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Stagnation de l’économie allemande pour la troisième année consécutive

Le gouvernement fédéral a révisé ses prévisions de croissance économique cette année à 0,0 %, confirmant les estimations de stagnation. Pour la première fois dans l’histoire de la République fédérale d’Allemagne, l’économie ne connaîtra pas de croissance pendant trois années consécutives.

Selon des sources gouvernementales citées par le media allemand Handelsblatt mardi 22 avril 2025, l’économie allemande devrait rester stagnante en 2025, en dessous des 0,3 % prévus en janvier. Pour 2026, le gouvernement prévoit une croissance de 1 %, légèrement inférieure aux prévisions.

Le Fonds monétaire international (FMI) a également révisé à la baisse les perspectives de croissance de l’Allemagne. Alors qu’en janvier il prévoyait une croissance de 0,3 %. Selon l’institution de Bretton Woods, l’Allemagne est le seul pays du Groupe des Sept (G7) dont l’économie stagnera cette année. Il est également pessimiste pour 2026, car la croissance ne dépassera pas 0,9 % contre 1% prévu en janvier dernier.

Comme le souligne le Handelsblatt, le futur gouvernement de coalition entre l’Union chrétienne-démocrate (CDU/CSU) et le Parti social-démocrate (SPD) « ne peut pas s’appuyer uniquement sur le paquet de prêts d’investissement et de défense que le Parlement fédéral a déjà approuvé. Mais il aura la triple tâche d’éliminer immédiatement l’incertitude, de fournir une relance économique à court terme et de protéger le potentiel de l’économie allemande à moyen terme ».

L’évolution future de l’économie allemande au cours de l’année est toutefois jugée difficile à prévoir, principalement en raison de la possibilité d’imposition de droits de douane supplémentaires par les États-Unis. « Les entreprises allemandes sont déjà très perturbées par la concurrence internationale et l’incertitude sur les prochaines étapes de Donald Trump les pousse désormais à reporter encore davantage leurs investissements », rapporte le journal financier.

Récemment, l’Institut de recherche économique de Kiel (IfW) a estimé que si des droits de douane de 20 % étaient finalement imposés sur les produits importés de l’Union européenne, les pertes pour l’Allemagne atteindraient 13 milliards d’euros. Ce qui entraînerait une contraction supplémentaire du PIB, qui a diminué en 2024 de 0,2 %.

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Washington s’attend à un ralentissement des tensions commerciales avec Pékin

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a prédit mardi 22 avril que l’escalade commerciale entre Washington et Pékin ralentirait, tandis que le président Donald Trump a annoncé que les lourds tarifs douaniers qu’il a imposés sur les exportations chinoises vers son pays seraient réduits « de manière significative ».

Lors d’une réunion à huis clos à Washington, organisée par JP Morgan Chase, Bessent a souligné que la situation commerciale actuelle entre Washington et Pékin était intenable pour les deux parties, selon ce qu’a déclaré à l’AFP l’un des participants.

La situation commerciale actuelle à laquelle fait référence le secrétaire d’État américain est un tarif supplémentaire de 145 % imposé par les États-Unis sur leurs importations de produits chinois et un tarif de rétorsion de 125 % imposé par la Chine sur ses importations de marchandises américaines.

Lire aussi: Trump annonce une possible fin des tarifs douaniers imposés à la Chine

Bessent a indiqué que ces droits de douane supplémentaires, en raison de leur ampleur, sont devenus un embargo commercial, empêchant les échanges commerciaux entre les deux parties.

Face à cette impasse entre les deux pays, le secrétaire d’Etat américain a estimé qu’une désescalade devait intervenir prochainement.

De son côté, Trump a reconnu dans une déclaration aux journalistes à la Maison Blanche mardi que les droits de douane supplémentaires de 145 % qu’il a imposés à la Chine étaient déjà « très élevés » et seraient « considérablement réduits ». Ces tarifs « ne resteront en aucun cas proches de ce chiffre », mais qu’ils ne « reviendront pas non plus à zéro », a-t-il ajouté.

Accord commercial potentiel

De son côté, la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Leavitt, a déclaré que les discussions visant à parvenir à un accord commercial avec Pékin progressaient « très bien ».

En revanche, le gouvernement chinois n’a pas confirmé l’existence de négociations commerciales avec Washington, et a plutôt appelé la Grande-Bretagne et l’Union européenne à défendre le commerce mondial face à la guerre commerciale américaine.

« Dans les circonstances actuelles d’intimidation unilatérale, la Chine et le Royaume-Uni ont la responsabilité de préserver le système commercial multilatéral », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à son homologue britannique, David Lammy, lors d’un appel téléphonique, selon Pékin.

Il a souligné que des « dialogues » avec la Grande-Bretagne sur l’économie et le commerce « sont en préparation ».

Lors d’un autre appel téléphonique mardi, Wang a déclaré à son homologue autrichienne, Beate Meinl-Reisinger, que l’Union européenne devait « défendre conjointement » le commerce international.

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Tensions apaisées entre Trump et la Réserve fédérale, Wall Street rassurée

Donald Trump a semblé, mardi 22 avril 2025, abandonner ses menaces de limogeage du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, après plusieurs jours de critiques croissantes à l’encontre du président de la Banque centrale américaine pour refus de réduire les taux d’intérêt.

« Je n’ai aucune intention de licencier Jerome Powell, a déclaré Trump aux journalistes mardi dans le Bureau ovale. J’aimerais le voir se montrer un peu plus actif dans sa démarche visant à réduire les taux d’intérêt ».

La désescalade a immédiatement été saluée par Wall Street, les contrats à terme sur indices boursiers ayant bondi de 1,8 % à la reprise des échanges mardi soir.

Le dollar a globalement bondi face aux principales devises, alors que les prix de l’or ont chuté après que le président américain Donald Trump a renoncé à ses menaces de limoger le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, et a exprimé son optimisme quant à un accord commercial avec la Chine. Ce qui a porté atteinte à l’attrait du métal jaune comme valeur refuge.

Vers un accord commercial avec la Chine

Pendant ce temps, lors de la même rencontre avec les journalistes, Trump s’est dit optimiste quant à la possibilité qu’un accord commercial avec la Chine réduise « substantiellement » les droits de douane, ce qui stimulerait également les investisseurs. Il a déclaré qu’un accord entraînerait une baisse « substantielle » des droits de douane sur les produits chinois. Suggérant qu’un accord final serait loin d’être comparable aux taux de droits de douane actuels. Il a toutefois ajouté qu’il ne serait pas « à zéro ».

Auparavant, ces attaques étaient souvent accompagnées de menaces, comme la publication sur les réseaux sociaux selon laquelle la démission de Powell du poste de président de la Fed « n’arriverait pas assez vite ». Ces menaces ont effrayé les marchés financiers, qui considèrent l’indépendance de la Fed comme le fondement de sa crédibilité en tant que Banque centrale la plus influente au monde et pierre angulaire de la stabilité financière mondiale.

Mais même si Trump semble avoir mis de côté ces menaces pour l’instant, ses critiques de la politique de taux de la Fed restent tout aussi pointues. « Nous pensons que c’est le moment idéal pour baisser le taux, et nous aimerions voir notre président arriver tôt ou à l’heure, plutôt qu’en retard », a déclaré Trump.

L’aigreur de Trump envers Powell remonte au premier mandat du républicain à la Maison Blanche. Trump a élevé Powell de membre du Conseil des gouverneurs de la Fed à la tête de la Banque centrale, mais il s’est rapidement irrité des hausses de taux continues sous la direction de Powell. Trump avait ouvertement envisagé de le licencier, mais ses conseillers l’ont finalement dissuadé.

La Fed invitée à baisser ses taux

La Fed a abaissé ses taux d’intérêt d’un point de pourcentage à la fin de l’année dernière, les ramenant à leur fourchette actuelle de 4,25 % à 4,50 %, mais les a maintenus inchangés lors des deux réunions de politique monétaire convoquées depuis le retour de Trump à la Maison Blanche.

Les responsables de la Fed craignent que les tarifs douaniers agressifs mis en place par Trump depuis début février ne ravivent l’inflation, qui avait déjà plus de mal que prévu à revenir à son objectif de 2 %. Parallèlement, ils craignent que leur tâche ne se complique davantage si les tarifs ralentissent la croissance et font grimper le chômage tout en exerçant une pression à la hausse sur l’inflation.

Il en résulte une attitude attentiste quant à de nouvelles baisses de taux, même si la plupart des décideurs politiques considèrent encore que certaines baisses de taux sont probables plus tard cette année.

Les traders de contrats à terme sur taux d’intérêt ont réduit leurs paris sur un assouplissement de la politique de la Fed après les remarques de Trump, et anticipent désormais trois baisses de taux d’intérêt d’un quart de point d’ici la fin de l’année, contre les quatre considérées comme plus probables auparavant.

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Airbus renonce à son projet d’avion « vert »

Le géant européen de l’aérospatiale a suspendu ses projets de livraison d’avions commerciaux à zéro émission d’ici 2035, selon un rapport.

Le constructeur aéronautique européen Airbus réduit son projet d’avion à hydrogène après avoir dépensé près de 2 milliards de dollars. C’est ce qu’a rapporté dimanche 20 avril le Wall Street Journal (WSJ), citant des sources.

L’entreprise avait annoncé en 2020 son intention de lancer un avion zéro émission propulsé au H2 d’ici 2035, le qualifiant de percée potentielle pour l’aviation. Certains dirigeants du secteur se demandaient si la technologie serait prête à temps.

Des personnes proches du dossier ont déclaré au WSJ qu’Airbus a déjà dépensé plus de 1,7 milliard de dollars sur le projet, mais a conclu au cours de l’année écoulée que les obstacles techniques et l’adoption lente de l’hydrogène dans l’ensemble de l’économie l’empêcheraient d’atteindre son objectif, selon un rapport publié dimanche.

Début février, Airbus a informé ses équipes que le budget du projet serait réduit et son calendrier retardé. Aucun nouveau calendrier n’a été communiqué.

Le PDG d’Airbus, Guillaume Faury – qui avait initialement qualifié la poussée de l’hydrogène de « moment historique » –, a admis que cet effort n’avait pas abouti à un avion commercialement viable. Les ingénieurs retourneraient à la planche à dessin lors d’une deuxième « boucle de développement », aurait-il déclaré.

Les efforts d’Airbus pour engager une douzaine de compagnies aériennes et plus de 200 aéroports pour explorer l’intégration de l’hydrogène ont fait sourciller, les dirigeants des compagnies aériennes et des fournisseurs doutant en privé de l’objectif de 2035.

Chez son concurrent américain Boeing – longtemps sceptique à l’égard de l’hydrogène -, les dirigeants ont exprimé des inquiétudes quant à la sécurité et à l’état de préparation de la technologie.

A noter que l’UE a poussé l’aviation à se décarboner dans le cadre de son Pacte vert, qui vise à rendre le bloc climatiquement neutre d’ici 2050. Airbus, détenu en partie par l’État français, a été obligé de consacrer une partie d’un plan de sauvetage de 15 milliards d’euros (plus de 16 milliards de dollars) de l’ère Covid-19 au développement d’avions verts.

Selon le rapport du WSJ, le programme hydrogène a aidé Airbus à débloquer des financements verts publics et privés supplémentaires.

Ce recul intervient alors que l’enthousiasme général pour l’hydrogène s’essouffle, des entreprises comme le géant pétrolier BP et le producteur finlandais Neste abandonnant leurs projets d’hydrogène. Selon le magazine industriel Windpower Monthly, certaines grandes compagnies d’électricité européennes ont dû revoir leur stratégie face aux coûts élevés et à la difficulté de se passer des combustibles fossiles.

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Le transport maritime menacé par une tempête géopolitique

Alors que les vagues de la politique internationale entrent en collision avec les routes maritimes mondiales, les marchés du fret entrent dans une période de liquidité, de peur et de remaniement. 

Des troubles dans le Golfe Persique à la guerre en Ukraine, en passant par le retour économique de la Chine et les tarifs douaniers américains, le transport maritime redevient la toile sur laquelle les conflits géopolitiques sont représentés. C’est ce que relève un rapport du magazine Capital publié mardi 22 avril.

Les pétroliers, méthaniers, vraquiers et autres porte-conteneurs ne se contentent pas de parcourir des voies maritimes : ils traversent également des champs de bataille invisibles, où le risque politique pèse aussi lourd qu’une cargaison de minerai de fer.

Les pétroliers dans l’œil du cyclone géopolitique

Le marché des pétroliers en 2025 est caractérisé par de fortes fluctuations, influencées par les tensions géopolitiques et les changements de la demande. Les tarifs des très gros transporteurs de pétrole brut (VLCC) sur la route Moyen-Orient-Chine ont augmenté de 15 %, atteignant 4,1 millions de dollars par voyage, en raison de la demande accrue des raffineries chinoises et des restrictions sur la disponibilité des navires due aux sanctions.

Dans l’Atlantique, les tarifs de fret pour les expéditions de pétrole brut du Golfe du Mexique vers la Chine se sont élevés à 8,7 millions de dollars par voyage, en hausse de 27 % par rapport au début de l’année. En revanche, les taux de fret des navires Suezmax affichent une tendance à la baisse. Et ce, en raison de l’augmentation de l’offre de nouveaux navires et de la réduction des importations de pétrole brut vers l’Europe.

Transporteurs de GNL : le vent glacial de l’incertitude

Le marché des transporteurs de gaz naturel liquéfié (GNL) est également confronté à des défis en raison de la baisse des revenus du commerce du GNL. C’est ce qu’a annoncé Shell pour le premier trimestre de l’année. Cette baisse est attribuée à une diminution des quantités de gaz naturel liquéfié et à une réduction des marges bénéficiaires. La volatilité des prix du GNL et les tensions géopolitiques peuvent affecter la demande et les taux de fret dans le secteur.

Marché du vrac : des nuages ​​à l’horizon

Le marché du vrac sec est confronté à l’incertitude en raison des développements géopolitiques et des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. La croissance annuelle de la flotte de vraquiers devrait s’établir à 3 %. Tandis que la croissance de la demande semble limitée à 1 % pour 2025. Ceci est lié au ralentissement de la demande chinoise et aux stocks élevés de cargaisons de base en Chine. Les nouveaux tarifs et les frais proposés sur les escales des navires construits en Chine pourraient encore affecter le flux du commerce mondial de vrac sec.

Selon le Baltic Dry Index, il y a eu une augmentation de 244 points ou 24,47 % depuis le début de 2025, indiquant une reprise temporaire du marché.

Conteneurs : un carrefour de décisions

Le marché des conteneurs se trouve aussi à un tournant critique en raison des tensions géopolitiques et des politiques commerciales. La proposition de l’administration Trump d’imposer des droits de douane sur les escales des navires construits en Chine a suscité des inquiétudes dans le secteur. Cette politique pourrait affecter les flux de marchandises et conduire à des réaménagements des routes commerciales. La flexibilité et l’adaptabilité des entreprises seront cruciales pour relever les défis, estime Capital.

En particulier, les tarifs de fret pour le transport de Shanghai à New York ont ​​diminué de 7 %, soit 270 $, pour atteindre 3 706 $ par conteneur de 40 pieds. En conséquence, les tarifs de fret de Shanghai à Rotterdam ont diminué de 2 %, soit 48 $, pour atteindre 2 344 $ par conteneur de 40 pieds.

Cette baisse est attribuée à une offre accrue de navires, puisque plus de 10 méga-porte-conteneurs sont entrés sur le marché en 2025. Ce qui rend difficile l’exploitation complète de leur capacité.

En revanche, les tarifs de fret pour le transport de Rotterdam à Shanghai ont augmenté de 4 %, soit 18 $, pour atteindre 493 $ par conteneur de 40 pieds.

Cette augmentation est due à une demande réduite de transport de l’Europe vers l’Asie, les transitaires signalant des offres de fret allant jusqu’à 1 $ pour un conteneur de retour.

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Inde – Etats-Unis : Modi et Vance discutent d’un accord commercial 

Le vice-président américain, J.D. Vance, s’est entretenu avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, à New Delhi. Et ce, dans le cadre de sa première visite officielle dans ce pays.

Le vice-président américain, J.D. Vance, a rencontré, lundi 21 avril 2025, à New Delhi, le Premier ministre indien, Narendra Modi. A l’ordre du jour : des discussions sur les progrès réalisés dans le cadre d’un accord commercial bilatéral entre les deux pays. Cette rencontre intervient dans le cadre d’une pause de 90 jours concernant les nouveaux droits de douane américains annoncés par le président Donald Trump plus tôt ce mois-ci.

Selon un communiqué du cabinet du Premier ministre indien, les discussions ont porté sur le commerce, la technologie et la coopération en matière de défense. Les deux responsables ont salué les progrès significatifs réalisés dans les négociations en vue d’un accord commercial bilatéral Inde-États-Unis mutuellement bénéfique. Lequel aura pour axe sur le bien-être des populations des deux pays.

Roi des tarifs douaniers

En effet, l’accélération de la conclusion d’un accord commercial est une priorité pour les deux pays, qui visent à doubler leurs échanges commerciaux bilatéraux d’ici 2030. Et ce, comme convenu entre Modi et Trump lors de leur rencontre à Washington en février. A cet égard, le Premier ministre a été l’un des premiers dirigeants mondiaux à rencontrer Trump après son entrée en fonction. Le président américain a qualifié à plusieurs reprises l’Inde d’« abuseur des droits de douane » et de « roi des tarifs douaniers ». Tout en qualifiant Modi de « négociateur coriace ».

Cependant, à l’heure actuelle, l’incertitude règne dans ce pays d’Asie du Sud concernant les échanges commerciaux avec les États-Unis. Après que Trump a imposé des droits de douane élevés à des nations du monde entier, y compris l’Inde. Bien qu’il ait ensuite retardé les droits de douane de 90 jours.

New Delhi n’a pas réagi à la décision de Trump, déclarant publiquement qu’elle « étudierait les implications » des droits de douane sur les exportations indiennes vers les États-Unis. Parallèlement, les médias locaux ont suggéré que le gouvernement indien cherchait à accélérer la conclusion d’un accord commercial avec Washington qui éliminerait les barrières tarifaires et non tarifaires à l’expansion des échanges. Reuters avait précédemment rapporté que le gouvernement Modi était disposé à réduire les droits de douane sur plus de la moitié de ses importations en provenance des États-Unis, qui s’élevaient à 41,8 milliards de dollars en 2024, dans le cadre d’un accord commercial.

Visite politique et familiale

La visite de Vance en Inde est son premier déplacement officiel en tant que vice-président. Il était accompagné de son épouse Usha Vance, d’origine indienne, et de leurs enfants. Modi et Vance ont tenu des réunions à huis clos à la résidence du Premier ministre avant que le vice-président et sa famille ne se rendent à Jaipur et Agra.

Les États-Unis sont le premier partenaire commercial de l’Inde, avec des échanges bilatéraux atteignant 131 milliards de dollars au cours du dernier exercice, selon les données gouvernementales. L’Inde exporte davantage vers les États-Unis qu’elle n’en importe. Ce qui se traduit par un excédent commercial de plus de 41 milliards de dollars.

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Une usine chinoise de panneaux solaires en Algérie

L’Algérie s’apprête à lancer un nouveau projet d’investissement dans les énergies renouvelables en coopération avec la Chine. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie du gouvernement visant à renforcer et à étendre la production d’électricité dans le pays.

Le ministère algérien de l’Industrie a annoncé, lundi 21 avril 2025, que le groupe algérien ELAC signera à la fin de cette semaine un protocole d’accord avec la société chinoise LONGi. Et ce, dans le but de lancer un projet de partenariat pour la fabrication de panneaux solaires en Algérie.

Dans ce contexte, le ministre algérien de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a reçu, lundi 21 avril 2025, Gene James, PDG du fabricant chinois de panneaux solaires LONGi. A l’ordre du jour : des discussions autour du projet de l’entreprise d’investir sur le marché algérien, selon le journal algérien Al-chourouk.

Ainsi, M. Ghrieb a affirmé que l’Algérie accueille favorablement tous les projets qui permettraient de créer une véritable industrie dans divers domaines, notamment ceux qui contribuent à la localisation de l’industrie.

Par ailleurs, le Programme national énergétique algérien prévoit la production de 15 000 mégawatts d’énergie solaire d’ici 2035. La première phase du projet a débuté dans 13 wilayas algériennes, avec une capacité totale de 3 200 mégawatts.

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Le dollar chute à son plus bas niveau depuis trois ans

La monnaie américaine est sous pression en raison de la politique tarifaire du président Trump et de son affrontement avec le président de la Réserve fédérale.

Le dollar américain a chuté lundi 21 avril 2025 à son plus bas niveau en trois ans, alors que les marchés s’inquiètent de plus en plus de la guerre tarifaire du président américain Donald Trump et de son désaccord croissant avec le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell.

L’indice ICE du dollar, qui suit le billet vert par rapport à un panier de devises majeures, a chuté de plus de 1 % à 97,923, son plus bas niveau depuis mars 2022. La monnaie américaine a également atteint de nouveaux plus bas face à l’euro, à la livre sterling, au yen et au franc suisse. De même qu’elle s’est affaiblie face au rouble, glissant sous 80 roubles pour la première fois depuis juin 2024.

Le dollar américain subit une pression croissante depuis que Trump a lancé, le 2 avril, des droits de douane, qualifiés de « Jour de la Libération », visant ses partenaires commerciaux mondiaux.

En outre, la confiance des marchés a été encore plus ébranlée après qu’il a publiquement critiqué Powell jeudi 12 courant au sujet des taux d’intérêt.

En effet, il a vivement critiqué le président de la Fed, exigeant des baisses de taux et prévenant que Powell pourrait être démis de ses fonctions. Ses propos interviennent après que Powell a averti que les droits de douane étaient « très susceptibles de générer au moins une hausse temporaire de l’inflation » et a indiqué qu’il n’y avait aucune baisse de taux imminente.

Le conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a lui aussi déclaré que l’administration étudiait la possibilité de licencier légalement Powell avant la fin de son mandat.

L’affrontement a alarmé les investisseurs, bien que Powell ait déclaré qu’il n’avait pas l’intention de démissionner prématurément et que l’indépendance de la Fed était une « question de droit ».

Trump a renouvelé ses attaques lundi, qualifiant Powell de « M. Trop tard, un grand perdant » dans un message sur Truth Social et avertissant que l’économie ralentirait à moins que les taux ne soient réduits.

Par ailleurs, les actions américaines ont subi un nouveau coup dur lundi soir. Le Dow Jones Industrial Average a chuté de 971,82 points, soit 2,48 %, pour clôturer à 38 170,41. L’indice S&P 500 a chuté de 2,36 % pour clôturer à 5 158,20 points. Tandis que l’indice Nasdaq Composite a chuté de 2,55 % pour clôturer à 15 870,90 points.

Nvidia : des pertes de marché d’environ 112 milliards de dollars

Les grandes entreprises technologiques, connues sous le nom des « Sept Magnifiques », ont contribué à faire baisser les indices, l’action de Tesla ayant chuté de 5,8 % et celle de Nvidia de 4,5 %. Les actions d’Amazon et de Meta Platforms ont également chuté de 3 % chacune. Tandis que la société d’équipement lourd Caterpillar a chuté de 2,8 %.

Les pertes de Nvidia l’ont propulsée en tête de la liste des entreprises ayant subi les plus grosses pertes de capitalisation boursière lundi 21 avril, perdant 112 milliards de dollars de valeur pendant la nuit.

Les investisseurs sont confrontés à « une nouvelle source d’anxiété macroéconomique : les menaces de Trump sur l’indépendance de la Fed », a déclaré à CNBC Adam Crisafulli, expert du secteur chez Vital Knowledge.

Toute tentative de limoger Powell déclencherait probablement une forte baisse sur les marchés boursiers américains, a déclaré le vice-président d’Evercore ISI, Krishna Guha, au média.

A rappeler que c’est Trump qui avait nommé Powell à la Fed en 2018 et qui a été reconduit dans ses fonctions par l’ancien président Joe Biden en 2022. Son mandat de président court jusqu’en mai 2026.

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Le « Chocolat Dubaï » provoque une pénurie mondiale de pistaches

Le « Chocolat Dubaï » est devenu populaire fin 2023, grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux devenue virale. Avec 120 millions de vues et de nombreuses autres vidéos qui ont suivi, la frénésie pour le chocolat viral a provoqué une pénurie de son ingrédient principal, la pistache, qui est largement cultivée aux États-Unis ou en Iran.

En un an, les prix ont grimpé en flèche, passant de 7,65 dollars à 10,30 dollars la livre, a rapporté le 19 avril le Financial Times.

Il y avait déjà des signes de pénurie, en raison de la mauvaise récolte de l’année dernière aux États-Unis, premier exportateur mondial de pistache. Bien que cette récolte ait été plus petite que d’habitude, elle était de meilleure qualité et davantage de fruits ont été vendus.

L’Iran, deuxième producteur mondial, a fait état d’une augmentation de 40 % des exportations de pistaches vers les Émirats au cours des six mois précédant mars 2025.

Le Chocolat Dubaï combine du chocolat au lait, du kadaifi et une garniture à la crème de pistache. Il est fabriqué par la chocolaterie émiratie Fix, qui vend uniquement aux Émirats arabes unis.

D’autres grands producteurs, comme Läderach et Lindt, ont rapidement créé leurs propres produits à base de chocolat aux cacahuètes, mais ont désormais du mal à répondre à la demande internationale. Charles Jandreau, directeur général du groupe Prestat, qui possède plusieurs marques de chocolat britanniques de luxe, a déclaré au Financial Times que la demande pour ces barres avait surpris l’industrie. « On dirait que ça sort de nulle part, a-t-il souligné. Soudain, on les voit dans tous les magasins ».

Selon le Guardian, certains magasins imposeraient même un « plafond » au nombre de pièces qu’ils vendent à chaque client.

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Droits de douane : la mise en garde de la Chine contre des accords avec les USA à ses dépens

Pékin accuse Washington d’abuser des droits de douane et met en garde les pays contre la conclusion d’un accord économique plus large avec les États-Unis à ses dépens. Intensifiant ainsi sa rhétorique dans une guerre commerciale en spirale entre les deux plus grandes économies du monde.

Pékin s’opposera fermement à toute partie concluant un accord aux dépens de la Chine et « prendra des contre-mesures de manière résolue et réciproque », a déclaré son ministère du Commerce.

Celui-ci répondait à un rapport de Bloomberg, citant des sources proches du dossier, selon lequel l’administration Trump se prépare à faire pression sur les pays qui cherchent à obtenir des réductions ou des exemptions tarifaires de la part des États-Unis pour freiner le commerce avec la Chine, notamment en imposant des sanctions monétaires.

Il faut rappeler que le président Donald Trump a suspendu les droits de douane drastiques qu’il avait annoncés sur des dizaines de pays le 2 avril, à l’exception de ceux sur la Chine, ciblant la deuxième plus grande économie du monde pour les taxes les plus importantes.

En effet, par une série de mesures, Washington a relevé les droits de douane sur les importations chinoises à 145 %, incitant Pékin à imposer des droits de rétorsion de 125 % sur les produits américains, instaurant de fait des embargos commerciaux entre les deux pays. La Chine a récemment indiqué que ses propres taux uniformes n’augmenteraient pas davantage.

Abus de “position dominante“

« Les États-Unis ont abusé des tarifs douaniers sur tous leurs partenaires commerciaux sous le couvert de la soi-disant “équivalence“, tout en forçant toutes les parties à entamer avec eux des négociations sur des soi-disant “tarifs réciproques“ », a déclaré le porte-parole du ministère chinois du Commerce.

La Chine est déterminée et capable de sauvegarder ses propres droits et intérêts, et est disposée à renforcer la solidarité avec toutes les parties, souligne le ministère.

« Le fait est que personne ne veut choisir un camp », estime Bo Zhengyuan, associé du cabinet de conseil politique Plenum, basé en Chine.

Si les pays dépendent fortement de la Chine en termes d’investissement, d’infrastructures industrielles, de savoir-faire technologique et de consommation, je ne pense pas qu’ils adhéreront aux exigences américaines. De nombreux pays d’Asie du Sud-Est appartiennent à cette catégorie.

Les droits de douane contre la paix dans le monde

Poursuivant une position ferme, Pékin convoquera cette semaine une réunion informelle du Conseil de sécurité des Nations unies pour accuser Washington d’intimider et de « jeter une ombre sur les efforts mondiaux pour la paix et le développement » en utilisant les tarifs douaniers comme arme.

Plus tôt ce mois-ci, le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, a déclaré que près de 50 pays l’avaient contacté pour discuter des droits de douane supplémentaires élevés imposés par Trump.

Plusieurs discussions bilatérales sur les tarifs douaniers ont eu lieu depuis : le Japon, par exemple, envisage d’augmenter ses importations de soja et de riz dans le cadre de ses négociations avec les États-Unis; l’Indonésie prévoit d’augmenter ses importations de produits alimentaires et de matières premières des États-Unis et de réduire les commandes d’autres pays.

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Lancement de l’Initiative Hydrogène de l’OPAEP

L’Initiative Hydrogène de l’OAPEC a été lancée, comprenant plusieurs piliers qui soutiennent les efforts des pays arabes pour diriger et être les pionniers de cet important secteur énergétique. C’est ce qu’annonce le secrétaire général de l’organisation, l’ingénieur Jamal Issa Al-Loughani.

M. Al-Loughani a annoncé, dans un communiqué publié dimanche 20 avril 2025, le lancement de l’Initiative d’orientation de l’hydrogène de l’OAPEC (ArabH2). Une initiative qui met en lumière les derniers développements dans le domaine de l’hydrogène.

L’Initiative Hydrogène de l’OAPEC met également en évidence les défis les plus importants de la chaîne d’approvisionnement. Mais aussi la manière dont l’hydrogène peut être intégré aux sources d’énergie renouvelables et l’échange d’expériences et d’expertise entre les pays arabes. Tout en bénéficiant de l’expertise internationale dans ce domaine.

A cet égard, le secrétaire général de l’Organisation a déclaré que l’Initiative Hydrogène de l’OPAEP faisait partie des recommandations du troisième Symposium annuel de l’OPAEP sur « Les développements mondiaux et arabes de l’hydrogène : tendances, défis et opportunités ». Lequel s’est conclu à l’ENPPI, au Caire, le 17 avril 2025.

Une dizaine d’intervenants…

Ainsi, le symposium a réuni 11 intervenants et 140 experts et spécialistes représentant les ministères du Pétrole, de l’Energie et des Minéraux de sept pays arabes, 40 entreprises spécialisées dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l’hydrogène et des centres régionaux de recherche énergétique.

M. Al-Loughani a expliqué que l’Initiative Hydrogène de l’OAPEC est l’aboutissement des efforts continus de l’organisation au cours des cinq dernières années, qui comprenaient la préparation d’une série d’études spécialisées sur la production, le stockage et l’exportation de l’hydrogène et de ses dérivés; ainsi que la publication de rapports périodiques surveillant les développements aux niveaux arabe et international.

Il a souligné que ces études et rapports sont devenus une source et une référence principale dans ce secteur, parallèlement aux efforts de l’organisation pour faire se tenir des séminaires et des ateliers annuels sur l’hydrogène; ainsi que sa participation active à de nombreux forums et conférences régionaux et internationaux, y compris le Comité d’experts des Nations unies sur le gaz à Genève.

Nomination d’un coordinateur général

Pa ailleurs, il a indiqué que l’OAPEC cherche à surveiller les initiatives et stratégies internationales les plus importantes liées au secteur énergétique mondial. De même qu’elle veut étudier leurs implications pour l’industrie pétrolière et gazière. Tout en examinant les opportunités et les domaines de force qui peuvent soutenir les intérêts des États membres.

Il a souligné que ces efforts ne sont pas en conflit avec les plans et orientations internationaux fondés sur le principe du bénéfice mutuel pour toutes les parties et contribuant à la construction d’un avenir énergétique durable, selon les déclarations examinées par la plateforme énergétique spécialisée.

Afin d’assurer la mise en œuvre immédiate de l’Initiative Hydrogène de l’OPAEP et de ses composantes techniques, le secrétaire général a expliqué qu’un coordonnateur général a été nommé pour suivre la mise en œuvre des cinq composantes, suivre l’évolution de l’industrie de l’hydrogène dans la région arabe et enfin examiner périodiquement les progrès réalisés sur les composantes de l’initiative.

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L’Algérie approuve le projet de loi sur la mobilisation générale

Le site web de la Défense arabe a annoncé que l’Algérie a approuvé une décision de déclarer l’état de « mobilisation générale ». Et ce, en raison des développements extérieurs, citant des sources bien informées.

Cette décision comprend le passage aux niveaux d’alerte les plus élevés, en commençant par élever l’état d’urgence à son niveau le plus élevé, précise le site. Il comprend également un plan détaillé pour l’appel des soldats de réserve. Tout en précisant leurs lieux de rassemblement et leurs mécanismes de transport. Ainsi que des programmes élargis de formation et de recrutement ciblant les jeunes.

Elle concerne également des changements économiques majeurs visant à adapter la structure nationale aux exigences de la situation actuelle. De même qu’à imposer de larges restrictions dans le cadre d’une mobilisation globale qui répond aux exigences de la situation actuelle.

A cet égard, notons que lors d’une réunion de haut-niveau, un projet de loi sur la mobilisation générale a été approuvé, compte tenu du contexte régional et international marqué par des défis sécuritaires croissants, rapporte le média. Cette loi, fondée sur l’article 99 de la Constitution, vise à définir les modalités d’organisation, de préparation et de mise en œuvre de la mobilisation générale pour assurer la sécurité et la souveraineté nationales face à toute menace potentielle.

En outre, cette initiative traduit la volonté des autorités algériennes d’adapter leur système de défense aux mutations actuelles. Mais aussi de renforcer la résilience nationale en temps de crise et d’assurer une coordination efficace entre les institutions civiles et militaires, précise-t-on.

Le nouveau texte vise à réorganiser et moderniser le cadre juridique qui permet à l’État de mobiliser ses capacités humaines et matérielles dans les situations d’urgence majeures, telles que les guerres ou les menaces sécuritaires à grande échelle. Il comprend également des mécanismes permettant de reconstituer les forces de réserve, d’exploiter les ressources économiques et de garantir la pleine préparation des institutions nationales à faire face à des scénarios extrêmes qui pourraient menacer la sécurité nationale.

Par ailleurs, l’approbation de ce projet intervient dans un contexte régional et international marqué par une évolution rapide de la situation sécuritaire. Et ce, notamment au vu de la détérioration de la situation dans la région du Sahel. Cela a incité les autorités à renforcer leurs capacités de défense et à élever le niveau de préparation nationale pour répondre à toute urgence.

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DHL suspend les expéditions mondiales de plus de 800 dollars aux consommateurs américains

DHL Express, une division de la Deutsche Post allemande, déclare avoir suspendu les expéditions mondiales d’entreprise à consommateur d’une valeur de plus de 800 dollars ($) à des particuliers aux États-Unis à partir de ce lundi  21 avril,  car les changements réglementaires des douanes américaines ont allongé le dédouanement.

DHL a imputé cet arrêt aux nouvelles règles douanières américaines qui exigent un traitement officiel pour tout envoi d’une valeur supérieure à 800 dollars. Le minimum était de 2 500 dollars jusqu’à une modification le 5 avril.

Toutefois, la société précise dans un communiqué que les expéditions interentreprises ne seraient pas suspendues, mais pourraient subir des retards. Les envois de moins de 800 $, destinés aux entreprises ou aux particuliers, ne sont pas concernés par ces changements. Elle ajoute que cette mesure est temporaire.

En réponse à des questions de Reuters dernièrement, DHL a déclaré qu’elle continuerait à traiter les expéditions de Hong Kong vers les États-Unis « conformément aux règles et réglementations douanières applicables » et qu’elle « travaillerait avec nos clients pour les aider à comprendre et à s’adapter aux changements prévus pour le 2 mai ».

Cette précision fait suite à l’annonce de Hongkong Post, durant la semaine du 14 avril, de suspendre les services de courrier pour les marchandises envoyées par voie maritime aux États-Unis, accusant les États-Unis de « harcèlement » après que Washington a annulé les dispositions commerciales en franchise de droits pour les colis en provenance de Chine et de Hong Kong.

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Google est accusé d’avoir un monopole publicitaire en ligne

Le géant de la technologie a violé les lois antitrust américaines, selon une décision d’un tribunal de district américain.

Le géant technologique Google a violé les lois antitrust américaines en monopolisant illégalement le marché de la publicité en ligne, a statué un juge fédéral le 17 avril 2025, dans une affaire qui pourrait forcer l’entreprise à vendre une partie de ses activités publicitaires.

Cette décision marque la deuxième défaite judiciaire majeure de Google en moins d’un an, alors que les régulateurs américains intensifient leurs efforts pour freiner la domination des Big Tech.

La juge de district américaine, Leonie Brinkema, a rendu sa décision jeudi en Virginie, se rangeant du côté du ministère de la Justice dans une affaire visant le segment de 31 milliards de dollars de l’activité publicitaire de Google qui relie les éditeurs de sites Web aux annonceurs.

Brinkema a affirmé qu’en liant son serveur publicitaire et son système d’échange d’annonces pour les éditeurs, Google avait « établi et protégé son monopole sur ces deux marchés » pendant plus de dix ans. Dans sa décision de 115 pages, elle a écrit que le comportement de l’entreprise avait privé « ses concurrents de leur capacité à rivaliser ».

Google a annoncé son intention de faire appel de la décision, arguant que le gouvernement tente de lui dicter sa conduite des affaires et que sa vision du marché est artificielle et déconnectée de la réalité. L’entreprise maintient que ses outils aident les éditeurs et les annonceurs à générer des revenus.

Pas une première pour Google

Cette décision fait suite à une nouvelle défaite de Google en matière de concurrence l’an dernier, lorsqu’un juge a conclu à un monopole sur la recherche en ligne. Elle intervient également dans le contexte d’une répression plus large contre les géants de la Silicon Valley, lancée dès le premier mandat de Donald Trump.

Meta n’est pas en reste

Cette semaine, le géant technologique Meta a été jugé pour abus de pouvoir de marché en rachetant des rivaux potentiels dans le cadre d’une « stratégie d’achat ou d’enterrement ».

Google pourrait désormais être contraint de vendre des actifs ou de restructurer certaines parties de ses activités, selon les experts.

Dans une autre affaire, un juge de l’État de Washington devrait examiner la demande du ministère de la Justice visant à contraindre l’entreprise à céder son navigateur Chrome et à limiter sa domination dans le domaine de la recherche.

Il s’agit d’ une « grande victoire dans la lutte pour démanteler les Big Tech », a déclaré jeudi la sénatrice américaine Elizabeth Warren, qualifiant cette décision de « résultat d’années de travail pour freiner les abus des entreprises technologiques ».

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L’Ukraine publie un mémorandum sur l’accord minier avec les États-Unis

Le gouvernement ukrainien a publié, vendredi 18 avril 2025, un mémorandum d’intention visant à finaliser un accord formel qui accorderait aux États-Unis l’accès à ses ressources naturelles.

Depuis février, les États-Unis et l’Ukraine tentent de parvenir à un « accord sur les minéraux ». L’administration Trump y voit un moyen de récupérer l’argent dépensé par Washington pour soutenir Kiev dans son conflit avec Moscou. L’Ukraine insiste sur le fait que l’aide américaine a été fournie sans condition.

Yulia Sviridenko, première vice-Première ministre et ministre de l’Economie de l’Ukraine, a révélé que le mémorandum avait été signé jeudi. Rendu public le lendemain, le document indique que « les États-Unis d’Amérique et l’Ukraine ont l’intention de créer un fonds d’investissement pour la reconstruction », ajoutant que Washington « a fourni un soutien financier et matériel important » à Kiev depuis 2022.

Les gouvernements américain et ukrainien ont réaffirmé leur engagement à travailler « rapidement à l’achèvement des documents nécessaires ».

Selon le mémorandum, le Premier ministre ukrainien, Denis Shmigal, se rendra à Washington la semaine prochaine, où il devrait rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, en vue de conclure la « discussion technique ».

Commentant la signature du mémorandum, Sviridenko a déclaré vendredi qu‘« il y a beaucoup à faire, mais le rythme actuel et les progrès significatifs donnent des raisons de penser que le document sera très bénéfique pour les deux pays ».

Pour sa part, s’exprimant lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, Trump avait affirmé que « nous avons un accord sur les minéraux qui, je suppose, sera signé jeudi prochain …».

Une version précédente de l’accord devait être signée début mars, mais a été brusquement retirée après que le dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky s’est engagé dans une altercation houleuse avec Trump et le vice-président américain JD Vance lors d’une réunion à la Maison Blanche.

Peu de temps après, le président Trump a temporairement gelé toute aide militaire et tout partage de renseignements avec Kiev, ce qui a incité Zelensky à signaler sa volonté de reprendre les négociations sur l’accord minier…

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La Chine n’achète plus de GNL américain

La Chine a « complètement » arrêté ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain pendant plus de dix semaines, étendant la guerre commerciale entre Pékin et Washington à la coopération énergétique. C’est ce que rapporte le Financial Times, citant des données sur le transport maritime.

Dans un contexte de tensions commerciales croissantes, la Chine a imposé des droits de douane sur les hydrocarbures américains – jusqu’à 99% –, les excluant ainsi de son marché.

Ce bras de fer avec la Chine s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne américaine visant plusieurs pays. Alors que la plupart des droits de douane ont été suspendus pendant 90 jours, la Chine en a été exclue et s’expose à des droits de douane pouvant atteindre 145%. En représailles, Pékin a imposé des droits de douane de 125% sur les produits américains et a limité les exportations de minéraux de haute technologie clés.

La guerre commerciale touche le secteur énergétique

Depuis février, lorsqu’un méthanier de 69 000 tonnes en provenance de Corpus Christi, au Texas, est arrivé dans la province du Fujian, la Chine n’a pas reçu de GNL, ce qui signale une rupture brutale du commerce de l’énergie, a indiqué le média, citant des négociants en énergie basés en Chine.

Un deuxième pétrolier a été redirigé vers le Bangladesh qui n’a pas réussi à arriver avant que la Chine n’impose un tarif de 15% sur le GNL américain le 10 février. Le tarif a depuis été augmenté à 49%, rendant le GNL américain trop cher pour les acheteurs chinois dans un avenir prévisible.

« Il y aura des conséquences à long terme », a déclaré Anne-Sophie Corbeau, spécialiste du gaz au Centre de politique énergétique mondiale de l’Université Columbia, citée par le Financial Times« Je ne pense pas que les importateurs chinois de GNL passeront un jour de nouveaux contrats avec les États-Unis ».

Selon la plateforme Kpler, des entreprises chinoises telles que PetroChina et Sinopec ont signé 13 contrats de GNL à long terme avec des terminaux américains, dont certains sont valables jusqu’en 2049. Ces accords ont été cruciaux pour le lancement de grands projets de GNL aux États-Unis. Cependant, les développeurs chercheraient désormais à renégocier les conditions en raison de l’inflation et des coûts liés aux tarifs douaniers.

Quid des achats de pétrole américain par la Chine?

Pékin aurait également réduit ses achats de pétrole américain de 90% dans le cadre de la guerre tarifaire.

L’impasse avec les États-Unis pourrait renforcer les liens énergétiques déjà florissants de la Chine avec la Russie, jetant le doute sur l’expansion massive des terminaux GNL de plusieurs milliards de dollars aux États-Unis et au Mexique, a déclaré le média.

Plus tôt cette semaine, l’ambassadeur de Chine en Russie a déclaré que Pékin était prêt à augmenter ses importations de GNL russe. « Je suis certain qu’il y a beaucoup d’acheteurs. Ils sont nombreux à demander à l’ambassade de les aider à établir des contacts avec des fournisseurs russes, et je pense qu’il y aura certainement davantage d’importations », a déclaré Zhang Hanhui aux journalistes. Il a ajouté que les deux pays avaient discuté du projet de gazoduc « Power of Siberia-2 » reliant la Russie à la Chine.

La Russie est devenue le troisième fournisseur de GNL de la Chine, après l’Australie et le Qatar. L’année dernière, la Chine était le premier acheteur de GNL russe en Asie, avec 7 millions de tonnes d’importations.

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Les États-Unis menacent de quitter la table des négociations sur l’Ukraine

Les États-Unis se retireront des efforts visant à négocier un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine à moins qu’il n’y ait bientôt des signes clairs de progrès. C’est ce qu’ont déclaré, vendredi 18 avril 2025, le président américain, Donald Trump, et le secrétaire d’Etat, Marco Rubio.

« Nous voulons y parvenir rapidement, a déclaré Trump. Si, pour une raison ou une autre, l’une des deux parties rend les choses très difficiles, nous dirons simplement : « Vous êtes stupides, vous êtes des imbéciles, vous êtes des gens horribles », et nous passerons notre tour. Mais j’espère que nous n’aurons pas à le faire ».

Les propos de Trump font suite aux remarques de Rubio, son principal diplomate, qui a déclaré que les parties n’avaient que quelques jours pour montrer des progrès, sinon Washington abandonnerait.

À l’impossible nul n’est tenu!

« Nous n’allons pas poursuivre cette démarche pendant des semaines, voire des mois. Nous devons donc déterminer très rapidement, et je parle de quelques jours, si cela est réalisable dans les prochaines semaines », a déclaré Rubio à Paris après avoir rencontré les dirigeants européens et ukrainiens.

« Si ce n’est pas possible, si nous sommes si éloignés que cela n’arrivera pas, alors je pense que le président sera probablement à un point où il dira : « Eh bien, nous en avons fini » ».

Interrogé à ce sujet, Trump a refusé de fixer une date limite précise quant à la durée pendant laquelle il était prêt à attendre. « Marco a raison de dire… nous voulons que cela cesse », a-t-il dit.

Interpellé sur la possibilité que le président russe Vladimir Poutine tente de gagner du temps, Trump a répondu : « J’espère que non ».

À rappeler que ces dernières semaines, des responsables de Trump ont reconnu en privé que les chances d’un accord de paix rapide en Ukraine étaient devenues insaisissables. Les propos de Rubio, selon trois diplomates européens, reflètent la frustration croissante de la Maison Blanche face à l’intransigeance russe à mettre fin à la guerre.

Que dit le Kremlin ?

Cependant, Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que des progrès avaient déjà été réalisés vers un accord de paix, mais que les contacts avec Washington étaient difficiles. Il a ajouté que la Russie s’efforçait de résoudre le conflit tout en préservant ses propres intérêts. Moscou restait ouvert au dialogue avec les États-Unis, a-t-il ajouté.

Les responsables américains ont également été frustrés par la déclaration du président ukrainien Volodymyr Zelensky cette semaine selon laquelle l’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, « diffusait des récits russes », et que cela n’était pas utile au processus…

La rencontre de Paris

Les discussions de jeudi à Paris étaient les premières discussions substantielles, de haut niveau et en face à face, sur l’initiative de paix de Trump, impliquant les puissances européennes. À cette occasion, Rubio a déclaré que le cadre de paix américain qu’il avait présenté avait reçu un « accueil encourageant »…

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Le Maroc aide la Mauritanie à créer son marché financier 

La Bourse de Casablanca et la Banque centrale de Mauritanie ont annoncé, vendredi 18 avril 2025, avoir signé un accord pour établir la première Bourse des valeurs mobilières de Mauritanie dans la capitale, Nouakchott.

Une déclaration conjointe indique : « La signature de cet accord reflète l’engagement indéfectible de la Mauritanie à moderniser sa structure économique, à diversifier ses sources de financement et à renforcer sa capacité à attirer les investissements étrangers ».

Le communiqué ajoute : « La Bourse de Casablanca s’engage à accompagner la Banque centrale de Mauritanie tout au long des différentes phases de ce projet ambitieux, en lui apportant un soutien technique, opérationnel et stratégique », selon Reuters.

La nouvelle Bourse contribuera à intégrer l’économie mauritanienne dans le système financier mondial, explique le document.

La Mauritanie, producteur de minerai de fer, d’or, de cuivre et plus récemment de gaz, tente de diversifier son économie et d’attirer les investisseurs étrangers.

A noter par ailleurs que la Bourse de Casablanca est la deuxième plus grande Bourse d’Afrique, avec une capitalisation de 899 milliards de dirhams (97 milliards de dollars) au 18 avril 2025.

Les banques et entreprises marocaines opérant dans les secteurs des assurances, des engrais, des mines, des télécommunications et de l’immobilier font partie de celles qui ont investi en Afrique de l’Ouest ces dernières années.

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Kristalina Georgieva : le « tremblement de terre » du commerce mondial va affecter la croissance

Les tensions commerciales croissantes et les changements radicaux du système commercial mondial entraîneront des révisions à la baisse des prévisions économiques du FMI. Mais une récession mondiale n’est pas attendue, a déclaré jeudi 17 avril 2025 la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

Kristalina Georgieva a affirmé que les économies des pays sont mises à l’épreuve par un remaniement du système commercial mondial. Lequel a été déclenché ces derniers mois par les tarifs douaniers américains et les représailles de la Chine et de l’Union européenne. Et qui a entraîné des incertitudes dans le domaine de la politique commerciale et une volatilité extrême sur les marchés financiers.

« Les perturbations ont un coût […] Nos nouvelles prévisions de croissance incluront des baisses notables, mais pas de récession ». C’est ce qu’elle précise. Tout en ajoutant que les perspectives incluraient également des prévisions d’inflation plus élevées pour certains pays.

L’incertitude accrue a également augmenté le risque de stress sur les marchés financiers, selon Mme Georgieva. D’ailleurs, elle note que les récents mouvements des courbes de rendement des bons du Trésor américain devraient être considérés comme un avertissement. « Tout le monde souffre si les conditions économiques se détériorent », poursuit-elle.

Lire aussi : Et si la Chine s’attaquait aux T-Bonds qu’elle détient?

Le Fonds monétaire international avait prévu en janvier une croissance mondiale de 3,3 % en 2025 et de 3,3 % en 2026. Mardi 22 avril, il publiera une mise à jour des « Perspectives de l’économie mondiale ».

S’exprimant au siège du FMI à Washington avant les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale à partir du 21 avril, la patronne du FMI n’a pas fourni de détails sur les révisions attendues. Cependant, elle a averti qu’une incertitude prolongée serait coûteuse.

En outre, elle souligne que les tensions commerciales couvaient depuis un certain temps mais qu’elles sont désormais « en ébullition ». Ainsi, elles exhortent les pays à réagir avec sagesse aux « changements soudains et radicaux » observés dans les tarifs douaniers, poussant le taux tarifaire effectif des États-Unis à des niveaux que le monde n’avait pas vus depuis des décennies.

« Alors que les géants s’affrontent, les plus petits pays sont pris dans les vagues des conséquences », s’inquiète enfin Kristalina Georgieva. La Chine, l’UE et les États-Unis sont les trois plus grands importateurs mondiaux. Ce qui signifie de grandes implications pour les petits pays qui sont plus exposés aux périodes de conditions financières plus strictes, conclut-elle.

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