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Kais Assali, cofondateur de Juridoc.Tn : Comment Juridoc facilite-t-il l’accès aux textes juridiques en Tunisie et à l’international ?

JuridocLa LegalTech s’impose de plus en plus en tant qu’outil incontournable dans l’automatisation des documents juridiques et la facilitation de l’accès aux documentations utilisées par tous les acteurs évoluant dans le monde économique, qu’il s’agisse d’avocats d’affaires, de fiscalistes, d’experts-comptables, d’organisations professionnelles, d’investisseurs ou d’administrations publiques.

L’usage de technologies avancées permet d’être édifié sur toutes les nouveautés légales, administratives et réglementaires, allège la charge de travail des acteurs en question, leur fait gagner du temps et leur permet de mieux en saisir les enjeux.

C’est sur cette mission que s’attelle Juridoc.Tn, qui a vu le jour en 2019. Le point avec Kais Assali, un des fondateurs de la plateforme :

Comment vous est venue l’idée de créer Juridoc.tn ?

L’idée est venue avec mon associé Anis Wahabi, un camarade d’école — nous avons fait l’IHEC ensemble. Nous voulions mettre en place une plateforme pour rendre accessible un arsenal juridique assez touffu et complexe. Notre objectif ? Offrir une expérience utilisateur simple et fiable.

Nous savons aujourd’hui qu’il est difficile d’accéder à une certaine typologie de documentation, et encore plus difficile de trouver une documentation à jour, même sur le Journal Officiel. Nous avons donc voulu créer un guichet unique d’accès à la documentation juridique, centralisant des textes issus de différentes sources officielles : le Journal Officiel, les circulaires, les tribunaux, la Cour de cassation, les juridictions administratives, etc.

L’objectif était clair : offrir une expérience utilisateur à la fois simple, fiable et complète.

Au démarrage, nous avons choisi de nous concentrer sur le droit des affaires, avec un focus particulier sur le droit des affaires. Le projet a réellement commencé entre fin 2019 et début 2020.

Entre-temps, une autre solution est apparue sur le marché, portée par une avocate — Me Maya Ben Jemaa — avec un positionnement orienté vers les métiers du droit : avocats, juristes, etc.

En quoi a consisté la solution ?

Nous avons alors décidé de fusionner nos projets pour ne former qu’une seule entité : Juridoc. Cela nous a permis de proposer une offre plus complète, couvrant à la fois la législation, la réglementation, la jurisprudence, la doctrine, les textes administratifs, etc.

Aujourd’hui, nous avons plus de 4 000 utilisateurs. Nos utilisateurs sont principalement des professionnels du droit : avocats, juristes d’entreprise, responsables juridiques, DAF, DRH, etc.

« Chez Juridoc, nous croyons que l’accès aux textes juridiques ne doit pas être un parcours du combattant. Grâce à l’intelligence artificielle, nous facilitons une recherche rapide, fiable et contextualisée, en Tunisie et à l’international. »

 

Mais au fur et à mesure, notre solution s’est étendue à d’autres secteurs, tels que les secteurs financier et bancaire, les assurances, les fintechs, la microfinance, les entreprises de taille moyenne à grande, là où il y a un DAF, un directeur juridique, ainsi que les organisations qui ont besoin d’être édifiées sur la documentation juridique.

Notre plateforme propose un accès complet à toute la base documentaire, ainsi qu’à un ensemble de fonctionnalités avancées. Nous avons mis en place un moteur de recherche intelligent, des alertes personnalisées et constitué une bibliothèque virtuelle de textes selon les besoins spécifiques de chaque utilisateur (ex : RH, fiscalité, etc.).

Quel est votre business modèle ?

Notre business modèle consiste en un abonnement par utilisateur à la plateforme. Un abonné peut accéder à toutes les rubriques et toutes les documentations existant sur la plateforme.

Un utilisateur peut, par exemple, attacher un document à un dossier spécifique pour y revenir rapidement ou suivre les mises à jour qui l’affectent. C’est important car souvent, on arrive à un texte via plusieurs clics, on perd le fil, et surtout on ne sait pas s’il a été modifié depuis.

« Le droit évolue chaque jour. Notre mission est de mettre ces évolutions à portée de clics pour tous les professionnels, en centralisant les textes, en les mettant à jour en temps réel, et en simplifiant leur compréhension. »

 

Et c’est justement là qu’intervient notre double valeur ajoutée : un suivi en temps réel des textes officiels (lois, circulaires, décrets, etc.). Une équipe de documentalistes et de juristes qui assure la veille, la mise à jour et la traçabilité des textes dans la base de données.

Face à un arsenal réglementaire presque unique dans le monde et malheureusement pas dans le sens positif, comment vous faites pour y mettre de l’ordre ?

Par exemple, la loi de finances 2025 a modifié plus de 30 textes existants, dont certains datant des années 60. Sur le Journal Officiel, vous ne trouverez pas toujours ces modifications dans les versions des anciens textes. Chez nous, ces mises à jour sont répercutées automatiquement, y compris dans les textes anciens, pour garantir une version consolidée et à jour.

Combien de collaborateurs travaillent à Juridoc ?

Aujourd’hui, notre équipe est en croissance soit une vingtaine de collaborateurs, avec pour objectif d’atteindre une quarantaine de collaborateurs d’ici la fin de l’année. Nous recrutons des profils variés : documentalistes, juristes, mais aussi des ingénieurs en IA, car une grande partie de notre travail repose désormais sur l’intelligence artificielle.

Quel est le plus de l’intelligence artificielle pour vous ?

Nous avons développé des algorithmes de traitement automatique des documents juridiques. Par exemple, lorsqu’un arrêt de la Cour de cassation ou un jugement administratif est publié, il contient souvent des données personnelles qu’il faut anonymiser. Ce travail prenait plus de 30 minutes en manuel. Aujourd’hui, grâce à notre moteur d’IA — que nous avons baptisé Lilia — ce même travail est réalisé en moins de 3 minutes, avec une précision supérieure. Nous avons donc conçu notre propre OCR, nos propres modèles d’anonymisation, et une chaîne complète de traitement des documents.

En résumé, Juridoc c’est bien plus qu’une base documentaire. C’est un outil stratégique pour tous les professionnels du droit, avec une expérience utilisateur moderne, fiable et intelligente, qui s’adapte aux besoins des métiers et anticipe les évolutions réglementaires à venir.

Combien d’applications vous avez créé depuis la création de Juridoc ?

Avec l’évolution constante du droit et la complexité croissante des textes juridiques, Juridoc a développé des algorithmes de traitement avancé pour gérer et structurer ces documents.

Le défi est d’autant plus important car de nombreux textes juridiques incluent des notes explicatives, des renvois entre articles, des liens intertextuels, ainsi que des applications et des jurisprudences connexes.

L’objectif était de rendre l’expérience d’utilisation aussi fluide et efficace que possible. Pour résoudre cela, nous avons mis en place des algorithmes de maillage automatique des textes juridiques.

Nous avons développé un système où un article d’une loi peut être lié à des documents complémentaires comme des notes explicatives ou des renvois vers d’autres textes, qu’ils soient dans la même législation ou dans une autre législation nationale ou internationale.

« Dans un monde où la complexité réglementaire grandit sans cesse, Juridoc offre une solution unique : rendre le droit accessible, interconnecté et exploitable par tous, où que vous soyez. »

 

Cela permet à l’utilisateur, lorsqu’il consulte un texte, de voir en temps réel des liens vers d’autres textes pertinents, des explications supplémentaires, ou des documents qui développent davantage le sujet abordé.

Nous avons poussé cette interconnexion à un niveau très granulaire, permettant de lier des articles spécifiques dans un texte à d’autres documents ou lois qui en font référence. C’est un vrai gain de temps pour l’utilisateur, car il n’a plus besoin de chercher ailleurs. Ces informations sont mises à disposition de manière claire et précise directement sur la plateforme.

En parallèle, nous avons travaillé sur le traitement des documents issus de textes anciens. Dans de nombreux pays, y compris en Tunisie, les textes juridiques ne sont pas toujours accessibles sous une forme numérique ou structurée. Par exemple, au Journal Officiel, l’accès aux textes n’est pas aussi fluide qu’on le souhaiterait, et les documents ne sont pas indexés de manière à faciliter leur récupération. Nous avons donc entrepris un travail de numérisation et d’indexation de ces textes, même les plus anciens, pour les rendre accessibles et faciles à retrouver.

Cependant, ce n’est pas qu’une question de technologie. Certains pays, comme le Sénégal, rencontrent des défis similaires. Le pays n’a pas de site officiel qui regroupe les textes du Journal Officiel, ce qui rend l’accès à ces informations encore plus complexe.

Nous avons donc pris l’initiative de numériser tous les journaux officiels du Sénégal depuis 1960, les rendant accessibles en ligne pour la première fois. Cela a été une opportunité stratégique, car cela permet de combler un vide juridique, mais aussi de mieux structurer l’accès à la législation dans une région où beaucoup de pays partagent des problématiques similaires.

Dans cette région CFA (Union économique et monétaire ouest-africaine), de nombreux textes législatifs sont communs à plusieurs pays. Par exemple, la législation bancaire de cette région, la réglementation sur le franc CFA, les directives UEMOA, etc. Ces textes partagés entre pays (comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Togo, etc.) facilitent notre travail de centralisation et de mise à jour des informations. Cela nous permet de déployer une plateforme efficace pour un grand nombre d’utilisateurs dans plusieurs pays.

Vous exploitez l’IA pour adapter votre offre aux pays où vous vous implantez ?

Nous avons conçu notre intelligence artificielle pour qu’elle soit capable de répondre de manière fiable aux questions des utilisateurs, en se basant sur une data juridique structurée et à jour.

Notre IA est conçue avec une logique juridique claire, ce qui lui permet de comprendre le langage humain et de formuler des réponses pertinentes, en tenant compte des dernières évolutions législatives et réglementaires. C’est ce qu’on appelle un “Legal Graph”, une base de données interconnectée qui permet à notre IA de naviguer dans les textes et d’en extraire des informations précises et contextualisées pour chaque utilisateur. En d’autres termes, notre IA peut effectuer un raisonnement juridique, trouver les textes pertinents et apporter des réponses d’une grande précision.

« Grâce à notre Legal Graph et à l’intelligence artificielle, nous ne nous contentons pas d’archiver les textes juridiques : nous donnons du sens aux lois, en créant des passerelles entre les textes, les décisions de justice et les évolutions réglementaires. »

 

Ce travail sur les algorithmes de l’IA, couplé à notre base de données dynamique et à notre approche intertextuelle, permet d’offrir une solution puissante et évolutive pour les professionnels du droit. En améliorant continuellement cette technologie, nous avons l’ambition de révolutionner la façon dont les textes juridiques sont consultés et utilisés, en mettant à disposition des outils ultra-rapides, fiables et personnalisés.

En résumé, nous avons créé une plateforme qui non seulement permet l’accès à la documentation juridique, mais qui, grâce à la puissance de l’intelligence artificielle et des algorithmes de lien entre textes, transforme la recherche juridique en un processus instantané et extrêmement pertinent.

Les investisseurs qui ne maitrisent pas la langue arabe peuvent-ils accéder à votre plateforme ?

Aujourd’hui, Juridique.ma offre une solution innovante permettant de poser des questions en langage naturel et d’obtenir des réponses structurées et très précises, avec des références juridiques directement liées aux textes de loi pertinents.

Par exemple, un utilisateur peut poser une question en allemand, français ou une autre langue, et recevoir une réponse dans la même langue, même si le texte juridique auquel elle se réfère n’est disponible qu’en arabe. Cela permet de lever les barrières linguistiques et offre une accessibilité internationale aux textes juridiques de pays comme la Tunisie.

Cette technologie repose sur une intelligence artificielle avancée et un dictionnaire juridique précis, permettant d’offrir des réponses fiables tout en respectant le langage juridique spécifique. L’IA comprend le contexte juridique et fournit des réponses adaptées, ce qui est crucial pour garantir la qualité des informations délivrées.

JuridocCombien de levées de fonds avez-vous réalisées ?

Nous avons récemment réalisé un tour de table d’investissement avec deux fonds tels que 216 Capital Fund et Go Big Partners. Ce sont des levées à 7 chiffres. Cela a permis de renforcer notre développement, particulièrement en intelligence artificielle et dans notre expansion internationale. Ces financements nous ont aussi permis d’étendre notre implantation dans des marchés clés, comme la Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite.

Comment faites-vous pour optimiser vos coûts ?

Nous utilisons une logique de localisation des tâches là où elles sont les plus économiques, tout en garantissant la qualité et la fiabilité des services. Nous avons des implantations en France, en Tunisie, au Sénégal et nous nous apprêtons à nous installer en Côte d’Ivoire. Cette organisation en réseau permet de maximiser l’efficacité tout en répondant aux besoins locaux.

Nous avons été retenus dans le programme Microsoft Start et avons un accès privilégié à l’infrastructure Azure de Microsoft. Cela nous permet de garantir une protection des données de haut niveau. Nous avons mis en place des systèmes de cryptage pour sécuriser les données sensibles, et nous utilisons des architectes spécialisés pour optimiser l’architecture de notre plateforme.

Aujourd’hui, nous avons développé un outil d’intelligence artificielle appelé Lilia, qui permet d’analyser des documents juridiques, comme des contrats, pour vérifier leur conformité. Par exemple, Lilia peut scanner un contrat et indiquer si les clauses sont correctement rédigées et conformes à la réglementation en vigueur.

Qu’en est-il des retours expériences client ?

Notre modèle repose sur un système d’abonnement récurrent. Nous avons un taux de fidélisation exceptionnel, avec moins de 3 % de résiliation l’année dernière, et un 0 % sur le premier trimestre 2025. Cela témoigne de la qualité de notre service et de la satisfaction de nos clients. De plus, nous observons une demande croissante pour des services supplémentaires, qui deviennent payants et génèrent une valeur ajoutée pour nos utilisateurs.

Offrez-vous des accès gratuits ?

Une de nos priorités est de rendre la documentation juridique accessible aux étudiants. Nous nous adressons à un marché potentiel de plus de 80 000 étudiants en droit, économie, fiscalité, etc. Nous avons déjà établi des partenariats avec des universités et des laboratoires de recherche en droit et fiscalité pour permettre aux étudiants et chercheurs d’accéder à nos outils.  Nous sommes en train de monter une offre accessible aux étudiants de façon directe ou indirecte.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

Juridoc

  • Création : 2019 en Tunisie.
  • Mission : Faciliter l’accès aux textes juridiques grâce à l’IA et un moteur de recherche intelligent.
  • Utilisateurs : +4 000 professionnels du droit, finance, assurance et fintechs.
  • Technologie : Algorithmes d’anonymisation, veille réglementaire en temps réel, Legal Graph interconnecté.
  • Expansion : Présent en Tunisie, Sénégal, bientôt Côte d’Ivoire et Arabie Saoudite.
  • Investissements : Levées de fonds à 7 chiffres avec 216 Capital Fund et Go Big Partners.

Citation clé : « Le droit accessible, mis à jour, et compréhensible en un clic. ».

 

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Coopération Tunisie-BM et BERD : Priorités pour 2025-2030 et Soutien au Développement Durable

Le renforcement des relations de coopération entre la Tunisie et la Banque Mondiale a été au centre d’une entrevue, organisée jeudi, à Washington, entre le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et Ousmane Dione, vice-président de la Banque Mondiale pour la région du Moyen Orient et l’Afrique du Nord, et ce, en marge des Assemblées Annuelles de Printemps du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI).

Les deux parties ont fait part, à cette occasion, de leur volonté de diversifier les domaines de la coopération bilatérale, et de veiller à collaborer étroitement pour la réalisation de projets communs dans les délais prévus.

Samir Abdelhafidh a saisi cette opportunité pour présenter la situation économique en Tunisie, marquée par l’amélioration de la plupart des indicateurs, notamment la hausse du taux de croissance, la maîtrise de l’inflation, la réduction du déficit courant et de l’endettement, l’amélioration des recettes budgétaires…

Le ministre de l’Economie et de la Planification s’est, également, entretenu, avec le vice-président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), Matteo Patrone. L’entretien a porté sur l’état d’avancement des projets financés par la Banque, et des principaux programmes de coopération en cours. Les deux parties ont souligné la nécessité d’assurer les conditions adéquates pour la conception du Cadre de coopération pour la période 2025-2030.

Le ministre a eu, par ailleurs, une entrevue avec Abdelhak Bejaoui, directeur exécutif du bureau de la représentation du groupe de la Tunisie à la Banque mondiale, qui a fait état de disposition à soutenir les programmes et projets de la Tunisie pour atteindre ses objectifs en matière de développement intégral et durable.

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Zarzis : Salon de l’Agriculture Durable et des Innovations

La ville de Zarzis, dans le gouvernorat de Médenine, accueille, du 30 avril au 4 mai 2025, le 1er Salon de l’agriculture, de la pêche maritime, de l’élevage, des produits biologiques et des énergies renouvelables dans le cinquième district.

Un évènement qui sera tenu sur le thème « Investissement agricole dans le cinquième district pour un développement durable ».

Quelque 79 exposants issus de diverses régions prendront part à cet événement afin de présenter des équipements agricoles, des produits biologiques, ainsi que des solutions innovantes dans un espace dédié à faciliter les échanges directs entre producteurs et consommateurs.

Le programme, riche et diversifié, inclut des interventions scientifiques de haut niveau, la mise en lumière d’initiatives portées par de jeunes entrepreneurs, ainsi que des journées régionales, a indiqué le coordinateur de l’événement, Sami Chamakh, dans une déclaration à l’Agence TAP.

Il a précisé que cette manifestation vise à promouvoir le secteur agricole, à dynamiser son développement, et à moderniser ses infrastructures pour en renforcer la compétitivité.

Elle s’inscrit également dans une démarche de préservation des ressources naturelles de la région du cinquième district, tout en offrant une plateforme d’échanges pour l’exposition de matériels agricoles, de produits biologiques, de services agricoles et technologiques divers, ainsi que de multiples solutions de financement.

Il convient de souligner qu’une série de réunions préparatoires ont été organisées à Médenine et dans les autres gouvernorats du cinquième district, dans le but de garantir le succès de cette première édition du salon et d’assurer une préparation optimale ainsi qu’une participation large et active des parties prenantes.

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Ooredoo Tunisie reverse les fonds de la Ooredoo Night Run by Xiaomi à l’association Diar El Amal

Plus de 20 000 dinars collectés au profit des enfants sans soutien familial dans le cadre du programme RSE « Tounes T3ich »

Tunis, le 25 avril 2025 – Fidèle à ses engagements et à ses valeurs, Ooredoo Tunisie a officiellement remis l’intégralité des frais d’inscription récoltés lors de la Ooredoo Night Run by Xiaomi à l’association Diar El Amal, une organisation tunisienne œuvrant pour la protection et le bien-être des enfants orphelins et abandonnés. Le montant total du don s’élève à 20 577 dinars tunisiens, une contribution qui soutiendra les efforts continus de l’association dans sa noble mission.

Ce geste solidaire s’inscrit dans le cadre du programme phare de responsabilité sociétale de l’entreprise, « Tounes T3ich », qui a déjà permis d’appuyer plus d’une dizaine d’associations à travers le pays par des actions concrètes et ciblées.

La Ooredoo Night Run by Xiaomi, qui en était à sa quatrième édition, a eu lieu le 22 mars 2025 sur la mythique avenue Habib Bourguiba à Tunis. L’événement a connu un immense succès avec la participation de plus de 4 500 coureurs, réunissant enfants, familles, athlètes, étudiants et influenceurs dans une ambiance festive et solidaire. La capitale s’est transformée, le temps d’une soirée, en un véritable lieu de célébration du sport, de l’innovation et de l’engagement citoyen.

L’édition 2025 a également introduit un espace immersif dédié à la 5G, permettant aux participants de découvrir de manière interactive les promesses des technologies du futur. Des catégories spéciales ont été pensées pour inclure les personnes à mobilité réduite et les seniors de plus de 65 ans, renforçant l’esprit d’inclusion et d’égalité.

« Cet événement n’était pas seulement une course, c’était une action solidaire. Chez Ooredoo, nous croyons que tout ce que nous entreprenons doit avoir du sens et un impact positif. À travers notre programme Tounes T3ich, nous restons fidèles à notre engagement envers la communauté. Pour la deuxième année consécutive, nous avons choisi de soutenir l’association Diar El Amal en reversant l’intégralité des frais d’inscription du Ooredoo Night Run. Ce don est la concrétisation de cette promesse, et le témoignage de notre volonté d’agir là où les besoins sont les plus importants. » a déclaré Sunil Mishra, Chief Marketing Officer chez Ooredoo Tunisie.

Fondée sur des valeurs d’entraide et d’espoir, l’association Diar El Amal œuvre depuis plusieurs décennies à offrir un cadre de vie digne, stable et affectueux aux enfants privés de soutien familial. Ses actions vont bien au-delà du logement et de l’alimentation : elles englobent l’accompagnement éducatif, psychologique et humain.

Alya Sbai, Présidente de l’association, a souligné : « Le soutien de Ooredoo arrive à un moment important et renforcera notre capacité à répondre aux besoins quotidiens des enfants. Ce partenariat est un message fort de solidarité et d’espoir pour eux et pour toute l’équipe de Diar El Amal. »

À travers le programme « Tounes T3ich », Ooredoo Tunisie continue de bâtir des ponts entre le monde de l’entreprise et la société civile. En soutenant des causes sociales, éducatives et sanitaires, l’opérateur confirme son rôle de catalyseur de changement et de progrès en Tunisie.

Le 22 mars, alors que les derniers coureurs franchissaient la ligne d’arrivée sous les lumières de Tunis, une chose était claire : Ooredoo Night Run n’était pas qu’un événement sportif, mais un geste fort d’humanité et d’engagement pour un avenir meilleur.

Site web : Ooredoo

 

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Assemblée Générale de la BIAT : Bilan 2024 Positif, Transformation Digitale et Engagement Sociétal

L’Assemblée Générale Ordinaire de la BIAT s’est tenue le vendredi 25 avril 2025 au siège social de la banque, en présence des membres du bureau de l’assemblée, des administrateurs, de la direction générale, des actionnaires ainsi que des invités. Les actionnaires ont eu l’opportunité d’assister à une présentation détaillée des réalisations de la banque ainsi que des projets stratégiques mis en œuvre tout au long de l’année 2024.

Des résultats solides et un engagement constant au service de l’économie 

En 2024, la BIAT a poursuivi avec détermination la mise en œuvre de sa stratégie de croissance, combinant solidité financière et accompagnement du développement économique tunisien. Portée par une gouvernance éclairée, une maitrise des risques et l’engagement de ses collaborateurs, la Banque a su préserver sa position de référence dans le secteur bancaire tunisien, notamment en matière de collecte de dépôts et de génération de produit net bancaire. Ainsi, les dépôts de la BIAT ont atteint 20 814 millions de dinars témoignant de la fidélité et de la confiance de ses clients renforcées au fil des années. Le produit net bancaire s’est établi à 1 479,7 millions de dinars, soutenu par la croissance du portefeuille d’investissement. Ces performances ont permis à la BIAT de dégager un résultat net de 357,7 millions de dinars, illustrant la solidité de son modèle économique et la pertinence de sa stratégie.

Avec un encours de crédits de 12 807 millions de dinars, la BIAT a poursuivi son appui au financement de l’économie. Son portefeuille de crédits, équilibré et diversifié, reflète une présence active sur l’ensemble des secteurs d’activité. Fidèle à sa vocation d’accompagnement du tissu productif, la BIAT a accordé une attention particulière au secteur industriel, qui concentre à lui seul plus de 28 % des engagements. La BIAT a consolidé son soutien aux entreprises à travers le maintien d’une relation de proximité et la mobilisation de 1 214 millions de dinars de crédits d’investissement en 2024. Concernant les particuliers, plus de 38 000 crédits ont été octroyés en 2024 pour soutenir les projets de vie et le pouvoir d’achat des ménages.

La BIAT a poursuivi ses efforts en matière d’accompagnement de ses 960 000 clients particuliers, professionnels et entreprises à travers son réseau de 206 agences réparties sur tout le territoire. Le nombre de ses clients observe une croissance continue porté par une dynamique de conquête notamment auprès des jeunes avec 26 000 nouveaux clients jeunes en 2024.

Toutes ces réalisations ont permis à la BIAT de recevoir quatre distinctions bancaires en 2024, consolidant sa réputation de banque de référence en Tunisie et dans la région. Elle a reçu le titre de Meilleure Banque en Tunisie décerné par Euromoney, une distinction prestigieuse qu’elle remporte pour la troisième fois. Le magazine Capital Finance International (CFI) lui a également attribué trois récompenses : Meilleure Gouvernance Bancaire en Tunisie, Meilleure stratégie de digitalisation en Afrique du Nord et Contribution exceptionnelle au développement de la jeunesse en Tunisie. Par ailleurs, la certification internationale AML 30000, dédiée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, a été renouvelée, attestant de la conformité rigoureuse de la BIAT aux normes internationales.

Une transformation digitale accélérée 

En 2024, La BIAT a consolidé ses efforts en matière de transformation digitale avec le lancement de sa plateforme MyBIAT Corporate, dédiée aux entreprises. Fruit d’une étroite collaboration avec les clients, cette solution innovante et sécurisée vise à simplifier la gestion des opérations bancaires à distance. 9 000 entreprises ont adopté MyBIAT Corporate témoignant de la pertinence et de l’efficacité de cette nouvelle offre. En parallèle, la plateforme MyBIAT Retail, destinée aux particuliers et professionnels, a poursuivi sa montée en puissance, totalisant 390 000 utilisateurs à fin 2024.

Dans le cadre du renforcement de ses capacités technologiques, la BIAT a créé en 2024 sa filiale BIAT Innovation & Technology, regroupant l’ensemble de ses expertises IT dans un environnement dédié à l’innovation. Cette nouvelle entité a pour mission de piloter le développement digital et data, d’implémenter des solutions technologiques performantes, et de renforcer la sécurité des systèmes d’information.

Des agences modernisées sur tout le territoire 

La BIAT a poursuivi en 2024 la généralisation de son nouveau concept d’agences, amorcé en 2021. Près de 40 agences réparties sur l’ensemble du territoire, notamment à Tunis, Bizerte, Nabeul, Sousse, Monastir, Mahdia, Sfax, Djerba, Zarzis et Tozeur, ont été entièrement rénovées alliant accompagnement humain et innovation digitale.

Par ailleurs, la BIAT a intégré une solution digitale pour la gestion des files d’attente, optimisant ainsi l’efficacité des opérations en agence. Déployée dans 65 agences, la solution permet la prise de rendez-vous en ligne, la gestion fluide des flux en agence, ainsi que la collecte et l’analyse des retours clients.

Une conformité règlementaire

Soucieuse de respecter la réglementation en vigueur, la BIAT a activement participé à la mise en place de la plateforme électronique des chèques à la suite de la promulgation de la loi 2024-41. Une équipe d’experts a été mobilisée pour apporter les aménagements informatiques requis et la mise à disposition des nouveaux chéquiers dans les délais impartis. Un accompagnement spécifique a également été mis en place pour assister les collaborateurs et les clients dans l’appropriation des nouveautés. Ces actions reflètent l’engagement de la BIAT en faveur d’un secteur bancaire moderne et à la hauteur des ambitions nationales.

Par ailleurs, la BIAT s’est pleinement engagée dans l’application de l’article 412 ter de la loi 2024-41 relatif à la réduction de 50 % des intérêts à taux fixe pour les crédits à l’immobilier. Des moyens humains et techniques ont été déployés pour traiter rapidement et efficacement la totalité des demandes des clients éligibles.

Un soutien aux sociétés communautaires pour un développement inclusif

En phase avec la stratégie nationale de développement durable, la BIAT a renforcé en 2024 son engagement pour accompagner les sociétés communautaires. En plus de sa participation à la ligne de crédit mise en place par l’Etat, la banque a pris part aux ateliers de formation sur des thématiques clés comme la finance et la gestion, afin de structurer ces initiatives et d’en assurer la viabilité. Un accompagnement personnalisé est également proposé pour appuyer les porteurs de projets dans la concrétisation et la pérennisation de leurs activités à impact local.

Un engagement sociétal au service d’un développement inclusif et durable

En 2024, la BIAT a renforcé son rôle d’acteur engagé pour le développement durable à travers le financement, la gestion et la mise en œuvre de nombreux projets à fort impact.

Ainsi, en cohérence avec la politique nationale, la BIAT a pris en charge la rénovation de sites emblématiques de la capitale tels que la piscine municipale du Belvédère et la place Pasteur. Ces projets, financés par la banque et pilotés par ses experts en étroite collaboration avec les autorités publiques compétentes, ont permis de restituer à ces lieux leur cachet historique tout en répondant aux normes modernes de confort et de sécurité.

Dans le cadre de son soutien à l’inclusion sociale, la BIAT a apporté son appui au handisport à travers son partenariat avec la Fédération Tunisienne des Sports pour Handicapés. Grâce à ce partenariat, la BIAT a pu accompagner des athlètes en situation de handicap dans leur préparation aux grandes compétitions internationales, notamment les Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Par ailleurs, la Fondation BIAT a poursuivi ses efforts dans le secteur éducatif à travers la réhabilitation de neuf établissements scolaires publics dans les gouvernorats de Tunis et de l’Ariana, bénéficiant à plus de 6 300 élèves. En plus de ces travaux d’infrastructure, la Fondation BIAT a procédé à l’équipement de laboratoires, de bibliothèques et à l’organisation d’ateliers pédagogiques axés sur le développement personnel des élèves.

La Fondation BIAT a également poursuivi le programme Generation Leaders, initié en 2014, qui accompagne les bacheliers brillants sur le chemin de l’excellence. De plus, elle a renforcé son initiative “Découverte du monde professionnel”, permettant aux étudiants des universités partenaires d’explorer différents secteurs d’activité à travers des visites d’entreprises ou de sites. Enfin, la Fondation BIAT a poursuivi son projet de valorisation du patrimoine immatériel tunisien à travers la publication d’une série d’ouvrages consacrés à la richesse du patrimoine culinaire régional.

Forte de ses résultats, de l’engagement de ses équipes et de la confiance de ses parties prenantes, la BIAT poursuit sa trajectoire de développement. Elle aborde la nouvelle année avec sérénité et la détermination de poursuivre sa mission d’accompagner ses clients, de soutenir l’économie nationale et de contribuer activement à la construction d’une société fondée sur l’inclusion et la durabilité.

A propos de la BIAT :

Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la BIAT constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil. Implantée sur tout le territoire, la BIAT compte aujourd’hui 206 agences à travers toute la Tunisie. Près de 2000 collaborateurs travaillent au service de tous ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels.

Très attentive à sa responsabilité sociétale, la BIAT a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation BIAT pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne. www.biat.com.tn

Site web : Biat

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Attijari Bank : Augmentation de capital par incorporation de réserves

Attijari bank lors de son Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 04 Avril 2025, a décidé d’augmenter le capital social de la Banque de 210.000.000 dinars à 250.000.000 dinars, et ce par incorporation de réserves ordinaires d’un montant de 40.000.000 dinars.

Cette augmentation du capital sera réalisée par la création et l’émission de 8.000.000 actions nouvelles, de valeur nominale de cinq (5) dinars chacune, à attribuer gratuitement aux anciens actionnaires à raison de quatre (4) actions nouvelles gratuites pour vingt et une (21) actions anciennes.

L’Assemblée Générale Extraordinaire a délégué au conseil d’administration le pouvoir d’accomplir les formalités juridiques et pratiques de l’augmentation du capital, constater la réalisation de cette augmentation du capital et procéder à la modification corrélative des statuts.

Le conseil d’administration de la banque réuni en date du 07 Avril 2025 a fixé la date d’attribution des actions nouvelles au 30 Avril 2025.

Droit d’attribution

Les actionnaires pourront exercer leurs droits d’attribution en bénéficiant gratuitement d’actions nouvelles conformément à la parité d’attribution ci-dessus définie ou céder leurs droits d’attribution en Bourse.

L’exercice du droit d’attribution commencera à partir du 30 Avril 2025.

Jouissance des actions nouvelles gratuites

Les 8.000.000 actions nouvelles gratuites porteront jouissance en dividendes à compter du 1er Janvier 2025 et seront directement assimilées aux actions anciennes.

Cotation en Bourse

Les actions anciennes d’Attijari bank de Tunisie seront négociables en Bourse, droit d’attribution détaché, à partir du 30 Avril 2025.

Les actions nouvelles gratuites seront négociables en Bourse à partir du 30 Avril 2025 sur la même ligne de cotation que les actions anciennes.

Les droits d’attribution seront négociables en Bourse à partir du 30 Avril 2025.

Prise en charge par Tunisie Clearing

Les actions nouvelles gratuites et les droits d’attribution seront pris en charge par Tunisie Clearing à partir du 30 Avril 2025.

Site web : Attijari bank

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La Tunisie renforce la lutte contre la contrefaçon et protège la propriété intellectuelle pour booster les exportations

Le Conseil National de Lutte contre la Contrefaçon œuvrera prochainement à l’élaboration d’un plan d’action national intégrant les mécanismes à même de renforcer le cadre juridique et institutionnel de lutte contre la contrefaçon tout en tenant compte des nouveaux défis dans ce domaine, a indiqué le Ministre du Commerce et du développement des exportations, Samir Abid.

Intervenant lors d’un atelier d’information sur le thème : « La propriété intellectuelle, un levier pour le développement des exportations », organisé, vendredi, à Tunis, à l’occasion de la célébration le 26 avril de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle, le ministre a rappelé que le Conseil National de Lutte contre la Contrefaçon regroupe les représentants de tous les ministères et les structures concernés par la lutte contre la contrefaçon, appelant, à cette occasion, à protéger davantage les droits de propriété intellectuelle notamment avec la prolifération du phénomène de la contrefaçon qui impacte de plus en plus les relations commerciales et la consommation.

La contrefaçon est devenue le principal vecteur de développement des marchés parallèles et du commerce électronique via les réseaux sociaux, ce qui engendre des pertes économiques considérables en termes de compétitivité et de capacité d’exportation, tout en menaçant la santé et la sécurité des consommateurs, a-t-il fait savoir.

Abid a, en outre, passé en revue les efforts déployés sur le plan national pour la protection des droits de propriété intellectuelle, insistant sur le fait qu’ils (efforts) s’inscrivent dans une démarche visant à instaurer un climat d’affaires basé sur les règles de la concurrence et de la transparence, tout en garantissant des mécanismes efficaces et équitables de surveillance du marché et de protection du consommateur.

La propriété intellectuelle qui englobe les brevets, les marques, les droits d’auteur et les designs industriels, constitue désormais un pilier fondamental pour la protection de l’innovation, la stimulation des investissements et l’ouverture de nouvelles perspectives pour les produits et services tunisiens à l’international, a-t-il encore fait savoir.

Et d’annoncer dans ce cadre que son département œuvre à mettre en place une stratégie nationale de promotion des exportations avec un plan global de maîtrise des chaînes de valeur, de développement des avantages comparatifs, d’appui aux entreprises tunisiennes en vue de consolider leur positionnement à l’international.

Le ministre a, dans ce cadre, dévoilé les principaux volets de cette stratégie, notamment, la garantie de la transition du système de sous-traitance vers un partenariat de production et de produit fini, la focalisation sur les activités à haute valeur ajoutée basées sur la créativité et la haute productivité, outre le renforcement des investissements dans les domaines de la création et l’innovation tout en mobilisant les financements nécessaires.

De son côté, le directeur général de la coopération économique et commerciale au ministère du Commerce et du Développement des exportations, Lazhar Bennour a souligné que la protection de la propriété intellectuelle demeure le passeport pour le produit tunisien aussi bien pour le protéger sur le marché national mais aussi pour booster et développer les exportations de ces produits à l’échelle internationale.

« Actuellement, il est important de protéger les produits tunisiens afin de leur permettre de s’imposer aussi bien sur le marché national qu’international », a-t-il dit.

Pour sa part, la responsable du secteur agroalimentaire au CEPEX, Fatma Ben Cheikh a affirmé qu’en dépit de la conjoncture actuelle, la propriété intellectuelle permet la valorisation de l’origine et la qualité des produits, la différenciation des entreprises tunisiennes et la facilitation de l’accès aux marchés internationaux structurés.

Le fonds de promotion des exportations accorde une subvention financière pour les entreprises exportatrices qui veulent enregistrer leur marque dans les pays à l’étranger, a rappelé la responsable, précisant que 6600 entreprises Tunisiennes exportent 5900 produits envers 165 destinations.

L’Ambassadeur de Suisse à Tunis, Josef Renggli a fait savoir qu’un projet tuniso-Suisse sur la propriété intellectuelle (TUSIP) a été lancé à Tunis, depuis janvier 2022 et se poursuivra en décembre 2025. Ce projet vise à renforcer le système du droit de la propriété intellectuelle, a-t-il indiqué.

Initié par la Suisse et en collaboration étroite avec le ministère du Commerce et le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), ce projet œuvre à conférer une protection efficace en matière de protection intellectuelle aux entrepreneurs, créateurs, chercheurs et producteurs tunisiens, a-t-il indiqué, appelant les entreprises Tunisiennes à tirer profit de l’expertise Suisse dans ce domaine.

 

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Tournoi de Madrid: Ons Jabeur s’Incline face à Moyuka Uchijima

La tunisienne Ons Jabeur (28e mondiale) a été éliminée au second tour du tournoi de Madrid en s’inclinant devant la Japonaise Moyuka Uchijima (56e mondiale), ce vendredi, en trois sets (6-4, 3-6, 4-6).

Jabeur a été exempte du premier alors que la Japonaise Moyuka Uchijima avait battu l’Américaine Robin Montgomery (100e mondiale) 2-1 (1-6, 6-4, 6-3), mercredi.

La Tunisienne, rappelle-t-on, était absente des terrains depuis sa participation en mars dernier au tournoi de Miami (WTA 1000), après avoir contracté une blessure à la jambe gauche lors de son match contre l’Italienne Jasmine Paolini, qui l’a contrainte à abandonner au troisième tour du tournoi.

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Tunisie : Nouvelle baisse du prix du soja local pour soutenir les filières alimentaires

Le ministère du Commerce et du Développement des Exportations a annoncé vendredi dans un communiqué, que les prix de vente du soja, produit localement, ont été réduits de 100 dinars supplémentaires, à compter du 23 avril 2025, ce qui représente la deuxième réduction de la même valeur depuis le début de cette année.

Le ministère a précisé que cette réduction s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour soutenir les filières de la production de volaille, de lait et de la viande rouge d’une manière à augmenter leur productivité et à contribuer à protéger le pouvoir d’achat des citoyens.

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Brent et WTI Stables : Le marché pétrolier sensible aux signaux USA-Chine sur les tarifs

Les cours du pétrole sont stables vendredi, encouragés par le regain d’optimisme des investisseurs concernant les discussions entre les Etats-Unis et la Chine sur les tarifs douaniers.

Durant les séances matinales, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, reculait à peine de 0,08% à 66,50 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, cédait 0,06% % à 62,75 dollars.

Les cours de l’or noir s’accrochent aux signes d’une détente potentielle des tarifs douaniers entre les Etats-Unis et la Chine, selon des experts du marché.

Lundi, le président américain a reconnu devant la presse que les surtaxes de 145%, qu’il a lui-même imposées à Pékin, étaient “très élevées” et qu’elles allaient “baisser de façon substantielle”.

Si la Chine a nié jeudi l’existence de discussions, Pékin a déclaré garder les “portes grandes ouvertes” à des discussions “sur un pied d’égalité”.

Les Etats-Unis et la Chine étant les deux premiers consommateurs de pétrole au monde, une détente de la tension commerciale entre ces deux pays serait perçue comme un facteur de hausse de la demande de brut.

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Grand Prix Handisport Marrakech : L’Argent pour Brahmi et Ben Mbarek, Bronze pour Belkhir

Les para-athlètes Tunisiens ont remporté trois médailles (2 argent et 1 bronze) lors de la première journée du Grand Prix d’athlétisme handisport organisé à Marrakech (Maroc).

Maroua Brahmi a offert à première médaille d’argent au lancer de poids (catégorie F32) avec un jet à 5,94m, suivie de Sawssen Ben Mbarek qui raflé, à son tour, une breloque d’argent au lancer de poids (catégorie F34) avec une marque de 6,47m.

De son côté Seifeddine Belkhir s’est contenté d’une maille de bronze au saut en longueur (catégorie T63/T37/T38) avec un saut de 5,37m.

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Championnats d’Afrique Haltérophilie : La Tunisie en force avec 34 Médailles, Rahmouni et Guesmi brillent

La sélection tunisienne d’haltérophilie a élevé son bilan aux Championnats d’Afrique, actuellement en cours à l’Île Maurice, en totalisant 34 médailles (8 or, 18 argent et 8 bronze).

Hier, jeudi, l’haltérophile Chaima Rahmouni a remporté trois médailles d’argent dans la catégorie des 64 kg, tandis que Jawher Guesmi a réalisé la même performance chez les 71 kg.

La participation tunisienne prend une pause ce vendredi avant de reprendre la compétition demain, avec l’entrée en lice d’Aymen Becha (109 kg), Ezzeddine Maiek (+109 kg), Zaineb Naoui (87 kg).

 

 

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Tir Sportif : Ala Othmani Offre l’Or à la Tunisie au Championnat Arab

Le Tunisien Ala Othmani a remporté, jeudi, la médaille d’or dans l’épreuve du pistolet à air comprimé 10m lors des Championnats arabes de tir se tenant en Égypte jusqu’au 1er mai prochain.

La Tunisie, rappelle-t-in, participe à ces championnats arabes avec les tireurs suivants: Ala Othmani (pistolet 10 m), Jad Ghazouani (trap olympique), Ala Azizi (carabine 10 m), Afnane Laaroussi (pistolet 10 m), Salma Boukotaya (carabine 10 m). L’équipe est encadrée par les entraîneurs Hassan Hassan et Mohamed Younes.

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4500 Emplois Verts en Vue : La Tunisie investit dans la résilience climatique et l’Agroforesterie avec la BAD

Le gouvernement tunisien et le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) ont lancé, récemment à Tunis, un projet visant à renforcer la résilience climatique et à revitaliser les écosystèmes ruraux fragilisés, doté d’un coût total de 23,72 millions de dollars (plus de 73 millions de dinars).

Dénommé « Projet de promotion de l’agroforesterie et de restauration des paysages forestiers dégradés » (PARFD), il est financé par la BAD, à travers le Fonds stratégique pour le climat à hauteur de 17 millions de dollars américains.

Le reste du financement est assuré par le gouvernement tunisien pour 6,06 millions de dollars et les bénéficiaires à 660 mille dollars, a indiqué la BAD dans un communiqué publié jeudi. Et d’ajouter que le projet qui s’aligne étroitement sur les priorités nationales, dont la Stratégie tunisienne de développement durable à l’horizon 2030 et l’engagement de réduire de 45 % l’intensité carbone d’ici à 2030, devrait, à terme, générer près de 4 500 emplois verts dans les gouvernorats de Béja, Siliana et Bizerte.

En effet, le projet permettra de restaurer ou de stabiliser 33 200 hectares par la foresterie et l’agroforesterie, 2450 hectares de terrains privés dans le cadre de sous-projets (agro forestiers, forestiers et plantes aromatiques et médicinales).

Il prévoit aussi la formation de 42 000 personnes aux pratiques durables et une séquestration de carbone de 32 millions de tonnes sur 25 ans.

Le projet valorisera les terres privées dégradées en périphérie des forêts domaniales grâce à un partenariat entre l’État et les agriculteurs tunisiens, combinant restauration écologique et développement économique.

Il stimulera aussi la création de chaînes de valeur durables autour de cultures à haute valeur ajoutée, tout en renforçant la résilience des écosystèmes et des communautés rurales.

En intégrant des pratiques agroforesteries, forestières durables et les chaînes de valeur agricoles, le projet contribuera directement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à garantir la sécurité alimentaire et à améliorer les conditions de vie des ménages, a-t-on ajouté.

Il améliorera l’empreinte carbone de la Tunisie et optimisera la résilience des communautés face aux effets du changement climatique, précise la même source.

« Ce projet incarne une avancée majeure dans les efforts de la Tunisie pour relever les défis complexes posés par le changement climatique et pour promouvoir un développement durable dans nos régions rurales », a indiqué Mohamed Naoufel Ben Haha, directeur général des Forêts au ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche maritime.

De son côté, la directrice générale adjointe de la BAD pour l’Afrique du Nord et cheffe du bureau pays pour la Tunisie, Malinne Blomberg a souligné que « Ce projet répond aux besoins urgents liés à la protection des ressources naturelles en adoptant une approche intégrée fondée sur les chaînes de valeur ».

« Il vise non seulement la restauration écologique, mais aussi la création de richesses économiques et sociales durables pour les communautés rurales », a-t-elle ajouté.

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Lecanemab : Feu vert européen pour un traitement ciblant la cause d’Alzheimer

Après l’approbation de l’Agence européenne du médicament, la Commission européenne vient de donner son feu vert à la mise sur le marché d’un nouveau médicament spécifiquement dirigé contre la maladie d’Alzheimer.

Le Lecanemab,est un anticorps monoclonal conçu pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Il agit en ciblant les plaques de protéines bêta-amyloïdes qui s’accumulent dans le cerveau des malades. Contrairement aux traitements symptomatiques, il vise les causes présumées de la maladie à un stade très précoce, d’après des sites scientifiques.

Mais ses bénéfices s’accompagnent de risques notables, parmi lesquels des micro-hémorragies cérébrales et des œdèmes, selon la même source.

Ce traitement s’adresse aux personnes vivant avec une maladie d’Alzheimer à un stade précoce.

Ces recommandations sont légitimes et partagées par les sociétés savantes françaises, notamment la Fédération des Centres Mémoire (FCM). D’autres pays, comme le Royaume-Uni, ont d’ailleurs pris les mêmes précautions.

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Tunisie : Restitution historique de 3852 pièces romaines de Carthage depuis les États-Unis

Dans le cadre de l’opération de restitution des biens archéologiques tunisiens se trouvant hors des frontières du pays, 3 852 pièces de monnaie, datant de l’époque romaine et de la période de l’Antiquité tardive, ont fait leur retour en Tunisie, le jeudi 24 avril 2025, informe le ministère des affaires culturelles sur sa page officielle.

Restitués par l’université Randolph College, ces objets avaient été découverts entre 1990 et 1993 lors des fouilles menées par la mission archéologique américaine à “Bir el-Knissia” sur le site archéologique de Carthage. Ils avaient été temporairement expédiés aux Etats-Unis d’Amérique pour des opérations de nettoyage, de conservation et d’étude scientifique.

La collection, dont le retour a été assuré par la chercheuse américaine Susan T. Stevens, de l’université Randolph College, a été placée par l’Institut National du Patrimoine (INP), dans un espace sécurisé au Musée national du Bardo.

Il convient de rappeler qu’une restitution à la Tunisie d’une collection de 11 795 objets archéologiques, en provenance de l’université américaine de Géorgie, a été annoncée le 21 avril 2025. Expédiée en 1990 pour des travaux scientifiques, cette collection comprend divers types de pièces, dont 3 460 en bronze, 2 715 en ivoire et en os d’animaux et humains, 2 825 en cristal, ainsi que d’autres en céramique et en métal.

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Kaïs Saïed Préside un conseil des ministres axé sur le soutien agricole et les droits des travailleurs

Le président de la République, Kaïs Saïed a présidé, jeudi, au palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen de plusieurs projets de lois et de décrets, dont notamment un décret relatif aux conditions d’intervention du Fonds d’indemnisation des dommages agricoles dus aux calamités naturelles et les modalités de sa gestion.

Le conseil a examiné également un décret portant sur les conditions et les procédures de bénéficier des avantages fiscaux au titre des bus acquis par les entreprises industrielles pour le transport de leur personnel, selon un communiqué de la présidence de la République.

Ces législations s’inscrivent dans le cadre du rôle social de l’Etat et l’appui accordé notamment aux petits agriculteurs, outre la préservation de la dignité et des droits du personnel des entreprises industrielles.

 

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Grossesse : l’anémie maternelle liée à un risque accru de malformations cardiaques chez le fœtus

Une étude scientifique a révélé un lien entre l’anémie chez les mères durant les premiers stades de la grossesse et une augmentation du risque de malformations cardiaques congénitales chez leurs enfants.

L’étude, publiée dans la revue internationale d’obstétrique et de gynécologie, a analysé les dossiers médicaux de 2776 femmes ayant donné naissance à des enfants atteints de maladies cardiaques congénitales, comparées à 13 880 femmes ayant donné naissance à des enfants en bonne santé.

Les résultats ont montré que 4,4 % des enfants atteints de malformations cardiaques avaient des mères souffrant d’anémie, contre seulement 2,8 % parmi les enfants en bonne santé.

Après ajustement de tous les facteurs potentiellement influents, il s’est avéré que le risque de donner naissance à un enfant atteint d’une malformation cardiaque augmente de 47 % chez les mères souffrant d’anémie.

Le principal auteur de l’étude, Duncan B. Sparrow, chercheur principal à l’Université d’Oxford, a déclaré que ces résultats représentent un tournant dans la compréhension des causes des malformations cardiaques congénitales.

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