Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

IDE : que révèle le rapport de la Cnuced sur la Tunisie ?

Investissement IDELa Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) a publié, récemment, un rapport accablant sur la politique d’investissement en Tunisie. Dans ce document, l’agence onusienne spécialisée dans les tendances des flux d’investissement direct étranger (IDE) dans le monde revient sur le cadre juridique, réglementaire et institutionnel relatif à l’investissement en Tunisie. Elle y émet des recommandations visant à améliorer l’attractivité du site Tunisie pour les investisseurs étrangers.

Potentiel réel, attractivité en recul

Le rapport rappelle néanmoins le potentiel productif important dont jouit le site Tunisie de par sa position géographique stratégique, son économie diversifiée et sa main-d’œuvre qualifiée. Il estime que des réformes structurelles sont nécessaires pour renforcer son attractivité.

Les chiffres : une tendance à la baisse

Selon la Cnuced, le taux d’investissement (public et privé) en Tunisie s’est replié aux alentours de 16 % du PIB durant la période 2020-2024, contre 19,3 % en 2016. La Cnuced ajoute que « les IDE qui dépassaient régulièrement 1 milliard de dollars annuellement entre 2006 et 2015, se sont contractés à environ 700 millions de dollars par an depuis 2020 ».

« Les IDE dépassaient régulièrement 1 milliard de dollars avant 2015 ; ils plafonnent à 700 millions depuis 2020. »

 

Par secteur, les IDE mobilisés ont profité principalement à l’industrie manufacturière exportatrice (plus de la moitié des IDE durant la période 2020-2023). En revanche, les segments à forte valeur ajoutée (haute technologie) restent peu développés.

Conséquences économiques et sociales

Ce trend baissier des IDE a freiné la croissance économique du pays (taux de croissance moyen de 2,2 % sur 2004-2022, contre 5,5 % en moyenne pour les pays à revenu intermédiaire). Il s’est traduit, également, par un chômage structurellement élevé (15 % en 2023) ainsi qu’une prévalence de l’économie informelle (entre 27 et 49 % de l’emploi et près de 35 % du PIB selon la Cnuced).

Comparaison régionale défavorable

Comparativement avec des pays voisins, d’après les données statistiques publiées par le rapport, les flux entrants moyens d’IDE ont baissé de 974 millions de dollars (2014-2018) à 728 millions de dollars (2019-2023). Ainsi, notre pays se situe en bas de la liste des pays comparateurs, notamment l’Égypte, dont le flux moyen des IDE dépasse les 8,2 milliards de dollars, et le Maroc avec un flux de l’ordre de 1,7 milliard de dollars.

Un climat d’affaires dégradé

La Cnuced explique le recul des IDE en Tunisie par plusieurs facteurs. Le rapport commence par pointer du doigt la complexité administrative (régime des autorisations et multiplication des acteurs institutionnels). Selon le rapport, ces barrières ont entravé, de manière significative, l’attraction des investisseurs.

Le document évoque également la faible proportion de la diaspora (environ 10 %) qui lance des projets d’investissement, l’accès difficile au foncier et le retard qu’accuse le site en matière de digitalisation.

« Le chômage structurellement élevé et l’économie informelle reflètent les failles du modèle d’investissement. »

 

Autre facteur cité par le rapport : les restrictions aux mouvements de capitaux du code de change. D’après la Cnuced, ce code impose de fortes contraintes aux entreprises off-shore et on-shore, particulièrement en ce qui concerne le transfert, le rapatriement des bénéfices et le financement extérieur.

Le document énumère d’autres faiblesses : ambiguïtés et imprécisions du cadre juridique relatif au droit du travail, à l’environnement et à la concurrence, et déficit de capacité institutionnelle pour en assurer la mise en œuvre.

Les recommandations de la Cnuced

Le rapport suggère d’inviter les banques à simplifier les procédures d’accès au crédit ; à renforcer et promouvoir les dispositifs spécifiques pour accompagner les TPME et startups dans leurs phases de croissance ; et à développer des mécanismes pour les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.

Les recommandations portent aussi sur la mise en place de budgets dédiés à l’innovation, l’encouragement des partenariats entre gouvernement, secteur privé et universités, et le développement de fonds de garantie au profit des secteurs prioritaires.

La Cnuced propose également de créer des fonds d’investissement pour les secteurs prioritaires, dans lesquels la diaspora pourrait contribuer, et d’élargir les sources de financement de projets structurants via les PPP.

« La Cnuced recommande de supprimer la carte de commerçant étranger et d’unifier le traitement des investisseurs. »

 

Enfin, elle invite les autorités tunisiennes à simplifier le cadre réglementaire, notamment en supprimant la carte de commerçant étranger et les disparités entre off-shore et on-shore, dans l’objectif de garantir un traitement égalitaire aux investisseurs.

Le rapport revient aussi sur la nécessité de renforcer la gouvernance autour de la politique d’attractivité, notamment via un guichet unique et une meilleure coordination institutionnelle.

Un regard critique sur le rapport

Par-delà ces indicateurs et recommandations, nous pensons, pour notre part, que le rapport de la Cnuced est incomplet, voire quelque part non objectif. Et pour cause : il ne prend pas en considération l’instabilité politique de ces quinze dernières années, ni l’embargo de fait imposé par plusieurs bailleurs de fonds, dont le FMI.

Abou SARRA

INDICATEURS CLÉS

  • Taux d’investissement en Tunisie : 16 % du PIB (2020-2024) contre 19,3 % en 2016.
  • IDE annuels : 700 millions USD (2020-2023), contre plus de 1 milliard entre 2006 et 2015.
  • Croissance économique moyenne : 2,2 % (2004-2022) en Tunisie, contre 5,5 % dans les pays comparables.
  • Chômage en 2023 : 15 %.
  • Part de l’économie informelle : jusqu’à 49 % de l’emploi et 35 % du PIB.

L’article IDE : que révèle le rapport de la Cnuced sur la Tunisie ? est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : l’ONG ASR publie un guide pour protéger les élèves grâce à la zone 30 km/h

L’ONG “Ambassadeurs de la Sécurité Routière” vient de lancer un guide sur l’aménagement de la zone 30 km/h dans les environs des établissements scolaires.

Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse, en marge du démarrage d’une formation sur la sécurité routière organisée lundi à Tunis, la présidente de l’ASR Afef Ben Ghenya, a précisé que ce guide propose des solutions et présente des recommandations pratiques pour l’aménagement de l’environnement des écoles afin de prévenir les accidents de la route.

Le document est destiné, en premier, aux décideurs et divers intervenants dans le domaine de la sécurité routière et de la prévention des accidents sur la voie publique. Il est utile pour la conception des infrastructures routières aux alentours des établissements éducatifs et pour les travaux d’entretien et de réaménagement.
Il sera, dans un premier temps, distribué dans le Grand Tunis, avant d’être généralisé aux différentes régions du pays.

Le guide, insiste, parmi les solutions qu’il propose, sur l’application de la loi qui contraint les automobilistes à réduire à 30km/h la vitesse aux alentours des institutions éducatives, a souligné.

Cette formation de deux jours cible les ingénieurs et les techniciens des municipalités et du ministère de l’Équipement et de l’Habitat du Grand Tunis. Elle est organisée par l’ASR, en collaboration avec l’Observatoire national de la sécurité routière, le ministère des Transports, de l’Équipement et de l’Habitat, l’Agence d’urbanisme du Grand Tunis et l’Association tunisienne des routes (ATR).

Objectif: coordonner les efforts pour l’aménagement effectif de zones 30 km/h autour des établissements éducatifs, des institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifiques, des centres de formations et des installations sportives et de la jeunesse conformément au décret 454/2023, modifiant et complétant le décret 151/2000 relatif aux règles générales de la circulation routière.

De son côté, le chef de la division régionale du Nord-est à l’observatoire, Aymen Ben Brahim, a souligné que cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités relatives à l’infrastructure, à l’organisation de la circulation et la sécurité des usagers de la route par la vulgarisation des textes législatifs et réglementaires et le renforcement des compétences humaines actives dans ce domaine.

Il a ajouté que des sessions similaires sont prévues dans tous les gouvernorats.

 

L’article Tunisie : l’ONG ASR publie un guide pour protéger les élèves grâce à la zone 30 km/h est apparu en premier sur WMC.

Libye │ Les affidés du Maréchal Haftar bloquent la Caravane Al-Soumoud  

Les participants la Caravane de la résilience (Al-Soumoud) ont décidé de retourner en Tunisie, mais ils ne quitteront pas la Libye avant la libération de leurs camarades activistes arrêtés par des autorités libyennes près de l’entrée de Syrte.

C’est ce qu’a annoncé Jawaher Channa, porte-parole de la caravane, dans une déclaration aux médias, ce lundi 16 juin 2025, tout en appelant les autorités tunisiennes à intervenir pour la libération des personnes arrêtées.

Les autorités tunisiennes sont restées silencieuse à propos de cette initiative lancée à Tunis par des organisations de la société civile et à laquelle se sont joints des activistes d’autres pays, notamment d’Algérie, de Mauritanie et de Libye. Le but était d’appeler à la levée du blocus infligé par l’Etat d’Israël aux Palestiniens à Gaza, qui sont soumis à un véritable génocide depuis le 7 octobre 2023, sans que le monde dit «civilisé» ne s’en émeuve outre mesure.

Cependant, à l’approche de Syrte et de l’est de la Libye, région contrôlée par le Maréchal Khalifa Haftar, allié de l’Egypte et des Emirats arabes unis qui comptent parmi les Etats arabes ayant noué des relations diplomatiques avec Israël, les problèmes ont commencé et les activistes ont subi des harcèlements, des vols et des arrestations de la part de groupes libyens proches ou affidés audit Maréchal.

Les intérêts d’Israël sont bien défendus sous ces cieux…   A elle seule, l’Egypte a interpellé plus de 200 activistes venus le plus légalement du monde pour prendre part à la marche pacifique vers Gaza.

Partie de Tunis le 9 juin en direction de Gaza via la Libye et l’Égypte, la Caravane Soumoud est bloquée depuis vendredi soir à l’entrée de Syrte par les autorités de l’Est libyen.

Elle dénonce un siège systématique qui empêche l’accès à la nourriture, à l’eau, aux médicaments et aux communications.

Environ 1 500 participants sont bloqués, dont certains ont été arrêtés, sans assistance juridique ni contact avec leurs familles.

La caravane appelle à l’intervention des organisations internationales pour lever ce blocus jugé arbitraire.

I. B.  

L’article Libye │ Les affidés du Maréchal Haftar bloquent la Caravane Al-Soumoud   est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : les IDE en hausse de 61 % entre 2020 et 2024, selon la FIPA

Les investissements directs étrangers (IDE) ont progressé au cours des dernières années, passant de 1,8 milliard de dinars en 2020, à 2,9 milliards de dinars, en 2024, ce qui représente un accroissement de 61,1%, d’après les données statistiques de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA).

Il en ressort que «la Tunisie a réussi, depuis 2000, à élargir la base sectorielle de ses IDE et à évoluer vers des investissements plus qualitatifs, porteurs d’innovation et de croissance durable » car « malgré des défis structurels, la stratégie actuelle de la FIPA, mise sur la montée en gamme et l’ancrage dans des secteurs d’avenir, afin de renforcer l’attractivité du pays dans un environnement international de plus en plus compétitif ».

Ainsi, selon l’Agence, notre pays œuvre, depuis 2020, à valoriser les projets lancés par les startups technologiques (soutenus par la Startup Act), à développer des technologies vertes, l’économie circulaire, et à impulser la production industrielle à haute valeur ajoutée.

De ce fait, “l’objectif ne constitue plus, seulement, à attirer des investissements intensifs en main-d’œuvre bon marché, mais aussi à attirer des projets intégrant la recherche et le développement, la formation et l’innovation. Ceci a été favorisé, surtout, par l’amélioration de la formation technique et universitaire, et la collaboration avec les investisseurs étrangers pour former une main-d’œuvre adaptée aux standards internationaux”.

La FIPA souligne “les efforts déployés en vue d’améliorer l’environnement d’accueil des IDE, à travers, notamment, l’amélioration du climat des affaires ; le développement d’un cadre législatif et institutionnel adéquat ; la modernisation du Code des changes ; la consécration du principe de liberté d’investissement et de l’accès au marché ; la révision des cahiers des charges ; le développement de la gouvernance des institutions de régulation et des comités d’octroi des autorisations”…

En parallèle, la Tunisie a lancé une série de réformes économiques à dessein de rétablir la confiance des investisseurs, et de renforcer la résilience économique du pays, dont des réformes fiscales (moderniser la fiscalité et élargir la base fiscale, lutter contre l’évasion fiscale…), des réformes du secteur public (réduction des effectifs dans la fonction publique…), des réformes du marché du travail (réforme du code du travail, renforcement de la formation professionnelle…).

“Afin de renforcer les flux des IDE, la Tunisie se retrouve dans l’obligation de rechercher de nouveaux pays partenaires, à même de rendre le site moins dépendant des conjonctures économiques de certains pays et de la volonté d’internationalisation de leurs entreprises”. C’est ainsi que le nombre de pays émetteurs des IDE vers la Tunisie, est passé de 62 en 2020 à 78 en 2023.

Dans le cadre de cette démarche, la Fipa envisage l’ouverture d’un bureau de représentation en Asie (Singapour ou en extrême orient), afin de mieux faire connaître les spécificités du site aux milieux d’affaires de ces régions, dans un contexte marqué par la mise en place de la zone de libre-échange avec l’UE. Les actions de promotion cibleraient, notamment, des entreprises asiatiques intéressées par le marché européen, en particulier dans les secteurs des composants automobiles, de l’électronique grand public et des services des TIC.

L’article Tunisie : les IDE en hausse de 61 % entre 2020 et 2024, selon la FIPA est apparu en premier sur WMC.

En Tunisie, les IDE ont progressé de 61 % entre 2020 et 2024 (FIPA)

Les investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie ont connu une progression notable, passant de 1,8 milliard de dinars en 2020 à 2,9 milliards en 2024, soit une hausse de 61,1 %, selon l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa).

Cette dynamique est le fruit d’une stratégie visant à diversifier les secteurs d’investissement et à attirer des projets à forte valeur ajoutée, notamment dans les technologies vertes, l’économie circulaire, les industries innovantes et les startups technologiques, appuyées par le dispositif Startup Act.

La Fipa souligne l’évolution de la politique d’attraction des IDE, désormais axée sur l’ancrage de projets intégrant la R&D, la formation et l’innovation, plutôt que sur les seuls avantages de main-d’œuvre à bas coût.

Pour renforcer l’attractivité du pays, des réformes structurelles ont été engagées : amélioration du climat des affaires, modernisation du cadre légal (Code des changes, cahiers des charges), et réformes économiques (fiscalité, secteur public, marché du travail).

La diversification géographique est aussi à l’ordre du jour : le nombre de pays investisseurs est passé de 62 en 2020 à 78 en 2023. Un bureau en Asie (à Singapour ou en Extrême-Orient) est envisagé, dans le but de promouvoir le site tunisien auprès d’entreprises asiatiques ciblant le marché européen, en lien avec la zone de libre-échange Tunisie-UE.

L’article En Tunisie, les IDE ont progressé de 61 % entre 2020 et 2024 (FIPA) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Flottille de la Liberté │ Mélenchon accuse Israël d’«acte de piraterie»

L’ancien candidat à la présidentielle française, Jean-Luc Mélenchon, est monté au créneau, dimanche 9 juin 2025, après l’interception en mer de la Flottille de la Liberté par la marine israélienne. Il affirme que Rima Hassan, militante franco-palestinienne et députée européenne nouvellement élue sur la liste La France insoumise (LFI), est menacée de détention après cette opération israélienne qu’il qualifie d’«acte de piraterie».

Djamal Guettala

Dans un message diffusé sur son canal Telegram officiel, Mélenchon dénonce un «raid nocturne» mené contre le bateau transportant des civils, parmi lesquels des ressortissants européens, engagés dans une mission humanitaire symbolique en direction de Gaza. «Les distributeurs de sandwich israéliens qui ont piraté le bateau hier nuit sont dangereux», écrit-il dans un ton mêlant colère et ironie. Il s’interroge ensuite sur le silence des autorités françaises : «Le gouvernement et le Président ne prennent pas la mesure du danger. Ont-ils peur de Netanyahu ?»

Le leader insoumis exige une réaction diplomatique ferme et dénonce le blocus de Gaza, qu’il assimile à un génocide en cours. Il a également pris la parole en direct sur YouTube pour exiger la libération des passagers de la Flottille et appeler à la mobilisation citoyenne en France et en Europe.

Une opération de solidarité sous tension diplomatique

La Flottille de la Liberté, composée de militants, d’élus et de bénévoles issus de plusieurs pays, visait à dénoncer l’embargo imposé par Israël à la bande de Gaza. Ce n’est pas la première fois qu’une telle expédition est interceptée par la marine israélienne, souvent en haute mer, ce qui nourrit les accusations de violation du droit international maritime.

La présence d’une députée européenne à bord donne à cette affaire une dimension diplomatique particulière. Selon plusieurs sources militantes, Rima Hassan aurait été arrêtée par les forces israéliennes lors de l’intervention.

Du côté des autorités françaises, c’est un silence pesant qui domine. Ni l’Élysée ni le Quai d’Orsay ne se sont encore exprimés publiquement, malgré les appels insistants d’une partie de la gauche à une prise de position claire face à Tel-Aviv.

La mobilisation populaire pour la Palestine en France et dans les autres pays européens ne faiblit pas.

Mobilisation citoyenne et silence des autorités

Sur les réseaux sociaux, la mobilisation s’amplifie. De nombreuses personnalités politiques, des collectifs pour la Palestine ainsi que des ONG humanitaires demandent la libération immédiate des passagers, et notamment celle de Rima Hassan. Des appels à manifestation ont été lancés dans plusieurs villes françaises, tandis qu’en Europe, des eurodéputés verts et de gauche exigent une clarification rapide de la situation.

En Tunisie, cette affaire ne manque pas de résonance : le soutien à la cause palestinienne y reste très fort, et la couverture médiatique du blocus de Gaza suscite une indignation croissante, surtout depuis le début de l’offensive israélienne d’octobre 2023.

Si la détention de Rima Hassan venait à être confirmée, elle pourrait relancer une crise diplomatique larvée entre Israël et plusieurs capitales européennes. La question qui demeure : jusqu’à quand l’Europe va-t-elle tolérer les graves exactions d’Israël, un Etat hors-la-loi qui ne cesse de fouler aux pieds les lois internationales ?

L’article Flottille de la Liberté │ Mélenchon accuse Israël d’«acte de piraterie» est apparu en premier sur Kapitalis.

Gaza │ Rima Hassan et Greta Thunberg défient le blocus israélien

Une flottille civile partie d’Europe est en route vers Gaza. À son bord, deux figures qui déchaînent passions et polémiques : la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, et la nouvelle députée européenne franco-palestinienne Rima Hassan. Leur objectif : acheminer une aide humanitaire d’urgence aux civils gazaouis, dans un territoire ravagé par 8 mois de guerre et plus de 18 ans de blocus. Leur démarche, pacifique mais hautement politique, fait ressurgir des questions fondamentales sur la responsabilité internationale, la mémoire des peuples, et la légitimité de la désobéissance face au silence des dirigeants politiques, qui se font complice du génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens.

Djamal Guettala

Partie du port italien de Catane, la flottille baptisée Madleen transporte plusieurs tonnes de produits et matériels de première nécessité : du lait pour enfant, des kits médicaux, des filtres à eau, des vivres. Mais ce que redoutent les autorités israéliennes n’est pas tant la cargaison que la charge symbolique de cette traversée.

Dans un contexte de guerre où Gaza est coupée du monde, tout accès maritime devient un enjeu politique. En cela, le Madleen n’est pas un navire comme les autres : il veut forcer les regards, et peut-être ouvrir une brèche dans l’indifférence.

Une Méditerranée qui relie les résistances

Greta Thunberg, déjà connue pour avoir traversé l’Atlantique à la voile pour dénoncer l’inaction climatique, assume ici un autre combat : celui du droit humanitaire.

Quant à Rima Hassan, juriste de formation, militante des droits palestiniens et nouvelle élue européenne, elle revendique un acte de présence. Fille de réfugiés palestiniens née dans un camp en Syrie, elle explique : «Ce que nous faisons n’est pas illégal. Ce qui est illégal, c’est d’affamer un peuple en toute impunité.»

Leur action résonne avec force dans l’espace euro-méditerranéen. Elle s’inscrit dans une histoire plus large, où les sociétés civiles du Nord et du Sud – du Maghreb à l’Europe – refusent de rester complices par le silence officiel des grands de ce monde.

Israël menace, l’équipage persiste

Alors que le Madleen approche de la zone maritime interdite imposée par Israël au large de Gaza, les tensions s’exacerbent. Des drones militaires israéliens ont été aperçus au-dessus de la flottille. Le gouvernement israélien, par la voix de porte-parole de Tsahal, a prévenu : tout navire s’approchant de Gaza sera considéré comme une «menace à la sécurité nationale».

L’équipage, composé de douze humanitaires et militants venus d’Espagne, de Norvège, de Suède et de France, reste déterminé. «Nous sommes en eaux internationales. Notre mission est pacifique. Nous irons jusqu’au bout, sauf si on nous arrête par la force», explique un membre de la coalition Freedom Flotilla, à l’origine de cette action.

Gaza entre blocus et abandon

Depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza en octobre 2023, plus de 54 000 morts et plus de 125.000 blessés palestiniens sont à déplorer (au 5 juin 2025), selon les chiffres du ministère de la Santé à Gaza. La situation humanitaire est qualifiée de «catastrophique» par les ONG internationales. L’acheminement de l’aide par voie terrestre est soumis à des blocages, des inspections arbitraires, voire des destructions. C’est dans ce contexte que la mer redevient un canal d’accès… mais aussi un théâtre de confrontation.

En choisissant de naviguer à contre-courant des logiques d’enfermement, cette flottille réactive une mémoire méditerranéenne : celle d’une mer qui a longtemps relié les peuples, avant de devenir un espace de fermeture, de surveillance, de naufrages et de frontières meurtrières.

Et dans le monde arabe ?

La démarche de Greta Thunberg et Rima Hassan soulève aussi une question inconfortable pour les opinions publiques du monde arabe : pourquoi faut-il que ce soient des voix européennes, parfois isolées, qui s’exposent ainsi, quand tant de gouvernements arabes se contentent de protestations verbales ou de calculs géopolitiques ? Ce n’est pas une accusation, mais un constat douloureux. Les peuples, eux, continuent d’exprimer leur solidarité : à Tunis, à Alger, à Rabat ou au Caire, des comités citoyens suivent avec attention la progression du navire.

En mer, les vents sont incertains. Mais sur le rivage, une certitude émerge : Gaza n’est pas seule. Et face aux barbelés invisibles du blocus, ce sont parfois de simples voiles civiles qui portent le plus loin la parole des opprimés.

L’article Gaza │ Rima Hassan et Greta Thunberg défient le blocus israélien est apparu en premier sur Kapitalis.

Génocide à Gaza │ Israël plus impopulaire que jamais en Europe!

L’interminable génocide que perpètre Israël depuis octobre 2023 à Gaza a fini par écorner sérieusement l’image de l’État hébreu dans les pays européens et le soutien et la bienveillance dont il bénéficiait se sont réduits comme peau de chagrin. Ni la Hasbara (la propagande israélienne) ni la puissance du lobby sioniste dans ces pays ni les procès en sorcellerie et l’ostracisation médiatique dont sont victimes tous ceux qui osent dénoncer les crimes d’Israël n’ont pu empêcher la chute vertigineuse de la sympathie pour Israël dans l’opinion publique européenne. Reste que le Vieux continent demeure divisé sur la voie à suivre et n’arrive pas à prendre des décisions claires et fermes contre l’encombrant allié israélien. On en est encore aux vaines gesticulations d’impuissance. (Ph. Manifestation le 5 octobre 2024 à Paris contre la guerre à Gaza).

Imed Bahri

Le Guardian affirme dans une enquête consacrée à ce sujet que le soutien populaire à Israël a atteint un niveau historiquement bas. Selon cette enquête, qui se base sur les résultats d’un sondage YouGov, seul un faible pourcentage de personnes exprime sa sympathie pour Israël et uniquement un cinquième des personnes interrogées dans six pays expriment une opinion positive du pays. 

Alors que les négociations sur une proposition de cessez-le-feu américaine se poursuivaient, l’offensive israélienne contre Gaza s’est intensifiée et s’accompagne d’un blocus humanitaire qui a entraîné une grave famine. Depuis le début de la guerre en octobre 2023, plus de 54 000 personnes ont été tuées à Gaza. Et ce chiffre continue de s’alourdir.

De moins en moins de sympathie pour Israël

L’enquête révèle qu’en Allemagne, le pays le plus «redevable» à Israël, en raison des crimes contre les juifs qu’il a commis durant la Seconde guerre mondiale, 44% de la population a une image négative d’Israël, 48% en France, où toute critique de l’Etat hébreu était jusqu’à récemment passible d’un procès pour antisémitisme, et 54% au Danemark, soit les chiffres les plus hauts depuis le début des sondages sur le sujet en 2016. Tandis qu’en Italie le chiffre est de 52% et en Espagne de 55%, les chiffres sont également à leur plus haut niveau. Dans ces deux pays, les enquêtes d’opinion sur le sujet ont commencé en 2021.

En Grande-Bretagne, 46% de la population a une mauvaise image d’Israël alors que l’année précédente le chiffre avait atteint son plus haut niveau à savoir 49%.

Globalement, seuls 13 à 21% des participants dans tous les pays sondés avaient une opinion favorable d’Israël contre 63 à 70% qui en avaient une opinion défavorable.

De même, parmi les six pays étudiés, seuls 6% en Italie et 16% en France estiment qu’Israël a eu raison d’envoyer ses forces armées à Gaza et qu’il a réagi de manière globalement proportionnelle aux attaques du Hamas, en baisse par rapport à une précédente enquête menée en octobre dernier. En Grande-Bretagne, ce chiffre était de 12%.

En revanche, 29% en Italie et 40% en Allemagne estiment qu’Israël a eu raison d’envoyer ses forces à Gaza mais qu’il a outrepassé ses limites et causé de nombreuses victimes civiles. En Grande-Bretagne, ce chiffre était de 38%.

Entre 12% des sondés allemands et 24% en Italie ainsi que 15% en Grande-Bretagne estiment qu’Israël n’aurait pas dû intervenir dans la bande de Gaza.

Une étude EuroTrack révèle que de moins en moins d’Européens de l’Ouest considèrent encore comme justifiées les opérations militaires israéliennes en cours à Gaza: seulement un quart des sondés en France, en Allemagne et au Danemark contre 18% au Royaume-Uni et seulement 9% en Italie.

En même temps, le pourcentage de personnes interrogées estimant que l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023 était justifiée est resté faible dans chaque pays se situant entre 5 et 9% bien que la marge de soutien ait augmenté au Royaume-Uni de 5 à 6% et en Italie de 6 à 8%.

L’enquête révèle que moins de personnes disent soutenir la position d’Israël, entre 7 et 18% soit le pourcentage le plus faible enregistré depuis le début de la guerre. En comparaison, entre 18 et 33% des personnes interrogées sympathisent avec la partie palestinienne, des chiffres en hausse dans les six pays depuis 2023. L’Allemagne, pour sa part, affiche des chiffres proches avec 17% de soutien à la partie israélienne et 18% à la partie palestinienne.

La paix est une perspective lointaine

Sans surprise, la plupart des Européens de l’Ouest estiment qu’une paix durable au Moyen-Orient reste une perspective lointaine. Les Français se sont montrés les plus optimistes quant à sa possibilité d’ici dix ans, mais même dans ce cas, seulement 29% ont déclaré y croire.

Les Danois étaient les moins optimistes avec environ 15%. Dans les six pays étudiés, les attentes quant à la possibilité d’une paix durable ont diminué de quatre à dix points depuis fin 2023

Ces opinions ne se limitent pas à l’Europe. Un sondage du Pew Research Center réalisé en avril a montré que l’attitude des Américains envers Israël est devenue de plus en plus négative au cours des trois dernières années. Plus de la moitié des adultes américains (53%) expriment désormais une opinion négative d’Israël contre 42% en mars 2022.

Un sondage Data for Progress réalisé le mois dernier a révélé que 51% des sondés s’opposent au projet israélien d’envoyer davantage de troupes à Gaza et de transférer les Palestiniens. Également, 51% estiment que Donald Trump devrait exiger qu’Israël accepte un cessez-le-feu contre 31% qu’il devrait soutenir l’opération militaire israélienne.

L’article Génocide à Gaza │ Israël plus impopulaire que jamais en Europe! est apparu en premier sur Kapitalis.

Drame à Jendouba | Une femme tuée par son ex-époux à Bousalem

L’association Aswat Nissa a exprimé son indignation suite au crime odieux survenu ce jeudi 5 juin 2025 à Bousalem dans le gouvernorat de Jendouba, où une femme a été tuée par son ex-époux.

Aswat Nissa dénonce un acte criminel et barbare, en rappelant que selon les informations disponibles, l’agresseur a poignardé son ex-épouse à plusieurs reprises avec une arme blanche, avant de l’immoler par le feu.

« Ce crime n’est pas un cas isolé ; il s’inscrit dans un contexte d’augmentation des féminicides en Tunisie. Depuis le début de l’année 2025, le nombre de femmes victimes de féminicides a atteint quatorze, et ce, en l’absence de mécanismes efficaces pour protéger les femmes et prévenir la violence à leur encontre », lit-on dans le communiqué de l’Association qui réclame l’application effective de la Loi n° 58 de 2017 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

La même source a également appelé au renforcement des mécanismes de prévention, de protection et de suivi, en commentant : « Il n’y aura pas de justice tant que les femmes continueront d’être tuées simplement parce qu’elles sont des femmes ».

Y. N.

L’article Drame à Jendouba | Une femme tuée par son ex-époux à Bousalem est apparu en premier sur Kapitalis.

Horreur à Bou Salem : une femme brûlée vive par son ex-mari en pleine rue

Horreur à Bou Salem : une femme brûlée vive par son ex-mari en pleine rue

Un drame d’une violence insoutenable a secoué la ville de Bou Salem, dans le gouvernorat de Jendouba, ce jeudi matin. Une femme âgée d’une cinquantaine d’années a été atrocement assassinée par son ex-mari, en pleine rue, devant le bureau de poste local. Selon les premières informations, l’homme l’a poignardée à plusieurs reprises avant de lui […]

The post Horreur à Bou Salem : une femme brûlée vive par son ex-mari en pleine rue first appeared on Directinfo.

Air Liquide distribuera 7,500 Tnd par action au titre du dividende 2024

La société Air Liquide Tunisie a porté à la connaissance du marché financier que ses états financiers individuels, relatifs à l’exercice 2024, ont fait ressortir un résultat net de 20,405 MTND. Par rapport à l’exercice 2023, c’est une hausse de 8,4%. Au niveau consolidé, le résultat net part du groupe s’est élevé à 27,542 MTND.

Air Liquide est une société très discrète, mais très performante. Sur le marché, le cours s’est apprécié de 6,07% depuis le début de l’année, dans un volume d’échange de 0,485 MTND. La société est une valeur sûre du Fixing puisqu’elle est détenue par des institutionnels ou des investisseurs individuels avertis et ayant de larges portefeuilles.

Nous pensons que le second semestre aurait connu le dénouement de quelques dossiers de nature fiscale, profitant de l’amnistie en cours. En 2022, elle a reçu une notification pour un contrôle fiscal ponctuel qui couvre la période janvier 2018-décembre 2018 au titre de l’impôt sur les sociétés. Le complément d’impôts et taxes à payer s’élève à 0,475 MTND. Un contrôle approfondi sur la même période fait ressortir un complément de TVA et des pénalités à payer de 0,177 MTND. De plus, il y a eu un contrôle préliminaire, en 2023, et qui a porté les réserves de réinvestissement au titre de l’exercice 2019. Par apport à la taille de la société, il s’agit de petits dossiers sans incidence réelle sur la profitabilité.

Le conseil d’administration a décidé de proposer à l’Assemblée générale, qui sera tenue le 30 juin 2025, la distribution d’un dividende de 12,281 MTND, soit 7,500 Tnd par action. Le yield net, calculé sur la base du cours de clôture de la séance d’hier, est de l’ordre de 6,36%. À titre de comparaison, la société a distribué 6,300 Tnd l’année dernière.

 

L’article Air Liquide distribuera 7,500 Tnd par action au titre du dividende 2024 est apparu en premier sur Managers.

Orange Cruises Tunisie propose des croisières à bord du MSC Seaside au départ de la Goulette

Un voyage All Inclusive à bord d’un véritable village flottant, avec parc d’attractions, animations et casino: voilà ce que propose Orange Cruises Tunisie à bord du paquebot MSC Seaside à partir du 1er mai 2025.

Orange Cruises Tunisie, membre du groupe maltais Orange Travel group, annonce un programme de croisières pour les Tunisiens à bord du paquebot MSC Seaside à partir du 1er mai et jusqu’au 31 juillet 2025. L’agence de voyage spécialisée dans les croisières depuis 2011 propose un voyage vers des villes italiennes, espagnoles et françaises.

Pendant une semaine (8 jours et 7 nuits), les voyageurs commenceront leur périple le jeudi avec un départ du terminal des croisières de la Goulette. La première escale se fera à Palerme en Italie, suivie d’une deuxième le samedi à Naples. Puis, une troisième escale s’effectuera à Livourne avec une excursion à Florence pour profiter de la beauté de la ville. La quatrième journée, le navire s’arrêtera à Marseille en France pour continuer après vers Barcelone en Espagne. Le mercredi sera une journée en mer pour les croisiéristes avant de revenir le jeudi au port de la Goulette.

Navire Seaside

Oranges Cruises Tunisie promet un voyage plein de découvertes à bord du Seaside. Celui-ci est l’un des navires géants de MSC. Il mesure 323 mètres de long et peut accueillir jusqu’à 5179 passagers. Il dispose de 4 piscines dont une spectaculaire à débordement avec vue sur mer. Les passagers pourront opter pour des cabines intérieures ou extérieures. Il faut toutefois préciser que 70% des cabines disposent de balcons.

Le MSC Seaside se caractérise par son design mélangeant espaces intérieurs et extérieurs pour rester connecter à la mer. Le pont 8 est bordé d’une promenade unique en bord de mer, le long de laquelle s’alignent des lieux où manger, savourer une boisson, faire des achats, nager ou encore prendre un bain de soleil. Les deux passerelles en verre et les ascenseurs panoramiques offrent également de superbes vues. Alliant confort et style, l’hébergement à bord du MSC Seaside propose des suites de luxe avec bains à remous et des cabines communicantes pour les familles et les groupes.

Tarifs

La grille tarifaire commence à partir de 3800 dinars par personne pour la cabine intérieure et 4800 dinars par personne pour la cabine avec balcon. Néanmoins, les familles nombreuses ou les groupes qui voyagent ensemble pourront profiter de tarifs préférentiels sur la deuxième cabine à un prix de 3000 dinars par personne, que ce soit pour la cabine intérieure ou avec balcon.

Restauration  et buffet

Pour les amateurs de gastronomie, ceux-ci auront une variété de choix proposée par les 11 restaurants à bord et 19 bars et lounges pour satisfaire toutes les envies culinaires avec des plats variés et savoureux. Ils pourront de même profiter de la vue spectaculaire sur l’océan pendant les repas.

Divertissement

Le MSC Seaside propose un grand choix de divertissements : un théâtre high-tech, des pistes de bowling, un parc aquatique interactif à plusieurs étages disposant de 5 toboggans aquatiques, un sentier d’aventure et un espace AquaPlay conçu pour les enfants de petits âges. Il dispose également d’aires de jeux colorées pour enfants.

Saloua Bouattour, directrice d’Orange Cruises Tunisie, a expliqué que le prix inclut la croisière en pension complète, les taxes portuaires et les frais des services à bord. Les extras à bord sont les boissons, les excursions, l’internet, le spa, le casino, etc. Elle a déclaré que son agence est actuellement en négociations avec ses partenaires pour offrir l’excursion de Florence lors de l’escale à Livourne gratuitement aux voyageurs tunisiens.

L’article Orange Cruises Tunisie propose des croisières à bord du MSC Seaside au départ de la Goulette est apparu en premier sur Tourisme, hôtels, voyages en Tunisie et ailleurs.

❌