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La rue gronde pour Ahmed Souab : la société civile exige sa libération

Un collectif de la société civile a organisé, vendredi 25 avril, une marche de protestation pour réclamer la libération de l’ancien juge et avocat Ahmed Souab. Le cortège est parti du siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) en direction de l’avenue Habib Bourguiba, lieu emblématique des mobilisations sociales et politiques en Tunisie.
Les manifestants, venus en nombre, ont scandé des slogans hostiles au pouvoir en place, appelant à la chute du régime et à la libération immédiate de Souab. La mobilisation, soutenue par plusieurs figures de la société civile, s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes autour de la question des libertés individuelles et de l’indépendance de la justice.
Ahmed Souab, connu pour ses prises de position critiques à l’égard du pouvoir, fait actuellement l’objet d’une détention jugée arbitraire par ses soutiens. Les manifestants exigent sa remise en liberté et dénoncent une répression croissante à l’encontre des voix dissidentes.
Son fils, Saeb Souab, dénonce la répression, et les manifestants dénoncent, eux, l’étouffement des libertés et exigent la libération d’Ahmed Souab.
Cette mobilisation témoigne d’une contestation plus large contre les atteintes aux droits et libertés en Tunisie.
Il convient de rappeler que cette mobilisation, marquée par une forte affluence, s’inscrit dans le contexte de l’arrestation et de la détention de l’avocat et ancien juge Ahmed Souab, poursuivi pour des chefs d’accusation à « caractère terroriste ». Ce qui a suscité une vague d’indignation au sein de la société civile et des milieux juridiques.
Crédit photo: Hamza Marzouk
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Tunisie : 4 ans de prison pour le neveu de Ben Ali

Douraid Bouaouina, neveu de l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, a été condamné, jeudi 24 avril 2025,  à quatre ans de prison et à une amende de quatre millions de dinars par la chambre criminelle chargée des affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis. Les charges portent sur une affaire liée à l’exportation illégale de cuivre.

Arrêté en février 2023 suite à des mandats d’arrêt dans des dossiers de blanchiment d’argent, Bouaouina avait déjà écopé en 2019 d’une peine de dix ans de prison avec exécution immédiate. Cette précédente condamnation, prononcée par la juridiction financière tunisienne, concernait une fraude liée à l’importation de marchandises sous régime douanier. Sa mère, Hayat Ben Ali, sœur de l’ancien président, avait également été condamnée à dix ans de prison dans cette même affaire.

Une famille toujours sous le feu de la justice

Les proches de l’ex-dirigeant, renversé en 2011, font régulièrement l’objet de poursuites pour malversations financières. Cette nouvelle sentence confirme la continuité des efforts judiciaires contre les réseaux d’enrichissement illicite associés à l’ancien régime.

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Procès Ben Ismail/Taïeb Rached pour affaire de corruption : report au 19 mai

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le Tribunal de première instance de Tunis a reporté, ce mercredi, le procès de l’homme d’affaires Néjib Ben Ismail et de l’ancien président de la Cour de cassation, Taïeb Rached. La prochaine audience est fixée au 19 mai.

Les deux accusés sont poursuivis dans une affaire de corruption financière, liée à une intervention judiciaire présumée de Taïeb Rached en faveur de Ben Ismail. Les détails des charges n’ont pas été divulgués lors de cette première audience.

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Médecine dentaire en Tunisie : le syndicat s’oppose aux universités privées

Le paysage de l’enseignement dentaire en Tunisie pourrait connaître un bouleversement majeur. Selon Adel Ben Smida, secrétaire général du Syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique (STMDLP), le ministère de la Santé examine actuellement plusieurs demandes d’autorisation pour la création d’universités privées dédiées à la médecine dentaire. Cette révélation, faite ce vendredi 25 avril 2025 lors de son passage dans l’émission « Sbeh El Ward » sur Jawhara FM, relance un débat sensible remontant à 2019.

Le syndicaliste rappelle que son organisation s’est déjà opposée avec succès à ce type de projet sur la médecine dentaire par le passé. Il met aujourd’hui en garde contre les conséquences potentielles d’une telle décision. Et ce, sans toutefois préciser le nombre de dossiers en cours d’instruction, ni les promoteurs concernés.

Cette sortie médiatique intervient dans un contexte tendu avec les autorités sanitaires. Le STMDLP vient en effet de vivement critiquer la création annoncée d’une commission nationale chargée de la médecine dentaire et de la généralisation de la médecine spécialisée dans toutes les régions. Une décision officialisée après une réunion entre le ministre Mustapha Ferjani et Mohamed Salah Khalfi, doyen de la Faculté de médecine dentaire de Monastir.

Pour le représentant syndical, cette initiative empiète sur les prérogatives administratives. « Il existe déjà une unité dédiée au sein du ministère, mais elle est paralysée depuis longtemps », souligne-t-il. Tout en dénonçant au passage ce qu’il qualifie de mesures improvisées. Il estime que le déploiement annoncé de spécialistes en région ne constituerait pas une solution efficace aux problèmes d’accès aux soins. Car il rappelle que les dentistes tunisiens bénéficient déjà d’une formation continue les qualifiant comme médecins spécialistes.

Face à cette situation, le syndicat opte pour la fermeté. D’ailleurs, Adel Ben Smida annonce le boycott de toutes les commissions ministérielles tant qu’un véritable dialogue ne sera pas engagé sur l’avenir de la profession. « Nous sommes confrontés à des décisions parachutées, prises sans aucune consultation des instances professionnelles », déplore-t-il. En outre, il précise que plusieurs missives adressées au département de la Santé sont restées lettre morte.

Au final, ce bras de fer institutionnel survient à un moment charnière pour la profession dentaire tunisienne. En effet, celle-ci est partagée entre une volonté de modernisation et la crainte de voir se développer un système à plusieurs vitesses. L’absence de concertation apparente entre les différentes parties laisse présager de nouvelles tensions dans les prochaines semaines.

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Dans une lettre poignante, l’avocat Ahmed Souab refuse toute compromission

Un mandat de dépôt vise Ahmed Souab. Cet avocat et ancien juge est actuellement détenu à la prison de Mornaguia. Et depuis sa cellule, il a publié une lettre, relayée par son avocat Samir Dilou. Il y affirme ne pas chercher la compassion et ne pas vouloir justifier ses positions. De même qu’il renouvelle son engagement envers ses convictions.

Ahmed Souab dénonce une campagne de diffamation contre lui. Il accuse des « appareils du système » d’agir sous l’influence d’accusations mensongères. Il critique aussi ses détracteurs, incapables selon lui de distinguer entre langage littéral et figures de style comme l’ironie ou la métaphore.

Un message de résistance et de remerciements

Ainsi, l’ancien magistrat rejette toutes les accusations de violence ou d’incitation à la violence. Il souligne qu’il a toujours exprimé ses opinions avec courage et responsabilité. Il remercie ses soutiens : les avocats présents à son audience; le barreau de Tunis; l’UGTT; des ONG et des médias indépendants.

A cet égard, soulignons que les autorités ont arrêté Ahmed Souab le 21 avril 2025 pour des accusations de terrorisme. Dans ce contexte, un juge a émis un mandat de dépôt contre lui le 23 avril. S’en est suivi une forte mobilisation qui s’est organisée en sa faveur.

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CPG : une production record de 825 000 tonnes au T1-2025

La Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG)  enregistre une hausse de 18 % de sa production au premier trimestre 2025. Et ce, pour atteindre 825 000 tonnes; contre 680 000 tonnes sur la même période en 2024.

Selon nos confrères d’Espace Manager, cette progression résulte d’importantes opérations de maintenance menées sur les installations de production et les unités de lavage. C’est ce que révèle Abdelkader Amidi, directeur général de la société. L’objectif pour 2025 est de produire 5,3 millions de tonnes; contre les 3,03 millions de 2024.

D’ici 2026, la modernisation des équipements d’extraction, financée par un prêt de 233 millions de dinars de la BERD, devrait augmenter la capacité de production de 1,6 million de tonnes. La nouvelle laverie « Oum Khecheb 1 », opérationnelle en 2027, ajoutera 2,6 millions de tonnes supplémentaires.

Par ailleurs, une étude est en cours pour un projet de filtration haute pression (20 millions de dinars) visant à optimiser la réutilisation des eaux industrielles.

Enfin, une centrale photovoltaïque de 40 millions de dinars est envisagée pour renforcer l’autonomie énergétique de l’entreprise.

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Réforme de l’article 96 du Code pénal : vers un assouplissement des sanctions pour les fonctionnaires?

Dans un communiqué rendu public le 24 avril 2025, l’Assemblée des représentants du peuple a affirmé que la commission de la législation générale a examiné, le même jour, une version préliminaire unifiée des deux propositions de loi visant à réformer l’article 96 du Code pénal et certaines de ses dispositions.

Cette séance, tenue en présence des représentants des initiatives législatives n°15 et 23/2023, avait pour objectif de consolider les deux textes en un seul. Et ce, tout en abordant les problématiques soulevées par l’application actuelle de l’article 96 du Code pénal.

Un article controversé aux conséquences lourdes

Actuellement, l’article 96 prévoit une peine de dix ans de prison et une amende équivalente à l’avantage perçu ou au préjudice causé pour tout fonctionnaire ou agent public reconnu coupable d’avoir abusé de sa position à des fins personnelles ou d’avoir enfreint les règles encadrant ses missions. Ce texte, jugé trop rigide par certains, a engendré des craintes au sein de l’administration, plusieurs agents ayant fait l’objet de poursuites pour des décisions prises dans le cadre de leur gestion quotidienne.

Vers un assouplissement encadré?

Les députés à l’origine de la réforme ont souligné la nécessité de clarifier le cadre légal afin de permettre aux fonctionnaires d’agir avec plus de souplesse, sans craindre des sanctions pénales pour des erreurs commises de bonne foi ou dans l’urgence. La nouvelle mouture proposée introduit une distinction entre les fautes intentionnelles et les négligences involontaires. Tout en prenant en compte les situations nécessitant une intervention rapide pour l’intérêt général.

Débats sur la sévérité des peines

Au cours des discussions, des divergences sont apparues concernant la peine de dix ans d’emprisonnement. Certains élus l’ont jugée disproportionnée, plaidant pour une échelle de peines permettant aux juges d’adapter la sanction à la gravité des faits. D’autres, en revanche, ont défendu le maintien d’une répression ferme en cas de détournement avéré de fonds publics, quelle qu’en soit la valeur.

Prochaines étapes

Face à ces désaccords, la commission a décidé de poursuivre l’examen du texte avant de le soumettre à une nouvelle discussion. Cette réforme, si elle aboutit, pourrait marquer un tournant dans la gestion des responsabilités administratives en Tunisie, en cherchant un équilibre entre lutte contre la corruption et protection des agents publics agissant dans le cadre légal.

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Le conseil des ministres examine deux projets de loi à caractère social

 Le chef de l’État, Kaïs Saïed, a réuni jeudi 24 avril 2025 le Conseil des ministres pour examiner plusieurs projets de loi et décrets à caractère social.

Parmi les principaux points à l’ordre du jour figuraient un décret encadrant les modalités d’intervention du Fonds d’indemnisation des dommages agricoles causés par les catastrophes naturelles. Un autre texte concerne les avantages fiscaux accordés aux entreprises industrielles pour l’acquisition de bus de transport de personnel.

Une orientation sociale marquée

Ces projets s’inscrivent dans la continuité des engagements de l’État en matière d’appui aux catégories vulnérables. Ainsi, le premier décret vise à renforcer la protection des petits agriculteurs, fréquemment exposés aux risques climatiques, en clarifiant les règles d’indemnisation.

Quant au second texte, il poursuit un objectif double : soutenir la modernisation du parc de transport des entreprises tout en améliorant les conditions de déplacement des salariés, une revendication ancienne des partenaires sociaux.

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Relance économique : les 5 priorités de l’IACE pour la Tunisie face aux défis de 2025

La Tunisie devrait enregistrer une croissance économique plus faible que prévu en 2025, selon une analyse publiée le 23 avril par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE). Les mesures tarifaires imposées par les États-Unis, touchant plus de 100 partenaires commerciaux dont la Tunisie, ainsi que le ralentissement économique en Europe, principal partenaire commercial du pays, pèsent sur les perspectives.  

Si la baisse des prix du pétrole (Brent à 65 /baril)etdubleˊ(209/tonne) pourrait offrir un répit aux entreprises tunisiennes en réduisant les coûts et les subventions publiques, ces gains seront largement annulés par le ralentissement économique européen. Historiquement, une contraction de 1 point de PIB dans l’UE se traduit par une baisse de 0,6 point de croissance en Tunisie.

Les exportations tunisiennes, notamment dans le textile, les composants électroniques et l’agroalimentaire, devraient être directement affectées. Le pays reste également confronté à des défis structurels, avec un chômage élevé (16 %) et une faible diversification économique. Face à ces facteurs contradictoires, l’IACE anticipe désormais une croissance comprise entre 2 % et 2,3 % pour 2025, contre 3,2 % initialement prévu dans la Loi de Finances.

Les recommandations de l’IACE pour limiter l’impact

L’institut appelle à des négociations avec Washington pour atténuer l’impact des mesures tarifaires. Il recommande également d’améliorer la productivité pour maintenir la compétitivité dans un contexte protectionniste. L’IACE plaide pour une stratégie commerciale dynamique afin de saisir les opportunités liées aux bouleversements économiques mondiaux. Parmi les mesures clés : relancer l’investissement, préparer une Loi de Finances 2026 favorable à la croissance et adopter une politique monétaire prudente pour limiter l’inflation importée. L’institut insiste sur la nécessité de maintenir les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE) et de mieux canaliser ceux effectués de manière informelle. Il encourage également les investissements directs étrangers (IDE), notamment dans les énergies renouvelables et les nouvelles technologies. Enfin, l’IACE propose des mesures pour limiter les pertes d’emplois, notamment via un fonds d’indemnisation pour licenciements économiques, et recommande une campagne de communication pour rassurer les investisseurs étrangers.

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L’ancien ambassadeur et ministre Taher Sioud s’éteint à 87 ans

L’ancien ministre et diplomate tunisien Taher Sioud est décédé  jeudi 24 avril 2025 en France à l’âge de 87 ans.

Ancien vice-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, il avait occupé le poste de ministre du Commerce entre 2003 et 2005 après avoir été secrétaire d’État aux Affaires étrangères.

Taher Sioud avait également servi comme ambassadeur de Tunisie aux Emirats arabes unis ainsi qu’en Belgique et dans les pays du Benelux de 1995 à 1998. Passionné de football, il avait présidé la Fédération tunisienne de football et était apprécié par de nombreux clubs. Sa disparition marque la perte d’une figure importante de la vie politique, économique et sportive tunisienne.

Que son âme repose en paix

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Mobilité urbaine : la JICA accompagne la Tunisie dans un projet structurant

Le Japon apportera son expertise à la Tunisie pour l’élaboration d’un Plan Directeur de la Mobilité Urbaine (PDMU) du Grand Tunis, dans le cadre d’un projet de coopération technique lancé officiellement le 23 avril. D’une durée de trois ans, ce projet vise à définir une stratégie de transport durable à l’horizon 2040, avec l’identification de projets prioritaires pour désengorger la capitale.

Lors de la première réunion du Comité Conjoint de Coordination, l’ambassadeur du Japon en Tunisie, M. Osuga Takashi, et la représentante de la JICA, Mme Miyata Mayumi, ont souligné l’importance de ce projet pour améliorer la fluidité des déplacements. Une équipe d’experts japonais appuiera l’Agence d’Urbanisme du Grand Tunis (AUGT) dans la collecte et l’analyse de données, incluant l’utilisation innovante des données de téléphonie mobile.

Une concertation large avec les institutions tunisiennes

Le plan sera élaboré en collaboration avec neuf ministères, quatre gouvernorats, 38 municipalités, ainsi que des universités et des associations professionnelles. Cette approche participative doit permettre d’intégrer les besoins de tous les acteurs concernés par les problématiques de transport.

L’AUGT renforce ses capacités de planification

Outre l’élaboration du PDMU, l’AUGT bénéficiera d’un programme de renforcement des compétences pour assurer le suivi et les mises à jour futures du plan. Ce projet s’inscrit dans une vision à long terme pour résoudre les problèmes de congestion et améliorer la mobilité dans le Grand Tunis.

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Accord FTAV-Etihad Airways : Une nouvelle ligne aérienne pour booster le tourisme

 Une ligne aérienne directe reliera Tunis à Abou Dhabi dès novembre 2025, selon un accord de partenariat signé ce jeudi entre la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV) et la compagnie aérienne émiratie Etihad Airways.

L’accord a été paraphé par Ahmed Bettaieb, président de la FTAV, et Ahmed Dhib, directeur général d’Etihad Airways pour la région MENA. Il prévoit l’établissement d’une liaison aérienne régulière entre les deux capitales tout en renforçant la coopération dans le domaine touristique. Les deux parties envisagent notamment des programmes de formation pour les professionnels tunisiens du secteur.

Cette nouvelle connexion aérienne vise à faciliter les échanges entre les deux pays et à offrir aux voyageurs tunisiens un accès simplifié au réseau international d’Etihad Airways via le hub d’Abou Dhabi. Elle devrait également contribuer au développement du tourisme en Tunisie en permettant un meilleur acheminement des visiteurs en provenance du Golfe.

Le lancement de cette ligne s’inscrit dans le contexte de la reprise progressive du trafic aérien en Tunisie après la crise pandémique. Elle représente par ailleurs une nouvelle étape dans le renforcement des relations économiques entre la Tunisie et les Émirats Arabes Unis.

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Nouvelles études génétiques : le chaînon manquant des chats domestiques se trouve en Tunisie

Longtemps, les scientifiques ont cru que les chats avaient suivi les premiers agriculteurs du Néolithique en Europe, attirés par les rongeurs des greniers à grains. Mais deux études révolutionnaires révèlent une histoire bien différente : les félins domestiques seraient arrivés bien plus tard et leur véritable berceau ne serait pas le Moyen-Orient… mais la Tunisie.

Menées par les universités Tor Vergata (Rome) et Exeter (Royaume-Uni), ces recherches s’appuient sur des analyses génétiques et archéologiques poussées. Elles identifient deux vagues majeures d’expansion. La première, au IIᵉ siècle av. J.-C., voit des chats sauvages d’Afrique du Nord débarquer en Sardaigne. La seconde, sous l’Empire romain, diffuse des félins aux traits génétiques proches des races modernes à travers l’Europe – tous descendant de lignées tunisiennes.

Une découverte qui bouscule les certitudes : contrairement aux idées reçues, les chats ne sont pas apparus en Europe avec l’agriculture; mais des millénaires plus tard, portés par le commerce et les empires. Des ossements analysés en Grande-Bretagne attestent même de leur présence dès l’âge du fer, bien avant l’apogée romaine.

Des dieux et des chats

Mais pourquoi ces animaux ont-ils conquis le continent? Loin de se limiter à leur rôle de chasseurs de rongeurs, leur expansion serait liée à leur symbolisme sacré. En Égypte, ils incarnaient la déesse Bastet; chez les Romains, ils accompagnaient Diane. Tandis que les Vikings les associaient à Freya. Ces croyances, bien plus que leur utilité, auraient favorisé leur diffusion.

En bouleversant l’histoire de la domestication, ces études révèlent aussi un héritage insoupçonné : les chats tunisiens, voyageant sur les routes antiques et les drakkars vikings, ont finalement conquis le monde… Portés par les mythes autant que par les hommes.


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Souveraineté financière : l’OTE exige une agence africaine de notation

L’Observatoire Tunisien de l’Économie (OTE) appelle à la création d’une agence africaine de notation de crédit. Et ce, pour renforcer la souveraineté financière du continent et faciliter l’accès aux marchés internationaux. Une telle institution permettrait de mieux refléter les réalités socio-économiques locales, sans dépendre des critères des agences conventionnelles.

Dans une note analytique publié par l’OTE en langue arabe, « Les notations souveraines entre évaluations injustes et nécessité d’une alternative africaine », l’OTE critique le manque de méthodologie transparente et l’absence de bureaux locaux des grandes agences (Moody’s, Standard & Poor’s, Fitch). Seules Moody’s et S&P opèrent depuis l’Afrique du Sud. Tandis que Fitch n’a aucune représentation directe sur le continent.

Cette absence entraîne des évaluations inadaptées, comme en témoigne le refus du Nigeria en 2023 de la notation Moody’s, jugée non représentative de ses politiques économiques. Le Mécanisme Africain d’Examen par les Pairs (MAEP) a également dénoncé les incohérences des notations. Citant le cas du Kenya, dont la note a été abaissée en 2024, avant d’être relevée abruptement en 2025.

Un rapport conjoint du MAEP et de la CEA a relevé des erreurs méthodologiques dans les évaluations de cinq pays africains, malgré leurs indicateurs de croissance positifs. L’OTE souligne que ces notations, souvent influencées par des biais externes, impactent injustement les décisions des investisseurs.

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De la Tunisie à Angers : Afif Khalfet et Makram Lamari lancent leur restaurant « La Goulette »

Après des années d’éloignement, Afif Khalfet et Makram Lamari, deux amis d’enfance originaires du sud de la Tunisie, se sont retrouvés en France pour concrétiser un projet commun : La Goulette, un restaurant familial de cuisine tunisienne situé place Sémard, à Angers.

Selon Ouest France, leur établissement, qui mise sur des saveurs accessibles à tous les palais, a été inauguré en grande pompe samedi dernier avec un concert du chanteur de raï moderne Cheb Badir, star des réseaux sociaux cumulant plus d’un million d’abonnés. Une autre soirée événement est déjà prévue le 3 mai, animée cette fois par Farhat Jouini, célèbre pour sa « danse du couscous ».

« C’est une aventure qui vient de loin et nous sommes fiers de partager notre culture à travers une cuisine généreuse et des moments festifs », confie Afif Khalfet, co-gérant des lieux.

Avec une cuisine traditionnelle revisitée et une programmation musicale ambitieuse, le duo espère faire de La Goulette un lieu incontournable pour les amateurs de gastronomie et d’ambiance tunisienne à Angers.

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Révision du décret-loi 54 : priorité maintenue avant les vacances parlementaires

Le rapporteur de la Commission de la législation générale au Parlement, Malek Kammoun, a affirmé, lors de son intervention dans l’émission Midi Show ce mercredi 23 avril 2025, que la commission poursuit ses travaux de manière soutenue, indépendamment des changements dans sa composition, car il s’agit d’une entité morale.

Il a annoncé que la commission a établi un programme de travail précis pour les semaines à venir. Parmi les priorités figurent l’examen d’une proposition de loi organique sur la profession de conseiller fiscal, une autre sur les notaires publics, ainsi qu’un projet de loi modifiant le Code pénal. Des propositions de création de nouvelles municipalités seront également examinées.

Concernant le décret-loi n°54 sur les infractions liées aux systèmes d’information et de communication, Kammoun a précisé que son inscription en bas de la liste s’explique par le respect de l’ordre chronologique. Toutefois, il a reconnu que ce texte, mal appliqué, a provoqué un climat de tension dans la rue tunisienne. Sa révision reste donc une priorité, et la commission œuvrera à en accélérer l’examen avant les vacances parlementaires.

Lire aussi: Amendement du décret-loi n°54 : 57 députés exigent une action immédiate

Quid de la Cour constitutionnelle ?

Le député a également abordé la proposition de loi organique sur la Cour constitutionnelle, qualifiée d’ »inconstitutionnelle » par certains députés. Kammoun a rappelé que seule la séance plénière peut se prononcer sur la validité d’un texte. Il a rejeté une disqualification globale du projet, soulignant que des amendements sont toujours possibles en cours de débat.

Pour sa mise en place, il a souligné son importance dans le système démocratique tout en admettant qu’un climat politique favorable est indispensable à sa création.

En conclusion, Kammoun a exprimé son soutien à l’avocat Ahmed Souab, sur lequel pèse désormais un mandat de dépôt, qualifiant cette décision d’ »inacceptable ». Au passage, le député a salué le parcours de Souab, qu’il considère comme « une figure majeure de la justice administrative tunisienne ».

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Carthage Cement : un chiffre d’affaires de 79,97 MDT

Le premier trimestre 2025 a été marqué par un environnement économique et réglementaire en pleine mutation pour Carthage Cement. L’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques a temporairement perturbé les flux de paiement, impactant la dynamique commerciale, notamment sur le marché local du ciment. À cela s’est ajouté l’effet traditionnel du Ramadan, période durant laquelle la demande connaît un ralentissement avant une reprise progressive.

Dans ce contexte, la société a enregistré un chiffre d’affaires de 79,97 millions de dinars (MDT), en retrait par rapport au premier trimestre 2024. Malgré cette baisse conjoncturelle, Carthage Cement reste confiante dans sa capacité d’adaptation pour les prochains mois.

L’activité ciment a subi les effets combinés d’une demande ralentie et des arrêts techniques programmés pour la maintenance des installations. Résultat : la production de clinker a chuté de 17 %, s’établissant à 321 990 tonnes, tandis que celle de ciment a atteint 347 514 tonnes.

Sur le plan commercial, le marché local a généré un chiffre d’affaires de 60,87 MDT, tandis que les exportations, bien que résilientes, ont reculé de 12 % pour s’établir à 10,47 MDT. Cependant, des signes encourageants de reprise se dessinent depuis avril 2025, laissant présager une amélioration progressive de la demande.

Les agrégats et le béton : des performances contrastées

L’activité agrégats a enregistré une légère baisse, avec une production de 1,07 million de tonnes, en recul de 16 % par rapport à 2024. Son chiffre d’affaires s’élève à 5,87 MDT, soit une contraction modérée de 11 %.

En revanche, le segment du béton prêt à l’emploi (Ready Mix) affiche une stabilité, avec 15 827 m³ produits, un niveau identique à celui de l’année précédente. Son chiffre d’affaires, lui, a progressé de 12 %, atteignant 2,75 MDT, témoignant d’une bonne dynamique commerciale.

Investissements et situation financière : une gestion maîtrisée

Carthage Cement a poursuivi ses investissements, avec un montant engagé de 4,21 MDT au 31 mars 2025.

Par ailleurs, l’endettement net a été réduit de 1,9 %, s’établissant à 312,83 MDT. Tandis que les placements bancaires ont atteint 40,687 MDT, renforçant la trésorerie de l’entreprise.

Perspectives : vers un rebond progressif

Si le premier trimestre a été marqué par des facteurs externes défavorables, Carthage Cement mise sur une reprise de la demande dans les prochains mois. La société conserve une approche agile pour naviguer dans ce contexte en mutation. Tout en maintenant ses efforts d’optimisation financière et opérationnelle.

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Anne Guéguen : la Tunisie a toutes les cartes pour devenir un hub de l’économie verte en Afrique du Nord

Dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique et les enjeux énergétiques, la Tunisie s’affirme comme un partenaire clé de la France en Méditerranée. Le Forum Afrique-France de la transition écologique et énergétique, qui se tient les 23 et 24 avril 2025, a rassemblé pas moins de 120 représentants d’entreprises françaises et africaines, confirmant l’intérêt croissant pour le marché tunisien. 

Un événement qui s’inscrit dans une série de rencontres bilatérales prévues tout au long de 2025, comme l’a révélé l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, au micro d’Express FM, en marge du de l’événement, le 23 avril 2025.

La transition écologique et énergétique apparaît désormais comme le pilier des relations franco-tunisiennes. « C’est un enjeu de souveraineté partagée, mais aussi de compétitivité économique », a souligné l’ambassadrice, rappelant que 50 % des investissements mondiaux se dirigent désormais vers ce secteur.

Du reste, plusieurs projets concrets illustrent cette dynamique. Un partenariat historique avec l’entreprise Suez a été conclu pour moderniser l’assainissement dans le sud tunisien, notamment à Sfax et sa région, via des stations d’épuration tertiaires de dernière génération.

Dans le domaine des énergies renouvelables, des entreprises tunisiennes ont remporté des appels d’offres pour des centrales solaires et éoliennes, tandis que des entreprises françaises telles que TotalEnergies et HDF Energy investissent massivement dans l’hydrogène vert ; un potentiel « game changer » pour l’autonomie énergétique tunisienne.

Parallèlement, plusieurs groupes français présents en Tunisie adaptent leurs usines pour répondre aux normes européennes, garantissant ainsi leur accès au marché grâce à la décarbonation de leur production industrielle.

11,5 milliards d’euros échanges commerciaux tuniso-français en 2024

Les chiffres témoignent de la vigueur des relations économiques entre la France et la Tunisie. Avec 11,5 milliards d’euros d’échanges commerciaux en 2024 (biens et services confondus), la France conserve sa place de premier partenaire économique de la Tunisie. Mais cette relation est à double sens : si la France reste le premier investisseur étranger en Tunisie, cette dernière occupe quant à elle la position de premier investisseur africain en France, une réalité souvent méconnue du grand public.

« Cette dynamique s’enracine dans une histoire commune et se nourrit d’un tissu entrepreneurial dense », affirme la diplomate française, mettant en avant le rôle clé d’acteurs comme CMA CGM – important opérateur du transport maritime en Méditerranée.

L’ambassadrice a également insisté sur les échanges fructueux dans le domaine des start-up, avec des entrepreneurs franco-tunisiens qui reviennent installer des filiales locales après avoir développé leur expertise en France.

Une transition écologique qui dépasse le volet énergie

L’approche franco-tunisienne en matière de transition écologique dépasse largement le cadre énergétique. La gestion de l’eau constitue un enjeu majeur face au stress hydrique qui affecte la Tunisie, comme en témoigne le partenariat public-privé avec Suez. La protection du littoral apparaît tout aussi vitale pour préserver le secteur touristique, notamment dans des villes balnéaires comme Djerba ou Hammamet. Des projets de villes durables intégrant transports propres et technologies Smart Cities sont également à l’étude.

Ce forum ne représente qu’une étape dans un agenda 2025 déjà bien rempli. En effet, plusieurs rendez-vous sont prévus dans les mois à venir, notamment sur la décarbonation des industries lourdes, le développement de l’agro-écologie, sans oublier les Rencontres euro-méditerranéennes prévues à Marseille en octobre. « La Tunisie a toutes les cartes en main pour devenir un hub de l’économie verte en Afrique du Nord », a conclu l’ambassadrice, saluant la présence exceptionnelle de délégations africaines venues de Libye, d’Algérie, du Maroc, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire et du Sénégal comme un signal fort de l’ancrage régional de la Tunisie.

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Une mission commerciale brésilienne attendue fin mai en Tunisie

Une délégation commerciale brésilienne, conduite par l’Agence brésilienne pour la promotion des exportations et des investissements (APEX-BRASIL), est attendue en Tunisie fin mai 2025. Cette visite, qui s’inscrit dans une tournée incluant également l’Algérie et le Maroc, vise à explorer les opportunités d’affaires sur le marché tunisien. C’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur du Brésil à Tunis, Fernando José Marrone de Abreu. Et voici les détails de la mission commerciale.

 Lors d’une réunion avec Samir Majoul, président de l’UTICA, le diplomate brésilien a précisé que cette mission commerciale comprendra des hommes d’affaires et des représentants d’institutions économiques brésiliennes. Par conséquent, les discussions porteront sur plusieurs secteurs stratégiques, notamment :

  • les industries alimentaires;

  • les médicaments;

  • le transport;

  • le tourisme;

  • l’industrie automobile.

A l’occasion de cette mission, un forum économique tuniso-brésilien sera organisé, ainsi que des réunions bilatérales dans l’objectif de dynamiser les partenariats.

Renforcer la coopération Sud-Sud

Les deux parties ont souligné l’importance d’approfondir les relations économiques et commerciales, en phase avec les défis mondiaux. Le rôle du Conseil mixte tuniso-brésilien des affaires a été mis en avant pour faciliter les échanges entre entrepreneurs et organiser des événements conjoints.

Historique des échanges et leurs perspectives

Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 1,53 milliard de dinars en 2024. La Tunisie exporte principalement :

  • des produits chimiques;

  • du phosphate;

  • de l’huile d’olive;

  • des dattes;

  • des machines électriques.

En retour, elle importe principalement du café, du sucre et des sodas brésiliens.

Un partenariat ancien mais renouvelé

Les relations diplomatiques entre la Tunisie et le Brésil remontent à 1956. Et la création du Conseil mixte en 1990.

A noter qu’une délégation tunisienne, comprenant des chefs d’entreprise et l’ex-ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, s’était rendue au Brésil en juillet 2024 pour renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans les secteurs pharmaceutique et le phosphate.

Cette future visite devrait ainsi consolider les liens économiques et ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration.

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