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Tunisie | Kaïs Saïed est-il au pouvoir ou dans l’opposition ?  

Kaïs Saïed, dont on ne sait plus s’il incarne le pouvoir ou l’opposition, se complait dans la posture de l’observateur critique, antisystème s’il en est, qui fulmine sans cesse contre un appareil d’Etat et une administration publique qui ne montrent pas beaucoup de zèle à suivre ses recommandations et ses instructions.

Pour Kaïs Saïed, l’impératif est de «donner la priorité, dans les projets de loi et de décret, à la résolution définitive et irrévocable de toutes les questions sociales» et de «demander des comptes à ceux qui, au sein des institutions étatiques, rechignent à répondre aux revendications du peuple tunisien».

C’est ce que le président de la république a réitéré en recevant, lundi 28 avril 2025 au palais de Carthage, la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri.

Pour lui, cette phase de l’histoire de la Tunisie est celle d’une «lutte de libération nationale» menée par le peuple contre un régime en place «qui ne cherche qu’à se préserver et à aggraver la situation dans le pays par tous les moyens».

Le chef de l’État a souligné que la Tunisie compte sur sa jeunesse compétente et dévouée, ajoutant que le peuple tunisien a fait preuve d’une conscience qui a démasqué ceux qui ont feint l’opposition pendant une décennie. Adversaires d’hier et alliés d’aujourd’hui, ces derniers ont finalement révélé leur véritable nature, ce qui leur a valu le rejet de l’histoire et du peuple, selon ses termes.

Cependant, les efforts se poursuivent et les solutions mises en œuvre sont radicales et non illusoires ou mensongères, comme le prétendent ces derniers, a encore souligné le chef de l’Etat, dans une limpide allusion à ses adversaires politiques qui lui reprochent, outre sa dérive autoritaire, l’échec des politiques socioéconomiques qu’il a mises en œuvre depuis son accession à la magistrature suprême en 2019.

Kaïs Saïed, dont on ne sait plus s’il incarne le pouvoir ou l’opposition, se complait dans la posture de l’observateur critique, antisystème s’il en est, qui fulmine sans cesse contre un appareil d’Etat et une administration publique qui ne montrent pas beaucoup de zèle à suivre ses recommandations et ses instructions.

I. B.

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Quand Saïed affirme que «la Tunisie n’est ni une ferme ni un jardin»

Le 28 avril 2025, au palais de Carthage, le président Kaïs Saïed reçoit le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti. Le cadre est solennel, la parole ferme. Elle se dresse, verticale, défensive : «Tunis n’est ni une bourgade, ni un verger.» Pas un jardin pour diplomates. Pas une colonie de vacances.  Il y a des discours qui ne parlent pas au citoyen. Ils s’adressent, sans le savoir peut-être, à l’inconscient collectif.

Manel Albouchi *  

Quand le président Kaïs Saïed affirme que «la Tunisie n’est ni une ferme ni un jardin» et propose d’envoyer à son tour des observateurs dans les pays qui se disent inquiets [de la situation des droits humains en Tunisie, Ndlr], il ne s’agit pas seulement d’un rejet de l’ingérence étrangère. Les mots résonnent comme un écho lointain de la décolonisation, de ses tensions non résolues, de ses blessures ouvertes. Ce discours est une révolte contre le regard de l’Autre, celui qui observe, juge, classe, prescrit. 

La phrase gratte là où la mémoire brûle : celle de la domination. Fanon, dans son langage tranchant, écrivait : «La décolonisation est la rencontre de deux forces, opposées par leur nature, qui se heurtent de front, violemment.» 

Parole politique et inconscient

Ce choc se rejoue ici. Dans la forme même du discours. Dans son ton. Dans son refus d’adopter les codes attendus de la diplomatie. Ce refus est un symptôme. Il dit : je ne veux plus être vu comme une périphérie maladroite. Il dit aussi : je souffre d’un regard. 

Peut-être faut-il lire cet événement politique à travers une autre lentille : celle de Freud. L’humain, écrivait-il, est traversé par deux pulsions : Éros, la pulsion de vie; et Thanatos, la pulsion de mort.

La souveraineté, dans cette lecture, devient un champ de bataille entre deux dynamiques contradictoires : d’un côté, le désir de cohésion, de maîtrise, de dignité; de l’autre, la tentation du repli, du rejet de l’autre, de la désocialisation. 

Le rejet des observateurs étrangers peut être lu comme un acte de résistance. Mais aussi comme un mécanisme de défense : une tentative de survie d’un Moi national encore fragile, blessé, sous pression. La souveraineté se présente alors comme un réflexe de préservation. Un retour vers l’intérieur, pour se protéger d’un regard devenu insupportable. Mais ce repli, s’il dure, devient aussi un enfermement. Et peut glisser vers la pulsion de mort : celle qui nie l’altérité et refuse la complexité du monde. 

On me dira que la politique n’est pas un cabinet d’analyse. C’est vrai. Mais elle s’exprime dans un corps social traversé par ses peurs, ses transferts, ses projections.

Une histoire non digérée

Le président parle peut-être à l’ancienne puissance coloniale. Mais il s’adresse aussi à une histoire non digérée, à une honte collective, à une humiliation héritée. À ce que Lacan appelait le manque fondamental, celui qui structure le sujet mais aussi les peuples. 

Et si ce discours n’était pas qu’une stratégie? Et s’il était l’émergence brutale d’un imaginaire insurgé, tentant de se réapproprier un territoire symbolique? Une tentative de redonner forme à une souveraineté non seulement juridique, mais aussi psychique?  

Reste une question, alors : qu’a-t-il voulu exorciser, en prononçant ces mots? 

Peut-être cette vérité cruelle, que Fanon formulait avec un sarcasme prophétique :  

«Les derniers seront les premiers.»

* Psychothérapeute, psychanalyste.  

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Ukraine | Le fils d’une responsable de la CIA mort pour la Russie de Poutine

Le Washington Post (WP) a révélé que le fils d’une responsable de premier plan de la CIA, le service de renseignement extérieur des Etats-Unis, a été tué alors qu’il combattait avec l’armée russe en Ukraine. Il s’appelle Michael Gloss et il était âgé de 21 ans. Ses parents ignoraient totalement qu’il participait à la guerre et surtout qu’il combattait aux côtés des Russes. Ils ne l’ont appris qu’après sa mort. 

Imed Bahri

Michael est le fils Larry Gloss, un vétéran de la guerre d’Irak, et de Juliane Gallina qui est directrice adjointe de la CIA chargée de l’innovation numérique. Michael est décédé en avril 2024 dans la région de Donetsk dans l’est de l’Ukraine mais l’information vient tout juste  d’être révélée. 

Larry a décrit son fils comme un jeune homme épris de paix et un défenseur de la conservation de l’environnement. Le WP a rapporté qu’il était l’un des rares Américains à avoir combattu aux côtés des forces russes dans leur guerre contre l’Ukraine, une histoire qualifiée de «bizarre» par le journal américain qui a cité le père disant que son fils avait grandi dans une banlieue chic de Washington D.C et qu’il avait souffert de maladie mentale pendant la majeure partie de sa vie.

Selon Larry, Michael était un farouche opposant aux principes de la classe dirigeante aux États-Unis. Il pourrait être qualifié d’antisystème et il était également indigné par le soutien de Washington à Israël et à la guerre à Gaza.

Une affaire familiale privée, estime la CIA

Le WP rapporte que Michael avait 17 ans lorsqu’il a commencé à se rebeller contre les valeurs auxquelles croyaient ses parents. Il a précisé que le père, qui dirige une entreprise fournissant des équipements de sécurité électronique, et la mère ont reçu la nouvelle du décès de leur fils en juin 2024 par l’intermédiaire d’un responsable des affaires consulaires du département d’État américain.

Jusqu’à ce moment-là, ils n’avaient aucune idée que leur fils se trouvait en Ukraine et encore moins qu’il combattait aux côtés de l’armée russe.

Le père a déclaré que le certificat de décès de son fils délivré par les autorités russes confirmait que Michael était décédé le 4 avril de l’année dernière lors d’une attaque d’artillerie après avoir saigné abondamment. Le certificat qu’il est mort alors qu’il courait pour aider son camarade blessé, essayant de le protéger.

Bien que la famille de Michael l’ait enterré en décembre dernier et ait incinéré sa dépouille la semaine où son corps lui a été rendu, la vérité sur sa mort en Ukraine n’a été révélée que vendredi dernier dans un article publié par iStories, un site Web de journalisme d’investigation russe basé hors de Russie.

Dans un bref communiqué publié vendredi, la CIA a considéré la mort de Michael comme une affaire familiale privée et non comme une question de sécurité nationale.

Larry a déclaré au WP que Michael s’était rendu en Géorgie en juin 2023 où il avait participé à un rassemblement pour un mouvement appelé la Rainbow Family dont les adeptes adhèrent à une idéologie commune de conservation de l’environnement et se qualifient d’«Amis de la nature et de toute l’humanité».

Des «touristes de guerre»

Un mois après son arrivée en Géorgie, Michael a envoyé un message à ses parents via WhatsApp leur disant qu’il était entré en Russie et qu’il allait rencontrer des amis du groupe. Par la suite, en septembre 2023, Michael a informé ses parents qu’il avait l’intention de rester en Russie pendant un certain temps mais ils ne savaient pas qu’il avait rejoint l’armée russe.

En décembre de cette année-là, Michael a été envoyé sur le front ukrainien, selon iStories, qui a interviewé un soldat russe du 137e régiment aéroporté qui a déclaré connaître Michael et que l’Américain avait été rattaché à une unité d’assaut.

Le WP a cité Ralph Gough, un ancien haut responsable de la CIA responsable des opérations européennes et eurasiennes, qui a déclaré que plusieurs milliers d’Américains sont allés sur les champs de bataille pour se battre pour l’Ukraine, ajoutant que certains d’entre eux sont des «touristes de guerre qui partent rapidement après leur première rencontre avec l’artillerie moderne et les drones» et que d’autres, qui ont choisi de rester pour continuer à se battre, sont au nombre de 2 000 à 3 000.

De son côté, Megan Mobbs, présidente de l’organisation américaine à but non lucratif RT Weatherman, qui aide à rapatrier les dépouilles de citoyens américains, a déclaré qu’au moins 75 Américains sont morts en combattant aux côtés des Ukrainiens. Par contre que des Américains comme Michael combattent pour la Russie de Poutine et y laissent leur vie, ce n’est pas du tout commun.

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La CIJ appelée à intervenir face à l’urgence humanitaire à Gaza

Depuis plus de dix-huit mois, la bande de Gaza subit une crise humanitaire sans précédent, aggravée par un blocus quasi total de l’aide humanitaire. La Cour internationale de justice (CIJ) a entamé, lundi 28 avril 2025, à La Haye une série d’audiences cruciales pour examiner les obligations d’Israël à l’égard des civils palestiniens. Trente-huit États, ainsi que plusieurs organisations internationales, interviendront pour rappeler l’urgence d’un accès humanitaire sans entrave.

Khémaïs Gharbi *

Depuis plus de dix-huit mois, la bande de Gaza est le théâtre d’une tragédie humaine d’une ampleur inédite. Chaque jour qui passe voit s’ajouter de nouvelles pertes humaines, sous le regard impuissant d’une communauté internationale incapable de faire cesser l’escalade de la violence et du désespoir.

Aujourd’hui, alors que la CIJ entame une semaine d’audiences sur les obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens de Gaza, l’espoir renaît que le droit international puisse encore imposer ses exigences face à la brutalité des faits.

Plus de 2,2 millions de Palestiniens, enfermés dans une enclave soumise à un blocus quasi-total, subissent une crise humanitaire sans précédent : pénurie d’eau, de nourriture, d’accès aux soins… Le contrôle strict des flux d’aide humanitaire, dénoncé par de nombreux acteurs, a transformé cette catastrophe en une famine «fabriquée par l’homme», selon les mots du Commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini.

Face à cette situation insoutenable, 38 États ainsi que plusieurs organisations internationales se sont mobilisés pour présenter leurs arguments devant la plus haute juridiction de l’Onu, à La Haye. Leur objectif : rappeler qu’aucun pouvoir, aussi souverain soit-il, n’est au-dessus des obligations fondamentales du droit humanitaire international.

Des appels restés lettre morte

Les précédents avis de la CIJ, en 2024, avaient déjà demandé à Israël de prévenir toute forme d’actes pouvant constituer un génocide et de garantir l’accès libre à l’aide humanitaire. Mais ces appels sont restés lettre morte, tandis que la situation sur le terrain ne cessait de se détériorer.

Il est aujourd’hui crucial que la Cour rende un avis clair, fort et engageant, affirmant sans ambiguïté que la survie des civils n’est pas négociable, et que l’entrave à l’acheminement de l’aide constitue une violation grave des principes fondamentaux du droit international.

Chaque jour supplémentaire d’inaction coûte des vies innocentes. La justice internationale ne peut plus se contenter de constater : elle doit, par sa voix, rallumer l’espérance d’un droit qui protège réellement ceux qui sont sans défense.

L’Histoire jugera ceux qui auront parlé et ceux qui auront agi. Il est encore temps, aujourd’hui, de se tenir du bon côté de l’humanité.

* Ecrivain et traducteur.


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La BEI appuie le secteur de l’eau et de l’assainissement en Tunisie

La Banque européenne d’investissement (BEI) renforce son soutien au secteur de l’eau en Tunisie avec deux nouveaux financements totalisant 30 millions d’euros pour améliorer l’approvisionnement en eau potable dans le Grand Tunis.

Il s’agit d’un contrat de financement de 22 millions d’euros signé avec la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) et un contrat de 8 millions d’euros signé avec le gouvernement tunisien.

Ces deux opérations bénéficient d’une garantie de la Commission européenne. Elles permettront de finaliser un projet structurant pour l’approvisionnement en eau potable du Grand Tunis, région la plus densément peuplée du pays et confrontée à une demande croissante en eau.

Le projet comprend la construction d’une nouvelle station de traitement à Bejaoua, la pose de conduites d’adduction d’eau, l’installation de stations de pompage ainsi que la construction de réservoirs afin de desservir l’ensemble du Grand Tunis, y compris les zones de développement futur comme le port financier de Tunis.

Face à une hausse projetée de 50% de la demande d’ici à 2040, cet investissement répond à un besoin stratégique de renforcement de la sécurité hydrique du Grand Tunis. Il contribuera très concrètement à garantir un service fiable et pérenne dans une région en forte croissance démographique, dans un contexte de pression accrue sur les ressources en eau. Le financement additionnel est cofinancé à parts égales avec l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre de l’initiative de délégation réciproque (IDR), un mécanisme de coopération entre bailleurs européens.

De plus, la BEI lance un nouveau partenariat stratégique avec le Fonds mondial pour la nature (WWF), au profit de l’Office national de l’assainissement (Onas), l’établissement public chargé de la gestion du service d’assainissement sur le territoire tunisien.

Ce partenariat vise à promouvoir les solutions fondées sur la nature (Nature-Based Solutions – NBS) afin de répondre aux enjeux liés à l’eau et aux changements climatiques. L’étude menée dans ce cadre se concentrera sur les possibilités d’application des solutions fondées sur la nature dans les villes de moins de 3 000 habitants. Ses conclusions serviront de base à un événement prévu à Tunis le 19 mai, visant à repérer un projet pilote à développer avec le soutien de partenaires internationaux. Cette étude s’inscrit dans la volonté de la BEI de renforcer son dialogue avec la société civile locale autour de projets à fort impact environnemental.

Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI a déclaré : «À travers ces deux partenariats avec l’Etat tunisien, la Sonede et l’Onas, la BEI soutient des solutions concrètes, innovantes et centrées sur les besoins des populations. Qu’il s’agisse de garantir un accès fiable à l’eau potable ou renforcer les systèmes d’assainissement grâce à des approches fondées sur la nature, notre objectif est de soutenir la résilience du pays face aux défis climatiques. Ces appuis reflètent pleinement notre engagement en faveur d’un développement durable et équitable, aligné avec les priorités du partenariat stratégique entre l’Union européenne et la Tunisie.»

Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’UE en Tunisie a renchéri: «L’Union européenne et la BEI accompagnent les autorités tunisiennes dans leurs efforts pour garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement nécessaire à la population tunisienne. Ces nouvelles activités s’inscrivent dans le cadre de l’initiative « Eau » de la Team Europe, qui a déjà permis de mobiliser 1,7 milliard d’euros – soit 5,7 milliards de dinars – dans le domaine de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en Tunisie, grâce aux contributions combinées de l’UE, de ses États membres et d’organismes financiers comme la BEI.»

En parallèle, une contribution d’assistance technique de 5 millions d’euros financée par l’UE et mise en œuvre en partenariat avec la BEI appuiera le ministère de l’économie et de la planification dans la préparation d’une nouvelle génération de projets d’investissement public.

Cette assistance visera à améliorer la qualité, la durabilité et la résilience des futurs projets dans des secteurs clés pour le développement à long terme de la Tunisie. Elle est une parfaite illustration de la volonté de l’UE et de la BEI de travailler en étroite collaboration avec le ministère de l’économie et de la planification en matière de réalisation de projets d’investissements prioritaires pour la Tunisie.

Ces actions s’inscrivent dans l’approche globale de BEI Monde, la branche de la Banque dédiée aux financements en dehors de l’Union européenne, conformément aux priorités du partenariat stratégique UE-Tunisie et aux objectifs de l’Agenda 2030. Elles sont également pleinement cohérentes avec le Mémorandum d’entente signé entre l’Union européenne et la Tunisie, qui vise à renforcer une coopération globale et durable autour de priorités communes, notamment l’accès à l’eau, la résilience climatique et le développement territorial équilibré.

Communiqué.

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Star Assurances | Une ambition renforcée pour un avenir plus juste et responsable

Star Assurances est fière d’annoncer la publication de son deuxième rapport de durabilité, couvrant l’exercice 2024. Ce document témoigne de notre engagement indéfectible envers la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et de notre volonté de contribuer activement à un avenir plus durable, inclusif et équitable.

Conformément au Guide de Reporting ESG de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT), ce rapport illustre notre progression dans l’intégration des principes de durabilité au cœur de nos activités. Il couvre la période du 1er janvier au 31 décembre 2024 et s’inscrit dans la continuité de notre première publication, renforçant notre engagement à répondre aux attentes de nos parties prenantes.

En 2024, Star Assurances a redoublé d’efforts pour réduire son impact environnemental, tout en amplifiant ses actions sociétales.

«Comptez sur nous» bien plus qu’un slogan, c’est l’expression de notre mission : être un acteur de confiance qui agit pour un monde plus juste et solidaire.

Nous sommes fiers des progrès réalisés en 2024, mais nous savons que le chemin vers un avenir durable est encore long.

En 2025, nous continuerons d’innover et de collaborer avec nos partenaires pour repousser les limites de ce que nous pouvons accomplir ensemble.

Ce rapport est une invitation à découvrir nos réalisations, mais aussi à nous rejoindre dans cette démarche collective pour un avenir meilleur. Nous remercions nos collaborateurs, partenaires et clients pour leur confiance et leur engagement à nos côtés.

Fondée en 1958, Star Assurances est un acteur majeur du secteur des assurances en Tunisie. Engagée dans une démarche RSE depuis 2023. La compagnie place la durabilité et l’innovation au cœur de sa stratégie, avec pour ambition de construire un avenir plus responsable pour tous.

Pour consulter le rapport complet, rendez-vous sur notre site officiel.

Communiqué.

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Tunisie | Lâcher de coccinelles pour lutter contre la cochenille du cactus

Le septième lâcher de coccinelles a été effectué hier, lundi le 28 avril 2025, afin de créer une ceinture de protection autour de la zone de Bouargoub, près de Hammamet.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des activités du projet d’assistance d’urgence pour la gestion de la cochenille du cactus en Tunisie. Depuis 2024, la Tunisie a fait des avancées significatives dans l’approche adoptée pour gérer au mieux la propagation de la cochenille du cactus.

Financé par la FAO, ce projet est mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Depuis son lancement, la DGSVCIA et ses partenaires stratégiques, tels que le Centre technique des agrumes (CTA), le CRRHAB et l’Inrat, s’activent à mettre en place la stratégie de gestion de la cochenille du cactus Dactylopius opuntiae et à protéger les zones de production.

Concrètement, un programme de lutte intégré a été élaboré et le lâcher d’une importante population de coccinelles aujourd’hui constitue un indicateur direct de cette gestion qui mise sur la prolifération de ces prédateurs.

Ces coccinelles ont été élevées depuis novembre 2024 au CTA), dans le cadre d’un contrat de partenariat pour l’élevage et le lâcher de ces prédateurs. Le matériel nécessaire pour l’élevage de ces insectes a également été acquis.

En juin 2024, un premier lot reçu du Maroc a été remis par la DGSVCIA au Laboratoire d’entomologie du centre de recherche de Chott Mariem. Des lâchers ont été effectués dans la zone limitrophe de la zone de production Kasserine. Forts de leur efficience et de la variété à déployer, les services de la DGSVCIA collaborent avec le CRRHAB pour identifier et multiplier les variétés tolérantes à la cochenille, et ont entamé leur multiplication.

En plus des lâchers de coccinelles, des opérations d’arrachage et d’enfouissement de cactus infestés ont été réalisées pour stopper la dissémination de la cochenille vers les zones de production de Bouargoub et Zelfane. Une société a été engagée en urgence pour l’arrachage des foyers infestés dans ces zones. Résultats : 26 foyers éliminés sur 5 km à Bouargoub et 11 km à Kasserine.

La stratégie vise à conserver des variétés locales de cactus. Une serre bichapelle a été acquise sur le site de Mornag de l’Inrat, ainsi qu’un lot de matériel pour soutenir les activités de conservation.

Ces activités et leur mise en œuvre continue visent à renforcer la capacité de gestion de la cochenille du cactus en Tunisie, en mettant l’accent sur la formation des acteurs locaux, l’adoption de solutions durables et l’échange de bonnes pratiques.

Communiqué.

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Don de deux bus pour faciliter la mobilité des jeunes à Médenine et Tataouine

L’Organisation internationale pour les Migrations (OIM), a officiellement remis, lundi 28 avril 2025, à Tunis, deux bus aux commissariats régionaux de la jeunesse et des sports des gouvernorats de Médenine et de Tataouine.

Il s’agit d’un appui concret en faveur de la mobilité, de l’inclusion et de l’accès aux opportunités socio-éducatives et culturelles pour les jeunes des régions concernées.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Helma, financé par le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et mis en œuvre par l’OIM en Tunisie. Elle vise à aider les jeunes Tunisien.nes, à risque d’émigrer irrégulièrement, en particulier celles et ceux qui ne sont ni dans l’éducation, ni dans l’emploi, ni en formation (Neet).

Ce projet s’adresse spécifiquement aux jeunes actifs dans les maisons de jeunes à Mahdia, Médenine, Sfax, et à Tataouine. Il prévoit d’améliorer les opportunités socio-économiques de ces jeunes en facilitant leur accès à la formation technique et professionnelle, à des opportunités d’emploi, au retour à l’école, et en soutenant le développement communautaire.

Le projet Helma s’inspire des priorités nationales telles que la Stratégie nationale pour la jeunesse, ainsi que du cadre de collaboration général, notamment la Stratégie des Nations Unies pour la

Jeunesse 2030, visant à renforcer la participation citoyenne des jeunes, leur employabilité et leur accès équitable aux services sociaux, éducatifs et économiques.

«Cette initiative illustre l’engagement conjoint et fort de l’OIM, des gouvernements Tunisien et italien, en faveur de l’inclusion des jeunes dans le développement socio-économique de la Tunisie»,  a déclaré Azzouz Samri, chef de mission de l’OIM en Tunisie.

L’OIM renouvelle à cette occasion son engagement à poursuivre, avec l’ensemble de ses partenaires, la mise en œuvre d’initiatives concrètes visant à renforcer la mobilité, l’employabilité et le pouvoir d’agir des jeunes générations, notamment dans les régions offrant de grandes perspectives.

Pour plus d’informations sur le projet Helma, veuillez contacter : HELMA-YE@iom.int

Communiqué.

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Sfax | Huit morts dans le naufrage d’un bateau de migrants

Huit migrants ont été retrouvés morts et 29 secourus après que leur bateau a chaviré, hier matin, dimanche  27 avril 2025, au large d’El Aouabed, près de la ville de Sfax, dans le centre-est de la Tunisie.

C’est ce qu’a indiqué l’AFP ce lundi 28 avril 2025, en citant le porte-parole de la Garde nationale Houcem Eddine Jebabli.

Les naufragés, qui ont été secourus par la Garde maritime, sont de différentes nationalités, notamment d’Afrique subsaharienne, selon la même source.

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Bientôt, un réseau continu de marchés agricoles en Tunisie

WorldFMC et Utap lancent le premier réseau de marchés agricoles

Une rencontre s’est tenue dimanche 27 avril 2025 à Tunis pour le lancement officiel d’un projet pilote pour la création du premier réseau continu de marchés agricoles en Tunisie, prévu pour le 22 mai prochain.

La rencontre a réuni le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), Moez Ben Zaghdane et le directeur de la World Farmers Market Coalition (WorldFMC) et de Campagna Amica, Carmelo Troccoli, en présence d’Alfonso Pecoraro Scanio, ancien ministre de l’Agriculture qui a signé la loi italienne sur la multifonctionnalité agricole en 2001, aujourd’hui président de la Fondation UniVerde et du comité scientifique de Campagna Amica.  

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la coopération technique entre l’Utap et WorldFmc, qui vise à organiser le marché agricole tunisien sous une nouvelle forme et avec des normes modernes, dans chaque région.

«Il est important d’étendre le réseau des marchés agricoles pour soutenir les petits producteurs et l’agriculture familiale», a déclaré Pecoraro Scanio à l’agence italienne Ansa, soulignant qu’«en Italie, la diffusion de ces marchés est l’un des résultats de la réforme qui a introduit la multifonctionnalité et a aidé des dizaines de milliers d’entreprises agricoles, souvent dirigées par des femmes et des jeunes, à se développer et implique des millions de consommateurs chaque année.»

«Ce projet de la coalition mondiale vise à diffuser une agriculture durable et familiale qui préserve les traditions et les produits locaux. En Tunisie, cela pourrait également favoriser un tourisme attentif à la découverte de nouvelles expériences culturelles», a aussi souligné Pecoraro Scanio, aujourd’hui également professeur de tourisme durable aux universités de Milan Bicocca, Rome Tor Vergata et Naples Federico II. L’expert italien s’est entretenu avec le président de l’Utap sur le tourisme durable et l’importance de sa relance en Tunisie.

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«Le rejet de phosphogypse dans la mer doit cesser en Tunisie» (Experts)

Le phosphogypse ne présente pas de risque toxique pour l’environnement ou la santé humaine, mais un rejet prolongé dans la mer pendant de nombreuses années endommagera les écosystèmes marins en Tunisie. (Ph. Les rejets de phosphogypse des usines de Gabès polluent l’air, la terre et l’eau).

C’est ce qu’a révélé un comité scientifique étudiant les effets de cette substance lors d’un séminaire organisé à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) au Bardo.

Selon un communiqué du Palais du Bardo, le président du comité scientifique et professeur de chimie à l’Université de Gafsa, Limam Aloui, a affirmé que le phosphogypse tunisien présente un niveau de radioactivité naturelle d’environ 270 becquerels par kilogramme (Bq/kg), bien en dessous du seuil standard de 1.000 Bq/kg de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et inférieur aux niveaux de radioactivité du phosphogypse dans d’autres pays.

Une recherche de huit mois menée par le comité scientifique, ainsi que l’analyse de 170 publications scientifiques, ont confirmé que le phosphogypse tunisien contient des traces négligeables d’arsenic, de plomb et de mercure, puisque le minerai de phosphate tunisien lui-même ne contient presque aucun de ces métaux lourds.

La substance est composée principalement de gypse, avec des concentrations plus faibles de certains métaux lourds (par exemple l’arsenic, le mercure, le plomb) et de composants secondaires moins concentrés tels que les terres rares (par exemple le cadmium).

Ledit comité a néanmoins souligné la nécessité de mettre fin au rejet de phosphogypse dans la mer, une pratique qui dure depuis la fin des années 1970, car l’accumulation à long terme présente des risques environnementaux, principalement dus aux impuretés insolubles qui subsistent après la dégradation de son composant principal, le sulfate de calcium (dihydraté), qui constitue 96% du phosphogypse.

Entre 2011 et 2023, environ 2,8 millions de tonnes ont été déversées en mer près de Gabès où se trouvent des usines de transformation du phosphate, tandis que 1,6 million de tonnes ont été stockées à Skhira (Sfax) et 600 000 tonnes à Mdhila (Gafsa).

Le comité a demandé que le phosphogypse soit reclassé comme un sous-produit plutôt que comme un déchet, soulignant son potentiel de réutilisation dans la construction (ciment, matériaux routiers), l’agriculture (amélioration des sols) et d’autres secteurs.

Toutefois, la transition vers la valorisation sera progressive en raison des grandes quantités produites a insisté le comité, en soulignant la nécessité d’un stockage terrestre réglementé dans des sites de confinement doublés pour protéger les écosystèmes marins et préserver le matériau pour une utilisation future.

Chokri Ben Bahri, président de la commission parlementaire de l’industrie, du commerce, des ressources naturelles, de l’énergie et de l’environnement, a déclaré que l’objectif du séminaire était de promouvoir le dialogue vers une décision nationale qui concilie la valorisation économique avec les droits environnementaux.

«Nous ne sommes pas contre le développement, mais il ne peut pas se faire au détriment de l’environnement», a-t-il averti. Et d’ajouter : «Nous craignons que la réutilisation du phosphogypse ne passe d’une opportunité économique à un risque sanitaire et environnemental».

Critiquant des décennies de pollution incontrôlée, le parlementaire a déclaré : «Depuis les années 1970, les usines de traitement ont éludé leur responsabilité dans les dommages causés aux communautés : érosion des plages, épidémies et contamination de l’air, de l’eau et du sol par les métaux lourds et les radiations.»

Le 5 mars, le gouvernement tunisien a approuvé le retrait du phosphogypse de la liste des déchets dangereux, le reclassant comme matériau réutilisable, ce qui na provoqué une levée de bouclier et des mouvements de protestation parmi les défenseurs de l’environnement, notamment dans les régions de Gabès et de Sfax, qui sont les plus affectées par les rejets de phosphogypse dans la mer.

I. B.

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Tunisie | Les voyagistes affectés par la nouvelle loi sur les chèques

Une forte baisse du chiffre d’affaires des agences de voyages a été enregistrée à cause de la nouvelle loi sur les chèques entrée en vigueur début février dernier.

C’est ce qua révélé le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV), Ahmed Bettaïeb, ce lundi 28 avril 2025, dans l’émission ‘‘Ahla Sabah’’ sur Mosaïque, en précisant que cette baisse varie entre 20 et 30% d’une agence à une autre. Plusieurs secteurs économiques fonctionnent désormais en espèces, ce qui est inacceptable, a ajouté le responsable syndical, en insistant sur la nécessité de trouver des solutions alternatives pour le recouvrement, afin d’aider le consommateur et de soutenir les transactions commerciales.

M. Bettaieb a, également, souligné l’absence d’un moyen de paiement de remplacement pour les chèques, appelant à la mise en place de mécanismes via les banques ou les sociétés de financement pour offrir des facilités de paiement aux clients.

I. B.

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Arrestation d’un couple de trafiquants de drogue à Kairouan

Un revendeur de stupéfiants et sa compagne ont été arrêtés à leur domicile à Kairouan où les agents de sécurité ont saisi trois plaquettes de cannabis.

L’arrestation a été effectuée par les agents de l’unité spécialisée dans la lutte contre les stupéfiants à la direction de la police judiciaire de Kairouan, après une série d’enquêtes sur des réseaux impliqués dans le trafic, le transport et la distribution de drogues, indique un communiqué de la direction générale de la sécurité nationale, ajoutant que le procureur de la République a ordonné la mise en détention provisoire des deux prévenus et la poursuite des investigations.

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Kia EV3 décroche le très convoité prix Red Dot ‘Best of the Best’

Le SUV 100% électrique Kia EV3 s’est vu décerner le prix ‘Best of the Best’ de la catégorie Automobiles et véhicules dans la section Design produit des Red Dot Awards 2025, confirmant ainsi le leadership de Kia dans le domaine des véhicules électriques.

 «C’est un immense honneur pour nous de remporter le prix Red Dot ‘Best of the Best’ 2025 avec EV3, d’autant plus que nous avions déjà décroché cette même récompense avec EV9 l’année dernière. Ce prix reflète toute la passion et l’engagement de l’équipe de design de Kia, et de tous nos collaborateurs à travers le monde, qui s’efforcent de proposer à nos clients des solutions de mobilité à la fois pertinentes et impactantes», explique Karim Habib, vice-président exécutif et directeur mondial du design de Kia. Avant de poursuivre : «Reposant sur notre philosophie de design ‘Opposites United’ / (L’alliance des contraires), EV3 associe un graphisme architectural empreint de robustesse à des surfaces géométriques savamment élaborées qui lui confèrent un design à la fois émotionnel et rationnel, tandis que l’utilisation de 10 matériaux durables témoigne de notre approche responsable en matière de mobilité. Depuis son extérieur à la fois audacieux et avant-gardiste jusqu’à son vaste espace intérieur, Kia EV3 est un modèle judicieusement pensé qui, nous l’espérons, améliorera et facilitera la vie d’un nombre toujours plus grand de clients.»

Une compétition de design de renommée internationale

Les Red Dot Awards sont une compétition de design de renommée internationale qui célèbre l’excellence en matière de design produit, de communication, et de concepts de design. Le prix ‘Best of the Best’ constitue la plus haute distinction de ce concours et récompense exclusivement les créations les plus innovantes.

Kia se verra remettre son prix lors du gala Red Dot qui se déroulera le 8 juillet prochain au Théâtre Aalto à Essen en Allemagne.

EV3 se veut l’expression même de la philosophie ‘Opposites United’ / (L’alliance des contraires) de Kia, associant des éléments contrastants pour créer un design innovant. Ce SUV 100% électrique se distingue par un style robuste et affirmé et une silhouette résolument dynamique.

Malgré ses dimensions extérieures compactes, EV3 offre un habitacle spacieux et ouvert qui allie fonctionnalité, confort et sérénité. Quels sont les principaux éléments de design de Kia EV3? EV3 arbore un design extérieur robuste et élégant caractérisé par un épaulement marqué et une allure affirmée.

L’intégration fluide du montant C et de la vitre arrière confère au véhicule un look high-tech tout en préservant son profil compact et dynamique. Les projecteurs verticaux implantés aux extrémités de la face avant épurée contribuent à accentuer l’impression de largeur tout en soulignant sa personnalité affirmée.

À l’intérieur, EV3 offre un habitacle spacieux qui peut accueillir cinq occupants dans le plus grand confort. L’intérieur joue la carte du confort et de la fonctionnalité, et se distingue par un triple écran panoramique qui intègre toutes les fonctions essentielles en matière de conduite et de divertissement.

La console centrale peut disposer d’une tablette coulissante et d’un espace de rangement, qui contribuent à rehausser l’agrément de l’habitacle. Ce prix Red Dot remporté par Kia met en avant sa philosophie de design et son esprit d’innovation, renforçant encore davantage sa présence dans le paysage automobile mondial.

La meilleure garantie constructeur européenne

Offrir la meilleure garantie constructeur européenne comme gage de qualité et de sérénité. Grâce à l’excellente qualité des véhicules Kia, la marque démontre son leadership en matière de garantie et son engagement à satisfaire ses clients comme à réduire les coûts de maintenance de ses véhicules.

Pour Kia, offrir 7 ans de garantie / 150 000 km sur l’ensemble de sa gamme VP est, en Europe, un engagement sans précédent dans l’histoire de l’automobile qui vise à créer une véritable relation de confiance à long terme avec ses clients. En plus d’être une véritable garantie constructeur européenne, elle est transférable entre les possesseurs successifs du véhicule. La satisfaction client reste ainsi la première préoccupation de Kia.

Communiqué.

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Tunisie | Sans stabilité, il n’y aura pas de relance de l’investissement

Alors que l’Europe, son principal partenaire et investisseur, s’enfonce dans une crise socio-économique profonde nécessitant la recherche d’alternatives économiques crédibles, durables et non idéologiques, la Tunisie devra œuvrer à projeter une image de stabilité et la traduire durablement dans la réalité.

Elyes Kasri *

On entend parler de temps à autre de fermetures d’usines étrangères installées en Tunisie et d’autres opérateurs étrangers y prospectant des opportunités d’investissement, dans l’attente d’une éventuelle et souhaitée concrétisation.

Ma modeste expérience de quelques décennies de diplomatie économique et même de direction, pendant près de quatre ans, du bureau de promotion des investissements extérieurs à Washington (API avant la création de la Fipa) me font penser qu’en dépit de ses nombreux avantages comparatifs, malheureusement en constante érosion depuis deux décennies, en commençant par la fin du règne de Ben Ali pour en arriver à la transe révolutionnaire aux relents anticapitalistes, l’élément le plus dissuasif pour tout investisseur étranger en Tunisie, dans un monde en phase de fluidité et d’incertitudes exceptionnelles, est l’opacité qui plane sur l’avenir de notre voisinage et surtout sur l’avenir de la Tunisie même tant du point de vue réglementaire, fiscal que sociopolitique.

Un «génie» tunisien de la gouvernance avait déclaré que le capital est «jabene» (lâche) **. Malgré tous ses errements et défauts, ce politicien avait mis le doigt sur un facteur fondamental pour tout investisseur étranger, à savoir la phobie de l’incertitude et l’exigence de stabilité et de prévisibilité.

Alors que l’Europe, son principal partenaire et investisseur, s’enfonce dans une crise socio-économique profonde nécessitant la recherche d’alternatives économiques crédibles, durables et non idéologiques, la Tunisie devra œuvrer à projeter une image de stabilité et la traduire durablement dans la réalité.

Ce n’est qu’à cette condition qu’elle pourra espérer regagner l’attractivité qu’elle a pu avoir à une certaine époque et probablement mieux avec un modèle socio-économique viable et prometteur de prospérité durable pour tous les opérateurs, nationaux et étrangers.

* Ancien ambassadeur.

** L’ancien Premier ministre islamiste Hamadi Jebali (2011-2013).

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Les guerres ne tombent pas du ciel, les sociétés les fabriquent  

Dans cette tribune, l’auteure, psychanalyste, réagit à l’article de Sadok Zerzeri «La 3e guerre mondiale ou quand l’histoire se répète». Pour elle, les conflits armés ne naissent pas du jour au lendemain; ils mûrissent longtemps dans l’inconscient collectif. Aussi la véritable paix se construit-elle d’abord dans les esprits : l’empathie sociale, l’éducation, la culture, le dialogue et le débat contradictoire.  (Ph. Demeter de Walid Zouari, 130*150, 2025).

Manel Albouchi *

À travers l’histoire, les guerres n’ont jamais surgi par hasard  : elles sont l’aboutissement d’un lent processus intérieur, à l’échelle collective. Dans les sociétés, comme dans les individus, des émotions profondes (peurs, humiliations, frustrations, blessures identitaires) s’accumulent silencieusement et agissent comme des braises sous la cendre : elles semblent éteintes, mais peuvent raviver l’incendie au moindre souffle. Car avant la guerre, il y a toujours l’incendie «psychique».  

La psychologie des foules, mise en lumière par Gustave Le Bon (1895), montre que sous certaines conditions (crise économique, perte de repères, peur de l’avenir) l’individu cesse de penser par lui-même. Pris dans la masse, il devient plus suggestible, plus impulsif, perdant son discernement rationnel. 

Sigmund Freud, dans Psychologie collective et analyse du moi (1921), approfondit cette idée : quand l’individu s’identifie à un leader ou à un idéal collectif, il suspend son propre sens critique. Le surmoi (l’instance morale qui nous freine intérieurement) est comme absorbé par le groupe, libérant des pulsions archaïques souvent régressives, violentes, irrationnelles.  

Des bombes émotionnelles à retardement  

Dans toute société, les émotions individuelles ne restent jamais isolées : elles s’agrègent, se propagent, se renforcent mutuellement : une contagion émotionnelle. 

Quand la peur, la colère, la haine ou l’humiliation se multiplient sans être traitées, elles forment des dynamiques psychiques collectives, de véritables bombes émotionnelles à retardement. 

Daniel Kahneman (2011), dans Système 1 Système 2, montre que sous l’effet de la polarisation cognitive, les groupes humains ont tendance à radicaliser leurs croyances et leurs émotions, en rejetant toute pensée nuancée. 

Les réseaux sociaux modernes amplifient ce phénomène : ils enferment chacun dans des bulles émotionnelles qui renforcent les divisions. 

Pour Carl Gustav Jung (1959), l’inconscient collectif contient des archétypes puissants (le héros, l’ennemi, la guerre, le sacrifice) qui peuvent resurgir à l’échelle collective dès que les tensions émotionnelles atteignent un certain seuil. Quand ces charges affectives saturent l’espace psychique sans trouver d’issue civilisée (dialogue, réforme, sublimation artistique…), la pression devient insupportable. La société explose alors sous forme de révoltes, de guerres ou de chutes brutales d’institutions. Ces dynamiques sont largement inconscientes, ce qui les rend d’autant plus dangereuses.  

Quand les civilisations s’autodétruisent  

L’effondrement d’une civilisation ne se produit jamais brutalement : il est presque toujours précédé d’une lente érosion psychique collective. 

À mesure que les tensions internes (sociales, morales, émotionnelles) grandissent sans trouver de réponse adaptée, la structure même de la société se fragilise de l’intérieur, jusqu’à s’effondrer sous son propre poids. Ce processus est notamment décrit par Michel Onfray dans son ouvrage Décadence

La chute de Rome est la conséquence d’une désagrégation intérieure : perte de valeurs fondatrices, corruption, désillusion collective, incohérence entre l’idéal romain et la réalité vécue. L’empire ne s’est pas écroulé en un jour et sa chute de Rome n’est pas seulement due aux invasions extérieures. La corruption, la perte de repères, la dissonance entre l’idéal civique romain (vertu, devoir, honneur) et la réalité quotidienne ont lentement miné la cohésion interne. Les «barbares» n’ont fait que pousser un édifice déjà pourri de l’intérieur. 

Les Croisades, derrière le vernis religieux, ont servi de soupape psychologique. Plutôt que d’affronter les tensions internes (surpeuplement, conflits de pouvoir, pauvreté), l’Europe a projeté sa violence vers l’extérieur, en la justifiant par une cause sacrée. C’est un mécanisme inconscient de projection : l’ennemi devient le miroir de nos propres tensions. 

La révolution française de 1789 n’est pas née d’un simple caprice politique. Des décennies d’injustices, de frustrations et d’humiliations avaient saturé l’inconscient collectif français. Faute de réformes réelles pour libérer ces tensions, la violence est devenue l’issue inévitable. 

S’agissant des deux guerres mondiales, Freud y a vu l’expression tragique de la pulsion de mort (Thanatos) à l’échelle collective. Montée des nationalismes, sentiments d’humiliation (notamment en Allemagne après 1918), la crise économique, et les replis identitaires ont alimenté une dynamique d’autodestruction. Incapables de sublimer leur souffrance (par l’art, la pensée, ou la réforme sociale), les sociétés ont bifurqué vers l’auto-anéantissement. 

En résumé, quand une civilisation échoue à traiter ses blessures internes, elle prépare elle-même les conditions de son effondrement. L’ennemi extérieur n’est souvent que l’ultime révélateur d’un processus d’autodestruction déjà enclenché.  

Fabriquer la haine en temps réel à l’ère numérique  

Cela a commencé avec la télévision. Puis avec l’avènement des réseaux sociaux, les dynamiques émotionnelles collectives sont entrées dans une phase d’accélération sans précédent. Chaque émotion, chaque indignation, chaque peur trouve un écho immédiat et démultiplié, créant un climat émotionnel instable et inflammable. 

En plus les réseaux sociaux fragmentent le temps de concentration et privilégient l’instantanéité émotionnelle sur la réflexion critique. 

Comme le montre Kahneman, le système 1 (pensée rapide, impulsive) est sollicité en permanence, au détriment du Système 2 (pensée lente, réfléchie). Le résultat : des réactions impulsives, jugements hâtifs, montée rapide des affects négatifs. 

Les algorithmes privilégient les contenus qui suscitent colère, peur, indignation, car ces émotions captent davantage l’attention et favorisent l’engagement. La haine est devenue un carburant économique. 

L’exemple de Donald Trump est emblématique : son succès n’est pas seulement politique, il est affectif. Il a capté et amplifié des frustrations profondes, liées à la peur du déclin, à la nostalgie d’un âge d’or perdu, au sentiment d’exclusion des classes populaires. Les réseaux sociaux ont servi d’amplificateurs de ces ressentis, créant une polarisation émotionnelle extrême. 

Les Égrégores (bien illustrés dans la toile Demeter de Walid Zouari), un terme que j’empreinte au langage symbolique, sont des entités psychiques formées par l’union d’émotions et de pensées collectives. 

Aujourd’hui, les réseaux sociaux fabriquent des égrégores instantanés, véritables masses émotionnelles autonomes, capables d’orienter des élections, de déclencher des émeutes, voire d’initier des guerres culturelles. 

En bref, l’ère numérique a transformé la psychologie collective : ce qui autrefois mettait des années à fermenter explose désormais en quelques jours. La fabrication de la haine est devenue un processus technique, industriel et algorithmique.  

Tunisie : des bombes émotionnelles à retardement

La Tunisie n’échappe pas à ces dynamiques psychiques collectives. Depuis 2011, le pays vit dans un état émotionnel instable, oscillant entre espoir, déception, colère et nostalgie d’un ordre perdu.

Derrière l’apparente résilience du peuple tunisien, des frustrations profondes s’accumulent : chômage, injustice sociale, perte de repères, sentiment d’abandon par les élites. Ce sont autant de bombes émotionnelles à retardement, prêtes à exploser si elles ne trouvent pas de voies d’expression pacifiques. 

Les réseaux sociaux où les Tunisiens sont très actifs amplifient quotidiennement l’anxiété collective, à travers des flux constants de scandales, de discours haineux, de théories du complot. Ici aussi, l’attention est fragmentée, les affects négatifs dominent, et la réflexion est souvent court-circuitée. 

Aujourd’hui, la Tunisie peine à construire un récit national positif post-révolution. L’absence d’un projet mobilisateur laisse place au repli identitaire, à la nostalgie d’un passé idéalisé ou à la méfiance généralisée. Comme dans l’histoire de Rome ou dans l’exemple d’autres révolutions étudiées, l’effritement de l’imaginaire commun est un signe précurseur de dangers plus profonds. 

Toutes les tensions ne finissent pas en guerre 

Heureusement, toutes les tensions collectives ne débouchent pas sur la destruction. Lorsqu’une société est capable de nommer ses blessures, de penser ses fractures et d’offrir des espaces d’expression, les tensions peuvent être sublimées plutôt que refoulées ou projetées sous forme de violence.

Sublimer signifie transformer une énergie émotionnelle brute (colère, peur, frustration) en création constructive : en revendications politiques menant à des réformes, en débats publics qui renforcent la cohésion sociale, en mouvements artistiques ou culturels qui permettent d’élaborer la souffrance collective. 

Mais lorsque les mécanismes de régulation comme l’éducation libre, le dialogue social sincère et les institutions justes, s’affaiblissent ou s’effondrent, l’espace symbolique disparaît, et la violence devient le langage par défaut. C’est alors que les sociétés glissent vers la radicalisation, le conflit, ou l’autodestruction. 

Michel Onfray montre bien comment une civilisation, en perdant ses fondements spirituels, moraux et esthétiques, devient incapable de transformer ses tensions autrement que par la destruction. 

Sublimer ou exploser ? C’est ça la vraie question.  

Le véritable front : l’esprit collectif 

Le véritable champ de bataille n’est pas uniquement physique; il est avant tout psychique et émotionnel. 

Pour comprendre (et prévenir) les guerres, il faut aller au-delà des apparences : il faut analyser les émotions collectives, les croyances, les frustrations sociales qui s’accumulent sous la surface. Les conflits armés ne naissent pas du jour au lendemain; ils mûrissent longtemps dans l’inconscient collectif. 

Ainsi, pour prévenir la guerre, il ne suffit pas d’agir sur les lois ou les territoires : il faut éduquer, renforcer l’empathie sociale, et enseigner une pensée critique qui permette d’identifier et de désamorcer les dérives émotionnelles et idéologiques. 

La véritable paix se construit d’abord dans les esprits. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

Sources :

Sigmund Freud (1920). Au-delà du principe de plaisir. Payot. 

Gustave Le Bon (1895). Psychologie des foules. Flammarion. 

Carl Gustav Jung (1959). Psychologie de l’inconscient. Le livre de poche.  

Daniel Kahneman (2011). Système 1 Système 2 les deux vitesses de la pensée. Flammarion. 

Michel Onfray (2017) Décadence. Flammarion.  

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Vent de panique parmi les géants américains de la technologie!

Sale temps pour les géants américains de la technologie. Un procès se déroule actuellement contre Meta, qui risque de se faire amputer d’Instagram et de WhatsApp, et un autre s’ouvrira, dans les jours à venir, contre Google. Ces procès peuvent mener au démantèlement de ces deux entreprises pour pratiques antitrust. Les enjeux sont grands et de vives inquiétudes s’expriment sur les conséquences. Les experts estiment que les États-Unis s’exposent à des pertes économiques et, in fine, leur  puissance sera endommagée et ils perdront la course technologique.

Imed Bahri  

Dans un contexte de concurrence technologique mondiale croissante, la dissolution de grandes entreprises américaines pour des motifs antitrust menace de saper le leadership américain et de donner à la Chine l’occasion de dominer la scène technologique.

Dans une analyse publiée dans The National Interest, l’ambassadeur Robert O’Brien, ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis et président d’American Global Strategies, considère que les États-Unis doivent veiller à ce que leurs plus grandes entreprises technologiques restent compétitives sur la scène mondiale. 

La Federal Trade Commission (FTC), qui fait partie de l’héritage de l’ancien président américain Joe Biden, a commencé son procès antitrust contre Meta (ex-Facebook). Désormais, le spectre de la dissolution de l’entreprise plane, notamment en l’obligeant à vendre Instagram et WhatsApp.

O’Brien affirme que même si l’objectif déclaré de ces actions est de freiner les pratiques monopolistiques et de promouvoir la concurrence, l’approche du comité menace de porter atteinte à la sécurité nationale des États-Unis, à leur force économique et au leadership technologique mondial du pays.

O’Brien soutient qu’à une époque où les États-Unis sont engagés dans une concurrence féroce avec la Chine pour la suprématie technologique, le démantèlement de l’une des entreprises innovantes les plus prospères du pays serait une victoire stratégique pour Pékin. De plus, une telle décision serait en conflit avec le programme commercial du président Donald Trump qui se concentre sur le renforcement de la résilience de l’économie américaine.

La Commission fédérale du commerce devrait donc reconsidérer sa stratégie avant qu’elle ne cause des dommages durables aux États-Unis.

La suprématie technologique américaine menacée  

Meta, qui possède un certain nombre d’applications telles que Facebook, Instagram et WhatsApp, est l’une des entreprises les plus innovantes d’Amérique. Ensemble, ces plateformes servent des milliards d’utilisateurs dans le monde entier, offrant des moyens de communication sans précédent tout en contribuant au commerce et au rayonnement culturel. Instagram, que la société a acquis en 2012 pour 1 milliard de dollars, et WhatsApp, qu’elle a acquis en 2014 pour 19 milliards de dollars, ont tous deux prospéré sous la direction de Meta.

La compétition technologique entre les États-Unis et la Chine est la course scientifique la plus importante de notre époque dont dépend la sécurité nationale américaine. Contrairement à la Chine, qui s’appuie sur des entreprises publiques et des projets de recherche gouvernementaux massifs, les États-Unis s’appuient presque entièrement sur des entreprises du secteur privé pour suivre cette course.

Les principales entreprises technologiques américaines, telles que Meta, sont essentielles pour maintenir l’avance des États-Unis dans le développement des technologies du futur, à un moment où la Chine investit agressivement pour dépasser les États-Unis. O’Brien affirme que forcer Meta à vendre Instagram et WhatsApp fragmenterait sa portée mondiale et donnerait aux entreprises chinoises comme ByteDance et Tencent un avantage décisif.

Ces deux dernières entreprises bénéficient du soutien du gouvernement chinois et ne sont pas confrontées à un démantèlement forcé, ce qui leur permet de dominer les marchés mondiaux, laissant les États-Unis derrière en termes d’innovation et d’influence.

Taxes, réglementations et amendes antitrust

O’Brien explique que les plateformes de Meta ne sont pas seulement des réseaux sociaux, ils constituent une infrastructure vitale pour la recherche et le développement et un moyen de promouvoir les valeurs américaines.

La dissolution de Meta enverrait également un signal au monde selon lequel les entreprises technologiques américaines sont des cibles même dans leur propre pays. Cela encouragerait des réglementations plus strictes à l’étranger, telles que des taxes sur les services numériques et des exigences de divulgation forcée des données, qui épuiseraient les ressources des entreprises technologiques américaines et pas seulement de Meta. La prolifération des taxes, réglementations et amendes antitrust entravera la capacité de l’Amérique à innover car les pertes de revenus dues au démantèlement et aux sanctions réduisent les investissements dans les technologies. La recherche et le développement à grande échelle ralentiront dans des domaines tels que l’intelligence artificielle qui alimente les systèmes de défense, les technologies quantiques qui sécurisent les communications et les réseaux 5G qui soutiennent la résilience économique et militaire.

En cherchant à démanteler Meta, le message envoyé aux organismes responsables de la réglementation à Bruxelles et ailleurs est clair: c’est une «saison ouverte» contre les plus grandes entreprises américaines. Cette approche porte atteinte à la politique commerciale America First (L’Amérique d’abord) du président Trump, envoyant par exemple un message à l’Union européenne (UE) selon lequel toute perte subie en raison des tarifs douaniers américains élevés peut être simplement compensée par «l’autre poche de l’Oncle Sam» en poursuivant les grandes entreprises technologiques américaines par le biais de poursuites antitrust.

En revanche, les géants technologiques chinois progresseront sans de telles restrictions, dominant les marchés et établissant des normes techniques mondiales. Les applications chinoises comme WeChat et Douyin vont atteindre le sommet de la scène mondiale. L’UE et d’autres organismes de réglementation ne tentent cependant pas d’interférer dans les affaires des entreprises chinoises. 

Les partisans du démantèlement de Meta affirment que sa taille massive étouffe la concurrence mais cette affirmation ignore le contexte plus large. L’arène technologique n’est pas un jeu à somme nulle confiné aux frontières des États-Unis mais un champ de bataille mondial. Instagram et WhatsApp n’ont pas dépéri sous la direction de Meta. Bien au contraire, ils ont prospéré, ont surpassé leurs concurrents et ont innové à grande échelle. Même des concurrents plus petits comme Snapchat, Signal et Telegram sont présents et en pleine croissance. Quant au TikTok chinois, il est un géant à part entière prouvant que la taille de Meta n’entrave pas l’existence d’un marché dynamique.

Pour O’Brien, la véritable menace pour la concurrence n’est pas Meta mais les géants technologiques chinois soutenus par leur État car selon lui ils ne font l’objet d’aucune surveillance antitrust. 

O’Brien estime que ce démantèlement punitif du leadership technologique américain n’a rien à voir avec la dissolution de Bell dans les années 1970 dont rêvent certains bureaucrates de la Commission fédérale du commerce. Il s’agit plutôt d’une stratégie erronée qui conduira les États-Unis à perdre la course technologique face à leurs plus grands adversaires. Les États-Unis doivent maintenir la capacité de leurs principales entreprises technologiques à être compétitives à l’échelle mondiale. Dans l’intérêt de la sécurité nationale, de la vitalité économique et de la mise en œuvre du programme America First de Trump, la FTC devrait abandonner cette campagne de démantèlement. Il conclut: «Le leadership de l’Amérique en matière de technologie est la source de sa force  Préservons-le, ne le perdons pas».

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France | Meurtre dans une mosquée du Gard

Un drame choquant a eu lieu ce week-end dans le département du Gard, dans le sud de la France, lorsqu’un homme a été agressé à l’arme blanche et tué en pleine prière dans une mosquée. L’attaque, d’une violence rare, suscite une forte émotion, non seulement en France mais aussi au-delà.

L’agression s’est produite à la mosquée de La Grand-Combe, une petite ville du Gard. La victime, un homme âgé d’une trentaine d’années, a été tuée sur place malgré l’arrivée rapide des secours.

Le suspect, un individu d’une quarantaine d’années, a été interpellé immédiatement après l’attaque. Selon les autorités françaises, cet homme ne semblait pas avoir de lien direct avec la communauté musulmane locale et aurait des antécédents psychiatriques.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a rapidement réagi en exprimant sa consternation et a ordonné un renforcement immédiat de la sécurité autour des mosquées de tout le pays. Bien que la nature exacte de l’attaque reste à établir, la piste d’un acte motivé par la haine religieuse n’est pas écartée. D’autant plus que le tueur à lâché une phrase hostile à l’islam et aux musulmans dans la vidéo qu’il a tournée alors que sa victime agonisait. Les autorités françaises ont annoncé qu’une enquête serait menée pour déterminer les véritables raisons de cette agression.

Un climat de méfiance et de violence

En France, des rassemblements de solidarité sont prévus dans plusieurs villes, notamment à Paris et à Lyon, où des citoyens de toutes confessions se rassembleront pour rendre hommage à la victime et affirmer leur rejet de la violence. La communauté musulmane a exprimé son soutien à la famille de la victime tout en appelant à un calme absolu et à une réflexion collective.

Cet assassinat survient dans un climat tendu en France, marqué par une série d’attaques contre des lieux de culte musulmans ces dernières années. La montée de l’islamophobie, couplée à des discours politiques polarisés, nourrit un environnement de méfiance et de violence. Si cet incident s’avère isolé, il n’en reste pas moins un signal inquiétant de montée des tensions religieuses en France.

Djamal Guettala

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Un Tunisien soupçonné de sorcellerie décède dans une prison libyenne

Un ressortissant tunisien est décédé en détention dans lest de la Libye, plusieurs mois après avoir été arrêté par les forces loyales à Khalifa Haftar, a rapporté une organisation de défense des droits humains.

Fathi Mahmoud Al-Zairi, 66 ans, a été arrêté le 4 novembre 2024 devant sa boutique à Syrte. Selon l’organisation Libyan Crimes Watch, il est décédé le 4 avril 2025 à la prison de Kuwaifiya à Benghazi.

Sa famille a été informée de son décès par un appel téléphonique des forces de Haftar. Son corps a ensuite été transféré au centre médical de Benghazi et enregistré sous un nom anonyme.

L’organisation a qualifié cette arrestation d’arbitraire et a indiqué qu’elle s’inscrivait dans le cadre d’une vaste opération de répression lancée en octobre 2024, au cours de laquelle plus de 50 personnes ont été arrêtées pour des allégations de «pratique de la sorcellerie».

Entre novembre 2024 et février 2025, l’organisation affirme avoir documenté la mort de quatre personnes en détention – dont une femme et deux hommes affiliés à des ordres religieux soufis – à la suite d’arrestations similaires.

L’organisation de défense des droits humains a imputé aux autorités du gouvernement parallèle basé à l’est du pays ce qu’elle a qualifié de grave violation du droit international des droits humains. Elle a exhorté le procureur général à ouvrir immédiatement une enquête et à traduire les responsables en justice, conformément aux normes d’un procès équitable.

Elle a également appelé les autorités de l’est de la Libye à mettre fin à l’utilisation des lois anti-sorcellerie comme outil de répression et à garantir la protection des personnes contre la discrimination fondée sur les convictions, conformément aux conventions internationales relatives aux droits humains.

I. B. (d’après The Libya Observer)

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