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Même avec le retrait de Musk, le pouvoir du DOGE ne diminuera pas

Les membres du cabinet du président Donald Trump vont probablement prendre des mesures pour limiter l’influence des employés du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) et réaffirmer leur contrôle sur les budgets et le personnel une fois qu’Elon Musk se sera retiré. C’est ce qu’ont déclaré à Reuters deux sources gouvernementales ayant une connaissance directe du dossier.

Le ministère de l’Efficacité gouvernementale, créé par décret le jour de l’entrée en fonction de Trump et dirigé par le milliardaire Elon Musk, a été le fer de lance des efforts visant à réduire les effectifs fédéraux et le déficit par le biais de licenciements massifs, d’annulations de contrats et de services réduits aux Américains dans l’ensemble du gouvernement fédéral.

Mais Musk a confirmé mardi son intention de réduire son engagement au gouvernement à un ou deux jours par semaine pour se concentrer sur sa société automobile en difficulté, Tesla. Ce qui soulève des questions sur l’avenir du travail de l’agence. En tant qu’employé spécial du gouvernement, son mandat semblerait devoir expirer fin mai.

Le milliardaire a fourni une couverture politique à la Maison Blanche. Tandis que DOGE poursuivait une politique de réduction des coûts qui l’a rendu très impopulaire auprès des employés de carrière. Les secrétaires de cabinet considèrent que les employés de DOGE empiètent sur leur pouvoir traditionnel d’embauche et de licenciement. Et certains se sont montrés réticents à obtempérer.

Ces dernières semaines, les tensions se sont intensifiées au sein de l’administration Trump concernant les pouvoirs accordés à Elon Musk. Lors d’une réunion du cabinet en mars, le secrétaire d’État, Marco Rubio, s’est heurté à Elon Musk, l’accusant de porter atteinte à l’USAID. Le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a confronté Elon Musk au sujet des licenciements proposés de contrôleurs aériens pour des raisons de sécurité aérienne, selon des sources proches du dossier.

Les secrétaires du cabinet ont constamment fait pression pour un plus grand contrôle sur les décisions budgétaires, et sans la présence très médiatisée de Musk comme contrepoids, leurs efforts pour mettre en œuvre des réductions de dépenses ciblées – plutôt que des réductions radicales – sont susceptibles d’avancer avec moins d’obstacles. C’est ce qu’ont déclaré les sources sous couvert d’anonymat pour discuter de choses dont elles ne sont pas autorisées à parler.

Le changement le plus significatif sera l’autorité accrue du Cabinet lui-même. Les responsables des agences auront désormais le dernier mot sur les propositions à suivre, consolidant ainsi leur rôle au cœur de l’efficacité et de la stratégie de dépenses fédérales.

Le cabinet aura plus d’autonomie et n’aura plus besoin de l’approbation de Musk pour chaque décision, a déclaré l’une des sources.

L’évolution de la dynamique de leadership au sein de DOGE entraînera également une réévaluation des rôles et des responsabilités des jeunes ingénieurs initialement embauchés par Musk pour doter DOGE en personnel.

L’influence des ingénieurs pourrait diminuer, a indiqué la source. Tout en ajoutant qu’ils feraient l’objet d’une surveillance accrue. La source a ajouté que les qualifications et l’autorité de cette cohorte de jeunes ingénieurs peu expérimentés au sein du gouvernement seraient remises en question.

L’assistant spécial du président Trump et attaché de presse de la Maison Blanche, Harrison Fields, a rejeté pour sa part l’idée selon laquelle le retrait d’Elon Musk de son rôle signalerait un changement dans la direction ou l’influence de DOGE.

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Sidi Bousaïd sur le chemin de l’Unesco

La candidature de Sidi Bousaïd pour intégrer la liste du Patrimoine mondial sera présentée par la Délégation permanente de Tunisie auprès de l’Unesco le 15 avril 2025.

Sidi Bousaïd sur la liste des biens culturels classés par l’Unesco ? C’est en tout cas l’objectif  de la demande qui va être déposée par la Tunisie le 15 avril 2025 en tant que bien sous le thème « Village de Sidi Bou Saïd : Harmonie architecturale et spirituelle en Méditerranée ».

La Task Force chargée de rédiger le dossier va s’appuyer sur un certain nombre de critères afin de mettre en exergue les caractéristiques du village.

Sidi Bousaïd, selon l’argumentaire présenté, est en effet un témoignage exceptionnel d’un village côtier de la rive sud de la Méditerranée, développé à partir du 18e siècle autour d’un monument religieux, la zaouia de Sidi Bou Saïd, en s’adaptant à la topographie et à la géologie de la colline sur laquelle il se trouve en conservant les caractéristiques architecturales qui lui ont valu de devenir l’un des premiers sites patrimoniaux de la région, en bénéficiant, dès 1915, d’un texte juridique rédigé spécifiquement pour le sauvegarder.

C’est aussi un témoignage d’une histoire riche et d’un échange culturel significatif: reflet de diverses expressions architecturales et des savoir-faire ancestraux issus d’influences méditerranéennes, et ce, depuis le 18e siècle jusqu’à présent, créant un paysage harmonieux.

La présentation rappelle aussi que c’est un haut lieu de spiritualité et d’art: le village est matériellement associé à des traditions vivantes, des croyances liées au soufisme encore en pratique ayant une influence rayonnante dans une aire géographique élargie. La richesse naturelle du bien, associée à son architecture spécifique, sont des sources d’inspiration indéniables pour des artistes ayant créé des œuvres artistiques et littéraires à caractère universel.

Pourquoi protéger Sidi Bousaïd :

Les menaces d’ordre géologique et climatique qui ne cessent de s’accentuer à partir du 20e siècle ont causé des points de faiblesse du sol de la colline qui n’ont, à ce jour, pas affecté sa stabilité globale, même si la situation est devenue préoccupante comme l’attestent des observations in situ et des études récentes. Ces menaces ont été jusqu’à présent atténuées grâce à des solutions de stabilisation du sol par des actions telles qu’un boisement et des techniques ancestrales ainsi que par les lois en vigueur relatives à la gestion du développement urbain, la protection du littoral, des sols et des espaces verts. La problématique de la stabilité de la colline demeure une préoccupation majeure.

Les mutations socioéconomiques et urbaines ainsi que l’affluence touristique n’ont pas affecté l’intégrité du bien qui a conservé sa fonction résidentielle, la villégiature d’été s’étant développée en résidence permanente. De même que la transformation des petits commerces de proximité en boutiques d’artisanat ou de restauration n’a pas affecté le bien. Ainsi l’ensemble architectural a pu garder son intégrité.

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