Le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Bouhali, a annoncé ce mercredi 23 avril 2025 que la première rotation des pèlerins tunisiens pour la saison du Hajj 2025 aura lieu le 18 mai.

S’exprimant depuis le gouvernorat de Béja, lors d’une journée régionale de formation destinée aux futurs pèlerins, le ministre a précisé que des dispositifs exceptionnels seront mis en place pour garantir les meilleures conditions d’accompagnement.

“Le pèlerin descendra de l’hôtel et trouvera la mosquée Al-Haram juste devant lui. Une mission médicale sera présente en continu, jour et nuit, pour veiller sur leur santé. Des encadrants et guides expérimentés, compétents et dévoués les accompagneront tout au long du séjour”, a-t-il déclaré.

Sur un autre plan, Ahmed Bouhali a confirmé que le coût du Hajj 2025 a été revu à la baisse, malgré l’augmentation notable des frais d’hébergement et de transport. Cette réduction a été rendue possible grâce à l’intervention directe du président de la République, Kaïs Saïed.

“Le ministère n’a aucun objectif lucratif dans la fixation du coût du pèlerinage. L’objectif est exclusivement de faciliter l’accès à ce pilier fondamental de l’Islam”, a-t-il encore souligné.

Il est à noter que la déclaration du ministre a eu lieu en marge d’un événement de formation organisé au stade annexe Boujemâa El Kmiti à Béja, rassemblant les futurs pèlerins des gouvernorats de Béja, Jendouba, Le Kef et Siliana.

Les participants ont eu l’occasion de vivre une reconstitution pratique de l’ensemble des rites du Hajj, à l’aide de maquettes pédagogiques représentant les étapes clés du pèlerinage. Cette initiative vise à mieux préparer les pèlerins à leur voyage spirituel.

Le ministre a précisé que cette journée pratique faisait suite à des campagnes de sensibilisation théorique organisées en janvier et février derniers, durant lesquelles les futurs pèlerins ont reçu des explications détaillées sur les règles religieuses et les aspects logistiques du Hajj.

Le directeur général des barrages et des grands travaux hydrauliques au ministère de l’Agriculture, Faïz Moslem, a annoncé ce mercredi 23 avril 2025 que le taux de remplissage des barrages tunisiens s’élève actuellement à 37,3 %, représentant un volume total de 884 millions de mètres cubes.

Lors d’une intervention sur les ondes de la Radio Nationale, le responsable a précisé que les barrages du nord concentrent la majeure partie des ressources, avec un volume estimé à 801 millions de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 43,2 %.

Dans ce même cadre, Moslem a annoncé le lancement du transfert des eaux du barrage de Mallegue vers l’oued Medjerda et le barrage de Sidi Salem, renforçant ainsi l’approvisionnement en eau dans les zones agricoles et urbaines concernées.

Le volume total des apports hydriques enregistrés cette année s’élève à 790 millions de mètres cubes, un chiffre jugé nettement supérieur à ceux observés au cours des cinq dernières années, selon Faïz Moslem.

Abordant l’avancement des projets en cours, le responsable a indiqué que les travaux du barrage de Mallegue supérieur sont réalisés à 96 %, avec une mise en service prévue d’ici la fin de l’année. Le chantier du barrage de Kalaâ progresse également à un rythme soutenu.

En outre, les travaux du barrage de Saïda (gouvernorat de La Manouba) ont officiellement démarré. Deux autres projets importants verront prochainement le jour : le barrage de l’oued Khaled à Béja et celui de l’oued Raghay à Jendouba.

L’État de Floride a intenté une action en justice contre la société propriétaire de l’application Snapchat, l’accusant  d’autoriser l’ouverture de comptes pour des enfants âgés de 13 ans et moins et d’utiliser des fonctionnalités qui  créent une dépendance chez ces derniers.

L’action en justice indique que les fonctions et utilisations de Snapchat comprennent la navigation illimitée, les notifications push, les vidéos en lecture automatique, en violation d’une loi de l’État signée par le gouverneur Ron De Santis l’année dernière pour protéger la santé mentale des enfants contre les conséquences d’une surexposition aux médias sociaux.

Dans son action en justice, l’État de Floride a qualifié de « scandaleuses » les arguments de Snapchat, qui se définit comme une application sûre pour les jeunes de 13 ans alors qu’il peut être utilisé pour visionner de la pornographie, acheter de la drogue et se livrer à d’autres activités nuisibles.

« L’application Snapchat présente de nombreux risques  pour les enfants et les adolescents.  Il n’annule pas les comptes des utilisateurs de 13 ans et n’exige pas le consentement des parents pour ouvrir des comptes pour les jeunes de 14 et 15 ans », peut-on lire dans le procès-verbal.

La société qui gère l’application Snapchat a déclaré dans un communiqué que la loi de Floride porte atteinte aux droits des adultes et des enfants, ajoutant que l’application garantit la  protection de la vie privée » et dispose d’un système de vérification de l’âge de ses utilisateurs.

Le Fonds Monétaire International (FMI) anticipe une stabilisation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie à 1,4 % pour les années 2025 et 2026, selon son rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale, publié mardi 22 avril 2025 en marge des Réunions de printemps du FMI et du Groupe de la Banque mondiale à Washington.

Ce rapport souligne également une amélioration attendue sur le front de l’inflation : le taux devrait passer de 7 % en 2024 à 6,1 % en 2025, avant de connaître une légère remontée à 6,5 % en 2026. En revanche, le déficit du compte courant devrait s’aggraver, atteignant 2,7 % du PIB en 2025, contre 1,7 % en 2024, pour culminer à 3 % en 2026.

Le FMI n’a fourni aucune donnée actualisée sur les taux de chômage pour la période 2024-2026.

Une croissance en décalage avec la moyenne régionale

Avec une croissance prévue à 1,4 %, la Tunisie reste en deçà de la moyenne régionale estimée à 3,6 % pour les pays importateurs de pétrole de la région Moyen-Orient et Asie centrale. Toutefois, le pays se distingue positivement par un taux d’inflation relativement contenu, nettement inférieur à la moyenne régionale attendue de 12,4 % en 2025.

Selon l’Institut national de la statistique (INS), l’économie tunisienne a enregistré une croissance effective de 1,4 % en 2024, alors que les autorités budgétaires tablaient sur un taux de 1,6 %. Le FMI avait précédemment révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour la Tunisie en octobre 2024, ramenant l’estimation de 1,9 % à 1,6 %. Il anticipe désormais une tendance baissière continue jusqu’en 2029.

La croissance tunisienne est actuellement portée par le secteur agricole, dont la valeur ajoutée a progressé de 12,1 % fin 2024. En revanche, le secteur énergétique reste sous pression : la valeur ajoutée de l’extraction de pétrole et de gaz a chuté de 16,9 %, selon les données de l’INS.

Des défis globaux au cœur des Réunions de printemps

La Tunisie prend part aux Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, qui se déroulent du 21 au 26 avril à Washington. Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, représentant de la Tunisie auprès de la Banque mondiale, y participe activement.

Ces réunions abordent un éventail de défis mondiaux majeurs, notamment les impacts de l’intelligence artificielle sur la stabilité financière, les risques liés à la dette publique, les difficultés du secteur privé dans un contexte de taux d’intérêt élevés, la mobilisation des ressources fiscales à moyen terme, ainsi que le financement des investissements climatiques.

À l’agenda figurent également la conférence du Moniteur des finances publiques ce mercredi, suivie d’une conférence de presse de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et de séances consacrées aux régions Asie-Pacifique et Moyen-Orient/Asie centrale. Un sommet du G20 est également prévu jeudi, réunissant les principaux décideurs économiques des pays membres.

Un fort tremblement de terre a secoué les bâtiments de la ville turque d’Istanbul mercredi, et des personnes ont été vues en train de quitter en courant  les bâtiments dès que le tremblement de terre a eu lieu.

Le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ) a déclaré qu’un tremblement de terre de magnitude 6,02 avait frappé la Turquie.

Il a ajouté que l’épicentre se trouvait à une profondeur de dix kilomètres.

Des images vidéo ont montré des bâtiments tremblant violemment au moment du séisme, provoquant la panique parmi les habitants qui se sont précipités dans les rues par crainte des répliques.

Bien que l’on ne sache pas encore si le tremblement de terre a fait des victimes, le ministre turc de l’intérieur, Ali Yerli Kaya, a confirmé que des équipes spécialisées dans les catastrophes et les situations d’urgence avaient commencé à mener des enquêtes sur le terrain.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’il suivait de près l’évolution de la situation concernant le tremblement de terre à Istanbul et qu’il souhaitait la sécurité de ses concitoyens.

L’hôpital régional de Kébili a été renforcé par la création de deux services, l’un d’anesthésie et de réanimation, et l’autre de médecine préventive et de médecine de proximité, ce qui contribuera à faciliter davantage l’accès aux soins, a déclaré mercredi matin le directeur régional de la santé Jawhar Makni à la TAP.

La même source a expliqué que le service d’anesthésie et de réanimation comprend 3 unités, dont dont une unité d’hospitalisation d’une capacité de 4 lits, un bloc opératoire avec 7 salles, en plus de d’un service de consultations externes, qui comprend actuellement 4 médecins en plus de l’équipe paramédical.

Makni a ajouté que ce service, avec sa capacité d’accueil, permettra de réaliser un saut qualitatif dans la prise en charge des cas post-opératoires et des cas chirurgicaux critiques, notant que l’hôpital régional a été également renforcé par la création d’un service de médecine préventive et de médecine de proximité, qui va pouvoir renforcer la protection contre les infections nosocomiales grâce à son important équipement, renforcé récemment par l’installation de trois machines modernes de stérilisation.

Dans le même contexte, le directeur régional de la santé a souligné que les deux services représentent un acquis très important pour le secteur de la santé publique dans la région  qui vont permettre l’amélioration et le rapprochement des prestations de soins.

La Fédération générale des transports a fermement condamné l’agression verbale et physique dont a été victime un chauffeur de bus à Menzel Temime, relevant de la Société régionale de transport de Nabeul, lors de l’exercice de ses fonctions. Les faits, survenus suite à une intervention d’agents de sécurité, ont suscité une vive réaction du bureau exécutif de la Fédération, qui qualifie l’incident « d’atteinte grave à la dignité d’un travailleur accompli et consciencieux ».

Dans un communiqué publié ce mercredi 23 avril 2025, la Fédération dénonce un « acte isolé mais inacceptable », soulignant qu’il s’agit d’« une violation manifeste des droits des agents publics, notamment ceux du secteur des transports, soumis quotidiennement à des pressions intenses tout en jouant un rôle essentiel au service de la population ».

La Fédération appelle le ministère de l’Intérieur à ouvrir sans délai une enquête sérieuse et impartiale afin d’identifier les auteurs de l’agression et d’assurer qu’ils soient tenus responsables conformément à la loi. Elle insiste sur le fait que « le respect de la loi et des droits des citoyens est la seule garantie de l’autorité de l’État, et non l’usage abusif de la force ».

Par ailleurs, elle exhorte les ministères des Transports et de l’Intérieur à établir des protocoles clairs pour assurer la sécurité des agents durant leurs missions et à renforcer les relations professionnelles entre les différents corps d’intervention. Elle appelle aussi l’ensemble des structures syndicales à faire preuve de vigilance, d’unité et de détermination pour défendre les intérêts de leurs adhérents, dans le respect de la légalité et du sens des responsabilités.

Enfin, la Fédération exprime son entière solidarité avec le chauffeur agressé et assure qu’elle suivra ce dossier de près. Elle se dit prête à prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre la dignité des travailleurs du secteur et préserver leurs droits fondamentaux.

Les politiques protectionnistes mises en œuvre par l’administration du président américain Donald Trump continuent de peser lourdement sur les économies arabes, selon un rapport publié par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO – ESCWA).

Entre 2013 et 2024, les exportations arabes vers les États-Unis ont connu une chute spectaculaire, passant de 91 milliards de dollars (6 % des exportations régionales) à 48 milliards de dollars (3,5 %). Ce recul est principalement attribué à la diminution des importations américaines de pétrole brut et de produits dérivés.

En revanche, les exportations non pétrolières en provenance du monde arabe ont quasiment doublé, atteignant 22 milliards de dollars en 2024 contre 14 milliards en 2013, traduisant un effort régional de diversification économique désormais mis à mal par les hausses tarifaires imposées sur plusieurs produits.

Parmi les pays les plus exposés à ces mesures, l’ESCWA cite la Jordanie, Bahreïn, l’Égypte, le Maroc, la Tunisie et le Liban. La Jordanie apparaît comme le pays le plus vulnérable, ses exportations vers les États-Unis représentant près de 25 % de ses exportations totales.

Bahreïn est également en première ligne, en raison de sa forte dépendance à l’exportation d’aluminium et de produits chimiques vers les États-Unis, des secteurs directement ciblés par les droits de douane.

Quant aux Émirats arabes unis, ils font face à un risque élevé concernant leur marché de réexportation vers les États-Unis, estimé à 10 milliards de dollars, alors que nombre de ces produits sont dorénavant soumis à des tarifs douaniers élevés en raison de leur origine.

L’ESCWA alerte aussi sur les conséquences financières indirectes de cette politique douanière pour les pays arabes à revenu intermédiaire, notamment l’Égypte, la Tunisie, le Maroc et la Jordanie. Ceux-ci pourraient voir le coût de leur dette souveraine augmenter, dans un contexte mondial marqué par l’instabilité économique.

D’après les estimations du rapport, ces pays pourraient devoir s’acquitter de 114 millions de dollars supplémentaires d’intérêts en 2025, ce qui risque de compromettre leurs budgets sociaux et leurs projets de développement.

La Presse avec Agences

La Tunisie prendra part au Championnat d’Afrique de lutte, prévu du 29 avril au 4 mai 2024 à Casablanca (Maroc), avec une délégation de 26 lutteurs, a indiqué Rim Gram, la chargée de la direction technique à la Fédération tunisienne de lutte (FT.

Gram a précisé que la Tunisie sera représentée dans toutes les catégories d’âge (seniors, espoirs, juniors et cadets), filles et garçons, que ce soit en lutte libre, lutte gréco-romaine ou lutte féminine. Elle a souligné que les chances des athlètes tunisiens de briller et de monter sur le podium sont réelles, notamment chez les jeunes.

La responsable a rappelé que la sélection nationale traverse une période de transition, marquée par le départ de plusieurs éléments et les blessures de certains autres.

Elle a ajouté que la FTL mise actuellement sur une nouvelle génération de lutteurs prometteurs dans toutes les disciplines, en vue des prochaines échéances, notamment le Championnat du monde cadets (U17) en juillet (Grèce), le Championnat du monde juniors (U20) en août (Bulgarie), le Championnat du monde seniors en septembre (Croatie), le Championnat du monde U23 en octobre (Serbie) et les Jeux africains de la jeunesse en décembre (Angola).

Pour accompagner cette relève, la Fédération a mis en place une équipe technique composée de Marwa Laamiri (Lutte féminine – seniors/juniors), Faten Hammami (Lutte féminine – cadettes), Omrane Ayari (Lutte gréco-romaine – seniors/juniors), Hassen Mastouri (Lutte libre – seniors/juniors) et Ezzedine Ajroudi (Lutte libre & gréco-romaine – cadets)

Voici, par ailleurs, la liste des athlètes tunisiens engagés:

Lutte féminine

Seniors : Chahrazed Ayachi (53 kg), Lobna Aichaoui (55 kg), Chaima Dahi (57 kg), Chahd Jeljli (59 kg), Saida Cheridi (62 kg)

Juniors : Chaima Dahi (55 kg), Chahd Jeljli (57 kg), Saida Cheridi (59 kg)

Cadettes : Rahma Rezgui (46 kg), Emna Hammami (49 kg), Mouna Snoussi (53 kg), Malek Bouzayani (73 kg)

Lutte libre

Seniors : Khalil Barkouti (61 kg), Farouk Jlassi (65 kg), Kheireddine Ben Tlili (70 kg)

Juniors : Mustapha Batnini (57 kg), Mokbel Sahli (61 kg)

Cadets :Mohamed Rayene Salhi (45 kg), Rabeh Ben Salah (48 kg), Mustapha Batnini (55 kg), Aziz Arfaoui (51 kg), Mohamed Ben Hamed (60 kg), Amenallah Jendoubi (65 kg), Amine Ferchichi (80 kg), Amanallah Kouki (110 kg)

Lutte gréco-romaine

Seniors : Adem Lamloum (55 kg), Oussama Nasr (67 kg), Radhouane Tarhouni (77 kg)

Juniors : Sameh Jabri (55 kg), Bilel Hafdhallah (87 kg)

Cadets : Mohamed Rayene Salhi (45 kg), Rabeh Ben Salah (48 kg), Aziz Arfaoui (51 kg), Mustapha Batnini (55 kg), Mohamed Ben Hamed (60 kg), Amenallah Jendoubi (65 kg), Amine Ferchichi (80 kg), Amenallah Kouki (110 kg).

Le gouvernorat de Sidi Bouzid, en particulier les régions de Meknassi, Mazzouna, Rgeb et Souk El Jdid, a connu une activité sismique importante au cours de la période allant de février à avril 2025. 17 secousses telluriques de différentes intensités ont été enregistrées, ce qui a suscité l’inquiétude des résidents locaux et incité les autorités à prendre des mesures proactives.

Dans la matinée du lundi 3 février 2025, une secousse tellurique de magnitude 4,9 sur l’échelle de Richter s’est produite à l’est de la ville de Meknassi dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, selon l’Institut National de Météorologie.

Il a été ressenti par les habitants de plusieurs zones telles que Meknassi, Menzel Bouziane et El Mazzouna, provoquant la panique, mais aucune perte humaine n’a été enregistrée.

Plus tard le même jour, une réplique de magnitude 2,6 a été enregistrée dans la même zone, suivie d’une autre secousse de magnitude 2,5 dans la soirée du 4 février. L’activité sismique s’est poursuivie dans la région en mars, avec une secousse tellurique de magnitude 2,9 enregistré le 4 mars 2025 au sud-est de Meknès.

En avril, deux secousses telluriques  de magnitude 4 ont été enregistrés dans la nuit du mardi 22 avril, portant à 17 le nombre de secousses enregistrées dans la région au cours de s trois derniers mois.

Les unités maritimes de la garde côtière de Bizerte ont déjoué une tentative d’immigration clandestine au départ de la plage des bateaux, et ont réussi à récupérer un bateau de pêche volé par les organisateurs du voyage. L’incident s’est produit après que des individus ont dérobé un bateau de pêche de 15 mètres de long au port de pêche de Bizerte avant de se diriger vers la plage des bateaux pour embarquer les participants en vue de leur départ vers l’Europe.

L’opération a été interrompue grâce à l’intervention rapide d’une patrouille de la garde maritime, qui a permis l’arrestation de l’un des suspects, tandis que les autres participants sont activement recherchés par les autorités. Le bateau a été remorqué et restitué à son propriétaire. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes du vol et de la fuite du bateau du port.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a appelé ce mercredi 23 avril 2025 les États-Unis à cesser de recourir aux menaces, à l’obstination et à la coercition s’ils souhaitent parvenir à un accord bilatéral durable.

Cette déclaration fait suite à des propos du président américain Donald Trump, qui a laissé entendre la possibilité de réduire les droits de douane imposés à la Chine dans le cadre d’un éventuel accord commercial.

Lors d’un point presse, un porte-parole du ministère chinois a vivement critiqué la stratégie américaine de “pression maximale”, affirmant que ce mode de négociation ne constitue pas une méthode appropriée pour traiter avec la Chine.

“Si les États-Unis veulent véritablement un accord, ils doivent faire preuve de respect mutuel et d’un esprit de coopération, au lieu d’user de menaces et d’intimidation”, a-t-il souligné.

Les relations commerciales entre les deux puissances restent tendues malgré des signaux d’ouverture, et Pékin insiste sur la nécessité d’un dialogue équilibré pour parvenir à des solutions durables.

Le monde des médias arabes a perdu l’un de ses plus grands talents. Sobhi Attri, animateur emblématique de l’émission “ET بالعربي”, est décédé, ont annoncé ce mardi les équipes de l’émission ainsi que le groupe Karizma. Dans un communiqué publié après la triste nouvelle, l’équipe a exprimé : “C’est avec une immense tristesse et une profonde douleur que nous annonçons la perte de notre cher collègue Sobhi Attri. Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses amis. Qu’Allah lui accorde sa miséricorde et nous accorde à tous patience et réconfort”.

Sobhi Attri a marqué le paysage audiovisuel arabe en tant qu’animateur, producteur et journaliste. Il a travaillé de 2014 à 2023 au sein du groupe MBC, où il a présenté l’émission à succès “Trending” et a occupé le rôle de reporter pour “ET بالعربي”.

Il a également contribué à plusieurs autres chaînes, dont Rotana Khaleejiya, où il animait le bulletin artistique hebdomadaire dans le cadre du programme “Sayidaty”, et a assuré la production de “Fashion Time”. En outre, il a travaillé avec la Libanese Broadcasting Corporation International (LBCI) et la chaîne DMTV.

Son parcours s’étend également à la presse écrite, où il a collaboré avec des magazines prestigieux tels que “Dubai Cultural Magazine”, “Infinity Magazine”, et “Zahrat Al Khaleej Magazine”. Sobhi Attri a aussi été coordinateur des médias pour la BBC et a réalisé plus de 3000 interviews avec des célébrités arabes et internationales.

En plus de sa carrière médiatique, Sobhi Attri a participé à des événements d’envergure comme les “Joy Awards” et le “Festival du Film de la Mer Rouge”. Il a également joué dans plusieurs pièces de théâtre, dont “Maqam Ibrahim wa Safiya”, “Forget Herostratus”, et “Hamlet Wakes Up Too Late”.

Le nouveau représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies, Nabil Ammar, a présenté hier mardi 22 avril ses lettres de créance au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d’une cérémonie officielle tenue au siège de l’ONU à New York, selon un communiqué publié sur le site officiel de l’organisation.

Cette nomination fait suite à la décision du président de la République, Kaïs Saïed, qui a remis à Nabil Ammar, le 26 mars 2025, ses lettres de mission en tant que représentant permanent de la République tunisienne auprès des Nations Unies.

Âgé de 60 ans, Nabil Ammar dispose d’un parcours diplomatique riche et varié. Il a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger de février 2023 à août 2024. Il a également été ambassadeur de Tunisie à Bruxelles en 2020, chargé des relations bilatérales avec l’Union européenne et l’OTAN, puis ambassadeur au Luxembourg à partir de février 2021. Entre 2012 et 2017, il a été ambassadeur au Royaume-Uni et en Irlande, en résidence à Londres.

Au sein du ministère des Affaires étrangères, Nabil Ammar a également exercé plusieurs responsabilités stratégiques, notamment en tant que directeur général pour l’Afrique et l’Union africaine (2011-2012), puis directeur général pour l’Europe, l’Union européenne et la Méditerranée.

Diplômé de la Faculté d’économie et de gestion de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (promotion 1988), Nabil Ammar est également un ancien élève de la Haute École nationale d’administration (ENA) de Tunis, dont il est sorti diplômé en 1991.

Les tennismen tunisiens Aziz Dougaz (196e mondial) et Moez Chargui (478e) se sont qualifiés hier mardi pour les huitièmes de finale du tournoi ITF d’Abidjan (2), doté de 60 000 dollars et disputé sur surface dure.

En seizièmes de finale, Dougaz s’est imposé face au Français Constantin Kouzmine (887e) en deux sets 6-4, 7-5, tandis que Chargui a écarté un autre Français, Lucas Poullain (415e), également en deux manches 6-4, 6-4.

Les deux Tunisiens s’affronteront en huitièmes de finale demain jeudi, dans un choc fratricide qui garantira la présence d’un joueur tunisien en quarts de finale.

De son côté, Aziz Ouakaa (628e mondial) a été éliminé au premier tour, battu par le Thaïlandais Maxime Janvier (436e mondial) en deux sets serrés : 4-6, 6-7.

Le tournoi d’Abidjan (2), qui attire de nombreux joueurs classés entre la 200e et la 800e place mondiale, se poursuit jusqu’à la fin de la semaine en Côte d’Ivoire.

Reportée la semaine dernière suite au tragique incident survenu à Mezzouna, la marche citoyenne organisée par l’Association “Les Amis de Carthage” se tiendra le samedi 26 avril 2025. Le départ est prévu depuis le site archéologique de la zone al Maalga (avenue Roosevelt, à côté du cimetière américain), en direction du siège de la municipalité de Carthage.

Cet événement réunira des habitants de la banlieue nord de Tunis ainsi que des associations partenaires engagées dans la préservation du patrimoine, telles que Majd Carthage et Marsa Al-Omara (Takelsa). Ensemble, ils souhaitent alerter l’opinion publique et les autorités sur les atteintes croissantes aux sites archéologiques classés.

L’association dénonce en particulier les occupations illégales de terrains appartenant au domaine public et classés patrimoine protégé, qui sont progressivement transformés en propriétés privées via des constructions abusives. Ces actes constituent une violation grave du patrimoine national et portent atteinte au site de Carthage, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Grâce à son action continue, l’Association Les Amis de Carthage a récemment obtenu un succès majeur : la récupération d’un terrain archéologique situé entre al Maalga et Sidi Bou Saïd, illégalement accaparé. Le contrevenant avait clôturé la parcelle puis reconstruit un mur démoli par la municipalité. Suite aux interventions répétées de l’association, le ministère des Domaines de l’État a officiellement confirmé que le terrain appartient à l’État et a installé une pancarte mentionnant “Propriété de l’État”.

Forte de ce précédent, l’association entend poursuivre son combat. Par cette marche, elle dénonce les violations répétées de la législation nationale sur le patrimoine ainsi que le non-respect des engagements internationaux de la Tunisie, notamment ceux relatifs à la protection de la zone archéologique et culturelle Carthage–Sidi Bou Saïd.

La Presse avec communiqué

L’Institut français de Tunisie (IFT) a dévoilé les lauréats de son deuxième appel à candidatures dans le cadre du projet Elyssa, un fonds d’aide à la création destiné aux artistes visuels et musiciens confirmés résidant en Tunisie.

Elyssa est un programme innovant lancé pour soutenir et dynamiser la scène artistique tunisienne, en offrant un accompagnement personnalisé à des talents émergents comme établis dans les domaines des arts visuels et des musiques.

Lancé du 4 mars au 1er avril 2025, l’appel à projets a suscité un vif intérêt avec 116 candidatures reçues. Pour garantir l’indépendance et la diversité des choix, l’IFT s’est entouré d’un comité de sélection composé de figures reconnues des milieux artistiques tunisien, français et international.

Comité Arts visuels :

Mehdi Ben Cheikh (Galerie Itinerrance, Paris)

Mohamed Ben Soltane (artiste, commissaire et cofondateur de Jiser)

Flora Boillot (Institut français – Paris)

Julie Chénot (Fondation Camargo)

Elsa Despiney (historienne de l’art)

Selma Feriani (Selma Feriani Gallery)

Seif Eddine Nechi (illustrateur, auteur BD)

Beya Othmani (chercheuse, MoMA)

Comité Musiques :

Mohamed Ben Saïd (AKACIA Production)

Amine Bouhafa (compositeur)

Khalil Hentati (producteur, compositeur)

Hamdi Makhlouf (luthiste, musicologue)

Amani Semaan (Beirut and Beyond)

Les délibérations, tenues les 17 et 18 avril 2025, ont permis de sélectionner 13 projets : 5 en musique et 8 en arts visuels.

Les projets retenus

Lauréats – Arts visuels :

Bechir Boussandel – Peinture, installation

Younès Ben Slimane – Art vidéo, photographie

Soufïa Bensaïd – Arts relationnels et interdisciplinaires

Férielle Doulain-Zouari – Installation, sculpture, tissage

Wissem El-Abed – Dessin, peinture, art urbain

Sahar El Echi – Art vidéo, cinéma

Abir Gasmi & Kamal Zakour – Bande dessinée, illustration

Wadi Mhiri – Pratiques pluridisciplinaires

Lauréats – Musiques :

Ahmed Ben Jemiaa alias Benjemy – Haï

Ayman Boujlida – Mabrouka

Islem Jemai – ISLEM

Mohamed Khachnaoui – Dendri dans le Midane | دندري في الميدان

Wissem Ziadi avec Broua – Hor El Ensen | Walk Free

Les projets musicaux seront présentés à partir de juin 2025, tandis que les expositions en arts visuels se tiendront entre septembre et octobre 2025. Le projet Elyssa connaîtra sa clôture officielle fin octobre 2025.

Face à la qualité remarquable des propositions reçues, le comité a mené un travail exigeant de sélection, visant à refléter la diversité des approches, des styles et des langages artistiques contemporains en Tunisie.

La Presse avec communiqué

Au moins 103 corps ont été retrouvés et 52 personnes ont été secourues vivantes à la suite de l’effondrement d’un immeuble résidentiel dans la région de Mandalay, au centre du Myanmar, a rapporté ce mercredi 23 avril le journal d’État The Global New Light of Myanmar.

Selon les autorités locales, le bâtiment s’est effondré après qu’un violent séisme a frappé la région le 28 mars dernier. Depuis cette date, les opérations de sauvetage et de déblaiement sont menées sans relâche par les équipes de secours, les services d’incendie de Mandalay, ainsi que des membres de l’administration régionale.

Le séisme, d’une ampleur dévastatrice, a fait 3 759 morts et 5 107 blessés à l’échelle nationale. Par ailleurs, 114 personnes sont toujours portées disparues à travers le pays, selon les chiffres officiels publiés mardi.

Les autorités poursuivent leurs recherches dans l’espoir de retrouver d’éventuels survivants ou de nouvelles victimes sous les décombres.

Quelque 3.000 habitants de l’État américain du New Jersey ont été contraints d’évacuer en urgence en raison de la progression rapide d’un incendie de forêt, qui a déjà ravagé plus de 3.000 hectares et menace plus de 1.300 bâtiments, ont annoncé les autorités mardi.
À 22h30, heure locale (02h30 GMT mercredi), le feu, qui sévit dans le comté d’Ocean (nord-est), n’était maîtrisé qu’à 10 %, a indiqué le service des feux de forêt du New Jersey sur son compte X.
« Environ 1.320 structures sont menacées, environ 3.000 habitants ont été évacués », a précisé la même source, ajoutant que l’incendie avait déjà consumé 8.500 acres, soit environ 3.440 hectares.
À peine deux heures plus tôt, les autorités faisaient état de moins de 1.300 hectares brûlés, illustrant la progression fulgurante des flammes.
Selon les médias locaux, le feu s’est déclaré dans les pinèdes du New Jersey, une des plus vastes zones naturelles protégées de la côte Est des États-Unis. L’État était placé en alerte sécheresse depuis mars, ce qui a favorisé la propagation du sinistre.
Le comté d’Ocean, très fréquenté en période touristique, se situe à environ 110 kilomètres de New York.

La Presse avec Agences