Vient de paraĂźtre : Et si Fayrouz mâĂ©tait contĂ©e
Marjorie Bertin rend hommage Ă cette cantatrice qui a enregistrĂ© plus de 800 chansons, sorti 50 albums, jouĂ© dans une vingtaine de films et comĂ©dies musicales, et Ă©tĂ© consacrĂ©e ambassadrice du Liban dans le monde. Symbole de paix et dâespoir, elle refusa de quitter le Liban pendant la guerre.
La Presse â Ils sont dĂ©licieux ces ouvrages que publie Ysabel SaĂŻah Baudis aux Ă©ditions Orients. Une collection de petits formats soignĂ©s, illustrĂ©s avec recherche et consacrĂ©s aux mythes, icones et grands thĂšmes de lâOrient.
Il y en a eu sur la philosophie des couleurs en Islam, mais aussi Khalila va Dimna, Om Kalthoum, et la saga du café.
Le dernier paru sâattaque Ă la derniĂšre lĂ©gende vivante de la musique arabe : Fayrouz Ă laquelle on nâavait jamais consacrĂ© un livre en français.
Marjorie Bertin rend hommage Ă cette cantatrice qui a enregistrĂ© plus de 800 chansons, sorti 50 albums, jouĂ© dans une vingtaine de films et comĂ©dies musicales, et Ă©tĂ© consacrĂ©e ambassadrice du Liban dans le monde. Symbole de paix et dâespoir, elle refusa de quitter le Liban pendant la guerre.
De cette icĂŽne rĂ©vĂ©rĂ©e dans tout le monde arabe, on sait, en fin de compte, peu de choses. Sinon que son Ă©poux, Assi Rahabani, et son frĂšre Mansour, rĂ©volutionnĂšrent la musique arabe du XXe siĂšcle, et que son fils, Ziad, enfant prodige de la scĂšne libanaise, assurera le tournant jazz de la carriĂšre de sa mĂšre Ă partir des annĂ©es 70. Ce petit ouvrage raconte Fayrouz qui nâa jamais voulu choisir de camp lorsque la guerre du Liban dĂ©chirait ses habitants, qui est revenue triomphale aprĂšs dix-sept ans dâabsence, Ă la fin de la guerre, et qui a refusĂ© le pont dâor offert par lâArabie saoudite.
Il raconte Fayrouz, symbole vivant dâune nation, que son chant majestueux ne cesse dâapaiser.
Remarquablement documentĂ© pour un petit format, joliment illustrĂ© de photos dâĂ©poque, cet ouvrage Ă la maquette fluide et claire est une Ă©dition rĂ©ussie.