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Quand le marché des armes dicte le destin du Moyen-Orient, selon Sami Jallouli

Quelle lecture peut-on faire des tensions extrĂȘmes qui secouent actuellement le Moyen-Orient, notamment aprĂšs l’intervention des États-Unis ? Une chose est sĂ»re : l’Iran ne restera pas les bras croisĂ©s. Sami Jallouli, politologue, livre son analyse du moment via sa page officielle Facebook.

Il semble que le bombardement de certaines installations iraniennes ne soit qu’une opĂ©ration cosmĂ©tique destinĂ©e Ă  sauver la face de chacun. Il prĂ©cise dans ce contexte: « Personne ne prendra le risque d’utiliser des armes nuclĂ©aires dans une rĂ©gion qui est l’une des plus stratĂ©giques au monde, tant sur le plan Ă©conomique que sociologique.
Il n’est pas question de renverser le rĂ©gime iranien, et cela ne sert pas les intĂ©rĂȘts amĂ©ricains
 d’ailleurs, il est difficile de le faire tomber. Â»

Selon lui, pour les États-Unis, l’Iran est un moteur efficace pour la vente d’armes. C’est le « monstre » qu’il faut maintenir en vie afin de menacer les pays de la rĂ©gion avec son danger. Tout en ajoutant:  Â» Les États-Unis et les grandes puissances sont gouvernĂ©s par des lobbies Ă©conomiques. Le lobby de l’armement est l’un des plus puissants. C’est lui qui est responsable de la propagation de la propagande de la peur et de la dĂ©claration des guerres ici et là

Ce lobby n’a aucun intĂ©rĂȘt Ă  renverser le rĂ©gime iranien, mais il a tout intĂ©rĂȘt Ă  conclure un maximum de contrats d’armement avec les pays voisins. Â»

Autrement dit, le Moyen-Orient, riche en ressources et dotĂ© d’une grande liquiditĂ© financiĂšre, est l’environnement idĂ©al pour conclure des contrats d’armement et tester les derniĂšres technologies, qu’elles soient offensives ou dĂ©fensives.

Il ajoute: « Le marchĂ© de l’armement ne soutient ni les sunnites, ni les chiites, ni mĂȘme les bouddhistes
 ce marchĂ© ne reconnaĂźt ni les valeurs ni les principes Ă©thiques ou humains
 et ce marchĂ© prospĂšre au Moyen-Orient, oĂč la majoritĂ© des contrats sont conclus. Ainsi, Ă©liminer le rĂ©gime iranien serait une perte pour ce marchĂ©.
Perdre ce marchĂ© signifie plusieurs choses
 cela signifie devoir chercher de nouveaux foyers de conflits pour signer de nouveaux contrats, et ce n’est pas une mince affaire
 car les troubles sont une industrie, avec des plans, des programmes et des centres d’études qui travaillent 24h/24, ce qui demande beaucoup d’efforts et de temps. Â»

Et de conclure: « Les États-Unis resteront puissants et interviendront Ă  chaque fois pour effectuer des opĂ©rations cosmĂ©tiques en attendant de nouveaux mouvements tectoniques
 Et si ces mouvements ne se produisent pas naturellement, il faudra les provoquer rĂ©guliĂšrement et de maniĂšre organisĂ©e. Â»

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Tensions maximales au Moyen-Orient : l’AmĂ©rique s’en mĂȘle, l’Iran promet de riposter

AprĂšs plus d’une semaine d’escalade militaire entre l’Iran et IsraĂ«l, les États-Unis s’invitent dans le conflit en frappant des sites nuclĂ©aires iraniens, faisant craindre une nouvelle flambĂ©e de violence rĂ©gionale.

Dans la journĂ©e du dimanche 22 juin 2025, le New York Times a rapportĂ©, citant des responsables amĂ©ricains, que le Pentagone se prĂ©pare Ă  une riposte quasi certaine de l’Iran.

Selon ces mĂȘmes sources, l’Iran dispose de plusieurs moyens pour rĂ©agir, y compris des capacitĂ©s navales lui permettant de fermer le dĂ©troit d’Hormuz. Cela intervient aprĂšs que les États-Unis ont menĂ©, dans la nuit de samedi Ă  dimanche, une attaque contre trois sites nuclĂ©aires en Iran, une opĂ©ration qualifiĂ©e de « trĂšs rĂ©ussie » par le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump.

En effet, Donald Trump a rĂ©vĂ©lĂ© que les sites visĂ©s incluent Fordo, Natanz et Ispahan. En rĂ©ponse Ă  la frappe amĂ©ricaine sur ses sites nuclĂ©aires, l’Iran a lancĂ© une nouvelle attaque de missiles contre IsraĂ«l, tirant environ 30 projectiles selon des mĂ©dias israĂ©liens.

Il convient de rappeler que l’attaque amĂ©ricaine contre les sites nuclĂ©aires iraniens est survenue aprĂšs plus d’une semaine de guerre aĂ©rienne entre IsraĂ«l et l’Iran, qui a fait des morts et des blessĂ©s dans les deux pays.

IsraĂ«l avait lancĂ© son offensive contre l’Iran en affirmant vouloir Ă©liminer toute possibilitĂ© pour TĂ©hĂ©ran de dĂ©velopper des armes nuclĂ©aires, tandis que l’Iran insiste sur le caractĂšre exclusivement pacifique de son programme nuclĂ©aire.

Jusqu’à prĂ©sent, les efforts diplomatiques dĂ©ployĂ©s par les pays occidentaux n’ont pas permis de mettre fin aux hostilitĂ©s.

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Bac 2025 : les filles en tĂȘte avec 4 laurĂ©ates contre 3 garçons, haut les mains !

Depuis plusieurs annĂ©es, les filles dominent largement les rĂ©sultats du baccalaurĂ©at, et l’annĂ©e 2025 ne fait pas exception. Le ministĂšre de l’Éducation a publiĂ© ce samedi 21 juin 2025 la liste des meilleurs Ă©lĂšves au niveau national, oĂč l’on compte 4 filles et 3 garçons parmi les premiers de chaque filiĂšre :

Filles : Eya Barhoumi (Sciences techniques), AĂŻcha Fekih (Sciences expĂ©rimentales), Meriem Ayadi (Économie et gestion), Yasmine Ben Zouina (Sport)

Garçons : Mohamed Nesraoui (Mathématiques), Jihad Rizgueni (Sciences informatiques), Mohamed Malek Chaùlali (Lettres)

Cette prĂ©dominance fĂ©minine parmi les meilleurs Ă©lĂšves illustre la tendance observĂ©e depuis plusieurs annĂ©es, oĂč les filles affichent des taux de rĂ©ussite supĂ©rieurs Ă  ceux des garçons, avec un Ă©cart significatif dans les statistiques nationales.

Cette annĂ©e, les filles reprĂ©sentent environ 61 % des candidats au bac et affichent un taux de rĂ©ussite d’environ 71 %, contre 62 % pour les garçons, confirmant ainsi leur avance dans le systĂšme Ă©ducatif.

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Bac 2025 : 37% de rĂ©ussite, les maths et le sport en tĂȘte !

Le taux de rĂ©ussite Ă  la session principale de l’examen du bac cette annĂ©e a atteint 37,08 %, a annoncĂ© le ministĂšre de l’Éducation ce samedi 21 juin 2025.

La répartition des taux de réussite par filiÚre est la suivante :

Mathématiques : 74,93 %

Sciences expérimentales : 45,83 %

Économie et gestion : 28,95 %

Lettres : 23,02 %

Sciences techniques : 35,02 %

Sciences de l’informatique : 48,47 %

Sport : 73,33 %

Ainsi sur un total de 151 779 candidats ayant passé les examens nationaux du baccalauréat 2025, la répartition des résultats est la suivante :

Nombre de candidats ajournés (reportés) à la session de contrÎle : 46 282, soit 37,95 %

Nombre de candidats refusés : 44 213, soit 30,52 %

Détail par filiÚre :

Économie et gestion : 49 225 candidats // 13 584 admis // 13 661 en session de contrĂŽle // 8 269 refusĂ©s

Sciences expérimentales : 30 481 candidats // 13 331 admis // 8 328 en session de contrÎle // 7 343 refusés

Lettres : 27 079 candidats // 5 844 admis // 11 116 en session de contrÎle // 8 269 refusés

Mathématiques : 8 224 candidats // 5 980 admis // 1 391 en session de contrÎle// 609 refusés

Sciences informatiques : 14 593 candidats // 6 843 admis // 4 271 en session de contrÎle// 2 963 refusés

Sport : 1 724 candidats // 1 254 admis // 418 en session de contrÎle // 30 refusés

Sciences techniques : 20 453 candidats // 6 885 admis // 7 097 en session de contrÎle // 5 588 refusés

Il convient de noter que les candidats ayant souscrit au service d’envoi des rĂ©sultats du baccalaurĂ©at 2025, session principale, ont commencĂ© Ă  recevoir leurs rĂ©sultats par SMS ce samedi 21 juin 2025, en dĂ©but d’aprĂšs-midi.

Le ministĂšre de l’Éducation avait prĂ©cisĂ© que les candidats pouvaient s’inscrire Ă  ce service en envoyant un SMS au numĂ©ro 85005, avec le message suivant : « BAC » suivi d’un espace, puis du numĂ©ro d’inscription Ă  l’examen du baccalaurĂ©at, un astĂ©risque, et enfin le numĂ©ro de la carte d’identitĂ© nationale.

Par ailleurs, le ministÚre a confirmé que les résultats officiels de la session principale du baccalauréat seront publiés le 24 juin 2025.

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L’huile d’olive tunisienne s’impose Ă  GenĂšve et renforce la coopĂ©ration avec la Suisse

La Tunisie, leader mondial de l’huile d’olive biologique, a confirmĂ© son excellence lors de l’European International Olive Oil Competition (EIOOC) organisĂ©e Ă  GenĂšve du 22 au 24 avril 2025 par le groupe Global International Olive Oil Competitions (GIOOC).

Lors de cette compĂ©tition internationale, la Tunisie s’est distinguĂ©e en remportant le plus grand nombre de distinctions parmi les 150 entreprises participantes issues de 15 pays, dont prĂšs d’un tiers Ă©taient tunisiennes. Au total, les producteurs tunisiens ont obtenu 83 mĂ©dailles d’or (dont 21 dans la catĂ©gorie santĂ© pour la richesse en polyphĂ©nols et les bienfaits cliniques) et 4 mĂ©dailles d’argent, confirmant ainsi le leadership du pays dans le secteur de l’huile d’olive extra vierge.

Pour cĂ©lĂ©brer cette performance exceptionnelle, une cĂ©rĂ©monie de remise des prix s’est tenue le 20 juin 2025 Ă  la RĂ©sidence de l’Ambassadeur de Suisse Ă  Carthage, en prĂ©sence de reprĂ©sentants officiels, d’acteurs institutionnels, de producteurs primĂ©s. L’évĂ©nement a mis en lumiĂšre l’excellence tunisienne et soulignĂ© le rĂŽle stratĂ©gique de la Tunisie sur la scĂšne olĂ©icole internationale.

L’ambassadeur de Suisse en Tunisie Josef Renggli a exprimĂ© sa fiertĂ© pour les producteurs tunisiens et a Ă©voquĂ© les efforts de la coopĂ©ration suisse pour soutenir l’exportation des produits agricoles tunisiens, notamment Ă  travers les programmes Pampat (valorisation des produits du terroir) et SIPO (amĂ©lioration des chances d’exportation sur les marchĂ©s suisses et europĂ©ens).

Il souligne Ă  cet effet le grand succĂšs de l’huile d’olive tunisienne, visible partout dans le pays grĂące Ă  l’omniprĂ©sence des oliviers et de leur production. Cependant, il regrette que dans les supermarchĂ©s en Suisse et en Europe, on trouve encore majoritairement des huiles d’olive provenant d’autres pays. Selon lui, la Tunisie possĂšde un Ă©norme potentiel pour exporter sa trĂšs bonne huile d’olive, qui est gĂ©nĂ©ralement biologique et naturelle, vers les marchĂ©s europĂ©ens et suisses. Il ajoute que la coopĂ©ration suisse est active dans le secteur agricole pour amĂ©liorer les chances des produits tunisiens Ă  l’export.

De son cĂŽtĂ©, Raouf Chouket, co-fondateur du GIOOC et PDG du groupe GEOC AB, a rappelĂ© la diversitĂ© exceptionnelle des variĂ©tĂ©s d’olives tunisiennes (plus de 100 variĂ©tĂ©s reconnues), telles que Chemlali, Chemchali, Nab Jemel, Wasslati et Fakhari, et a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de valoriser cette richesse gĂ©nĂ©tique. Il a aussi prĂ©sentĂ© l’ambition d’organiser une Coupe du Monde de l’huile d’olive rĂ©unissant 1 000 sociĂ©tĂ©s issues des cinq continents, afin de promouvoir l’excellence, la qualitĂ©, la santĂ© et la durabilitĂ© Ă  l’échelle mondiale.

Il a Ă©galement soulignĂ© l’importance d’investir dans le secteur, rappelant qu’environ 300 000 familles tunisiennes vivent directement de l’olĂ©iculture.

Enfin, plusieurs pistes de coopĂ©ration ont Ă©tĂ© proposĂ©es : faciliter les Ă©changes professionnels, initier un dialogue technique pour amĂ©liorer la rĂ©glementation Ă  l’export, augmenter les quotas d’exportation vers la Suisse, organiser des programmes de formation croisĂ©e, et crĂ©er une ligne de financement conjointe pour soutenir l’investissement dans le secteur olĂ©icole.

RencontrĂ©e en marge de cet Ă©vĂ©nement, Wassila Mestiri, ingĂ©nieure agronome et dĂ©gustatrice d’huile d’olive depuis 2014, est propriĂ©taire de la marque Antika, issue d’une ferme familiale. AprĂšs un premier essai de production il y a deux ans, elle a lancĂ© sa propre production d’huile d’olive Ă  partir de cette ferme. Reconnue par le Olicoil, elle a obtenu plusieurs mĂ©dailles ainsi qu’un certificat de participation au concours de GenĂšve, oĂč elle a remportĂ© une mĂ©daille d’or. En tant qu’ingĂ©nieure, elle souligne l’importance de sensibiliser le consommateur qui devra ĂȘtre capable de distinguer une huile d’olive de qualitĂ©.

Maher Debache, basĂ© Ă  Testour, est le producteur de l’huile d’olive du domaine Mejdera, Ă©galement primĂ©e par une mĂ©daille d’or au concours de GenĂšve. Cette reconnaissance marque le dĂ©but d’une expansion Ă  l’échelle internationale pour son domaine.

En somme, tout cela nous amĂšne Ă  dire que la Tunisie, grĂące Ă  ses avancĂ©es en matiĂšre de qualitĂ©, d’innovation et de durabilitĂ©, s’affirme ainsi comme un acteur incontournable sur le marchĂ© international de l’huile d’olive, tout en renforçant la coopĂ©ration tuniso-suisse au service d’une agriculture d’excellence et d’un dĂ©veloppement durable.

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30e anniversaire de la FIPA : un tournant pour l’attractivitĂ© Ă©conomique

La FIPA (Agence de Promotion de l’Investissement ExtĂ©rieur) a cĂ©lĂ©brĂ©  ce vendredi 20  juin 2025 son 30e anniversaire en rĂ©unissant un large Ă©ventail d’acteurs Ă©conomiques et institutionnels : institutions d’appui, patronat, fĂ©dĂ©rations professionnelles, clusters, chambres de commerce locales et mixtes, banques, institutions internationales, diplomates, experts et universitaires. La thĂ©matique centrale de cette journĂ©e fut l’intĂ©gration Ă©conomique de la Tunisie. La cĂ©rĂ©monie s’est conclue par une remise des Awards honorant les innovateurs et entrepreneurs qui ont contribuĂ© Ă  renforcer l’attractivitĂ© du pays. 

Les chiffres confirment une tendance trĂšs positive. En 2024, les investissements directs Ă©trangers (IDE) ont atteint environ 3,2 milliards de dinars, soit une croissance de 26 % par rapport Ă  2023, dĂ©passant ainsi les prĂ©visions initiales. Cette dynamique s’est poursuivie au premier trimestre 2025 avec prĂšs de 760 millions de dinars investis, enregistrant une hausse de 25 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024, ce qui laisse envisager un total proche de 4 milliards de dinars pour l’annĂ©e en cours. 

La FIPA joue un rîle central dans l’attraction

Depuis sa crĂ©ation en 1995, la FIPA joue un rĂŽle central dans l’attraction et l’accompagnement des investissements Ă©trangers en Tunisie. L’agence travaille en Ă©troite collaboration avec d’autres structures sectorielles, notamment dans l’agriculture, le tourisme, et l’industrie, pour faciliter l’implantation des investisseurs et renforcer la compĂ©titivitĂ© du pays. 

Jalel Tebib, Directeur GĂ©nĂ©ral de la FIPA, a soulignĂ© la fidĂ©litĂ© des entreprises Ă©trangĂšres qui ont non seulement maintenu mais accru leurs investissements, confirmant ainsi la position de la Tunisie comme destination attractive pour les IDE, une prioritĂ© affirmĂ©e du gouvernement. 

Secteurs clĂ©s et crĂ©ation d’emplois

En marge de cet Ă©vĂ©nement, Samir Abdelhafidh, ministre de l’Economie et de la Planification a soulignĂ© dans une dĂ©claration aux mĂ©dias, la croissance des IDE est principalement portĂ©e par les secteurs des composants automobiles, Ă©lectriques, Ă©lectroniques et aĂ©ronautiques, qui reprĂ©sentent aujourd’hui plus de 80 % des exportations industrielles tunisiennes. 

Ces secteurs ont supplantĂ© le textile en termes de rĂ©ception d’investissements, tout en restant complĂ©mentaires. 

En 2024, ce dynamisme a permis la crĂ©ation de prĂšs de 15 500 emplois, contre 14 500 l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, tĂ©moignant de l’impact positif sur l’économie nationale. 

Conscients des dĂ©fis persistants,  il rappelle que les autoritĂ©s tunisiennes travaillent activement, Ă  simplifier les procĂ©dures administratives, rĂ©viser les lois relatives Ă  l’investissement et amĂ©liorer l’environnement des affaires afin de renforcer l’attractivitĂ© du pays.

Un projet de fusion des diffĂ©rentes structures administratives liĂ©es Ă  l’investissement est Ă  l’étude pour optimiser l’efficacitĂ© et la coordination des services offerts aux investisseurs, conformĂ©ment aux orientations prĂ©sidentielles.

En somme, le 30e anniversaire de la FIPA marque trois dĂ©cennies d’efforts soutenus pour positionner la Tunisie comme un hub industriel et d’investissement en Afrique du Nord. GrĂące Ă  une stratĂ©gie ciblĂ©e, des rĂ©formes continues et un accompagnement renforcĂ©, la Tunisie entend consolider ses acquis et attirer davantage d’investissements Ă©trangers, pour soutenir la croissance Ă©conomique et la crĂ©ation d’emplois qualifiĂ©s.

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Top dĂ©part pour les 30 ans de la FIPA : cap sur l’avenir de l’investissement

Le 30e anniversaire de la FIPA, cĂ©lĂ©brĂ© le 20 juin 2025 Ă  Gammarth, a rassemblĂ© un grand nombre d’institutions d’appui, patronat, fĂ©dĂ©rations professionnelles, clusters, CCI locales, CCI mixtes, banques, institutions internationales, diplomates, experts et universitaires autour du thĂšme de l’intĂ©gration Ă©conomique du pays et sera conclu par une cĂ©rĂ©monie des Awards, honorant les innovateurs et entrepreneurs. 

Jalel Tebib, directeur gĂ©nĂ©ral de la FIPA, a dĂ©clarĂ© que cet Ă©vĂ©nement cĂ©lĂ©brait trois dĂ©cennies d’efforts pour promouvoir l’investissement direct Ă©tranger (IDE) en Tunisie, en remerciant l’écosystĂšme tunisien – ministĂšres, agences, entreprises – qui soutient ce dĂ©veloppement. Il a soulignĂ© la fidĂ©litĂ© des entreprises Ă©trangĂšres qui ont accru leurs investissements depuis 30 ans, confirmant que la Tunisie reste une destination attractive pour les IDE, prioritĂ© du gouvernement.

Sur le plan des chiffres, les IDE ont atteint 3,2 milliards de dinars en 2024, soit une hausse de 26% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Pour les trois premiers mois de 2025, les investissements ont atteint environ 760 millions de dinars, avec une croissance de prĂšs de 25%, laissant envisager un total proche de 4 milliards de dinars pour l’annĂ©e.

Les secteurs clĂ©s qui ont stimulĂ© cette croissance sont principalement les industries Ă©lectriques, Ă©lectroniques, mĂ©caniques, ainsi que les industries automobiles et aĂ©ronautiques, avec plusieurs extensions d’unitĂ©s annoncĂ©es rĂ©cemment. Le nombre d’emplois créés en 2024 a Ă©galement augmentĂ©, atteignant 15 500 contre 14 500 l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, tĂ©moignant d’une nette amĂ©lioration de l’impact Ă©conomique.

En rĂ©sumĂ©, la FIPA a jouĂ© un rĂŽle structurant dans l’attractivitĂ© Ă©conomique de la Tunisie, en ciblant des secteurs Ă  forte valeur ajoutĂ©e, en favorisant la crĂ©ation d’emplois qualifiĂ©s et en consolidant la position de la Tunisie comme un hub industriel et d’investissement en Afrique du Nord.

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Forum 2025 : talents autodidactes en arts plastiques

L’art plastique, par sa richesse et sa diversitĂ©, constitue un puissant moyen d’expression oĂč chaque artiste donne vie Ă  ses Ă©motions, ses idĂ©es et son identitĂ©. Plus qu’une simple crĂ©ation esthĂ©tique, il est un vĂ©ritable dialogue entre la matiĂšre et l’ñme, un espace oĂč l’imaginaire rencontre la rĂ©alitĂ©. Dans ce contexte, le Forum national des crĂ©atrices autodidactes en expression plastique Ă  Monastir cĂ©lĂšbre cette forme d’art comme un vecteur d’émancipation et de reconnaissance, mettant en lumiĂšre le talent et la passion des femmes qui, sans formation acadĂ©mique formelle, façonnent avec audace et sensibilitĂ© des Ɠuvres uniques et inspirantes. Cet Ă©vĂ©nement annuel met en lumiĂšre la crĂ©ativitĂ© et le talent des femmes artistes autodidactes Ă  travers un riche programme d’activitĂ©s. Et ce, du 26 au 29 juin 2025.   

Jeudi 26 juin

Les participantes seront accueillies dĂšs 15h00 Ă  l’hĂŽtel de rĂ©sidence. La soirĂ©e sera marquĂ©e par une rencontre intitulĂ©e « Le pinceau et l’identitĂ© : manifestations et parcours », animĂ©e par Majed Nouri et encadrĂ©e par les professeurs Abdelaziz Kerid et Mabrouk Kamel 

Vendredi 27 juin

La journĂ©e dĂ©butera Ă  9h00 avec le lancement des ateliers crĂ©atifs au complexe culturel. Ces ateliers, regroupĂ©s sous le thĂšme « Dans l’atelier du rĂ©cit », proposeront plusieurs disciplines : travail des mĂ©taux avec Younes Ajmi, gravure avec Raja Zarbout, cĂ©ramique artistique avec Sana Jamali, palette et patchwork avec Chourouk Belhaj Salah, portrait avec Abdelatif Ramdani, ainsi que les arts calligraphiques encadrĂ©s par Majd Nouri et Mabrouk Kamel.

À 18h00, la cĂ©rĂ©monie officielle d’ouverture sera ponctuĂ©e d’un spectacle musical, suivi de l’inauguration de l’exposition collective « À travers leurs yeux : expĂ©riences et visions plastiques ».

Samedi 28 juin

La matinĂ©e sera consacrĂ©e Ă  une animation rĂ©crĂ©ative en plein air, un « Atelier mobile Ă  ciel ouvert ». L’aprĂšs-midi, les ateliers se poursuivront au Palais du Ribat. En soirĂ©e, Ă  20h00, un spectacle d’animation (mapping) intitulĂ© « LumiĂšre et passage » sera prĂ©sentĂ© par la Dr Mona Hafidh, suivi Ă  21h00 d’une soirĂ©e musicale et poĂ©tique rendant hommage Ă  l’artiste Hayet Guesmi

Dimanche 29 juin

La derniĂšre journĂ©e dĂ©butera Ă  10h00 avec l’exposition des Ɠuvres rĂ©alisĂ©es lors des ateliers, sur le thĂšme « RĂȘve ». La cĂ©rĂ©monie de clĂŽture, prĂ©vue Ă  15h00 Ă  l’hĂŽtel de rĂ©sidence, comprendra un spectacle musical, la remise des prix aux participantes ainsi que la remise de la mĂ©daille « Toucher autodidacte » honorant leur contribution au forum.

Un rendez-vous incontournable

Cette 21e Ă©dition du Forum national des crĂ©atrices autodidactes en expression plastique s’annonce comme un moment fort de la scĂšne artistique fĂ©minine Ă  Monastir. Elle cĂ©lĂšbre la passion, la crĂ©ativitĂ© et la persĂ©vĂ©rance des femmes artistes autodidactes, tout en offrant un espace d’échange et de reconnaissance. Un Ă©vĂ©nement Ă  ne pas manquer pour tous les amateurs d’art et de culture.

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PĂ©trole : lĂ©gĂšre baisse des prix malgrĂ© les tensions entre l’Iran et IsraĂ«l

Les prix du pĂ©trole ont baissĂ© ce vendredi, malgrĂ© une tendance Ă  la hausse pour la troisiĂšme semaine consĂ©cutive. Ainsi les contrats Ă  terme sur le Brent ont reculĂ© d’environ 2 % Ă  77,28 $ le baril, tout en restant sur une progression hebdomadaire proche de 4 %. C’est ce qu’a rĂ©vĂ©lĂ© le site zonebourse.com

Le brut amĂ©ricain WTI pour livraison en juillet, qui expire ce vendredi, a progressĂ© de 0,7 % Ă  75,66 $. Tandis que le contrat d’aoĂ»t a gagnĂ© environ 0,8 % Ă  74,06 $. Toutefois, ce conflit, qui dure depuis une semaine, ne montre aucun signe d’apaisement.

La baisse des prix vendredi est liĂ©e Ă  l’annonce de la Maison Blanche selon laquelle le prĂ©sident amĂ©ricain  Donald Trump prendrait une dĂ©cision sur une Ă©ventuelle implication amĂ©ricaine dans les deux prochaines semaines. Ce qui a rĂ©duit l’incertitude immĂ©diate sur le marchĂ©.

Cependant, les analystes soulignent que tant que les affrontements entre IsraĂ«l et l’Iran se poursuivent, le risque d’une escalade touchant les infrastructures pĂ©troliĂšres reste Ă©levĂ©. L’Iran, troisiĂšme producteur de l’OPEP avec environ 3,3 millions de barils par jour, a dĂ©jĂ  menacĂ© de fermer le dĂ©troit d’Ormuz, passage stratĂ©gique par lequel transitent entre 18 et 21 millions de barils par jour. Ce qui pourrait perturber le commerce mondial du pĂ©trole et faire grimper les prix.

Selon certains experts, la prime de risque actuelle liĂ©e au conflit s’élĂšverait Ă  prĂšs de 10 $ par baril, et une escalade majeure pourrait faire monter le prix du baril jusqu’à 100 $ si les infrastructures d’exportation Ă©taient attaquĂ©es ou si la navigation dans le dĂ©troit d’Ormuz Ă©tait perturbĂ©e.

En rĂ©sumĂ©, malgrĂ© la lĂ©gĂšre correction des prix vendredi, le marchĂ© reste tendu en raison du conflit au Moyen-Orient et de l’incertitude sur l’implication amĂ©ricaine, avec un potentiel de hausse significative en cas d’escalade.

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Shanghai, laboratoire de l’urbanisme : quand la ville se rĂȘve et se construit

Au cƓur de la Place du Peuple, le Centre d’exposition de la planification urbaine de Shanghai offre une plongĂ©e spectaculaire dans l’histoire et le futur de la mĂ©tropole chinoise. VĂ©ritable vitrine de la planification urbaine, ce musĂ©e unique retrace, Ă  travers des maquettes gĂ©antes et des reconstitutions, l’évolution de Shanghai depuis les annĂ©es 1935 jusqu’aux projets pour 2035, voire au-delĂ . Peu de villes dans le monde peuvent se targuer de possĂ©der un tel musĂ©e, symbole de l’importance accordĂ©e Ă  l’urbanisme dans la mĂ©galopole.

Shanghai : un musée emblématique au service de la mémoire urbaine

InaugurĂ© en 2000, le Centre d’exposition de la planification urbaine de Shanghai s’impose par son architecture futuriste, dont le toit Ă©voque la fleur de magnolia, symbole de la ville. À l’intĂ©rieur, le visiteur dĂ©couvre une succession d’espaces thĂ©matiques : maquettes de 600 mÂČ offrant une vue plongeante sur la ville; reconstitution immersive d’une rue des annĂ©es 1930; projections Ă  360° sur la mutation du quartier de Pudong; et expositions interactives sur les dĂ©fis de demain. Ce parcours met en scĂšne l’ambition de Shanghai : relier son passĂ© cosmopolite Ă  un avenir rĂ©solument tournĂ© vers l’innovation et la durabilitĂ©.

En effet, Shanghai s’est construite sur une histoire urbaine complexe, marquĂ©e par les influences Ă©trangĂšres et les bouleversements politiques. DĂšs le XIXe siĂšcle, la ville devient une « fenĂȘtre sur le monde » grĂące aux concessions Ă©trangĂšres, puis, aprĂšs 1949, elle est mise en sommeil, « punie » pour avoir Ă©tĂ© la vitrine du capitalisme. Ce demi-siĂšcle d’immobilisme prĂ©serve paradoxalement une partie de son tissu urbain, jusqu’à l’explosion du dĂ©veloppement Ă  partir des annĂ©es 1980, portĂ©e par la politique d’ouverture.

La planification urbaine de Shanghai, amorcĂ©e dĂšs 1935, a Ă©voluĂ© pour intĂ©grer progressivement des zones de services publics, des espaces multifonctionnels et Ă©cologiques, et une attention particuliĂšre Ă  l’harmonie entre l’homme et la nature. Les quartiers rĂ©sidentiels cĂŽtoient dĂ©sormais des espaces verts, tĂ©moignant d’une volontĂ© de crĂ©er une ville Ă  la fois vivable et innovante.

Vers la ville idéale : ambitions et défis pour 2035 et au-delà

Aujourd’hui, Shanghai affiche clairement ses ambitions : devenir une ville intelligente, verte, et toujours plus agrĂ©able Ă  vivre. Le plan d’urbanisme Ă  l’horizon 2035 vise Ă  renforcer la qualitĂ© de vie, rĂ©duire la pollution, et intĂ©grer les technologies de pointe pour façonner un environnement urbain harmonieux et durable.

Si un plan pour 2050 n’est pas encore officiellement Ă©tabli, la ville s’engage Ă  ne promettre que ce qu’elle rĂ©alisera rĂ©ellement, fidĂšle Ă  la tradition de rigueur et de pragmatisme qui caractĂ©rise son dĂ©veloppement urbain.

Lors de cette visite, le guide Pin souligne que le plan d’urbanisme de Shanghai est le fruit d’un long processus, initiĂ© dĂšs 1935 et continuellement enrichi jusqu’à aujourd’hui. Il prĂ©cise dans ce contexte que le plan actuel, qui projette la ville Ă  l’horizon 2035, montre une Ă©volution marquante par rapport Ă  celui de 1935. DĂ©sormais, on accorde une place bien plus importante aux services publics, aux espaces multifonctionnels, aux zones Ă©cologiques et aux espaces verts. Les quartiers rĂ©sidentiels sont souvent situĂ©s Ă  proximitĂ© immĂ©diate de ces zones naturelles. Ce qui traduit la volontĂ© d’harmoniser la vie urbaine et la nature.

Toutefois, l’objectif fondamental de cette planification est de parvenir Ă  une vĂ©ritable harmonie entre l’environnement naturel et les habitants. Depuis une dizaine d’annĂ©es, on ressent d’ailleurs une nette amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie Ă  Shanghai : l’air est plus pur, l’ambiance gĂ©nĂ©rale est plus agrĂ©able, et l’environnement urbain est bien plus sain qu’auparavant. Cela donne envie de rester vivre dans cette ville, qui ne cesse de devenir plus belle et plus agrĂ©able pour ses habitants.

Les ambitions pour demain : une ville verte, intelligente et agréable

Aujourd’hui, le gouvernement de Shanghai poursuit cette dynamique pour rendre la ville toujours plus vivable et attrayante. Pour l’avenir, l’idĂ©al serait de faire de Shanghai une ville encore plus verte, intelligente et Ă©cologique. MĂȘme si la ville a dĂ©jĂ  une allure futuriste, il existe encore de nombreuses possibilitĂ©s d’intĂ©grer des technologies de pointe pour amĂ©liorer le quotidien et rendre l’environnement urbain encore plus agrĂ©able.

Un message aux visiteurs

Il conclut: « Si je devais adresser un message aux visiteurs et aux touristes, ce serait :  Venez dĂ©couvrir Shanghai! Vous ĂȘtes les bienvenus! Vous dĂ©couvrirez une ville impressionnante, un vĂ©ritable paradis sur terre Â». 

Il convient de rappeler qu’en 1986, le PIB de Shanghai s’élevait Ă  environ 8 milliards de dollars. Aujourd’hui, il atteint prĂšs de 800 milliards de dollars, plaçant la ville au 5e ou 6e rang mondial en termes de produit intĂ©rieur brut

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5Úme édition du lab Innova Tunisia: innovation et durabilité au rendez vous

La 5Ăšme Ă©dition du LAB INNOVA FOR TUNISIA STARTUP 2025 a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le 16 juin 2025 Ă  Tunis, dans le cadre du projet de formation managĂ©riale LAB INNOVA FOR AFRICA LUCA ATTANASIO, promu par l’ICE Agence Tunis – Section Commerciale de l’Ambassade d’Italie, en collaboration avec le Bureau de Formation aux entreprises du SiĂšge de Rome. L’inauguration a Ă©tĂ© faite par l’ambassadeur d’Italie en Tunisie,  Alessandro Prunas, en prĂ©sence du ministre des Technologies et de la communication,  Sofiene Hemissi.

 

Ce programme, lancĂ© en 2019, est dĂ©diĂ© Ă  la formation managĂ©riale des startups africaines, avec un focus sur l’agribusiness ou les ICT-STARTUP selon les pays. Il a dĂ©jĂ  formĂ© 812 entreprises africaines, dont 117 en Tunisie, qui a accueilli 5 Ă©ditions du LAB INNOVA FOR TUNISIA STARTUP et la premiĂšre Ă©dition du LAB INNOVA FOR TUNISIA AGRIBUSINESS en 2025.

 

Pour la 5Ăšme Ă©dition, environ 40 candidatures ont Ă©tĂ© reçues, avec 20 startups sĂ©lectionnĂ©es dans des secteurs variĂ©s tels que AgriTech, Big Data, Blockchain, CybersĂ©curitĂ©, Énergie, Fintech, GreenTech, Intelligence Artificielle, IoT, Medtech, MobilitĂ©, textile et mĂ©canique. Le programme comprend des formations en classe, en ligne, et un Study-Tour en Italie en novembre 2025 lors de l’évĂ©nement ECOMONDO Ă  Rimini, dĂ©diĂ© Ă  l’économie verte et circulaire. Ce voyage vise Ă  renforcer les opportunitĂ©s commerciales et les Ă©changes avec des homologues italiens.

 

L’initiative illustre la coopĂ©ration italo-tunisienne dans la transition numĂ©rique et l’innovation, renforcĂ©e par des accords bilatĂ©raux et des infrastructures comme le Terna Innovation Zone, un hub italien d’innovation accessible aux startups tunisiennes.

 

En parallĂšle, la premiĂšre Ă©dition du LAB INNOVA FOR TUNISIA AGRIBUSINESS 2025, lancĂ©e en fĂ©vrier, cible spĂ©cifiquement le secteur agricole tunisien avec un programme de formation similaire et un voyage d’étude en Italie, impliquant des partenaires italiens et tunisiens du secteur agricole.

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Hend Sabri : quand l’indĂ©pendance d’esprit dĂ©fie la polĂ©mique

Incarnant Ă  la fois la beautĂ©, l’intelligence et une indĂ©pendance d’esprit farouchement tunisienne, l’actrice Hend Sabri, une femme qui a toujours eu la tĂȘte sur les Ă©paules, s’est retrouvĂ©e au cƓur d’une vive polĂ©mique ces derniers jours. Son geste de soutien public Ă  la caravane humanitaire Al Soumoud, en route vers Gaza, via un message relayĂ© sur ses rĂ©seaux sociaux, a dĂ©clenchĂ© une vague de rĂ©actions contrastĂ©es.

 

Pour certains, ce soutien s’inscrit dans une logique de solidaritĂ© authentique envers la cause palestinienne. Pour d’autres, particuliĂšrement dans le contexte Ă©gyptien oĂč l’actrice est installĂ©e et a bĂąti l’essentiel de sa carriĂšre, il a Ă©tĂ© perçu comme une prise de position politique « inopportune Â». En Égypte, des voix influentes, des actrices Ă  l’instar de Yasmine Sabri notamment des internautes et personnalitĂ©s proches du pouvoir, « n’ont pas hĂ©sitĂ© Ă  l’accuser d’une critique implicite de la politique Ă©gyptienne vis-Ă -vis de Gaza. Â»

Pourtant, cette controverse met en lumiĂšre une question essentielle : celle de la libertĂ© d’expression et de la capacitĂ© Ă  penser diffĂ©remment dans un monde qui, parfois, semble exiger une pensĂ©e unique.

Hend Sabri, connue pour son franc-parler et sa propension Ă  ne jamais mĂącher ses mots, incarne prĂ©cisĂ©ment cette libertĂ©. Est-il concevable, Ă  notre Ă©poque, de devoir gommer toute singularitĂ©, d’adopter une conformitĂ© intellectuelle pour ĂȘtre acceptĂ© ?

Cette situation interroge profondĂ©ment sur l’état de la libertĂ© d’expression. L’attitude de Hend Sabri, loin d’ĂȘtre un caprice, est celle Ă  la dois d’une femme indĂ©pendante et intelligente, qui assume ses convictions avec intĂ©gritĂ©.

Comme le chantait si justement Florent Pagny, « vous n’aurez pas ma libertĂ© de penser Â». Une chose est sĂ»re : avoir un avis divergent est souvent loin d’ĂȘtre entendu, et pourtant, cette diversitĂ© d’idĂ©es est le moteur de toute sociĂ©tĂ© Ă©voluĂ©e.

 

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Elyes Kasri plaide pour un retour Ă  la diplomatie bourguibienne

L’ancien ambassadeur Elyes Kasri alerte sur l’échec de l’aventure iranienne et plaide pour un retour Ă  la diplomatie bourguibienne

Dans une publication Facebook, l’ancien ambassadeur Elyes Kasri a livrĂ© une rĂ©flexion sur les dynamiques gĂ©opolitiques au Moyen-Orient. Ainsi, il met en garde contre le dĂ©clin inĂ©luctable de l’influence iranienne et appelle  la Tunisie Ă  renouer avec les principes de la diplomatie bourguibienne.

Son propos, Ă©tayĂ© par une lecture des cinquante derniĂšres annĂ©es, dĂ©nonce l’instrumentalisation de la cause palestinienne par TĂ©hĂ©ran et certains rĂ©gimes arabes. Une stratĂ©gie qui, estime-t-il, a nourri l’extrĂ©misme israĂ©lien tout en affaiblissant la position internationale des Palestiniens.

Elyes Kasri souligne comme suit : tout comme les “AnatĂ©ra des Arabes” – ces dirigeants aux discours guerriers finalement contraints Ă  la reddition –, l’Iran se dirige vers un “bait al-istislam“ (la maison de la capitulation), que ce soit par la nĂ©gociation ou par la force. Il prĂ©dit que cette chute pourrait s’accompagner de divisions internes et d’un Ă©clatement territorial, rappelant les scĂ©narios chaotiques observĂ©s en Irak, en Libye ou en Syrie. 

Pour lui, cette issue est le fruit d’une politique aventuriste qui a trop longtemps reposĂ© sur des “mises en scĂšne hĂ©roĂŻques” plutĂŽt que sur une stratĂ©gie rĂ©aliste.

L’ancien diplomate souligne que l’instrumentalisation de la question palestinienne par l’Iran et certains rĂ©gimes arabes a eu des effets contre-productifs. “L’exploitation et l’escalade perses ont contribuĂ© Ă  l’ascension de l’extrĂȘme droite israĂ©lienne”, affirme-t-il. Tout en offrant Ă  Tel Aviv un rĂ©cit manichĂ©en opposant un “Occident judĂ©o-chrĂ©tien” Ă  une “menace islamique”. Ce discours, largement repris dans les chancelleries occidentales, aurait, poursuit-il, confĂ©rĂ© une forme d’immunitĂ© internationale aux crimes de guerre israĂ©liens. Et ce, tout en dĂ©lĂ©gitimant progressivement la cause palestinienne sur la scĂšne diplomatique.

M. Kasri rappelle que plusieurs rĂ©gimes arabes, aprĂšs avoir fait de la Palestine un outil de propagande, se sont effondrĂ©s dans des circonstances tragiques, laissant leur peuple dans le chaos. 

De la Syrie au Soudan en passant par l’Irak et la Libye, ces Ă©checs, prĂ©cise-t-il, dĂ©montrent les limites d’une politique fondĂ©e sur la surenchĂšre verbale plutĂŽt que sur une approche pragmatique.

Face Ă  ce constat, l’ancien ambassadeur estime qu’il faut tirer les leçons de l’histoire et Ă  revenir aux fondamentaux de la politique Ă©trangĂšre bourguibienne. Il cite Golda Meir, ancienne premiĂšre ministre israĂ©lienne, qui considĂ©rait Habib Bourguiba comme « la plus grande menace pour IsraĂ«l Â» en raison de son attachement au droit international, Ă  sa dĂ©fense d’une solution nĂ©gociĂ©e (« prends et demande ») et Ă  son rejet des postures stĂ©riles. Pour M. Kasri, cette approche, combinant fermetĂ© sur les principes et rĂ©alisme dans les moyens, a permis Ă  la Tunisie d’exercer une influence disproportionnĂ©e sur la scĂšne internationale tout en prĂ©servant ses intĂ©rĂȘts nationaux.

Dans un contexte rĂ©gional marquĂ© par la volatilitĂ© et un rĂ©ajustement des alliances arabes, Elyes Kasri appelle Ă  une rĂ©vision urgente du discours politique tunisien. Il plaide pour l’abandon des « Ă©motions et slogans creux Â» au profit d’une diplomatie mesurĂ©e, capable de dĂ©fendre les droits palestiniens sans tomber dans les piĂšges de la surenchĂšre. La Tunisie, conclut-il, doit retrouver son rĂŽle historique de pont entre les civilisations, en s’appuyant sur le multilatĂ©ralisme et une vision claire de ses intĂ©rĂȘts stratĂ©giques en MĂ©diterranĂ©e et au Maghreb.

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Chine Ă©ternelle : des secrets millĂ©naires de la Grande Muraille aux tumultes de l’histoire moderne

Il faut bien le dire : au-delĂ  de son histoire fascinante, la Chine est une destination incontournable, Ă  visiter au moins une fois dans sa vie. Imaginez-vous, dĂšs le deuxiĂšme jour de votre voyage, foulant les pierres millĂ©naires de la Grande Muraille. Une muraille dont les origines viennent tout juste d’ĂȘtre repoussĂ©es de 300 ans grĂące Ă  une incroyable dĂ©couverte archĂ©ologique dans la province du Shandong. LĂ , dans le district de Changqing, les vestiges les plus anciens connus remontent Ă  la fin de la dynastie des Zhou de l’Ouest, il y a plus de 2 700 ans, bien avant ce que l’on croyait jusqu’à prĂ©sent.

Cette rĂ©vĂ©lation, fruit de fouilles menĂ©es en 2024 sur plus de 1 100 mĂštres carrĂ©s, nous plonge au cƓur d’une Ă©poque oĂč la Grande Muraille n’était encore qu’un projet embryonnaire, un symbole de la volontĂ© de protĂ©ger un empire en pleine construction.

Mais la Chine, ce n’est pas seulement ses trĂ©sors antiques. C’est aussi une histoire moderne, pleine de rĂȘves et de cauchemars. En 1839, tout bascule avec le dĂ©but de la PremiĂšre guerre de l’opium, un choc brutal entre l’empire Qing et le Royaume-Uni, qui marquera Ă  jamais le destin du pays. Cette guerre, suivie de la Seconde guerre de l’opium quelques annĂ©es plus tard, voit la Chine lutter contre une coalition anglo-française, soutenue par les États-Unis et la Russie, dans un combat dĂ©sĂ©quilibrĂ© sous le rĂšgne de l’empereur Xianfeng.

Ce voyage Ă  travers le temps, entre vestiges anciens et bouleversements modernes, vous invite Ă  comprendre la complexitĂ© et la grandeur d’un pays qui continue de fasciner le monde entier.

De notre envoyée en Chine

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A la dĂ©couverte du jade, la pierre prĂ©cieuse qui raconte l’ñme de la Chine

Lorsqu’on dĂ©couvre la Chine, c’est souvent une pierre prĂ©cieuse qui capte immĂ©diatement l’attention : le jade. Bien plus qu’un simple joyau, le jade est le cƓur battant de la culture chinoise depuis plus de 5 000 ans. Imaginez les empereurs des dynasties anciennes, enveloppĂ©s dans des objets en jade, croyant fermement que cette pierre sacrĂ©e les protĂ©gerait dans l’au-delĂ  et leur assurerait l’immortalitĂ©. Ce n’est pas un hasard si, aujourd’hui encore, les visiteurs qui foulent le sol chinois repartent souvent avec un bracelet ou un pendentif en jade, dĂ©sireux d’emporter un fragment de cette sagesse ancestrale.

Le jade, appelĂ© yu en chinois, symbolise la puretĂ©, la vertu, la sagesse et la longĂ©vitĂ©. Confucius lui-mĂȘme louait ses qualitĂ©s, le comparant aux vertus d’un homme noble : douceur, honnĂȘtetĂ© et bienveillance. Plus qu’un simple ornement, le jade est un talisman chargĂ© d’énergies positives, censĂ© protĂ©ger son porteur de la malchance et favoriser la santĂ© et la sĂ©rĂ©nitĂ©.

Ainsi, acheter du jade en Chine, c’est s’immerger dans une tradition millĂ©naire, s’approprier un symbole de pouvoir et de spiritualitĂ©.

De notre envoyée en Chine

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