est temps pour la Tunisie d’assumer un rôle de leader dans ce domaine.

Habib Ammar a exposé sa perspective pour le secteur du tourisme, qu’il a organisée autour de quatre axes, décrits comme des défis mondiaux : la croissance démographique, l’afflux des touristes, la compétitivité et la pérennité.

Le candidat a mis en évidence le défi économique du secteur touristique, en prévoyant que le nombre de touristes dans le monde pourrait atteindre près de 1,8 milliard d’ici 2030. Il a également évoqué l’importance politique du tourisme dans la consolidation des liens entre les nations, ainsi que les mesures de sécurité à mettre en place pour suivre les évolutions constantes du secteur face à la diversification des offres touristiques et l’influence croissante de la technologie et de la numérisation.

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Quand Saïed affirme que «la Tunisie n’est ni une ferme ni un jardin»

Le 28 avril 2025, au palais de Carthage, le président Kaïs Saïed reçoit le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti. Le cadre est solennel, la parole ferme. Elle se dresse, verticale, défensive : «Tunis n’est ni une bourgade, ni un verger.» Pas un jardin pour diplomates. Pas une colonie de vacances.  Il y a des discours qui ne parlent pas au citoyen. Ils s’adressent, sans le savoir peut-être, à l’inconscient collectif.

Manel Albouchi *  

Quand le président Kaïs Saïed affirme que «la Tunisie n’est ni une ferme ni un jardin» et propose d’envoyer à son tour des observateurs dans les pays qui se disent inquiets [de la situation des droits humains en Tunisie, Ndlr], il ne s’agit pas seulement d’un rejet de l’ingérence étrangère. Les mots résonnent comme un écho lointain de la décolonisation, de ses tensions non résolues, de ses blessures ouvertes. Ce discours est une révolte contre le regard de l’Autre, celui qui observe, juge, classe, prescrit. 

La phrase gratte là où la mémoire brûle : celle de la domination. Fanon, dans son langage tranchant, écrivait : «La décolonisation est la rencontre de deux forces, opposées par leur nature, qui se heurtent de front, violemment.» 

Parole politique et inconscient

Ce choc se rejoue ici. Dans la forme même du discours. Dans son ton. Dans son refus d’adopter les codes attendus de la diplomatie. Ce refus est un symptôme. Il dit : je ne veux plus être vu comme une périphérie maladroite. Il dit aussi : je souffre d’un regard. 

Peut-être faut-il lire cet événement politique à travers une autre lentille : celle de Freud. L’humain, écrivait-il, est traversé par deux pulsions : Éros, la pulsion de vie; et Thanatos, la pulsion de mort.

La souveraineté, dans cette lecture, devient un champ de bataille entre deux dynamiques contradictoires : d’un côté, le désir de cohésion, de maîtrise, de dignité; de l’autre, la tentation du repli, du rejet de l’autre, de la désocialisation. 

Le rejet des observateurs étrangers peut être lu comme un acte de résistance. Mais aussi comme un mécanisme de défense : une tentative de survie d’un Moi national encore fragile, blessé, sous pression. La souveraineté se présente alors comme un réflexe de préservation. Un retour vers l’intérieur, pour se protéger d’un regard devenu insupportable. Mais ce repli, s’il dure, devient aussi un enfermement. Et peut glisser vers la pulsion de mort : celle qui nie l’altérité et refuse la complexité du monde. 

On me dira que la politique n’est pas un cabinet d’analyse. C’est vrai. Mais elle s’exprime dans un corps social traversé par ses peurs, ses transferts, ses projections.

Une histoire non digérée

Le président parle peut-être à l’ancienne puissance coloniale. Mais il s’adresse aussi à une histoire non digérée, à une honte collective, à une humiliation héritée. À ce que Lacan appelait le manque fondamental, celui qui structure le sujet mais aussi les peuples. 

Et si ce discours n’était pas qu’une stratégie? Et s’il était l’émergence brutale d’un imaginaire insurgé, tentant de se réapproprier un territoire symbolique? Une tentative de redonner forme à une souveraineté non seulement juridique, mais aussi psychique?  

Reste une question, alors : qu’a-t-il voulu exorciser, en prononçant ces mots? 

Peut-être cette vérité cruelle, que Fanon formulait avec un sarcasme prophétique :  

«Les derniers seront les premiers.»

* Psychothérapeute, psychanalyste.  

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Kaïs Saïed dénonce les ingérences étrangères dans les affaires tunisiennes

Kaïs Saïed dénonce les ingérences étrangères dans les affaires tunisiennes

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi, au Palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti. Cité dans un communiqué de la présidence, le chef de l’Etat a déclaré, lors de cet entretien, que les communiqués et déclarations émanant de parties […]

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Mohamed Ali Nafti : « Plaidoyer pour le multilatéralisme et le leadership tunisien »

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a ouvert ce lundi 28 avril 2025 la conférence de presse consacrée à la présentation de Habib Ammar, candidat  au poste de Secrétaire général de l’ONU Tourisme, organisée au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis.

Dans son allocution, le ministre a souligné que « la Tunisie poursuit son engagement dans le multilatéralisme. Et notamment dans le secteur touristique qui contribue au rapprochement des civilisations et à la coexistence pacifique ». S’adressant aux ambassadeurs présents, Mohamed Ali Nafti a appelé à soutenir la candidature de l’ancien ministre du Tourisme, Habib Ammar; tout en exprimant son « respect pour les autres candidats en lice ».

Le ministre du Tourisme, Sofiene Tekaya, a quant à lui rappelé que « la Tunisie, terre de convergence des civilisations, place le tourisme au cœur des échanges culturels ». Il a ajouté que « le moment est venu pour la Tunisie d’endosser un rôle de leader dans ce secteur ».

De son côté, Habib Ammar a présenté sa vision articulée autour de quatre défis mondiaux :

  1. Évolutions démographiques et augmentation exponentielle du nombre de touristes.
  2. Compétitivité face à la diversification des offres touristiques.
  3. Durabilité environnementale et gestion des flux.
  4. Impact économique du secteur, notamment avec 1,8 milliard de touristes attendus d’ici 2030.

Il a également insisté sur le rôle politique du tourisme dans le renforcement des relations internationales. Ainsi que sur les efforts sécuritaires et technologiques nécessaires pour accompagner la digitalisation et l’innovation dans le secteur.

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Le ministre des AE participera à Rome aux funérailles du pape François

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, se rendra, samedi 25 avril, à Rome pour assister aux funérailles du pape François.

Le chef de la diplomatie tunisienne remplace ainsi le président de la République Kais Saïed. De ce fait, Nafti présentera les condoléances aux autorités de l’Etat du Vatican, pays ami qui partage avec la Tunisie les principes du dialogue constructif en vue de créer les meilleures conditions à la coexistence pacifique entre les religions et de réaliser les valeurs de modération, de tolérance, de justice et de solidarité humaine.

A rappeler que le pape François est décédé, lundi 21 avril, à 88 ans. Ses funérailles auront lieu samedi 26 avril, à la basilique Saint Pierre.

Avec TAP

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