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L’économie américaine n’a réalisé que 0,4 % de croissance au premier trimestre

L’économie américaine, qui avait enregistré une forte croissance en 2024, a perdu de son élan au premier trimestre 2025. Elle n’a réalisé que 0,4 % de croissance, a rapporté dimanche 27 avril Bloomberg.

L’agence estime que cette baisse s’est produite en raison de la fatigue des consommateurs et d’un déficit commercial croissant dû aux entreprises qui se précipitent pour augmenter les importations de biens dont les prix risquent d’augmenter en raison des tarifs douaniers du président américain, notamment les importations de voitures.

Les premières estimations du gouvernement américain pour le PIB du premier trimestre devraient montrer une croissance de 0,4 %, le niveau le plus bas en trois ans. « Étant donné que les marchés financiers sont très sensibles aux perspectives de croissance de l’économie, la stagnation du PIB risque d’accroître les inquiétudes de Wall Street quant au risque de récession », précise Bloomberg.

Jusqu’à présent, le rythme des embauches a toutefois légèrement ralenti et il n’y a aucun signe de licenciements massifs. Les données mensuelles sur l’emploi seront publiées et devraient montrer que 130 000 emplois ont été créés. Soit environ 100 000 de moins que l’augmentation plus importante que prévu en mars. Le taux de chômage devrait rester à 4,2 %.

Les chiffres de croissance du PIB qui seront publiés mercredi 30 avril constitueront la première évaluation de l’économie au cours du premier trimestre du second mandat de Donald Trump, et seront révélateurs de l’impact des tarifs douaniers et de la politique commerciale plus large du président Trump, avant la vague beaucoup plus importante de tarifs douaniers annoncée le 2 avril.

Les investissements des entreprises dans les équipements – principalement les avions commerciaux – peuvent être un point positif qui contribuera positivement au PIB. Toutefois, les entreprises sont devenues de plus en plus prudentes quant à leurs dépenses, en attendant que le paysage s’éclaircisse concernant les tarifs douaniers, les accords commerciaux et la politique fiscale.

Les consommateurs, dont beaucoup s’inquiètent de la sécurité de leur emploi, semblent également limiter leurs achats.

L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle, hors alimentation et carburant – qui est la mesure de l’inflation sous-jacente suivie par la Fed -, devrait augmenter de 2,6 % sur une base annualisée, soit sa plus faible augmentation annuelle depuis juin 2024.

Cependant, la Fed, qui se réunit les 6 et 7 mai, une semaine après la publication des données du PIB, n’a pas encore signalé son intention de réduire les taux d’intérêt.

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France : vers une fusion massive des agences publiques

Le gouvernement français va proposer de regrouper ou de supprimer un tiers des agences gouvernementales d’ici la fin de l’année; et ce, afin de réaliser des économies. C’est ce qu’a annoncé dimanche 27 avril 2025 le ministre des Comptes publics.

« Nous allons, d’ici la fin de l’année, proposer dans le budget qu’un tiers des agences et opérateurs publics qui ne sont pas des universités soient fusionnés ou supprimés ». Ainsi a déclaré Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, dans un entretien à CNews/Europe 1. Cela permettrait d’économiser deux à trois milliards d’euros, a-t-elle ajouté.

« Aujourd’hui, on a 180 000 personnes qui travaillent dans les agences et les opérateurs; plus que de gendarmes dans le pays. Elles sont toutes un métier, une mission. Notre rôle, c’est de considérer que […] les choses ne sont pas immuables », a-t-elle complété.

Cependant, la ministre des Comptes publics n’a pas spécifié quels agences et opérateurs allaient être fusionnés ou supprimés.

En 2024, le déficit public s’est creusé à 5,8 % du produit intérieur brut (PIB). Le Premier ministre français, François Bayrou, espère le ramener à 5,4 % cette année. Et ce, au prix d’un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros, renforcé récemment par 5 milliards supplémentaires.

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La hausse de l’euro pourrait freiner les bénéfices des entreprises européennes de 2 à 3 %

L’euro a connu une hausse inattendue depuis l’annonce par le président américain, Donald Trump, de taxes douanières importantes, qui devraient réduire d’au moins deux points de pourcentage les bénéfices des entreprises européennes, aggravant ainsi l’impact des taxes elles-mêmes.

Un rapport de Goldman Sachs, publié ce lundi 28 avril, indique qu’alors que les économistes s’attendent à ce que les monnaies des pays s’affaiblissent lorsqu’elles sont frappées par des droits de douane, limitant ainsi quelque peu les dégâts, le contraire s’est produit avec l’euro depuis que la bombe de Trump du 2 avril a déclenché le chaos sur les marchés et fait chuter le dollar, valeur refuge.

En effet, l’euro, également porté par un changement radical en Allemagne vers des dépenses massives, a progressé d’environ 10 % depuis début mars et a atteint un niveau record sur une base pondérée des échanges commerciaux, un indicateur clé pour la Banque centrale européenne. La moitié de cette hausse a été enregistrée en avril, mettant la monnaie sur la voie de son mois le plus fort depuis fin 2022.

C’est une mauvaise nouvelle pour l’économie européenne, dépendante des exportations, où les entreprises de l’indice STOXX 600 tirent 60 % de leurs revenus de l’étranger, dont les États-Unis représentent près de la moitié, estime Goldman Sachs.

« Si vous avez une croissance beaucoup plus faible et un euro beaucoup plus fort, cela représente un double coup dur pour l’Europe », a déclaré Emmanuel Cau, responsable de la stratégie actions européennes chez Barclays.

Historiquement, une hausse soutenue de 10 % de l’euro réduit les bénéfices des entreprises de 2 à 3 %, a déclaré Dennis Jose, stratégiste en chef des actions de BNP Paribas. Cela ne fera qu’accroître l’incertitude, les tarifs douaniers pesant déjà sur les perspectives de bénéfices du premier trimestre.

L’Allemagne, poids lourd des exportations et première économie de l’UE, pourrait souffrir d’une « légère récession » en 2025, a récemment déclaré le président de la Bundesbank, Joachim Nagel. Tandis que le Fonds monétaire international a réduit ses prévisions de croissance pour l’ensemble du bloc pour cette année et l’année prochaine.

 Douleur plus profonde

Alors que certaines banques s’attendent à ce que l’euro atteigne 1,20 dollar cette année, la douleur pourrait être plus profonde. Et les entreprises tirent déjà la sonnette d’alarme sur les résultats du premier trimestre.

Même avant la dernière étape de la hausse de l’euro, le chiffre d’affaires d’Unilever du premier trimestre a diminué, l’impact des devises ayant contribué à compenser la croissance des ventes.

SAP, l’entreprise la plus valorisée d’Europe, prédit que pour chaque hausse d’un centime de l’euro, son chiffre d’affaires annuel pourrait diminuer d’environ 30 millions d’euros (34,05 millions de dollars).

L’Oréal estime que le maintien du niveau de 1,15 $ atteint par l’euro la semaine dernière pendant toute l’année pourrait entraîner une baisse de ses ventes nettes allant jusqu’à 2,9 %.

Pour les entreprises, le risque porte également atteinte à leur compétitivité, un domaine dans lequel le bloc avait désespérément besoin d’un coup de pouce, même avant toutes les turbulences liées aux tarifs douaniers.

« Nous sommes un continent exportateur, et cela signifie que, net sur net, nous verrons une demande moindre », a déclaré Marieke Blom, économiste en chef d’ING. Elle s’attend à ce que la croissance de la zone euro souffre même si la force de la monnaie soutient les consommateurs, réduisant les coûts des importations, y compris l’énergie.

L’un des principaux points faibles des constructeurs automobiles est leur position dominante. Les voitures constituent un produit d’exportation européen essentiel et ont subi la pression de la concurrence chinoise avant même d’être frappées par un nouveau tarif douanier américain.

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Maroc : amélioration significative des ressources en eau

Le Maroc connaît une amélioration de sa situation hydrique après sept années consécutives de sécheresse, qui ont eu un impact négatif sur les ressources en eau et entraîné un stress hydrique qui a contraint le gouvernement à déclarer l’ »état d’urgence hydrique ».

Les pluies et les chutes de neige des dernières semaines ont reconstitué les réserves des barrages, le taux de remplissage total atteignant 40,1% au 21 avril, avec un total de 6 718 millions de mètres cubes, selon les dernières données du ministère de l’Équipement et de l’Eau publiées dimanche 27 avril par le site marocain SHAFAQNA.

Contrairement aux années précédentes, où le taux de remplissage des barrages ne dépassait pas 28 %, les nouveaux chiffres semblent rassurants, indiquant une amélioration significative des ressources en eau.

A cet égard, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a déclaré au Parlement marocain, le 21 avril 2025, que « cet été sera différent des années précédentes, où nous avons connu une crise liée à la disponibilité de l’eau potable dans plusieurs régions. L’amélioration dont nous parlons n’est pas la fin de la crise de la sécheresse, mais plutôt une sécheresse moins grave ».

A noter que le Maroc fait partie des pays confrontés à une pénurie d’eau importante et, selon la Banque mondiale, se rapprochant rapidement du seuil absolu de pénurie d’eau de 500 mètres cubes par personne et par an.

Impacts de la sécheresse sur l’économie marocaine

Pour la Banque africaine de développement (BAD), la sécheresse est devenue une réalité à laquelle le Maroc doit s’adapter, impactant tous les aspects de l’activité économique, notamment l’agriculture, l’industrie, les services et le tourisme.

La Banque africaine de développement expliquait dans un article publié en mars 2024 que « les ressources en eau du Maroc sont dans une situation difficile en raison de la baisse du niveau des nappes phréatiques et du faible remplissage des barrages. Les citoyens consomment désormais un peu plus de 600 mètres cubes d’eau par an, soit un quart de ce qu’ils consommaient il y a moins de 60 ans ».

Taux de remplissage des barrages : l’espoir

Mustafa Benramel, président de l’Association Phares Écologiques pour le Développement et le Climat, estime que « l’amélioration notable du taux de remplissage des barrages, variable d’un barrage à l’autre et d’un bassin hydrographique à l’autre, suscite optimisme et espoir, et aura un impact positif significatif à plusieurs niveaux, notamment en matière de sécurité hydrique. Cette augmentation contribuera à fournir l’eau d’irrigation nécessaire à la prochaine campagne agricole et à améliorer la productivité des cultures. Ce qui aura un impact positif sur la sécurité alimentaire et l’économie nationale, ainsi que sur la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable et la réduction de la pression sur d’autres ressources telles que les eaux souterraine. Contribuant ainsi à leur préservation et à leur pérennité pour les générations futures ».

Et d’ajouter : « Il est important de rappeler que ces pluies et la montée des eaux constituent une avancée positive, mais les défis liés à la pénurie d’eau et au changement climatique demeurent. Il est donc essentiel de continuer à adopter des politiques et des mesures visant à rationaliser la consommation d’eau, à développer les infrastructures hydrauliques et à rechercher des solutions innovantes pour garantir la sécurité hydrique à long terme ».

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Algérie : lancement d’un programme de renouvellement des allocations chômage

Le gouvernement algérien a annoncé, dimanche 27 avril 2025, le lancement d’un programme d’allocation chômage pour soutenir les citoyens incapables de trouver du travail en Algérie.

Les personnes souhaitant bénéficier de cette aide en Algérie peuvent s’inscrire via le site de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) en utilisant le lien dédié sur la plateforme officielle, rapporte l’APS.

L’allocation chômage est un pilier fondamental du soutien aux groupes les plus vulnérables de la société algérienne, leur fournissant un revenu mensuel qui allège leurs frais de subsistance.

Grâce à cette subvention, le gouvernement cherche également à encourager les bénéficiaires à participer à des programmes de formation professionnelle et de réadaptation, augmentant ainsi leurs chances d’entrer sur le marché du travail à l’avenir.

Pour ce faire, l’Agence nationale de l’emploi a publié dimanche sur son site officiel les étapes à suivre pour renouveler les allocations chômage. Toutes les procédures sont entièrement réalisées par voie électronique afin de faciliter le processus pour les bénéficiaires.

A rappeler que la plateforme numérique d’inscription aux allocations chômage a été lancée pour la première fois en 2022 en Algérie. À l’époque, plus d’un million de personnes s’étaient inscrites, dont 92 % avaient obtenu un rendez-vous immédiat avec les agences locales pour l’emploi. Mais 9 % des demandes d’allocations chômage avaient été rejetées parce qu’elles ne remplissaient pas les conditions d’éligibilité.

A la fin du premier trimestre 2025, environ 2,5 millions de personnes ont bénéficié des allocations. Lesquelles se sont élevées à environ 457 milliards de dinars algériens.

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Forte hausse du trafic mondial de données mobiles

Le trafic de données du réseau mobile a augmenté à l’échelle mondiale de 20 % entre le quatrième trimestre 2023 et le quatrième trimestre 2024, atteignant 164 Exaoctets (*) par mois, selon les chiffres du rapport Ericsson Mobility publié samedi 26 avril.

La croissance à long terme du trafic de données est tirée par la croissance continue des abonnements aux smartphones et par l’augmentation du volume moyen de données par abonnement, en raison de la forte utilisation de services gourmands en données, tels que la vidéo.

L’augmentation explosive de la consommation de données n’est pas une coïncidence. Elle est directement liée au nombre croissant d’abonnés mobiles dans le monde et à la transition vers des technologies plus rapides et plus efficaces telles que la 5G. Alors que les utilisateurs exigent des vitesses toujours plus rapides et une connectivité plus stable, l’adoption de nouveaux réseaux stimule et accélère le trafic global sur les réseaux mobiles.

Selon Ericsson, au quatrième trimestre 2024, les abonnements 5G ont atteint près de 2,3 milliards dans le monde. Le nombre total d’abonnements mobiles a atteint 8,7 milliards. La pénétration mondiale des abonnements mobiles a atteint 107 %.

Le nombre d’abonnements au haut débit mobile a augmenté de 80 millions , atteignant 7,8 milliards, marquant une augmentation annuelle de 4 %. Le haut débit mobile représente désormais 90 % de l’ensemble des abonnements mobiles.

Développement de la 5G

Les abonnements 5G ont augmenté de 162 millions, portant le total à près de 2,3 milliards. Cela représente 26 % de tous les abonnements mobiles. Environ 348 fournisseurs de services de communication ont lancé des services commerciaux 5G, tandis que plus de 60 ont déployé ou lancé des réseaux 5G autonomes (SA).

Baisse des abonnements 4G

Les abonnements 4G ont continué de se retracter, enregistrant une baisse de 54 millions au cours du trimestre, au profit de la 5G. Toutefois, le nombre total d’abonnements 4G s’élève tout de même à environ 5 milliards, soit 57 % de tous les abonnements mobiles.

Les abonnements WCDMA/HSPA ont chuté de 32 millions, tandis que les abonnements GSM/EDGE uniquement ont chuté de 34 millions au cours du trimestre.

Le nombre d’abonnés mobiles uniques est de 6,6 milliards. La différence entre le nombre total d’abonnements et le nombre d’abonnés uniques est due aux abonnements multiples par utilisateur, aux appareils multiples par utilisateur et à l’optimisation des abonnements pour différents types d’appels.

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* Un exaoctet (oE) équivaut à 1 000 pétaoctets, soit un milliard de gigaoctets (Go).

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L’administration Trump va rétablir le statut légal des étudiants étrangers

L’administration Trump a annoncé qu’elle rétablissait le statut juridique précédemment résilié de centaines d’étudiants étrangers aux Etats-Unis, le temps d’élaborer une nouvelle politique qui fournira un cadre pour potentiellement y mettre fin à l’avenir.

La décision a été annoncée lors d’une audience devant un juge fédéral de Boston qui préside une contestation déposée par l’un des nombreux étudiants internationaux à travers le pays qui poursuivent en justice les mesures prises par l’administration à leur encontre dans le cadre de la répression sévère du président républicain Donald Trump contre l’immigration.

Leur statut juridique a été révoqué suite à la suppression de leurs dossiers dans une base de données d’environ 1,1 million de titulaires de visas d’étudiants étrangers, les exposant ainsi à un risque d’expulsion.

Depuis l’entrée en fonction de Trump le 20 janvier, les dossiers de plus de 4 700 étudiants ont été supprimés de la base de données gérée par le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis, connue sous le nom de Student and Exchange Visitor Information Systems (SEVIS), selon l’American Immigration Lawyers Association.

La base de données surveille le respect des conditions de visa et enregistre les adresses des étudiants étrangers, leur progression vers l’obtention de leur diplôme et d’autres informations. Pour rester dans la base de données, les titulaires d’un visa étudiant doivent respecter des conditions telles que des restrictions en matière d’emploi et éviter toute activité illégale.

Dans des documents judiciaires, l’administration avait déclaré qu’elle pourrait mettre fin à l’éligibilité des étudiants à séjourner aux États-Unis si, par exemple, ils apparaissaient lors d’une recherche d’antécédents criminels.

Mais des centaines d’étudiants, impliqués dans des poursuites judiciaires intentées ces dernières semaines, ont déclaré que leurs dossiers avaient été clôturés sur la base d’accusations qui avaient été abandonnées ou pour des délits mineurs alors que légalement, leur statut ne pouvait être révoqué que s’ils étaient reconnus coupables de crimes violents.

Plus de 200 étudiants renvoyés du SEVIS ont obtenu des ordonnances judiciaires interdisant temporairement à l’administration de prendre des mesures à leur encontre, selon un décompte de Reuters.

La porte-parole du Département de la sécurité intérieure des États-Unis, Tricia McLaughlin, a déclaré dans un communiqué que l’agence, qui supervise l’ICE, n’avait pas changé d’avis sur les révocations de visas, mais avait rétabli l’accès au SEVIS « pour les personnes dont le visa n’avait pas été révoqué ».

Saylor a déclaré qu’étant donné que la réactivation des dossiers SEVIS pour les étudiants prendrait un certain temps, il prolongerait une ordonnance de restriction temporaire qu’il avait précédemment émise interdisant aux agents de l’immigration de l’arrêter ou de l’expulser.

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Les USA imposent la « paix » entre la RD Congo et le Rwanda 

La République démocratique du Congo et le Rwanda se sont engagés à élaborer un projet de déclaration de paix d’ici le 2 mai et à s’abstenir de fournir un soutien militaire aux groupes armés, selon un accord signé vendredi 25 avril à Washington dans le cadre des efforts diplomatiques visant à mettre fin à la violence dans l’est du Congo.

L’accord, conclu dans le cadre d’une avancée sans précédent des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda dans l’est du Congo, devrait attirer d’importants investissements publics et privés américains dans la région, riche en minéraux, notamment en tantale et en or, selon le texte final.

Les deux parties ont également convenu d’explorer un mécanisme conjoint de coordination de la sécurité pour lutter contre les groupes armés et les organisations criminelles.

Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont signé l’accord lors d’une cérémonie en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio, qui a également émargé en tant que témoin.

S’appuyant sur le potentiel d’investissement décrit dans l’accord, Washington est en pourparlers pour investir des milliards de dollars dans les minéraux de la RD Congo, qui possède de vastes gisements non seulement de tantale et d’or, mais aussi de cuivre, de cobalt et de lithium, utilisés dans les téléphones portables et les voitures électriques.

Pour sa part, le Rwanda a récemment déclaré être en discussion avec Washington d’un éventuel accord sur ses minéraux.

« Une paix durable dans la région des Grands Lacs ouvrira la porte à des investissements américains et occidentaux plus importants, ce qui apportera des opportunités économiques et de la prospérité », a déclaré Rubio lors de la cérémonie.

Accord « très large »

L’accord est une « déclaration de principes », qu’une source diplomatique a décrit comme « des objectifs très larges vers lesquels travailler ». Les deux parties finaliseront les détails dans quelques mois, puis signeront l’accord, a déclaré la source.

A rappeler au passage que la RD Congo a connu une recrudescence de la violence après que le M23 a lancé une offensive majeure en janvier qui a conduit à la prise des deux plus grandes villes de l’est du pays.

Les Nations unies et les gouvernements occidentaux affirment que le Rwanda a fourni des armes et des troupes au M23, ce que nie le Rwanda, affirmant que son armée a agi en état de légitime défense contre l’armée congolaise et une milice fondée par les auteurs du génocide de 1994.

A rappeler que l’administration Trump s’intéresse particulièrement au Congo-Kinshasa depuis qu’un sénateur congolais a contacté des responsables américains pour leur proposer un accord « minerais contre sécurité » cette année.

Washington souhaite un meilleur accès aux minéraux actuellement exploités principalement par la Chine et ses sociétés minières.

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La BCE crée un groupe de travail pour simplifier la législation bancaire

La Banque centrale européenne (BCE) a convoqué un groupe de travail spécial, dirigé par certains de ses gouverneurs les plus puissants, visant à simplifier la législation bancaire, dans un contexte de craintes croissantes de voir l’UE prendre du retard.

Les gouverneurs des Banques centrales d’Allemagne, de France et d’Italie figurent parmi les personnalités clés du groupe nouvellement formé, tout comme le gouverneur de la Banque de Finlande, qui est également le premier vice-président du Conseil européen du risque systémique (CERS), selon des sources proches du dossier qui ont requis l’anonymat, rapporte Bloomberg.

Cette question est susceptible de susciter des tensions internes avec la branche de surveillance de la BCE, qui est dirigée par un groupe distinct de responsables qui considèrent la réglementation bancaire comme leur propre territoire et sont de fervents défenseurs des normes réglementaires élevées de l’Europe face à la vague de bouleversements mondiaux déclenchée par l’administration Trump, ont déclaré deux des personnes interrogées.

Lobby bancaire européen

La création du groupe de travail fait suite à une récente lettre controversée des gouverneurs des Banques centrales d’Allemagne, de France, d’Italie et d’Espagne à la Commission européenne, dans laquelle ils préconisaient directement la réalisation d’une « évaluation complète » des règles bancaires européennes pour garantir des « conditions de concurrence équitables » avec d’autres grandes juridictions. Le lobby bancaire européen, dont la rentabilité et la valorisation sont depuis longtemps inférieures à celles de ses rivaux américains, avait émis des appels similaires.

Cet appel a déstabilisé certains homologues du Conseil des gouverneurs, qui réagissaient au précédent d’un sous-ensemble de gouverneurs demandant à la Commission d’intervenir dans ce qui est une compétence essentielle de la BCE, ont déclaré d’autres personnes au courant de la situation. Un responsable a déclaré à Bloomberg qu’il craignait que la simplification recherchée par les gouverneurs puisse être détournée par des politiciens qui veulent déréglementer les banques pour stimuler la croissance européenne.

Le mandat et le calendrier du groupe de travail ne sont pas clairs. Les travaux pourraient se concentrer sur les rapports que les banques doivent rendre sur leurs activités, ou les gouverneurs pourraient adopter une vision plus large du mandat de surveillance de la BCE, en se concentrant sur la manière dont les règles bancaires européennes se traduisent dans la masse de règles que les prêteurs doivent respecter et dans le cadre réglementaire plus large, selon certaines personnes.

Simplification des normes

La BCE a déjà commencé à simplifier certaines de ses procédures, notamment l’approbation des modèles de fonds propres des banques, tandis que l’Autorité bancaire européenne, qui traduit les réglementations en normes quotidiennes, a également affirmé avoir fait des « progrès significatifs » dans la simplification des normes. L’UE a également accéléré la révision prévue de son cadre bancaire de 2028 à 2026.

Cependant, d’autres juridictions ont évolué beaucoup plus rapidement. Le Bureau américain de protection financière des consommateurs s’est engagé à réduire de moitié ses interventions de surveillance, tandis que d’autres agences ont déjà réduit certaines règles et promis d’aller plus loin.

Au Royaume-Uni, les régulateurs ont annoncé plus d’une douzaine de changements de règles favorables au secteur cette année, notamment une réduction de 70 % de la bureaucratie associée aux exigences de fonds propres et des tests de résistance moins fréquents.

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Trump exige le libre passage des navires américains à travers le Panama et Suez

Le président américain, Donald Trump, a exigé, samedi 26 avril 2025, que les navires américains – militaires et commerciaux – soient autorisés à traverser librement les canaux de Panama et de Suez.

« J’ai demandé au secrétaire d’État Marco Rubio de s’occuper de cette affaire immédiatement », a écrit Trump dans un message publié sur sa plateforme Truth Social.

Après avoir répété pendant des mois sa demande que les États-Unis prennent le contrôle du canal de Panama, Trump inclut désormais le canal de Suez, une autre voie stratégiquement importante pour le commerce mondial.

Le canal de Panama est une voie navigable artificielle qui permet aux navires de se déplacer plus rapidement entre les océans Atlantique et Pacifique. Environ 40 % des conteneurs américains transitent chaque année par le canal de Panama.

Les États-Unis, qui ont construit le canal, en service depuis 1914, en ont cédé le contrôle au Panama en 1999. Mais depuis son retour à la Maison Blanche, Trump a menacé d’en reprendre le contrôle, sans exclure le recours à la force, au motif qu’il est sous le contrôle de Pékin.

Début avril, les États-Unis ont reçu l’autorisation du Panama de déployer des forces militaires autour du canal.

Le canal de Suez, contrôlé par l’Égypte depuis 1956, traitait environ 10 % du commerce maritime mondial jusqu’à ce que les rebelles houthis du Yémen commencent à lancer des attaques contre des navires, affirmant qu’ils agissaient en « solidarité » avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

Les forces armées des États-Unis et de leurs alliés sont intervenues dans le but de garantir la sécurité de la navigation internationale. Cependant, de nombreuses entreprises ont choisi de contourner cette route maritime et en passant par le Cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud, réduisant drastiquement une source vitale de devises pour l’Égypte, plongée dans la pire crise économique de son histoire.

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Lavrov : la Russie est prête à conclure un accord sur l’Ukraine

La Russie est prête à conclure un accord sur le règlement du conflit ukrainien, mais certaines dispositions dudit accord doivent encore être approuvées. Moscou y travaille. C’est ce qu’a déclaré, dans la soirée du jeudi 24 avril 2025, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « Nous sommes occupés avec ce processus précis », a-t-il ajouté.

« La déclaration du président [américain] mentionne un accord, et nous sommes prêts à y parvenir, mais il reste encore quelques points spécifiques, des éléments de cet accord, qui doivent être peaufinés, et nous sommes occupés par ce processus précis », a-t-il indiqué à CBS dans une interview.

Trump avait précédemment exprimé l’espoir qu’un accord sur le règlement de la crise ukrainienne soit conclu cette semaine. Mercredi 23 courant, le dirigeant américain a déclaré avoir fixé son propre calendrier pour les négociations sur un règlement pacifique de la crise ukrainienne…

Le même jour, le vice-président JD. Vance a averti que la Russie et l’Ukraine devaient parvenir à un accord de paix, lors d’une réunion à Londres entre les envoyés du Royaume-Uni, de la France, des États-Unis, de l’Ukraine et de l’Allemagne. Vance a assuré que la Maison Blanche avait « fait une proposition très explicite aux Russes et aux Ukrainiens, et qu’il était temps pour eux d’accepter, ou pour les États-Unis de se retirer de ce processus ».

Il a ajouté que la marge de manœuvre diplomatique se réduisait et que les États-Unis envisageaient un gel du conflit militaire, plus ou moins selon les lignes existantes. L’Institut pour l’étude de la guerre estime que la Russie détient environ 18 % du territoire ukrainien.

A noter également que Trump a accusé Zelensky de prolonger le conflit en déclarant qu’il n’accepterait pas le contrôle russe de la Crimée dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu. La Crimée, située dans la péninsule méridionale de l’Ukraine, est occupée par la Russie depuis 2014, faut-il le rappeler.

Mais dans un message, le président américain affirme que les États-Unis n’avaient pas demandé à Zelensky de reconnaître la Crimée comme territoire russe, admettant toutefois que « la Crimée a été perdue il y a des années », sous la présidence d’Obama.

Le milliardaire président a souligné aux journalistes dans le Bureau ovale jeudi après-midi que « nous exerçons une forte pression sur la Russie », sans toutefois préciser à quelle pression il faisait référence. Les États-Unis n’ont pas imposé de nouvelles sanctions à la Russie.

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La Russie doit exploiter la guerre commerciale pour stimuler son économie

Vladimir Poutine a exhorté, jeudi 24 avril 2025, les responsables économiques russes à profiter des opportunités qui émergent dans l’économie mondiale en raison des turbulences du marché et de l’escalade des guerres commerciales.

La Russie, dont les échanges commerciaux avec les Etats-Unis et l’Union européenne ont fortement diminué en raison des sanctions imposées suite à sa guerre en Ukraine, n’a pas été affectée par les tarifs douaniers annoncés par le président américain Donald Trump sur de nombreux pays.

L’économie russe a enregistré de meilleurs résultats que prévu au cours des trois années de conflit malgré les sanctions. Mais le pays se prépare désormais à une période prolongée de baisse des prix du pétrole, son principal produit d’exportation, et de baisse des recettes budgétaires, selon Reuters.

« La situation économique mondiale est devenue plus complexe, les marchés des matières premières et financiers connaissant une volatilité importante en raison d’une concurrence mondiale accrue », a déclaré Poutine aux responsables. « Il est essentiel non seulement de surveiller ces facteurs et de prévoir leurs changements, mais aussi d’exploiter les opportunités émergentes pour développer la production locale, les relations commerciales et les exportations, afin de renforcer l’économie nationale dans son ensemble », a-t-il ajouté.

Il s’agit du premier commentaire de Poutine sur la situation économique mondiale depuis l’annonce des tarifs douaniers américains, alors qu’il a engagé une diplomatie avec les États-Unis pour la paix en Ukraine.

Par ailleurs, un document du ministère de l’Économie consulté par Reuters précise que la Russie a abaissé ses prévisions de revenus d’exportation de pétrole et de gaz pour 2025/2027, une source majeure de financement du budget de l’État, en raison de la faiblesse des prix du pétrole. Elle s’attend à une baisse de ses revenus de 15 % cette année.

La croissance économique du pays devrait ralentir à au moins 2,5 % cette année, contre 4,3 % en 2024, dans ce que Poutine a décrit comme un « atterrissage en douceur », affirmant que cela fait partie d’un plan de lutte contre l’inflation, qui reste supérieure à 10 %.

Enfin, la Banque centrale russe a averti ce mois-ci que les prix du pétrole pourraient rester plus bas que prévu pendant plusieurs années en raison de la baisse de la demande mondiale.

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La Chine durcit sa position et appelle les États-Unis à lever les droits de douane

La Chine durcit sa position sur le front commercial, exigeant l’annulation de tous les tarifs douaniers américains « unilatéraux » à la suite des dernières déclarations du président américain Donald Trump qui ont ravivé l’espoir que le gouvernement américain puisse désamorcer sa guerre commerciale avec la deuxième économie mondiale.

Les États-Unis doivent lever toutes les mesures tarifaires unilatérales contre la Chine s’ils veulent « vraiment » résoudre le problème commercial, a déclaré, jeudi 24 avril 2025, He Yadong, porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Lors d’un point de presse régulier, il a appelé les États-Unis à écouter les « voix raisonnables » de la communauté internationale. Tout en précisant qu’il n’y a eu jusqu’à présent aucune négociation économique ou commerciale entre les deux pays.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a également déclaré que les deux pays ne menaient pas de négociations commerciales. « La Chine et les États-Unis n’ont pas tenu de consultations ou de négociations sur les tarifs douaniers, et encore moins conclu d’accord », a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, qualifiant ces informations de « fake news ».

A cet égard, notons que mercredi 23 avril, le président américain Donald Trump a évoqué un accord commercial équitable avec la Chine, précisant toutefois que les négociations pertinentes avec Pékin n’avaient pas encore commencé.

Mais interrogé par un journaliste pour savoir s’il envisageait de « réduire les tarifs douaniers » sur les produits chinois importés, Trump a simplement répondu qu’il y aurait « un accord équitable avec la Chine, ce serait équitable ». Il a précisé que le calendrier de réduction des tarifs supplémentaires « dépend » de Pékin, tout en assurant être en contact « quotidien » avec la Chine.

« Je m’entends très bien avec le président Xi Jinping et j’espère que nous pourrons parvenir à un accord », a-t-il déclaré.

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Sharon Donnery : les banques sous-estiment le risque de défaillance des prêts à l’industrie automobile

Les banques de la zone euro semblent sous-estimer les pertes potentielles sur les prêts dans le secteur automobile, a averti, jeudi 24 avril 2025, un haut responsable de la Banque centrale européenne (BCE).

Sharon Donnery, qui a rejoint le conseil de surveillance de la BCE en janvier, a déclaré lors d’une réunion à Washington que les secteurs de l’immobilier commercial et de l’automobile sont des secteurs qui « nécessitent une attention particulière de la part des superviseurs » dans un monde où les portefeuilles de prêts semblent généralement sains.

La BCE et d’autres organismes de surveillance mettent en garde depuis longtemps contre les faiblesses de l’immobilier commercial. Le secteur automobile, quant à lui, a vu la valeur de ses actions chuter ces dernières semaines en raison de tarifs douaniers massifs, que l’administration de Donald Trump envisage désormais d’assouplir pour l’industrie.

Mmme Donnery a souligné à l’Institute of International Finance que l’immobilier commercial et l’industrie automobile sont des secteurs dans lesquels « les prévisions des banques ne semblent pas refléter de manière adéquate les risques de baisse ». Elle n’a pas spécifiquement mentionné l’impact des tarifs douaniers, mais a noté que « l’incertitude entourant la politique commerciale mondiale est à un niveau record ».

« Malgré toute l’incertitude, le secteur bancaire européen a fait preuve d’une résilience considérable ces dernières années, en maintenant de solides positions de capital et de liquidité dans un environnement extérieur imprévisible », a-t-elle ajouté, faisant écho à la présidente du conseil de surveillance de la BCE, Claudia Buch, qui a récemment déclaré à Bloomberg que les institutions financières résistaient « bien » à la tempête.

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Le Maroc lance un plan d’expansion ferroviaire de 10 milliards de dollars

Le roi du Maroc, Mohammed VI, a donné, jeudi 24 avril 2025, son feu vert à un projet d’expansion ferroviaire. D’un montant de 10,3 milliards de dollars, il comprend la construction d’une ligne à grande vitesse vers Marrakech, principal pôle touristique du pays, d’ici 2030. C’est ce que rapporte les médias officiels.

Les préparatifs du Maroc, pour co-organiser la Coupe du monde en 2030 avec l’Espagne et le Portugal, ont stimulé l’extension di réseau ferroviaire à grande vitesse, interurbain et urbain.

Le pays espère également que ces investissements contribueront à développer son industrie ferroviaire naissante.

Ainsi, la nouvelle ligne à grande vitesse partira de Kénitra sur la côte atlantique pour relier Marrakech, sur une distance de 430 kilomètres, desservant au passage Rabat et Casablanca.

Conçue pour une vitesse de 350 kilomètres à l’heure, la ligne réduira le trajet entre Marrakech et Tanger de deux heures, à 2 heures et 40 minutes. Tandis que le temps de trajet entre Rabat et l’aéroport principal de Casablanca sera réduit à 35 minutes.

L’opérateur ferroviaire public marocain, ONCF, avait annoncé en février avoir signé des accords pour l’achat de 168 trains auprès de la France, de l’Espagne et de la Corée du Sud pour 29 milliards de dirhams.

Dans ce cadre, le groupe Alstom fournira à l’ONCF des trains à grande vitesse à deux niveaux Avelia Horizon pouvant transporter 640 passagers et rouler à une vitesse de 320 kilomètres à l’heure.

Les autres trains sont principalement des trains interurbains et urbains, l’ONCF prévoyant de doubler le nombre de villes desservies à 43, couvrant 87 % de la population marocaine d’ici 2040.

Les accords d’achat comprennent également des investissements dans l’industrie ferroviaire du pays.

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Zone euro : l’activité économique se contracte en Allemagne et en France

La dernière enquête PMI d’Eurostat publiée mercredi 23 avril montre un léger ralentissement de l’activité économique dans la zone euro pour le mois d’avril. Les nouvelles commandes chutant dans l’ombre des politiques tarifaires du président américain Donald Trump. 

En particulier, l’indice PMI – composite combinant l’industrie manufacturière et les services – est tombé à son plus bas niveau en quatre mois en avril, à 50,1 points contre 50,9 points en mars, selon les données préliminaires de l’enquête, selon S&P Global. Il est à noter que le niveau de 50 points sépare l’expansion de la contraction de l’activité.

Dans le secteur des services, l’indice PMI de l’activité des entreprises est tombé à son plus bas niveau en cinq mois et en dessous de 50 points, à 49,7 contre 51,0 en mars.

Dans le même temps, l’indice PMI manufacturier a grimpé à 48,7 points, contre 48,6 points en mars. L’indice de production du secteur a atteint un sommet de 35 mois à 51,2 points, contre 50,5 en mars.

« Le secteur manufacturier semble mieux résister que prévu », a commenté le Dr Cyrus de la Rubia, économiste en chef de la Hamburg Commercial Bank. « Malgré l’introduction par les États-Unis de droits de douane généraux de 10 % et de 25 % sur les automobiles début avril, la plupart des constructeurs de la zone euro ne semblent pas particulièrement mécontents. Au lieu de chuter brutalement, la production a même augmenté pour le deuxième mois consécutif et même davantage qu’en mars », a-t-il ajouté.

En Allemagne, la plus grande économie de la zone euro, l’activité des entreprises est entrée dans une trajectoire de contraction, l’indice PMI composite tombant à son plus bas niveau en quatre mois, à 49,7 points, contre 51,3 points en mars.

En France, deuxième pays le plus peuplé, la situation s’est dégradée, l’indice PMI composite ayant glissé à 47,3 points contre 48,0 points en mars.

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Hausse de la dette publique mondiale : le FMI alerte

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une augmentation de la dette publique mondiale dépassant les niveaux enregistrés pendant la période de la Covid-19. Elle pourrait atteindre les 100 % du PIB mondial d’ici la fin de la décennie (2030). C’est ce qu’il ressort d’un rapport publié mercredi 23 avril concernant les pressions économiques exercées par les nouveaux tarifs douaniers américains. Le ralentissement de la croissance et des échanges commerciaux pèsera également sur les budgets gouvernementaux, selon le rapport.

Le récent rapport Fiscal Monitor du FMI prévoit que la dette publique mondiale augmentera de 2,8 points de pourcentage pour atteindre 95,1 % du PIB mondial en 2025. Cette tendance à la hausse devrait se poursuivre pour atteindre 99,6 % du PIB mondial d’ici 2030.

L’institution de Bretton Woods rappelle que la dette publique mondiale avait atteint un pic en 2020, à 98,9 % du PIB. Alors que les gouvernements ont emprunté massivement pour lutter contre la Covid-19 et que la production a diminué. La dette a été réduite de 10 points de pourcentage en deux ans. Cependant, la tendance a commencé à augmenter et les dernières prévisions montrent que la situation s’accélère.

« Les annonces importantes de tarifs douaniers de la part des États-Unis, les contre-mesures d’autres pays et les niveaux extrêmement élevés d’incertitude politique contribuent à une détérioration des perspectives et à une augmentation des risques », a déclaré le FMI dans le rapport.

Cela conduit les gouvernements à faire des compromis plus difficiles, car leurs budgets sont comprimés par des besoins accrus en matière de dépenses de défense, des demandes de soutien social accru et des coûts de service de la dette en hausse, qui pourraient augmenter avec des pressions inflationnistes accrues.

Croissance plus faible, dette plus élevée

Les perspectives budgétaires sont basées sur les « prévisions de base » du FMI d’une croissance du PIB mondial de 2,8 % cette année dans ses dernières « Perspectives de l’économie mondiale », qui incluent l’évolution des prix jusqu’au 4 avril. Les perspectives économiques ainsi que les perspectives budgétaires, se détérioreront si Donald Trump commence à appliquer des tarifs douaniers plus élevés et à riposter.

Les niveaux d’endettement pourraient dépasser 117 % d’ici 2027 – le niveau projeté dans un scénario très défavorable – « si les revenus et la production économique diminuent de manière plus significative que prévu en raison de l’augmentation des tarifs douaniers et de l’affaiblissement des perspectives de croissance », poursuit le rapport.

Selon le FMI, une dette à ce niveau représenterait le pourcentage le plus élevé du PIB depuis la Seconde Guerre mondiale.

Une grande partie de l’augmentation de la dette est concentrée dans les grandes économies, a déclaré à Reuters le directeur des affaires budgétaires du FMI, Vitor Gaspar. Environ un tiers des 191 pays membres du FMI ont désormais une dette qui augmente à un rythme plus rapide qu’avant la pandémie. Mais ils représentent environ 80 % du PIB mondial, a-t-il ajouté.

Les pressions croissantes pourraient déclencher une demande élevée de dépenses sociales, en particulier dans les pays vulnérables aux graves perturbations dues aux chocs commerciaux. Ce qui pourrait pousser les dépenses à des niveaux plus élevés, selon le rapport.

Les difficultés s’ajoutent au retrait de l’aide au développement des États-Unis et d’autres pays plus riches, qui poursuit la tendance des dernières années. « Et cela signifie que ces pays seront confrontés à des compromis encore plus durs que ce ne serait le cas autrement », a déclaré M. Gaspar.

L’amélioration de l’économie américaine est temporaire

Le FMI prévoit une légère amélioration des déficits budgétaires annuels des États-Unis au cours des deux prochaines années, à 6,5 % du PIB en 2025 et 5,5 % en 2026, contre 7,3 % en 2024. Cela est dû à une combinaison d’augmentation des recettes douanières provenant des mesures annoncées, ainsi qu’à une croissance continue de la production américaine.

« Les performances de l’économie américaine ont été solides ces dernières années, ce qui est bénéfique pour le budget. Cela profite aux États-Unis et à tous les autres pays », assure encore M. Gaspar. Toutefois, les prévisions pour la première économie mondiale supposent que les réductions d’impôts votées par les républicains en 2017 expireront à la fin de l’année, comme prévu. L’administration Trump souhaite les prolonger. Ce qui, selon les experts budgétaires, ajouterait environ 4 000 milliards de dollars à la dette américaine sur une décennie sans compensation.

Quant aux déficits budgétaires de la Chine, ils devraient se creuser fortement en 2025, pour atteindre 8,6 % du PIB contre 7,3 % en 2024, et 8,5 % en 2026. Les dépenses de relance ont été citées par le FMI comme l’une des raisons pour lesquelles les prévisions de croissance de la Chine pour 2025 ont été maintenues à 4 %. Compensant en partie une charge importante sur la production due aux tarifs douaniers.

Malgré la pression croissante sur la dette, le FMI réitère ses conseils aux pays pour qu’ils accordent la priorité à la réduction de la dette publique. Et ce, afin de contribuer à la constitution de réserves budgétaires pour résister aux futurs chocs économiques. Ce qui nécessitera un équilibre politique délicat.

« Les pays disposant d’une marge de manœuvre budgétaire limitée devraient mettre en œuvre des plans de consolidation progressifs et crédibles et permettre aux stabilisateurs automatiques, telles que les allocations chômage, de fonctionner efficacement », estime le FMI. « Tout nouveau besoin de dépenses devrait être compensé par des réductions de dépenses ailleurs ou par de nouvelles recettes », a-t-il conclu.

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Même avec le retrait de Musk, le pouvoir du DOGE ne diminuera pas

Les membres du cabinet du président Donald Trump vont probablement prendre des mesures pour limiter l’influence des employés du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) et réaffirmer leur contrôle sur les budgets et le personnel une fois qu’Elon Musk se sera retiré. C’est ce qu’ont déclaré à Reuters deux sources gouvernementales ayant une connaissance directe du dossier.

Le ministère de l’Efficacité gouvernementale, créé par décret le jour de l’entrée en fonction de Trump et dirigé par le milliardaire Elon Musk, a été le fer de lance des efforts visant à réduire les effectifs fédéraux et le déficit par le biais de licenciements massifs, d’annulations de contrats et de services réduits aux Américains dans l’ensemble du gouvernement fédéral.

Mais Musk a confirmé mardi son intention de réduire son engagement au gouvernement à un ou deux jours par semaine pour se concentrer sur sa société automobile en difficulté, Tesla. Ce qui soulève des questions sur l’avenir du travail de l’agence. En tant qu’employé spécial du gouvernement, son mandat semblerait devoir expirer fin mai.

Le milliardaire a fourni une couverture politique à la Maison Blanche. Tandis que DOGE poursuivait une politique de réduction des coûts qui l’a rendu très impopulaire auprès des employés de carrière. Les secrétaires de cabinet considèrent que les employés de DOGE empiètent sur leur pouvoir traditionnel d’embauche et de licenciement. Et certains se sont montrés réticents à obtempérer.

Ces dernières semaines, les tensions se sont intensifiées au sein de l’administration Trump concernant les pouvoirs accordés à Elon Musk. Lors d’une réunion du cabinet en mars, le secrétaire d’État, Marco Rubio, s’est heurté à Elon Musk, l’accusant de porter atteinte à l’USAID. Le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a confronté Elon Musk au sujet des licenciements proposés de contrôleurs aériens pour des raisons de sécurité aérienne, selon des sources proches du dossier.

Les secrétaires du cabinet ont constamment fait pression pour un plus grand contrôle sur les décisions budgétaires, et sans la présence très médiatisée de Musk comme contrepoids, leurs efforts pour mettre en œuvre des réductions de dépenses ciblées – plutôt que des réductions radicales – sont susceptibles d’avancer avec moins d’obstacles. C’est ce qu’ont déclaré les sources sous couvert d’anonymat pour discuter de choses dont elles ne sont pas autorisées à parler.

Le changement le plus significatif sera l’autorité accrue du Cabinet lui-même. Les responsables des agences auront désormais le dernier mot sur les propositions à suivre, consolidant ainsi leur rôle au cœur de l’efficacité et de la stratégie de dépenses fédérales.

Le cabinet aura plus d’autonomie et n’aura plus besoin de l’approbation de Musk pour chaque décision, a déclaré l’une des sources.

L’évolution de la dynamique de leadership au sein de DOGE entraînera également une réévaluation des rôles et des responsabilités des jeunes ingénieurs initialement embauchés par Musk pour doter DOGE en personnel.

L’influence des ingénieurs pourrait diminuer, a indiqué la source. Tout en ajoutant qu’ils feraient l’objet d’une surveillance accrue. La source a ajouté que les qualifications et l’autorité de cette cohorte de jeunes ingénieurs peu expérimentés au sein du gouvernement seraient remises en question.

L’assistant spécial du président Trump et attaché de presse de la Maison Blanche, Harrison Fields, a rejeté pour sa part l’idée selon laquelle le retrait d’Elon Musk de son rôle signalerait un changement dans la direction ou l’influence de DOGE.

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Séisme à Istanbul : l’ambassade de Tunisie en Turquie établit une cellule de suivi 

L’ambassade de Tunisie à Ankara a exhorté les Tunisiens établis dans cette ville à prendre l’attache auprès de ses services et de ceux du consulat général de Tunisie à Istanbul, afin de s’assurer de leurs conditions.

Lancé à l’adresse de la communauté tunisienne, cet appel survient suite au puissant séisme qui a frappé, dans la matinée de mercredi 23 avril 2025, plusieurs régions de la ville d’Istanbul.

Dans un communiqué publié via sa page officielle Facebook, l’ambassade invite également les membres de la communauté tunisienne à se conformer aux instructions et aux mesures préventives décrétées par les autorités turques.

L’ambassade tient à souligner que suite au séisme, ses services ont aussitôt mis en place une cellule de suivi en coordination avec le consulat général à Istanbul à même d’encadrer les ressortissants tunisiens. Et ce, afin de s’assurer de leurs conditions et de leur fournir des informations actualisées à cet égard, en coordination avec les autorités turques compétentes.

Rappelons que ce séisme de magnitude 6,2 sur l’échelle de Richter a secoué mercredi 23 avril la région d’Istanbul. Selon les informations publiées via le site de l’autorité turque de la gestion des catastrophes et des urgences (AFAD), citée par l’Agence de presse turque (Anadolu), l’épicentre du séisme se situait à 7 km de profondeur en mer de Marmara, dans le district de Silivri, à Istanbul.

Avec TAP

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