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JournĂ©e “PensĂ©e et crĂ©ation au Maghreb” Ă  Paris : multilinguisme, femmes, arts et philosophie

Une journĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  « La pensĂ©e et la crĂ©ation au Maghreb » sera organisĂ©e, le mardi 20 mai, Ă  Paris, par la Fondation de la pensĂ©e arabe en partenariat avec l’Institut du monde arabe (IMA).

Cet Ă©vĂ©nement qu’abritera le siĂšge de l’IMA est organisĂ© Ă  l’occasion de la publication du treiziĂšme rapport de la Fondation de la pensĂ©e arabe sur le dĂ©veloppement culturel dans le monde arabe, intitulĂ© « Cartographie intellectuelle et culturelle des pays du Maghreb ».

Les pays du Maghreb, AlgĂ©rie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie, se distinguent par la richesse de leur patrimoine historique, la diversitĂ© des racines et des composantes de leur culture, le dynamisme et la fĂ©conditĂ© de leur activitĂ© intellectuelle, la qualitĂ© de leur crĂ©ativitĂ© littĂ©raire et artistique, et le caractĂšre pionnier de leur mouvement fĂ©ministe, a annoncĂ© l’IMA.

Les quatre tables rondes de la Journée abordent tour à tour ces différents volets : les principaux défis intellectuels affrontés par ces pays, notamment le multilinguisme ; le paysage intellectuel à travers quelques-unes de ses grandes figures, et un état des lieux de la réflexion philosophique; les combats des femmes et leurs contributions à la pensée et à la création dans leurs différents domaines; des initiatives pluridisciplinaires innovantes dans le domaine des arts.

La Fondation de la pensée arabe clÎt sa journée de rencontres par un concert exceptionnel placé sous la direction musicale de Farhat Bouallagui: trois grand.e.s solistes algérien, tunisien et marocain se réuniront sur scÚne pour célébrer fraternellement la musique arabo-andalouse et ses riches déclinaisons.

Programme des tables rondes

■Le Maghreb des langues

Si les problĂšmes posĂ©s par la diglossie de l’arabe littĂ©ral et dialectal sont identiques Ă  ceux des autres pays arabes, la reconnaissance officielle de la langue amazighe, l’hĂ©gĂ©monie exercĂ©e par la langue française dans le prolongement du passĂ© colonial, les initiatives visant Ă  lui substituer l’anglais, ainsi que les projets d’arabisation de l’enseignement scolaire et universitaire confĂšrent aux pays du Maghreb un statut linguistique particulier.

Ici plus qu’ailleurs, les choix linguistiques reflĂštent l’impact des donnĂ©es historiques, des options idĂ©ologiques et des engagements politiques. Ici plus qu’ailleurs, la langue cesse d’ĂȘtre un simple outil de communication et devient une composante majeure de la culture spĂ©cifique, une affirmation privilĂ©giĂ©e de l’identitĂ© nationale, une expression recherchĂ©e de l’appartenance religieuse ou communautaire. Dans un tel contexte, que rĂ©vĂšlent l’essor d’une langue ou le dĂ©clin d’une autre ? Quelle politique linguistique adopter ? Comment pratiquer une gestion judicieuse du multilinguisme ?

■Paysage intellectuel au Maghreb

Le paysage intellectuel au Maghreb nous saisit par l’intense activitĂ© et productivitĂ© de ses acteurs et la reconnaissance unanime de leur contribution majeure au renouveau et Ă  la promotion de la pensĂ©e arabe. Cette table ronde nous invite d’abord Ă  lire les Ɠuvres d’un certain nombre de grandes figures qui s’imposent comme des rĂ©fĂ©rences incontournables dans ce domaine. Elle posera ensuite les questions servant de guide Ă  la dĂ©couverte de la philosophie maghrĂ©bine contemporaine : principaux penseurs ; Ă©coles et courants prĂ©dominants ; thĂ©matiques ; approches mĂ©thodologiques; dĂ©fis et perspectives.

■Femmes maghrĂ©bines dans la pensĂ©e et la crĂ©ation

AnimĂ©e par d’éminentes figures fĂ©minines, cette table ronde se propose de prĂ©senter l’apport des femmes maghrĂ©bines dans deux domaines oĂč il s’est particuliĂšrement illustrĂ© : la pensĂ©e fĂ©ministe et la crĂ©ation littĂ©raire. Bien plus qu’un simple Ă©tat des lieux, cet Ă©clairage vise Ă  nous prĂ©senter l’hĂ©ritage intellectuel de femmes pionniĂšres et Ă  fournir des clefs susceptibles de nous aider Ă  mieux comprendre des thĂ©matiques cruciales, dont l’égalitĂ© de genre, la rĂ©interprĂ©tation des textes sacrĂ©s, la lutte contre l’ignorance, le dogmatisme et le fanatisme.

■Innovations dans la crĂ©ation artistique maghrĂ©bine

La crĂ©ation contemporaine maghrĂ©bine, toutes disciplines confondues, est extrĂȘmement active et multiplie les coopĂ©rations Ă  Ă©chelle internationale.

Design, art contemporain, édition, spectacle vivant, musique, explorent de nouveaux modÚles de création, inventent des lieux aux modalités inédites ou déploient des festivals en prise avec leurs territoires, adossés pour beaucoup à leurs héritages culturels patrimoniaux.

Si cette scĂšne entreprenante et connectĂ©e ne date pas d’hier, elle a connu une croissance exponentielle dans la derniĂšre dĂ©cennie. Biennales d’art et de design, nouveaux musĂ©es, festivals croissent en nombre et fĂ©dĂšrent un public de plus en plus nombreux.

Cette table ronde explore cette dynamique en marche Ă  travers la mise en perspective d’initiatives remarquables dans la rĂ©gion.

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Les 23-25 mai : Plus de 300 professionnels attendus aux Rencontres AgroĂ©cologiques d’AĂŻn Drahem

Plus de 300 professionnels du secteur agricole sont attendus du 23 au 25 mai Ă  AĂŻn Drahem (Nord-Ouest de la Tunisie) pour les Rencontres AgroĂ©cologiques – Édition du Nord de la Tunisie, un Ă©vĂ©nement visant Ă  renforcer les capacitĂ©s des acteurs locaux et nationaux autour d’approches agricoles durables et rĂ©silientes.

OrganisĂ©es par la Ferme Homrane Sustainable Living et le RĂ©seau Tunisien pour la Transition AgroĂ©cologique (RTTA), ces rencontres auront pour thĂšme « AccĂ©lĂ©rer la transition agroĂ©cologique par l’échange, la formation et le rĂ©seautage ».

D’aprĂšs le site Web dĂ©diĂ© Ă  cet Ă©vĂ©nement, quinze intervenants animeront des sessions techniques et stratĂ©giques portant notamment sur le financement, l’innovation agricole, l’accompagnement des projets et les dĂ©bouchĂ©s commerciaux.

Parmi les participants figureront des agriculteurs, des experts, des institutions publiques, des organisations internationales, des plateformes de commercialisation et de jeunes entrepreneurs agricoles. Ils bĂ©nĂ©ficieront d’un programme variĂ© comprenant des confĂ©rences thĂ©matiques, des ateliers pratiques, des visites de terrain et un marchĂ© de producteurs agroĂ©cologiques.

Les discussions porteront notamment sur les techniques agroĂ©cologiques, telles que l’agroforesterie, le maraĂźchage sur sol vivant et l’hydrologie rĂ©gĂ©nĂ©rative.

Les participants pourront Ă©galement s’initier Ă  la fabrication de biofertilisants, au greffage et visiter la Ferme Homrane, un site de rĂ©fĂ©rence en agriculture rĂ©gĂ©nĂ©rative. Un marchĂ© de producteurs agroĂ©cologiques clĂŽturera ces trois jours d’échanges.

Cette Ă©dition fait suite au succĂšs de celle organisĂ©e Ă  Zarzis en fĂ©vrier 2025, confirmant le rĂŽle central du RTTA dans la promotion d’une agriculture rĂ©siliente et inclusive en Tunisie.

Le RTTA, plateforme collaborative, rassemble divers acteurs pour impulser l’agroĂ©cologie, tandis que la Ferme Homrane Sustainable Living s’est imposĂ©e comme un site pilote dans la rĂ©gion d’AĂŻn Drahem.

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Crise de modÚle et distorsions économiques Financement public : une souveraineté en péril (Partie 1)

Par Adnene Ben Salah
Adnene Ben Salah

Dans notre pays, une question majeure s’impose avec acuitĂ© : comment financer durablement le budget de l’État sans alourdir davantage l’endettement extĂ©rieur ? En d’autres termes, comment mobiliser des ressources nationales sans aliĂ©ner notre souverainetĂ© Ă©conomique Ă  des bailleurs bilatĂ©raux ou institutionnels imposant des conditions parfois incompatibles avec nos intĂ©rĂȘts stratĂ©giques ?

Plus profondĂ©ment, un paradoxe interpelle : alors que l’économie nationale traverse une rĂ©cession marquĂ©e, que les secteurs productifs se contractent et que les performances industrielles reculent, les banques et institutions financiĂšres affichent des rĂ©sultats remarquablement positifs. Ce dĂ©calage entre l’économie rĂ©elle et la sphĂšre financiĂšre, qui semble de prime abord une distorsion Ă©conomique, soulĂšve des interrogations et semble indiquer une distorsion du modĂšle.

Selon les principes classiques de l’économie, une baisse de l’investissement, de la consommation, de l’épargne et un recul du recouvrement des crĂ©ances devraient logiquement affecter les revenus des Ă©tablissements de crĂ©dit. Le fait que cela ne soit pas le cas rĂ©vĂšle l’existence de distorsions profondes dans notre systĂšme politico-Ă©conomique, rĂ©sultant soit de mĂ©canismes internes auto-entretenus, soit de choix de politiques Ă©conomiques dĂ©libĂ©rĂ©s.

Un modÚle en décalage avec la création de valeur réelle

Si les crĂ©ateurs de valeur – entrepreneurs, producteurs, travailleurs – sont en difficultĂ©, et si le financement de l’activitĂ© productive se rarĂ©fie, alors se pose lĂ©gitimement une question cruciale : d’oĂč proviennent les rĂ©sultats des institutions financiĂšres ? Quelle richesse rĂ©elle justifie l’augmentation de la masse monĂ©taire ? Et sur quelles bases l’État parvient-il Ă  clĂŽturer son budget ?

Pour répondre à ces questions, il convient de revenir aux fondamentaux économiques.

Quatre grandes catĂ©gories d’acteurs structurent le fonctionnement de toute Ă©conomie :

  1. Les entrepreneurs, moteurs de création de valeur et de prise de risque ;
  2. Les travailleurs-consommateurs, producteurs et soutiens de la demande ;
  3. L’État et son administration, organisateurs du cadre politique et rĂ©gulateur de l’activitĂ© ;
  4. Le systÚme monétaire et financier, gestionnaire des flux et ressources.

Lorsque les trois premiĂšres catĂ©gories s’essoufflent et que les revenus rĂ©els stagnent ou rĂ©gressent, les recettes publiques s’affaiblissent. Pour compenser ce manque, l’État, pour assurer son train de vie, recourt Ă  l’endettement, dĂ©clenchant une spirale aux effets systĂ©miques.

L’arbitrage impossible : stabilitĂ© institutionnelle ou avenir collectif

L’administration publique se retrouve alors face Ă  un arbitrage dĂ©licat : relancer l’investissement productif, maintenir son propre fonctionnement ou faire le choix du sacrifice temporaire au service du bien commun. ParallĂšlement, les dĂ©cideurs politiques doivent choisir entre assurer leur survie Ă  court terme ou assumer des rĂ©formes impopulaires mais nĂ©cessaires Ă  moyen terme.

Dans la majoritĂ© des cas, les compromis convergent vers une prioritĂ© : maintenir la stabilitĂ© et le train de vie de l’appareil politico-administratif. Ce choix, lĂ©gitimĂ© par une logique de court terme, crĂ©e une dĂ©connexion croissante entre l’État et les dynamiques productives du pays. Ainsi s’installe un dĂ©ficit structurel chronique, creusĂ© davantage par un recours croissant Ă  l’endettement non productif, faute de crĂ©ation de valeur rĂ©elle.

Ce processus nourrit une situation de rente pour les institutions financiĂšres, captant les ressources disponibles au dĂ©triment de l’économie rĂ©elle. Le tarissement du crĂ©dit bancaire pour les acteurs productifs provoque une raretĂ© artificielle de liquiditĂ©, accentuant la dĂ©pendance Ă  l’endettement et ouvrant la voie Ă  une ponction directe sur les rĂ©serves monĂ©taires de la communautĂ© – via la banque centrale ou les mĂ©canismes d’émission – avec des consĂ©quences inflationnistes et dĂ©stabilisatrices Ă  moyen terme.

Une souveraineté économique de plus en plus contrainte

À cela s’ajoute une rĂ©alitĂ© prĂ©occupante : les contraintes cumulĂ©es de notre situation structurelle et des choix de politique publique rendent de plus en plus difficile l’accĂšs Ă  des financements extĂ©rieurs viables. Les bailleurs internationaux, face Ă  une dĂ©gradation des indicateurs, exigent dĂ©sormais des garanties Ă©levĂ©es voire rĂ©elles, appliquent des taux d’intĂ©rĂȘt pĂ©nalisants, raccourcissent les maturitĂ©s et limitent les montants accordĂ©s. Ce cercle vicieux rĂ©duit la marge de manƓuvre de l’État et fragilise encore plus sa position sur la scĂšne financiĂšre internationale.

En dĂ©finitive, les politiques actuelles – en particulier en pĂ©riode de crise – gĂ©nĂšrent des distorsions majeures dans notre modĂšle Ă©conomique. L’État, en renforçant son emprise sur les mĂ©canismes Ă©conomiques sans crĂ©er de valeur rĂ©elle, accapare les ressources au dĂ©triment de la communautĂ© productive. Ce faisant, il organise une forme de paupĂ©risation systĂ©mique des travailleurs, des investisseurs et des entrepreneurs – pourtant les piliers de la croissance et de la rĂ©partition Ă©quitable de la richesse.

Conclusion

La crise actuelle rĂ©vĂšle un dĂ©calage entre les mĂ©canismes Ă©conomiques et la crĂ©ation de valeur rĂ©elle. Pour restaurer la souverainetĂ© Ă©conomique, il est impĂ©ratif de repenser les politiques publiques en favorisant l’investissement productif et en rĂ©duisant la dĂ©pendance Ă  l’endettement extĂ©rieur. Une telle refondation permettra de rĂ©tablir l’équilibre entre les acteurs Ă©conomiques et de promouvoir une croissance durable et inclusive. Il est essentiel d’agir rapidement pour Ă©viter une aggravation des distorsions structurelles et prĂ©server les fondements de notre Ă©conomie.

Adnene Ben Salah

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Ben Arous : campagne de sensibilisation aux incendies agricoles en vue de la moisson 2024-2025

La direction régionale de la Protection civile à Ben Arous, a organisé, vendredi à Mornag, une journée de sensibilisation à la prévention des incendies, en perspective de la campagne de moisson 2024-2025.

L’initiative s’inscrit dans un programme d’actions concertĂ©es avec les services spĂ©cialisĂ©s du Commissariat rĂ©gional au dĂ©veloppement agricole (CRDA), a prĂ©cisĂ©, le chef de l’unitĂ© de la Protection civile Ă  Ben Arous, Hamza Borni.

LancĂ©e le 13 mai, cette campagne de sensibilisation se dĂ©ploie dans plusieurs zones agricoles, notamment Ă  Fouchana et Ă  M’hamdia, et se poursuivra les 19 et 20 mai Ă  Borj CĂ©dria.

Elle vise Ă  renforcer la vigilance des agriculteurs face aux risques accrus de feux de rĂ©colte, en soulignant l’importance cruciale de l’entretien et du rĂ©glage des moissonneuses pour prĂ©venir les dĂ©parts de feu, particuliĂšrement en milieu rural.

Outre la dimension préventive, ces journées offrent un accompagnement technique aux exploitants agricoles à travers une série de recommandations pratiques portant sur la gestion des risques incendie.

Il s’agit notamment de les inciter Ă  dĂ©broussailler les abords des voies de circulation et les pourtours des parcelles cultivĂ©es, afin de limiter la propagation des flammes en cas de sinistre.

Les rencontres ont Ă©galement permis d’aborder plusieurs thĂ©matiques clĂ©s, dont les causes frĂ©quentes des incendies dans les zones agricoles, les modalitĂ©s d’intervention rapide et les mĂ©canismes de lutte adaptĂ©s Ă  ces contextes spĂ©cifiques.

Dans la continuitĂ© de cette dĂ©marche, la Protection civile prĂ©voit d’organiser, au cours des prochaines semaines, des journĂ©es similaires consacrĂ©es Ă  la protection des zones forestiĂšres habitĂ©es.

Ces actions auront pour objectif de sensibiliser les riverains, les agriculteurs, les exploitants et les habitants des milieux boisĂ©s aux dangers des incendies de forĂȘt, et de renforcer leur capacitĂ© d’anticipation et de rĂ©action face Ă  ces phĂ©nomĂšnes Ă  fort impact environnemental et humain.

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Commerce Ă©lectronique : la Tunisie et ses partenaires s’allient pour soutenir les PME exportatrices

Les moyens de renforcement de la coopĂ©ration dans le domaine de la digitalisation du commerce, notamment, le commerce Ă©lectronique, les projets en cours et les perspectives de leur dĂ©veloppement, ont Ă©tĂ© au centre d’une rĂ©union entre le ministre du Commerce et du dĂ©veloppement des exportations Samir Abid et une dĂ©lĂ©gation du Centre du commerce international (ITC) et de l’Agence allemande de coopĂ©ration internationale (GIZ).

Les participants ont soulignĂ© l’importance du commerce Ă©lectronique et son rĂŽle vital dans l’impulsion de l’économie nationale et la concrĂ©tisation des projets dans ce cadre pour faciliter les opĂ©rations de commerce et renforcer, diversifier et faciliter l’accĂšs des exportations tunisiennes aux marchĂ©s Ă©trangers.

Abid a mis l’accent sur l’importance de l’impulsion de la coopĂ©ration entre la Tunisie et l’ITC, soulignant la coopĂ©ration fructueuse avec la GIZ, notamment, dans le cadre du projet d’Appui aux Accords Commerciaux avec l’Afrique.

Les reprĂ©sentants de l’ITC ont exprimĂ© leur volontĂ© de dĂ©velopper davantage la coopĂ©ration avec la Tunisie, et ce, Ă  travers un nouveau projet rĂ©gional visant Ă  dĂ©velopper le commerce Ă©lectronique et Ă  renforcer l’économie numĂ©rique.

Les participants se sont engagés à booster et diversifier les activités commerciales en Tunisie, à soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) et à développer les échanges de commerce électronique.

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KazanForum 2025 : la Tunisie prospecte le marché russe pour ses exportations

La Tunisie est reprĂ©sentĂ©e au XVIe Forum Ă©conomique international “Russie – monde islamique”, “KazanForum 2025”, qui se tient du 13 au 18 mai courant, dans la capitale du Tatarstan, par son ambassade Ă  Moscou.

Le forum de Kazan est organisĂ© par la RĂ©publique du Tatarstan, la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale de Russie et l’Organisation de la ConfĂ©rence Islamique (OCI).

Le chargĂ© d’affaires ad intĂ©rim Ă  l’ambassade de Tunisie a Moscou, Bechir Langar a dĂ©clarĂ© Ă  l’occasion de ce forum, Ă  l’Agence TAP, que la Russie oriente ses efforts vers le dĂ©veloppement des relations avec les pays arabes, islamiques et africains dans de nombreux domaines Ă©conomiques, notamment, les technologies de l’information, la sĂ©curitĂ© informatique, le transport, outre les domaines de l’éducation.

Et d’expliquer que la Tunisie en tant que pays importateur net de cĂ©rĂ©ales, de pĂ©trole et dĂ©rivĂ©s et d’engrais, accorde un intĂ©rĂȘt spĂ©cial au dĂ©veloppement des relations avec la Russie.

L’ambassade de Tunisie Ă  Moscou est en train de prospecter le marchĂ© russe en vue d’identifier les sociĂ©tĂ©s russe intĂ©ressĂ©es par l’importation de l’huile d’olive tunisienne ainsi que des dattes, du prĂȘt-Ă -porter et des cosmĂ©tiques.

La reprĂ©sentante du CEPEX dans la capitale russe, Hela Hanachi a indiquĂ© Ă  l’Agence TAP, que le centre de promotion des exportations va accentuer ses actions en 2025, en collaboration avec l’ambassade, sur le marchĂ© russe. L’objectif Ă©tant d’exporter une partie du surplus de la production d’huile d’olive de cette campagne, sur ce marchĂ©, a-t-elle prĂ©cisĂ©.

D’ailleurs, un programme spĂ©cifique a Ă©tĂ© mis en place cette annĂ©e par le CEPEX en collaboration avec l’ambassade de Tunisie Ă  Moscou, sur ce marchĂ© notamment pour dĂ©velopper le potentiel de commercialisation de l’huile d’olive tunisienne.

DĂ©jĂ  au mois de fĂ©vrier, six acheteurs de Russie et de la BiĂ©lorussie ont Ă©tĂ© invitĂ©s par le CEPEX a Tunis et ont rencontrĂ© des exportateurs d’huile d’olive.

D’autres manifestations promotionnelles sont programmĂ©es pour conquĂ©rir le marchĂ© russe.

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Tunisie : l’ATMC appelle à reconnaütre la maladie cƓliaque comme maladie chronique

Le prĂ©sident de l’association tunisienne de la maladie cƓliaque (ATMC) Mongi Ben Hriz a appelĂ© l’état Ă  reconnaitre la maladie cƓliaque comme Ă©tant une maladie chronique, incitant la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) Ă  faire bĂ©nĂ©ficier les patients des frais de remboursement du rĂ©gime alimentaire et Ă  verser des aides aux familles Ă  revenu limitĂ©.

Ben Hriz a soulignĂ©, au cours d’une confĂ©rence de presse tenue vendredi Ă  Tunis que la consommation d’aliments sans gluten, Ă  base de riz et de mais, est le seul traitement efficace contre la maladie cƓliaque.

Il a prĂ©cisĂ© que l’association de la maladie cƓliaque offre les produits sans gluten Ă  environ 400 familles Ă  revenu limitĂ© sur 4 mille demandes d’aide, appelant l’état Ă  intervenir afin de soutenir ses efforts dans ce domaine.

“Les personnes souffrant de cette pathologie sont confrontĂ©s aux difficultĂ©s liĂ©es aux couts Ă©levĂ©s des produits sans gluten, mise Ă  part leur indisponibilitĂ© dans les rĂ©gions intĂ©rieures” a-t-il ajoutĂ©.

Ben Hriz a précisé que le prix des produits sans gluten est estimé à 125 dinars par mois pour les adultes atteints de la maladie et à 90 dinars par mois pour les enfants.

Il a affirmĂ© que l’association de la maladie cƓliaque fournit des conseils aux patients et leur offre un guide qui contient le nom des produits alimentaires vendus sur le marchĂ©.

De son cĂŽtĂ©, la vice prĂ©sidente de cette association Sirine KhĂ©lif a soulignĂ© que 100 mille personnes souffrent de la maladie cƓliaque en Tunisie dont 30 mille seulement ont effectuĂ© des analyses aprĂšs l’apparition des symptĂŽmes.

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Manouba : une journĂ©e d’étude sur l’investissement dans l’élevage et l’agriculture intelligente face au changement climatique

Une journĂ©e d’étude placĂ©e sur le thĂšme « Investir dans l’élevage et l’agriculture intelligente face au climat » a Ă©tĂ© organisĂ©e, vendredi, Ă  Manouba par la direction rĂ©gionale de l’Office de l’Elevage et des PĂąturages (OEP).

A cette occasion, la directrice rĂ©gionale de l’OEP, Mouna Romdhani a indiquĂ© Ă  l’Agence TAP que cette journĂ©e est axĂ©e sur la question de mise en Ɠuvre d’un nouveau plan directeur d’investissement en Ă©levage permettant de consacrer une agriculture durable et une autonomie fourragĂšre en dĂ©pit des enjeux climatiques.

L’accent a Ă©tĂ© mis, Ă©galement, sur les mesures prises par la direction rĂ©gionale de l’OEP pour assurer un dĂ©veloppement des ressources fourragĂšres et la protection de la santĂ© animale, outre l’incitation Ă  l’investissement dans les Ă©levages.

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Akila Omri fait rayonner la Tunisie à Kazan avec une piùce en dialecte tunisien et les vers d’Echebbi

Au festival des cultures Ă©trangĂšres, au XVIe Forum Ă©conomique international “Russie – monde islamique”, “KazanForum 2025”, qui se tient du 13 au 18 mai courant, dans la capitale du Tatarstan, Akila Omri, enseignante universitaire tunisienne a prĂ©sentĂ© une piĂšce de théùtre en dialecte tunisien (l’école des cancres) qu’elle a rĂ©alisĂ© avec son mari russe, docteur en sciences philologiques.

Cette derniĂšre a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e par ses Ă©tudiants de l’universitĂ© fĂ©dĂ©rale de Russie Ă  Kazan, qui Ă©taient habillĂ©s de costumes traditionnels tunisiens.

Un autre de ses Ă©tudiants a rĂ©citĂ©, lors de ce festival, le poĂšme d’Abou el Kacem Echebbi; la volontĂ© de vivre (iradatou el hayet) et d’autres, encore, ont chante les souffrances des expatriĂ©s tunisiens, en reprenant la chanson de Balti (Allo ya chababi winak).

Akila Omri, une keffoise pure souche de 52 ans, est titulaire d’un doctorat en langues comparĂ©es arabe, français, russe obtenu Ă  Kazan. Elle enseigne avec passion, la langue arabe, depuis 22 ans, dans deux universitĂ©s Ă  Kazan, encourage la diffusion de films tunisiens et arabes, dans le cadre de son travail au sein du Muslim film festival (la tribune d’or). Elle est, aussi, traductrice officielle (de l’arabe au russe) et co-autrice avec son mari, de livres pĂ©dagogiques pour l’enseignement de la langue arabe au niveau universitaire en Russie, ainsi que de livres sur la femme arabe et sur les villes tunisiennes.

Son mari,Timur Shaikhullin, qui partage son amour pour la Tunisie et la langue arabe qu’il parle Ă  la perfection, est titulaire de deux doctorats sur les mĂ©thodes d’enseignement de la langue arabe aux non arabisants (en prenant l’exemple des mĂ©thodes d’enseignement en Tunisie) et le second sur les relations familiales. Il enseigne Ă  l’universitĂ© fĂ©dĂ©rale de Kazan et travaille, aussi, au Muslim film festival.

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Nafti et Attaf plaident à Bagdad pour une solution politique en Libye sans ingérence étrangÚre

Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti, s’est entretenu, vendredi Ă  Bagdad, avec son homologue algĂ©rien, Ahmed Attaf, autour des rĂ©cents dĂ©veloppements survenus en Libye.

A ce propos, les deux ministres ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de “mettre fin aux violences et de favoriser un dialogue entre les frĂšres libyens sous l’égide des Nations unies, en vue d’un rĂšglement politique linter-libyen de la crise, Ă  l’écart de toute ingĂ©rence Ă©trangĂšre”, indique un communiquĂ©.

La rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des prĂ©paratifs du Sommet arabe ordinaire prĂ©vu Ă  Bagdad le 17 mai courant, a, en outre, portĂ© sur les rĂ©solutions qui seront adoptĂ©es lors du Sommet.

Les relations bilatĂ©rales privilĂ©giĂ©es et les moyens de les renforcer davantage dans divers domaines, notamment en matiĂšre de commerce interrĂ©gional, d’investissement conjoint, d’industrie, d’énergie et de dĂ©veloppement des zones frontaliĂšres, ont Ă©tĂ© Ă  l’ordre du jour de cet entretien.

Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de la concertation entre les deux pays sur plusieurs questions rĂ©gionales, africaines, mĂ©diterranĂ©ennes et internationales.

Mohamed Ali Nafti, conduira la délégation tunisienne aux travaux de la 34e session ordinaire du Sommet arabe et du 5e Sommet arabe pour le développement économique et social, qui se tiendront, simultanément, le 17 mai 2025, à Bagdad, en Irak.

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Balance alimentaire : forte baisse des exportations tunisiennes, surtout en huile d’olive

La balance commerciale alimentaire a enregistrĂ© au cours des quatre premiers mois de l’annĂ©e 2025 un excĂ©dent de 633,3 millions de dinars (MD), contre un excĂ©dent de 1387,6 MD durant le mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, ce qui reprĂ©sente une baisse de 54%, selon une note de l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri) publiĂ©e,

Ainsi, le taux de couverture a régressé, passant de 159,3% à fin avril 2024, à 126,9% à fin avril 2025.

En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistrĂ© une baisse de 19,9%, contre une lĂ©gĂšre hausse des importations de 0,6%, et ce, en raison de la  diminution des exportations d’huile d’olive (-28,2%), des produits de la pĂȘche (-23,6%), et des dattes (-16,0%).

La baisse de la valeur des exportations de l’huile d’olive est expliquĂ©e par la chute du prix moyen Ă  l’exportation de 53,5%, par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, Ă  12,73 DT/kg.

Par ailleurs, l’Onagri a fait Ă©tat de la baisse des importations des cĂ©rĂ©ales (-14,7%), de sucre (-44,6%) et des huiles vĂ©gĂ©tales (-44,5%).

Quant aux prix Ă  l’importation des produits cĂ©rĂ©aliers, ils ont baissĂ© de 19,4% pour le blĂ© dur et de 1,8% pour le blĂ© tendre, contre une augmentation de 5% pour l’orge et de 8,1% pour le maĂŻs.

Le prix du sucre a également chuté de 34,2%, tandis que les prix des huiles végétales ont augmenté de 25,1% et ceux du lait et des dérivés de 10,5%.

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Onagri : baisse alarmante de la balance commerciale alimentaire en Tunisie début 2025

La balance commerciale alimentaire a enregistrĂ© au cours des quatre premiers mois de l’annĂ©e 2025 un excĂ©dent de 633,3 millions de dinars (MD), contre un excĂ©dent de 1387,6 MD durant le mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, ce qui reprĂ©sente une baisse de 54%, selon une note de l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri) publiĂ©e, vendredi.

Ainsi, le taux de couverture a régressé, passant de 159,3% à fin avril 2024, à 126,9% à fin avril 2025.

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Ouverture de la 7Úme édition du Festival International des Musiciens et Créateurs en situation de handicap

La septiĂšme Ă©dition du Festival International des Musiciens et CrĂ©ateurs en situation de handicap, Handy Music, placĂ©e sous le thĂšme “L’art sans limites, l’humain sans barriĂšres”, a dĂ©marrĂ©, jeudi soir, au Théùtre des rĂ©gions Ă  la CitĂ© de la culture.

Cette nouvelle édition se tient du jeudi 15 au dimanche 18 mai 2025 à Tunis, Hammamet et Nabeul.

Le festival est organisĂ© Ă  l’initiative de l’association “IBSAR loisirs et culture pour les non et mal voyants” en partenariat avec l’ambassade de Suisse en Tunisie et le ministĂšre Affaires Culturelles.

La Suisse est reprĂ©sentĂ©e par le flĂ»tiste et chef d’orchestre Jean-Jacques Vuilloud.

Ce rendez-vous artistique unique cĂ©lĂšbre la crĂ©ativitĂ© inclusive avec la participation de 13 pays dont certains pour la premiĂšre fois (Tunisie, AlgĂ©rie, Libye, Mauritanie, Maroc, Sultanat d’Oman, Iran, Espagne, Suisse, France, Pologne, Portugal, Irak).

La cĂ©rĂ©monie d’ouverture Ă©tait marquĂ©e par un spectacle folklorique suivi par les allocutions officielles des responsables culturels et des reprĂ©sentants d’organisations internationales.

Des performances musicales et artistiques, individuelles et de groupe, d’artistes porteurs d’handicap Ă©taient au menu de la soirĂ©e inaugurale.

La maison de la culture Ibn Rachiq abritera la programmation culturelle composĂ©e d’ateliers, de rencontres professionnelles et de spectacles et une confĂ©rence intellectuelle autour de la Convention de Marrakech et le rĂŽle de la technologie dans l’intĂ©gration des personnes porteuses d’handicap.

Traité de Marrakech

Le TraitĂ© de Marrakech administrĂ© par l’Organisation mondiale de la propriĂ©tĂ© intellectuelle (OMPI) “facilite la production et la diffusion internationale de livres dans des formats spĂ©cialement adaptĂ©s aux aveugles et aux dĂ©ficients visuels. Il Ă©tablit Ă  cet effet une sĂ©rie de limitations et d’exceptions relatives au droit d’auteur traditionnel”.
La Tunisie est pami les premiers pays ayant ratifié ce traité qui a été adopté à Marrakech le 27 juin 2013 et entré en vigueur le 30 septembre 2016.

Le prĂ©sident de l’Association « Ibsar», Mohamed Mansouri a exprimĂ© sa fiertĂ© de voir cet Ă©vĂ©nement avoir eu lieu malgrĂ© les difficultĂ©s ayant entourĂ© l’organisation et les obstacles administratifs.

S’exprimant dans une dĂ©claration Ă  l’agence TAP, il a assurĂ© avoir Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© du traitement des services administratifs relevant du ministĂšre des Affaires culturelles, soulignant la vocation culturelle et humanitaire du festival basĂ© sur le bĂ©nĂ©volat.
Mansouri a sollicitĂ© l’intervention de la ministre des Affaires Culturelles afin de rĂ©habiliter le festival et lui accorder les aides publiques nĂ©cessaires.

Depuis la date de crĂ©ation du festival, en 2012, jusqu’à 2015, une aides annuelle de 28 milles dinars, a fait savoir Mansouri, estimant un soutien peu suffisant et ne permettant pas au festival d’honorer ses engagements.

Il a plaidĂ© pour un traitement Ă©quitable en conformitĂ© avec la Constitution et les conventions internationales ratifiĂ©es par la Tunisie. “On veut une culture Ă©quitable, inclusive sans distinction aucune ni exclusion”, a-t-il lancĂ©.

Le Festival International des Musiciens et CrĂ©ateurs en situation de handicap, Handy Music, a fait son retour l’annĂ©e derniĂšre aprĂšs une absence de prĂšs de quatre ans.

Il est initiĂ© par l’association Ibsar qui Ɠuvre en faveur de l’égalitĂ© des chances entre tous les individus afin de valoriser les compĂ©tences et la crĂ©ativitĂ© des personnes porteuses d’handicap dans les domaines des Arts et Ă  leur inclusion sociale. L’association appelle Ă  “l’instauration d’une sociĂ©tĂ© juste dans laquelle les personnes handicapĂ©es jouissent pleinement de leurs droits et participent efficacement Ă  la vie publique”.

Officiellement créée le 31 janvier 2012, «Ibsar» est une association offrant un soutien aux Ă©lĂšves et aux Ă©tudiants par l’impression des livres en Braille et l’organisation des formations Ă  l’usage des nouvelles technologies”. Son objectif est d’intĂ©grer les non et mal voyants dans les domaines des loisirs, de la vie culturelle, intellectuelle et artistique, et ce en conformitĂ© avec les clauses de la convention Internationale des Droits des handicapĂ©s.

L’association mĂšne des campagnes de sensibilisation en faveur des personnes handicapĂ©es visuelles ou porteuses d’handicap en gĂ©nĂ©ral afin de faciliter leur participation dans tous les domaines.

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Ligue 1 : l’EspĂ©rance de Tunis dĂ©croche son 34e sacre et vise le doublĂ© Coupe-Championnat

Les saisons dĂ©filent en Ligue 1, mais la photo finish semble immuable ces derniĂšres annĂ©es: ce sont toujours les mĂȘmes couleurs, celles du “sang et or” qui s’imposent. L’EspĂ©rance de Tunis confirme une fois de plus sa suprĂ©matie et dĂ©croche un 34e titre national, dont huit lors des dix derniĂšres saisons, s’affirmant comme le maĂźtre incontestĂ© du football tunisien.

Le doyen des clubs tunisiens vient ainsi de remporter 21 titres sur 29 depuis l’instauration du non-amateurisme, puis du professionnalisme Ă  partir de la saison 1996-1997. Certes, ses solides moyens financiers y ont contribuĂ©, mais la clĂ© de sa rĂ©ussite ne se limite pas aux ressources matĂ©rielles. Ce rĂšgne s’appuie avant tout sur la stabilitĂ© de ses instances dirigeantes, une planification stratĂ©gique rigoureuse et un soutien populaire indĂ©fectible, qui ont ancrĂ© chez les EspĂ©rantistes une vĂ©ritable culture de la gagne.

La campagne de cette saison n’a pas Ă©tĂ© de tout repos. La compĂ©tition fut rude, le suspense intense et la pression permanente. Mais l’expĂ©rience des joueurs de Bab Souika, la qualitĂ© de leur effectif et un mental Ă  toute Ă©preuve ont permis au club de faire la diffĂ©rence aux moments dĂ©cisifs.

Ce sacre, bien que conquis dans la douleur, est amplement mĂ©ritĂ©. Les coĂ©quipiers de Mohamed Amine Ben Hmida ont rĂ©alisĂ© un parcours remarquable, dominant tous leurs rivaux directs avec des victoires en aller et retour face Ă  l’Etoile du Sahel et au CS Sfaxien, ainsi que des succĂšs et des matches nuls contre le Club Africain, le Stade Tunisien et l’US Monastir. Un sans-faute qui tĂ©moigne de la force de caractĂšre de l’équipe et de sa capacitĂ© Ă  gĂ©rer la pression et Ă  rĂ©pondre prĂ©sent lors des grands rendez-vous.

MalgrĂ© une certaine instabilitĂ© sur le banc, le club a fait preuve de luciditĂ© et de courage dans ses choix d’entraĂźneurs. AprĂšs un dĂ©but de saison poussif, le Portugais Miguel Cardoso est limogĂ© aprĂšs cinq journĂ©es de Ligue 1. Il est remplacĂ© par le Roumain Laurențiu Reghecampf, Ă  son tour remerciĂ© malgrĂ© une victoire en Supercoupe, une place de leader en championnat et une qualification en quarts de finale de la Ligue des champions. C’est finalement le Tunisien Maher Kanzari qui prend les rĂȘnes, Ă  cinq journĂ©es de la fin, juste avant la confrontation avec Mamelodi Sundowns.

Le choix de faire confiance Ă  l’école tunisienne n’est pas fortuit. Face Ă  l’enjeu, il fallait un technicien connaissant bien l’effectif et le climat du championnat. Le choix de Kanzari s’est donc imposĂ© logiquement, d’autant plus qu’il n’était pas Ă©tranger au Parc B, oĂč il avait dĂ©jĂ  entraĂźnĂ© l’EspĂ©rance, et qu’il Ă©tait en pleine rĂ©ussite avec le Stade Tunisien, terminant mĂȘme champion d’automne.

MalgrĂ© des dĂ©buts difficiles en Ligue des champions face Ă  Sundowns, Kanzari a su redresser la barre en championnat avec quatre victoires consĂ©cutives, dont deux contre des adversaires de premier plan : le Club Africain et le CS Sfaxien, en plus d’un match nul avec l’US Monastir, lors de la derniĂšre journĂ©e. Son empreinte sur le rendement de l’équipe s’est vite fait sentir : soliditĂ© dĂ©fensive (un seul but encaissĂ©) avec un BĂ©chir Ben SaĂŻd confirmĂ© comme gardien titulaire, et efficacitĂ© offensive, permettant Ă  l’équipe de terminer meilleure attaque du championnat (57 buts).

Contrairement Ă  ses concurrents traditionnels, c’est la profondeur et la qualitĂ© de son effectif qui ont fait la force de l’EspĂ©rance cette saison, notamment grĂące Ă  ses joueurs Ă©trangers dĂ©cisifs : le BrĂ©silien Yan Sasse, meilleur buteur de l’équipe (10 buts), l’AlgĂ©rien Youcef BelaĂŻli (9 buts), l’autre BrĂ©silien Rodrigo Rodrigues (4 buts) malgrĂ© une longue blessure), ainsi que le Sud-Africain Elias Mokwana et l’AlgĂ©rien Mohamed Amine Tougai (3 buts chacun).

CĂŽtĂ© local, les recrues ont Ă©galement apportĂ© des solutions tactiques prĂ©cieuses. Hamza Jelassi a solidement renforcĂ© l’axe de la dĂ©fense aprĂšs la blessure du capitaine Yassine Meriah aux ligaments croisĂ©s, inscrivant deux buts de la tĂȘte contre l’Etoile du Sahel et le Club Africain. Chiheb Jebali, recrutĂ© lors du mercato hivernal en provenance de l’US Monastir, a Ă©galement offert de nouvelles options au milieu de terrain, aussi bien dans la construction du jeu que sur les balles arrĂȘtĂ©es.

Le titre de champion dĂ©jĂ  acquis, les Sang et Or convoitent dĂ©sormais Dame Coupe, avec l’espoir de dĂ©crocher le sixiĂšme doublĂ© Coupe-Championnat de leur histoire, avant de se tourner vers la Coupe du Monde des Clubs, prĂ©vue aux Etats-Unis du 14 juin au 13 juillet prochains. Un nouveau dĂ©fi les attend, avec au programme une confrontation contre le gĂ©ant anglais Chelsea, le prestigieux club brĂ©silien Flamengo, et un troisiĂšme adversaire Ă  dĂ©terminer entre le Club AmĂ©rica (Mexique) et le Los Angeles FC (Etats-Unis)


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Santé: Des entreprises tunisiennes prospectent le marché kényan

Sept entreprises tunisiennes spĂ©cialisĂ©es dans les Ă©quipements et fournitures mĂ©dicales, les complĂ©ments alimentaires, les produits paramĂ©dicaux ainsi que dans l’ingĂ©nierie hospitaliĂšre ont participĂ©, du 14 au 16 mai 2025, Ă  une mission Ă©conomique au Kenya, Ă  l’initiative du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) et de l’Ambassade de Tunisie Ă  Nairobi.
Cette mission vise, selon le CEPEX, Ă  dynamiser les exportations du secteur de la santĂ© vers l’Afrique de l’Est et a permis aux entreprises participantes d’effectuer une sĂ©rie de rencontres stratĂ©giques avec les principales institutions publiques du secteur de la santĂ© kĂ©nyan, notamment l’AutoritĂ© kĂ©nyane des fournitures mĂ©dicales (KEMSA), la Mission pour les mĂ©dicaments et fournitures essentiels (MEDS) et l’Agence du rĂ©seau commercial du Kenya  (KenTrade). Les entreprises tunisiennes ont Ă©galement visitĂ© des hĂŽpitaux publics et privĂ©s, des cliniques spĂ©cialisĂ©es, ainsi que des distributeurs kĂ©nyans.
Elles ont, par ailleurs, pris part Ă  la 25Ăšme Ă©dition du salon MEDEXPO organisĂ©e du 14 au 16 mai courant Ă  Nairobi. MEDEXPO est l’un des plus importants Ă©vĂ©nements dĂ©diĂ©s Ă  l’industrie mĂ©dicale et pharmaceutique en Afrique de l’Est, avec, cette annĂ©e, 139 exposants venus de 30 pays, dont l’Inde, l’Iran, la Turquie et l’IndonĂ©sie. Le premier jour du salon a attirĂ© prĂšs de 1 500 visiteurs professionnels, principalement des importateurs et des distributeurs rĂ©gionaux.
En marge du salon, un Ă©vĂšnement de networking a Ă©tĂ© organisĂ© Ă  la RĂ©sidence de Tunisie Ă  Nairobi, et a rĂ©uni les entreprises tunisiennes avec une vingtaine d’acteurs Ă©conomiques et institutionnels du secteur mĂ©dical kĂ©nyan. Cette rencontre a permis de consolider les Ă©changes, de poser les jalons de futures collaborations et de renforcer l’image de la Tunisie en tant que partenaire stratĂ©gique dans la rĂ©gion.
Avec plus de 14 000 Ă©tablissements de santĂ© recensĂ©s en 2022, soit une hausse de 13 % en cinq ans, et des importations pharmaceutiques atteignant 793,4 millions de dollars  en 2024 (soit 4 % de ses importations totales), le Kenya s’impose comme un marchĂ© prometteur. Le pays ambitionne de devenir un hub mĂ©dical rĂ©gional et investit massivement dans l’amĂ©lioration de ses infrastructures hospitaliĂšres.
La mission économique au Kenya a été menée avec le soutien du projet « Qawafel» et du programme « Arab-Africa Trade Bridges (AATB) ».
Le projet d’appui Ă  l’internationalisation des startups et PME tunisiennes Ă  l’échelle du continent africain « Qawafel » est financĂ© par l’Agence Française de DĂ©veloppement (AFD). Il a pour objectif global de contribuer Ă  la crĂ©ation d’emplois, au dĂ©veloppement Ă©conomique inclusif de la Tunisie et Ă  son intĂ©gration aux marchĂ©s du continent africain.
Le programme AATB est un programme multi-donateurs, multi-pays et multi-organisations qui vise Ă  promouvoir et Ă  accroĂźtre les ïŹ‚ux commerciaux et d’investissement entre les pays africains et arabes.

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Raouf Medelgi dévoile Papillon de nuit : récits féminins et fractures tunisiennes

La BibliothĂšque diocĂ©saine de Tunis abritera, ce samedi 17 mai, une rencontre avec l’écrivain tunisien Raouf Medelgi pour prĂ©senter son dernier recueil de nouvelles “Papillon de nuit” paru en 2024 chez « AC Éditions ».

La rencontre prĂ©vue Ă  10h, au siĂšge de la BibliothĂšque diocĂ©saine Ă  la MĂ©dina de Tunis, sera animĂ©e par Samia Kassab Charfi, professeure de littĂ©rature française et francophone Ă  l’UniversitĂ© de Tunis.

PrĂ©sentĂ© rĂ©cemment dans le cadre de la 39Ăšme Ă©dition de la Foire internationale du Livre de Tunis, tenue du 25 avril-4 mai, “Papillon de nuit” est un recueil de 120 pages rĂ©unissant onze rĂ©cits de femmes d’ñge, de milieu et de condition diffĂ©rentes, plonge dans les tensions sociopolitiques de la Tunisie contemporaine.

« À travers une narration fluide et incisive, Raouf Medelgi interroge, les fractures sociales et les dilemmes identitaires du pays. L’auteur, se glisse dans la peau des narratrices afin qu’elles racontent elles-mĂȘmes des Ă©vĂ©nements marquants de leur vie.

Ecrites sous forme de confidences ou de journal intime, les nouvelles ne sont que fiction. L’auteur prĂȘte sa plume Ă  ses personnages et disparaĂźt derriĂšre leur trait. LĂ©gĂšres et le plus souvent Ă©mouvantes, les nouvelles sont drĂŽles et denses Ă  la fois.

De la petite fille Ă  l’arriĂšre-grand-mĂšre, en passant par l’adolescente ou la femme d’ñge mĂ»r, les histoires s’enchaĂźnent et ne se ressemblent pas. Le lecteur entre dans l’intimitĂ© des narratrices et dans la plus secrĂšte de leur pensĂ©e. »

Universitaire, Ă©crivain et journaliste, spĂ©cialiste en littĂ©ratures francophones, principalement antillaises, Raouf Medelgi est Ă©galement auteur d’une biographie intitulĂ©e “Bonjour Monsieur Bussac : ItinĂ©raire d’un Ă©crivain des deux rives” parue chez Arabesques Editions en 2023.

“Entre pandĂ©mie, interrogations existentielles et Ă©vĂ©nements politiques en Tunisie, Raouf MĂ©delgi dĂ©cide d’écrire quelque chose sur François-G. Bussac. La fameuse sĂ©duction tunisienne venait de frapper Ă  la porte de l’auteur”, peut-on lire dans la prĂ©sentation de ce premier livre de l’auteur.

“Bonjour Monsieur Bussac : ItinĂ©raire d’un Ă©crivain des deux rives” est une biographie de Bussac, de son vrai nom François George Barbier- Wiesser, romancier, chroniqueur et nouvelliste français, ancien directeur de la MĂ©diathĂšque Charles de Gaulle.

 

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SalariĂ©s en Tunisie : Alerte rouge sur l’engagement et le bien-ĂȘtre

Le rapport 2025 “State of the Global Workplace” publiĂ© par Gallup dresse un tableau peu reluisant des conditions de travail dans la rĂ©gion MENA. Sur les 18 pays Ă©tudiĂ©s, la Tunisie se classe 16e, ne devançant que l’Égypte et le Liban.

Ce classement est d’autant plus prĂ©occupant qu’il reflĂšte une situation de dĂ©sengagement massif des employĂ©s, une baisse de bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral, et une instabilitĂ© structurelle du marchĂ© de l’emploi.

Un engagement au plus bas, un coût économique élevé

Sur les ondes d’Express FM, l’économiste Habib Zitouna a rĂ©agi aux rĂ©sultats du rapport. Il rĂ©vĂšle que seulement 8 % des salariĂ©s tunisiens se dĂ©clarent engagĂ©s dans leur travail. Ce taux figure parmi les plus faibles au monde.

« Ce faible engagement représente à lui seul une perte estimée à 8 % du PIB national », affirme Zitouna.

Un dĂ©sengagement massif qui n’est pas sans consĂ©quence : perte de productivitĂ©, dĂ©motivation, dĂ©parts non remplacĂ©s, manque d’innovation.

« Plus de 30 % des Tunisiens travaillent sans contrat ni protection sociale. »

 

ChÎmage élevé, précarité généralisée

Autre indicateur alarmant : plus de 30 % des travailleurs tunisiens exercent sans contrat formel ni couverture sociale. Un chiffre rĂ©vĂ©lateur de l’importance de l’économie informelle dans le pays.

Le taux de chĂŽmage s’élĂšve Ă  16 %, soit environ 600 000 personnes sans emploi, avec des pics plus marquĂ©s chez les jeunes diplĂŽmĂ©s et les femmes.

Salaires bas, pouvoir d’achat en chute libre

Le contexte Ă©conomique marquĂ© par une inflation persistante affecte directement le pouvoir d’achat des mĂ©nages tunisiens. Selon Zitouna, le salaire moyen dans le secteur privĂ© plafonne Ă  900 dinars, lĂ©gĂšrement plus dans le public.

« Le pourcentage de travailleurs engagĂ©s en Tunisie ne dĂ©passe pas 8 %, un chiffre alarmant. » – Habib Zitouna

 

« Ces montants ne permettent pas aux employés de vivre confortablement », déplore-t-il.

Retards technologiques et rigidité structurelle

À ces facteurs s’ajoute une faible capacitĂ© d’adaptation aux chaangements globaux. La transition numĂ©rique, l’intĂ©gration de l’intelligence artificielle ou encore la flexibilitĂ© du travail sont autant de domaines dans lesquels la Tunisie accuse un retard notable.

Selon Zitouna, cet immobilisme contribue au dĂ©sintĂ©rĂȘt croissant des travailleurs, surtout parmi les jeunes gĂ©nĂ©rations.

Indicateurs clés

  • 8 % des travailleurs engagĂ©s
  • 8 % du PIB perdu Ă  cause du dĂ©sengagement
  • 30 % des travailleurs sans contrat ni couverture sociale
  • 16 % de chĂŽmage, soit 600 000 chĂŽmeurs
  • 900 dinars : salaire mensuel moyen dans le privĂ©.

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