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Accord FTAV-Etihad Airways : Une nouvelle ligne aérienne pour booster le tourisme

 Une ligne aérienne directe reliera Tunis à Abou Dhabi dès novembre 2025, selon un accord de partenariat signé ce jeudi entre la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV) et la compagnie aérienne émiratie Etihad Airways.

L’accord a été paraphé par Ahmed Bettaieb, président de la FTAV, et Ahmed Dhib, directeur général d’Etihad Airways pour la région MENA. Il prévoit l’établissement d’une liaison aérienne régulière entre les deux capitales tout en renforçant la coopération dans le domaine touristique. Les deux parties envisagent notamment des programmes de formation pour les professionnels tunisiens du secteur.

Cette nouvelle connexion aérienne vise à faciliter les échanges entre les deux pays et à offrir aux voyageurs tunisiens un accès simplifié au réseau international d’Etihad Airways via le hub d’Abou Dhabi. Elle devrait également contribuer au développement du tourisme en Tunisie en permettant un meilleur acheminement des visiteurs en provenance du Golfe.

Le lancement de cette ligne s’inscrit dans le contexte de la reprise progressive du trafic aérien en Tunisie après la crise pandémique. Elle représente par ailleurs une nouvelle étape dans le renforcement des relations économiques entre la Tunisie et les Émirats Arabes Unis.

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Nouvelles études génétiques : le chaînon manquant des chats domestiques se trouve en Tunisie

Longtemps, les scientifiques ont cru que les chats avaient suivi les premiers agriculteurs du Néolithique en Europe, attirés par les rongeurs des greniers à grains. Mais deux études révolutionnaires révèlent une histoire bien différente : les félins domestiques seraient arrivés bien plus tard et leur véritable berceau ne serait pas le Moyen-Orient… mais la Tunisie.

Menées par les universités Tor Vergata (Rome) et Exeter (Royaume-Uni), ces recherches s’appuient sur des analyses génétiques et archéologiques poussées. Elles identifient deux vagues majeures d’expansion. La première, au IIᵉ siècle av. J.-C., voit des chats sauvages d’Afrique du Nord débarquer en Sardaigne. La seconde, sous l’Empire romain, diffuse des félins aux traits génétiques proches des races modernes à travers l’Europe – tous descendant de lignées tunisiennes.

Une découverte qui bouscule les certitudes : contrairement aux idées reçues, les chats ne sont pas apparus en Europe avec l’agriculture; mais des millénaires plus tard, portés par le commerce et les empires. Des ossements analysés en Grande-Bretagne attestent même de leur présence dès l’âge du fer, bien avant l’apogée romaine.

Des dieux et des chats

Mais pourquoi ces animaux ont-ils conquis le continent? Loin de se limiter à leur rôle de chasseurs de rongeurs, leur expansion serait liée à leur symbolisme sacré. En Égypte, ils incarnaient la déesse Bastet; chez les Romains, ils accompagnaient Diane. Tandis que les Vikings les associaient à Freya. Ces croyances, bien plus que leur utilité, auraient favorisé leur diffusion.

En bouleversant l’histoire de la domestication, ces études révèlent aussi un héritage insoupçonné : les chats tunisiens, voyageant sur les routes antiques et les drakkars vikings, ont finalement conquis le monde… Portés par les mythes autant que par les hommes.


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Souveraineté financière : l’OTE exige une agence africaine de notation

L’Observatoire Tunisien de l’Économie (OTE) appelle à la création d’une agence africaine de notation de crédit. Et ce, pour renforcer la souveraineté financière du continent et faciliter l’accès aux marchés internationaux. Une telle institution permettrait de mieux refléter les réalités socio-économiques locales, sans dépendre des critères des agences conventionnelles.

Dans une note analytique publié par l’OTE en langue arabe, « Les notations souveraines entre évaluations injustes et nécessité d’une alternative africaine », l’OTE critique le manque de méthodologie transparente et l’absence de bureaux locaux des grandes agences (Moody’s, Standard & Poor’s, Fitch). Seules Moody’s et S&P opèrent depuis l’Afrique du Sud. Tandis que Fitch n’a aucune représentation directe sur le continent.

Cette absence entraîne des évaluations inadaptées, comme en témoigne le refus du Nigeria en 2023 de la notation Moody’s, jugée non représentative de ses politiques économiques. Le Mécanisme Africain d’Examen par les Pairs (MAEP) a également dénoncé les incohérences des notations. Citant le cas du Kenya, dont la note a été abaissée en 2024, avant d’être relevée abruptement en 2025.

Un rapport conjoint du MAEP et de la CEA a relevé des erreurs méthodologiques dans les évaluations de cinq pays africains, malgré leurs indicateurs de croissance positifs. L’OTE souligne que ces notations, souvent influencées par des biais externes, impactent injustement les décisions des investisseurs.

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De la Tunisie à Angers : Afif Khalfet et Makram Lamari lancent leur restaurant « La Goulette »

Après des années d’éloignement, Afif Khalfet et Makram Lamari, deux amis d’enfance originaires du sud de la Tunisie, se sont retrouvés en France pour concrétiser un projet commun : La Goulette, un restaurant familial de cuisine tunisienne situé place Sémard, à Angers.

Selon Ouest France, leur établissement, qui mise sur des saveurs accessibles à tous les palais, a été inauguré en grande pompe samedi dernier avec un concert du chanteur de raï moderne Cheb Badir, star des réseaux sociaux cumulant plus d’un million d’abonnés. Une autre soirée événement est déjà prévue le 3 mai, animée cette fois par Farhat Jouini, célèbre pour sa « danse du couscous ».

« C’est une aventure qui vient de loin et nous sommes fiers de partager notre culture à travers une cuisine généreuse et des moments festifs », confie Afif Khalfet, co-gérant des lieux.

Avec une cuisine traditionnelle revisitée et une programmation musicale ambitieuse, le duo espère faire de La Goulette un lieu incontournable pour les amateurs de gastronomie et d’ambiance tunisienne à Angers.

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Révision du décret-loi 54 : priorité maintenue avant les vacances parlementaires

Le rapporteur de la Commission de la législation générale au Parlement, Malek Kammoun, a affirmé, lors de son intervention dans l’émission Midi Show ce mercredi 23 avril 2025, que la commission poursuit ses travaux de manière soutenue, indépendamment des changements dans sa composition, car il s’agit d’une entité morale.

Il a annoncé que la commission a établi un programme de travail précis pour les semaines à venir. Parmi les priorités figurent l’examen d’une proposition de loi organique sur la profession de conseiller fiscal, une autre sur les notaires publics, ainsi qu’un projet de loi modifiant le Code pénal. Des propositions de création de nouvelles municipalités seront également examinées.

Concernant le décret-loi n°54 sur les infractions liées aux systèmes d’information et de communication, Kammoun a précisé que son inscription en bas de la liste s’explique par le respect de l’ordre chronologique. Toutefois, il a reconnu que ce texte, mal appliqué, a provoqué un climat de tension dans la rue tunisienne. Sa révision reste donc une priorité, et la commission œuvrera à en accélérer l’examen avant les vacances parlementaires.

Lire aussi: Amendement du décret-loi n°54 : 57 députés exigent une action immédiate

Quid de la Cour constitutionnelle ?

Le député a également abordé la proposition de loi organique sur la Cour constitutionnelle, qualifiée d’ »inconstitutionnelle » par certains députés. Kammoun a rappelé que seule la séance plénière peut se prononcer sur la validité d’un texte. Il a rejeté une disqualification globale du projet, soulignant que des amendements sont toujours possibles en cours de débat.

Pour sa mise en place, il a souligné son importance dans le système démocratique tout en admettant qu’un climat politique favorable est indispensable à sa création.

En conclusion, Kammoun a exprimé son soutien à l’avocat Ahmed Souab, sur lequel pèse désormais un mandat de dépôt, qualifiant cette décision d’ »inacceptable ». Au passage, le député a salué le parcours de Souab, qu’il considère comme « une figure majeure de la justice administrative tunisienne ».

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Carthage Cement : un chiffre d’affaires de 79,97 MDT

Le premier trimestre 2025 a été marqué par un environnement économique et réglementaire en pleine mutation pour Carthage Cement. L’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques a temporairement perturbé les flux de paiement, impactant la dynamique commerciale, notamment sur le marché local du ciment. À cela s’est ajouté l’effet traditionnel du Ramadan, période durant laquelle la demande connaît un ralentissement avant une reprise progressive.

Dans ce contexte, la société a enregistré un chiffre d’affaires de 79,97 millions de dinars (MDT), en retrait par rapport au premier trimestre 2024. Malgré cette baisse conjoncturelle, Carthage Cement reste confiante dans sa capacité d’adaptation pour les prochains mois.

L’activité ciment a subi les effets combinés d’une demande ralentie et des arrêts techniques programmés pour la maintenance des installations. Résultat : la production de clinker a chuté de 17 %, s’établissant à 321 990 tonnes, tandis que celle de ciment a atteint 347 514 tonnes.

Sur le plan commercial, le marché local a généré un chiffre d’affaires de 60,87 MDT, tandis que les exportations, bien que résilientes, ont reculé de 12 % pour s’établir à 10,47 MDT. Cependant, des signes encourageants de reprise se dessinent depuis avril 2025, laissant présager une amélioration progressive de la demande.

Les agrégats et le béton : des performances contrastées

L’activité agrégats a enregistré une légère baisse, avec une production de 1,07 million de tonnes, en recul de 16 % par rapport à 2024. Son chiffre d’affaires s’élève à 5,87 MDT, soit une contraction modérée de 11 %.

En revanche, le segment du béton prêt à l’emploi (Ready Mix) affiche une stabilité, avec 15 827 m³ produits, un niveau identique à celui de l’année précédente. Son chiffre d’affaires, lui, a progressé de 12 %, atteignant 2,75 MDT, témoignant d’une bonne dynamique commerciale.

Investissements et situation financière : une gestion maîtrisée

Carthage Cement a poursuivi ses investissements, avec un montant engagé de 4,21 MDT au 31 mars 2025.

Par ailleurs, l’endettement net a été réduit de 1,9 %, s’établissant à 312,83 MDT. Tandis que les placements bancaires ont atteint 40,687 MDT, renforçant la trésorerie de l’entreprise.

Perspectives : vers un rebond progressif

Si le premier trimestre a été marqué par des facteurs externes défavorables, Carthage Cement mise sur une reprise de la demande dans les prochains mois. La société conserve une approche agile pour naviguer dans ce contexte en mutation. Tout en maintenant ses efforts d’optimisation financière et opérationnelle.

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Anne Guéguen : la Tunisie a toutes les cartes pour devenir un hub de l’économie verte en Afrique du Nord

Dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique et les enjeux énergétiques, la Tunisie s’affirme comme un partenaire clé de la France en Méditerranée. Le Forum Afrique-France de la transition écologique et énergétique, qui se tient les 23 et 24 avril 2025, a rassemblé pas moins de 120 représentants d’entreprises françaises et africaines, confirmant l’intérêt croissant pour le marché tunisien. 

Un événement qui s’inscrit dans une série de rencontres bilatérales prévues tout au long de 2025, comme l’a révélé l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, au micro d’Express FM, en marge du de l’événement, le 23 avril 2025.

La transition écologique et énergétique apparaît désormais comme le pilier des relations franco-tunisiennes. « C’est un enjeu de souveraineté partagée, mais aussi de compétitivité économique », a souligné l’ambassadrice, rappelant que 50 % des investissements mondiaux se dirigent désormais vers ce secteur.

Du reste, plusieurs projets concrets illustrent cette dynamique. Un partenariat historique avec l’entreprise Suez a été conclu pour moderniser l’assainissement dans le sud tunisien, notamment à Sfax et sa région, via des stations d’épuration tertiaires de dernière génération.

Dans le domaine des énergies renouvelables, des entreprises tunisiennes ont remporté des appels d’offres pour des centrales solaires et éoliennes, tandis que des entreprises françaises telles que TotalEnergies et HDF Energy investissent massivement dans l’hydrogène vert ; un potentiel « game changer » pour l’autonomie énergétique tunisienne.

Parallèlement, plusieurs groupes français présents en Tunisie adaptent leurs usines pour répondre aux normes européennes, garantissant ainsi leur accès au marché grâce à la décarbonation de leur production industrielle.

11,5 milliards d’euros échanges commerciaux tuniso-français en 2024

Les chiffres témoignent de la vigueur des relations économiques entre la France et la Tunisie. Avec 11,5 milliards d’euros d’échanges commerciaux en 2024 (biens et services confondus), la France conserve sa place de premier partenaire économique de la Tunisie. Mais cette relation est à double sens : si la France reste le premier investisseur étranger en Tunisie, cette dernière occupe quant à elle la position de premier investisseur africain en France, une réalité souvent méconnue du grand public.

« Cette dynamique s’enracine dans une histoire commune et se nourrit d’un tissu entrepreneurial dense », affirme la diplomate française, mettant en avant le rôle clé d’acteurs comme CMA CGM – important opérateur du transport maritime en Méditerranée.

L’ambassadrice a également insisté sur les échanges fructueux dans le domaine des start-up, avec des entrepreneurs franco-tunisiens qui reviennent installer des filiales locales après avoir développé leur expertise en France.

Une transition écologique qui dépasse le volet énergie

L’approche franco-tunisienne en matière de transition écologique dépasse largement le cadre énergétique. La gestion de l’eau constitue un enjeu majeur face au stress hydrique qui affecte la Tunisie, comme en témoigne le partenariat public-privé avec Suez. La protection du littoral apparaît tout aussi vitale pour préserver le secteur touristique, notamment dans des villes balnéaires comme Djerba ou Hammamet. Des projets de villes durables intégrant transports propres et technologies Smart Cities sont également à l’étude.

Ce forum ne représente qu’une étape dans un agenda 2025 déjà bien rempli. En effet, plusieurs rendez-vous sont prévus dans les mois à venir, notamment sur la décarbonation des industries lourdes, le développement de l’agro-écologie, sans oublier les Rencontres euro-méditerranéennes prévues à Marseille en octobre. « La Tunisie a toutes les cartes en main pour devenir un hub de l’économie verte en Afrique du Nord », a conclu l’ambassadrice, saluant la présence exceptionnelle de délégations africaines venues de Libye, d’Algérie, du Maroc, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire et du Sénégal comme un signal fort de l’ancrage régional de la Tunisie.

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Une mission commerciale brésilienne attendue fin mai en Tunisie

Une délégation commerciale brésilienne, conduite par l’Agence brésilienne pour la promotion des exportations et des investissements (APEX-BRASIL), est attendue en Tunisie fin mai 2025. Cette visite, qui s’inscrit dans une tournée incluant également l’Algérie et le Maroc, vise à explorer les opportunités d’affaires sur le marché tunisien. C’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur du Brésil à Tunis, Fernando José Marrone de Abreu. Et voici les détails de la mission commerciale.

 Lors d’une réunion avec Samir Majoul, président de l’UTICA, le diplomate brésilien a précisé que cette mission commerciale comprendra des hommes d’affaires et des représentants d’institutions économiques brésiliennes. Par conséquent, les discussions porteront sur plusieurs secteurs stratégiques, notamment :

  • les industries alimentaires;

  • les médicaments;

  • le transport;

  • le tourisme;

  • l’industrie automobile.

A l’occasion de cette mission, un forum économique tuniso-brésilien sera organisé, ainsi que des réunions bilatérales dans l’objectif de dynamiser les partenariats.

Renforcer la coopération Sud-Sud

Les deux parties ont souligné l’importance d’approfondir les relations économiques et commerciales, en phase avec les défis mondiaux. Le rôle du Conseil mixte tuniso-brésilien des affaires a été mis en avant pour faciliter les échanges entre entrepreneurs et organiser des événements conjoints.

Historique des échanges et leurs perspectives

Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 1,53 milliard de dinars en 2024. La Tunisie exporte principalement :

  • des produits chimiques;

  • du phosphate;

  • de l’huile d’olive;

  • des dattes;

  • des machines électriques.

En retour, elle importe principalement du café, du sucre et des sodas brésiliens.

Un partenariat ancien mais renouvelé

Les relations diplomatiques entre la Tunisie et le Brésil remontent à 1956. Et la création du Conseil mixte en 1990.

A noter qu’une délégation tunisienne, comprenant des chefs d’entreprise et l’ex-ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, s’était rendue au Brésil en juillet 2024 pour renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans les secteurs pharmaceutique et le phosphate.

Cette future visite devrait ainsi consolider les liens économiques et ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration.

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Affaire du complot contre l’État : 46 professeurs de droit dénoncent un « procès inéquitable »

Quarante-six professeurs de droit, parmi lesquels figurent d’éminents doyens actuels et anciens de facultés de droit et d’instituts supérieurs, ont signé une pétition. Laquelle condamne les « graves irrégularités » ayant entaché l’instruction de l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».

Ils dénoncent dans ce dossier du complot des « violations flagrantes » des droits de la défense et des peines « sévères et injustes » prononcées. Et ce, contre 37 accusés, dont des figures politiques, d’anciens hauts responsables, des avocats et des hommes d’affaires.

Des condamnations lourdes et une procédure contestée

Mais revenons sur les faits : la chambre criminelle spécialisée dans le terrorisme a rendu, en fin de semaine dernière, des verdicts allant de quatre à 66 ans de prison dans une affaire impliquant 40 personnes. Les accusations portent sur des chefs graves : complot contre la sûreté de l’État; appartenance à une organisation terroriste; incitation à la guerre civile; ou encore atteinte à la sécurité alimentaire.

Pourtant, dixit les universitaires signataires, ce procès a été entaché de multiples manquements. A commencer par, précisent-ils :

  • « Une enquête à charge, sans recherche sérieuse de preuves ».
  • « Des interrogatoires sommaires, limités à une seule audition initiale ».
  • « Aucune confrontation durant deux ans de détention ».
  • « Des accusations floues, dont les faits reprochés n’ont pas été clairement communiqués aux prévenus ».
  • Des jugements « dépourvus de fondement juridique ».

Un déni des droits de la défense

Les signataires déplorent également « des audiences tenues à distance, sans présence effective des accusés ». En outre, ils parlent de « procédure expéditive ». Et de poursuivre : « Les juges ont délibéré et prononcé leur verdict sans permettre à la défense de plaider, ni sur la forme ni sur le fond ».

Face à ces violations, les universitaires expriment leur soutien aux personnes condamnées. Et ils appellent à ce que la vérité soit rétablie en appel. Pour ce faire, ils réclament « le respect de la présomption d’innocence et un procès équitable. Et ce, conformément aux principes du droit et aux engagements internationaux de la Tunisie ».

Cette mobilisation inédite du monde universitaire et juridique soulève donc de sérieuses questions sur une affaire hautement politique.

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Attijari Bank renforce son capital à 250 MDT

Lors d’une Assemblée générale extraordinaire tenue le 4 avril 2025, Attijari Bank a approuvé une augmentation de son capital social, passant de 210 à 250 millions de dinars. Cette opération, financée par l’incorporation de réserves ordinaires de 40 millions de dinars, vise à renforcer la structure financière de l’établissement bancaire.

Attijari Bank mettra 8 millions d’actions nouvelles d’une valeur nominale de cinq (5) dinars chacune, attribuées gratuitement aux actionnaires existants. Et ce, selon une parité de quatre (4) nouvelles actions pour 21 anciennes. Les droits d’attribution pourront être exercés ou cédés en Bourse à partir du 30 avril 2025. Une date à laquelle les nouvelles actions seront également négociables.

Une opération rétroactive

Les actions nouvellement créées bénéficieront des dividendes dès le 1er janvier 2025, les alignant ainsi sur les droits des actions existantes. Le conseil d’administration, réuni le 7 avril, a confirmé le calendrier de l’opération, confiant à Tunisie Clearing la gestion technique des titres.

Impact en Bourse

À compter du 30 avril, les actions anciennes seront cotées « droit détaché ». Tandis que les droits d’attribution et les nouvelles actions seront négociables sur la même ligne. Cette augmentation par capitalisation de réserves, sans appel aux actionnaires, reflète la solidité financière de la banque et sa volonté de récompenser ses investisseurs.

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Ahmed Souab arrêté : la 13ᵉ promotion des avocats propose son soutien juridique

Dalila Ben Mbarek Msaddek, avocate et membre du comité de défense dans l’affaire du complot, a révélé que plus de 80 jeunes avocats ont exprimé leur volonté de défendre l’ancien magistrat et avocat Ahmed Souab.

Ces avocats, issus de la 13ᵉ promotion de l’Institut Supérieur de la Profession d’Avocat (diplômés en 2024), se mobilisent pour assurer sa représentation juridique. Pour rappel, Ahmed Souab, a été arrêté le lundi 21 avril 2025 à son domicile par des unités sécuritaires de la Brigade antiterroriste de Bouchoucha. Par la suite, il a été placé en garde à vue pour une durée de 48 heures, selon les informations communiquées par l’avocat Samir Dilou.

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Kaïs Saïed appelle les banques à respecter la législation en vigueur

Le président de la République, Kaïs Saïed, a appelé à une meilleure coordination entre les institutions de l’État afin de surmonter les défis économiques et financiers du pays. Cette déclaration a été faite lors d’une réunion tenue lundi au palais de Carthage avec la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a souligné l’importance d’une cohésion institutionnelle pour assurer la réussite des politiques économiques et atteindre les objectifs fixés. Il a affirmé que les choix nationaux opérés jusqu’à présent ont permis de contenir le taux d’inflation et de respecter les engagements financiers de la Tunisie.

Kaïs Saïed a également rappelé que l’ensemble des établissements bancaires, qu’ils soient publics ou privés, doivent impérativement se conformer aux lois et règlements en vigueur.

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Sophie Bessis : « Une imposture historique nommée civilisation judéo-chrétienne »

L’historienne et intellectuelle franco-tunisienne Sophie Bessis a présenté, vendredi 19 avril, son dernier ouvrage, La civilisation judéo-chrétienne : Anatomie d’une imposture. Il est paru aux éditions Les liens qui libèrent en 124 pages, à la librairie Mille Feuille, à La Marsa.

La salle qui a abrité l’événement était archicomble. Devant une assistance attentive, Sophie Bessis a livré une présentation dense des grandes idées de son dernier essai, marquée par une critique vigoureuse de l’instrumentalisation politique et idéologique de ce concept de « civilisation judéo-chrétienne », qu’elle qualifie sans ambages d’« imposture historique ». Dès les premiers instants de son intervention, elle s’est attachée à démonter les fondements de cette notion. « L’idée de civilisation judéo-chrétienne est une invention récente », affirme-t-elle, en soulignant qu’elle n’a émergé qu’au XXᵉ siècle, en particulier après la Seconde Guerre mondiale. Selon elle, cette construction sert à réécrire l’histoire des relations entre judaïsme et christianisme, en occultant des siècles d’antijudaïsme chrétien et d’exclusion. Elle rappelle que l’Europe chrétienne s’est historiquement constituée dans une opposition frontale au judaïsme : « La première vérité de l’Europe chrétienne, c’est sa haine des Juifs. » Une idée centrale de son livre, qu’elle décline en soulignant la violence symbolique et politique qu’a représenté cet antijudaïsme fondateur.

Du rejet à la judéophilie instrumentalisée

L’historienne note un basculement idéologique significatif : « On est passés d’une judéophobie historique à une judéophilie officielle. » Cette dernière serait, souligne-t-elle, tout aussi problématique que la première. Car elle repose sur une même logique d’essentialisation du Juif — qu’il soit haï ou encensé. Mme Bessis défend le droit à la différence et plaide pour une vision où le judaïsme serait traité sans fascination ni rejet. « Tant qu’on continue à voir les Juifs comme exceptionnels, positivement ou négativement, on perpétue un rapport malsain », avertit-elle.

L’ombre portée de l’État d’Israël

La conférence a aussi été l’occasion de réfléchir à la place de l’État d’Israël dans ce récit idéologique. Pour Sophie Bessis, la création de l’État en 1948, bien que compréhensible dans le contexte de l’après-génocide, a été investie d’un rôle quasi messianique en Occident : incarner la réparation morale de l’Europe.

Mais cette sacralisation de l’État d’Israël pose aujourd’hui problème, estime-t-elle. Elle dénonce le « caractère victimaire » attribué à Israël, qui permettrait de justifier toutes ses politiques, y compris les plus contestables : « Il est de plus en plus difficile de défendre le caractère éthique d’un gouvernement israélien, surtout après sa réponse à l’attaque du Hamas en 2023 », dit-elle. Dans le même contexte, elle cite une phrase du penseur américain d’origine palestinienne Edward Saïd, qui écrivit un jour : « Enfin les Palestiniens sont devenus les victimes des victimes. » Elle insiste aussi sur la nécessité de déconnecter judaïsme et politique israélienne : « L’État d’Israël ne représente qu’environ la moitié des Juifs dans le monde. Et de plus en plus de voix juives, y compris en Israël et aux États-Unis, dénoncent la dérive suprémaciste du pouvoir. »

Les dérives de l’extrême droite

Autre cible de l’analyse de l’écrivaine : l’appropriation de la notion de civilisation judéo-chrétienne par les extrêmes droites contemporaines. Elle rappelle que des partis comme le Rassemblement National en France, l’AfD en Allemagne ou encore Viktor Orbán en Hongrie utilisent ce concept pour masquer leur passé et leurs idéologies antisémites.
Elle ironise sur le fait que le Premier ministre israélien Netanyahou lui-même se soit érigé en défenseur de cette prétendue civilisation. Une alliance paradoxale, selon elle, entre extrême droite israélienne et extrême droite européenne, historiquement marquée par l’antisémitisme.

Un plaidoyer pour l’universel

En conclusion, l’auteur distingue entre « valeurs » et « principes ». Elle s’oppose à la rhétorique occidentale sur les « valeurs », qu’elle juge désormais vidée de sens, car utilisée de manière sélective et hypocrite. À l’inverse, elle défend des principes universels, malmenés mais encore porteurs d’émancipation s’ils sont réappropriés de manière critique, à l’image des penseurs postcoloniaux qui n’ont pas rejeté l’universalisme en soi, mais son instrumentalisation.

Son propos, érudit et engagé, a été salué par le public présent, qui a poursuivi l’échange lors d’un débat nourri. Le livre de Sophie Bessis s’annonce déjà comme une contribution majeure aux réflexions contemporaines sur l’histoire, la mémoire et les usages idéologiques du religieux.

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Adieu au Pape du peuple : François, un pontificat de simplicité et de justice

Le pape François est décédé le 21 avril 2025, à l’âge de 88 ans, dans sa résidence du Vatican, la Casa Santa Marta. Le cardinal Farrell a annoncé sa mort avec émotion, saluant un homme qui a consacré sa vie à l’Église et aux plus démunis.

Premier pape non européen depuis des siècles et premier jésuite élu, François, a marqué son pontificat (2013-2025) par son humilité, son engagement pour les pauvres et ses réformes controversées. Originaire d’Argentine, il a rompu avec les traditions en refusant le faste papal, préférant un style simple et proche du peuple.

Son pontificat a été marqué par des avancées œcuméniques, comme le rapprochement avec l’Église orthodoxe, et des prises de position fortes sur la justice sociale et l’écologie. Toutefois, il est resté traditionaliste sur des sujets comme l’avortement, le mariage homosexuel ou l’ordination des femmes.

Les scandales d’abus sexuels dans l’Église ont entaché son bilan, malgré ses efforts pour renforcer la transparence. Critiqué par les conservateurs pour ses positions modérées, il a aussi suscité des tensions avec les traditionalistes, notamment après la mort de Benoît XVI, son prédécesseur.

Malgré des problèmes de santé, François a poursuivi ses voyages, plaidant pour la paix (Ukraine, Soudan du Sud) et le dialogue interreligieux. Il laisse une Église plus décentralisée, avec une majorité de cardinaux non européens, et un héritage marqué par son appel à une « Église pauvre pour les pauvres ».

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TLF clos l’exercice 2024 de 28,8 MDT

Tunisie Leasing & Factoring (TLF) affiche des résultats en baisse pour le premier trimestre 2025, marqué par un recul de ses activités de leasing et une conjoncture économique défavorable. Les données publiées sur le site de la Bourse de Tunis (BVMT) révèlent une contraction des mises en location de 11,6 %, attribuée notamment à des pénuries de matériel et au contexte économique difficile.

Principaux indicateurs en baisse

Les chiffres clés du trimestre reflètent cette tendance :

  • Une diminution de 2,3 % des engagements classés en leasing, signalant un ralentissement des nouvelles opérations.
  • Une réduction des charges de 6,2 %, probablement liée à une optimisation des coûts face à la baisse d’activité.

Par ailleurs, la société a clos son exercice 2024 avec un résultat net de 28,8 millions de dinars tunisiens (MDT), selon ses comptes individuels IFRS audités.

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Attijari Bank : PNB à 181,8 MD, en hausse de 2,1 %

Attijari Bank enregistre une progression notable de ses indicateurs clés au premier trimestre 2025. Les encours de crédit atteignent 7 296,4 millions de dinars, en hausse de 6,4 % par rapport à mars 2024. Les dépôts clients ont également augmenté de 4,9 %, portés par la collecte en comptes à vue (+5,7 %) et en épargne (+8,5 %).

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit à 181,8 millions de dinars, en croissance de 2,1 %. Et ce, malgré une légère baisse du Résultat Brut d’Exploitation (-2,5%) à 90,4 millions de dinars. Le coefficient d’exploitation se maintient à 50,3 %, reflétant une gestion maîtrisée des coûts malgré une hausse des charges opératoires (+7,1 %).

Soutien à l’innovation et aux infrastructures

Attijari Bank confirme son rôle de leader dans le financement de projets structurants en pilotant un crédit syndiqué de 310 millions de dinars pour le déploiement de la 5G par Ooredoo. Cette initiative s’inscrit dans sa stratégie d’accompagnement de la transformation digitale et des infrastructures critiques en Tunisie.

Gouvernance et engagement durable

Lors de ses Assemblées Générales du 4 avril 2025, la banque a approuvé ses états financiers 2024 et une augmentation de capital par incorporation de réserves, renforçant ainsi sa solidité financière.

Sur le plan environnemental, Attijari Bank multiplie les actions : reboisement de 30 hectares autour du Barrage Kasseb. De même que la banque participe à l’Heure de la Terre et à l’adhésion au Pacte Mondial des Nations Unies. Ces engagements illustrent sa volonté de concilier performance économique et impact positif, en ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Avec ces résultats robustes et ses initiatives responsables, Attijari Bank consolide sa position de banque pionnière, alliant croissance financière et contribution sociétale.

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Tunisie : le déficit énergétique bondit de 10% début 2025, atteignant 2060 MD

Le déficit de la balance commerciale énergétique de la Tunisie a augmenté de 10% à fin février 2025 par rapport à la même période en 2024, atteignant 2060 millions de dinars (MD), selon un rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines. Cette hausse prend en compte la redevance du gaz algérien exporté.

Les exportations de produits énergétiques ont chuté de 29% en valeur, tandis que les importations ont légèrement progressé de 1%.

Facteurs influençant les échanges énergétiques

L’Observatoire souligne que les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie dépendent principalement de trois facteurs : les quantités échangées, le taux de change dollar/dinar ($/DT) et les cours du pétrole Brent, qui servent de référence pour les prix du brut et des produits pétroliers importés et exportés. En février 2025, les cours du Brent ont baissé de 6% par rapport à février 2024. Parallèlement, le dinar tunisien s’est apprécié de 2% face au dollar américain, principale devise utilisée dans les transactions énergétiques.

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Kaïs Saïed ordonne le renforcement des moyens médicaux à Mezzouna

 Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 18 avril 2025, au Palais de Carthage, le ministre de la Santé publique, Mustapha Ferjani, pour évoquer les réformes structurelles du secteur sanitaire en Tunisie.

Lors de cette rencontre, les discussions ont porté sur la restructuration globale du système de santé publique, avec un accent particulier sur la situation de la délégation de Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Le chef de l’État a ordonné des mesures immédiates pour renforcer les ressources humaines et les équipements médicaux dans cette région, afin d’améliorer la qualité des soins offerts aux citoyens.

Par ailleurs, le président Saïed a insisté sur l’urgence d’accélérer les travaux de construction de nouveaux établissements hospitaliers à travers le pays.

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Tunisie : lancement officiel de la plateforme EcoTous

L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) et l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH) ont lancé, ce vendredi 18 avril 2025, la plateforme « EcoTous », une initiative visant à démocratiser les savoirs économiques en Tunisie. Accessible sur www.ecotous.tn, cette plateforme propose des contenus scientifiques vulgarisés sous forme d’articles, d’études et de rapports, afin de rendre l’économie compréhensible pour tous, quel que soit le niveau de connaissance.

Financée par l’Union européenne et mise en œuvre par Expertise France dans le cadre du projet Savoirs Éco, « EcoTous » s’adresse particulièrement aux jeunes, aux femmes et aux citoyens des régions intérieures, souvent éloignés des centres d’information économique. Les contributions, validées par un comité scientifique, couvrent six grands thèmes : macroéconomie, économie sociale, mondialisation, gouvernance, économie environnementale et numérique.

La plateforme offre aux contributeurs une visibilité accrue via les médias et les réseaux sociaux, ainsi que des opportunités de participation à des débats et webinaires. Un prix d’excellence récompensera chaque année le contributeur le plus influent lors des Journées de l’Entreprise organisées par l’IACE.

Chaque mois, « EcoTous » mettra en avant une thématique économique d’actualité pour stimuler le débat public et proposer des pistes de réflexion. L’objectif est de renforcer la culture économique et de favoriser une citoyenneté active en Tunisie.

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