Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Lavrov : la Russie est prête à conclure un accord sur l’Ukraine

La Russie est prête à conclure un accord sur le règlement du conflit ukrainien, mais certaines dispositions dudit accord doivent encore être approuvées. Moscou y travaille. C’est ce qu’a déclaré, dans la soirée du jeudi 24 avril 2025, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « Nous sommes occupés avec ce processus précis », a-t-il ajouté.

« La déclaration du président [américain] mentionne un accord, et nous sommes prêts à y parvenir, mais il reste encore quelques points spécifiques, des éléments de cet accord, qui doivent être peaufinés, et nous sommes occupés par ce processus précis », a-t-il indiqué à CBS dans une interview.

Trump avait précédemment exprimé l’espoir qu’un accord sur le règlement de la crise ukrainienne soit conclu cette semaine. Mercredi 23 courant, le dirigeant américain a déclaré avoir fixé son propre calendrier pour les négociations sur un règlement pacifique de la crise ukrainienne…

Le même jour, le vice-président JD. Vance a averti que la Russie et l’Ukraine devaient parvenir à un accord de paix, lors d’une réunion à Londres entre les envoyés du Royaume-Uni, de la France, des États-Unis, de l’Ukraine et de l’Allemagne. Vance a assuré que la Maison Blanche avait « fait une proposition très explicite aux Russes et aux Ukrainiens, et qu’il était temps pour eux d’accepter, ou pour les États-Unis de se retirer de ce processus ».

Il a ajouté que la marge de manœuvre diplomatique se réduisait et que les États-Unis envisageaient un gel du conflit militaire, plus ou moins selon les lignes existantes. L’Institut pour l’étude de la guerre estime que la Russie détient environ 18 % du territoire ukrainien.

A noter également que Trump a accusé Zelensky de prolonger le conflit en déclarant qu’il n’accepterait pas le contrôle russe de la Crimée dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu. La Crimée, située dans la péninsule méridionale de l’Ukraine, est occupée par la Russie depuis 2014, faut-il le rappeler.

Mais dans un message, le président américain affirme que les États-Unis n’avaient pas demandé à Zelensky de reconnaître la Crimée comme territoire russe, admettant toutefois que « la Crimée a été perdue il y a des années », sous la présidence d’Obama.

Le milliardaire président a souligné aux journalistes dans le Bureau ovale jeudi après-midi que « nous exerçons une forte pression sur la Russie », sans toutefois préciser à quelle pression il faisait référence. Les États-Unis n’ont pas imposé de nouvelles sanctions à la Russie.

L’article Lavrov : la Russie est prête à conclure un accord sur l’Ukraine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Russie doit exploiter la guerre commerciale pour stimuler son économie

Vladimir Poutine a exhorté, jeudi 24 avril 2025, les responsables économiques russes à profiter des opportunités qui émergent dans l’économie mondiale en raison des turbulences du marché et de l’escalade des guerres commerciales.

La Russie, dont les échanges commerciaux avec les Etats-Unis et l’Union européenne ont fortement diminué en raison des sanctions imposées suite à sa guerre en Ukraine, n’a pas été affectée par les tarifs douaniers annoncés par le président américain Donald Trump sur de nombreux pays.

L’économie russe a enregistré de meilleurs résultats que prévu au cours des trois années de conflit malgré les sanctions. Mais le pays se prépare désormais à une période prolongée de baisse des prix du pétrole, son principal produit d’exportation, et de baisse des recettes budgétaires, selon Reuters.

« La situation économique mondiale est devenue plus complexe, les marchés des matières premières et financiers connaissant une volatilité importante en raison d’une concurrence mondiale accrue », a déclaré Poutine aux responsables. « Il est essentiel non seulement de surveiller ces facteurs et de prévoir leurs changements, mais aussi d’exploiter les opportunités émergentes pour développer la production locale, les relations commerciales et les exportations, afin de renforcer l’économie nationale dans son ensemble », a-t-il ajouté.

Il s’agit du premier commentaire de Poutine sur la situation économique mondiale depuis l’annonce des tarifs douaniers américains, alors qu’il a engagé une diplomatie avec les États-Unis pour la paix en Ukraine.

Par ailleurs, un document du ministère de l’Économie consulté par Reuters précise que la Russie a abaissé ses prévisions de revenus d’exportation de pétrole et de gaz pour 2025/2027, une source majeure de financement du budget de l’État, en raison de la faiblesse des prix du pétrole. Elle s’attend à une baisse de ses revenus de 15 % cette année.

La croissance économique du pays devrait ralentir à au moins 2,5 % cette année, contre 4,3 % en 2024, dans ce que Poutine a décrit comme un « atterrissage en douceur », affirmant que cela fait partie d’un plan de lutte contre l’inflation, qui reste supérieure à 10 %.

Enfin, la Banque centrale russe a averti ce mois-ci que les prix du pétrole pourraient rester plus bas que prévu pendant plusieurs années en raison de la baisse de la demande mondiale.

L’article La Russie doit exploiter la guerre commerciale pour stimuler son économie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Chine durcit sa position et appelle les États-Unis à lever les droits de douane

La Chine durcit sa position sur le front commercial, exigeant l’annulation de tous les tarifs douaniers américains « unilatéraux » à la suite des dernières déclarations du président américain Donald Trump qui ont ravivé l’espoir que le gouvernement américain puisse désamorcer sa guerre commerciale avec la deuxième économie mondiale.

Les États-Unis doivent lever toutes les mesures tarifaires unilatérales contre la Chine s’ils veulent « vraiment » résoudre le problème commercial, a déclaré, jeudi 24 avril 2025, He Yadong, porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Lors d’un point de presse régulier, il a appelé les États-Unis à écouter les « voix raisonnables » de la communauté internationale. Tout en précisant qu’il n’y a eu jusqu’à présent aucune négociation économique ou commerciale entre les deux pays.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a également déclaré que les deux pays ne menaient pas de négociations commerciales. « La Chine et les États-Unis n’ont pas tenu de consultations ou de négociations sur les tarifs douaniers, et encore moins conclu d’accord », a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, qualifiant ces informations de « fake news ».

A cet égard, notons que mercredi 23 avril, le président américain Donald Trump a évoqué un accord commercial équitable avec la Chine, précisant toutefois que les négociations pertinentes avec Pékin n’avaient pas encore commencé.

Mais interrogé par un journaliste pour savoir s’il envisageait de « réduire les tarifs douaniers » sur les produits chinois importés, Trump a simplement répondu qu’il y aurait « un accord équitable avec la Chine, ce serait équitable ». Il a précisé que le calendrier de réduction des tarifs supplémentaires « dépend » de Pékin, tout en assurant être en contact « quotidien » avec la Chine.

« Je m’entends très bien avec le président Xi Jinping et j’espère que nous pourrons parvenir à un accord », a-t-il déclaré.

L’article La Chine durcit sa position et appelle les États-Unis à lever les droits de douane est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Sharon Donnery : les banques sous-estiment le risque de défaillance des prêts à l’industrie automobile

Les banques de la zone euro semblent sous-estimer les pertes potentielles sur les prêts dans le secteur automobile, a averti, jeudi 24 avril 2025, un haut responsable de la Banque centrale européenne (BCE).

Sharon Donnery, qui a rejoint le conseil de surveillance de la BCE en janvier, a déclaré lors d’une réunion à Washington que les secteurs de l’immobilier commercial et de l’automobile sont des secteurs qui « nécessitent une attention particulière de la part des superviseurs » dans un monde où les portefeuilles de prêts semblent généralement sains.

La BCE et d’autres organismes de surveillance mettent en garde depuis longtemps contre les faiblesses de l’immobilier commercial. Le secteur automobile, quant à lui, a vu la valeur de ses actions chuter ces dernières semaines en raison de tarifs douaniers massifs, que l’administration de Donald Trump envisage désormais d’assouplir pour l’industrie.

Mmme Donnery a souligné à l’Institute of International Finance que l’immobilier commercial et l’industrie automobile sont des secteurs dans lesquels « les prévisions des banques ne semblent pas refléter de manière adéquate les risques de baisse ». Elle n’a pas spécifiquement mentionné l’impact des tarifs douaniers, mais a noté que « l’incertitude entourant la politique commerciale mondiale est à un niveau record ».

« Malgré toute l’incertitude, le secteur bancaire européen a fait preuve d’une résilience considérable ces dernières années, en maintenant de solides positions de capital et de liquidité dans un environnement extérieur imprévisible », a-t-elle ajouté, faisant écho à la présidente du conseil de surveillance de la BCE, Claudia Buch, qui a récemment déclaré à Bloomberg que les institutions financières résistaient « bien » à la tempête.

L’article Sharon Donnery : les banques sous-estiment le risque de défaillance des prêts à l’industrie automobile est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Maroc lance un plan d’expansion ferroviaire de 10 milliards de dollars

Le roi du Maroc, Mohammed VI, a donné, jeudi 24 avril 2025, son feu vert à un projet d’expansion ferroviaire. D’un montant de 10,3 milliards de dollars, il comprend la construction d’une ligne à grande vitesse vers Marrakech, principal pôle touristique du pays, d’ici 2030. C’est ce que rapporte les médias officiels.

Les préparatifs du Maroc, pour co-organiser la Coupe du monde en 2030 avec l’Espagne et le Portugal, ont stimulé l’extension di réseau ferroviaire à grande vitesse, interurbain et urbain.

Le pays espère également que ces investissements contribueront à développer son industrie ferroviaire naissante.

Ainsi, la nouvelle ligne à grande vitesse partira de Kénitra sur la côte atlantique pour relier Marrakech, sur une distance de 430 kilomètres, desservant au passage Rabat et Casablanca.

Conçue pour une vitesse de 350 kilomètres à l’heure, la ligne réduira le trajet entre Marrakech et Tanger de deux heures, à 2 heures et 40 minutes. Tandis que le temps de trajet entre Rabat et l’aéroport principal de Casablanca sera réduit à 35 minutes.

L’opérateur ferroviaire public marocain, ONCF, avait annoncé en février avoir signé des accords pour l’achat de 168 trains auprès de la France, de l’Espagne et de la Corée du Sud pour 29 milliards de dirhams.

Dans ce cadre, le groupe Alstom fournira à l’ONCF des trains à grande vitesse à deux niveaux Avelia Horizon pouvant transporter 640 passagers et rouler à une vitesse de 320 kilomètres à l’heure.

Les autres trains sont principalement des trains interurbains et urbains, l’ONCF prévoyant de doubler le nombre de villes desservies à 43, couvrant 87 % de la population marocaine d’ici 2040.

Les accords d’achat comprennent également des investissements dans l’industrie ferroviaire du pays.

L’article Le Maroc lance un plan d’expansion ferroviaire de 10 milliards de dollars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Zone euro : l’activité économique se contracte en Allemagne et en France

La dernière enquête PMI d’Eurostat publiée mercredi 23 avril montre un léger ralentissement de l’activité économique dans la zone euro pour le mois d’avril. Les nouvelles commandes chutant dans l’ombre des politiques tarifaires du président américain Donald Trump. 

En particulier, l’indice PMI – composite combinant l’industrie manufacturière et les services – est tombé à son plus bas niveau en quatre mois en avril, à 50,1 points contre 50,9 points en mars, selon les données préliminaires de l’enquête, selon S&P Global. Il est à noter que le niveau de 50 points sépare l’expansion de la contraction de l’activité.

Dans le secteur des services, l’indice PMI de l’activité des entreprises est tombé à son plus bas niveau en cinq mois et en dessous de 50 points, à 49,7 contre 51,0 en mars.

Dans le même temps, l’indice PMI manufacturier a grimpé à 48,7 points, contre 48,6 points en mars. L’indice de production du secteur a atteint un sommet de 35 mois à 51,2 points, contre 50,5 en mars.

« Le secteur manufacturier semble mieux résister que prévu », a commenté le Dr Cyrus de la Rubia, économiste en chef de la Hamburg Commercial Bank. « Malgré l’introduction par les États-Unis de droits de douane généraux de 10 % et de 25 % sur les automobiles début avril, la plupart des constructeurs de la zone euro ne semblent pas particulièrement mécontents. Au lieu de chuter brutalement, la production a même augmenté pour le deuxième mois consécutif et même davantage qu’en mars », a-t-il ajouté.

En Allemagne, la plus grande économie de la zone euro, l’activité des entreprises est entrée dans une trajectoire de contraction, l’indice PMI composite tombant à son plus bas niveau en quatre mois, à 49,7 points, contre 51,3 points en mars.

En France, deuxième pays le plus peuplé, la situation s’est dégradée, l’indice PMI composite ayant glissé à 47,3 points contre 48,0 points en mars.

L’article Zone euro : l’activité économique se contracte en Allemagne et en France est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Hausse de la dette publique mondiale : le FMI alerte

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une augmentation de la dette publique mondiale dépassant les niveaux enregistrés pendant la période de la Covid-19. Elle pourrait atteindre les 100 % du PIB mondial d’ici la fin de la décennie (2030). C’est ce qu’il ressort d’un rapport publié mercredi 23 avril concernant les pressions économiques exercées par les nouveaux tarifs douaniers américains. Le ralentissement de la croissance et des échanges commerciaux pèsera également sur les budgets gouvernementaux, selon le rapport.

Le récent rapport Fiscal Monitor du FMI prévoit que la dette publique mondiale augmentera de 2,8 points de pourcentage pour atteindre 95,1 % du PIB mondial en 2025. Cette tendance à la hausse devrait se poursuivre pour atteindre 99,6 % du PIB mondial d’ici 2030.

L’institution de Bretton Woods rappelle que la dette publique mondiale avait atteint un pic en 2020, à 98,9 % du PIB. Alors que les gouvernements ont emprunté massivement pour lutter contre la Covid-19 et que la production a diminué. La dette a été réduite de 10 points de pourcentage en deux ans. Cependant, la tendance a commencé à augmenter et les dernières prévisions montrent que la situation s’accélère.

« Les annonces importantes de tarifs douaniers de la part des États-Unis, les contre-mesures d’autres pays et les niveaux extrêmement élevés d’incertitude politique contribuent à une détérioration des perspectives et à une augmentation des risques », a déclaré le FMI dans le rapport.

Cela conduit les gouvernements à faire des compromis plus difficiles, car leurs budgets sont comprimés par des besoins accrus en matière de dépenses de défense, des demandes de soutien social accru et des coûts de service de la dette en hausse, qui pourraient augmenter avec des pressions inflationnistes accrues.

Croissance plus faible, dette plus élevée

Les perspectives budgétaires sont basées sur les « prévisions de base » du FMI d’une croissance du PIB mondial de 2,8 % cette année dans ses dernières « Perspectives de l’économie mondiale », qui incluent l’évolution des prix jusqu’au 4 avril. Les perspectives économiques ainsi que les perspectives budgétaires, se détérioreront si Donald Trump commence à appliquer des tarifs douaniers plus élevés et à riposter.

Les niveaux d’endettement pourraient dépasser 117 % d’ici 2027 – le niveau projeté dans un scénario très défavorable – « si les revenus et la production économique diminuent de manière plus significative que prévu en raison de l’augmentation des tarifs douaniers et de l’affaiblissement des perspectives de croissance », poursuit le rapport.

Selon le FMI, une dette à ce niveau représenterait le pourcentage le plus élevé du PIB depuis la Seconde Guerre mondiale.

Une grande partie de l’augmentation de la dette est concentrée dans les grandes économies, a déclaré à Reuters le directeur des affaires budgétaires du FMI, Vitor Gaspar. Environ un tiers des 191 pays membres du FMI ont désormais une dette qui augmente à un rythme plus rapide qu’avant la pandémie. Mais ils représentent environ 80 % du PIB mondial, a-t-il ajouté.

Les pressions croissantes pourraient déclencher une demande élevée de dépenses sociales, en particulier dans les pays vulnérables aux graves perturbations dues aux chocs commerciaux. Ce qui pourrait pousser les dépenses à des niveaux plus élevés, selon le rapport.

Les difficultés s’ajoutent au retrait de l’aide au développement des États-Unis et d’autres pays plus riches, qui poursuit la tendance des dernières années. « Et cela signifie que ces pays seront confrontés à des compromis encore plus durs que ce ne serait le cas autrement », a déclaré M. Gaspar.

L’amélioration de l’économie américaine est temporaire

Le FMI prévoit une légère amélioration des déficits budgétaires annuels des États-Unis au cours des deux prochaines années, à 6,5 % du PIB en 2025 et 5,5 % en 2026, contre 7,3 % en 2024. Cela est dû à une combinaison d’augmentation des recettes douanières provenant des mesures annoncées, ainsi qu’à une croissance continue de la production américaine.

« Les performances de l’économie américaine ont été solides ces dernières années, ce qui est bénéfique pour le budget. Cela profite aux États-Unis et à tous les autres pays », assure encore M. Gaspar. Toutefois, les prévisions pour la première économie mondiale supposent que les réductions d’impôts votées par les républicains en 2017 expireront à la fin de l’année, comme prévu. L’administration Trump souhaite les prolonger. Ce qui, selon les experts budgétaires, ajouterait environ 4 000 milliards de dollars à la dette américaine sur une décennie sans compensation.

Quant aux déficits budgétaires de la Chine, ils devraient se creuser fortement en 2025, pour atteindre 8,6 % du PIB contre 7,3 % en 2024, et 8,5 % en 2026. Les dépenses de relance ont été citées par le FMI comme l’une des raisons pour lesquelles les prévisions de croissance de la Chine pour 2025 ont été maintenues à 4 %. Compensant en partie une charge importante sur la production due aux tarifs douaniers.

Malgré la pression croissante sur la dette, le FMI réitère ses conseils aux pays pour qu’ils accordent la priorité à la réduction de la dette publique. Et ce, afin de contribuer à la constitution de réserves budgétaires pour résister aux futurs chocs économiques. Ce qui nécessitera un équilibre politique délicat.

« Les pays disposant d’une marge de manœuvre budgétaire limitée devraient mettre en œuvre des plans de consolidation progressifs et crédibles et permettre aux stabilisateurs automatiques, telles que les allocations chômage, de fonctionner efficacement », estime le FMI. « Tout nouveau besoin de dépenses devrait être compensé par des réductions de dépenses ailleurs ou par de nouvelles recettes », a-t-il conclu.

L’article Hausse de la dette publique mondiale : le FMI alerte est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Même avec le retrait de Musk, le pouvoir du DOGE ne diminuera pas

Les membres du cabinet du président Donald Trump vont probablement prendre des mesures pour limiter l’influence des employés du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) et réaffirmer leur contrôle sur les budgets et le personnel une fois qu’Elon Musk se sera retiré. C’est ce qu’ont déclaré à Reuters deux sources gouvernementales ayant une connaissance directe du dossier.

Le ministère de l’Efficacité gouvernementale, créé par décret le jour de l’entrée en fonction de Trump et dirigé par le milliardaire Elon Musk, a été le fer de lance des efforts visant à réduire les effectifs fédéraux et le déficit par le biais de licenciements massifs, d’annulations de contrats et de services réduits aux Américains dans l’ensemble du gouvernement fédéral.

Mais Musk a confirmé mardi son intention de réduire son engagement au gouvernement à un ou deux jours par semaine pour se concentrer sur sa société automobile en difficulté, Tesla. Ce qui soulève des questions sur l’avenir du travail de l’agence. En tant qu’employé spécial du gouvernement, son mandat semblerait devoir expirer fin mai.

Le milliardaire a fourni une couverture politique à la Maison Blanche. Tandis que DOGE poursuivait une politique de réduction des coûts qui l’a rendu très impopulaire auprès des employés de carrière. Les secrétaires de cabinet considèrent que les employés de DOGE empiètent sur leur pouvoir traditionnel d’embauche et de licenciement. Et certains se sont montrés réticents à obtempérer.

Ces dernières semaines, les tensions se sont intensifiées au sein de l’administration Trump concernant les pouvoirs accordés à Elon Musk. Lors d’une réunion du cabinet en mars, le secrétaire d’État, Marco Rubio, s’est heurté à Elon Musk, l’accusant de porter atteinte à l’USAID. Le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a confronté Elon Musk au sujet des licenciements proposés de contrôleurs aériens pour des raisons de sécurité aérienne, selon des sources proches du dossier.

Les secrétaires du cabinet ont constamment fait pression pour un plus grand contrôle sur les décisions budgétaires, et sans la présence très médiatisée de Musk comme contrepoids, leurs efforts pour mettre en œuvre des réductions de dépenses ciblées – plutôt que des réductions radicales – sont susceptibles d’avancer avec moins d’obstacles. C’est ce qu’ont déclaré les sources sous couvert d’anonymat pour discuter de choses dont elles ne sont pas autorisées à parler.

Le changement le plus significatif sera l’autorité accrue du Cabinet lui-même. Les responsables des agences auront désormais le dernier mot sur les propositions à suivre, consolidant ainsi leur rôle au cœur de l’efficacité et de la stratégie de dépenses fédérales.

Le cabinet aura plus d’autonomie et n’aura plus besoin de l’approbation de Musk pour chaque décision, a déclaré l’une des sources.

L’évolution de la dynamique de leadership au sein de DOGE entraînera également une réévaluation des rôles et des responsabilités des jeunes ingénieurs initialement embauchés par Musk pour doter DOGE en personnel.

L’influence des ingénieurs pourrait diminuer, a indiqué la source. Tout en ajoutant qu’ils feraient l’objet d’une surveillance accrue. La source a ajouté que les qualifications et l’autorité de cette cohorte de jeunes ingénieurs peu expérimentés au sein du gouvernement seraient remises en question.

L’assistant spécial du président Trump et attaché de presse de la Maison Blanche, Harrison Fields, a rejeté pour sa part l’idée selon laquelle le retrait d’Elon Musk de son rôle signalerait un changement dans la direction ou l’influence de DOGE.

L’article Même avec le retrait de Musk, le pouvoir du DOGE ne diminuera pas est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Séisme à Istanbul : l’ambassade de Tunisie en Turquie établit une cellule de suivi 

L’ambassade de Tunisie à Ankara a exhorté les Tunisiens établis dans cette ville à prendre l’attache auprès de ses services et de ceux du consulat général de Tunisie à Istanbul, afin de s’assurer de leurs conditions.

Lancé à l’adresse de la communauté tunisienne, cet appel survient suite au puissant séisme qui a frappé, dans la matinée de mercredi 23 avril 2025, plusieurs régions de la ville d’Istanbul.

Dans un communiqué publié via sa page officielle Facebook, l’ambassade invite également les membres de la communauté tunisienne à se conformer aux instructions et aux mesures préventives décrétées par les autorités turques.

L’ambassade tient à souligner que suite au séisme, ses services ont aussitôt mis en place une cellule de suivi en coordination avec le consulat général à Istanbul à même d’encadrer les ressortissants tunisiens. Et ce, afin de s’assurer de leurs conditions et de leur fournir des informations actualisées à cet égard, en coordination avec les autorités turques compétentes.

Rappelons que ce séisme de magnitude 6,2 sur l’échelle de Richter a secoué mercredi 23 avril la région d’Istanbul. Selon les informations publiées via le site de l’autorité turque de la gestion des catastrophes et des urgences (AFAD), citée par l’Agence de presse turque (Anadolu), l’épicentre du séisme se situait à 7 km de profondeur en mer de Marmara, dans le district de Silivri, à Istanbul.

Avec TAP

L’article Séisme à Istanbul : l’ambassade de Tunisie en Turquie établit une cellule de suivi  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump envisage de réduire les droits de douane sur la Chine de plus de 50 %

Le gouvernement américain envisagerait une réduction drastique des tarifs douaniers imposés par Donald Trump sur les importations chinoises, de plus de moitié, dans le but de désamorcer les tensions avec Pékin. C’est le Wall Street Journal qui le rapporte, citant des personnes proches du dossier.

Trump n’a pas pris de décision finale, ont indiqué les mêmes sources. Tout en ajoutant que les discussions entre les Etats-Unis et la Chine sont en cours et que de nombreuses options sont sur la table.

Selon le journal, un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que les tarifs douaniers sur la Chine devraient probablement être réduits d’environ 50 à 65 %.

Cependant, la Maison Blanche a déclaré peu de temps après qu’il n’y aurait « aucune réduction unilatérale des droits de douane sur les marchandises importées de Chine ».

A rappeler que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, avait affirmé que « Washington n’est pas encore en pourparlers avec Pékin sur les tarifs douaniers. Je pense que les deux parties attendent de pouvoir discuter ». Tout en assurant qu’il n’y avait eu aucune proposition de réduction unilatérale des tarifs douaniers de la part de Donald Trump.

Selon le journal, l’administration envisagerait également une approche à plusieurs niveaux, similaire à celle proposée par la commission Chine de la Chambre des représentants à la fin de l’année dernière. A savoir : 35 % pour les articles que les États-Unis considèrent comme ne constituant pas une menace pour la sécurité nationale et au moins 100 % pour les articles considérés comme stratégiquement importants pour les intérêts américains. C’est ce qu’ont indiqué des sources au WSJ.

Ainsi, le projet de loi propose l’introduction progressive de ces tarifs sur une période de cinq ans. La Maison Blanche n’a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires, note le journal.

Cependant, Trump a déclaré mardi qu’il était prêt à réduire les droits de douane sur les produits chinois. « En aucun cas ils ne resteront à ce niveau-là », a souligné le président américain. Tout en précisant que « nous ne reviendrons pas à zéro ».

« Nous serons très polis, ils seront très polis et nous verrons ce qui se passera », a-t-il ajouté, faisant référence à la Chine. « En fin de compte, ils devront parvenir à un accord, car sans cela ils ne pourront plus avoir de relations commerciales avec les États-Unis », a-t-il averti.

La Chine a déclaré mercredi qu’elle était ouverte aux négociations avec les États-Unis , bien que Pékin ait averti qu’elle ne négocierait pas sous les menaces persistantes de la Maison Blanche.

« Si nous devons nous battre, nous irons jusqu’au bout, mais les portes du dialogue restent grandes ouvertes », a déclaré Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse régulière.

Dans les cercles politiques chinois, les propos de Trump ont été perçus comme un signe de recul.

L’article Trump envisage de réduire les droits de douane sur la Chine de plus de 50 % est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Egypte : baisse des prévisions de croissance suite aux tarifs douaniers américains

Un sondage Reuters publié mercredi 23 avril montre que les économistes ont abaissé leurs prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Egypte pour cette année 2025 et pour 2026. A cet égard, ils citent des facteurs tels que les tarifs douaniers américains et les attentes d’un ralentissement de la croissance mondiale.

La prévision médiane du sondage réalisé auprès de 17 économistes entre le 9 et le 23 avril était une croissance du PIB de l’Egypte de 3,8 % pour l’exercice en cours se terminant le 30 juin, en baisse par rapport aux 4 % prévus dans un sondage similaire réalisé en janvier.

Le PIB devrait croître de 4,6 % au cours de l’exercice 2025/26, soit un taux légèrement inférieur aux 4,7 % prévus en janvier.

« Les répercussions de l’escalade des tensions commerciales sur l’Egypte sont principalement indirectes, comme un impact négatif sur les entreprises et la confiance des investisseurs ». C’est ce qu’a déclaré Sri Virinci Kadiyala de la Banque commerciale d’Abou Dhabi. Tout en ajoutant que l’importante dette extérieure de l’Egypte a également affecté le pays.

Evan Borgara, de l’Institut de finance internationale, a tout de même déclaré que l’Egypte était relativement épargnée par les répercussions des droits de douane américains. « L’Egypte accuse un déficit commercial avec les États-Unis et ses échanges bilatéraux sont faibles. Cependant, le principal choc pourrait provenir de l’impact secondaire sur la croissance mondiale, notamment en Europe ».

Une inflation annuelle de plus de 20 %

L’enquête prévoit que l’inflation annuelle moyenne atteindra 20,48 % d’ici la fin de l’exercice en cours, avant de baisser à 12,2 % d’ici la fin du prochain exercice.

Les données de la Banque centrale d’Egypte montrent que la croissance économique du pays est tombée à 2,4 % en 2023/24, contre 3,8 % au cours de l’exercice précédent. Et ce, en raison de la crise monétaire et de la guerre à Gaza, qui a réduit les revenus du canal de Suez et ralenti le tourisme.

L’économie locale a repris de l’élan après que l’Egypte a signé un accord élargi de 8 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international et a reçu 24 milliards de dollars des Émirats arabes unis pour un projet d’investissement immobilier sur la côte méditerranéenne.

Lire aussi : Lire aussi : L’Égypte augmente son taux d’intérêt et obtient une rallonge de 5 milliards de dollars du FMI

La Banque centrale a déclaré ce mois-ci que les données préliminaires indiquaient que l’économie continuait de se redresser au troisième trimestre de l’exercice, qui s’étend du début janvier à la fin mars, dépassant le taux de 4,3 % enregistré au cours de la période d’octobre à décembre 2024.

Par ailleurs, la monnaie égyptienne s’échange actuellement autour de 51 livres pour un dollar. Avant de permettre sa dépréciation dans le cadre du programme du FMI en mars 2024, la Banque centrale avait maintenu la livre égyptienne à 30,85 par rapport au dollar américain.

Les analystes s’attendent à ce que le taux des prêts au jour le jour tombe à 24,25 % d’ici la fin juin, contre 26 % actuellement et à 17,75 % d’ici la fin juin 2026.

L’article Egypte : baisse des prévisions de croissance suite aux tarifs douaniers américains est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Pierre-Olivier Gourinchas: il faut repenser le système commercial mondial

L’économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), Pierre-Olivier Gourinchas, dans une interview au journal français Le Monde le 22 avril 2025, se référant aux prévisions économiques de l’organisation concernant un ralentissement de la croissance économique mondiale, souligne la nécessité de repenser le système commercial mondial et d’établir de nouvelles règles pour son fonctionnement. L’économiste français indique que le ralentissement n’est pas seulement dû à l’augmentation des tarifs douaniers entre la Chine et les États-Unis, les deux plus grandes puissances économiques du monde, mais aussi à l’incertitude que cette évolution crée.

Commentant le ralentissement attendu du commerce mondial par le FMI, dont le taux de croissance passera de 3,8 % en 2024 à 1,7 % en 2025, Gourinchas rappelle que les tensions commerciales mondiales existent depuis longtemps, principalement en raison des politiques économiques protectionnistes non tarifaires menées par certains pays. Il faut donc, poursuit-il, « repenser le système commercial mondial » et « imaginer un nouveau cadre » compatible avec la nouvelle période dans laquelle est entrée l’économie mondiale.

En ce qui concerne l’inflation, Gourinchas note qu’aux États-Unis elle restera à 3 %, tant en 2024 qu’en 2025, alors que les estimations précédentes du FMI la situaient à 2 %.

Pour l’Europe et l’Asie, l’inflation restera à des niveaux bas, parce qu’en raison des tarifs américains, les exportations de produits d’Asie et d’Europe diminueront, l’activité économique ralentira et l’inflation diminuera.

Concernant le risque de créer une nouvelle crise financière, Gourinchas affirme qu’il n’est pas visible, ajoutant toutefois que les risques ont augmenté.

Interrogé sur la situation budgétaire de la France, l’économiste indique que la France et les autres pays qui augmentent leurs dépenses de défense devront prendre des mesures compensatoires permanentes.

Enfin, à propos des possibles tensions sociales dans les pays asiatiques et africains, en raison des turbulences économiques mondiales, Gourinchas ne les exclut pas, tout comme il n’exclut pas la possibilité que certains pays aient besoin de restructurer leur dette.

L’article Pierre-Olivier Gourinchas: il faut repenser le système commercial mondial est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Bitcoin dépasse les 90 000 $ pour la première fois depuis mars

Le Bitcoin a récupéré, le 22 avril 2025, le niveau de 90 000 dollars pour la première fois depuis mars. Alors que les investisseurs se sont rués sur la cryptomonnaie pour un deuxième jour dans un contexte de turbulences boursières.

Selon Coin Metrics, le prix du Bitcoin a récemment augmenté de plus de 3 % pour atteindre 90 282,00 $, son plus haut niveau depuis le 7 mars. Lundi 21 avril 2025, il a encore augmenté de 3 %.

La forte hausse de cette semaine a coïncidé avec une nouvelle baisse des actions américaines. Tandis que Trump a intensifié sa campagne de pression sur le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, exigeant qu’il réduise immédiatement les taux d’intérêt.

Les fonds négociés en Bourse basés aux États-Unis qui suivent le prix au comptant du Bitcoin ont enregistré des entrées de 381,4 millions de dollars lundi. Il s’agit de son plus important afflux quotidien depuis le 30 janvier 2025, date à laquelle il avait enregistré 588,2 millions de dollars. Et il s’agit du quatrième jour d’afflux au cours des cinq dernières séances de Bourse.

La cryptomonnaie a été fortement affectée par la volatilité du marché boursier causée par les tarifs douaniers au début du mois. Mais elle a commencé à se découpler des actifs risqués au cours de la semaine dernière. Il a maintenant augmenté de plus de 9 % en avril, parallèlement à la hausse de 9 % de l’or au cours de cette période. Le S&P 500 a perdu 6 % depuis le début du mois. L’indice du dollar américain a chuté de 5 %.

Le « Bitcoin continue de montrer des signes de résilience », a écrit l’analyste de Compass Point Ed Engle dans une note mardi. « La corrélation du Bitcoin avec les actions a toujours été proche de 1,0 lors des ventes massives; cependant, sa corrélation sur 30 jours avec le S&P 500 n’est que de 0,65 », a-t-il ajouté.

« Bien que nous soyons optimistes quant au récent découplage du Bitcoin, sa récente force s’accompagne d’une baisse du volume des échanges ». Cela affaiblit notre conviction que le Bitcoin peut franchir la résistance de 93 000 $ sans catalyseur majeur tel qu’un assouplissement monétaire de la Réserve fédérale ou des accords tarifaires.

Cependant, les détenteurs de Bitcoin à long terme restent déterminés et les achats stratégiques augmentent à mesure que la liquidité du Bitcoin diminue… Ces facteurs pourraient favoriser une plus grande résilience face à la volatilité des actions et des obligations.

Selon l’analyste graphique Katie Stockton de Fairlead Strategies, le niveau de 88 000 $ représente un niveau de résistance clé pour la cryptomonnaie. S’il réussissait à le dépasser, ce serait une évolution positive à court terme pour le Bitcoin, plaçant son prochain niveau de résistance à 95 900 $.

L’article Le Bitcoin dépasse les 90 000 $ pour la première fois depuis mars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Stagnation de l’économie allemande pour la troisième année consécutive

Le gouvernement fédéral a révisé ses prévisions de croissance économique cette année à 0,0 %, confirmant les estimations de stagnation. Pour la première fois dans l’histoire de la République fédérale d’Allemagne, l’économie ne connaîtra pas de croissance pendant trois années consécutives.

Selon des sources gouvernementales citées par le media allemand Handelsblatt mardi 22 avril 2025, l’économie allemande devrait rester stagnante en 2025, en dessous des 0,3 % prévus en janvier. Pour 2026, le gouvernement prévoit une croissance de 1 %, légèrement inférieure aux prévisions.

Le Fonds monétaire international (FMI) a également révisé à la baisse les perspectives de croissance de l’Allemagne. Alors qu’en janvier il prévoyait une croissance de 0,3 %. Selon l’institution de Bretton Woods, l’Allemagne est le seul pays du Groupe des Sept (G7) dont l’économie stagnera cette année. Il est également pessimiste pour 2026, car la croissance ne dépassera pas 0,9 % contre 1% prévu en janvier dernier.

Comme le souligne le Handelsblatt, le futur gouvernement de coalition entre l’Union chrétienne-démocrate (CDU/CSU) et le Parti social-démocrate (SPD) « ne peut pas s’appuyer uniquement sur le paquet de prêts d’investissement et de défense que le Parlement fédéral a déjà approuvé. Mais il aura la triple tâche d’éliminer immédiatement l’incertitude, de fournir une relance économique à court terme et de protéger le potentiel de l’économie allemande à moyen terme ».

L’évolution future de l’économie allemande au cours de l’année est toutefois jugée difficile à prévoir, principalement en raison de la possibilité d’imposition de droits de douane supplémentaires par les États-Unis. « Les entreprises allemandes sont déjà très perturbées par la concurrence internationale et l’incertitude sur les prochaines étapes de Donald Trump les pousse désormais à reporter encore davantage leurs investissements », rapporte le journal financier.

Récemment, l’Institut de recherche économique de Kiel (IfW) a estimé que si des droits de douane de 20 % étaient finalement imposés sur les produits importés de l’Union européenne, les pertes pour l’Allemagne atteindraient 13 milliards d’euros. Ce qui entraînerait une contraction supplémentaire du PIB, qui a diminué en 2024 de 0,2 %.

L’article Stagnation de l’économie allemande pour la troisième année consécutive est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Washington s’attend à un ralentissement des tensions commerciales avec Pékin

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a prédit mardi 22 avril que l’escalade commerciale entre Washington et Pékin ralentirait, tandis que le président Donald Trump a annoncé que les lourds tarifs douaniers qu’il a imposés sur les exportations chinoises vers son pays seraient réduits « de manière significative ».

Lors d’une réunion à huis clos à Washington, organisée par JP Morgan Chase, Bessent a souligné que la situation commerciale actuelle entre Washington et Pékin était intenable pour les deux parties, selon ce qu’a déclaré à l’AFP l’un des participants.

La situation commerciale actuelle à laquelle fait référence le secrétaire d’État américain est un tarif supplémentaire de 145 % imposé par les États-Unis sur leurs importations de produits chinois et un tarif de rétorsion de 125 % imposé par la Chine sur ses importations de marchandises américaines.

Lire aussi: Trump annonce une possible fin des tarifs douaniers imposés à la Chine

Bessent a indiqué que ces droits de douane supplémentaires, en raison de leur ampleur, sont devenus un embargo commercial, empêchant les échanges commerciaux entre les deux parties.

Face à cette impasse entre les deux pays, le secrétaire d’Etat américain a estimé qu’une désescalade devait intervenir prochainement.

De son côté, Trump a reconnu dans une déclaration aux journalistes à la Maison Blanche mardi que les droits de douane supplémentaires de 145 % qu’il a imposés à la Chine étaient déjà « très élevés » et seraient « considérablement réduits ». Ces tarifs « ne resteront en aucun cas proches de ce chiffre », mais qu’ils ne « reviendront pas non plus à zéro », a-t-il ajouté.

Accord commercial potentiel

De son côté, la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Leavitt, a déclaré que les discussions visant à parvenir à un accord commercial avec Pékin progressaient « très bien ».

En revanche, le gouvernement chinois n’a pas confirmé l’existence de négociations commerciales avec Washington, et a plutôt appelé la Grande-Bretagne et l’Union européenne à défendre le commerce mondial face à la guerre commerciale américaine.

« Dans les circonstances actuelles d’intimidation unilatérale, la Chine et le Royaume-Uni ont la responsabilité de préserver le système commercial multilatéral », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à son homologue britannique, David Lammy, lors d’un appel téléphonique, selon Pékin.

Il a souligné que des « dialogues » avec la Grande-Bretagne sur l’économie et le commerce « sont en préparation ».

Lors d’un autre appel téléphonique mardi, Wang a déclaré à son homologue autrichienne, Beate Meinl-Reisinger, que l’Union européenne devait « défendre conjointement » le commerce international.

L’article Washington s’attend à un ralentissement des tensions commerciales avec Pékin est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tensions apaisées entre Trump et la Réserve fédérale, Wall Street rassurée

Donald Trump a semblé, mardi 22 avril 2025, abandonner ses menaces de limogeage du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, après plusieurs jours de critiques croissantes à l’encontre du président de la Banque centrale américaine pour refus de réduire les taux d’intérêt.

« Je n’ai aucune intention de licencier Jerome Powell, a déclaré Trump aux journalistes mardi dans le Bureau ovale. J’aimerais le voir se montrer un peu plus actif dans sa démarche visant à réduire les taux d’intérêt ».

La désescalade a immédiatement été saluée par Wall Street, les contrats à terme sur indices boursiers ayant bondi de 1,8 % à la reprise des échanges mardi soir.

Le dollar a globalement bondi face aux principales devises, alors que les prix de l’or ont chuté après que le président américain Donald Trump a renoncé à ses menaces de limoger le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, et a exprimé son optimisme quant à un accord commercial avec la Chine. Ce qui a porté atteinte à l’attrait du métal jaune comme valeur refuge.

Vers un accord commercial avec la Chine

Pendant ce temps, lors de la même rencontre avec les journalistes, Trump s’est dit optimiste quant à la possibilité qu’un accord commercial avec la Chine réduise « substantiellement » les droits de douane, ce qui stimulerait également les investisseurs. Il a déclaré qu’un accord entraînerait une baisse « substantielle » des droits de douane sur les produits chinois. Suggérant qu’un accord final serait loin d’être comparable aux taux de droits de douane actuels. Il a toutefois ajouté qu’il ne serait pas « à zéro ».

Auparavant, ces attaques étaient souvent accompagnées de menaces, comme la publication sur les réseaux sociaux selon laquelle la démission de Powell du poste de président de la Fed « n’arriverait pas assez vite ». Ces menaces ont effrayé les marchés financiers, qui considèrent l’indépendance de la Fed comme le fondement de sa crédibilité en tant que Banque centrale la plus influente au monde et pierre angulaire de la stabilité financière mondiale.

Mais même si Trump semble avoir mis de côté ces menaces pour l’instant, ses critiques de la politique de taux de la Fed restent tout aussi pointues. « Nous pensons que c’est le moment idéal pour baisser le taux, et nous aimerions voir notre président arriver tôt ou à l’heure, plutôt qu’en retard », a déclaré Trump.

L’aigreur de Trump envers Powell remonte au premier mandat du républicain à la Maison Blanche. Trump a élevé Powell de membre du Conseil des gouverneurs de la Fed à la tête de la Banque centrale, mais il s’est rapidement irrité des hausses de taux continues sous la direction de Powell. Trump avait ouvertement envisagé de le licencier, mais ses conseillers l’ont finalement dissuadé.

La Fed invitée à baisser ses taux

La Fed a abaissé ses taux d’intérêt d’un point de pourcentage à la fin de l’année dernière, les ramenant à leur fourchette actuelle de 4,25 % à 4,50 %, mais les a maintenus inchangés lors des deux réunions de politique monétaire convoquées depuis le retour de Trump à la Maison Blanche.

Les responsables de la Fed craignent que les tarifs douaniers agressifs mis en place par Trump depuis début février ne ravivent l’inflation, qui avait déjà plus de mal que prévu à revenir à son objectif de 2 %. Parallèlement, ils craignent que leur tâche ne se complique davantage si les tarifs ralentissent la croissance et font grimper le chômage tout en exerçant une pression à la hausse sur l’inflation.

Il en résulte une attitude attentiste quant à de nouvelles baisses de taux, même si la plupart des décideurs politiques considèrent encore que certaines baisses de taux sont probables plus tard cette année.

Les traders de contrats à terme sur taux d’intérêt ont réduit leurs paris sur un assouplissement de la politique de la Fed après les remarques de Trump, et anticipent désormais trois baisses de taux d’intérêt d’un quart de point d’ici la fin de l’année, contre les quatre considérées comme plus probables auparavant.

L’article Tensions apaisées entre Trump et la Réserve fédérale, Wall Street rassurée est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Airbus renonce à son projet d’avion « vert »

Le géant européen de l’aérospatiale a suspendu ses projets de livraison d’avions commerciaux à zéro émission d’ici 2035, selon un rapport.

Le constructeur aéronautique européen Airbus réduit son projet d’avion à hydrogène après avoir dépensé près de 2 milliards de dollars. C’est ce qu’a rapporté dimanche 20 avril le Wall Street Journal (WSJ), citant des sources.

L’entreprise avait annoncé en 2020 son intention de lancer un avion zéro émission propulsé au H2 d’ici 2035, le qualifiant de percée potentielle pour l’aviation. Certains dirigeants du secteur se demandaient si la technologie serait prête à temps.

Des personnes proches du dossier ont déclaré au WSJ qu’Airbus a déjà dépensé plus de 1,7 milliard de dollars sur le projet, mais a conclu au cours de l’année écoulée que les obstacles techniques et l’adoption lente de l’hydrogène dans l’ensemble de l’économie l’empêcheraient d’atteindre son objectif, selon un rapport publié dimanche.

Début février, Airbus a informé ses équipes que le budget du projet serait réduit et son calendrier retardé. Aucun nouveau calendrier n’a été communiqué.

Le PDG d’Airbus, Guillaume Faury – qui avait initialement qualifié la poussée de l’hydrogène de « moment historique » –, a admis que cet effort n’avait pas abouti à un avion commercialement viable. Les ingénieurs retourneraient à la planche à dessin lors d’une deuxième « boucle de développement », aurait-il déclaré.

Les efforts d’Airbus pour engager une douzaine de compagnies aériennes et plus de 200 aéroports pour explorer l’intégration de l’hydrogène ont fait sourciller, les dirigeants des compagnies aériennes et des fournisseurs doutant en privé de l’objectif de 2035.

Chez son concurrent américain Boeing – longtemps sceptique à l’égard de l’hydrogène -, les dirigeants ont exprimé des inquiétudes quant à la sécurité et à l’état de préparation de la technologie.

A noter que l’UE a poussé l’aviation à se décarboner dans le cadre de son Pacte vert, qui vise à rendre le bloc climatiquement neutre d’ici 2050. Airbus, détenu en partie par l’État français, a été obligé de consacrer une partie d’un plan de sauvetage de 15 milliards d’euros (plus de 16 milliards de dollars) de l’ère Covid-19 au développement d’avions verts.

Selon le rapport du WSJ, le programme hydrogène a aidé Airbus à débloquer des financements verts publics et privés supplémentaires.

Ce recul intervient alors que l’enthousiasme général pour l’hydrogène s’essouffle, des entreprises comme le géant pétrolier BP et le producteur finlandais Neste abandonnant leurs projets d’hydrogène. Selon le magazine industriel Windpower Monthly, certaines grandes compagnies d’électricité européennes ont dû revoir leur stratégie face aux coûts élevés et à la difficulté de se passer des combustibles fossiles.

L’article Airbus renonce à son projet d’avion « vert » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le transport maritime menacé par une tempête géopolitique

Alors que les vagues de la politique internationale entrent en collision avec les routes maritimes mondiales, les marchés du fret entrent dans une période de liquidité, de peur et de remaniement. 

Des troubles dans le Golfe Persique à la guerre en Ukraine, en passant par le retour économique de la Chine et les tarifs douaniers américains, le transport maritime redevient la toile sur laquelle les conflits géopolitiques sont représentés. C’est ce que relève un rapport du magazine Capital publié mardi 22 avril.

Les pétroliers, méthaniers, vraquiers et autres porte-conteneurs ne se contentent pas de parcourir des voies maritimes : ils traversent également des champs de bataille invisibles, où le risque politique pèse aussi lourd qu’une cargaison de minerai de fer.

Les pétroliers dans l’œil du cyclone géopolitique

Le marché des pétroliers en 2025 est caractérisé par de fortes fluctuations, influencées par les tensions géopolitiques et les changements de la demande. Les tarifs des très gros transporteurs de pétrole brut (VLCC) sur la route Moyen-Orient-Chine ont augmenté de 15 %, atteignant 4,1 millions de dollars par voyage, en raison de la demande accrue des raffineries chinoises et des restrictions sur la disponibilité des navires due aux sanctions.

Dans l’Atlantique, les tarifs de fret pour les expéditions de pétrole brut du Golfe du Mexique vers la Chine se sont élevés à 8,7 millions de dollars par voyage, en hausse de 27 % par rapport au début de l’année. En revanche, les taux de fret des navires Suezmax affichent une tendance à la baisse. Et ce, en raison de l’augmentation de l’offre de nouveaux navires et de la réduction des importations de pétrole brut vers l’Europe.

Transporteurs de GNL : le vent glacial de l’incertitude

Le marché des transporteurs de gaz naturel liquéfié (GNL) est également confronté à des défis en raison de la baisse des revenus du commerce du GNL. C’est ce qu’a annoncé Shell pour le premier trimestre de l’année. Cette baisse est attribuée à une diminution des quantités de gaz naturel liquéfié et à une réduction des marges bénéficiaires. La volatilité des prix du GNL et les tensions géopolitiques peuvent affecter la demande et les taux de fret dans le secteur.

Marché du vrac : des nuages ​​à l’horizon

Le marché du vrac sec est confronté à l’incertitude en raison des développements géopolitiques et des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. La croissance annuelle de la flotte de vraquiers devrait s’établir à 3 %. Tandis que la croissance de la demande semble limitée à 1 % pour 2025. Ceci est lié au ralentissement de la demande chinoise et aux stocks élevés de cargaisons de base en Chine. Les nouveaux tarifs et les frais proposés sur les escales des navires construits en Chine pourraient encore affecter le flux du commerce mondial de vrac sec.

Selon le Baltic Dry Index, il y a eu une augmentation de 244 points ou 24,47 % depuis le début de 2025, indiquant une reprise temporaire du marché.

Conteneurs : un carrefour de décisions

Le marché des conteneurs se trouve aussi à un tournant critique en raison des tensions géopolitiques et des politiques commerciales. La proposition de l’administration Trump d’imposer des droits de douane sur les escales des navires construits en Chine a suscité des inquiétudes dans le secteur. Cette politique pourrait affecter les flux de marchandises et conduire à des réaménagements des routes commerciales. La flexibilité et l’adaptabilité des entreprises seront cruciales pour relever les défis, estime Capital.

En particulier, les tarifs de fret pour le transport de Shanghai à New York ont ​​diminué de 7 %, soit 270 $, pour atteindre 3 706 $ par conteneur de 40 pieds. En conséquence, les tarifs de fret de Shanghai à Rotterdam ont diminué de 2 %, soit 48 $, pour atteindre 2 344 $ par conteneur de 40 pieds.

Cette baisse est attribuée à une offre accrue de navires, puisque plus de 10 méga-porte-conteneurs sont entrés sur le marché en 2025. Ce qui rend difficile l’exploitation complète de leur capacité.

En revanche, les tarifs de fret pour le transport de Rotterdam à Shanghai ont augmenté de 4 %, soit 18 $, pour atteindre 493 $ par conteneur de 40 pieds.

Cette augmentation est due à une demande réduite de transport de l’Europe vers l’Asie, les transitaires signalant des offres de fret allant jusqu’à 1 $ pour un conteneur de retour.

L’article Le transport maritime menacé par une tempête géopolitique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Inde – Etats-Unis : Modi et Vance discutent d’un accord commercial 

Le vice-président américain, J.D. Vance, s’est entretenu avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, à New Delhi. Et ce, dans le cadre de sa première visite officielle dans ce pays.

Le vice-président américain, J.D. Vance, a rencontré, lundi 21 avril 2025, à New Delhi, le Premier ministre indien, Narendra Modi. A l’ordre du jour : des discussions sur les progrès réalisés dans le cadre d’un accord commercial bilatéral entre les deux pays. Cette rencontre intervient dans le cadre d’une pause de 90 jours concernant les nouveaux droits de douane américains annoncés par le président Donald Trump plus tôt ce mois-ci.

Selon un communiqué du cabinet du Premier ministre indien, les discussions ont porté sur le commerce, la technologie et la coopération en matière de défense. Les deux responsables ont salué les progrès significatifs réalisés dans les négociations en vue d’un accord commercial bilatéral Inde-États-Unis mutuellement bénéfique. Lequel aura pour axe sur le bien-être des populations des deux pays.

Roi des tarifs douaniers

En effet, l’accélération de la conclusion d’un accord commercial est une priorité pour les deux pays, qui visent à doubler leurs échanges commerciaux bilatéraux d’ici 2030. Et ce, comme convenu entre Modi et Trump lors de leur rencontre à Washington en février. A cet égard, le Premier ministre a été l’un des premiers dirigeants mondiaux à rencontrer Trump après son entrée en fonction. Le président américain a qualifié à plusieurs reprises l’Inde d’« abuseur des droits de douane » et de « roi des tarifs douaniers ». Tout en qualifiant Modi de « négociateur coriace ».

Cependant, à l’heure actuelle, l’incertitude règne dans ce pays d’Asie du Sud concernant les échanges commerciaux avec les États-Unis. Après que Trump a imposé des droits de douane élevés à des nations du monde entier, y compris l’Inde. Bien qu’il ait ensuite retardé les droits de douane de 90 jours.

New Delhi n’a pas réagi à la décision de Trump, déclarant publiquement qu’elle « étudierait les implications » des droits de douane sur les exportations indiennes vers les États-Unis. Parallèlement, les médias locaux ont suggéré que le gouvernement indien cherchait à accélérer la conclusion d’un accord commercial avec Washington qui éliminerait les barrières tarifaires et non tarifaires à l’expansion des échanges. Reuters avait précédemment rapporté que le gouvernement Modi était disposé à réduire les droits de douane sur plus de la moitié de ses importations en provenance des États-Unis, qui s’élevaient à 41,8 milliards de dollars en 2024, dans le cadre d’un accord commercial.

Visite politique et familiale

La visite de Vance en Inde est son premier déplacement officiel en tant que vice-président. Il était accompagné de son épouse Usha Vance, d’origine indienne, et de leurs enfants. Modi et Vance ont tenu des réunions à huis clos à la résidence du Premier ministre avant que le vice-président et sa famille ne se rendent à Jaipur et Agra.

Les États-Unis sont le premier partenaire commercial de l’Inde, avec des échanges bilatéraux atteignant 131 milliards de dollars au cours du dernier exercice, selon les données gouvernementales. L’Inde exporte davantage vers les États-Unis qu’elle n’en importe. Ce qui se traduit par un excédent commercial de plus de 41 milliards de dollars.

L’article Inde – Etats-Unis : Modi et Vance discutent d’un accord commercial  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌