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Le FMI prévoit une croissance atone en Tunisie en  2025

La croissance en Tunisie devrait se situer à 1,4% en 2025 et en 2026, soit autant qu’en 2024, qui fut une année difficile pour l’économie nationale. Ce taux serait plus faible que celui prévu pour la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), qui s’établirait à 2,6% en 2025 et 3,4% en 2026.

D’après le rapport sur les «Perspectives de l’économie mondiale (Avril 2025)» publié, mardi 22 avril 2025, par le Fonds monétaire international (FMI), en marge des réunions du printemps 2025 du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), le taux d’inflation en Tunisie passera de 7% en 2024, à 6,1% en 2025 avant d’augmenter à 6,5% en 2026. Et ce à «un moment crucial dans un contexte de réorientations des politiques publiques», dans une limpide allusion à la suspension des relations entre la Tunisie et l’institution financière internationale depuis l’arrêt des négociations à propos du prêt de 1,9 milliard de dollars, qui était conditionné par une série de réformes structurelles que la Tunisie n’était pas prête à mettre en œuvre.

Avec un taux de croissance de 1,4% et un ralentissement de l’investissement aussi bien public que privé, on ne peut pas s’attendre à une amélioration du taux de chômage qui restera autour de 15%.

Il convient de noter que l’économie tunisienne a enregistré une croissance de 1,4% au cours de l’année 2024, d’après les données de l’Institut national de la statistique (INS).

I. B.

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Son avocat alerte sur l’état de santé fragile de Me Ahmed Souab

Me Sami Benghazi, membre du comité de défense de Me Ahmed Souab, a souligné que l’état de santé fragile de son client, qui a subi une opération cardiaque en 2021, est un facteur qui doit être pris en considération.

Lors d’une conférence de presse, ce mercredi 23 avril 2025, au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), au moment où l’ancien juge administratif comparaissait devant le juge d’instruction auprès du Pôle antiterroriste pour répondre de graves accusations, a déclaré que trois hypothèses juridiques sont attendues à l’issue de l’enquête en cours. La première consisterait en un classement sans suite, la deuxième en la poursuite de l’enquête tout en laissant son client en liberté, et la troisième en l’émission d’un mandat de dépôt.

Me Benghazi a également souligné que des dizaines d’avocats, venant de la capitale et d’autres régions, se sont portés volontaires pour assurer la défense de Me Souab.

I. B.

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Nabeul | Un conducteur de bus brutalisé par des policiers

L’affaire fait grand bruit dans les réseaux sociaux où l’indignation le dispute à la colère : hier, mardi 22 avril 2025, à Nabeul, le conducteur d’un bus de transport public a été descendu de force de son véhicule, par des policiers qui l’ont brutalisé devant les voyageurs. Avant d’être arrêté et harcelé.

Selon la version de la victime, attestée par plusieurs vidéos circulant dans les réseaux sociaux, il a été puni pour ne s’être pas arrêté pour transporter les policiers. Son explication : les hommes en uniforme ne se trouvaient pas à une station et le bus était plein à craquer ou «comme une boîte de sardines», selon l’expression de Maher Eltaief dans un poste Facebook où il conseille à ses collègues d’arrêter leur véhicule pour transporter les policiers partout où ils leur intimeront l’ordre de s’arrêter et quelles que soient les conditions, sinon il subiront les maltraitances qu’il a subies, selon ses termes.

Commentant ce fait divers, notre collègue Tarek Kahlaloui, chroniqueur à Diwan FM a écrit sur sa page Facebook : «Certains agents de sécurité semblent penser que le monopole de la violence et la mission de faire régner la loi leur donnent le droit de les pratiquer comme bon leur semble». Et d’ajouter : «Le jugement de ces derniers est le principal baromètre de la justice». «Le sentiment de l’impunité est le plus court chemin vers l’injustice», serions-nous tentés d’ajouter.

A bon entendeur !   

I. B.  

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Tunisie | Les artistes visuels et musiciens lauréats du projet Elyssa 

L’Institut français de Tunisie (IFT) a annoncé dans un communiqué les noms des lauréat.e.s du deuxième appel à candidatures à destination des artistes visuels et musiciens confirmés dans le cadre du projet Elyssa.

Elyssa est un fonds d’aide à la création visant à soutenir les artistes résidant en Tunisie dans les domaines des arts visuels et des musiques. Ce projet innovant a pour ambition d’accompagner la scène artistique tunisienne en offrant un soutien personnalisé à des artistes émergents et confirmés.

Deux appels à candidatures dédiés aux artistes visuels et aux musiciens confirmés ont été ouverts du 4 mars au 01 avril 2025. Au total, près de 116 candidatures ont été reçues et examinées.

Un comité de professionnels composé de personnalités reconnues des scènes artistiques tunisienne, française et internationale a été chargé d’assurer un processus de sélection indépendant et collaboratif et de sélectionner les meilleurs projets.

Le comité Arts visuels est composé de Medhi Ben Cheikh, galeriste, Itinerrance Paris; Mohamed Ben Soltane, artiste visuel, commissaire d’exposition et co-fondateur de Jiser; Flora Boillot, cheffe de projets Arts visuels, Pôle des Saisons, Institut français (Paris); Julie Chénot, directrice de la Fondation Camargo; Elsa Despiney, historienne de l’art; Selma Feriani, galeriste, Selma Feriani Gallery; Seif Eddine Nechi, illustrateur et auteur de bandes dessinées; Beya Othmani, commissaire d’exposition et chercheuse au MoMA.

Le comité Musiques est composé de Mohamed Ben Saïd, fondateur d’Alacia Production; Amine Bouhafa, compositeur de musiques de films; Khalil Hentati, compositeur, producteur et multi-instrumentaliste; Hamdi Makhlouf, luthiste, compositeur, poète et musicologue; Amani Semaan, co-fondatrice et directrice de Beirut and Beyond.

Les délibérations se sont tenues les 17 et 18 avril 2025, aboutissant à la sélection de 5 projets lauréats pour les musiques et 8 pour les arts visuels.

Face à la qualité des propositions reçues, le processus de sélection s’est révélé particulièrement exigeant. Le comité a dû départager un grand nombre de projets pertinents, avec pour objectif de retenir des initiatives reflétant la diversité des styles et des approches artistiques. Les projets ont été retenus pour leur potentiel de développement et leur capacité à tirer pleinement parti du soutien offert par le fonds Elyssa, dans le respect d’un calendrier resserré (diffusion des projets dès juin 2025 en musiques, exposition en septembre-octobre 2025 pour les arts visuels et une clôture prévue fin octobre 2025).

Lauréats – Arts visuels

  • Bechir Boussandel – Peinture, installation
  • Younès Ben Slimane – Art vidéo, photographie
  • Soufïa Bensaïd – Arts visuels, art relationnel, art interdisciplinaire
  • Férielle Doulain-Zouari – Installation, sculpture, tissage
  • Wissem El-Abed – Dessin, peinture, art urbain, assemblage
  • Sahar El Echi – Arts visuels, art vidéo, cinéma
  • Abir Gasmi & Kamal Zakour – Bande dessinée, illustration
  • Wadi Mhiri – Pluridisciplinaire

Lauréats – Musiques

  • Ahmed Ben Jemiaa aka Benjemy – « Haï »
  • Ayman Boujlida – « Mabrouka »
  • Islem Jemai – «Islem»
  • Mohamed Khachnaoui – «Dendri dans le Midane» | دندري في الميدان
  • Wissem Ziadi avec Broua – « Hor El Ensen | Walk Free»

D’après Communiqué.

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‘‘Zeriat Iblis’’ de Khalil Bahri | Un djinn qui vous veut du bien

‘‘Zeriat Iblis’’ (qu’on traduira par ‘semences du diable’’ ), le long métrage réalisé par Khalil Bahri et qui sort ce mercredi 23 avril 2025 dans les salles tunisiennes, est le deuxième film d’horreur tunisien après ‘‘Dachra’’ de Abdelhamid Bouchnak, un genre qui à priori réussit à nos jeunes réalisateurs.

Samir Messali

Le film comporte tous les ingrédients du genre, le mystère, la noirceur, l’intrigue, le suspense et le fond musical haletant qui va avec. Pour porter une histoire inspirée de notre héritage culturel.

Baya, personnage magistralement interprété par Racha Ben Maaouia, subit, dans sa jeunesse et dans des conditions extrêmes, une opération de «tasfih», acte de sorcellerie et ancienne pratique courante dans les milieux populaires visant à protéger la jeune fille de la défloration. Le rituel de sorcellerie est effectué par une veille dame proche de la jeune fille croyant bien faire.

Quelques jours avant son mariage et après l’arrivée de sa sœur de l’étranger, celle-ci commence à montrer des signes de troubles psychologiques étranges. Sa famille, après hésitation, l’emmène à l’hôpital psychiatrique où elle est internée. Et c’est là qu’entre en scène le psychiatre, interprété par Mohamed Kolsi.

En traitant les cas de Baya, le praticien se trouve amené à faire face à une série d’incidents bien étranges et des comportements bizarres de la part de la patiente. Mais il s’obstine à vouloir la guérir tout en étant déchiré entre ses convictions scientifiques et les croyances populaires sur l’état de Baya, sa famille étant convaincue qu’elle est possédée par un djinn protecteur.

On notera la présence remarquée dans des seconds rôles de Fathi Messelmani et de Salwa Mohamed.

Les amateurs des films d’horreur devraient se régaler à voir ce film qui leur procurera beaucoup de frissons. A déconseiller aux âmes trop sensibles.

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La Tunisie rapatrie des pièces d’archéologie prêtées à une université américaine

La Tunisie a récupéré avec succès 11 795 objets de l’époque romaine qui avaient été prêtés à l’Université de Géorgie aux Etats-Unis depuis 1990 à des fins de recherche universitaire. L’annonce a été faite par le directeur de l’Institut national du patrimoine (INP), Tarek Baccouche, sur les réseaux sociaux de l’institution qu’il dirige.

La collection comprend : 3 460 pièces de bronze, 2 715 pièces en ivoire (dont des bijoux pour femmes et des ustensiles du quotidien), 2 825 objets en cristal et divers objets en céramique et en métal.

La récupération est intervenue après 12 mois de négociations entre l’INP et l’Université de Géorgie, avec le soutien des canaux diplomatiques tunisiens.

Le ministère des Affaires étrangères, par l’intermédiaire de l’ambassade de Tunisie à Washington, s’est coordonné avec les autorités américaines pour obtenir les permis d’exportation.

La douane tunisienne a également facilité les démarches administratives pour la restitution de ces objets anciens. Baccouche a confirmé qu’un autre lot d’artefacts, dont 3 852 pièces de bronze romaines, sera rapatrié du Randolph College, aux États-Unis, le vendredi 25 avril 2025.

Selon un communiqué du ministère des Affaires culturelles, l’INP poursuit ses efforts pour récupérer tous les objets tunisiens exportés temporairement et qui datent de plusieurs siècles, notant qu’entre 1980 et 1990, dans le cadre d’un projet soutenu par l’Unesco pour la protection du site archéologique de Carthage, 12 missions internationales (des Etats-Unis, d’Italie, de France et du Canada) ont été autorisées à exporter temporairement des objets à des fins d’étude ou de recherche. Ces objets sont restés la propriété de l’Etat tunisien, avec la clause obligatoire de rapatriement à l’issue des recherches.

Il va donc falloir ramener tous ces objets à la maison. Les actes de pillages enregistrés au cours des siècles ont déjà suffisamment appauvri les sites archéologiques tunisiens pour que le pays se permette de « prêter » des milliers de pièces pour des universités qui ne se pressent pas pour les rendre.

I. B.  

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La Tunisie et les institutions de Bretton Woods | Je t’aime, moi non plus !

Les relations de la Tunisie avec les institutions de Bretton Woods ne sont pas au beau fixe, et notamment avec le Fonds monétaire international (FMI), que le président de la république Kaïs Saïed accuse de vouloir imposer ses diktats, mais cela ne l’empêche pas de participer aux réunions de printemps 2025 du Groupe de la BM et du FMI, qui se tiennent du 21 au 26 avril 2025 à Washington DC.

Selon un communiqué du ministère de l’Economie et de la Planification, la délégation officielle tunisienne comprend le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

L’absence à ce conclave de la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, peut s’expliquer par le fait que la Tunisie n’est pas pressée de renouer avec le FMI, dont elle ne sollicite plus le prêt de 1,9 milliard de dollars dont la négociation est bloquée depuis octobre 2023, tout en tenant à garder ses liens historiquement forts avec la BM.

Au programme de la délégation tunisienne, des  rencontres avec de hauts responsables d’institutions financières régionales et internationales, ainsi que leurs homologues des autres pays.

Ces réunions rassemblent à Washington des dirigeants d’organisations internationales, de hauts responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile et des innovateurs du monde entier, indique le portail en ligne de la BM.

I. B.

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La Russie aura un rôle clé en cas d’accord nucléaire irano-américain

Le troisième round des négociations entre Américains et Iraniens aura lieu samedi 26 avril 2025 au Sultanat d’Oman comme c’était le cas pour le premier round le 12 avril. Le second round du 19 avril a eu lieu à Rome. De semaine en semaine, les choses semblent avancer. Les Américains qui avaient placé la barre trop haute au début semblent revoir à la baisse leurs ambitions et surtout la Russie pourrait décrocher un rôle important en cas d’accord. Contrairement au précédent accord de 2015, les pays européens et l’Onu seront exclus. 

Imed Bahri

Le Guardian a publié une analyse où son rédacteur en chef diplomatique Patrick Wintour révèle que la Russie pourrait jouer un rôle clé en cas de conclusion de tout accord nucléaire entre les États-Unis et l’Iran. Moscou étant présenté non seulement comme une destination possible pour le stock iranien d’uranium hautement enrichi mais aussi comme un éventuel garant en cas de violation de l’accord.

Donald Trump, qui a abandonné durant son premier mandat en 2018 l’accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales, a menacé d’attaquer l’Iran si celui-ci ne parvenait pas rapidement à un nouvel accord l’empêchant de développer l’arme nucléaire.

Les quatre heures de discussions indirectes entre les États-Unis et l’Iran à Rome samedi dernier qui se sont déroulés sous la médiation d’Oman ont permis des progrès significatifs, selon des responsables américains. D’autres discussions techniques sont prévues à Genève cette semaine suivies d’un troisième round de négociations samedi 26 avril à Oman.

L’envoyé spécial de Trump Steve Witkoff qui était au cœur des négociations de Rome souhaite un accord conclu dans les 60 jours mais il risque de se heurter à la résistance du ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi qui estime que le niveau de méfiance et la nature technique des négociations rendent un accord aussi rapide improbable.

Les stocks iraniens d’uranium hautement enrichi

Les deux questions les plus préoccupantes sont le stockage ou la destruction des stocks iraniens d’uranium hautement enrichi et les garanties externes qui pourraient être fournies à l’Iran si les États-Unis violaient un accord de levée des sanctions économiques en échange du retour de son programme nucléaire civil sous la supervision externe de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). L’Iran souhaite obtenir des garanties quant aux conséquences pour les États-Unis en cas de violation du futur accord ou d’un retrait comme ce fut le cas en 2018 pour le précédent accord. 

L’Iran souhaite conserver ses stocks d’uranium sur son territoire mais les États-Unis s’y opposent et souhaitent soit leur destruction soit leur transfert vers un pays tiers comme la Russie.

L’Iran estime avoir reçu l’assurance que l’objectif des États-Unis n’est pas le démantèlement complet de son programme nucléaire. Avant les négociations de Rome, lors d’une intervention qui a semé la confusion en l’Iran et aux États-Unis, Witkoff avait semblé soutenir un tel objectif sur les réseaux sociaux provoquant la consternation en Iran. Toutefois à Rome, il a donné l’impression qu’il s’agissait principalement d’un message de politique intérieure.

Mohamed Amersi, membre du conseil consultatif du Wilson Center, un groupe de réflexion de Washington, a déclaré: «Du point de vue iranien, des messages contradictoires ont circulé sur les réseaux sociaux et lors d’interviews concernant la volonté des États-Unis d’éliminer complètement leur programme nucléaire ce qui n’était absolument pas ce qu’Araghchi avait accepté. La première garantie était donc qu’il n’y ait pas d’élargissement des objectifs américains. Sans cette garantie, il est probable que les négociations auraient été interrompues et immédiatement closes».

Concernant les garanties, l’Iran estime que le seul accord sûr est un traité ratifié par le Congrès américain mais Araghchi a été informé qu’il était difficile de savoir si Trump parviendrait à obtenir le vote d’un tel accord au Congrès compte tenu de la force du lobby pro-israélien qui s’oppose à tout accord avec la République islamique. 

La Russie sera-t-elle au cœur de l’accord ?

Une autre option serait que les États-Unis acceptent de couvrir les pertes de Téhéran si Washington se retirait de l’accord. Les Iraniens ont déjà évoqué l’idée d’une sanction financière mais le mécanisme d’application en l’absence de traité reste problématique. Une troisième option est sur la table. En cas de violation des États-Unis, la Russie serait habilitée à restituer à Téhéran le stock d’uranium hautement enrichi transféré garantissant ainsi que l’Iran ne soit pas sanctionné pour non-respect de l’accord.

Un tel arrangement pourrait conférer à la Russie un rôle central dans les futures relations américano-iraniennes et pourrait écarter l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, garants actuels de l’accord de 2015. De plus, ni l’Iran ni les États-Unis ne souhaitent que l’Onu conserve un rôle majeur à l’avenir.

Rome était considérée par certains comme un lieu important pour les négociations car en cas d’échec, la Première ministre italienne Giorgia Meloni qui entretient d’excellentes relations avec Trump serait bien placée pour organiser une opération de sauvetage. Une proposition provisoire de rencontre entre Araghchi et le vice-président américain J.D. Vance, présent à Rome le week-end dernier, a été jugée prématurée.

Des pressions s’exercent sur Witkoff et Trump pour qu’ils parviennent à un accord sur l’une des trois négociations auxquelles ils participent: Iran, Hamas-Israël et Russie-Ukraine. Une source a déclaré: «Quoi que l’on pense de l’Iran, ce sont des acteurs rationnels et ils sont plus susceptibles de parvenir à un accord»

La position de négociation de l’Iran a été renforcée avant les pourparlers par la visite du ministre saoudien de la Défense Khaled bin Salman à Téhéran pour rencontrer le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Cette visite se voulait un message de solidarité affirmant que le pays s’oppose à toute attaque américano-israélienne contre les sites nucléaires iraniens et ne participerait pas à cette attaque.

Le ministère omanais des Affaires étrangères a fait savoir que l’objectif des négociations était de parvenir à un accord juste, durable et contraignant afin de garantir que l’Iran soit totalement exempt d’armes nucléaires et de sanctions tout en préservant son droit de développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

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Tahar Bekri | La braise et la brûlure

Avec son nouveau recueil, ‘‘Mon pays, la braise et la brûlure’’, composé de 53 brefs poèmes, Tahar Bekri nous livre des fragments se rapportant à différents épisodes de sa vie, allant de l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Ils tournent autour de l’exil, l’attachement à la terre qui l’a vu naître et grandir, une terre qu’il a dû quitter, suite à différents aléas qu’il évoque en filigranes, qui demeurent, néanmoins, toujours présents dans sa mémoire. Tantôt d’une manière directe, tantôt suggérée. Ainsi, le pays quitté est présenté comme un paradis perdu ressenti avec la même intensité, la même charge d’amour et de tendresse. Un pays qui n’a jamais cessé de l’habiter.

Moncef Machta *

Le recueil est inauguré par le verbe «porter» conjugué, ici au présent «Je te porte pays», là, au passé «Je te portais pays», une patrie à laquelle il s’adresse tout le long de ce périple, d’une manière intime, en la tutoyant, une patrie qui se caractérise par le brassage des diverses civilisations qui l’ont traversée. Un pays «arc-en-ciel», «mosaïque solidaire», un paysage lumineux, dans lequel il se reconnait à travers les visages avenants des gens aimés qu’il a dû quitter à un moment crucial de sa vie et qui constituent le fondement même de son être.

L’exil vécu comme une déchirure

Son exil est d’abord vécu comme une douleur, une déchirure, celle d’être séparé de sa terre, des siens. Il se présente comme un moyen de déjouer une situation sans issue lorsque les portes de la faculté, où il étudiait, lui ont été fermées, à la suite du mouvement estudiantin auquel il avait participé.

Dans les affres de l’exil, il ne trouve meilleur remède que de s’adresser à son pays comme à un être cher. Le seul à même de le consoler, de le protéger, de compatir à sa souffrance :

«Dans la déchirure j’emportais ta voix

Baume contre la froidure

Je te cherchais.

Je cherchais ta Méditerranée

Sur l’Atlantique

M’arrivaient les cigognes

Me parvenait ta complainte».

Un exil qui va rendre encore plus fort son amour pour le pays. Son attachement est tel qu’il se compare à un oiseau qui cherche à survoler les longues distances qui l’en séparent afin de le retrouver :

«Avais-je des ailes pour survoler

Ce qui nous sépare

Et te rejoindre, pays?»

La séparation ne fait que raffermir le cordon ombilical qui le rattache à la mère patrie. Cette dernière va exacerber le désir de rejoindre le pays qu’il aime, d’où la métaphore de la «brûlure» et de la «braise» annoncée dans le titre du recueil.

«Nous guettions tes nouvelles

Dans les convictions juvéniles

Comme les aiguilles d’une boussole».

L’évocation du pays est assimilée à une musique harmonieuse qui le berce :

«J’entendais tes luths

Je libérais tes cordes

Pour faire vibrer tes sons».

Le pays devient ensuite un livre ouvert, une fontaine qui abreuve celui qui a soif de sa terre :

«Je lisais tes pages ouvertes

Comme des fontaines

Et m’abreuvais à toutes les sources

Les racines jamais satisfaites

De rester sous terre»

Enfance

Le passé vécu dans sa terre natale remonte à sa prime enfance, où il se revoit sur «les bancs de l’école», la nouvelle école de la république, fréquentée par des élèves de condition modeste, aux «corps menus» qui se tiennent «en rang» et auxquels le nouvel Etat indépendant offrait pendant les récréations du lait en poudre, servi dans des «tasses d’aluminium».

Le poète est reconnaissant à l’instruction qu’il a eue, il fait partie de ces enfants qui ont soif de connaissances, apprenant les mots nouveaux qui disent l’amour du pays.

L’enfance évoquée dans le recueil représente le début de l’éveil des sens, le plaisir de découvrir le monde à travers les voyages par train, évoqués dans l’un des fragments où nous retrouvons les sensations que tous les enfants du monde éprouvent dans un voyage par train: le plaisir de contempler des paysages qui défilent à l’infini. Ici c’est l’adulte qui se remémore, comme si c’était hier, l’émerveillement qu’il éprouvait quand il admirait son pays «Je reconnaissais tes paysages un à un», «Collé à la fenêtre». Le regard de l’adulte et celui de l’enfant se superposent et s’entremêlent. Evocation de «trains cahoteux» montés sur «des rails de fortune», regards «scrutant» des oliveraies s’étendant à l’infini. Les voyages partrain éveillent en lui des souvenirs douloureux, des souvenirs relatifs aux départs difficiles. Lepère muté, du fait de son emploi de cheminot, de ville en ville, de gare en gare. L’enfantdevait alors quitter des lieux familiers vers d’autres. Un arrachement qu’il avait du mal àvivre, un chagrin qui marque certains épisodes de son enfance. Presque déjà, l’exil et ledéchirement.

L’enfance est associée à des éléments qui lui sont chers, à des sensations qui le marquent de leurs empreintes indélébiles, tel ce citronnier qu’il voit grandir et auquel il associe le sourire de son grand-oncle, dans la palmeraie de Gabès. L’arbre semble illuminer son enfance par la couleur de ses fruits, par le parfum délicieux qui émane de ses feuilles quand il les frotte entre les mains.

L’enfance est ainsi marquée par des moments heureux faits d’insouciance, de légèreté, de plaisirs, à la fois, simples et intenses, à l’instar de ses promenades en vélos où il a l’impression que la selle se transforme en tapis volant :

«Le vélo t’emportait ou tu l’emportais»

L’amour du pays, des siens

Dans cette poésie, l’amour du pays s’exprime à travers différents moments vécus, aussi bien durant l’enfance heureuse, que plus tard, lorsqu’il il évoque, par exemple, la préparation militaire, quand il était élève. Le poète nous livre le regard d’un lycéen qui accepte la formation à laquelle il était tenu de se conformer. Il cherche à nous dire son sentiment d’appartenance à une patrie à protéger, à défendre. Ce sentiment n’est pas, en revanche, de nature à l’enfermer dans un nationalisme obtus, Il est plutôt l’occasion d’exprimer très fort son pacifisme et son amour de la paix :

«Ma guerre à moi était plus qu’une guerre».

L’amour du pays est associé au respect et à l’empathie dus à son père et à tous les travailleurs.

Evocation du dur métier du père. Il se souvient de cet homme qui passait la nuit à surveiller la bonne marche vers le port des trains de marchandises chargées d’alfa. Un immense respect le submerge en vis-à-vis de celui qui accomplit cette pénible tâche. Le même sentiment est éprouvé à l’endroit des paysans aux mains rugueuses qui ramassent l’alfa, cette plante difficile des steppes.

Une ouverture sur le monde par les voyages

D’autres souvenirs se rapportent à différents moments de sa vie d’adulte :

«Des années plus tard», «Tu repenses», «tu revois», et le poète de nous inviter à le suivre dans un va-et-vient dans le passé lointain, ou le présent proche, à travers ses activités culturelles comme par exemple, participer à des rencontres dans différents pays, avec d’autres écrivains: de la Martinique, à Hammamet autour du thème de l’exil où Rachid Mimouni, qui n’est pas nommé, parle du ‘‘Fleuve détourné’’, de l’exil rebelle.

A d’autres moments dans le recueil, le poète est un voyageur qui part à la découverte de lieux chargés d’Histoire, à l’instar de Carthage. Le poème prend de l’ampleur pour exprimer, avec une profonde émotion, la grandeur et la majesté des sites romains ou puniques, comme rappel de l’Histoire:

«J’élevais mes mots sur l’autel des sacrifices

Par-dessus les collines sentinelles

Loin des urnes funéraires loin des stèles».

Un exil fécond, créateur

Ce qui ressort de ce recueil, est que l’exil, vécu par le poète, n’est pas que source de douleur, il est aussi source d’enrichissement et d’ouverture sur la beauté du monde, sur la culture humaine qu’il a découverte et qui l’a marqué, une culture qui n’a pas effacé sa culture mère.

Elle l’a plutôt enrichi grâce à un appel constant à la tolérance et à la fraternité. Sa poésie est un chant du monde, un hymne à la terre et aux êtres auxquels il est attaché :

«Il y a des êtres

Comme des rayons du soleil

Nécessaires à la vie

Ouvre le jour

Pour leur dire

Le monde est une merveille».

* Universitaire.

Tahar Bekri, Mon pays, la braise et la brûlure, Ed. Edern, Bruxelles, 16 euros.

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Pour que le décret-loi 2022-54 cesse d’être un instrument de répression judiciaire 

Des appels sont lancés, même au sein de l’Assemblée, pour faire abroger ou amender le décret-loi n°2022-54 ou, tout au moins, son fameux article 24, souvent utilisé par la justice pour lancer des procédures judiciaires contre des journalistes, des dirigeants politiques et des activistes de la société civile, mais toutes ces initiatives sont restées vaines.   

L’article 24 du décret-loi n°2022-54 sur la cybercriminalité adoptée en septembre 2022 pour soi-disant lutter contre les «fausses nouvelles», les «rumeurs» et les «propos diffamatoires» s’est révélé être une arme redoutable contre la liberté d’expression, puisqu’il est systématiquement utilisé contre les journalistes et les activistes pour les traîner devant la justice suite à des déclarations ou des propos critiques.

Les juges y recourent également au mépris du Décret-loi n°2011-115 du 2 novembre 2011 relatif à la liberté de la presse, de l’imprimerie et de l’édition et le Décret-loi n°2011-116 du 2 novembre 2011, relatif à la liberté de la communication audiovisuelle qui sont censés s’appliquer dans ces cas.   

«Depuis sa promulgation, [le décret-loi n°2022-54] a servi à poursuivre arbitrairement des dizaines de journalistes, avocat·es, universitaires, blogueurs, militant·es et opposant·es. Il ne prévoit ni critères clairs de responsabilité numérique, ni mécanismes d’expertise contradictoire», souligne le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) dans un communiqué publié mardi 22 avril 2025. Pis encore, ajoute l’organisation, ce texte «inverse la charge de la preuve, criminalise l’opinion et permet au pouvoir de choisir ses cibles».

Le CRLDHT évoque, dans ce contexte, le cas du journaliste Mohamed Boughalleb qui, après avoir déjà purgé 8 mois de prison en vertu de ce décret-loi, se voit sous le coup de nouvelles poursuites, en vertu du même texte qui prévoit une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison pour un contenu qui tient davantage de l’expression d’une opinion que d’un délit passible de prison.

I. B.

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Tunisie | Harcèlement judiciaire contre le journaliste Mohamed Boughalleb

Le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) a publié, mardi 22 avril 2025, un communiqué sous le titre «Mohamed Boughalleb : un journaliste sous pression politique permanente» où il dénonce le harcèlement judiciaire dont ce dernier est l’objet et appelle à «mettre un terme immédiat» à la procédure judiciaire en cours contre lui.  

«Après avoir été condamné à huit mois de prison en 2024 à la suite d’une plainte déposée par une le ministre des Affaires religieuses — une affaire montée de toutes pièces sur la base d’une capture d’écran non authentifiée — Mohamed Boughalleb a purgé sa peine. Mais loin d’être acquitté ou réhabilité, il est aussitôt resté la cible d’une nouvelle machination judiciaire», note le CRLDHT. Et explique : «Dans cette seconde affaire, toujours pendante, il est accusé d’avoir insulté une professeure universitaire sur Facebook, via un post attribué à un compte qui, selon ses avocats, ne lui appartient pas. Aucune expertise numérique n’a été diligentée malgré les demandes de la défense. Aucune vérification sérieuse n’a été faite sur l’origine du post incriminé. Et pourtant, les poursuites ont été maintenues et renvoyées devant une chambre criminelle comme si les faits en question relevaient d’une infraction grave à l’ordre public.»

«Mohamed Boughalleb est ainsi maintenu dans un état de vulnérabilité permanente, exposé à une condamnation lourde sur la seule base de présomptions infondées — pour avoir, en réalité, persisté à exercer son métier avec courage et sincérité», souligne le même communiqué, qui dénonce une «pression judiciaire» et rappelle la dégradation de l’état de santé du journaliste qui, rappelle le CRLDT «souffre de plusieurs affections chroniques dont le diabète, l’hypertension artérielle et des troubles de la prostate. À cela s’ajoutent une dégradation de la vue et de l’audition, des douleurs persistantes et une grande fatigue nerveuse (…) séquelles d’une détention inhumaine et l’absence de soins adéquats à laquelle il a été confronté.»

Le CRLDHT exige des autorités tunisiennes de «mettre un terme immédiat à la procédure judiciaire en cours contre Mohamed Boughalleb, viciée dès l’origine, fondée sur des éléments non authentifiés et entachée de graves violations des garanties procédurales les plus fondamentales», «réhabiliter publiquement Mohamed Boughalleb et garantir sans restriction sa liberté d’exercer en tant que journaliste, sans craintes de représailles»; «abroger le décret-loi n°2022-54, ou à défaut en suspendre l’application dans toutes les affaires liées à l’expression d’opinion, dans l’attente d’une réforme alignée sur les standards internationaux en matière de droits humains.»

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Khaled Ezzahi nommé office manager de Sogeclair Tunisie

Le groupe français Sogeclair, spécialisé dans l’ingénierie et fabrication de haute qualité aux secteurs de pointe (aéronautique, aérospatial, automobile, ferroviaire et défense), annonce dans un communiqué publié mardi 22 avril 2025, la nomination de Khaled Ezzahi au poste d’office manager de sa filiale en Tunisie.

Fort de plus de 16 ans d’expérience au sein de Sogeclair en Tunisie, Khaled Ezzahi a su démontrer un engagement constant et une expertise solide, notamment dans ses précédentes fonctions de chef de projets. Son profil, alliant compétences commerciales et capacité à fédérer les équipes et à structurer les opérations, en font un acteur clé pour accompagner le développement de la société, indique le communiqué.  

Titulaire d’un baccalauréat en mathématiques, ainsi que d’un diplôme de l’École nationale d’ingénieurs de Tunis (Enit), Khaled Ezzahi a rejoint Sogeclair en France, dans le cadre de son projet de fin d’études, une expérience qui a conduit à son recrutement au sein de la filiale tunisienne de l’entreprise.

«Khaled Ezzahi incarne pleinement les valeurs familiales et collaboratives du groupe. Je suis convaincue qu’il saura poursuivre et renforcer les synergies avec l’ensemble des entités de Sogeclair», a souligné Stéphanie Martel, directrice des ressources humaines au sein du groupe.

Dans ses nouvelles fonctions, Khaled Ezzahi sera en charge de la gestion quotidienne des opérations de la société en Tunisie. Il assurera la coordination des activités administratives et des ressources humaines, tout en veillant à l’optimisation continue des processus internes afin de soutenir la performance du site. Il jouera également un rôle clé dans la représentation de Sogeclair sur le territoire, en accompagnant les projets et en contribuant activement à renforcer la visibilité et l’attractivité de la société en Tunisie, en étroite collaboration avec ses directions.

«Je suis honoré par cette nomination et enthousiaste à l’idée de contribuer aux côtés des équipes, à l’amélioration continue de nos opérations. Ensemble, nous relèverons les défis à venir et poursuivrons le développement de Sogeclair en Tunisie», a déclare le nouveau promu.

Cette nomination s’inscrit dans la volonté de la société française de renforcer son ancrage local tout en valorisant les talents internes, dans une dynamique de croissance responsable et durable.

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L’Egypte veut accroître de 15% ses exportations vers la Tunisie en 2025

L’Égypte s’efforce d’accroître ses échanges commerciaux avec la Tunisie de 15% d’ici la fin de 2025, avec pour objectif d’atteindre 485 millions de dollars, contre 421 millions en 2023.

Cet objectif a été mis en avant lors de la visite du ministre égyptien de l’Investissement et du Commerce extérieur, Hassan El-Khatib, en Tunisie, où il s’est entretenu, le 1er avril 2025, avec son homologue tunisien, Samir Abid, à l’occasion de la tenue, à Tunis, de la 6e session de la commission mixte tuniso-égyptienne de commerce et d’industrie.

Les deux ministres ont exploré les possibilités d’approfondir la coopération dans des secteurs clés, notamment l’agriculture, la sécurité alimentaire, le tourisme, l’industrie manufacturière et les TIC, des domaines considérés comme stratégiques pour les deux pays, qui ont souligné leur engagement commun à créer un environnement d’investissement solide et à développer des partenariats économiques bénéfiques pour les deux pays.

Selon l’Organisation générale égyptienne de contrôle des exportations et des importations, les exportations égyptiennes vers la Tunisie ont bondi de 30% en 2024, atteignant 371 millions de dollars, tandis que les importations en provenance de Tunisie ont progressé de 47% pour atteindre 50 millions de dollars.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large de l’Égypte visant à renforcer les liens économiques régionaux et à attirer les investissements étrangers. Des efforts diplomatiques parallèles ont permis au président Abdelfattah Sissi d’obtenir 7,5 milliards de dollars d’investissements qataris directs lors de récentes visites au Koweït et au Qatar.

D’après Egypt Today.

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La Tunisienne Semia Gharbi reçoit le prix Goldman pour l’environnement

Sept militant.e.s écologistes du monde entier ont reçu, hier, lundi 21 avril 2025, le prix Goldman pour l’environnement, dont la Tunisienne Semia Gharbi, 57 ans, scientifique et enseignante, qui a cofondé le Réseau Tunisie Verte (RTV).

La Tunisie peine à faire respecter la réglementation sur l’importation de déchets en provenance d’autres pays, ce qui entraîne le débordement des décharges et menace la santé des populations riveraines.

En 2019, une entreprise tunisienne a accepté de réceptionner 7 900 tonnes de matières recyclables italiennes pour tri et recyclage. Or, les 282 conteneurs envoyés se sont avérés être remplis d’ordures ménagères.

Semia Gharbi et RTV ont mené une campagne exhortant la Tunisie à restituer les déchets à l’Italie et à enquêter sur cette affaire. Leur campagne a conduit au retour de 6 000 tonnes de déchets exportés illégalement en Italie (le reste avait brûlé lors de son stockage en Tunisie) et à l’arrestation de plus de 40 fonctionnaires corrompus et autres personnes impliquées dans le trafic de déchets dans les deux pays.

Semia Gharbi en campagne en Tunisie. Photographie : Prix Goldman pour l’environnement

Les efforts de Gharbi ont finalement incité l’Union européenne à renforcer ses règles et réglementations concernant les transferts de déchets à l’étranger, afin de mieux protéger la santé humaine et l’environnement.

Connu sous le nom de «prix Nobel vert», le prix Goldman récompense les militants des six régions continentales habitées. Les 6 autres lauréats sont Batmunkh Luvsandash (Mongolie), Besjana Guri et Olsi Nika (Albanie), Carlos Mallo Molina (Îles Canaries), Laurene Allen (Etats-Unis) et Mari Luz Canaquiri Murayari (Pérou).  

I. B.

D’après MongaBay et The Guardian.

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Tunisie | «Une affaire montée de toutes pièces», affirment les avocats

Les avocats et proches des victimes ont dénoncé, lundi 21 avril 2025, les lourdes peines prononcées contre des figures de l’opposition tunisienne lors du procès collectif de la semaine dernière, les qualifiant de «fabriquées de toutes pièces» et «infondées», et ont annoncé leur intention de faire appel.

Les peines de prison prononcées un tribunal de Tunis, samedi dernier, contre une quarantaine d’accusés, dont de virulents détracteurs du président Kaïs Saïed, accusés de «complot contre la sûreté de l’État» et d’«appartenance à un groupe terroriste», entre autres chefs d’accusation, vont de 4 à 66 ans de prison ferme.

L’avocat de la défense, Samir Dilou, a déclaré lors d’une conférence de presse, lundi, que ce procès était «sans précédent en Tunisie», car «les accusés ont été condamnés à un total de 892 ans de prison», ajoutant que des preuves essentielles manquaient toujours, les avocats s’étant plaints de ne pas avoir eu pleinement accès au dossier.

«Ils ne nous ont toujours pas expliqué comment les accusés ont comploté contre l’État», a déclaré Me Dilou aux journalistes, ajoutant qu’un appel pourrait être interjeté dès mardi.

Parmi les personnes condamnées figuraient des figures de l’opposition connues, des avocats et des hommes d’affaires. Certains sont déjà en prison depuis deux ans, tandis que d’autres sont en exil ou encore en liberté.

Les hommes politiques Issam Chebbi, Néjib Chebbi et Jawhar Ben Mbarek, membres de la coalition d’opposition du Front du salut national, ainsi que l’ancien ministre Ghazi Chaouachi, l’avocat Ridha Belhadj et la militante Chaima Issa, ont été condamnés à 18 ans de prison.

L’activiste Khayam Turki a été condamné à 48 ans de prison et l’homme d’affaires Kamel Eltaief a écopé de la peine la plus lourde : 66 ans de prison.

Certains accusés se trouvent à l’étranger et ont été jugés par contumace, comme le philosophe français Bernard Henri-Lévy, condamné à 33 ans de prison.

Abdennasser Mehri, un autre avocat de la défense, a qualifié le procès de «violation flagrante de la loi». «C’est une affaire montée de toutes pièces, sans fondement, avec un plan préétabli», a-t-il déclaré, ajoutant que «la balance de la justice s’est brisée.»

L’avocate de la défense, Dalila Msaddek, a déclaré que le procès avait été utilisé «pour mettre dans le même panier tous ceux dont on voulait se débarrasser».

Human Rights Watch a déclaré samedi que le tribunal «n’avait même pas accordé un semblant de procès équitable» aux accusés.

I. B.

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Saïed satisfait de la situation financière de la Tunisie

Le président Kaïs Saïed s’est félicité de l’efficacité des choix nationaux de la Tunisie, notamment en matière de maîtrise de l’inflation et de respect de ses engagements financiers, par allusion au paiement de ses dettes dans les délais  requis.

Lors d’une rencontre, lundi 21 avril 2025, avec la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, au palais de Carthage, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité pour toutes les institutions publiques de collaborer pour relever les défis financiers. Il a aussi insisté, une nouvelle fois, sur l’impératif pour tous les établissements bancaires, publiques ou privées, de se conformer strictement aux lois tunisiennes.

I. B. (avec Tap).

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La sécurité intérieure et extérieure au centre de l’intérêt de Saïed

Kaïs Saïed a passé en revue, lundi 21 avril 2025, avec les hauts responsables de la sécurité intérieure, les opérations sans précédent qui ont permis de démanteler lun des plus importants réseaux de trafic de drogue en Tunisie.

Lors de rencontre hier au palais de Carthage le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la Sûreté nationale, Sofiène Ben Sadok, et le directeur général de la Sûreté nationale, Mourad Saidane, et le commandant de la Garde nationale, Hassine Gharbi, le président de la république a souligné que ces réseaux criminels ne se livrent pas uniquement au trafic de drogue, mais qu’ils cherchent activement à déstabiliser la société.

«De même que certains cherchent à porter atteinte aux institutions de lÉtat, ces criminels visent à perturber la sécurité publique», a-t-il déclaré, selon un communiqué de la présidence.

Le chef de l’État a également insisté sur la nécessité pour les forces de sécurité de soutenir les équipes de contrôle économique dans le démantèlement des réseaux monopolistiques et de spéculation qui, selon lui, sont à l’origine de la hausse des prix des produits de première nécessité.

Saïed a passé en revue, le même jour, avec le ministre de la Défense, Khaled Shili, les résultats de la visite que ce dernier a effectuée à Rome dans le cadre de la Commission militaire mixte tuniso-italienne.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’Etat a souligné l’importance de renforcer davantage la coopération entre les deux pays, notamment dans la lutte contre la migration clandestine, réitérant le ferme refus de la Tunisie de servir de point de transit ou d’accueil à de telles activités et insistant sur la nécessité de démanteler les réseaux criminels impliqués dans le trafic d’êtres humains et d’organes.

Saïed a également appelé les pays méditerranéens à fournir les financements nécessaires pour assurer le retour en toute sécurité des victimes de cette traite dans leurs pays d’origine et leur garantir des conditions de vie dignes.

Sur un autre plan, le chef de l’État a mis en avant les projets achevés ou en voie d’achèvement sous la supervision de la direction du génie militaire, tous réalisés en un temps record, selon ses termes.

Il a également salué le rôle des forces armées dans la défense de la nation et le soutien aux autorités civiles, notant que partout où elles sont déployées, elles apportent du réconfort et insufflent un profond sentiment de fierté et d’honneur aux citoyens.

I.B. (avec Tap).

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Tunisie | Kaïs Saïed appelle à une «révolution administrative»

Le président Kaïs Saïed a souligné que la révolution législative qu’il appelle de ses vœux doit s’accompagner d’une révolution administrative, ajoutant qu’il ne fallait pas hésiter à révoquer tout responsable qui, même un jour après sa nomination, se révèle indigne de la confiance placée en lui.

Lors d’une rencontre avec la Première ministre Sara Zaafrani Zenzeri, lundi 21 avril 2024, au palais de Carthage,  le chef de l’Etat a également porté son attention sur l’état d’avancement des travaux du gouvernement, indique un communiqué de la présidence.

Saïed a une nouvelle fois exprimé sa fierté de la conscience du peuple tunisien, le qualifiant de mur inébranlable qui ne tombera jamais.

Toutes les tentatives visant à affaiblir la nation, qu’il s’agisse de stratagèmes destructeurs ou d’efforts désespérés de ceux qui aspirent à un retour en arrière, seront anéanties par cette détermination inébranlable, a-t-il souligné, sans nommer les parties ainsi désignées, mais on peut aisément déduire qu’il parle des opposants à son régime qui critiquent ce qu’ils appellent sa «dérive autoritaire» ou son «pouvoir personnel» et dont une quarantaine ont été condamnés la semaine dernière à de lourdes peines allant jusqu’à 66 ans de prison pour «complot contre la sûreté intérieure et extérieure» de l’Etat et autres accusations du même acabit.    

I. B. (avec Tap).

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Le bulldozer Trump fonce sur le Département d’État!

L’ouragan Trump frappe le Harry Truman Building, siège du Département d’État (ministère américain des Affaires étrangères). Après l’USAID, la CIA et les médias internationaux, c’est le cœur de la diplomatie américaine qui va subir à son tour le grand chambardement. Un décret exécutif de 16 pages va sceller l’avenir de l’institution et aura un impact considérable sur la relation des États-Unis avec le reste du monde. En voulant affaiblir les institutions, Trump se venge de ce que ses partisans qualifient d’«État profond» mais in fine, c’est le poids de l’Amérique sur la scène internationale qui sera affecté. 

Imed Bahri

Selon une enquête d’Edward Wong, correspondant diplomatique du New York Times, l’administration Trump a préparé un plan global pour restructurer le ministère des Affaires étrangères qui comprend notamment un désengagement de l’Afrique et la fermeture des départements qui travaillent sur les questions relatives à la démocratie, aux droits humains et aux réfugiés. 

L’auteur a lu le projet de décret exécutif proposant une restructuration radicale du Département d’État y compris la fermeture d’ambassades et de consulats à travers l’Afrique. Il comprend aussi la fermeture des principaux bureaux du ministère chargés du changement climatique.

Pour l’administration Trump, l’objectif du décret que le président pourrait signer cette semaine est d’imposer une réorganisation visant à simplifier l’exécution des tâches tout en réduisant le gaspillage, la fraude et les abus. Le projet de décret contient 16 pages et stipule que le ministère doit mettre en œuvre ces changements d’ici le 1er octobre.

Des responsables américains actuels et anciens, au courant des projets, ont déclaré que la signature du décret exécutif s’accompagnerait d’efforts pour licencier à la fois des diplomates de carrière, connus sous le nom d’agents du service extérieur, et des fonctionnaires qui travaillent généralement au siège du département à Washington. Ils ont ajouté que le ministère commencera à placer un grand nombre d’employés en congé payé et à émettre des avis de licenciement.

Le projet de décret prévoit la fin des examens du service extérieur pour ceux qui aspirent à intégrer le corps diplomatique tout en mettant l’accent sur de nouveaux critères d’embauche, notamment la cohérence avec la vision de la politique étrangère du président.

Le projet stipule que le ministère devrait étendre considérablement son utilisation de l’intelligence artificielle pour l’aider à rédiger des documents, à entreprendre l’élaboration et la révision des politiques et la planification opérationnelle.

Marginalisation programmée de l’Afrique

Le journal note que certaines dispositions du décret exécutif sont encore en cours d’examen et susceptibles d’être modifiées avant que Trump ne le signe.

Le Département d’État et le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche n’ont pas encore fait de commentaire immédiat sur cette affaire. 

Le journal note aussi que la restructuration proposée du Département d’État pourrait entraîner la fermeture de bureaux régionaux qui aident à formuler et à mettre en œuvre des politiques dans certaines parties du monde. Le travail de ces bureaux sera transformé en quatre groupes: le groupe Eurasie composé de l’Europe, de la Russie et de l’Asie centrale; le groupe du Moyen-Orient composé du monde arabe, de l’Iran, du Pakistan et de l’Afghanistan; le groupe latino-américain composé des pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud et des Caraïbes, et le groupe indo-pacifique composé de l’Asie de l’Est, de l’Asie du Sud, de l’Inde, du Bangladesh, du Sri Lanka, du Népal, du Bhoutan et des Maldives.

Le bureau Afrique qui supervise les politiques pour les pays du Sahel et du Sahara est absent de la restructuration et ne sera pas transformé en groupe comme pour les autres régions du monde. Il sera remplacé par un envoyé spécial junior, placé sous la responsabilité de la Maison Blanche et du Conseil de sécurité nationale. Il se concentrera sur une série de questions telles que la coordination des opérations de lutte contre le terrorisme. Les ambassades non essentielles en Afrique subsaharienne seront fermées d’ici le 1er octobre. Au lieu de cela, les diplomates seront envoyés sur des missions spécifiques axées sur le développement.

Quant aux opérations canadiennes, elles seront transférées vers un nouveau bureau nord-américain sous la direction du secrétaire d’État Marco Rubio et seront gérées par une équipe considérablement réduite selon le projet. Cela comprend également la réduction de la taille de l’ambassade américaine à Ottawa.

Impasse sur les droits de l’homme, les réfugiés et les migrations  

Le bureau chargé des questions de démocratie et de droits de l’homme, le bureau chargé des réfugiés et des migrations ainsi qu’un autre bureau chargé des organisations internationales seront tout simplement supprimés. Le poste de sous-secrétaire d’État supervisant les deux premiers bureaux sera également supprimé ainsi que le Bureau du Sous-secrétaire à la diplomatie publique et aux affaires publiques. Les changements comprendront également la suppression du Bureau de l’Envoyé spécial pour l’action climatique.

Le projet stipule que le Département d’État créera un nouveau poste important, à savoir le poste de sous-secrétaire chargé de la lutte contre les menaces transnationales, de la politique de lutte contre les stupéfiants et d’autres questions.

Quant à l’aide étrangère drastiquement réduite et jadis supervisée par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), aujourd’hui démantelée, elle sera absorbée par un bureau d’aide humanitaire.

Le projet stipule qu’en ce qui concerne le personnel, il y aura une transition du modèle actuel de rotation mondiale, non structuré et obsolète, vers un cadre professionnel plus intelligent, plus stratégique et plus spécifique à la région pour améliorer l’expertise. Cela signifie que les personnes souhaitant rejoindre le service extérieur choisiront, lors du processus de candidature, dans quelles agences régionales elles souhaitent servir.

Le projet indique que le ministère proposera des offres de licenciement aux employés du service extérieur et de la fonction publique jusqu’au 30 septembre. Le projet de décret prévoit de restreindre la portée des bourses Fulbright en les attribuant uniquement aux étudiants poursuivant des études de niveau master en matière de sécurité nationale.

Également, le département d’État va mettre fin à son contrat avec l’Université Howard, une institution universitaire réservée aux noires Américains, visant recruter des candidats pour les bourses Rangel et Pickering qui seront résiliées. L’objectif de ces deux bourses était d’aider les étudiants issus de groupes sous-représentés à avoir la possibilité de rejoindre le corps diplomatique peu de temps après l’obtention de leur diplôme.

Le projet de décret exécutif est l’un des nombreux documents internes circulant au sein de l’administration ces derniers jours décrivant les changements proposés au Département d’État. Une autre note présente une proposition visant à réduire le budget du ministère de près de 50% au cours du prochain exercice financier. Une autre note interne propose la fermeture de 10 ambassades et 17 consulats.

Afrique : davantage de commerce et moins d’aide

Dans un article publié par le magazine Politico, il est indiqué que l’approche de Trump est évidente à travers le démantèlement de l’USAID et l’imposition de tarifs douaniers. Il a souligné que la nouvelle approche sera basée sur davantage de commerce et moins d’aide. Trump souhaite également que les pays africains ouvrent leurs ressources minières aux investissements américains.

Les pays africains riches en ressources qui ont répondu favorablement à la requête de Trump  comme le Congo et le Nigeria, pourraient tirer leur épingle du jeu. Cependant l’Afrique du Sud restera isolée en raison de sa position ferme contre Israël concernant le génocide à Gaza.

Autre élément important qui marque l’affaiblissement du Département d’État sous l’ère Trump et qui n’a pas échappé aux observateurs est le rôle central pris par Steve Witkoff, partenaire de golf de longue date de Trump aujourd’hui son envoyé spécial pour le Moyen-Orient et l’Ukraine. Il a en main les principaux dossiers de politique étrangère à savoir Gaza, les négociations avec l’Iran ainsi que les négociations pour la fin de la guerre réussi-ukrainienne. Le secrétaire d’État Marco Rubio est relégué au second rang.

En substituant les institutions de l’État par des personnes qu’il dote de grands pouvoirs, Donald Trump se venge du deep state (État profond) qu’il exècre mais in fine, ce sont les États-Unis qui en sortiront affaiblis et leur poids dans le monde affecté.

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