Les recettes d’exportations d’agrumes ont augmenté de 16,9%, à 33,8 millions de dinars (MD) sur la période allant du18 octobre 2024 au 21 avril 2025, par rapport à la même période de la campagne précédente, d’après un rapport intitulé «Croissance soutenue des exportations d’agrumes, analyse économique 2024-2025 » publié, vendredi, par l’ONAGRI.

Les quantités exportées ont, aussi, connu une hausse de 33%, à 11 114 tonnes. L’orange Maltaise demeure la variété la plus prisée sur les marchés internationaux, avec environ 5 612 tonnes exportées au cours de la période mentionnée, représentant ainsi, 50,5% du volume total des exportations d’agrumes. Elle est suivie par la variété Navel (33,7%) et le Citron (13%).

Les autres variétés telles que la Clémentine, la Maltaise-bio, l’Orange Douce affichent des volumes plus modestes mais témoignent d’une diversité de l’offre tunisienne à l’export.

Répartition par pays

La France demeure le premier importateur de la Maltaise, soit 51,3% du total des exportations. Au total elle a importé 5 707 tonnes en 2025, contre 7 563 tonnes l’année dernière, soit une baisse de 24,5% en volume.

En termes de valeur, les exportations vers la France ont, également, enregistré une diminution significative de 30,1%, à 17,8 MD en 2025. La part du marché français dans les recettes totales des exportations a régressé passant de 88,3% en 2024, à 52,8% en 2025.

Le marché Libyen s’est imposé comme un acteur clé de cette campagne en particulier pour les variétés Navel et Citron. Pour la Navel, la Libye est le premier importateur avec un volume de 3665 tonnes, suivie par les Emirats arabes unis.

Cette dynamique s’est traduite par une hausse remarquable des recettes d’exportation vers le marché libyen à 5,21 MD en 2025 contre 0,65 MD en 2024. La part du marché libyen dans les recettes totales des exportations d’agrumes a, ainsi, fortement évolué passant de 5,3% en 2024, à 40,8% en 2025.

Pour la variété Citron, la Libye reste également le principal marché avec un volume de 1444 tonnes au cours de la période d’analyse.

D’après le rapport de l’ONAGRI, la campagne d’exportation des agrumes 2024-2025 se distingue par une croissance notable en volume et en valeur, marquant une reprise vigoureuse par rapport à la saison précédente.

La diversification des marchés, notamment à travers l’expansion vers la Libye et d’autres pays du Golfe (EAU, Arabie saoudite) , a permis de rééquilibrer les recettes des exportations.

Cependant certains marché restent inexploités, en particulier le marché africainagrume qui affiche pourtant un fort potentiel de développement. De même, des marchés européens importants comme l’Italie et l’Allemagne sont absents lors de la campagne d’exportation.

L’ONAGRI estime que des efforts doivent être intensifiés pour renforcer la présence d’agrumes tunisiens sur les marchés traditionnels de l’UE et développer les échanges avec les pays africains.

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Les recettes d’exportations d’agrumes ont augmenté de 16,9%, à 33,8 millions de dinars (MD) sur la période allant du 18 octobre 2024 au 21 avril 2025, par rapport à la même période de la campagne précédente, d’après un rapport intitulé «Croissance soutenue des exportations d’agrumes, analyse économique 2024-2025 » publié vendredi 25 avril par l’ONAGRI.

Les quantités exportées ont connu une hausse de 33 %, à 11 114 tonnes. L’orange Maltaise demeure la variété la plus prisée sur les marchés internationaux, avec environ 5 612 tonnes exportées au cours de la période mentionnée, représentant ainsi, 50,5 % du volume total des exportations d’agrumes. Elle est suivie par la variété Navel (33,7 %) et le Citron (13 %).

Les autres variétés telles que la Clémentine, la Maltaise-bio, l’Orange douce affichent des volumes plus modestes mais témoignent d’une diversité de l’offre tunisienne à l’export.

Répartition par pays

La France demeure le premier importateur de la Maltaise, soit 51,3 % du total des exportations. Au total elle a importé 5 707 tonnes en 2025, contre 7 563 tonnes l’année dernière, soit une baisse de 24,5% en volume.

En termes de valeur, les exportations vers la France ont, également, enregistré une diminution significative de 30,1%, à 17,8 MDT en 2025. La part du marché français dans les recettes totales des exportations a régressé passant de 88,3% en 2024, à 52,8% en 2025.

Le marché Libyen s’est imposé comme un acteur clé de cette campagne en particulier pour les variétés Navel et Citron. Pour la Navel, la Libye est le premier importateur avec un volume de 3665 tonnes, suivie par les Emirats arabes unis.

Cette dynamique s’est traduite par une hausse remarquable des recettes d’exportation vers le marché libyen à 5,21 MDT en 2025 contre 0,65 MDT en 2024. La part du marché libyen dans les recettes totales des exportations d’agrumes a, ainsi, fortement évolué passant de 5,3% en 2024, à 40,8% en 2025.

Pour la variété Citron, la Libye reste également le principal marché avec un volume de 1444 tonnes au cours de la période d’analyse.

D’après le rapport de l’ONAGRI, la campagne d’exportation des agrumes 2024-2025 se distingue par une croissance notable en volume et en valeur, marquant une reprise vigoureuse par rapport à la saison précédente.

La diversification des marchés, notamment à travers l’expansion vers la Libye et d’autres pays du Golfe (Emirats arabes unis, Arabie saoudite), a permis de rééquilibrer les recettes des exportations.

Cependant certains marché reste inexploités, en particulier le marché africain qui affiche pourtant un fort potentiel de développement. De même, des marchés européens importants comme l’Italie et l’Allemagne sont absents lors de la campagne d’exportation.

L’ONAGRI estime que des efforts doivent être intensifiés pour renforcer la présence d’agrumes tunisiens sur les marchés traditionnels de l’UE et développer les échanges avec les pays africains.

Avec TAP

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Les exportations d’agrumes de la région de Nabeul ont enregistré une hausse significative d’environ 30 % au cours de la saison actuelle, atteignant 10 500 tonnes pour une valeur de 31,971 millions de dinars, contre 8 200 tonnes et 28,150 millions de dinars la saison précédente. Selon Imed El Bay, président de l’Union régionale de […]

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Les quantités d’agrumes exportées durant la saison actuelle ont atteint environ 10500 tonnes, pour une valeur de 31,971 millions de dinars, contre seulement 8200 tonnes pour 28,150 MD au cours de la saison précédente, soit une augmentation de l’ordre de 30%.

Le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (Urap) à Nabeul, Imed El Bey, a précisé, mardi, à l’Agence TAP, que les quantités exportées cette saison se répartissent entre plus de 5600 tonnes vers le marché français et environ 4700 tonnes vers le marché libyen.

Il a également indiqué que, même si les niveaux d’exportation d’oranges maltaises sont en baisse par rapport aux années 1990, période où ils dépassaient les 20 mille tonnes, les volumes actuels restent positifs.

Le président de l’Urap a noté que les prix au début de la campagne de récolte n’étaient pas à la hauteur des attentes des agriculteurs, mais qu’ils ont connu une hausse dès le mois de mars, permettant ainsi aux agriculteurs et aux commerçants de réaliser une marge bénéficiaire couvrant les coûts de production.

Par ailleurs, il a souligné que la production d’agrumes de cette saison est estimée à 380 mille tonnes, contre 360 mille tonnes la saison précédente.

Selon la même source, le gouvernorat de Nabeul se classe en première position au niveau national avec une production de 272 mille tonnes, soit une augmentation de 2% par rapport à la saison dernière, contribuant ainsi à hauteur de 70% à la production nationale, et à 90% des quantités d’oranges maltaises exportées .

Il a réaffirmé l’importance de la filière des agrumes, représentant 25% de la production totale de fruits, tout en alertant sur les difficultés majeures auxquelles elle fait face, notamment le manque d’eau d’irrigation.

Il a exprimé l’espoir que la quantité habituelle d’eau provenant du Nord (25 millions de m3) soit accordée, afin de permettre le retour des zones irriguées publiques d’agrumes dans les délégations de Menzel Bouzelfa, Béni Khalled, et Soliman, où le programme de culture avait été suspendu depuis la saison agricole 2021-2022.

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