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Colloque régional : anticiper et gérer les risques climatiques grâce aux nouvelles technologies

Comment anticiper et gérer les risques liés au réchauffement climatique, prévenir les séismes, les cyclones et les inondations, et où en sommes-nous en matière de solutions innovantes et de technologies de pointe? Telles sont les questions qui ont émergé des rencontres entre météorologues, lors du Colloque régional des professionnels de la météorologie des deux rives de la Méditerranée. Celui-ci s’est tenu le mardi 22 avril 2025, avec la participation de la Tunisie, la Libye, l’Égypte, le Maroc et la France.

Organisé à Gammarth par Business France, cet événement a réuni une dizaine d’entreprises françaises, des représentants de centres météorologiques régionaux et des instituts, sous le pilotage de l’Institut National de la Météorologie (INM). Cette rencontre professionnelle, réservée aux experts, a mis en lumière des technologies et des solutions innovantes pour répondre aux défis majeurs liés aux risques naturels, tels que les séismes, les inondations, la sécheresse et la hausse des températures.

L’objectif de cette rencontre scientifique est de développer ces savoir-faire à l’échelle mondiale, notamment en Afrique du Nord. Selon Ahmed Hmam, directeur de l’INM, ce forum est dédié à l’étude et au développement des services météorologiques, avec un accent particulier sur la mise en place de systèmes d’alerte précoce, maintenus en permanence pour informer toutes les parties prenantes. L’INM s’investit activement dans ce domaine, notamment à travers un programme gouvernemental intégré de résilience face aux catastrophes naturelles (2022-2027), dont il pilote le deuxième axe, visant à renforcer les capacités en systèmes d’alerte précoce, en collaboration avec divers partenaires clés.

Lire aussi : Risques climatiques : Ahmed Hmam appelle à renforcer l’alerte précoce

Ainsi, une commission nationale d’alerte précoce a été créée et trois sites pilotes (Tunis, Ain Draham et Kébili) ont été sélectionnés pour expérimenter ces systèmes, en adaptant les alertes aux phénomènes météorologiques spécifiques à chaque région. L’objectif est d’établir un système national intégré d’alerte précoce multirisques, couvrant les inondations, les orages et les vagues de chaleur.

L’INM est chargé d’observer les phénomènes atmosphériques et d’utiliser des modèles numériques pour produire des prévisions météorologiques fiables. Fournissant donc des informations précises et des messages d’alerte clairs aux services concernés, afin de réduire l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes.

Lire aussi : Le rôle des météorologues face aux risques climatiques

Pour sa part, Alix Roumagnac, Président de Predict, a souligné l’importance de l’alerte précoce face à la multiplication des phénomènes extrêmes due au dérèglement climatique. Tout en rappelant la nécessité de développer des systèmes d’alerte précoce pour minimiser leurs impacts sur les populations.

De leur côté, les Nations unies ont lancé le programme « Early Warning for All », basé sur quatre piliers : connaître le risque, se préparer, surveiller et informer les populations pour activer des mesures de sécurité. En Tunisie, un comité national d’alerte précoce, co-présidé par l’INM et la Protection Civile, coordonne ces efforts.

Les experts de la Tunisie, de l’Egypte, du Maroc, de la France réunis pour une alerte précoce plus performante 

Par ailleurs, la collaboration entre météorologues, scientifiques et institutions est essentielle pour une réponse efficace sur le terrain. Avec des échanges axés sur les innovations technologiques et organisationnelles nécessaires pour améliorer l’alerte précoce.

Dominique Lapeyre de Chavardès, président de Météorage, insiste sur la mobilisation de toutes les compétences scientifiques face aux risques extrêmes. A ce propos, il souligne le rôle essentiel de l’intelligence artificielle pour améliorer la prévision des impacts des phénomènes. Météo-France publie désormais des prévisions de changement climatique à l’échelle des communes en France.

Quant à M. Hesham, du Conseil d’administration de l’Egyptian Meteorological Authority, il a souligné l’opportunité d’échanger avec les partenaires d’Afrique du Nord pour partager des données et anticiper les changements climatiques susceptibles d’affecter la région.

Nabil Nouni, de la Direction Générale de la Météorologie du Maroc, a mis en avant le rôle crucial des scientifiques et des technologies dans la lutte contre les changements climatiques. Et ce, en s’appuyant sur l’observation des données, la transition vers des systèmes basés sur l’intelligence artificielle et le développement de plateformes d’alerte précoce.

Face à l’urgence climatique, l’union des expertises et l’innovation technologique apparaissent comme nos meilleurs atouts. L’objectif ultime est de transformer chaque alerte en une action salvatrice pour les populations les plus vulnérables.

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Risques climatiques : Ahmed Hmam appelle à renforcer l’alerte précoce

Aujourd’hui, la rencontre entre scientifiques a pour objectif de développer les savoir-faire dans le monde, notamment en Tunisie. D’où le rôle crucial des météorologues face aux risques naturels.

Rencontré en marge de l’événement « Colloque régional des professionnels de la météorologie » organisé par Business France, en partenariat avec l’INM, Ahmed Hmam, directeur de l’Institut National de la Météorologie (INM), a expliqué que ce forum est consacré à l’étude et au développement des services météorologiques.

Actuellement, toutes les institutions météorologiques se concentrent sur la mise en place de systèmes d’alerte précoce. Lesquels doivent être maintenus en permanence; et ce, afin que toutes les parties bénéficient des informations météorologiques à jour.

Il précise à cet effet que « l’INM travaille activement dans ce domaine, notamment dans le cadre d’un programme intégré de résilience face aux catastrophes naturelles. Un programme gouvernemental qui court de 2022 à 2027. L’Institut pilote le deuxième axe de ce programme, qui vise à renforcer les capacités en systèmes d’alerte précoce. Ce travail est mené en collaboration avec plusieurs partenaires clés : le ministère de l’Agriculture via la Direction générale des ressources en eau, la Direction générale des barrages et des grands services hydrauliques, ainsi que la Protection civile, partenaire principal ».

Et de poursuivre : « Une commission nationale d’alerte précoce a été créée et trois sites pilotes ont été choisis pour expérimenter ces systèmes, à savoir Tunis, Ain Draham et Kébili. Pour chaque site pilote, les phénomènes météorologiques spécifiques à la région sont étudiés, afin d’adapter les systèmes d’alerte. Ces systèmes seront ensuite généralisés pour établir un système national intégré d’alerte précoce multirisques, couvrant notamment les risques d’inondations, d’orages et de vagues de chaleur ».

Concernant le rôle de l’INM, son directeur précise que l’Institut est chargé d’observer les phénomènes atmosphériques et utilise des modèles numériques pour produire des prévisions météorologiques fiables. L’objectif est de fournir des prévisions précises et scientifiques ainsi que des messages d’alerte clairs et efficaces. Ces informations sont ensuite transmises aux services concernés afin de réduire les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes.

En résumé, Ahmed Hmam souligne l’importance de la coopération entre les différentes institutions. Ainsi que la nécessité de systèmes d’alerte précoce robustes et adaptés aux spécificités régionales. Et ce, pour mieux protéger les populations face aux risques naturels exacerbés par le changement climatique.

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