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Tunisie : Samir Abdelhafidh défend le modèle social tunisien à Washington

Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la planification, a insisté sur l’engagement de la Tunisie à renforcer son rôle social dans ses politiques publiques.

 
Intervenant lors d’un panel consacré à la protection sociale au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, organisé dans le cadre des réunions de printemps 2025 de la Banque mondiale (BM) et du FMI, il a présenté les avancées tunisiennes en matière de protection des catégories vulnérables. Il a notamment évoqué les programmes de sécurité sociale, les mesures pour les travailleurs licenciés pour raisons économiques et la création d’un fonds de protection sociale pour les ouvrières agricoles.

Échanges sur les défis de développement en Afrique
Le ministre a également pris part à une réunion du groupe consultatif pour l’Afrique, en présence du président de la BM, Ajay Banga. Les discussions ont porté sur les enjeux énergétiques, infrastructurels et d’emploi, ainsi que sur le soutien de l’institution financière pour y faire face.

Coopération renforcée avec le Fonds de lutte contre les pandémies
Lors d’une conférence organisée par le Pandemic Fund, Abdelhafidh a souligné l’importance de cette collaboration pour renforcer le secteur de la santé. Il a aussi rappelé l’engagement de la Tunisie à réussir la conférence internationale « One Health », prévue en juin 2025 à Tunis.

Rencontre avec l’UNOPS pour élargir les partenariats
En marge des réunions, le ministre s’est entretenu avec Kirstine Damkjaer, directrice exécutive adjointe de l’UNOPS. Les deux parties ont salué leur coopération, notamment dans les achats publics et l’assistance technique, et exploré de nouveaux domaines de collaboration.

Nouvelles orientations du plan de développement tunisien
Lors d’une session sur les politiques de développement régional, Abdelhafidh a exposé les nouvelles approches du plan tunisien, s’appuyant sur la réforme territoriale et les principes constitutionnels pour un développement inclusif et équitable.

Avec TAP

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Ahmed Souab devant le juge d’instruction le 28 avril

Dans un post Facebook du 24 avril 2025, l’avocat Sami Ben Ghazi indique que la prochaine comparution d’Ahmed Souab devant la juge d’instruction du Pôle antiterroriste aura lieu lundi 28 courant.

L’avocat rassure sur le « moral » d’Ahmed Souab qui, selon lui, serait au « beau fixe et sa situation en prison est bonne ». Sami Ben Ghazi se dit également fier que « des avocats se sont présentés pour le défendre leur rendement et leur unité ».

Tout en remerciant tous ceux qui le soutiennent, Ahmed Souab invite le plus grand nombre à participer au rassemblement qui aura lieu vendredi 25 avril, à 17h devant le siège du syndicat des journalistes tunisiens.

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Réaction européenne aux condamnations en Tunisie

L’Union européenne (24 avril) met en avant l’État de droit comme « socle du partenariat » avec la Tunisie. Elle souligne aussi les « controverses » sur le processus judiciaire et rappelle l’importance d’un procès équitable.

Parallèlement, l’Allemagne dénonce l’absence de transparence, l’exclusion des observateurs internationaux et le non-respect des critères d’équité. Il en va de même pour la France qui regrette que les conditions d’un procès équitable n’aient pas été respectées en Tunisie, notamment l’interdiction d’accès à l’audience du 18 avril pour les diplomates et journalistes.

Les condamnations s’inscrivent dans un durcissement répressif depuis 2021, marqué par des détentions visant opposants politiques, avocats et journalistes. Les autorités tunisiennes invoquent un « risque sécuritaire » pour justifier les restrictions d’accès aux audiences. Tandis que les ONG pointent une « érosion de l’indépendance judiciaire ».

Ainsi l’UE insiste sur :

  • La présence effective des accusés et droit à une défense pleine et entière;
  • La transparence des audiences (accès médias, diplomates);
  • L’indépendance des juges vis-à-vis du pouvoir exécutif.

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Wifak Bank accélère son expansion territoriale avec sa 51ᵉ agence à la Manouba

Wifak Bank a renforcé son ancrage territorial avec l’inauguration de sa 51ᵉ agence à la Manouba le 24 avril 2025, s’inscrivant dans une stratégie décennale visant 150 agences d’ici 2035, dont 62 prévues fin 2025. Après quatre ouvertures en 2024 (portant le réseau à 49 agences), puis deux implantations récentes à Sfax et la Manouba, le réseau compte désormais 51 agences. Neuf ouvertures supplémentaires sont programmées d’ici décembre 2025, notamment à Sfax, Téboulba et la Manouba.

Thameur Derbel, directeur général adjoint de Wifak Bank, a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que « l’objectif est d’atteindre 62 agences fin 2025 pour accélérer notre maillage territorial, conformément au plan validé par le conseil d’administration. Cette stratégie répond à notre ambition de devenir un acteur clé de la finance islamique en Tunisie, avec une couverture nationale élargie. »

Sur le modèle de proximité, la banque cible TPE et PME via un modèle unique, à travers non seulement le financement des clients, mais aussi leur écosystème (fournisseurs, sous-traitants). Cela leur permet d’obtenir des remises supérieures au coût du crédit, renforçant leur compétitivité. « Notre agilité opérationnelle est un atout majeur : les décisions de financement interviennent sous 10 à 14 jours, contre trois mois ailleurs », poursuit-il.

« Plus encore, elle combine des produits conformes à des solutions digitales sécurisées et taux fixes pour préserver le pouvoir d’achat. Cette approche nous a valu d’être élus Service Client de l’Année 2025 pour la troisième fois consécutive », conclut-il. 

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Thameur Derbel : « Wifak Bank prévoit d’atteindre 62 agences d’ici fin 2025 »

Wifak Bank a renforcé son ancrage territorial avec l’ouverture de son nouveau point de vente situé à la Manouba, ce jeudi 24 avril 2025.  Cet événement s’inscrit dans une stratégie décennale visant 150 agences d’ici 2035, dont 62 prévues fin 2025. Après l’ouverture de quatre agences en 2024 (portant le réseau à 49), puis deux implantations récentes à Sfax et la Manouba- le total actuel étant de 51-, la banque confirme son accélération avec neuf ouvertures supplémentaires programmées d’ici décembre 2025.

Rencontré en marge de cet événement, Thameur Derbel, directeur général adjoint de Wifak Bank, revient sur le bilan 2024-2025 de la banque. Il aborde plusieurs points clés, notamment la transition énergétique, la réduction du déficit énergétique et la coopération avec la STEG. Interview : 

Concernant l’inauguration, en quoi consiste-t-elle?

Aujourd’hui, nous inaugurons notre 51ème agence. Nous intervenons aussi bien pour le financement du cycle d’exploitation que pour l’investissement. En 2024, nous avons ouvert quatre agences, portant le total à 49, et depuis sept semaines, deux autres agences ont ouvert à Sfax et la Manouba. Ce qui porte le total à 51 agences. Nous prévoyons d’atteindre 62 agences d’ici fin 2025, avec neuf nouvelles ouvertures prévues dans tout le pays, notamment à Sfax, la Manouba et Téboulba. Cette ouverture s’inscrit dans une stratégie décidée par le conseil d’administration visant à développer notre réseau pour atteindre environ 150 agences d’ici 2035.

En quoi Wifak Bank se définit-elle comme une banque de proximité centrée sur les particuliers, TPE et PME?

Cette stratégie repose sur un plan stratégique important validé par le conseil, qui vise à renforcer notre rôle de banque de proximité, voire régionale au sens de la proximité avec nos clients. Notre clientèle cible est constituée principalement de particuliers, petits commerçants, très petites entreprises et PME. Notre modèle d’affaires est différent de celui des autres banques : nous finançons non seulement nos clients principaux, mais aussi leur écosystème, c’est-à-dire leurs propres clients. Cela donne à nos clients un pouvoir de négociation accru avec leurs fournisseurs, leur permettant d’obtenir des remises souvent supérieures au coût du financement du cycle d’exploitation.

D’ailleurs, nous avons une grande agilité : une fois que le client nous fournit les documents nécessaires, la décision intervient en dix jours à deux semaines; alors qu’elle peut prendre jusqu’à trois mois ailleurs. C’est un avantage compétitif important.

Quels mécanismes expliquent une représentation féminine dans les effectifs, avec un objectif de dépasser 60 % en 2025?

Concernant la parité, la participation féminine dépasse 59,8 %, et nous espérons franchir la barre des 60 % cette année. Au conseil d’administration, il y a actuellement une femme, soit environ 15 %, mais cela évoluera. Par ailleurs, plusieurs femmes occupent des postes de direction à la banque, notamment comme directrices d’agence, chefs de pôle et chargées de clientèle. Cette forte présence féminine est une fierté, même si elle n’a pas été planifiée. 

Quel est le positionnement actuel des banques islamiques, en particulier Wifak Bank sur le marché bancaire? 

On prend sûrement notre part sur le marché. Nous sommes une banque cotée, notée par Fitch Trading, et nous avons opté pour la transparence totale depuis le début – c’est notre force. En 2024, nos indicateurs ont progressé de 24 %, avec un PMB (Produit Marché Bancaire) en hausse de près de 35 %, tout en préservant les fondamentaux de la banque, notamment la couverture des risques. Nous gagnons des parts de marché : notre total bilan atteint 1,7 milliard de dinars et nous représentons désormais 1,3 à 1,4 % du marché bancaire global, contre 0,2 à 0,3 % auparavant. Sur le segment islamique, notre part est bien plus élevée, de l’ordre de 10 % du total des actifs des banques islamiques. Nous avançons de manière mesurée, sans course au chiffre, avec des créneaux bien définis.

Quels sont vos créneaux prioritaires?

Nous ciblons l’économie verte, les commerçants et les professions libérales (médecins, pharmaciens, radiologues). Ces populations sont de plus en plus présentes dans notre clientèle. Côté entreprises, nous nous concentrons sur le financement de projets photovoltaïques et de l’écosystème de l’autoproduction énergétique, qui prennent une place croissante dans notre portefeuille.

Qu’en est-il des projets liés à l’économie verte, notamment le photovoltaïque?

Nous finançons des projets d’autoproduction photovoltaïque, avec des prêts sur sept ans. Par exemple, pour un emprunt de 1 million de dinars, l’entreprise économise jusqu’à 100 000 à 150 000 dinars annuels en taxes. Le retour sur investissement intervient au bout de cinq ans. Tandis que la durée de vie des équipements (20 ans) génère des économies d’énergie sur 13 à 14 ans supplémentaires. Cela réduit la consommation globale, le déficit énergétique national et libère des devises.

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Masters 1000 de Madrid : Ons Jabeur affrontera Moyuka Uchijima

La tenniswoman tunisienne, Ons Jabeur (28ème mondiale), affrontera la Japonaise Moyuka Uchijima (56ème mondiale), vendredi 25 avril, au deuxième tour du Tournoi de Madrid qu’elle avait remporté en 2022.

A noter que Jabeur a été exempte du premier tour alors que la Japonaise Moyuka Uchijima a battu l’Américaine Robin Montgomery (100ème mondiale) sur le score de deux sets à un (1-6, 6-4, 6-3), mercredi.

La dernière participation de la tenniswoman tunisienne à un tournoi de tennis remonte à mars dernier au Tournoi de Miami (WTA 1000), lors duquel elle avait contracté une blessure à la jambe gauche pendant son match contre l’Italienne Jasmine Paolini.

 Elle avait également dû déclarer forfait pour le Tournoi de Stuttgart (WTA 500) en raison de sa convalescence.

Enfin, notons que le Tournoi de Madrid fait partie des tournois WTA 1000 et se déroule sur terre battue.

avec TAP

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STAR Assurances publie son 2ème rapport de durabilité : une ambition renforcée, pour un avenir plus juste et responsable

STAR Assurances est fière d’annoncer la publication de son deuxième rapport de durabilité. Il couvre l’exercice 2024. Ce document témoigne de son engagement indéfectible envers la Responsabilité Sociétale des Entreprises. De même que de sa volonté de contribuer activement à un avenir plus durable, inclusif et équitable.

 

Star Assurances

 

Conformément au Guide de Reporting ESG de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT), ce rapport illustre la progression de STAR Assurances dans l’intégration des principes de durabilité au cœur de ses activités. Il couvre la période du 1er janvier au 31 décembre 2024 et s’inscrit dans la continuité de sa première publication. Renforçant ainsi son engagement à répondre aux attentes de ses parties prenantes.

En 2024, STAR Assurances a redoublé d’efforts pour réduire son impact environnemental, tout en amplifiant ses actions sociétales.

« Comptez sur nous ». « Bien plus qu’un slogan, c’est l’expression de notre mission : être un acteur de confiance qui agit pour un monde plus juste et solidaire.

Nous sommes fiers des progrès réalisés en 2024, mais nous savons que le chemin vers un avenir durable est encore long.

En 2025, nous continuerons d’innover et de collaborer avec nos partenaires pour repousser les limites de ce que nous pouvons accomplir ensemble.

Ce rapport est une invitation à découvrir nos réalisations, mais aussi à nous rejoindre dans cette démarche collective pour un avenir meilleur. Nous remercions nos collaborateurs, partenaires et clients pour leur confiance et leur engagement à nos côtés », souligne l’entreprise.

Pour consulter le rapport complet, rendez-vous sur le site officiel de STAR Assurances : https://www.star.com.tn/storage/RA%20RSE%2016I04I2024.pdf

Avec communiqué

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Kaïs Saïed : priorité absolue au volet social dans la loi de finances de 2026

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri et la ministre des Finances Mechket Slama Khaldi.

La réunion a été consacrée à l’examen des orientations générales de la loi de finances pour l’année 2026, indique un communiqué de la présidence de la République.

Le chef de l’Etat a souligné, à cette occasion, que l’actuelle conjoncture que vit le pays commande impérativement de rompre frontalement avec les anciennes perceptions et visions, recommandant d’accorder toute la priorité requise au volet social et à la consécration d’une fiscalité équitable, préalable nécessaire à l’instauration de la justice et de l’équité escomptées.

« Autant la justice s’instaure et l’Etat reconquiert son rôle social naturel, autant la stabilité sociale s’installe, et par ricochet, la croissance devient effective et profitable à tous », a fait remarquer Kaïs Saïed.

Avec TAP

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Moncef Hamdi nommé directeur du cabinet de la cheffe du gouvernement

Par décret n° 2025-208 du 23 avril 2025 publié au Jort n° 49 du mercredi 23 avril 2025, Moncef Hamdi est nommé directeur du cabinet de la cheffe du gouvernement. De ce fait, « il est attribué à Monsieur Moncef Hamdi le rang et les avantages d’un secrétaire d’Etat », précise-t-on.

Toujours dans le même numéro du Jort, Mohamed Wael Khamassi, secrétaire des affaires étrangères, est lui nommé chargé de mission au cabinet de la cheffe du gouvernement.

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Tunisie : les orientations de la LF 2026 sur la table de Carthage

Kaïs Saïed, le président de la République, a accordé une audience à la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, et à la ministre des Finances, Michket Salma Khaldi. Et ce, le mercredi 23 avril 2025, indique un communiqué officiel de la présidence de la République.

Objet de la rencontre : les orientations générales de la loi de finances pour l’année 2026. Le chef de l’Etat a appelé à accorder la priorité absolue au volet social dans la prochaine loi de finances, en adoptant une fiscalité juste à même de garantir la justice et l’équité souhaitées.

D’ailleurs, Kaïs Saïed affirmera à cette occasion que « lorsque la justice prévaudra et que l’État retrouvera son rôle social naturel, les conditions favorables seront créées et ouvriront la voie à une véritable croissance qui profitera à tous », lit-on dans le communiqué.

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CMF: Mesures préventives relatives à la situation de l’intermédiaire en bourse « TSI »

Le Conseil du Marché Financier a mis en œuvre, mercredi 23 avril, une série de mesures préventives relatives à la situation de la société d’intermédiation en bourse Tuniso-Saoudienne d’Investissement (TSI), qui fait l’objet d’une enquête approfondie en cours menée par les services du CMF depuis le 9 janvier 2025.

Ces mesures préventives concernent notamment la poursuite de l’enquête et des investigations engagées sur l’activité de TSI intermédiaire en bourse, la coordination avec les banques en relation avec la TSI, la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis ainsi que Tunisie Clearing, en vue d’assurer la protection des avoirs des clients et d’éviter tout mouvement non conforme, indique le CMF dans un communiqué.

« Les investigations engagées dans ce cadre ont fait apparaitre une inadéquation des fonds propres de la TSI par rapport aux ratios réglementaires requis et des soupçons de défaillances au niveau de l’organisation interne et de la gouvernance ».

« Par ailleurs, le commissaire aux comptes de la société a signalé au CMF en date du 22 avril 2025, l’existence de faits de nature à mettre en péril les intérêts de la TSI ou de ses clients », a indiqué le Conseil.

Il a dans ce cadre révélé ces faits au Procureur de la République, conformément aux dispositions de l’article 270 du Code des Sociétés Commerciales.

Le conseil a réaffirmé son engagement à prendre, le cas échéant, toutes les mesures nécessaires pour garantir la transparence, la sécurité et la stabilité du marché en lien avec ce dossier. Par ailleurs, il a appelé le public à s’en tenir exclusivement aux informations émanant de ses canaux officiels et s’engage à communiquer au public toute évolution importante relative à ce dossier, en temps utile et conformément aux textes en vigueur.

Avec TAP

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ARP: la Cour constitutionnelle attendra

Réuni, mercredi 23 avril, au Palais du Bardo, le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple a annoncé le report de la séance plénière consacrée au dialogue avec le gouvernement et le retrait de la proposition de loi organique sur la Cour constitutionnelle.

Le report de la plénière de dialogue intervient suite à une demande envoyée par la présidence du gouvernement, à laquelle le Parlement a répondu favorablement, indique un communiqué de l’ARP.

Une réunion entre les membres du bureau, les présidents des blocs parlementaires et des représentants des députés hors groupe aura lieu en mai prochain en vue d’assurer le bon déroulement de la plénière consacrée au dialogue avec le gouvernement.

A l’issue de cette rencontre, le Parlement fixera une date à cette plénière.

Par ailleurs, le bureau de l’ARP a pris acte du retrait de la proposition de loi organique sur la Cour constitutionnelle, conformément aux dispositions du deuxième alinéa de l’article 124 du règlement intérieur, et suite au retrait de cinq signatures de députés parmi les dix qui avaient soumis cette proposition.

Au cours de cette réunion, le bureau du Parlement a approuvé le projet de budget de l’ARP pour l’exercice 2026 et examiné les questions écrites adressées par les députés aux membres du gouvernement.

A ce propos, il a été décidé d’adresser 67 questions écrites aux ministres concernés, ajoute le communiqué.

Le Bureau a aussi examiné plusieurs sujets liés à l’activité de l’Assemblée des représentants du peuple.

Avec TAP

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Bourse de Tunis: le Tunindex clôture mercredi en hausse de 0,67 %

Le marché boursier a clôturé la séance de mercredi 23 avril, sur une progression de 0,67 % à 11 168,06 points dans un volume de 7,4 MDT, selon l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

ARTES s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du concessionnaire de la marque au losange s’est bonifiée de 5,8 % à 11,180 D dans un volume de 292 mille dinars.

Le titre DELICE HOLDING a terminé la séance sur une note d’optimisme. L’action du champion national des produits laitiers s’est adjugée une hausse de 5,7 % à 24,000 D. Les échanges sur la valeur ont été bien garnis, s’établissant à 562 mille dinars sur la séance.

Le titre BTE a accusé la plus forte baisse de la séance. Dans un faible volume de 5 mille dinars, l’action de la banque mixte a reculé de 4,5 % à 5,740 D.

Le titre BH a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action de la banque publique s’est repliée de 2,9 % à 10,090 D. La valeur a été échangée à hauteur de 26 mille dinars sur la séance.

Le titre TPR a chapeauté le palmarès des échanges. S’appréciant de 1,1 % à 9,400 D, la valeur a alimenté le marché avec des capitaux de 609 mille dinars (soit 8 % du flux de la cote).

Avec TAP

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Phosphogypse tunisien : pas toxique, mais nocif pour la mer

Le phosphogypse tunisien ne représente pas de risque de toxicité sur l’environnement et la santé humaine, mais déversé dans la mer pendant de longues années aura des effets négatifs sur l’écosystème marin. C’est ce que révèle le comité scientifique chargé de l’étude de cette substance, lors d’une journée d’étude scientifique organisée mercredi 23 avril à l’ARP.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le président du comité scientifique et professeur de chimie à l’université de Gafsa, Imam Aloui, a indiqué que la radioactivité naturelle du phosphogypse tunisien est de l’ordre de 270 becquerels/kg, soit un niveau inférieur aux valeurs standards fixées par l’Agence internationale de l’énergie atomique à 1000 Bq/kg et à la radioactivité naturelle du phosphogypse dans d’autres pays.

Il a expliqué que les résultats des recherches menées pendant 8 mois par le comité scientifique et l’analyse de 170 publications scientifiques ont montré que les concentrations d’arsenic, de plomb et de mercure dans le phosphogypse tunisien sont très faibles ou négligeables, étant donné que le phosphate tunisien ne contient pratiquement pas, ces métaux lourds.

Le phosphogypse tunisien se compose, principalement, de gypse, mais aussi, de faibles concentrations de certains métaux (classés comme métaux lourds), tels que l’arsenic, le mercure et le plomb, en plus de composants secondaires moins concentrés tels que les terres rares (par exemple le cadmium)…

Nécessité de mettre fin au déversement du phosphogypse dans la mer 

Le comité scientifique a souligné la nécessité de mettre fin au déversement du phosphogypse dans la mer, qui perdure depuis la fin des années 1970, car l’accumulation de cette substance à un endroit donné pendant une longue période constitue un danger pour l’environnement.

Il a expliqué que ce risque est particulièrement lié à l’accumulation d’impuretés insolubles, après la dégradation complète de son principal composant, le sulfate de calcium (forme dihydratée), qui représente 96 % des composants du phosphogypse.

Le comité a fait savoir qu’environ 2,8 millions de tonnes de phosphogypse ont été déversées dans la mer dans la région de Gabès entre 2011 et 2023, tandis que 1,6 million de tonnes ont été stockées à Skhira (Sfax) et 0,6 million de tonnes à Mdhila (Gafsa).

Il a souligné l’importance de considérer le phosphogypse tunisien comme un coproduit à part entière offrant des opportunités de valorisation dans divers secteurs économiques et non pas comme déchet, mettant l’accent sur la nécessité de mettre en place des solutions appropriées pour arrêter le déversement du phosphogypse dans les eaux côtières et de le stocker en terrils, en respectant les normes et les conditions de stockage en vigueur pour protéger l’environnement marin et préserver ce « coproduit » en vue de sa valorisation.

Il a appelé à inciter les acteurs économiques à valoriser ce sous-produit dans divers domaines (matériaux de construction, routes, ciment), en plus de son utilisation dans le domaine agricole pour améliorer la qualité des sols, soulignant que le processus de valorisation sera progressif en raison de l’importance des quantités produites.

Le président de la Commission de l’Industrie, du commerce, des richesses naturelles, de l’énergie et de l’environnement, Chokri Ben Bahri, a souligné que l’organisation de cette journée d’étude au Parlement, vise à ouvrir la porte au dialogue et à parvenir à une décision nationale qui concilie la valorisation, la justice et les droits environnementaux.

« Nous ne sommes pas contre le développement, mais il ne peut y avoir pas de développement au détriment de l’environnement », a-t-il déclaré, « nous craignons que la valorisation du phosphogypse ne se transforme d’une opportunité économique en un risque sanitaire et environnemental».

Et d’ajouter « depuis les années 1970, les usines de transformation n’ont pas assumé leurs responsabilités à l’égard des communautés touchées par l’impact de leurs activités polluantes. Pendant des décennies, les tunisiens ont assisté à l’érosion des plages, à la propagation de maladies, à la pollution de l’eau et de l’air et à la fuite de métaux lourds et de radiations, sans reddition des comptes».

Le 5 mars 2025, la présidence du gouvernement a approuvé le retrait du phosphogypse de la liste des déchets dangereux et de le classer comme matériau réutilisable.

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Le Kef : 10 000 hectares de céréales endommagés par la grêle

Les superficies agricoles touchées par les chutes de grêle enregistrées en début de semaine dans plusieurs délégations du gouvernorat du Kef, ont été estimées à environ 10 mille hectares, sur un total de 160 mille ha emblavés pour la campagne agricole en cours.

Selon ses précisions, les zones les plus affectées se situent notamment dans les délégations de Tajerouine, Dahmani et El Ksour, a indiqué, mercredi 23 avril, à la TAP, le membre de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (URAP), Abdelkarim Hidri,

Il a ajouté que 60% des exploitations céréalières présentent actuellement un état jugé bon, contre 30% en état moyen, selon les estimations.

Il a par ailleurs souligné que les visites de terrain effectuées, mercredi 23 avril, par une commission conjointe composée de représentants du Commissariat régional au développement agricole (CRDA) et de l’URAP, ont permis de constater l’ampleur des dégâts causés par cet épisode de grêle, particulièrement intense dans la région de Aïn Fdhil (délégation d’El Ksour) et dans celle de Garn El Halfaya (délégation de Tajerouine).

Il a également fait état des dégâts importants sur les arbres fruitiers, notamment les oliviers actuellement en phase de floraison, une situation préoccupante pour les agriculteurs.

Ces derniers ont réclamé des indemnisations urgentes, appelant à l’activation du nouveau régime du Fonds des catastrophes naturelles, dont l’adoption par l’Assemblée des représentants du peuple est attendue prochainement, selon les déclarations du ministre de l’Agriculture, Ezeddine Ben Cheikh, lors de sa visite au Kef, lundi 21 avril.

Avec TAP

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La Tunisie et l’Italie célèbrent « 60 ans de coopération archéologique” au Musée National du Bardo

Le partenariat archéologique entre la Tunisie et l’Italie, entamé dans les années 60, ne cesse de se consolider à travers des accords entre les institutions spécialisées et des travaux de recherche menées par les experts des deux pays.

Dans ce contexte, le Musée National du Bardo abrite les 23 et 24 avril, deux journées d’études « 60 ans de coopération archéologique tuniso-italienne : bilan et perspectives » marquant le soixantième anniversaire de la première mission archéologique conjointe entre la Tunisie et l’Italie. Une pléiade de chercheurs tunisiens et italiens prennent part à ce évènement organisé par l’Institut National du Patrimoine (INP), l’Ambassade d’Italie en Tunisie et l’Institut Culturel Italien de Tunis.

Dans son intervention à l’ouverture des travaux, Tarek Baccouche, Directeur général de l’Institut national du patrimoine (INP) a parlé d’une coopération très active dans le domaine de la recherche archéologique qui est héritière d’une longue et riche histoire ‘archéologique' ». Il est encore revenu sur le passé glorieux Carthage et Rome qui “ont été pendant de longues périodes, le centre du monde et son pôle d’attraction ».

Revenant sur l’histoire de ce partenariat, Baccouche a fait savoir qu’une équipe conjointe relevant de l’Institut national d’archéologie et d’arts de Tunis, devenu Institut National du Patrimoine, et du Centro di Studi per la Civiltà Fenicia e Punica, a mené, de 1965 à 1966, les première fouilles archéologiques au Cap Bon dans la cité punique de Kerkouane, classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1986. Ces fouilles ont été conduites par d’éminents chercheurs et savants, élèves de Sabatino Moscati, fondateur des Etudes Phéniciennes, à l’instar de Piero Bartoloni, Enrico Acquaro, Ferrucia Barreca, Antonia Ciasca, Mohamed Fantar et Fethi Chelbi.

Aujourd’hui, l’INP annonce être “partenaire de projets de coopération transfrontalière avec l’Italie voisine, à travers un programme qui vise à renforcer la coopération entre les rives de la Méditerranée et à soutenir des projets porteurs de développement durable pour principal objectif le soutien à l’éducation, la recherche le développement technologique et l’innovation”.

Comme l’a déclaré, l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, « ce que nous célébrons aujourd’hui va bien au-delà d’un simple anniversaire. C’est la mise en lumière d’un chemin commun, qui relie passé, présent et avenir et qui repose sur des valeurs solides : le respect mutuel, la confiance, le partage des savoirs et la volonté de valoriser un héritage qui reflète la profondeur des liens entre nos deux pays ».

« Aujourd’hui, avec quatorze missions actives, l’Italie est fière d’être le premier partenaire archéologique de la Tunisie », a encore dit l’ambassadeur italien.

Prunas a affirmé que depuis « le lancement de la première mission archéologique tuniso-italienne, dans les années 60, l’archéologie est devenue un pilier du partenariat » entre les deux pays. Ce partenariat a permis de « bâtir un espace d’échange fécond où se conjuguent rigueur scientifique, innovation, coopération institutionnelle et surtout enrichissement mutuel », a-t-il affirmé.

Le partenariat entre les deux pays s’illustre notamment à travers les accords de coopération signés avec des institutions italiennes de premier plan, telles que le Parc archéologique du Colisée, l’Institut Central pour la Restauration (ICR), l’Institut Central pour l’Archéologie, ainsi qu’avec de grandes universités italiennes pour ne citer que celles de Bologne et La Sapienza de Rome.

Ce partenariat qualifié d’ “exemplaire et pérenne », s’est aussi traduit à travers des expositions organisées dans les deux pays, pour ne citer que « Les Phéniciens » (Palazzo Grassi à Venise, 1988), « Hannibal à Carthage » (Musée du Bardo, 2016), -où trônait le célèbre buste du général carthaginois, œuvre datant de la deuxième moitié du XVIème siècle, conservée à la Galleria dei Busti du Palais du Quirinal-, “Rome Universalis. L’empire et la dynastie venue d’Afrique » (Colisée de Rome, 2018-2019), “Carthage, le mythe immortel » (Colisée de Rome, 2019-2020).

La salle du Petit Palais au Musée du Bardo accueillera, du 25 avril au 25 juillet 2025, « DACCOURDOU. Aspects et formes de la présence culturelle italienne en Tunisie. Un récit photographique polysémique ». Le prochain grand évènement sera au Parc archéologique du Colisée de Rome qui accueillera « La Magna Mater de Zama à Rome », du 5 juin au 5 novembre 2025. Cette exposition itinérante sera compose d’objets archéologiques mis à jour sur le site de Zama Regia, dans le gouvernorat de Siliana, lors de fouilles réalisées sur des étapes à partir 1996.

Les soixante ans de la coopération tuniso-italienne dans le domaine du patrimoine archéologique ont levé le voile sur de nombreuses découvertes venues compléter et parfois remettre en question nos connaissances sur l’histoire de nos multiples et lointaines civilisations respectives.

Les missions archéologiques conjointes tuniso-italiennes largement actives dans des sites emblématiques comme « Carthage » (Tunis), « Kerkouane » (Cap Bon), « Thuburbo-Majus » (Zaghouan), Thignica, Althiburos, Numluli, Uchi, font l’objet de travaux de recherche, d’étude et de publications scientifiques et académiques qui sont au coeur de ces deux journées au Musée du Bardo.

Avec TAP

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Vers un marché digital pour les produits des femmes rurales

La commission participative chargée de la conception et la réalisation de la plateforme nationale pour la commercialisation des produits des femmes et des filles rurales s’est réunie, mercredi 23 avril, au siège du ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées.

A cette occasion, la ministre de la Famille, Asma Jebri, a souligné que cette plateforme numérique est destinée aux femmes et aux filles rurales, bénéficiaires des programmes du ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées pour l’autonomisation économique et le leadership féminin « Raidet » ainsi qu’à toutes les femmes entrepreneures en milieu rural, appelant à la nécessité d’accélérer la mise en place de cette plateforme en garantissant toutes les conditions de qualité et de sécurité.

A noter que, cette plateforme numérique est composée d’un site commercial et d’un système facilitant les transactions, d’un espace virtuel sur la gestion des affaires et de commercialisation en ligne.

La ministre a indiqué que la mise en place de cette plateforme nationale s’inscrit dans le cadre de l’engagement national visant à renforcer et encourager la vente en ligne des produits des filles et femmes rurales au niveau national et à l’étranger et à soutenir leurs efforts en vue de préserver la pérennité de leurs projets.

Cette réunion s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministère de la famille, de représentants des ministères des technologies de communication, du commerce, de l’agriculture, de la santé, du tourisme et des offices des postes et de l’artisanat, de la famille et de la population et de l’agence nationale de sécurité cybernétique.

Avec TAP

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Greenpeace MENA : la pollution plastique menace la sécurité alimentaire dans la région

« Les microplastiques perturbent les écosystèmes desquels dépend notre existence. Sans une action universelle audacieuse et sans instruments contraignants, la crise du plastique va s’aggraver et menacera les vies, les moyens de subsistance et les écosystèmes », a déclaré Farah Al Hattab, chargée de campagne et chercheuse spécialisée en droit auprès de Greenpeace Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), établie à Beyrouth.

Sa déclaration intervient en réaction aux résultats d’une nouvelle étude qui révèle que les microplastiques perturbent les photosynthèses des végétaux et exposent, par conséquent, 400 millions de personnes à la famine.

Al Hattab, citée dans un communiqué de Greenpeace Moyen-Orient et Afrique du Nord, a ajouté que les dirigeants, décideurs et autres négociateurs dans la région  devraient pousser, lors du deuxième round des négociations dans du Comité de négociation intergouvernemental sur la pollution par les matières plastiques, y compris dans le milieu marin (INC-5), prévu en aout 2025, vers un traité universel juridiquement contraignant pour résoudre le problème du plastique à la source.

Ce traité devrait prévoir une réduction de la production du plastique et aussi des produits en plastique à usage unique, soutenir la réutilisation et aussi les mécanismes de financement garantissant une transition juste et équitable vers des économies zéro déchets, à même de protéger la santé humaine et la planète.

En effet, l’étude, publiée dans la revue « Proceedings of the National Academy of Sciences », révèle que les microplastiques réduisent la croissance des cultures essentielles comme le blé, le riz et le maïs, compromettant ainsi la sécurité alimentaire mondiale.

« Si rien n’est fait, jusqu’à 400 millions de personnes pourraient être exposées à la famine d’ici vingt ans. Une crise silencieuse se joue sous nos yeux, menaçant à la fois l’agriculture, les écosystèmes et la stabilité du climat », alertent les auteurs de l’étude.

Les microplastiques, issus de la dégradation des déchets plastiques, perturbent la photosynthèse des plantes en bloquant l’absorption de lumière et de nutriments. Cette pollution réduit les rendements agricoles et la production marine, aggravant l’insécurité alimentaire mondiale. Sans action rapide, des millions de personnes pourraient être menacées de famine.

Selon l’étude, la capacité des plantes à convertir la lumière en énergie chute en moyenne de 12 %. Cela entraîne une baisse de rendement estimée entre 4 % et 14 % pour trois des cultures les plus consommées au monde : le blé, le riz et le maïs.

Les pertes de récoltes liées aux microplastiques pourraient égaler celles dues à la crise climatique, compromettant la sécurité alimentaire mondiale, prévient encore l’étude.

Avec TAP

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Gabès: Suivi des préparatifs pour la saison estivale

Une réunion de travail s’est tenue, mercredi 23 avril, au siège du gouvernorat de Gabès, consacrée au suivi des préparatifs de la saison estivale dans la région, qui compte 13 plages réparties entre les municipalités de Métouia, Oudhref, Ghannouch, Gabès, Teboulbou, Kettana et Zarat.

Lors de cette réunion supervisée par le gouverneur de la région, Radhouane Necibi, la direction régionale de la protection civile a présenté un rapport évaluant la saison estivale précédente. Celle-ci a enregistré 12 interventions de secours et de sauvetage, ainsi que deux décès sur les plages d’El Métouia et Zarat.

Le rapport a aussi souligné un manque de maîtres-nageurs sauveteurs, des conditions de travail peu adaptées pour les équipes de secours sur les plages, et l’absence d’implication de la société civile dans le soutien aux efforts des municipalités et autres parties prenantes.

Le rapport a également proposé plusieurs mesures pour améliorer et renforcer le dispositif de sécurité sur les plages, notamment l’aménagement des sites, l’installation de structures adéquates servant de postes de secours, ainsi que la mise à disposition des équipements nécessaires pour les estivants, tels que des sanitaires publics et des parkings.

A cette occasion, il a été insisté sur la nécessité d’accélérer le recrutement des maîtres-nageurs sauveteurs, d’installer les postes de secours et de sauvetage, de commencer le nettoyage et l’aménagement des plages ainsi que des accès qui y mènent, et de fournir tous les équipements requis pour leur bon fonctionnement.

Avec TAP

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