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Vient de paraĂźtre : Et si Fayrouz m’était contĂ©e

Marjorie Bertin rend hommage Ă  cette cantatrice qui a enregistrĂ© plus de 800 chansons, sorti 50 albums, jouĂ© dans une vingtaine de films et comĂ©dies musicales, et Ă©tĂ© consacrĂ©e ambassadrice du Liban dans le monde. Symbole de paix et d’espoir, elle refusa de quitter le Liban pendant la guerre.

La Presse — Ils sont dĂ©licieux ces ouvrages que publie Ysabel SaĂŻah Baudis aux Ă©ditions Orients. Une collection de petits formats soignĂ©s, illustrĂ©s avec recherche et consacrĂ©s aux mythes, icones et grands thĂšmes de l’Orient. 

Il y en a eu sur la philosophie des  couleurs en Islam, mais aussi Khalila va Dimna, Om Kalthoum, et la saga du cafĂ©. 

Le dernier paru  s’attaque Ă  la derniĂšre lĂ©gende vivante de la musique arabe : Fayrouz Ă  laquelle on n’avait jamais consacrĂ© un livre en français.

Marjorie Bertin rend hommage Ă  cette cantatrice qui a enregistrĂ© plus de 800 chansons, sorti 50 albums, jouĂ© dans une vingtaine de films et comĂ©dies musicales, et Ă©tĂ© consacrĂ©e ambassadrice du Liban dans le monde. Symbole de paix et d’espoir, elle refusa de quitter le Liban pendant la guerre.

De cette icĂŽne rĂ©vĂ©rĂ©e dans tout le monde arabe, on sait, en fin de compte, peu de choses. Sinon que son Ă©poux, Assi Rahabani, et son frĂšre Mansour, rĂ©volutionnĂšrent la musique arabe du XXe siĂšcle, et que son fils, Ziad, enfant prodige de la scĂšne libanaise, assurera le tournant jazz de la carriĂšre de sa mĂšre Ă  partir des annĂ©es 70. Ce petit ouvrage raconte Fayrouz qui n’a jamais voulu choisir de camp lorsque la guerre du Liban dĂ©chirait ses habitants, qui est revenue triomphale aprĂšs dix-sept ans d’absence, Ă  la fin de la guerre, et qui a refusĂ© le pont d’or offert par l’Arabie saoudite. 

Il raconte Fayrouz, symbole vivant d’une nation, que son chant majestueux ne cesse d’apaiser.

Remarquablement documentĂ© pour un petit format, joliment illustrĂ© de photos d’époque, cet ouvrage Ă  la maquette fluide et claire est une Ă©dition rĂ©ussie.

Le Salon de l’Économie Verte 2025 mise sur l’inclusion Ă©conomique des femmes

Le Salon de l’Économie Verte 2025 se concentrera sur l’entrepreneuriat fĂ©minin et l’inclusion financiĂšre.

La deuxiĂšme Ă©dition du Salon de l’Économie Verte, de la Finance Responsable et du DĂ©veloppement Durable aura lieu les 16 et 17 octobre 2025 Ă  Tunis. L’évĂ©nement placera cette annĂ©e l’entrepreneuriat fĂ©minin, l’inclusion Ă©conomique et l’accĂšs au financement au cƓur de ses prĂ©occupations.

Cette manifestation nationale entend mettre en Ă©vidence les difficultĂ©s auxquelles font face les femmes tunisiennes dans leur dĂ©marche entrepreneuriale, particuliĂšrement concernant l’accĂšs aux ressources financiĂšres. L’objectif affichĂ© consiste Ă  promouvoir des solutions concrĂštes, inclusives et durables pour rĂ©pondre Ă  ces dĂ©fis.

L’organisation s’appuie sur un partenariat Ă©largi rĂ©unissant les acteurs Ă©conomiques concernĂ©s, les institutions financiĂšres, les incubateurs, les rĂ©seaux associatifs ainsi que plusieurs partenaires internationaux. Le Salon ambitionne de crĂ©er une plateforme d’échanges, de rĂ©flexion et de collaboration entre les entrepreneures, les acteurs Ă©conomiques et les dĂ©cideurs publics.

Le programme de ces deux journées comprendra des panels thématiques abordant les obstacles au financement, les dispositifs existants et les alternatives innovantes telles que la microfinance, les technologies financiÚres, le financement participatif et le capital à impact. Des ateliers pratiques et des master class seront également proposés pour renforcer les compétences des femmes entrepreneures.

L’évĂ©nement intĂ©grera par ailleurs des sessions de prĂ©sentation de projets, des rencontres accĂ©lĂ©rĂ©es et des espaces d’exposition destinĂ©s Ă  valoriser les initiatives portĂ©es par des femmes. Une dimension prospective sera assurĂ©e par la formulation de recommandations Ă  l’attention des institutions publiques et privĂ©es.

En rassemblant l’ensemble des acteurs de l’écosystĂšme comprenant les banques, les startups, les bailleurs de fonds, les institutions publiques, les incubateurs et les associations, le Salon vise Ă  contribuer Ă  l’édification d’un environnement plus Ă©quitable et favorable au dĂ©veloppement de l’entrepreneuriat fĂ©minin en Tunisie.

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Ridha Chkoundali met en garde contre les risques économiques de la réforme du travail

L’universitaire et Ă©conomiste Ridha Chkoundali est revenu sur la rĂ©forme du code du travail dans un post publiĂ© sur son compte officiel du rĂ©seau social Facebook, le 1er juin 2025. Il soulĂšve des inquiĂ©tudes quant aux consĂ©quences Ă©conomiques de la nouvelle loi sur la sous-traitance. Selon l’expert, ce texte, bien que visant Ă  amĂ©liorer les conditions sociales des travailleurs, pourrait fragiliser la compĂ©titivitĂ© des entreprises et l’équilibre macroĂ©conomique du pays.

Dans son analyse, M. Chkoundali souligne que « cette nouvelle loi sĂ©pare artificiellement la dimension Ă©conomique de la dimension sociale Â». Il explique : « La stabilitĂ© sociale, qui repose sur un revenu dĂ©cent, ne peut ĂȘtre atteinte sans progrĂšs Ă©conomique. Les deux sphĂšres sont liĂ©es par une relation dialectique, non unidirectionnelle. Â» L’économiste regrette que le texte impose des droits aux travailleurs sans mentionner leurs devoirs envers les entreprises. Ce qui pourrait, selon lui, dĂ©sĂ©quilibrer le systĂšme.

Le gouvernement dĂ©fend pourtant une rĂ©forme nĂ©cessaire pour lutter contre la prĂ©caritĂ©. La loi oblige les entreprises Ă  titulariser les travailleurs sous-traitants, une mesure saluĂ©e par les syndicats comme une avancĂ©e historique. Un porte-parole du ministĂšre des Affaires sociales affirme qu’elle permettra « de rĂ©duire l’emploi informel et d’élargir l’assiette des cotisations sociales Â».

Mais les craintes exprimĂ©es par M. Chkoundali trouvent Ă©cho dans le milieu des affaires. Plusieurs chefs d’entreprise redoutent une hausse des coĂ»ts salariaux qui se rĂ©percuterait sur les prix, alimentant l’inflation. Dans le secteur public, la titularisation massive des sous-traitants pourrait alourdir la masse salariale de l’État, dĂ©jĂ  sous tension.

DĂ©jĂ , des effets pervers se manifestent. « La peur de l’obligation de titularisation a poussĂ© de nombreuses entreprises Ă  licencier en amont Â», constate l’économiste. Une situation qui illustre, selon lui, « l’urgence de repenser cette rĂ©forme pour concilier protection sociale et performance Ă©conomique Â».

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Aux Ă©ditions Arabesques : L’eveil de Selma Ben Romdhane, pilote-poĂšte

Elle a toujours Ă©crit, Ă  ses moments perdus, mais c’est avec ce temps mort que nous a offert le Covid qu’elle s’y est mise avec passion, ardeur et constance.

La Presse — Est-ce de frĂ©quenter les cieux, de courser les nuages et de suivre la route des oiseaux migrateurs qui a donnĂ© Ă  Selma Ben Romdhane ce goĂ»t de la poĂ©sie, ce rythme du verbe et cet engouement pour les vers ?

Le fait que cette Ă©lĂ©gante jeune femme qui porte avec assurance et panache l’uniforme des conquĂ©rants du ciel, assurĂ©e et concentrĂ©e quand elle intĂšgre la cabine de pilotage, s’envole vers d’autres univers dĂšs qu’elle met pied Ă  terre. Janus Ă  deux faces, elle mĂšne de front deux vies dans deux univers : celui de la technique maĂźtrisĂ©e et celui du rĂȘve dĂ©bridĂ©. 

En fait, elle a toujours Ă©crit, Ă  ses moments perdus, mais c’est avec ce temps mort que nous a offert le Covid qu’elle s’y est mise avec passion, ardeur et constance.

«En Ă©crivant, j’ai dĂ©couvert une partie de moi-mĂȘme que j’avais totalement occultĂ©e. Les mots venaient  seuls, avec fluiditĂ©, Ă  n’importe quel moment du jour ou de la nuit, sans que je puisse contrĂŽler le temps de l’écriture. J’ai essayĂ© de maintenir ce cĂŽtĂ© instinctif de l’écriture. C’était pour moi une rĂ©elle thĂ©rapie».

Mais l’écriture peut ĂȘtre dangereuse quand elle n’est pas contrĂŽlĂ©e. C’est ce qui s’est passĂ© dans le parcours poĂ©tique de Selma Ben Romdhane. Envisageant cette expĂ©rience comme une thĂ©rapie bĂ©nĂ©fique, elle a trĂšs vite dĂ©couvert un mal-ĂȘtre insoupçonnĂ©, que ni elle ni son entourage n’avaient dĂ©celĂ©.

« J’ai tout de mĂȘme voulu aller au bout de cette dĂ©marche, sans forcĂ©ment ĂȘtre prĂȘte Ă  le faire. C’était un terrain inconnu, non sĂ©curisĂ©. Bien sĂ»r, c’était dangereux, et ma vie a totalement changĂ©. Je ne suis plus du tout la mĂȘme qu’il y a cinq ans. J’ai dĂ©couvert le vrai moi et non celui que l’on voulait que je sois. Ce moi, le vrai, a des parties sombres, d’autres lumineuses. J’ai appris Ă  l’aimer, sans attendre le regard des autres ».

Une telle expĂ©rience a remis de nombreuses choses en question pour Selma Ben Romdhane. Sa relation aux autres a changĂ©. Elle, qui versait souvent dans la victimisation, se sentait incomprise, trahie, abandonnĂ©e, a appris Ă  ne pas attendre des gens des choses qu’ils ne pouvaient donner. Alors, bien sĂ»r, dans son entourage, on a pu se sentir remis en question, mis en accusation, rejetĂ©s. D’autres ont compris, ont d’eux-mĂȘmes rĂ©ajustĂ© leurs rapports. «Mes propres enfants m’ont cru devenue folle, puis ont compris mon cheminement. Ils me guident. Je ne suis pas parfaite, eux non plus. Nous nous amĂ©liorons les uns les autres, en Ă©tant dans la bienveillance».

« La loi sur les chĂšques critiquĂ©e : vers un retour en force de l’argent liquide ?

Lors de son passage sur les ondes de Diwan FM, dimanche 1er juin 2025, l’économiste Ridha Chkoundali n’a pas mĂąchĂ© ses mots pour dĂ©noncer les « impacts nĂ©gatifs Â» de la nouvelle loi sur les chĂšques. Il a soulignĂ© que cette rĂ©forme avait perturbĂ© les circuits de paiement officiels tout en favorisant l’expansion de l’économie parallĂšle.

Selon ses analyses, cette loi figurait parmi les plus « nĂ©fastes jamais adoptĂ©es par l’actuelle assemblĂ©e Â», freinant l’activitĂ© Ă©conomique et pĂ©nalisant autant les vendeurs que les acheteurs. Il a expliquĂ© que le texte avait eu pour effet principal de rĂ©duire considĂ©rablement l’usage du chĂšque comme moyen de paiement, incitant ainsi au recours accru aux transactions en espĂšces. Or, ces derniĂšres, Ă©chappant au systĂšme bancaire, se rĂ©vĂšlent bien moins traçables et contribuent Ă  alimenter le secteur informel.

L’expert a alertĂ© sur la corrĂ©lation directe entre la circulation du cash hors des banques et l’ampleur de l’économie souterraine en Tunisie. Plus les Ă©changes en liquide se multiplient, moins l’État parvient Ă  exercer un contrĂŽle sur les flux financiers, a-t-il insistĂ©.

Par ailleurs, il s’est dit prĂ©occupĂ© par les files d’attente interminables observĂ©es devant les guichets bancaires et les distributeurs automatiques, symptĂŽme selon lui d’un retour en force des paiements en argent liquide. Une telle situation reprĂ©senterait, Ă  ses yeux, une vĂ©ritable perte pour l’économie tunisienne, affectant la fiscalitĂ©, la traçabilitĂ© des opĂ©rations, la sĂ©curitĂ© des transactions et l’inclusion financiĂšre.

Il a Ă©galement pointĂ© du doigt la brutalitĂ© avec laquelle la rĂ©forme avait Ă©tĂ© mise en Ɠuvre, dĂ©plorant l’absence d’accompagnement et de pĂ©riode transitoire suffisante. Les nouvelles procĂ©dures imposĂ©es aux professionnels – restitution des anciens carnets de chĂšques, vĂ©rifications prolongĂ©es, demandes de rĂ©approvisionnement fastidieuses – plongeraient de nombreux commerçants et artisans dans une paralysie Ă©conomique, les privant parfois de moyens de paiement pendant plusieurs semaines.

Ridha Chkoundali a rappelĂ© qu’en Tunisie, moins de 40 % de la population disposait d’un compte bancaire, et que parmi eux, beaucoup ne l’utilisaient que pour retirer de l’argent liquide. Une rĂ©alitĂ© qui limite drastiquement la capacitĂ© de l’État Ă  suivre les flux financiers, contrairement Ă  d’autres pays oĂč ceux-ci sont monitorĂ©s presque en temps rĂ©el.

En conclusion, l’économiste a appelĂ© Ă  une rĂ©vision urgente de la loi, jugĂ©e contre-productive. Il a plaidĂ© pour une approche plus progressive et concertĂ©e avec les acteurs Ă©conomiques, afin de prĂ©server la fluiditĂ© des Ă©changes et d’éviter de renforcer les pratiques informelles. Beaucoup espĂšrent dĂ©sormais un assouplissement du texte, a-t-il soulignĂ©, insistant sur la nĂ©cessitĂ© de ne pas creuser davantage le fossĂ© entre l’économie formelle et les rĂ©alitĂ©s du terrain.

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AccÚs gratuit aux musées et sites archéologiques ce dimanche 1er juin 2025

L’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) a annoncĂ© que l’entrĂ©e aux sites historiques, monuments et musĂ©es publics sera gratuite ce dimanche 1er juin 2025 pour les citoyens tunisiens et les rĂ©sidents Ă©trangers.

Cette gratuitĂ©, valable sur prĂ©sentation d’une piĂšce d’identitĂ© nationale ou d’un titre de sĂ©jour, s’applique Ă©galement :

  • Les jours fĂ©riĂ©s

  • Le premier dimanche de chaque mois

  • La JournĂ©e internationale des sites et monuments (18 avril)

  • La JournĂ©e internationale des musĂ©es (18 mai)

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les IndiscrĂ©tions d’Elyssa

La mer versus l’humain

La mer porte plainte contre l’humain qui ne cesse de la polluer et de piller ses richesses. Tel est le sujet de dĂ©bat et de procĂšs proposĂ© comme exercice Ă  une classe de collĂšge du lycĂ©e de La Marsa, dont les Ă©lĂšves seront, le temps du procĂšs fictif, avocats d’accusation et de dĂ©fense. Ce lundi, le jugement sera rendu.

70 ans d’amitiĂ©

L’an prochain, la Tunisie et la Suisse cĂ©lĂšbreront le soixante-dixiĂšme anniversaire de leur amitiĂ©. Une amitiĂ© indĂ©fectible qui commença dĂšs notre indĂ©pendance, la Suisse ayant Ă©tĂ© le premier pays Ă  reconnaĂźtre cette indĂ©pendance. Ce qui offrit Ă  Bourguiba l’occasion de remercier ce geste prĂ©curseur en offrant Ă  la Suisse une ambassade au sein du terrain du Palais de Carthage. Demeure dont la propriĂ©tĂ© ne put jamais ĂȘtre remise en question, ni changĂ©e ni dĂ©placĂ©e, en dĂ©pit de quelques tentatives mal venues en d’autres temps.

Stambeli Ă  â€ŠPerpignan

C’est Ă  Perpignan, en effet, dans le cadre de Nostre Mare, festival SOS Racisme, que sera projetĂ© le film d’Augustin Legall et ThĂ©ophile Pillaut : «Stambeli, derniĂšre danse des esprits». Cela en prĂ©sence d’Augustin Legall, auteur et corĂ©alisateur.

Cette mini-sĂ©rie montre l’attrait que peut avoir sur les jeunes gĂ©nĂ©rations de musiciens Ă©lectroniques ce culte en voie de disparition.

On aimerait qu’elle soit projetĂ©e Ă  Tunis 

200 femmes artistes et 35 pays au grand Egyptian Museum

La semaine derniĂšre, au musĂ©e du Caire, un forum international cĂ©lĂ©brait la culture et favorisait les Ă©changes entre artistes femmes du monde entier, leur offrant un espace de dialogue, de crĂ©ation et de solidaritĂ©. Parmi celles-ci, trois artistes tunisiennes portaient haut et fort les couleurs de l’art contemporain de notre pays : Alia Derouiche, Aziza Guermazi et Houda Daoudi

Sidi Blue Ă  Paris

La tradition est dĂ©sormais bien ancrĂ©e. Au cƓur du Marais, quartier arty de Paris, s’invite chaque annĂ©e Sidi Blue et ses couleurs tunisiennes. Mode, design, senteurs et saveurs font souffler sur ces rues anciennes un air de fraĂźcheur et de douceur. Tunisiens de l’autre rive, mais aussi Parisiens bon ton se pressaient pour «quelques jours de dĂ©couvertes, de kiff et de vibes», comme le promettaient les jeunes et dynamiques organisateurs.

Digitalisation avez-vous dit ?

On annonce Ă  cor et Ă  cri la digitalisation des services administratifs, et il faut avouer qu’il en est fort temps. Amusez-vous donc Ă  demander une lĂ©galisation de signature aux guichets d’une municipalitĂ©, service lambda et supposĂ© aisĂ©. Le prĂ©posĂ© tire un premier cahier sur lequel il griffonne longuement, vous le donne Ă  signer, prend un deuxiĂšme cahier sur lequel il recopie ce qu’il y a sur le premier, signe et contre-signe, vous envoie faire la queue Ă  la caisse, vous rĂ©dige un reçu, reprend votre feuille, aligne deux ou trois cachets, tamponne consciencieusement, donne Ă  signer Ă  un autre prĂ©posĂ©, pour enfin vous rendre votre papier. 

Cependant que les cahiers vont rejoindre l’énorme pile branlante de cahiers entassĂ©s sur des Ă©tagĂšres poussiĂ©reuses oĂč il sera humainement impossible de retrouver n’importe quel renseignement ou rĂ©fĂ©rence.

Artes rebondit avec un bénéfice net consolidé de 42,2 millions de dinars

Le Groupe Artes renoue avec une croissance spectaculaire en 2024, affichant des performances financiÚres record et consolidant sa position parmi les leaders du marché automobile tunisien.

Lors de son AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire du 30 mai 2025, la direction a prĂ©sentĂ© des rĂ©sultats en nette amĂ©lioration, marquant un tournant aprĂšs des annĂ©es de perturbations liĂ©es Ă  la crise sanitaire et aux pĂ©nuries de composants. Mustapha Ben Hatira, prĂ©sident du conseil d’administration, a soulignĂ© que le groupe avait retrouvĂ© son dynamisme et figurait dĂ©sormais parmi les entreprises les plus performantes du secteur.

Le chiffre d’affaires du groupe a atteint 257,3 millions de dinars en 2024, contre 142,6 millions l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, soit une progression remarquable. La sociĂ©tĂ© mĂšre a enregistrĂ© un rĂ©sultat net de 40,4 millions de dinars, en hausse par rapport aux 27,1 millions en 2023. Sur une base consolidĂ©e, incluant ses filiales ARTEGROS, ADEV et Wallys Services, le groupe a rĂ©alisĂ© un chiffre d’affaires de 307,4 millions de dinars, contre 178,7 millions en 2023, tandis que le rĂ©sultat net consolidĂ© s’est Ă©tabli Ă  42,2 millions de dinars, en progression de 57%. Avec 5 222 vĂ©hicules immatriculĂ©s, Artes a captĂ© 9,14% du marchĂ© automobile tunisien, contre seulement 5,41% en 2023, ce qui lui permet de rĂ©intĂ©grer le top 5 des acteurs du secteur.

ARTEGROS a dĂ©gagĂ© un bĂ©nĂ©fice net de 6,67 millions de dinars, ADEV de 3,54 millions, et Wallys Services de 0,38 million. Les dividendes perçus des filiales ont contribuĂ© Ă  hauteur de 10,2 millions de dinars au rĂ©sultat net, tandis que les produits de placement se sont Ă©levĂ©s Ă  15,58 millions, en lĂ©ger recul par rapport aux 18,85 millions de 2023. En raison de ces performances, le groupe propose un dividende de 0,800 dinar par action, soit un montant total de 30,6 millions de dinars, contre 0,500 dinar distribuĂ© en 2023.

Face Ă  une concurrence asiatique croissante, notamment sur les vĂ©hicules hybrides et Ă©lectriques, Mustapha Ben Hatira a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer les compĂ©tences des Ă©quipes et d’amĂ©liorer la qualitĂ© de service pour maintenir la position du groupe sur un marchĂ© en pleine mutation. La formation et la fidĂ©lisation clientĂšle restent des prioritĂ©s pour assurer une croissance durable.

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La BNA affecte 214,6 millions de dinars de bénéfices, dont 64 millions en dividendes

Lors de son AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire, la Banque nationale agricole (BNA) a arrĂȘtĂ© la rĂ©partition de son bĂ©nĂ©fice distribuable pour l’annĂ©e 2024, marquĂ©e par une distribution de dividendes et des rĂ©serves stratĂ©giques.

Le rĂ©sultat net de l’exercice s’élĂšve Ă  254,6 millions de dinars, auquel s’ajoute un report Ă  nouveau de 1 million de dinars. AprĂšs dĂ©duction des ajustements comptables, le bĂ©nĂ©fice Ă  rĂ©partir atteint 214,6 millions de dinars.

La BNA a dĂ©cidĂ© d’allouer 64 millions de dinars au paiement des dividendes, soit 1 dinar par action, dont la mise en paiement interviendra Ă  partir du 17 juin 2025. Par ailleurs, 100 millions de dinars ont Ă©tĂ© affectĂ©s aux rĂ©serves de rĂ©investissement exonĂ©rĂ©es, tandis que 50,1 millions de dinars sont destinĂ©s aux rĂ©serves extraordinaires. Une enveloppe de 500 000 dinars a Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©servĂ©e au fonds social.

Cette répartition équilibrée témoigne de la politique de la banque visant à concilier rendement pour les actionnaires et consolidation de ses fonds propres.

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El Seed : De GabĂšs
 et le monde Ă  portĂ©e de main !

Dans la sĂ©rĂ©nitĂ© de l’oliveraie, El Seed prĂ©pare de grands projets : une fresque gĂ©ante sur douze ou treize Ă©tages dans le 13 iĂšme, Ă  Paris,en rĂ©plique Ă  la fameuse fresque de Obey « LibertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternité». Il ouvre un nouvel espace en Arabie saoudite. Et il sort un livre en Italie.

La Presse — A GabĂšs, Faouzi Khlifi, plus connu sous le cĂ©lĂšbre nom de El Seed, est un homme heureux. Au milieu des oliviers centenaires que planta son arriĂšre grand- pĂšre, il mĂšne la vie simple et fruste des agriculteurs du lieu, se passionne pour la rĂ©colte de l’annĂ©e, presse son huile, et retrouve ses rĂ©flexes d’artiste pour offrir Ă  cette huile le plus beau des flacons, signĂ© et numĂ©rotĂ©, Ɠuvre d’art qui s’arrache Ă  prix d’or.

Fier de son cru, il rĂ©unissait famille et amis pour le goĂ»ter Ă  grands renforts de tabouna, et nous expliquait la jolie idĂ©e d’associer huile et Ɠuvre d’art, se proposant d’éditer chaque annĂ©e un flacon d’artiste. Et si lui signait le premier, il avait invitĂ© l’artiste marocain Hassan Hajjaj, dĂ©jĂ  sĂ©duit, Ă  dessiner le second. Hassan Hajjaj, quant Ă  lui, Ă©tait totalement immergĂ© dans cette oliveraie, exposant une magnifique collection de photos rĂ©alisĂ©es et exposĂ©es sur place, au milieu des arbres, en une Ă©tonnante installation.

Mais l’olĂ©iculteur Ă©veillĂ© en lui a incitĂ© El Seed Ă  allier son art Ă  la vie dans l’oliveraie. C’est ainsi qu’il est en train de prĂ©parer une rĂ©sidence d’artiste qui recevra trois fois par an quatre artistes contemporains dont un Tunisien pour chaque session. Ceux-ci seront invitĂ©s Ă  passer deux mois Ă  GabĂšs, rencontrer les gens du cru, travailler, exposer peut-ĂȘtre


«GabĂšs a changĂ© ma vie. J’y viens le plus souvent possible, et je souhaite qu’on en parle, qu’on y vienne, qu’on la dĂ©couvre. J’essaye de crĂ©er des Ă©vĂ©nements. C’est ainsi que j’ai invitĂ© le photographe marocain Hassan Hajjaj qui y a fait des photos magnifiques, le sculpteur portugais Vhils qui, lui aussi d’une famille d’agriculteurs, s’est cru au Portugal. Nous allons d’ailleurs rĂ©aliser une collaboration artistique : lui sculptera le portrait de mon pĂšre cependant que je peindrai sur une fresque celui de son grand-pĂšre.   

En fait, je crois que tous les oliviers du monde parlent le mĂȘme langage et que l’agriculteur a pour mission de le traduire. Vhils signera, d’ailleurs, la troisiĂšme Ă©dition de flacons.»

A GabĂšs, dans la sĂ©rĂ©nitĂ© de l’oliveraie, El Seed prĂ©pare de grands projets : une fresque gĂ©ante sur douze ou treize Ă©tages dans le 13e, Ă  Paris,en rĂ©plique Ă  la fameuse fresque de Obey «LibertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternité». Il ouvre un nouvel espace en Arabie saoudite. Et il sort un livre en Italie.

Mais, bien sĂ»r, le projet de ses rĂȘves, c’est Ă  GabĂšs qu’il souhaite le rĂ©aliser : Â«Je voudrais ouvrir un musĂ©e d’art contemporain Ă  GabĂšs. Ce qui ferait de GabĂšs, oĂč personne ne vient, une vraie destination artistique». Quand il disait que GabĂšs avait changĂ© sa vie, El Seed avait raison.

Tabagisme en Tunisie : un constat alarmant et des stratégies à revoir

À l’occasion de la JournĂ©e mondiale sans tabac, une table ronde organisĂ©e par la plateforme mĂ©dicale med.tn et  animĂ©e par  le journaliste Malek Aouni a rĂ©uni des experts pour Ă©valuer les stratĂ©gies de lutte contre le tabagisme en Tunisie. Les intervenants, le cardiologue Dr. Dhaker Lahidheb et le psychologue Dr. Anas Laouini, ont dressĂ© un constat sĂ©vĂšre : malgrĂ© les efforts, le pays rĂ©gresse dans ce combat de santĂ© publique.

Avec prĂšs d’un homme adulte sur deux fumeur (49,8 %), la Tunisie affiche l’un des taux de tabagisme les plus Ă©levĂ©s d’Afrique et de la rĂ©gion MĂ©diterranĂ©e orientale, selon l’OMS. Chez les jeunes, la situation est critique : 14 % des 15-17 ans fument rĂ©guliĂšrement, et l’ñge d’initiation peut descendre jusqu’à 7 ans. Les cigarettes Ă©lectroniques gagnent du terrain chez les mineurs, avec plus de 17 % d’utilisateurs en 2023.

Si la prévalence globale stagne chez les hommes adultes, elle augmente chez les 20-24 ans (49,9 % en 2023 contre 44 % en 2018) et les 35-39 ans (58,9 % contre 47,5 %). Le tabagisme reste majoritairement urbain, et le taux de mortalité prématurée lié au tabac a bondi de 20 % depuis 2010.

Pourquoi la Tunisie échoue-t-elle ?

Les experts pointent plusieurs Ă©checs : non-application des lois (interdiction de fumer dans les cafĂ©s, Ă©coles et hĂŽpitaux), campagnes de sensibilisation inefficaces et prohibitionnistes, et normalisation du tabac via les sĂ©ries tĂ©lĂ© et rĂ©seaux sociaux. « Les campagnes actuelles manquent d’empathie et ne proposent pas d’alternatives Â», dĂ©plore le Dr. Laouini, qui regrette les tournĂ©es Ă©ducatives des annĂ©es 2000, aujourd’hui disparues.

Une addiction multidimensionnelle

Le tabagisme n’est pas qu’une habitude, mais une dĂ©pendance complexe, mĂȘlant aspects comportementaux, cognitifs et Ă©motionnels. Les thĂ©rapies cognitives et comportementales (TCC) offrent des rĂ©sultats durables, mais 70 % des rechutes sont liĂ©es Ă  des dĂ©clencheurs sociaux (cafĂ©s, fĂȘtes).

Les jeunes, cible vulnérable

Un adolescent sur trois fume par imitation, sĂ©duit par des arĂŽmes fruitĂ©s ou l’image de maturitĂ© associĂ©e Ă  la cigarette. Les filles fument dĂ©sormais autant que les garçons dans certains groupes, avec des risques spĂ©cifiques (infertilitĂ©, cancers). « Parents, enseignants et influenceurs ont une responsabilitĂ© dans cette normalisation Â», insiste le Dr. Laouini.

Tabac chauffé et cigarette électronique : un débat clivant

Le Dr. Lahidheb dĂ©fend ces alternatives comme outils de rĂ©duction des risques : « Elles diminuent de 90 % les substances toxiques et aident les fumeurs dĂ©pendants. Â» Il cite l’exemple du Royaume-Uni et de la Nouvelle-ZĂ©lande, oĂč la vape est intĂ©grĂ©e dans les programmes de sevrage.

Le Dr. Laouini met en garde : « Ces produits ne doivent pas devenir une porte d’entrĂ©e pour les jeunes. Â» Un consensus Ă©merge : ces alternatives doivent ĂȘtre rĂ©servĂ©es aux fumeurs adultes, dans un cadre mĂ©dicalisĂ©.

Vers une stratégie nationale intégrée

Les experts appellent Ă  une approche globale : prĂ©vention prĂ©coce, messages clairs, alternatives encadrĂ©es et mobilisation des mĂ©dias, enseignants et influenceurs. « Le tabagisme est un enjeu de santĂ© publique, pas un vice individuel Â», concluent-ils. La Tunisie doit agir vite : sans politique courageuse, la chaĂźne du tabac ne sera pas brisĂ©e.

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Riadh Hajjej : « Investir dans la culture jeunesse, c’est bĂątir l’avenir Â»

L’ATB rĂ©affirme son engagement en faveur de la littĂ©rature arabe pour enfants Ă  l’occasion de la 16e Ă©dition du Prix Mustapha Azouz

Le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Arab Tunisian Bank (ATB), Riadh Hajjej, a prĂ©sidĂ© ce jeudi  30 mai 2025 une confĂ©rence de presse au siĂšge de la banque pour  revenir sur les grandes ligne de la 16e Ă©dition du Prix Mustapha Azouz de littĂ©rature arabe pour l’enfant et du Forum arabe de littĂ©rature pour enfants. Ces deux Ă©vĂ©nements culturels majeurs se dĂ©rouleront les 3 et 4 juin 2025 Ă  la CitĂ© de la culture Ă  Tunis. Il s’agit de deux Ă©vĂ©nements qui bĂ©nĂ©ficient de l’appui financier  de la banque.

Dans son discours d’ouverture, Riadh Hajjej a tenu Ă  saluer les efforts  des membres de l’Association du Forum de littĂ©rature pour enfants qui organisent l’évĂ©nement. Le directeur gĂ©nĂ©ral a rappelĂ© l’engagement historique de l’ATB en faveur de la littĂ©rature jeunesse, un engagement qui s’inscrit dans une dĂ©marche de responsabilitĂ© sociĂ©tale. « Notre soutien Ă  cette initiative n’est pas seulement un parrainage, mais une conviction profonde que l’avenir de la Tunisie et du monde arabe repose sur l’éducation et la culture de nos enfants », a-t-il dĂ©clarĂ©. Il a Ă©galement rendu hommage Ă  Mustapha Azouz, figure emblĂ©matique de la pĂ©dagogie et de la littĂ©rature enfantine en Tunisie, dont le prix perpĂ©tue la mĂ©moire.

Cette annĂ©e, le Prix Mustapha Azouz a enregistrĂ© une participation record, avec 117 auteurs et crĂ©ateurs en compĂ©tition, venant de Tunisie et de divers pays arabes. ParallĂšlement, des ateliers de lecture et d’écriture seront organisĂ©s en collaboration avec le ministĂšre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes ĂągĂ©es, impliquant des enfants de diffĂ©rentes rĂ©gions du pays.

Les laurĂ©ats du prix se partageront une enveloppe globale de 26 000 dinars. Le premier prix est dotĂ© de 12 000 dinars, le deuxiĂšme de 8 000 dinars et le troisiĂšme de 5 000 dinars. Trois prix d’encouragement, d’une valeur de 1 000 dinars chacun, seront Ă©galement dĂ©cernĂ©s Ă  de jeunes talents prometteurs.

Le Forum arabe de littĂ©rature pour enfants, qui accompagne traditionnellement le Prix Mustapha Azouz, se penchera cette annĂ©e sur le thĂšme de l’humour, de la satire et du jeu dans la littĂ©rature enfantine. Une dizaine d’interventions sont prĂ©vues, animĂ©es par des experts tunisiens et arabes, afin d’explorer les enjeux de la crĂ©ation littĂ©raire pour les jeunes publics.

Le  prĂ©sident de l’Association du Forum de littĂ©rature pour enfants, a saluĂ© le rĂŽle clĂ© de l’ATB dans la pĂ©rennisation de ce projet culturel. « Sans le soutien indĂ©fectible de la banque, cette initiative n’aurait pas pu atteindre un tel niveau de reconnaissance », a-t-il affirmĂ©. Il a Ă©galement rappelĂ© les origines du prix, initiĂ© par feue Souad AbbĂšs avant d’ĂȘtre repris et dĂ©veloppĂ© par l’ATB Ă  partir de 2012.

Le Prix Mustapha Azouz de littĂ©rature arabe pour l’enfant a Ă©tĂ© créé au dĂ©but des annĂ©es 2000 pour encourager la production d’Ɠuvres de qualitĂ© destinĂ©es aux jeunes lecteurs. Au fil des Ă©ditions, il est devenu une rĂ©fĂ©rence dans le monde arabe, couronnant des ouvrages dans des catĂ©gories variĂ©es, telles que la poĂ©sie, le théùtre et le conte. Son association avec un forum de rĂ©flexion permet, chaque annĂ©e, d’approfondir les dĂ©bats sur les dĂ©fis et les perspectives de la littĂ©rature enfantine.

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Banque mondiale : 125 millions de dollars pour renforcer la résilience sanitaire en Tunisie

La Tunisie obtient un financement de 125 millions de dollars de la Banque mondiale pour renforcer son systÚme de santé.

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, mercredi 28 mai 2025, un financement de 125,16 millions de dollars en faveur de la Tunisie. Ce montant comprend une subvention de 17,16 millions de dollars accordée par le Fonds de prévention des pandémies.

En effet, ce financement s’inscrit dans le cadre d’un projet visant Ă  amĂ©liorer l’accĂšs Ă  des services de santĂ© rĂ©silients. Le projet vise Ă©galement Ă  renforcer la prĂ©paration du pays face aux pandĂ©mies.

Les fonds en question serviront également à :
‱ AmĂ©liorer la gestion des urgences sanitaires;
‱ Moderniser les soins de santĂ© primaires;
‱ Promouvoir la gouvernance et la numĂ©risation du systĂšme de santĂ© publique.

Au final, la Banque mondiale précise que cette initiative contribuera à rendre le systÚme de santé tunisien plus réactif.

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Ridha Grira renvoyé en justice pour corruption fonciÚre

Selon MosaĂŻque FM, la Chambre d’accusation spĂ©cialisĂ©e dans les affaires de corruption financiĂšre Ă  la Cour d’appel de Tunis a dĂ©cidĂ©, mardi, de renvoyer l’ancien ministre Ridha Grira, ainsi qu’un deuxiĂšme accusĂ©, devant la chambre criminelle spĂ©cialisĂ©e dans les affaires de corruption financiĂšre au Tribunal de premiĂšre instance de Tunis.

La Chambre a Ă©galement ordonnĂ© l’arrĂȘt des poursuites Ă  l’encontre de l’ancien prĂ©sident Zine El Abidine Ben Ali, en raison de son dĂ©cĂšs. Cette affaire concerne des soupçons de corruption financiĂšre et administrative dans la cession d’un terrain agricole dĂ©pendant du domaine de l’État, impliquant une intervention prĂ©sumĂ©e de Ben Ali Ă  l’époque.

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Pré-congrÚs du Massar : le parti tente de se positionner comme alternative progressiste

Le Parti du Courant Démocratique Social (Massar) dénonce les violations des droits et la détérioration socio-économique en Tunisie

Les 24 et 25 mai 2025, le Conseil central Ă©largi du Parti du Courant DĂ©mocratique Social (Massar), prĂ©sidĂ© par son secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Fathi El-ChaĂąbi, s’est rĂ©uni Ă  Tunis pour Ă©valuer l’activitĂ© du parti et discuter de la situation politique, Ă©conomique et sociale du pays. Les dĂ©bats ont Ă©galement portĂ© sur les prĂ©paratifs du quatriĂšme congrĂšs national du parti.

 Le parti a vivement dĂ©noncĂ© « l’escalade des violations des libertĂ©s, les arrestations arbitraires et les procĂšs politiques visant notamment des militants sociaux et Ă©cologistes Ă  GabĂšs Â». Il a rĂ©itĂ©rĂ© son appel Ă  la libĂ©ration des « prisonniers d’opinion Â» et Ă  l’abrogation du dĂ©cret-loi 54, accusĂ© d’ĂȘtre instrumentalisĂ© pour rĂ©primer les opposants. Le Conseil a exprimĂ© son soutien Ă  la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH), cible d’une « campagne de diffamation par les partisans du pouvoir Â», et saluĂ© son initiative pour un congrĂšs national sur les libertĂ©s. 

Le parti a alertĂ© sur la « dĂ©gradation alarmante des conditions de vie Â», marquĂ©e par une inflation incontrĂŽlĂ©e, l’effondrement des services publics et l’absence de dialogue social. Il a critiquĂ© la gestion « erratique » de l’économie par les autoritĂ©s, qualifiant leurs promesses de « slogans creux ».

Le Massar a rĂ©affirmĂ© son soutien Ă  l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT), exhortant Ă  l’unitĂ© de ses rangs face aux « tentatives de marginalisation Â». Un dialogue Ă©conomique inclusif, s’appuyant sur les donnĂ©es rĂ©centes, a Ă©tĂ© rĂ©clamĂ© pour sauver le pays de l’asphyxie financiĂšre.

Le Conseil s’est dit prĂ©occupĂ© par la recrudescence des violences en Libye voisine, appelant les autoritĂ©s tunisiennes Ă  sĂ©curiser les frontiĂšres contre toute infiltration terroriste. Par ailleurs, le parti a condamnĂ© avec fermetĂ© les crimes de guerre israĂ©liens Ă  Gaza, rendant hommage Ă  la rĂ©sistance palestinienne et appelant Ă  intensifier les mobilisations de solidaritĂ©.

En vue de son quatriÚme congrÚs, le Massar organisera une assemblée générale préparatoire et adoptera un rÚglement interne. Le parti entend renforcer son rÎle comme « force progressiste » face à la crise multidimensionnelle que traverse la Tunisie.

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Handball : Un duo du Club Africain rejoint Al Ahli Tripoli

Le club libyen d’Al Ahli Tripoli a annoncĂ© l’arrivĂ©e, sous forme de prĂȘt, du duo du Club Africain de handball, Oussama Rmiki et Taha Smmoui. Les deux joueurs participeront Ă  la phase finale du championnat libyen. Cette phase de couronnement dĂ©butera aujourd’hui mercredi 28 mai.

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Ons Jabeur critique la programmation des matchs féminins à Roland-Garros

La Tunisienne Ons Jabeur a vivement critiquĂ© les organisateurs du tournoi de Roland-Garros ainsi que la plateforme Amazon Prime, les accusant de marginaliser les compĂ©titions fĂ©minines en les excluant systĂ©matiquement de la session nocturne, pourtant trĂšs suivie. Depuis prĂšs de deux ans, aucun match fĂ©minin n’a Ă©tĂ© programmĂ© en soirĂ©e lors du Grand Chelem parisien [
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Foot – EGS Gafsa : OpĂ©ration chirurgicale rĂ©ussie pour Amir El Omrani

Le joueur de l’EGS Gafsa, Amir El Omrani, a subi ce mardi 27 mai une opĂ©ration chirurgicale rĂ©ussie au niveau du genou. Il devrait ĂȘtre Ă©loignĂ© des terrains pendant environ un mois avant de reprendre progressivement la compĂ©tition.

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Foot – Finale Coupe de Tunisie : dĂ©tails de la billetterie

Lors de la rĂ©union de la commission mixte d’organisation tenue ce matin dans le gouvernorat de Ben Arous, il a Ă©tĂ© convenu de rĂ©server 29 800 billets pour le match de la finale de la Coupe de Tunisie de football, qui opposera le Stade Tunisien Ă  l’EspĂ©rance Sportive de Tunis, le dimanche 1er juin Ă  [
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