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Histoire, nature et artisanat : Gafsa s’ouvre aux voyageurs

Sous le slogan « Venez Ă  Gafsa », le gouvernorat accueillera des journĂ©es promotionnelles du tourisme et de l’artisanat, du 16 au 18 mai 2025, avec pour objectifs : Ă©tude, investissement et promotion du potentiel rĂ©gional.

Lors d’une confĂ©rence de presse tenue Ă  Tunis le 12 mai 2025, le ministre du Tourisme Sofiane Tekaya a affirmĂ© que Gafsa est apte Ă  devenir une destination touristique phare, grĂące Ă  son riche patrimoine historique (plus de 8 000 ans de civilisation) et Ă  ses ressources naturelles attractives pour les visiteurs tunisiens et Ă©trangers.

Dans ce cadre, trois circuits touristiques seront aménagés :

  • la piscine romaine de Gafsa Oued El Bey,

  • les piscines romaines,

  • l’oasis historique de Gafsa.

En complĂ©ment, le train touristique “LĂ©zard Rouge” sera rĂ©exploitĂ©, avec la participation de plusieurs agences de voyage en collaboration avec la SNCFT.

Tekaya a soulignĂ© que cet Ă©vĂ©nement s’inscrit dans la stratĂ©gie nationale visant Ă  diversifier l’offre touristique et Ă  valoriser les rĂ©gions de l’intĂ©rieur. Il a Ă©galement annoncĂ© que Gafsa pourrait rejoindre la liste des municipalitĂ©s touristiques, notamment grĂące Ă  la reprise des activitĂ©s de l’aĂ©roport local.

Par ailleurs, des cahiers des charges rĂ©visĂ©s pour les maisons d’hĂŽtes et gĂźtes ruraux sont en cours d’adoption pour encourager l’investissement touristique. Plusieurs investisseurs ont d’ores et dĂ©jĂ  exprimĂ© leur intĂ©rĂȘt pour la rĂ©gion.

Avec TAP

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Banque mondiale : Comment l’AlgĂ©rie façonne son avenir Ă©conomique

La loi sur l’investissement de 2022 est un Ă©lĂ©ment clĂ© de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et Ă©trangers. Elle offre des incitations telles que des exonĂ©rations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procĂ©dures administratives simplifiĂ©es par le biais de l’Agence AlgĂ©rienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée.

 

Voici les trois points essentiels à retenir de cette étude de la Banque mondiale:

1- L’AlgĂ©rie diversifie son Ă©conomie, en triplant ses exportations hors hydrocarbures depuis 2017, pour atteindre 5,1 milliards de dollars en 2023, rĂ©duisant ainsi sa dĂ©pendance au pĂ©trole et au gaz.

2- Des rĂ©formes stratĂ©giques, telles que le SystĂšme communautaire portuaire algĂ©rien (APCS) et une nouvelle loi sur l’investissement, amĂ©liorent l’efficacitĂ© commerciale et attirent les investissements Ă©trangers, avec le soutien de la Banque mondiale.

3- Malgré les progrÚs accomplis, des défis tels que la faible productivité et les pressions mondiales en faveur de la décarbonisation soulignent la nécessité de poursuivre les réformes pour garantir la résilience et la croissance économiques à long terme.

 

Aux premiĂšres lueurs du jour, sur le Port d’Alger, les grues s’animent au-dessus des piles de conteneurs. « Il y a dix ans, 90 % de ces navires transportaient du pĂ©trole et du gazfait remarquer un agent portuaire, dĂ©signant les bateaux en cours de chargement d’engrais, de bobines d’acier et de caisses de dattes. Aujourd’hui, l’évolution de nos exportations est visible : ce n’est plus seulement du pĂ©trole et du gaz. C’est notre avenir qui se dessine. »

Longtemps dĂ©pendante des hydrocarbures, l’AlgĂ©rie trace dĂ©sormais une voie audacieuse vers la diversification Ă©conomique. Alors que plus de 90 % de ses recettes d’exportation Ă©taient historiquement liĂ©es Ă  l’industrie pĂ©troliĂšre, le pays opĂšre une transformation profonde pour rĂ©duire cette dĂ©pendance et attirer les investissements Ă©trangers. Les mesures rĂ©centes, soutenues par la Banque mondiale, commencent Ă  porter leurs fruits, comme le souligne la mise Ă  jour Ă©conomique de l’AlgĂ©rie pour le second semestre 2024.

Les exportations hors hydrocarbures ont triplĂ© depuis 2017, atteignant 5,1 milliards de dollars en 2023, soit 2 % du PIB. Les engrais, les produits sidĂ©rurgiques et le ciment figurent parmi les principales exportations, tĂ©moignant des premiers rĂ©sultats positifs dans l’élargissement de la base Ă©conomique algĂ©rienne. NĂ©anmoins, ce portefeuille reste limitĂ© et souligne l’importance de poursuivre les efforts d’expansion et de diversification.

Au cƓur de cette transformation se trouve le SystĂšme communautaire portuaire algĂ©rien (APCS), lancĂ© en juillet 2021 et dĂ©veloppĂ© avec l’expertise de la Banque mondiale. Cette plateforme numĂ©rique connecte l’ensemble des acteurs portuaires et rĂ©duit les dĂ©lais de dĂ©douanement en reliant les douanes, les compagnies maritimes et les exportateurs sur une interface unique. L’assistance technique de la Banque mondiale a Ă©galement inclus l’établissement d’un cadre juridique, la promotion du dialogue entre les parties prenantes, et l’organisation de visites d’étude dans des ports mondiaux tel que celui de Barcelone. « L’APCS marque un tournant pour le secteur commercial algĂ©rien, souligne Meriem Ait Ali Slimane, Ă©conomiste principale Ă  la Banque mondiale. Il dĂ©montre comment des rĂ©formes ciblĂ©es peuvent avoir un impact Ă©conomique transformateur. »

La loi sur l’investissement de 2022 est un Ă©lĂ©ment clĂ© de ces efforts, conçue pour attirer les investisseurs nationaux et Ă©trangers. La loi offre des incitations telles que des exonĂ©rations fiscales, des dispenses de droits de douane et des procĂ©dures administratives simplifiĂ©es par le biais de l’Agence AlgĂ©rienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) nouvellement créée. L’AAPI a dĂ©ployĂ© une plateforme en ligne pour simplifier le parcours des investisseurs, facilitant l’accĂšs au foncier, Ă  l’information et aux incitations de maniĂšre numĂ©rique. La Banque mondiale a appuyĂ© l’AAPI Ă  travers des formations et des recommandations stratĂ©giques, en particulier sur les moyens d’attirer les investissements directs Ă©trangers (IDE) et de dĂ©velopper des secteurs tournĂ©s vers l’exportation.

Le secteur agricole algĂ©rien a Ă©galement enregistrĂ© des avancĂ©es, particuliĂšrement en matiĂšre d’exportation de produits alimentaires frais. L’assistance technique de la Banque mondiale a soutenu la rĂ©alisation d’études de marchĂ©, l’évaluation des chaĂźnes de valeur et le renforcement du dialogue public privĂ©. En 2018, une campagne soutenue par la Banque mondiale a permis de collecter plus de 800 000 peaux de mouton, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’industrie du cuir. Cette initiative a marquĂ© le dĂ©but d’une sĂ©rie de rĂ©ponses aux enjeux environnementaux. Dans le secteur industriel, des efforts similaires ont ciblĂ© des chaĂźnes de valeur comme le liĂšge et la mĂ©canique de prĂ©cision. Des initiatives de renforcement des capacitĂ©s, incluant des voyages d’étude et des programmes de formation, ont contribuĂ© Ă  amĂ©liorer les compĂ©tences et la coordination entre les acteurs du secteur.

Pour garantir la conformitĂ© des produits algĂ©riens aux normes internationales, l’Organisme AlgĂ©rien d’AccrĂ©ditation (ALGERAC) a Ă©largi son champ d’action. La Banque mondiale a accompagnĂ© ALGERAC dans l’élaboration d’un plan stratĂ©gique quinquennal et le renforcement des compĂ©tences de son personnel. En juillet 2024, le nombre de laboratoires accrĂ©ditĂ©s s’élevait à 135, contre 77 en 2021, soit une augmentation de 75 % en trois ans. L’accrĂ©ditation est essentielle pour adapter les produits algĂ©riens aux normes mondiales, offrant ainsi un avantage stratĂ©gique pour accĂ©der Ă  de nouveaux marchĂ©s.

MalgrĂ© ces avancĂ©es, l’AlgĂ©rie continue de faire face Ă  des dĂ©fis en matiĂšre de productivitĂ© et de bureaucratie. La transition mondiale vers la dĂ©carbonisation pose des risques, particuliĂšrement pour les exportations Ă  forte intensitĂ© carbone tels que les engrais et le ciment, dans le cadre du MĂ©canisme d’ajustement carbone aux frontiĂšres de l’Union EuropĂ©enne (CBAM). Afin de maintenir la croissance des exportations, l’AlgĂ©rie devra augmenter sa productivitĂ©, attirer davantage d’Investissements directs Ă©trangers et verdir ses processus industriels. Les recommandations de la Banque mondiale prĂ©conisent l’adoption d’une tarification du carbone, la diversification des marchĂ©s d’exportation et le renforcement des chaĂźnes de valeur dans des secteurs Ă  fort potentiel, tels que les Ă©nergies renouvelables et les technologies de l’information.

« L’AlgĂ©rie dispose d’un potentiel considĂ©rable pour diversifier ses exportations et s’intĂ©grer dans les chaĂźnes de valeur mondiales, souligne Kamel Braham, ReprĂ©sentant rĂ©sident de la Banque mondiale en AlgĂ©rieLe dĂ©fi actuel est de capitaliser sur cet Ă©lan, notamment en s’attaquant aux barriĂšres structurelles et en renforçant la compĂ©titivitĂ©. »

La collaboration de l’AlgĂ©rie avec la Banque mondiale continuera d’informer et d’orienter sa transformation Ă©conomique. En numĂ©risant les processus commerciaux, en renforçant les capacitĂ©s institutionnelles et en diversifiant ses portefeuilles d’exportation, le pays pose les bases d’une croissance durable. Alors que le soleil se lĂšve sur le Port d’Alger, la vue des conteneurs remplis d’acier, de ciment et de produits agricoles — plutĂŽt que de pĂ©trole et de gaz uniquement — symbolise un nouveau chapitre de l’histoire Ă©conomique algĂ©rienne.

Source: Banque mondiale

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Hajj 2025 : Ooredoo vous accompagne avec des services exceptionnels pour rester connectés à vos proches

Comme chaque annĂ©e, Ă  l’occasion du pĂšlerinage, Ooredoo se mobilise pour rester proche de ses clients et leur offrir les meilleurs services au meilleur prix.

Les pĂšlerins peuvent profiter d’une rĂ©duction de 70% sur les appels Ă©mis depuis l’Arabie Saoudite vers les numĂ©ros tunisiens et saoudiens, leur permettant de rester en contact avec leurs proches Ă  moindre coĂ»t.

Des Passports Roaming sont Ă©galement disponibles Ă  partir de seulement 5 dinars, incluant Internet et appels pour rĂ©pondre Ă  tous vos besoins durant votre sĂ©jour aux lieux saints. Pour en profiter, composez simplement le #147# ou utilisez l’application MyOoredoo.

Depuis la Tunisie, les familles et amis peuvent Ă©galement joindre leurs proches grĂące au service “Dhayafni en roaming” : il suffit de composer le #4# avant le numĂ©ro Ooredoo pour prendre en charge le coĂ»t de l’appel, au tarif prĂ©fĂ©rentiel de 0,350 TND/min au lieu de 0,700 TND.

GrĂące Ă  ces offres bien pensĂ©es, Ooredoo rĂ©affirme son engagement Ă  innover constamment et Ă  accompagner les Tunisiens et les Tunisiennes dans les moments les plus prĂ©cieux de leur vie. Car la proximitĂ©, ce n’est plus une question de distance.

Source : communiqué

 

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L’UBCI devient la premiùre banque tunisienne à rejoindre le programme Trade Finance de Proparco

Proparco renforce son engagement en faveur du commerce international en Afrique du Nord en intĂ©grant l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI), dans son programme Trade Finance en tant que banque Ă©mettrice.

L’UBCI Ă©largit son offre pour sa clientĂšle et vient renforcer le dispositif de ses lignes de contrepartie auprĂšs de ses correspondants bancaires Ă  l’international, permettant ainsi de soutenir le dĂ©veloppement de la croissance Ă©conomique des opĂ©rateurs tunisiens.
Le 12 mai 2025 Ă  Tunis, Proparco et l’UBCI ont signĂ© un accord portant sur une ligne de garantie de Trade Finance d’un montant de 30 millions d’euros. Cette cĂ©rĂ©monie de signature, organisĂ©e en prĂ©sence de Madame l’Ambassadrice de France en Tunisie, Anne GuĂ©guen, vient renforcer un partenariat de longue date entre les deux institutions.
Cette opĂ©ration contribuera Ă  sĂ©curiser les transactions et les Ă©changes Ă  l’international des entreprises tunisiennes, favorisant ainsi la crĂ©ation de valeur ajoutĂ©e et soutenant la croissance Ă©conomique du pays.
Dans un contexte de financements contraints, l’UBCI occupe une position clĂ© en Tunisie dans le domaine du Trade Finance. Son intĂ©gration au rĂ©seau de Proparco renforcera ses capacitĂ©s d’appui aux grandes entreprises, des PME et des TPME tunisiennes, en leur offrant les outils nĂ©cessaires pour sĂ©curiser leurs opĂ©rations Ă  l’international, en particulier dans des secteurs stratĂ©giques tels que l’agroalimentaire, l’industrie ou la distribution.
« En rejoignant le programme de Trade Finance de Proparco, l’UBCI rĂ©affirme son engagement en faveur du soutien Ă  l’économie et Ă  l’internationalisation des entreprises tunisiennes. Ce partenariat stratĂ©gique nous permettra de mieux accompagner nos clients dans leurs besoins en financement du commerce extĂ©rieur, et de renforcer ainsi notre rĂŽle en tant qu’acteur clĂ© du dĂ©veloppement Ă©conomique durable en Tunisie » a ajoutĂ© Mohamed Koubaa, Directeur GĂ©nĂ©ral de l’UBCI.

« Proparco se rĂ©jouit d’étendre le partenariat historique qu’elle entretient avec UBCI en Tunisie, premiĂšre banque du pays Ă  rejoindre le programme Trade finance de Proparco. Il bĂ©nĂ©ficiera aux entreprises locales qui pourront importer des biens indispensables Ă  la crĂ©ation de valeur ajoutĂ©e, afin de mieux rĂ©pondre au besoin du tissu Ă©conomique local et de ses PME  » a ajoutĂ© FrĂ©dĂ©rique Masi, Directrice rĂ©gionale pour l’Afrique du Nord chez Proparco.

D’aprĂšs communiquĂ©

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L’ambassade des États-Unis accompagne les entreprises tunisiennes au SelectUSA Summit 2025

L’ambassade des États-Unis d’AmĂ©rique Ă  Tunis a apportĂ© son soutien Ă  une dĂ©lĂ©gation de 11 entreprises tunisiennes qui participent au Sommet SelectUSA sur l’investissement, qui se tient au National Harbor, dans le Maryland, du 11 au 14 mai 2025.

Le SelectUSA Summit reprĂ©sente une opportunitĂ© pour ces entrepreneurs dynamiques d’établir de nouveaux partenariats et d’explorer des opportunitĂ©s commerciales et d’investissement aux États-Unis. Deux entreprises, Aquadeep et BakoMotors, ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es pour prĂ©senter leur projet lors du concours mondial de pitch du sommet.

Depuis 2022, plus de 40 entrepreneurs tunisiens, actifs dans des secteurs variĂ©s tels que le e-gaming, la robotique, l’ingĂ©nierie logicielle, la mode en ligne ou les technologies vertes, ont participĂ© aux Ă©ditions du sommet, y propulsant leurs entreprises Ă  un niveau supĂ©rieur, notamment en dĂ©crochant des financements de sociĂ©tĂ©s amĂ©ricaines de capital-risque.

OrganisĂ© par le dĂ©partement du Commerce des États-Unis, le Sommet SelectUSA est l’évĂ©nement annuel le plus prestigieux pour les entreprises envisageant de s’implanter aux États-Unis. Il offre aux entrepreneurs la possibilitĂ© de rencontrer des entreprises internationales et de concrĂ©tiser des partenariats d’investissement. L’édition prĂ©cĂ©dente a battu des records avec plus de 5 000 participants, dont des reprĂ©sentants de 56 États et territoires amĂ©ricains, ainsi que plus de 2 500 investisseurs issus de 96 marchĂ©s internationaux, y compris la Tunisie.

Les entreprises tunisiennes participantes à la délégation SelectUSA 2025 sont :

  • Aquadeep : rĂ©volutionne l’aquaculture grĂące Ă  des solutions de surveillance alimentĂ©es par l’IA, incluant un systĂšme de comptage de larves en temps rĂ©el et une plateforme SaaS de suivi environnemental. L’entreprise se dĂ©veloppe en Tunisie, en Europe, en Afrique et aux États-Unis.
  • BakoMotors : spĂ©cialisĂ©e dans les vĂ©hicules utilitaires Ă©lectriques Ă  Ă©nergie solaire. Leur B-Van intĂšgre Ă©nergie solaire, gestion avancĂ©e de batteries et conception modulaire. En pleine expansion Ă  l’international, l’entreprise est en discussions avec des distributeurs amĂ©ricains.
  • Be Wireless Solutions : propose des solutions tout-en-un de surveillance Ă  distance pour sites industriels, basĂ©es sur l’IoT et l’IA. La plateforme optimise les opĂ©rations grĂące Ă  des donnĂ©es en temps rĂ©el, des alertes et des recommandations intelligentes.
  • Cure Bionics : dĂ©veloppe des prothĂšses et solutions de rééducation accessibles et avancĂ©es pour les personnes ayant des diffĂ©rences de membres. Sa prothĂšse Hannibal Hand est intĂ©grĂ©e dans un Ă©cosystĂšme de rééducation destinĂ© aux rĂ©gions sous-desservies.
  • GEWINNER : fournit des solutions intelligentes pour les personnes en situation de handicap. Son systĂšme MOOVOBRAIN permet de contrĂŽler un fauteuil roulant Ă©lectrique via une application mobile et une carte Ă©lectronique.
  • NeoContract AI : plateforme de gestion du cycle de vie des contrats alimentĂ©e par l’IA. Elle automatise la rĂ©daction, la nĂ©gociation, l’exĂ©cution et l’analyse des contrats grĂące au traitement du langage naturel et Ă  l’apprentissage automatique.
  • Pixii Motors : dĂ©veloppe des scooters Ă©lectriques intelligents pour une mobilitĂ© urbaine durable. Son modĂšle Shadow intĂšgre des capteurs intelligents, une optimisation par IA, et une interface de conduite sans smartphone. Offre aussi une plateforme SaaS pour la gestion de flotte et une station innovante d’échange de batteries.
  • SOTETEL : dĂ©ploie des rĂ©seaux et services de tĂ©lĂ©communication fixes, radio et mobiles. L’entreprise mise sur l’innovation technologique continue et des solutions numĂ©riques Ă  forte valeur ajoutĂ©e.
  • Sotuprin : spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication d’électromĂ©nagers sous la marque HGE et en OEM. PrĂ©sente en Afrique du Nord, Afrique centrale, Moyen-Orient et Europe.
  • Starzelectronics : souhaite entrer sur le marchĂ© amĂ©ricain avec des systĂšmes innovants de gestion de batteries combinant super-condensateurs et cellules lithium-ion pour une durĂ©e de vie accrue et de meilleures performances.
  • Talentexpo AI : systĂšme de gestion du recrutement de nouvelle gĂ©nĂ©ration basĂ© sur l’IA. Il facilite le processus de recrutement grĂące Ă  des correspondances automatiques, des entretiens automatisĂ©s et des rapports dĂ©taillĂ©s.

D’aprĂšs communiquĂ©

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Communication et compétitivité: innover pour survivre

Les agences de communication en Tunisie Ă©voluent dans un environnement Ă©conomique particuliĂšrement contraignant, oĂč la communication est souvent perçue comme une dĂ©pense secondaire, voire un luxe, et donc le premier poste budgĂ©taire Ă  ĂȘtre rĂ©duit en pĂ©riode de crise ou d’incertitude. Cette rĂ©alitĂ© crĂ©e un dĂ©fi majeur pour leur survie et leur dĂ©veloppement.

Une chose est sûre: le marché tunisien de la communication est trÚs compétitif et dominé par des acteurs internationaux bien établis, ce qui exerce une pression constante sur les agences locales. Par ailleurs, la conjoncture économique instable et les restrictions budgétaires des entreprises entraßnent une réduction des investissements dans la communication, qui est souvent la premiÚre ligne de dépense à diminuer lorsque les entreprises cherchent à maßtriser leurs coûts.

Pour faire face Ă  la transformation numĂ©rique qui s’accĂ©lĂšre, les entreprises doivent arbitrer entre investissements technologiques et communication. Or, la communication, bien que essentielle pour la visibilitĂ© et la compĂ©titivitĂ©, est frĂ©quemment perçue comme moins urgente. Cette tendance est renforcĂ©e par la nĂ©cessitĂ© pour les entreprises de rĂ©duire les coĂ»ts fixes et variables, ce qui impacte directement les budgets dĂ©diĂ©s aux agences de communication. Ainsi pour marquer ses deux dĂ©cennies dans le paysage de la communication tunisienne, l’agence Garcicom a organisĂ© une cĂ©rĂ©monie commĂ©morative axĂ©e sur son parcours et le lancement d’un projet solidaire visant Ă  soutenir l’accĂšs Ă  l’éducation. L’initiative souligne l’engagement continu de Garcicom envers des valeurs sociĂ©tales.

In fine, pour survivre, les agences doivent aussi diversifier leurs offres et s’adapter aux nouvelles attentes du marchĂ©, notamment en intĂ©grant les enjeux liĂ©s Ă  l’intelligence artificielle et aux transformations digitales. 

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BNA Assurances : une année 2024 marquée par une croissance modérée et un bénéfice en forte hausse

BNA Assurances, anciennement AMI Assurances, a publiĂ© ses Ă©tats financiers arrĂȘtĂ©s au 31 dĂ©cembre 2024. Et ce, en vue de leur prĂ©sentation Ă  l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Ordinaire du 23 mai 2025. L’exercice 2024 se caractĂ©rise par une progression de l’activitĂ© et une amĂ©lioration significative de la rentabilitĂ©.

Le chiffre d’affaires de BNA Assurances s’établit Ă  174,1 millions de dinars (MDT), en hausse de 3,8 % par rapport Ă  2023 (167,7 MDT). Cette croissance s’explique principalement par l’augmentation de la part de l’assurance Vie, qui passe de 13 % Ă  15,8 %. Tandis que la part de l’assurance Auto recule de 79,2 % Ă  75,8 %.  La branche Groupe connaĂźt Ă©galement une lĂ©gĂšre progression, passant de 4 % Ă  4,4 %.

Par ailleurs, les sinistres dĂ©caissĂ©s, incluant les frais de gestion directs, restent stables Ă  102,5 millions de dinars; contre 102,6 millions en 2023. Cette quasi-stabilitĂ© rĂ©sulte d’une baisse des sinistres dans la branche Automobile (-2,5 millions de dinars). Laquelle se compense par une hausse des sinistres Vie (+2,7 millions de dinars).

En outre, les placements nets de la compagnie atteignent 497,4 millions de dinars. Soit une progression de 4,5 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente (476 MDT). Les revenus gĂ©nĂ©rĂ©s par ces placements augmentent de 10,4 %, s’élevant Ă  28,6 millions de dinars contre 25,9 millions en 2023.

Quant au rĂ©sultat net, il connaĂźt une forte amĂ©lioration, presque doublĂ©, passant de 8,5 millions de dinars en 2023 Ă  16,3 millions en 2024. TĂ©moignant ainsi d’une meilleure maĂźtrise des coĂ»ts et d’une performance globale renforcĂ©e.

Sur le plan financier, la structure de BNA Assurances se consolide avec un total d’actifs de 657,2 millions de dinars (contre 617,2 millions de dinars en 2023). Les capitaux propres sont en hausse à 100,9 millions (contre 84,6 millions). Et les provisions techniques brutes en augmentation de 488,8 millions de dinars (contre 482 millions de dinars).

En conclusion, BNA Assurances affiche en 2024 une croissance maĂźtrisĂ©e de son chiffre d’affaires. Mais aussi une stabilitĂ© dans la gestion des sinistres. De mĂȘme qu’une performance financiĂšre solide et un rĂ©sultat net en nette progression. Elle confirme donc sa dynamique de dĂ©veloppement et sa soliditĂ© financiĂšre.

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Le sud-est tunisien en lice pour rejoindre le Réseau mondial des géoparcs

Deux experts mandatĂ©s par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) effectueront une mission en Tunisie du 20 au 25 mai 2025. Leur visite s’inscrit dans le cadre de l’évaluation du dossier soumis par la Tunisie en vue de l’inscription du gĂ©oparc de Dahar sur la liste des gĂ©oparcs mondiaux de l’UNESCO.

Ce dĂ©placement vise Ă  constater l’état d’avancement du projet sur le terrain, Ă©tape dĂ©terminante dans le processus de labellisation. Le gĂ©oparc de Dahar, situĂ© dans le sud-est du pays, couvre une superficie de 6 000 kmÂČ Ă  travers les gouvernorats de GabĂšs, MĂ©denine et Tataouine.

LancĂ© en 2016 par l’Office National des Mines, le projet a franchi une Ă©tape clĂ© avec le dĂ©pĂŽt officiel du dossier technique Ă  l’UNESCO le 28 novembre 2024. Il s’agit du premier projet de gĂ©oparc prĂ©sentĂ© par la Tunisie, qui espĂšre ainsi rejoindre le RĂ©seau mondial des gĂ©oparcs, lequel regroupe actuellement 229 sites rĂ©partis dans 50 pays sur une surface totale d’environ 855 000 kmÂČ.

Une rĂ©union de suivi s’est tenue lundi au ministĂšre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, en prĂ©sence de la ministre Fatma Thabet Chiboub. Celle-ci a soulignĂ© l’importance stratĂ©gique du projet dans le cadre de la politique nationale de valorisation du patrimoine gĂ©ologique et culturel, tant matĂ©riel qu’immatĂ©riel. Elle a Ă©galement insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer la coordination entre les parties prenantes pour assurer la complĂ©tude du dossier dans les dĂ©lais impartis.

Le label GĂ©oparc mondial de l’UNESCO distingue des territoires pour la richesse et la diversitĂ© de leur patrimoine gĂ©ologique, tout en favorisant un dĂ©veloppement durable. Le gĂ©oparc de Dahar serait le troisiĂšme site reconnu en Afrique, aprĂšs ceux du Maroc et de la Tanzanie.

Avec TAP

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Microfinance en Tunisie : croissance solide mais accÚs au crédit encore restreint

MalgrĂ© une croissance soutenue du secteur de la microfinance en Tunisie, avec un encours de crĂ©dits atteignant 2 295,2 millions de dinars Ă  fin 2024 et plus de 627 000 emprunteurs actifs, l’accĂšs aux financements demeure restreint pour de nombreuses populations vulnĂ©rables. En cause : des taux d’intĂ©rĂȘt jugĂ©s Ă©levĂ©s et des conditions de financement contraignantes, selon une rĂ©cente note publiĂ©e par l’intermĂ©diaire en bourse Tunisie Valeurs.

Les Institutions de Micro-Finance SociĂ©tĂ©s Anonymes (IMF-SA) peinent Ă  Ă©largir leur couverture, notamment en zones rurales, oĂč seules 218 agences Ă©taient recensĂ©es en 2023. Le modĂšle Ă©conomique des IMF-SA est fragilisĂ© par leur incapacitĂ© Ă  collecter des dĂ©pĂŽts ou Ă  bĂ©nĂ©ficier du refinancement de la Banque Centrale, contrairement aux Associations de MicrocrĂ©dits (AMC) qui, elles, profitent de conditions prĂ©fĂ©rentielles via la Banque Tunisienne de SolidaritĂ© (BTS).

Confrontées à des coûts de refinancement élevés auprÚs de banques locales ou de fonds internationaux, les IMF-SA se tournent de plus en plus vers le marché obligataire. En 2023 et 2024, elles ont levé respectivement 116 et 123 millions de dinars, représentant une part croissante des émissions obligataires du secteur privé.

Pour assurer une croissance durable du secteur, Tunisie Valeurs recommande :

  • L’harmonisation des conditions de refinancement entre IMF-SA et AMC,

  • La mise en place de fonds de garantie incitant les banques Ă  refinancer les IMF,

  • L’ouverture aux financements Ă©trangers, porteurs de capital et de bonnes pratiques,

  • L’orientation de l’épargne locale vers la microfinance via la crĂ©ation de SICAR ou de fonds spĂ©cialisĂ©s,

  • Une rĂ©forme du cadre rĂ©glementaire permettant aux IMF de collecter l’épargne, Ă  l’image des banques traditionnelles.

La note souligne aussi le potentiel de la digitalisation, jugĂ©e plus stratĂ©gique que l’ouverture d’agences physiques. L’usage de la banque mobile et du crowdfunding est vu comme un levier essentiel pour renforcer l’inclusion financiĂšre, en particulier dans les zones reculĂ©es.

Enfin, Tunisie Valeurs estime que l’intĂ©gration de la microfinance dans la stratĂ©gie Ă©conomique nationale renforcerait son rĂŽle dans la lutte contre la pauvretĂ©, la crĂ©ation d’emplois et le soutien Ă  l’entrepreneuriat.

Avec TAP

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Marokko – Ausweitung der Aktion „Marhaba 2025″ zur BegrĂŒĂŸung der MRE

MarhabaUmfassende Maßnahmen fĂŒr einen reibungslosen Empfang marokkanischer StaatsbĂŒrger im Ausland, den sog. MRE. Enge Abstimmung mit Spanien. Rabat / CĂĄdiz – Marokko bereitet sich intensiv auf die bald anstehende Aktion „Marhaba 2025″ vor, eine jĂ€hrliche Initiative zur BegrĂŒĂŸung marokkanischer StaatsbĂŒrger, die im Ausland leben (MRE), wĂ€hrend ihrer Sommeraufenthalte in der Heimat. SchĂ€tzungsweise ĂŒber 5 Millionen [
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Marokko – Festival Gnaoua 2025 feiert kulturelle Fusionen und afrikanische Verbindungen

GnaouaEssaouira als BĂŒhne fĂŒr musikalische Begegnungen – Die 26. Ausgabe des Festivals in Essaouira bringt Gnaoua-Tradition mit Jazz, Afrobeats und globalen EinflĂŒssen zusammen. Essaouira – Vom 19. bis 21. Juni 2025 verwandelt sich Essaouira erneut in ein Zentrum kultureller Vielfalt: Das Festival Gnaoua et Musiques du Monde bringt zum 26. Mal KĂŒnstlerinnen und KĂŒnstler aus [
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Marokko – Neue wirtschaftliche Achse mit Mauretanien stĂ€rkt regionale Integration

Flagge Mauretanien und MarokkoGemeinsame Vision fĂŒr Handel und Entwicklung – Erstes Wirtschaftsforum zwischen Marokko und Mauretanien hebt Potenziale im Handel, Fischerei und Ausbildung hervor. Nouakchott – Beim ersten mauretanisch-marokkanischen Wirtschaftsforum, das am vergangenen Wochenende (10. Und 11. Mai 2025) in Nouakchott stattfand, betonten Vertreter beider LĂ€nder die strategische Bedeutung der Verbindung zwischen Marokko, Mauretanien und dem Sahelraum. Die [
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Marokko – Strategische Infrastruktur zur Krisenvorsorge im Aufbau

ErdbebenKönig Mohammed VI. lĂ€sst landesweites Katastrophenschutznetz errichten Mit regionalen Logistikzentren fĂŒr lebenswichtige Reserven will das Königreich seine ReaktionsfĂ€higkeit bei Naturkatastrophen massiv stĂ€rken. Rabat – In Reaktion auf das verheerende Erdbeben von Al Haouz im Jahr 2023 und als Teil einer langfristig angelegten nationalen Strategie hat König Mohammed VI. den Bau von zwölf regionalen Plattformen, d.h. [
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Algerien – Neuer Streit wegen französischem Botschaftspersonal mit Paris

AlgerienAlgeriens Außenministerium fordert RĂŒckfĂŒhrung französischer Beamter – Hintergrund sind mutmaßliche VerstĂ¶ĂŸe gegen diplomatische Verfahren und gegenseitige Blockaden. Algier – Algerien hat am gestrigen 11. Mai 2025 den GeschĂ€ftstrĂ€ger der französischen Botschaft in Algier einbestellt und offiziell die sofortige RĂŒckfĂŒhrung bzw. Ausreise mehrerer französischer Beamter gefordert. Diese seien unter „irregulĂ€ren Bedingungen“ im Land tĂ€tig, wie das [
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Remaniement Ă  la tĂȘte du gouvernorat de Ben Arous

Lors d’une visite surprise le dimanche 11 mai 2025 au soir dans plusieurs secteurs de Ben Arous, le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, a constatĂ© de nombreuses irrĂ©gularitĂ©s.

En conséquence, il a décidé de relever Wissem Mouraidi de ses fonctions de gouverneur de Ben Arous et a nommé Abdelhamid Bouguedida pour lui succéder.

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Tunisie : L’ARP prend part Ă  la 19e ConfĂ©rence parlementaire de l’OCI

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) prend part, dĂšs ce lundi, Ă  la 19e ConfĂ©rence de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopĂ©ration islamique (OCI), organisĂ©e Ă  Jakarta (IndonĂ©sie) jusqu’au 15 mai.

Au programme figurent des rĂ©unions du comitĂ© exĂ©cutif, de l’AssemblĂ©e des secrĂ©taires gĂ©nĂ©raux, ainsi que des commissions permanentes et des concertations des groupes parlementaires arabes, africains et asiatiques. PlacĂ©e sous le thĂšme Â« Bonne gouvernance et institutions fortes: fondement de la rĂ©silience Â», cette session s’achĂšvera par l’adoption de la « DĂ©claration de Jakarta Â» et la fixation de la date pour la 20e Ă©dition.

Focus sur la Palestine et le climat
Lors de la prĂ©cĂ©dente Ă©dition Ă  Abidjan (mars 2024), les dĂ©bats avaient portĂ© sur les dĂ©fis climatiques. La « DĂ©claration d’Abidjan Â» avait alors soulignĂ© le rĂŽle des parlements dans les dossiers concernant le monde musulman, rĂ©affirmant le soutien Ă  la cause palestinienne, notamment la crĂ©ation d’un État indĂ©pendant avec JĂ©rusalem pour capitale.

Le texte avait aussi insistĂ© sur l’engagement des pays membres contre les effets du changement climatique, appelant Ă  renforcer la lutte contre la dĂ©sertification, les sĂ©cheresses et les inondations via des pratiques Ă©cologiques.

Avec TAP

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Violences basées sur le genre : Aswat Nissa alerte sur la hausse des féminicides

Une confĂ©rence rĂ©gionale sur le fĂ©minicide en Tunisie, au Maroc et en Jordanie organisĂ©e mercredi 14 mai 2025  Ă  Tunis. 

L’association Aswat Nissa organise, mercredi prochain Ă  Tunis, une confĂ©rence rĂ©gionale sur les crimes de fĂ©minicide en Tunisie, au Maroc et en Jordanie. Cet Ă©vĂ©nement s’inscrit dans le cadre de son engagement pour les droits des femmes et la lutte contre les violences basĂ©es sur le genre. L’objectif de cette rencontre est d’analyser l’évolution du fĂ©minicide dans ces trois pays ces derniĂšres annĂ©es, ainsi que les mutations des violences et leurs impacts sociĂ©taux. Aswat Nissa prĂ©sentera Ă  cette occasion son rapport 2024 sur le recensement des fĂ©minicides en Tunisie. La confĂ©rence rĂ©unira Ă©galement l’association jordanienne Intersection et l’initiative marocaine pour le recensement des crimes de fĂ©minicide, qui partageront leurs expĂ©riences nationales.

Avec TAP

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L’Afrique sous l’onde de chocs des Trumponomics 2.0

L’accord commercial prĂ©fĂ©rentiel, African Growth and Opportunity Act (AGOA), promulguĂ© en 2000 sous la prĂ©sidence Clinton, n’a pas Ă©pargnĂ© l’Afrique des droits de douane drastiques imposĂ©s par Trump pour la quasi-totalitĂ© des pays de la planĂšte. D’ailleurs, certains pays signataires de l’AGOA se placent en tĂȘte de liste des pays les plus taxĂ©s du continent, notamment l’Afrique du Sud, Madagascar et le Lesotho, qui ont Ă©tĂ© imposĂ©s respectivement de 30%, 47% et 50% de droits de douane sur leurs exportations aux Etats-Unis. MĂȘme si elles sont suspendues pour 90 jours, ces taxes sonneraient certainement l’interruption d’une dynamique commerciale qui s’est Ă©tablie depuis 25 ans entre les Etats-Unis et certains pays africains.

Au-delĂ  de leurs effets sur les Ă©changes commerciaux, ces tarifs bouleverseraient aussi la rĂ©partition gĂ©ographique des investissements directs Ă©trangers, qui fuiront sans doute les pays qui se sont vu infliger les droits de douane les plus Ă©levĂ©s, engendrant ainsi des pertes d’emplois et des problĂšmes Ă©conomiques consĂ©quents. Plus grave encore, l’effet Trump sera beaucoup plus pronon- cĂ© sur les pays africains Ă  travers la suspension de l’aide publique au dĂ©veloppement et le retrait des Etats-Unis de l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS). DĂšs son investiture, le nouveau prĂ©sident amĂ©ricain a gelĂ© toutes les activitĂ©s de l’Agence des Etats-Unis pour le dĂ©veloppement international (USAID). L’arrĂȘt imminent de nombreux projets de l’agence mettent en pĂ©ril plusieurs secteurs : santĂ©, Ă©ducation et agriculture.

Rappelons qu’en 2024, neuf des quinze principaux bĂ©nĂ©ficiaires du financement de l’USAID Ă©taient des pays africains, avec une enveloppe de 11,5 milliards de dollars. De mĂȘme, le retrait amĂ©ricain de l’OMS ne fera qu’empirer la situation humanitaire, avec des milliers de programmes de recherche suspendus.

Mais le temps de l’aumĂŽne n’est-il pas rĂ©volu pour un continent, piĂ©gĂ© dans une situation de dĂ©pendance qui contraste tant avec l’abondance de ses ressources humaines et naturelles ?

En l’absence d’une rĂ©elle volontĂ© des pays africains de renforcer leur coopĂ©ration et d’unir leurs efforts, le diktat de Trump, et de bien d’autres prĂ©dateurs, fera la pluie et le beau temps sur le continent. « Les forts font ce qu’ils peuvent et les faibles subissent ce qu’ils doivent », nous alertait dĂ©jĂ  il y a des siĂšcles l’historien grec Thucydide.

Par Lamia Jaidane-Mazigh

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Economiste MaghrĂ©bin  n 919 du 7 au 21 mai 2025

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Une Ă©cole, une machine : « BOKS Â», l’espoir hydrique des zones reculĂ©es

Kumulus Water lance « BOKS Â», un dispositif transportable capable de produire jusqu’à 30 litres d’eau potable par jour Ă  partir de l’air ambiant, mĂȘme dans les zones non raccordĂ©es aux rĂ©seaux d’eau.

 

La startup tunisienne Kumulus Water vient de dĂ©voiler « BOKS Â», son deuxiĂšme modĂšle de machine qui transforme l’air en eau potable en reproduisant le phĂ©nomĂšne naturel de condensation de la rosĂ©e. Plus robuste et entiĂšrement transportable, ce dispositif rĂ©volutionnaire produit entre 20 et 30 litres d’eau fraĂźche quotidiennement, mĂȘme pendant les pĂ©riodes estivales.

« Cette machine est spĂ©cialement conçue pour les sites isolĂ©s non raccordĂ©s au rĂ©seau d’eau potable. Elle peut ĂȘtre installĂ©e sur un toit pour fournir de l’eau fraĂźche Ă  une entreprise ou un Ă©tablissement Â», explique Arij Mejdi, responsable de la stratĂ©gie de croissance chez Kumulus Water.

Un impact direct sur l’accĂšs Ă  l’eau dans les Ă©coles tunisiennes

Le nouveau dispositif cible particuliĂšrement les Ă©coles situĂ©es dans les rĂ©gions reculĂ©es de Tunisie, oĂč l’accĂšs Ă  l’eau potable reste problĂ©matique. « Nous avons dĂ©jĂ  Ă©quipĂ© 15 Ă©coles dans la rĂ©gion de Kairouan, l’une des plus touchĂ©es par la raretĂ© des ressources hydriques Â», prĂ©cise Mejdi.

Cette initiative rĂ©pond Ă  un besoin crucial puisque 20% des Ă©tablissements scolaires tunisiens – environ 527 Ă©coles – n’ont toujours pas accĂšs Ă  l’eau potable. La startup dĂ©ploie ces efforts dans le cadre d’une dĂ©marche de responsabilitĂ© sociale, en partenariat avec des banques et des organisations comme Enda Interarabe.

Une eau de qualité supérieure sans impact environnemental

L’eau produite par les machines Kumulus respecte les normes europĂ©ennes de qualitĂ© et ne contient aucun micro-plastique. Le procĂ©dĂ© technique est ingĂ©nieux : le dispositif aspire l’air, reproduisant le phĂ©nomĂšne de la rosĂ©e, puis le purifie Ă  travers des filtres avant de minĂ©raliser l’eau grĂące Ă  une cartouche Ă  base de pierre naturelle.

Chaque unitĂ© permet d’éviter l’utilisation d’environ 500 kg de plastique par an et rĂ©duit considĂ©rablement les Ă©missions de CO2 liĂ©es au transport des bouteilles d’eau. Une seule machine « BOKS Â» couvre les besoins quotidiens d’une trentaine de personnes, ce qui Ă©quivaut Ă  180 bouteilles plastiques d’un demi-litre sur trois jours.

Une reconnaissance internationale et des ambitions d’expansion

Les cofondateurs de Kumulus Water, Iheb Triki et Mohamed Ali Abid, ont rĂ©cemment Ă©tĂ© citĂ©s parmi les personnalitĂ©s Ă  suivre en 2025 par le quotidien Ă©conomique français « Les Echos Â». Cette reconnaissance tĂ©moigne du potentiel disruptif de leur innovation.

En 2023 seulement, la startup a permis d’éviter 8000 kg d’émissions de CO2 et 5000 kg de dĂ©chets plastiques. Aujourd’hui, Kumulus Water s’engage sur la voie de l’internationalisation avec deux reprĂ©sentations dĂ©jĂ  Ă©tablies en France et en Espagne, et un fort potentiel d’exportation vers d’autres marchĂ©s.

Le lancement de « BOKS Â» a coĂŻncidĂ© avec la JournĂ©e de la Terre, cĂ©lĂ©brĂ©e le 22 avril 2025, lors d’une exposition organisĂ©e Ă  Tunis mettant en lumiĂšre l’impact environnemental du plastique et les solutions proposĂ©es par cette innovation tunisienne.

Avec TAP

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