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Gabès : L’hôpital universitaire renforcé par de nouveaux équipements de pointe

Le processus de renforcement de l’hôpital universitaire de Gabès se poursuit à travers l’acquisition de nouveaux équipements médicaux de pointe, dans l’objectif d’optimiser la qualité des prestations de soins prodiguées aux patients.

Dans cette perspective, le service d’anatomie et de cytologie a été doté d’équipements modernes, notamment d’un appareil de dernière génération destiné à la préparation des coupes histologiques. Cette acquisition permettra de rehausser la rapidité et la précision des diagnostics, selon un communiqué publié par la direction de l’hôpital sur sa page officielle Facebook.

Par ailleurs, l’unité d’imagerie par résonance magnétique (IRM) de l’hôpital universitaire de Gabès a été récemment dotée d’un respirateur à oxygène non magnétique.

Pour rappel, en mars dernier, le service de cardiologie a également été renforcé par des appareils d’échocardiographie pour améliorer le diagnostic des maladies cardiaques et aider les médecins à fournir des soins médicaux rapides et précis aux patients, et ce, dans le cadre du programme  »Essaha Aziza ».

Dans le cadre du même programme, le service de néonatologie a été équipé de cinq nouvelles couveuses pour améliorer les prestations dans ce service.

Avec TAP

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Tozeur : Réception provisoire du service d’IRM à l’hôpital régional Hédi Jaballah

L’hôpital régional Hédi Jaballah à Tozeur a réceptionné, lundi 28 avril, à la réception son nouveau service d’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), une unité de pointe qui devrait être pleinement opérationnelle d’ici la fin de l’année 2025.

Le directeur de l’établissement, Bsiri Nefti, a indiqué à l’Agence TAP que cette nouvelle unité sera dotée des équipements médicaux nécessaires dont un appareil d’IRM.

Il a ajouté que l’hôpital régional Hédi Jaballah assurera la réalisation des examens de radiologie au profit des patients des gouvernorats de Tozeur, Gafsa et Kébili, notant qu’il est le seul établissement hospitalier public à être équipé d’un appareil IRM dans la région du sud-ouest.

Avec TAP

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L’ARP entame l’examen d’un projet de loi pour l’ouverture d’un bureau du Conseil arabe des spécialités médicales à Tunis

 L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé, mardi 29 avril, l’examen d’un projet de loi relatif à l’approbation d’un accord de siège entre la Tunisie et le Conseil arabe des spécialités médicales pour l’ouverture d’un bureau de coordination à Tunis.

La séance plénière, présidée par Ibrahim Bouderbala, président de l’ARP, s’est déroulée en présence du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et la délégation l’accompagnant.

Ce projet de loi organique n°2025-04, initié par la présidence de la République, vise à renforcer les activités du Conseil et à rapprocher le système académique tunisien de formation médicale des standards professionnels arabes de référence.

Selon le rapport conjoint des commissions parlementaires concernées, l’ouverture de ce bureau permettra à la Tunisie de devenir un centre de coordination pour toutes les activités du Conseil au niveau du Maghreb arabe, élargissant ainsi son champ d’action aux pays francophones d’Afrique du Nord.

Parmi les objectifs visés figurent le renforcement du rôle tunisien dans les activités du Conseil, la promotion des programmes et services offerts, la coordination de la formation dans les centres accrédités et l’organisation des examens du Conseil en Tunisie qui servirait de centre d’examen pour les pays du Maghreb.

Avec TAP

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À El Jem et Dougga, la Fondation Arts & Culture by UIB mécène des arts et du patrimoine

Fidèle à sa raison d’être, la Fondation Arts & Culture by UIB annonce le renouvellement pour une durée de trois ans, de son mécénat et son appui au Festival international de musique symphonique d’El Jem et au Festival International de Dougga.

Cet engagement est le reflet d’un accompagnement pérenne au service de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine ainsi que de la promotion de la création artistique. Il traduit, en même temps, l’attachement de la Fondation Arts & Culture by UIB aux valeurs d’ouverture, de dialogue
et de paix.

 

« La Fondation Arts & Culture by UIB maintient ainsi le cap qu’elle s’est donnée. Elle considère la culture – qui est un ensemble de systèmes au rang desquels se trouvent notamment l’art, la science, la religion et les rapports sociétaux – comme un moyen d’expression de la créativité et de l’identité avec le partage d’expériences culturelles qui favorisent le développement du comportement individuel et collectif en relation avec l’environnement tant interne qu’externe. La raison d’être de la Fondation ne perdra pas de son éclat car elle s’enracine dans une conviction confirmée, sincère, ne pouvant être asservie à une quelconque approche mercantile » a souligné monsieur Kamel Néji, président de la Fondation Arts & Culture by UIB.

Dans les écrins historiques classés au patrimoine mondial de l’UNESCO que sont le site archéologique de Dougga et l’amphithéâtre d’El Jem, les deux festivals offrent des expériences culturelles inédites et complémentaires.

À Dougga, une scène posée sur les ruines d’un théâtre antique, accueille une programmation éclectique, reflet de la richesse et de la diversité culturelle tunisienne et internationale.

À El Jem, les plus grands orchestres symphoniques internationaux investissent les pierres millénaires du Colisée, créant un dialogue entre musique classique et patrimoine architectural.

D’après communiqué

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L’UBCI tient son AGO 2025 et dévoile son plan stratégique

L’Union bancaire pour le commerce et l’industrie (UBCI) a tenu son Assemblée Générale Ordinaire le lundi 29 avril 2025 à l’hôtel Radisson Blu, à Tunis.

À cette occasion, le Président du Conseil d’Administration, Monsieur Hassine DOGHRI, a souhaité la bienvenue aux actionnaires présents, les remerciant pour leur fidélité et leur engagement constant aux côtés de la Banque. Dans son allocution d’ouverture, il a salué la résilience de la Banque au titre de l’exercice 2024 et mis en avant la dynamique de transformation engagée par l’UBCI, visant à renforcer sa position sur le marché, à accompagner ses clients dans une démarche de développement durable et à contribuer activement à l’essor de l’économie nationale.

Monsieur Mohamed KOUBAA, Directeur Général de l’UBCI, a dressé le bilan de l’exercice écoulé, mettant en lumière une trajectoire de croissance pérenne et des fondamentaux solides, soutenus par une gestion rigoureuse des risques. Un ensemble de résultats qui témoigne de la résilience du modèle économique de l’UBCI.

Il a également partagé les grandes avancées stratégiques de l’année, notamment un jalon structurant, constitué par la migration réussie vers le nouveau système d’information Flexcube. Ce chantier d’envergure marque l’achèvement de la désimbrication des anciens systèmes. Cette évolution technologique majeure dote désormais la Banque d’une autonomie informatique totale, renforçant son agilité, sa capacité d’innovation et son indépendance.

Dans le cadre de la poursuite de son plan de transformation, l’UBCI a réorganisé son pôle Business afin de renforcer la dynamique commerciale, développer son portefeuille clients, notamment auprès des TPME et accroître ses parts de marché. Cette nouvelle organisation vise également à optimiser l’orientation client et les processus décisionnels, tout en maintenant une gestion rigoureuse des risques.

Dans cette phase clé de transformation, l’UBCI a dévoilé son plan stratégique à horizon 2029 : « Émergence 2029 ». Fruit d’une démarche participative et collective, cette vision trace les contours d’un nouveau cycle de développement, pour positionner l’UBCI comme une banque universelle et citoyenne, résolument tournée vers la performance durable et l’impact positif. Portée par ses valeurs fondatrices – Innovation, Qualité et Durabilité – l’UBCI ambitionne de renforcer la confiance de ses parties prenantes, d’accroître son rayonnement commercial et de générer une prospérité inclusive.

L’UBCI continue d’illustrer l’efficacité de son modèle de gestion des risques, reposant sur une politique d’octroi rigoureuse et un suivi renforcé du recouvrement. Cette approche a permis une amélioration continue de la qualité du portefeuille, avec un taux de créances douteuses (NPL) réduit à 5 % et un taux de couverture supérieur à 76 %, parmi les meilleurs du secteur.

Dans ce contexte de performance soutenue, l’Assemblée Générale de l’UBCI a également approuvé la distribution d’un dividende de 1,250 dinar brut par action, dont le paiement interviendra à partir du 7 mai 2025.

L’UBCI remercie l’ensemble de ses actionnaires pour leur confiance renouvelée et réaffirme son engagement à poursuivre sa dynamique de transformation dans un esprit d’innovation, de responsabilité et de performance durable.

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Kef : inauguration du service de pédiatrie à l’hôpital local de Tajerouine

Le nouveau service de pédiatrie à l’hôpital local de Tajerouine au Kef a été inauguré, lundi 28 avril.

Le directeur régional de la santé, Moncef El Houani, a indiqué à l’Agence TAP que cette unité dotée d’une capacité de 10 lits prend en charge les enfants de moins de 15 ans.

Il a ajouté que la fin des travaux de construction d’un bloc opératoire et d’une salle de chirurgie générale, entamés en février 2025, est prévue pour février 2026.

L’hôpital local de Tajerouine offrira, désormais, des services médicaux dans cinq spécialités au profit des patients de Kaâlet Senan, Kalaâ Khasba, Jérissa et Tajerouine.

Avec TAP

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Signature d’une convention de coopération entre l’ISIE et l’UTMA

Une convention de coopération entre l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et l’Union tunisienne des médias associatifs (UTMA) a été signée ce mardi 29 avril, à Tunis.

La convention a pour objectif de renforcer, d’une part, le partenariat entre l’ISIE et l’UTMA et de définir, d’autre part, un dispositif de suivi et d’évaluation des programmes de coopération entre les deux parties, mis en place à l’occasion des échéances électorales.

Il s’agit aussi d’évaluer les activités organisées conjointement en matière de formation électorale et médiatique; ainsi que les campagnes de sensibilisation et d’information visant à encourager la participation aux élections. En particulier celle des jeunes, des femmes et des personnes en situation de handicap. C’est ce qu’indique l’ISIE dans un communiqué.

Le président de l’Instance électorale, Farouk Bouasker, s’est félicité de la coopération établie entre l’ISIE et l’UTMA.  « Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération avec les différentes composantes de la société civile », précise-t-il.

Avec TAP

 

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FILT : « Le Bisht », un savoir-faire du patrimoine arabe ancestral qui rayonne

Événement culturel incontournable, la Foire Internationale du Livre de Tunis (FILT) s’impose comme un rendez-vous annuel ouvert sur les cultures et les arts du monde entier. Outre la littérature, les traditions autour du patrimoine et des métiers artistiques occupent une place importante dans cette fête du livre ouverte sur l’histoire des peuples et des nations, dans une mosaïque de couleurs intemporelle.

Au pavillon saoudien, le fameux Bisht Hassawi, en référence à la ville d’Al-Ahsa, au Sud du Royaume, est un patrimoine vestimentaire par excellence qui se déploie en couleurs et tissus ornés de motifs, argentés ou dorés, tissés à la main.

L’espace aménagé à l’entrée du pavillon et accueillant ce savoir-faire ancestral, capte la curiosité de voir de près le tissage de ce vêtement traditionnel sous forme de manteau long sans manches que l’Arabie saoudite œuvre à promouvoir, avec d’autres métiers, à travers l’instauration de l’année de l’artisanat en 2025.

D’ailleurs, le Bisht est proposé pour inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco dans le cadre d’une candidature multinationale réunissant plusieurs pays arabes qui partagent ce patrimoine immatériel.

Dans une rencontre, lundi 28 avril, avec l’agence TAP, l’artisan Habib Mohamed Khothor a offert un large aperçu de ce savoir-faire du Bisht. Un héritage de plusieurs générations, mis en avant sur le pavillon de son pays où est également visible un autre élément emblématique du patrimoine du pays, le « Ogal ».

Costume traditionnel et produit synonyme d’authenticité mais aussi de luxe, le Bisht et ses appellations multiples dont la plus connue est celle de « Abaya », se décline en plusieurs modèles et couleurs, notamment dans les tons particuliers du vert et du Camel. Ces couleurs de la terre renvoient vers une géographie du désert racontant la résilience humaine et la capacité de l’homme à se nourrir de son environnement dans des créations qui défient le temps.

Originaire de la ville d’Al Ahsa, ville abritant le plus grand oasis au monde qui est classé au patrimoine mondial, et berceau du Bisht, l’artisan en Abaya blanche avec et les fameux « coiffe » et « ogal » saoudiens, raconte fièrement l’histoire d’un vêtement « porté depuis des siècles par les hommes et les femmes de son pays et soigneusement confectionné à la main, avec passion et patience, sur une durée de 15 à 20 jours ».

Ce travail implique de nombreux artisans dont « le nombre va jusqu’à huit personnes qui se partagent les tâches jusqu’à la dernière trame tissée sur un costume hautement sollicité par les clients, chacun selon ses moyens ». Ce produit de qualité reproduit la culture du peuple et ses fils argentés ou dorés revisitent les ruisseaux d’eau dans l’Oasis et les branches des palmiers.

Le Bisht est un costume de prestige et de statut social

Grâce à sa longue expérience dans la fabrication du Bish et nourri du sens du détail et de la précision, il parle dans les moindres détails sur un métier qu’il pratique avec dévouement. Habité qu’il est par une volonté infaillible de  perpétuer cet art pour les générations futures dans son pays.

Beaucoup plus qu’un simple costume, le Bisht est un costume de prestige et de statut social. Les fils en usage dans le tissage, en or et en argent, sont généralement importés de pays comme l’Allemagne pour les produits de luxe. Alors que les Abayas normales sont assez souvent brodées par le fils importé de l’Inde ou de France.

La fabrication du Bisht a profité de l’emplacement de la région, carrefour traditionnel pour le commerce dans la péninsule arabique et les pays voisins. Historiquement, il était le costume des princes et des dignitaires du pays avant de devenir progressivement un costume à la portée de la population. Selon M.Khodhor « les prix les plus élevés peuvent atteindre les 10 mille dollars ».

Ces dernières années, « le Bisht hassawi attire les maisons de couture modernes qui se précipitent pour l’introduire dans leurs créations. Et ce, en lui insufflant une touche moderne; tout en préservant ce qui fait son authenticité », avance l’artisan.

Passage obligatoire pour tout visiteur de son atelier temporaire au coeur du pavillon saoudien, une photo avec le Bisht sur les épaules créée un dialogue et un contact direct avec une culture millénaire, beaucoup plus qu’un simple souvenir sur les rayons du livre.

Avec TAP

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Régulations numériques et modèles économiques : enseignements européens pour le Maghreb

La révolution numérique modifie en profondeur les modèles économiques traditionnels. Plateformes de streaming, cryptomonnaies, services de paiement dématérialisés, jeux en ligne : de nombreux secteurs évoluent aujourd’hui en dehors des cadres classiques. Dans ce contexte, les États doivent adapter leurs réglementations pour assurer à la fois sécurité, souveraineté et innovation.

L’Europe, et en particulier la Suisse, offre des exemples intéressants d’équilibres réussis. Le Maghreb, en quête de diversification économique et de maîtrise des usages numériques, pourrait y puiser des enseignements précieux.

Un marché numérique en pleine expansion

Les services numériques pèsent aujourd’hui des centaines de milliards de dollars dans l’économie mondiale. Qu’il s’agisse d’e-commerce, de streaming, de plateformes de jeu ou de finance décentralisée, l’évolution est rapide, souvent en avance sur les lois en vigueur. L’adoption massive des smartphones et le développement des infrastructures internet ont favorisé l’essor d’un écosystème digital transfrontalier.

Cette mutation crée des opportunités de revenus, mais elle expose aussi les utilisateurs à de nouveaux risques : arnaques, collecte abusive de données, addiction ou contournement fiscal. Face à ces défis, certains pays ont choisi de prendre les devants, en imposant des régulations strictes à des secteurs spécifiques du numérique.

Régulation en Suisse : encadrer pour mieux maîtriser les usages digitaux

La Suisse fait figure de pionnière en matière de régulation numérique ciblée. En 2019, elle a adopté une législation spécifique sur les jeux d’argent en ligne, interdisant les plateformes non autorisées et créant un cadre clair pour les acteurs agréés. Cette décision ne visait pas seulement la moralisation du secteur, mais aussi sa formalisation économique.

Aujourd’hui, un casino en ligne suisse comme Casino777 peut opérer légalement, sous la supervision de la Commission fédérale des maisons de jeu. Les utilisateurs y bénéficient d’une protection renforcée (limites de mise, auto-exclusion, cryptage des données), tandis que l’État perçoit des recettes fiscales et contrôle les flux financiers.

Ce modèle, fondé sur la transparence, la responsabilité et la fiscalisation, démontre qu’il est possible d’encadrer efficacement des activités numériques souvent jugées difficiles à maîtriser.

Des usages massifs, mais peu encadrés au Maghreb

Dans les pays du Maghreb, les pratiques numériques sont en forte croissance. La jeunesse est connectée, les usages mobiles explosent, et de nombreuses plateformes internationales sont utilisées au quotidien. Cependant, les cadres réglementaires sont souvent lacunaires ou inadaptés.

Certaines activités numériques, comme les jeux d’argent en ligne, les cryptomonnaies ou les services de paris, se développent dans un flou juridique. Cela ouvre la porte à :

  • Une perte de contrôle étatique sur les flux économiques ;
  • Une absence de protection des usagers contre les dérives ou escroqueries ;
  • Une fiscalité contournée, faute d’instruments adaptés ;
  • Une concurrence déloyale pour les acteurs locaux régulés.

Ce décalage entre pratiques réelles et réglementation existante constitue un frein à la souveraineté numérique et à la transformation économique.

Structurer les marchés numériques : entre défi juridique et potentiel fiscal

La régulation des marchés numériques ne se résume pas à une logique de contrôle. Elle permet aussi de :

  • Créer un environnement économique stable, propice à l’investissement ;
  • Fournir un cadre légal aux acteurs nationaux souhaitant innover ;
  • Générer des recettes fiscales utiles au financement des politiques publiques ;
  • Préserver la sécurité des utilisateurs, notamment les plus jeunes.

Les pays du Maghreb, en pleine transition économique, ont donc tout intérêt à définir des cadres légaux modernes pour encadrer les plateformes numériques, à commencer par celles qui brassent des flux importants. L’expérience suisse, dans le domaine des jeux en ligne, prouve qu’une telle régulation est possible, rentable et bénéfique pour l’ensemble des parties prenantes.

Vers une gouvernance régionale des pratiques numériques ?

Au-delà des cadres nationaux, l’émergence d’un marché numérique maghrébin intégré pourrait renforcer la position des États face aux géants du numérique. Une harmonisation des régulations (comme cela a été initié dans l’Union européenne) permettrait :

  • De lutter plus efficacement contre les pratiques illégales transfrontalières ;
  • De renforcer la cybersécurité à l’échelle régionale ;
  • D’attirer des investissements structurants dans l’économie digitale ;
  • De développer des plateformes locales compétitives et responsables.

Cette coopération régionale pourrait s’appuyer sur les structures existantes (UMA, Union africaine) et viser à créer un socle commun de régulation numérique, incluant les jeux, les services financiers, les données personnelles et les plateformes de contenu.

Conclusion : poser les fondations d’une souveraineté numérique maghrébine

Le développement des services numériques dans les pays du Maghreb est une réalité incontournable. Plutôt que de le subir, il est temps de le structurer. Cela suppose de s’inspirer des modèles ayant fait leurs preuves, comme celui de la Suisse avec son casino en ligne sous licence, mais aussi de développer une vision propre, ancrée dans les réalités locales.

La régulation des plateformes numériques, si elle est bien pensée, peut devenir un outil puissant au service de l’innovation, de la justice fiscale et de la protection des citoyens. Le Maghreb a une carte à jouer : il lui reste à poser les bonnes bases pour bâtir une souveraineté numérique durable.

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Kaïs Saïed : La lutte pour la libération, un combat entre le peuple et un système en crise »

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu lundi 28 avril 2025 au Palais de Carthage Sarra Zaâfrani Zenzri, cheffe du gouvernement. Lors de cette rencontre, le président a insisté sur la nécessité de donner une priorité absolue aux projets de lois et décrets visant à résoudre de manière définitive toutes les questions sociales, sans retour en arrière possible. Il a souligné que cette étape de l’histoire tunisienne exige que toute personne au sein des institutions de l’État qui ne travaille pas à répondre aux revendications du peuple tunisien soit tenue responsable.

Kaïs Saïed a expliqué que la lutte pour la libération nationale est aujourd’hui une bataille entre le régime choisi par le peuple et un système dont le seul souci est de se redresser et d’attiser les tensions par tous les moyens. Il a également mis en avant la jeunesse tunisienne capable de contribuer activement, ainsi que la conscience populaire qui a démasqué ceux qui feignaient l’hostilité depuis une décennie, mais qui se sont finalement révélés eux-mêmes et ont été rejetés par l’histoire et le peuple.

Enfin, le président a affirmé que les efforts déployés et les solutions en cours de mise en œuvre sont radicales, réelles et non illusoires ou factices, contrairement à celles prétendument défendues par les anciens adversaires qui se présentent aujourd’hui comme alliés œuvrant à leur réalisation.

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Kaïs Saïed rejette fermement l’ingérence étrangère : « La Tunisie n’est ni un domaine ni un verger »

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé, lors de sa rencontre lundi 28 avril 2025 au Palais de Carthage avec  Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, que les déclarations et communiqués émanant de parties étrangères sont rejetés dans la forme et dans le fond, et constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures tunisiennes.

Le chef de l’État a souligné que la Tunisie n’est ni un domaine privé ni un verger, et que si certains regrettent l’exclusion des observateurs internationaux, la Tunisie pourrait, elle aussi, envoyer des observateurs auprès de ces parties qui ont exprimé leur prétendue inquiétude et insomnie, et leur demander de modifier leurs législations et de changer leurs procédures.

Il a ajouté que ces parties ne s’inquiètent que lorsqu’elles choisissent de montrer de l’inquiétude, mais ne souffrent pas d’insomnie lorsqu’elles considèrent leur propre présent avant leur passé.

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Top départ de la 13ème cohorte du programme d’incubation du Lab’ess

Le Lab’ess a ouvert les candidatures pour la 13ème édition de son programme d’incubation. Ce programme vise à accompagner les entrepreneurs en leur offrant un appui technique et financier, afin de renforcer l’impact positif de leurs projets sur la durabilité environnementale et économique.

Il propose notamment :

– Un programme de formations complet incluant des formations pratiques en lien avec l’entrepreneuriat à impact environnemental ;

– Un accompagnement individuel et personnalisé ;

– Une mise en réseau avec des partenaires spécialisés en entrepreneuriat et en financement ;

– Un financement allant jusqu’à 37 000 dinars par projet, accordé sous forme de prêt d’honneur ;

– Une évaluation de l’impact.

A noter que le dernier délai de dépôt des candidatures est fixé au 25 mai 2025 via le lien suivant : https://www.labess.tn/incubation/

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Tunisie : ambitions aéronautiques et inauguration nautique

La Tunisie s’impose comme un acteur incontournable de l’aéronautique sur le continent, combinant excellence industrielle, innovation technologique et formation de haut niveau. Avec plus de 80 entreprises, 17 000 emplois directs et une chaîne d’approvisionnement certifiée aux standards internationaux, le pays attire les géants du secteur et multiplie les succès, du lancement de satellites 100 % locaux à la fabrication de composants de haute précision. Soutenue par un écosystème éducatif robuste et des partenariats stratégiques, l’industrie aéronautique tunisienne s’affirme comme un moteur de croissance, de transfert de technologie et de rayonnement international. 

Dans ce contexte, Mercury Marine, filiale du groupe Brunswick Corporation et leader mondial de l’industrie nautique, signe son grand retour en Tunisie avec l’inauguration d’un showroom multifonctionnel ayant eu lieu le 24 avril 2025, Route de la Marsa, km 11. Cette relance ambitieuse est portée par un trio de partenaires complémentaires : Walid Manaa (Directeur Général, entrepreneur du nautisme et du retail), Hédi Gharbi (ancien champion de Tunisie de voile, double olympien) et Frédéric Augugliaro (expert Mercury et acteur clé du développement régional dans la zone MENA). 

Après une période d’absence, Mercury Marine Tunisie, désormais sous la structure Fred Marine, ambitionne de retrouver la position historique de la marque sur le marché tunisien, où 80 % des bateaux étaient équipés de moteurs Mercury dans les années 90. L’objectif affiché : redevenir la référence aussi bien auprès des professionnels que des plaisanciers tunisiens

A cet effet, Walid Manaa, Directeur Général, entrepreneur du nautisme et du retail a fait savoir que  80 % des bateaux tunisiens étaient équipés de moteurs Mercury dans les années 90, L’objectif selon lui,  est de retrouver cette place historique sur le marché, aussi bien auprès des professionnels que des plaisanciers. 

Développer des partenariats exclusifs avec des chantiers navals tunisiens

Il convient de noter que le nouveau showroom va bien au-delà de l’exposition. Ainsi il propose l’ensemble des gammes de moteurs Mercury, un stock permanent de pièces de rechange, mais encore un atelier technique pour interventions rapides et formations spécialisées, et sert de point de contact stratégique pour la Marine Nationale ainsi que les Gardes-côtes ou encore les Nations Unies.

Une chose est sûre: il s’agit d’un signal fort. Au delà de l’engagement local, cela permet également de développer des partenariats exclusifs avec des chantiers navals tunisiens, où  la fabrication de bateaux 100 % made in Tunisia constitue  un véritable atout pour la relance du secteur. 

Il convient de rappeler entre autres qu’il s’agit d’un réseau national structuré de quatre concessionnaires régionaux (Bizerte, Hammamet/Nabeul, Sousse, Gabès) qui sera déployé pour renforcer la proximité et la qualité de service

 

 

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Le marché boursier termine en légère hausse

Le marché boursier tunisien a clôturé en légère hausse (+0,03 %) à 11 182 points, avec un volume d’échanges modeste de 6,5 millions de dinars (MD).

La séance a été marquée par une transaction de bloc sur le titre STA, qui a dominé les échanges.

Les valeurs phares de la séance

  • STA : Le concessionnaire officiel de Chery a enregistré une progression de 2,1 % à 24,400 D, avec un volume d’échanges de 1,5 MD, grâce à une transaction de 1,4 MD.

  • MONOPRIX : Meilleure performance du jour, le titre a grimpé de 4,4 % à 4,300 D, dans un flux de 24 000 dinars.

  • ASSAD : Bien orienté, le titre a gagné 4,4 % à 2,150 D, avec 252 000 dinars échangés.

Les principales baisses

  • TUNINVEST : La SICAR a subi la plus forte correction (-4,5 %) dans un volume limité (4 000 dinars).

  • BH LEASING : Le leaseur lié à BH BANK a reculé de 3,2 % à 4,600 D, avec seulement 7 000 dinars échangés.

Actualité corporate : MONOPRIX publie ses résultats

Lors de sa réunion du 25 avril 2025, le Conseil d’Administration de MONOPRIX a annoncé :

  • Un chiffre d’affaires individuel de 732,6 MD en 2024 (+7,1 %).

  • Un résultat net individuel de 6,8 MD.

  • Un résultat consolidé (part du groupe) de 6,9 MD.

La société proposera un dividende de 0,150 D par action (contre 0,100 D en 2024) lors de son Assemblée Générale Ordinaire du 12 juin 2025.

Avec TAP

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Enseignement supérieur : vers un renforcement des liens entre Tunis et Londres

Les 29 et 30 avril 2025, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, sera en Grande-Bretagne, dans le but de renforcer la coopération bilatérale entre Tunis et Londres.

La visite du ministre de l’Enseignement supérieur s’inscrit dans le cadre de la 8ème réunion officielle de la Commission tuniso-britannique de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui a lieu les 29 et 30 avril 2025.

A cette occasion, Mondher Belaïd rencontrera, outre l’ambassadeur britannique en Tunisie Roderick Drummond, le chef de l’Unité de l’Afrique du Nord au bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth à Londres, Matthew Forman.

Pour ce faire, des représentants des principaux établissements d’enseignement supérieur des deux pays participeront aux discussions de ces deux jours de la réunion.

En marge de la Commission mixte, Mondher Belaïd aura des rencontres bilatérales avec des cadres du British Council, de Times Higher Education et de l’Agence d’assurance de la qualité.

Ensuite, il se rendra à l’Université d’East London où il participera à une rencontre axée sur l’entrepreneuriat et à une table ronde sur l’éducation transnationale à l’Université des études orientales et africaines (SOAS) de Londres.

Dans cette visite, il est accompagné d’une délégation officielle composée de directeurs généraux du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que de représentants des principales universités et établissements d’enseignement supérieur tunisiens.

Les discussions porteront sur les opportunités et les défis liés à l’éducation transnationale. A cet égard, Mondher Belaïd présentera la vision de la Tunisie sur ce sujet. De même qu’il recueillera les points de vue de l’Université des études orientales et africaines (SOAS), du King’s College de Londres et de l’Université d’Oxford.

L’ambassadeur du Royaume-Uni à Tunis, Roddy Drummond, a déclaré : « Je suis extrêmement heureux d’accueillir le ministre Mondher Belaïd à Londres, pour participer à la 8ème réunion de la Commission britannique-tunisienne pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. La visite confirme l’ambition commune des deux pays de renforcer notre coopération fructueuse dans le domaine de l’éducation. Grâce à notre ministère des Affaires étrangères et du Commerce, nous sommes heureux de collaborer avec certaines de nos universités britanniques les plus prestigieuses (SOAS, King’s College, Robert Gordon University) sur l’éducation transnationale pour voir davantage de partenariats entre nos institutions ».

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Financement BEI : 30 millions d’euros pour renforcer les infrastructures hydrauliques

La Banque européenne d’investissement (BEI) a octroyé à la Tunisie un crédit de financement totalisant 30 millions d’euros (près de 100 millions de dinars). Et ce, pour sécuriser et renforcer l’alimentation en eau potable du Grand Tunis et du port financier de Tunis.

Ce financement de la BEI s’inscrit dans le cadre du soutien au secteur de l’eau et de l’assainissement en Tunisie.

Deux accords distincts pour deux bénéficiaires

Le financement se compose de deux conventions :

  • Un crédit souverain de 8 millions d’euros (27 millions de dinars) accordé à la République Tunisienne pour l’alimentation en eau potable du port financier d’Elhessyene (Raoued, Ariana).

  • Un prêt additionnel de 22 millions d’euros (73 millions de dinars) attribué à la SONEDE pour la création d’un pôle de traitement d’eau potable à Béjaoua. Objectif : sécuriser l’approvisionnement du Grand Tunis.

Modalités de remboursement et conditions financières

Le crédit souverain de 8 millions d’euros est remboursable sur 30 ans, avec une période de grâce de six ans, et propose un taux d’intérêt fixe ou variable selon le choix de la Tunisie.
Le prêt à la SONEDE de 22 millions d’euros sera remboursé sur 22 ans, avec également six ans de grâce, et souscrit aux mêmes conditions de taux.

Un projet stratégique pour le Grand Tunis et le port financier

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a souligné que ces financements renforcent la sécurité alimentaire et confirment la confiance mutuelle entre la Tunisie et la BEI. Depuis 1979, la coopération avec la BEI a permis de mobiliser plus de 7 milliards d’euros en financements.

Un nouveau complexe de traitement d’eau en cours

Hamadi Habaieb, secrétaire d’État aux Ressources hydrauliques, a indiqué que les travaux du nouveau complexe de traitement d’eau potable à Béjaoua (Grand Tunis) sont en cours. Ce projet, cofinancé par la BEI et l’AFD à hauteur de 92 millions d’euros, vise à réduire la dépendance actuelle vis-à-vis du complexe de Ghedir El Golla (capacité de 8,4 m³/s).

Engagement de la BEI pour le développement durable

Pour sa part Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI, a réaffirmé l’engagement de la banque en faveur des projets durables et de la lutte contre le changement climatique. Un nouveau partenariat avec le WWF sera lancé pour promouvoir des solutions fondées sur la nature (NBS) dans les zones urbaines de moins de 3 000 habitants, en collaboration avec l’ONAS.

Assistance technique pour les futurs projets publics

Une enveloppe de 5 millions d’euros, financée par l’UE et mise en œuvre avec la BEI, soutiendra le ministère de l’Économie et de la Planification dans la préparation de nouveaux projets d’investissement public, visant à améliorer leur qualité, durabilité et résilience.

Conclusion : une coopération historique pour l’eau et le développement

Ces financements illustrent la continuité du partenariat entre la Tunisie et la BEI, avec un impact direct sur la sécurité hydrique et le développement économique. Les projets structurants comme celui de Béjaoua et du port financier renforceront durablement les infrastructures tunisiennes.

Avec TAP

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Artisanat tunisien : un objectif de 160 MDT à l’export pour 2025

L’Office national de l’artisanat (ONA) prend en charge la participation de 80 jeunes artisans à la 41ème édition du Salon de la création artisanale, du 23 mai au 1er juin 2025 au Parc des expositions du Kram.

Selon sa directrice générale, Leila Mselletti, ces jeunes apportent une valeur ajoutée au secteur. Et ce, grâce à leur créativité et leurs produits innovants, renforçant ainsi son potentiel à l’international.

L’ONA mise sur la diversification des foires pour soutenir la commercialisation des produits artisanaux, avec un objectif de croissance des exportations de 12 % en 2025 (160 MDT).

Avec TAP

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BEI Monde renforce son appui au secteur de l’eau et de l’assainissement en Tunisie avec le soutien de l’UE

  • 30 millions d’euros pour améliorer l’approvisionnement en eau potable dans le Grand Tunis
  • Un projet structurant pour anticiper la hausse de la demande et s’adapter aux effets du changement climatique
  • Le lancement d’une étude avec le WWF et l’ONAS sur les solutions fondées sur la nature pour le traitement des eaux usées.

La Banque européenne d’investissement (BEI) renforce son soutien au secteur de l’eau en Tunisie avec deux nouveaux financements totalisant 30 millions d’euros. Un contrat de financement de 22 millions d’euros signé avec la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) et un contrat de 8 millions d’euros signé avec la République de Tunisie. Les deux opérations sont accordées sous garantie de la Commission européenne.

Ces nouveaux appuis permettront de finaliser un projet structurant pour l’approvisionnement en eau potable du Grand Tunis, région la plus densément peuplée du pays et confrontée à une demande croissante en eau.

Le projet comprend la construction d’une nouvelle station de traitement à Béjaoua, la pose de conduites d’adduction d’eau, l’installation de stations de pompage ainsi que la construction de réservoirs pour desservir l’ensemble du Grand Tunis, y compris les zones de développement futur comme le port financier de Tunis.

Face à une hausse projetée de 50 % de la demande d’ici 2040, cet investissement répond à un besoin stratégique de renforcement de la sécurité hydrique du Grand Tunis. Il contribuera très concrètement à garantir un service fiable et pérenne dans une région en forte croissance démographique, dans un contexte de pression accrue sur les ressources en eau. Le financement additionnel est cofinancé à parts égales avec l’AFD dans le cadre de la Mutual Reliance Initiative (MRI), un mécanisme de coopération entre bailleurs européens.

De plus, la BEI lance un nouveau partenariat stratégique avec le Fonds mondial pour la nature (WWF), au profit de l’Office National de l’Assainissement (ONAS), l’établissement public chargé de la gestion du service d’assainissement sur le territoire tunisien.

Ce partenariat vise à promouvoir les solutions fondées sur la nature (Nature-Based Solutions – NBS) pour répondre aux défis liés à l’eau et au changement climatique. L’étude menée dans ce cadre se concentrera sur les possibilités d’application des NBS dans les villes de moins de 3 000 habitants. Ses conclusions alimenteront un événement prévu à Tunis le 19 mai, visant à identifier un projet pilote à développer avec le soutien de partenaires internationaux. Elle s’inscrit dans la volonté de la BEI de renforcer son dialogue avec la société civile locale autour de projets à fort impact environnemental.

Ioannis Tsakiris, vice-président de la Banque européenne d’investissement a déclaré : « À travers ces deux partenariats avec l’Etat tunisien, la SONEDE et l’ONAS, la BEI soutient des solutions concrètes, innovantes et centrées sur les besoins des populations. Qu’il s’agisse de garantir un accès fiable à l’eau potable ou renforcer les systèmes d’assainissement grâce à des approches fondées sur la nature, notre objectif est de soutenir la résilience du pays face aux défis climatiques. Ces appuis reflètent pleinement notre engagement en faveur d’un développement durable et équitable, aligné avec les priorités du partenariat stratégique entre l’Union européenne et la Tunisie ».

L’ambassadeur de l’UE en Tunisie, S.E. Giuseppe Perrone, a déclaré : « L’Union européenne et la BEI accompagnent les autorités tunisiennes dans leurs efforts pour garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement nécessaire à la population tunisienne. Ces nouvelles activités s’inscrivent dans le cadre de l’initiative « Eau » de la Team Europe, qui a déjà permis de mobiliser 1,7 milliard d’euros – soit 5,7 milliards de dinars – dans le domaine de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en Tunisie, grâce aux contributions combinées de l’UE, de ses États membres et d’organismes financiers comme la BEI. »

En parallèle, une contribution d’assistance technique de 5 millions d’euros financée par l’UE et mise en œuvre en partenariat avec la BEI appuiera le ministère de l’Économie et de la Planification dans la préparation d’une nouvelle génération de projets d’investissement public. Cette assistance visera à améliorer la qualité, la durabilité et la résilience des futurs projets dans des secteurs clés pour le développement à long terme de la Tunisie. Elle est une parfaite illustration de la volonté de l’UE et de la BEI de travailler en étroite collaboration avec le MEP en matière de réalisation de projets d’investissements prioritaires pour la Tunisie.

Ces actions s’inscrivent dans l’approche globale de BEI Monde, la branche de la Banque dédiée aux financements en dehors de l’Union européenne, en ligne avec les priorités du partenariat stratégique UE-Tunisie et les objectifs de l’Agenda 2030. Elles sont également pleinement cohérentes avec le Mémorandum d’entente signé entre l’Union européenne et la Tunisie, qui vise à renforcer une coopération globale et durable autour de priorités communes, notamment l’accès à l’eau, la résilience climatique et le développement territorial équilibré.

Avec communiqué

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La Banque européenne d’investissement (BEI)

En Tunisie, la BEI finance des projets à fort impact économique et social dans des secteurs stratégiques tels que l’éducation, l’aménagement urbain, le transport et l’énergie.

BEI Monde, la branche spécialisée du Groupe BEI, cherche à accroître l’impact des partenariats internationaux et du financement du développement. BEI Monde vise à favoriser un partenariat plus fort et plus ciblé avec l’Équipe Europe, aux côtés d’autres institutions de financement du développement et de la société civile. BEI Monde rapproche le Groupe des populations, des entreprises et des institutions locales au travers de ses bureaux répartis dans le monde.

 

A propos de l’Union européenne

L’Union européenne est une union économique et politique de 27 pays européens. Elle est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, d’État de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Elle agit à l’échelle mondiale pour promouvoir le développement durable des sociétés, de l’environnement et des économies, afin que chacun puisse en bénéficier.

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Sidi Bouzid : les décisions sanitaires de Ferjani pour Hichria, Saïda et Ouled Haffouz

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a clôturé sa visite dans le gouvernorat de Sidi Bouzid par une tournée des établissements de santé des délégations de Hichria, Saïda et Ouled Haffouz, annonçant une série de mesures urgentes visant à développer les prestations sanitaires dans la région.

Ainsi, à Saïda, le ministre de la Santé a annoncé l’installation prochaine d’un service d’urgences opérationnel 24h/24 au sein du centre de santé de base. Ce dispositif sera appuyé par un renforcement significatif des ressources humaines, avec l’affectation d’infirmiers, de techniciens en radiologie et en analyses biomédicales, ainsi que de médecins. Une ambulance sera également mise à disposition dans un délai de trois mois afin d’optimiser la prise en charge des patients.

Toujours à Saïda, M. Ferjani a annoncé l’allocation d’une enveloppe de 2,5 millions de dinars provenant du budget du ministère de la Santé pour parachever le projet de réalisation d’un hôpital local.

Implanté sur un terrain offert gracieusement par un citoyen de la région, ce projet s’inscrit dans une démarche d’équité territoriale visant à rapprocher les services de santé, notamment les soins d’urgence, des habitants des différentes délégations.

À Hichria, le ministre a relevé des carences structurelles notables. Les revendications des habitants portent principalement sur l’extension de l’offre de soins à cinq jours par semaine, contre deux actuellement. Pour y répondre, un renforcement des effectifs sera opéré afin de garantir une continuité des services conforme aux attentes de la population. De plus, un service d’urgences sera mis en place dans les plus brefs délais et une ambulance sera fournie avant la fin du mois de mai 2025.

La région bénéficiera également de l’affectation d’un médecin dentiste afin d’élargir l’éventail des prestations proposées.

Concernant l’hôpital local d’Ouled Haffouz, bien que plusieurs atouts aient été relevés, la visite de terrain effectuée par la délégation ministérielle a permis de mettre en lumière de nombreuses insuffisances, notamment en matière de ressources humaines.

À cet égard, l’établissement sera renforcé par l’affectation d’infirmiers, de techniciens de laboratoire ainsi que par la mise en place d’un service de radiologie.

Mustapha Ferjani a réaffirmé son engagement à doter les centres de santé de base des différentes localités d’un nombre suffisant de médecins, afin de garantir une couverture sanitaire de proximité répondant aux besoins des citoyens.

Avec TAP

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