Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, mardi après-midi au palais de Carthage, le ministre de la jeunesse et des sports, Sadok Mourali. Selon un communiqué de la présidence, la réunion a porté sur le projet de loi sur les structures sportives.
A ce titre, le chef de l’Etat a tenu à souligner que ce projet de loi doit être en phase avec l’étape que connaît le pays, une étape par excellence de construction et d’édification et de lutte acharnée contre la corruption qui a gangrené les différents secteurs.
Le président Saïed a également précisé que la loi actuelle a consacré un système hybride en clair-obscur où le sport est n’est ni amateur ni professionnel, appelant à mettre fin à cette situation et à permettre aux « petites équipes » d’avoir leurs chances au sein des structures sportives.
Toujours dans le même ordre d’idées, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour réitérer son appel incessant à mettre fin au courtage et aux pratiques du « marché noir », devenu un terreau fertile où fleurissent les réseaux tentaculaires des corrompus.
Il a, en outre, évoqué la situation de nombre d’infrastructures sportives qui ont été sciemment délaissées dans le dessein de procéder ultérieurement à leur cession à des prix modiques, citant en exemple la cité olympique d’El Menzah et soulignant à ce titre que le devoir national incombe de contrer de telles manœuvres.
Aussi, Kaïs Saïed a mis l’accent sur la nécessité d’œuvrer à réhabiliter et à redonner aux maisons des jeunes l’écrin qui leur revient, s’agissant d’encadrer et de protéger les jeunes face aux incivilités et déviances, rappelant à ce propos que bon nombre de ces structures ont été par le passé des espaces de savoir et de sport.
Les activités de la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS) durant l’année 2025 et les préparatifs de la 18ème édition du Salon méditerranéen du Bâtiment «MEDIBAT 2025», prévu du 21 au 24 mai 2025 à Sfax, ont été au centre d’une rencontre avec les médias organisée par la Chambre à sein de son siège, mardi 15 avril, en présence de ses membres, ses cadres, ainsi que ses partenaires des représentants des médias de la région.
Dans un communiqué parvenu à al rédaction de l‘Economiste maghrébin, la CCIS indique ainsi que l’année 2025 sera marquée plusieurs événements importants pour la chambre, notamment le Salon MEDIBAT qui constitue une occasion unique d’ouverture sur l’environnement africain, maghrébin et méditerranéen et relancer les partenariats des entreprises tunisiennes exerçant dans le domaine de la construction, du bâtiment et des services connexes avec leurs homologues de Libye, d’Algérie et de plusieurs pays africains.
C’est ce qu’a affirmé le président de la Chambre, Habib Hammami. « Avec la difficile conjoncture économique internationale actuelle, le renforcement des relations de partenariat avec les frères et les voisins s’impose et devient une obligation maintenant plus que jamais », a-t-il souligné.
Participation étrangère
Dans le cadre du Salon, Hammami a mis en exergue l’intérêt que revêt le Forum économique tuniso-algéro-libyen qui sera organisé pour la première fois au Salon, ainsi que la présence internationale attendue à cette manifestation économique biennale.
La nouvelle édition du Salon MEDIBAT, dont le programme général et les manifestations économiques et scientifiques parallèles ont été présentés par le directeur général de la CCIS, Hichem Elloumi, se caractérise par la présence d’au moins 15 pays qui ont confirmé leur participation, dont 8 pays participeront à l’exposition, à savoir l’Algérie, la Libye, l’Egypte, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, la Malaisie et la Chine.
De nombreuses délégations officielles composées de hauts cadres et de représentants d’organismes professionnels, de Chambres de commerce et d’entreprises de plusieurs pays tels que le Cameroun, le Nigeria, le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Italie, la République Démocratique du Congo, le Congo Brazzaville, le Mali, la Libye et l’Algérie ont également confirmé leur participation.
L’édition 2025 du MEDIBAT sera principalement marquée par une forte présence libyenne via un pavillon s’étendant sur une surface de 350 mètres carrés avec 17 exposants et des délégations professionnelles et officielles de Tripoli, Misourata et Benghazi.
Au pays, autre forte forte participation, l’Algérie, qui exposera dans un pavillon d’environ 200 mètres carrés de surface.
On annonce également la participation de représentants de structures professionnelles internationales de renommée telles que l’ASCAME – qui regroupe 300 Chambres des pays méditerranéens -, la CPCCAF et AFRICA Link – un réseau de structures d’affaires.
Parallèlement au Salon MEDIBAT, le programme d’activités de la Chambre au courant de l’année 2025 comprend une série d’activités, de programmes et de projets importants, telles que l’organisation de plusieurs missions d’affaires dans des manifestations économiques internationales dans plusieurs pays, la promotion des produits tunisiens comme l’huile d’olive, la promotion des exportations, la formation des chefs d’entreprise et des cadres dans divers domaines professionnels, la signature d’accords de partenariat et l’organisation de séminaires de sensibilisation sur des thèmes économiques liés à la vie de l’entreprise et aux moyens de la développer.
Le ministre de la santé Mustapha Ferjani a indiqué, mardi, que la Tunisie et l’Arabie Saoudite examinent les moyens de renforcer la coopération dans les domaines de chirurgie cardiaque pédiatrique, d’ophtalmologie, de greffe de la moelle osseuse et de greffe d’organes, ainsi que la promotion des prestations de santé dans les zones reculées.
Ferjani a souligné, au cours d’un entretien avec une délégation saoudienne conduite par le conseiller du cabinet royal Abdullah Al Rabiah, que la visite de cette délégation en Tunisie permettra d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération dans le secteur de la santé et de la prise en charge des catégories vulnérables, précisant que le ministère de la santé a mis au point des projets à dimension humanitaire dans les secteurs de chirurgie cardiaque pédiatrique, de greffe d’organes en symbiose avec les activités du centre du Roi Salman pour l’aide et l’action humanitaire.
Le ministre de la santé a salué les initiatives et projets de coopération réalisés dans ce centre, soulignant que la coopération entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite occupe une place privilégiée dans le secteur sanitaire et illustre les relations profondes existant entre les deux peuples et les dirigeants des deux pays frères.
De son côté, le conseiller du cabinet royal et président du centre du Roi Salman pour l’aide et l’action humanitaire a affirmé, lors de sa rencontre avec le président Kais Saied, avoir ressenti une volonté sincère de garantir le droit du peuple tunisien à l’accès à la santé et de développer le niveau de la coopération entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite.
Il a déclaré avoir transmis les salutations de la direction saoudienne représentée par le prince héritier d’Arabie Saoudite au président de la république Kaïs Saïed, précisant qu’il porte un message d’amitié qui reflète le consensus entre les dirigeants des deux pays au service des deux peuples, notamment dans le domaine de la santé.
Il a annoncé qu’une équipe de médecins saoudiens visiteront la Tunisie à partir de jeudi 24 avril avec des équipements modernes aux fins de réaliser des opérations spécifiques dans certaines maladies complexes, outre la promotion de la coopération en matière de traitement oncologiques, ophtalmologique et de greffe d’organes.
Les domaines de coopération feront l’objet d’un suivi par les dirigeants des deux pays a-t-il ajouté, se disant optimiste quand à la promotion du secteur de la santé en Tunisie.
A noter que l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Tunisie Abdelaziz Al- Saqr a assisté à cette rencontre.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, mardi, au siège du département le directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), Daren Tang, qui effectue une visite en Tunisie.
Cette rencontre a porté sur les perspectives de coopération entre la Tunisie et l’OMPI et les moyens de soutenir les efforts de la Tunisie pour intégrer le système de propriété intellectuelle, selon un communiqué du département des Affaires étrangères.
A cette occasion, Nafti s’est félicité de l’évolution positive et continue des liens entre la Tunisie et l’organisation onusienne, dans le cadre des projets de partenariat et de soutien technique entre les deux parties, réaffirmant l’engagement de la Tunisie à développer le système de la propriété intellectuelle, prévue par la Constitution.
Il a souligné la nécessité de diversifier cette coopération de manière à servir les priorités du développement natianal et à renforcer l’innovation et la création dans divers domaines.
A ce propos, il a salué la contribution de l’OMPI dans la mise en place d’une stratégie nationale pour la propriété intellectuelle, mettant l’accent sur l’importance de la coopération entre l’Académie diplomatique internationale de Tunis et l’Académie de l’OMPI.
De son côté, le directeur général de l’OMPI a fait part de la disposition de cette organisation à continuer d’accompagner la Tunisie dans la mise en oeuvre de ses projets nationaux en lien avec la propriété intellectuelle et à faciliter son accès aux plateformes et aux services numériques proposés par l’OMPI.
La BT vient d’obtenir le certificat AML 30000, norme internationale dédiée à la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (LAB/FT). AML 30000 est une norme de certification construite sur les modèles de normalisation et les schémas de certification consacrés par la réglementation internationale des systèmes de management. Le certificat a été délivré par CERTIFINANCE-TUNISIE, après avis de CERTIPRO-FINANCE-PARIS à la suite d’une évaluation réalisée par des experts confirmés.
La BT s’est vu décerner son premier certificat de conformité au Standard AML 30000 à l’issue d’un processus de mise à niveau.
La BT s’est volontairement inscrite dans une trajectoire de perfectionnement de son dispositif opérationnel qui allie pertinence et efficacité à même de lutter activement et durablement contre les risques de criminalité financière inhérents à son activité. La BT a renforcé toute la filière de contrôle, intensifié les programmes d’accompagnement de ses collaborateurs et développé une culture de maîtrise des risques de conformité et de sécurité financière.
Réputée pour son engagement en matière de conformité et de sécurité et forte par de la qualité technique de ses équipes, la BT a engagé les ressources et les moyens matériels et techniques nécessaires pour mener à bien cette mission.
Consciente des évolutions majeures en matière de conformité sur le plan des réglementations, l’ambition de la BT est de maintenir toujours le cap et s’inspirer des meilleures pratiques et standards en la matière.
L’adoption de la norme AML 30000 par la BT constitue un gage de confiance et de considération de diverses parties prenantes et un levier supplémentaire d’attractivité de la banque en tant qu’établissement financier au diapason des standards de conformité internationaux les plus stricts.
Prenant la parole, le représentant de l’organisme de certification, a souligné que l’exercice d’évaluation, repose sur des exigences au moins aussi fortes que celles du GAFI, tel que cela apparait à travers les prescriptions pertinentes du Cahier des charges dédié aux institutions financières ainsi que sur un système de scoring qui considère les récentes évolutions observées au niveau du standard international, en accordant au-delà des règles de conformité technique, une place de choix aux critères d’effectivité des dispositifs LBA/FT et à l’Approche Basée sur les risques, clé de voute du nouveau standard international.
Il a également rappelé que la norme AML 30000 a une portée universelle et que la méthodologie consacrée porte la marque de la rigueur et de la crédibilité et les valeurs de la transparence et d’éthique.
A la clôture de la cérémonie, le représentant de l’organisme de certification, a remercié toute l’équipe qui a rendu possible cette distinction, fruit d’efforts soutenus et d’un engagement sans réserve.
Le marché boursier a changé de trajectoire comparativement aux dernières séances, s’appréciant mardi de 0,4 % à 11093 points. Les échanges demeurent modestes, se montant à 6,1 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.
Le titre STA a chapeauté le palmarès de la séance. L’action du concessionnaire automobile de la marque chinoise Chery s’est envolée de 6 % à 23,780 D, dans un flux de 56 mille dinars.
Le titre ICF poursuit sur sa lancée positive. L’action du producteur du fluorure d’aluminium s’est appréciée de 5,3 % à 111,490 D. Valeur la plus dynamique de la séance, ICF a alimenté le marché avec des capitaux nourris de 872 mille dinars.
Le titre BH ASSURANCE s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action de la compagnie d’assurance adossée au groupe BH a reculé de 4,5 % à 60,650 D. Les échanges sur le titre ont été faibles, s’établissant à 98 mille dinars.
Le titre CIL a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action du leaseur indépendant a régressé de 3,7 % à 26,000 D. La valeur a brassé un flux très limité de 8 mille dinars sur la séance
Le nombre de cartes d’assurance inter-arabe, connues sous le nom de « carte orange », devrait atteindre 5 millions à l’horizon 2030, contre seulement 3 000 actuellement. C’est ce qu’a annoncé le secrétaire général de l’Union générale des assureurs arabes (GAIF), Chakib Abouzaid.
Cette croissance est portée par l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre les pays arabes, a précisé M. Abouzaid. Il s’exprimait ainsi lors de la cérémonie célébrant le 50ème anniversaire de la création du système de la carte orange, instauré en avril 1975 à la suite d’un accord conclu à Tunis. Ce système d’assurance unifié permet aux automobilistes de circuler librement entre les différents pays arabes, tout en étant couverts en cas d’accident. Il est administré par la GAIF, dont le siège se trouve en Égypte, et mis en œuvre par des bureaux unifiés régionaux dans chaque pays membre.
Il a souligné l’importance de la poursuite de la distribution de cette carte; malgré les défis géopolitiques auxquels certains pays sont confrontés. Tout en mettant en avant son rôle dans la protection des victimes d’accidents de la route. La carte orange a été pionnière dans l’adoption du code QR, devançant même la carte verte européenne en matière de numérisation. Cette modernisation a permis de simplifier les procédures d’assurance aux frontières.
Par ailleurs, un nouvel accord entre les bureaux arabes a été signé à l’occasion de cette célébration. Et ce, afin de renforcer l’adaptation du système aux évolutions technologiques. La digitalisation de la carte, amorcée en 2022, vise notamment à remplacer la version papier par un format électronique, dont les données peuvent être vérifiées via un lecteur de code QR.
Enfin, des mesures sont en cours pour accélérer les procédures d’indemnisation des victimes d’accidents de la circulation dans les pays arabes, dans l’objectif d’améliorer l’efficacité du système.
Après plusieurs semaines d’absence, Ons Jabeur (27e joueuse mondiale) reprend la compétition cette semaine. Et ce, à l’occasion du tournoi WTA 1000 de Madrid, programmé du 22 avril au 4 mai, sur terre battue.
Lauréate de l’édition 2022, Ons Jabeur fait son retour sur les courts après une blessure à la jambe gauche contractée en mars dernier lors du tournoi de Miami. Laquelle l’avait contrainte à l’abandon au troisième tour face à l’Italienne Jasmine Paolini.
Exemptée du premier tour, la Tunisienne affrontera au deuxième tour du tableau principal la gagnante du match de qualifications opposant la Japonaise Moyuka Uchijima (56e) à l’Américaine Robin Montgomery (100e), prévu ce mercredi.
En raison de sa convalescence, la joueuse de 29 ans avait également renoncé au tournoi de Stuttgart (WTA 500). Son retour à Madrid marque une étape importante dans sa préparation pour la saison sur terre battue, en vue notamment de Roland-Garros.
La révolution législative doit nécessairement être suivie d’une révolution administrative, a fait savoir le président de la République, Kais Saïed, soulignant qu’il n’est plus question de tergiverser à relever de ses fonctions tout responsable en poste en mal de pouvoir accomplir comme il se doit la mission qui est la sienne.
Ces propos ont été exprimés, lundi, par le chef de l’Etat lors de sa réunion, au Palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, consacrée à l’examen de la marche de l’activité du gouvernement.
Le Président Saïed a saisi l’occasion pour exprimer sa fierté envers le peuple tunisien qui s’est dressé en « un mur infranchissable et compact » face aux maigres tentatives de démolition orchestrées par ceux qui « éprouvent encore une nostalgie à faire remonter le temps en arrière », cite un communiqué de la présidence de la République.
Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, lundi au palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri.
La réunion a permis de passer en revue les coups de filet antidrogue « sans précédent » opérés récemment par les forces de sécurité et qui ont abouti au démantèlement d’un des plus grands réseaux tentaculaires de trafic de drogues en Tunisie, selon un communiqué de la présidence de la République.
Le chef de l’Etat a tenu, dans ce contexte, à souligner que ces réseaux ne se contentent pas d’opérer dans le narcotrafic mais plutôt ils se sont fixés pour dessein de déstabiliser le tissu social du pays.
Lors de cette réunion, le président Saïed a appelé les forces de sécurité à soutenir les efforts déployés par les équipes de contrôle économique en vue de démanteler les réseaux de spéculation et de monopole.
Y étaient également présents, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur chargé de la sécurité nationale, Soifène Bessadok et les directeurs généraux de la sûreté et de la garde nationale.
L’avocat et ancien magistrat Ahmed Souab, a été arrêté le 21 avril 2025 à la suite de commentaires jugés « menaçants » envers des juges lors d’un procès lié à une affaire de « complot contre la sûreté de l’État ». Son arrestation a déclenché des manifestations sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, où des protestataires ont dénoncé l’instrumentalisation répressive de la justice et des forces de sécurité.
Le Parlement arabe a approuvé, lors d’une séance plénière tenue, lundi 21 avril, à Bagdad, en Irak, les délibérations de sa deuxième session qui s’était déroulée le 26 février écoulé, au Caire, les rapports des quatre commissions permanentes ainsi qu’un projet de résolution relatif à la situation dans les territoires palestiniens occupés.
Les membres de la délégation parlementaire tunisienne au sein du Parlement arabe ont pris part aux travaux de cette session ordinaire, qui s’est tenue, du 19 au 21 avril courant, à Bagdad, indique un communiqué de l’Assemblée des représentants du peuple.
Ils ont également participé aux réunions des quatre commissions permanentes du Parlement arabe et de ses sous-commissions, consacrées, entre autres, à l’examen de diverses questions politiques et de l’évolution de la situation dans la région arabe.
Dans leurs interventions, les membres du groupe tunisien au sein du Parlement arabe ont souligné que la sécurité et la stabilité dans la région arabe ne pourront être atteintes qu’à travers l’établissement d’un État palestinien indépendant avec al-Qods pour capitale, la condamnation des crimes commis par l’occupation contre le peuple palestinien sans défense.
Le groupe tunisien est composé de Aymen Negra, vice-président de la Commission des affaires politiques, des relations extérieures et de la sécurité nationale, Aymen Boughdiri, membre de la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’homme, Meher Ktari, membre de la Commission des affaires économiques et financières et Mohamed Yahyaoui, membre de la Commission des Affaires sociales, de l’éducation, de la culture, de la femme et des jeunes.
La Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO) a mis en garde, dans une note d’information, publiée récemment, contre les répercussions des nouvelles taxes douanières, imposées par les États-Unis, sur les exportations d’un nombre de pays arabes, y compris celles de la Tunisie, vers le marché américain, dont la valeur est estimée à 22 milliards de dollars.
La CESAO estime, dans ce cadre, que ces pays arabes à revenu moyen, tels que la Tunisie, l’Égypte, le Maroc et la Jordanie, se retrouveront dans l’obligation de payer des charges financières supplémentaires, en raison de la hausse des recettes des obligations souveraines, reflétant l’instabilité financière mondiale causée par les politiques tarifaires américaines.
La Commission croit, aussi, que ces pays seraient invités, en outre, à payer des intérêts supplémentaires estimés à 114 millions de dollars, en 2025, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur leurs dépenses sociales et les budgets réservés au développement.
La note de la CESAO s’attend, également, à la décélération de la demande mondiale, notamment exprimée par des partenaires commerciaux, comme la Chine et l’Union Européenne, rappelant que 72 % des exportations tunisiennes et 68 % des exportations marocaines sont orientées vers l’UE, d’où le risque d’une déstabilisation économique dans la région.
La Commission recommande ainsi, de renforcer l’intégration économique régionale, à travers la mise en œuvre, en urgence, de la zone arabe de libre-échange, le lancement de l’union douanière du Golfe et de l’accord d’Agadir, ce qui sera en mesure d’impulser le commerce intra-arabe.
La CESAO propose, également, de lancer de nouvelles négociations avec les États-Unis, afin de conclure des conditions commerciales plus favorables.
Elle a souligné, en outre, l’importance de repositionner les pays arabes dans les chaînes de valeurs mondiales en investissant dans l’infrastructure logistique, en améliorant les cadres réglementaires et en renforçant la flexibilité du marché du travail. Ces mesures permettront d’attirer de nouveaux flux d’investissement et de dynamiser le commerce, ainsi que de renforcer la résilience des économies régionales.
« La région arabe se trouve à un carrefour économique crucial. Malgré les défis immédiats posés par ces taxes, ces dernières offrent une opportunité sans précédent de construire des économies plus résilientes, diversifiées et intégrées à travers le monde arabe », a affirmé la secrétaire exécutive de la CESAO, Rola Dashti.
L’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE) a annoncé, lundi 21 avril, que le comité de conciliation pour les infractions environnementales a repris ses travaux.
En respect du principe d’égalité, l’ANPE a souligné que les contrevenants seront convoqués dans l’ordre chronologique de réception des demandes, avec une priorité accordée à ceux qui ont présenté des preuves de leur comparution devant la justice à n’importe quel stade du litige, ainsi qu’aux établissements et institutions publics qui connaissent des difficultés économiques ou financières et qui cherchent à régler leurs infractions afin de préserver la pérennité du service public.
Les personnes qui souhaitent se réconcilier avec l’agence et qui ont présenté des demandes à cette fin avant 2025 doivent les renouveler pour qu’elles soient prises en compte dans l’ordre chronologique de réception des demandes.
La Tunisie célèbre la semaine de la vaccination au cours de la période, allant du 24 au 30 avril 2025 sous le slogan » le vaccin est une protection … la numérisation est une garantie » selon un communiqué publié lundi 21 avril par la direction des soins de santé de base.
La direction des soins de santé de base relevant du ministère de la santé, a indique dans un document d’information, dont une copie est parvenue à l’agence TAP, que la semaine mondiale de vaccination est une occasion idoine à même de réitérer l’importance de la vaccination pour protéger les enfants contre les maladies et inciter les parents à l’inscription sur la plateforme numérique EVAX, rappelant l’importance de compléter les vaccins pour enfants et les accompagner dans ce processus de prévention.
Elle a souligné le rôle vital des vaccins dans la protection de la santé des enfants, relevant la nécessité pour les parents d’adhérer à la plateforme numérique à travers l’inscription dans le système national de vaccination, qui ne constitue pas une simple procédure administrative, mais une étape importante de prévention, mise à part le suivi des rendez- vous périodiques de vaccination et le rappel aux parents à travers des SMS (avant 72 heures).
Cette plateforme numérique de vaccination permet d’obtenir le carnet de vaccination numérique qui comprend toutes les données concernant les vaccins pour enfants de manière sécurisée et facile d’accès, outre la continuité de la prise en charge sanitaire en cas de changement de centres de soins de santé de base ou de changement de domicile.
La scientifique et universitaire tunisienne Semia Gharbi vient de remporter le prix Goldman pour l’environnement, souvent appelé « Nobel vert », pour le continent africain, et ce, en reconnaissance à ses efforts déployés, durant l’année 2022, pour la remise en cause d’un réseau de trafic de déchets entre l’Italie et la Tunisie.
L’affaire que l’activiste de l’environnement a aidé à exposer au grand public, a permis de dévoiler un réseau de plus de 40 fonctionnaires corrompus et d’autres personnes impliquées dans le trafic de déchets dans les deux pays. Les personnes impliquées dans ce scandale, a fini par le renvoi de 6 000 tonnes de déchets ménagers illégalement importés en Tunisie, à leur pays d’origine.
Par ailleurs, suite à cette affaire, l’UE a renforcé ses procédures et ses réglementations en matière de transfert de déchets à l’étranger.
Il convient de noter qu’en Tunisie en plus de la règlementation tunisienne, l’exportation et l’importation de déchets sont régies par la Convention de Bamako, la Convention de Bâle, et la politique de l’UE. En vertu de ses conventions, l’envoi de déchets dans un pays non membre de l’UE en vue de leur mise en décharge est interdit et l’exportation n’est autorisée que si le pays destinataire dispose de la capacité et des installations nécessaires au recyclage.
Toutefois, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a estimé, en 2020, que les pays riches exportaient illégalement 1,7 milliard de tonnes de déchets vers les pays en développement, dans le cadre du « trafic de déchets ».
Scientifique et éducatrice environnementale, Semia Gharbi (57 ans) dispose d’une expérience de plus de 20 ans en tant qu’activiste qui lutte pour la protection de l’environnement.
Elle a fondé, en 2011, l’Association d’éducation à l’environnement pour les générations futures, une ONG qui travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Education, en vue de sensibiliser le public aux risques de toxicité et des produits chimiques dangereux.
Elle est, en outre, coordinatrice pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord du Réseau international pour l’élimination des polluants (IPEN) et cofondatrice du Réseau Tunisie Verte (RTV), un réseau de plus de 100 organisations environnementales.
Le prix Goldman pour l’environnement a été créé en 1989 a été créé en 1989 par le couple de philanthropes californiens Rhoda et Richard Goldman afin de récompenser des acteurs de terrain défenseurs de l’environnement. Ce prix est décerné annuellement aux héros de l’environnement de chacune des six régions continentales du monde.
La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) a organisé une communication financière au sein de son siège social à Tunis en collaboration avec l’Association des Intermédiaires en Bourse (AIB) et en présence des intermédiaires en Bourse de la place.
À cette occasion, Elyes Jebir, Directeur Général de la BIAT, a présenté les projets stratégiques de la banque ainsi que ses principales réalisations pour l’exercice 2024.
Poursuite des projets stratégiques de la BIAT
Ainsi, à l’ouverture de la séance, Elyes Jebir, Directeur Général de la BIAT, a mis en avant la solidité du modèle de gouvernance de la banque, reposant sur un Conseil d’Administration actif, des comités spécialisés et une Direction Générale pleinement engagée.
Ensuite, il a présenté les projets oh combien stratégiques de la BIAT qui ont marqué l’exercice 2024.
Une transformation digitale accélérée
Une nouvelle étape dans la transformation digitale de la BIAT a été franchie avec la montée en puissance des plateformes MyBIAT Retail et MyBIAT Corporate qui comptent environ 400 000 clients actifs à fin 2024 et qui centralisent 66 % des virements des clients. De nouvelles fonctionnalités seront prochainement déployées, notamment au bénéfice des entreprises offshore et des sociétés opérant dans le commerce international.
Afin de consolider sa capacité d’innovation technologique, la BIAT a créé en 2024 une filiale dédiée : BIAT Innovation & Technology. Cette filiale regroupe l’ensemble des expertises techniques de la banque dans un environnement propice à l’innovation, avec pour mission de piloter le développement digital et data, d’implémenter de nouvelles solutions technologiques et de renforcer la sécurité des systèmes d’information.
Un réseau modernisé au service de la proximité
Dans la continuité de sa stratégie de transformation, la BIAT a poursuivi le déploiement de son nouveau concept d’agence avec près de 40 agences rénovées à fin 2024 sur l’ensemble du territoire national. Plus modernes, conviviaux et orientés conseil, ces nouveaux espaces ont pour vocation de renforcer l’expérience client en alliant accompagnement humain et innovation digitale.
En parallèle, la banque a généralisé la digitalisation de l’accueil en agence avec la mise en place d’un système de gestion de files d’attente virtuelles dans 65 agences. Ce dispositif permet la prise de rendez-vous en ligne, la gestion efficace des flux en agence, ainsi que la collecte et l’analyse des retours clients.
Un engagement fort pour le développement inclusif
La BIAT a poursuivi en 2024 son engagement en faveur d’un développement inclusif et durable, en ligne avec la stratégie nationale. Elle a notamment apporté son soutien aux sociétés communautaires à travers la participation à la ligne de crédit mise en place par l’Etat ainsi que des programmes de formation, de structuration et de développement.
La valorisation du capital humain
En 2024, la banque a lancé plusieurs initiatives visant à instaurer une gestion des carrières transparente et équitable, à promouvoir le développement des compétences et à renforcer la proximité managériale.
Elyes Jebir, Directeur Général de la BIAT
Performances financières : Consolidation des fondamentaux et engagement au service de l’économie réelle
Au terme de l’exercice 2024, la BIAT a confirmé sa solidité financière et sa résilience, s’appuyant sur des fondamentaux robustes et une dynamique commerciale maîtrisée. La Banque s’est distinguée par sa capacité à maintenir une position de référence dans le paysage bancaire tunisien, en particulier en matière de collecte de dépôts et de génération de produit net bancaire. Elle conserve également un positionnement privilégié en matière de distribution de crédits.
A fin 2024, le produit net bancaire (PNB) s’est établi à 1 479,7 millions de dinars, bénéficiant notamment de la performance du portefeuille d’investissement. Le résultat net a atteint 357,7 millions de dinars affichant une progression de 7,9 % par rapport à 2023, grâce notamment à un coût du risque clientèle qui a diminué quasiment de moitié entre 2023 et 2024 passant de 220 millions de dinars à 111,5 millions de dinars.
La collecte de dépôts a atteint 20 814 millions de dinars, confortant la place de référence de la BIAT sur le marché. La structure de ces ressources reste particulièrement qualitative et dénote de la confiance et de la proximité entretenues avec la clientèle.
Les crédits nets s’élèvent à 12 807 millions de dinars, témoignant de l’engagement de la BIAT dans le financement de l’économie. La dynamique des crédits reflète une orientation positive, avec une progression globale de l’encours de 2,9 %, portée notamment par une accélération du financement des PME. Particulièrement attentive au rôle stratégique des PME dans le tissu économique national, la BIAT continue de leur accorder une place importante dans son portefeuille, reflet d’un engagement constant en faveur de l’initiative entrepreneuriale.
La Banque poursuit son accompagnement de l’ensemble des secteurs économiques, avec une attention portée à l’industrie.
Pour un total bilan de 24 996 millions de dinars, le ratio de solvabilité se maintient à un niveau confortable dépassant les 15 % à 15,4 % confirmant la solidité de l’assise financière de la Banque.
Le Groupe BIAT compte aujourd’hui plus de 3600 collaborateurs et s’appuie sur la complémentarité de ses métiers pour accompagner une clientèle diversifiée, contribuer à l’employabilité des jeunes diplômés et au développement économique du pays. En 2024, le Groupe BIAT a contribué de manière significative au développement durable en générant et en distribuant des ressources financières importantes notamment des impôts directs qui s’élèvent à 342 millions de dinars.
Pour 2025, la BIAT ambitionne de poursuivre la trajectoire de sa croissance dans la continuité de ses réalisations et d’affirmer son positionnement dans la collecte des ressources et l’octroi des crédits tout en renforçant sa maitrise des risques.
Conformité réglementaire
Banque responsable et respectueuse de la réglementation en vigueur, la BIAT a activement collaboré avec la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et la Société Interbancaire de Télécompensation (SIBTEL) à la mise en place de la plateforme électronique des chèques suite à la promulgation de la Loi 2024-41. Une équipe dédiée d’experts a été mobilisée pour apporter les aménagements informatiques requis et la mise à disposition des nouveaux chéquiers dans les délais impartis. Des efforts ont été également déployés pour accompagner les collaborateurs et les clients dans la compréhension et l’intégration des nouveautés. Ces efforts témoignent de l’engagement de la BIAT à soutenir ce projet d’envergure nationale en faveur d’un modèle bancaire moderne.
Par ailleurs, la BIAT s’est pleinement engagée dans l’application de l’article 412 ter de la loi 2024-41 relatif à la réduction de 50 % des intérêts à taux fixe pour les crédits à l’immobilier. Elle a mobilisé les moyens techniques et humains pour assurer le traitement de toutes les demandes de ses clients éligibles dans des délais très courts.
Récompenses et distinctions obtenues par la BIAT
L’année 2024 a été marquée de reconnaissances internationales, témoignant de la solidité du modèle de la BIAT, de la qualité de sa gouvernance et de la pertinence de ses choix stratégiques. La banque a été élue Meilleure Banque en Tunisie par le prestigieux magazine Euromoney.
Par ailleurs, Capital Finance International (CFI) lui a décerné trois distinctions : Meilleure Gouvernance Bancaire en Tunisie, Meilleure Stratégie de Digitalisation en Afrique du Nord et Contribution Exceptionnelle au Développement de la Jeunesse en Tunisie.
Responsabilité sociétale
La BIAT poursuit sa stratégie de responsabilité sociétale à travers le financement, la gestion et la mise en œuvre de projets à fort impact, portés par la banque et sa Fondation.
Dans le cadre de la politique nationale tunisienne, la BIAT a assuré la rénovation complète de la piscine municipale du Belvédère et de la place Pasteur, sites emblématiques de la capitale. La banque a financé et piloté des travaux, en étroite collaboration avec les autorités publiques compétentes. Ce projet a permis de restituer à la piscine son cachet historique, tout en garantissant sa mise aux normes de sécurité et de confort.
Sur le plan éducatif, la Fondation BIAT, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation, a réhabilité de neuf établissements scolaires publics dans les gouvernorats de Tunis et de l’Ariana au profit de 6 300 élèves et lycéens.
Dans le cadre de son soutien au sport et à l’inclusion, la BIAT a également consolidé son engagement en faveur du handisport, à travers un partenariat avec la Fédération Tunisienne des Sports pour Handicapés. Ce partenariat a permis à la banque de parrainer de jeunes athlètes et de les accompagner dans leur préparation et leur participation aux grandes compétitions internationales, notamment les Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Avec une stratégie claire et des résultats solides, la BIAT continue de jouer un rôle clé dans le développement économique et social de la Tunisie. La communication financière s’inscrit dans une démarche de transparence et de proximité avec les acteurs du marché financier, réaffirmant son engagement à fournir une information claire, complète et régulière sur sa performance et ses perspectives.
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A propos de la BIAT :
Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la BIAT constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil.
Implantée sur tout le territoire, la BIAT compte aujourd’hui 206 agences à travers toute la Tunisie. Près de 2000 collaborateurs travaillent au service de tous ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels.
Très attentive à sa responsabilité sociétale, la BIAT a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation BIAT pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne. www.biat.com.tn
La Fédération générale du transport estime nécessaire de l’associer, en tant que partenaire social, à tout projet de réforme dans le secteur du transport, réclamant de ce fait une copie du nouveau projet de loi sur les transports terrestres.
Elle indique dans une correspondance adressée au ministre du Transport, qui comprend sa position vis-à-vis de la révision de la loi numéro 33 de l’année 2004 relative à l’organisation des transports terrestres, que tout projet de réforme dans le secteur du transport doit tenir compte des droits socio-économiques et professionnels des salariés de manière à préserver leur stabilité et améliorer leurs conditions de vie.
Elle souligne l’importance de promouvoir les prestations en vue d’assurer la pérennité du service public et de favoriser l’équilibre entre les dimensions sociaux économiques et de développement, appelant le ministère du transport à ne pas écarter le partenaire social dans les phases d’écriture, de modification et d’adoption de ce projet de loi.
A noter que la proposition de loi numéro 13/2025 relative à l’amendement de la loi numéro 33 de l’année 2004 datée du 19 avril 2024 relative à l’organisation des transports terrestre a été présentée à la commission de planification stratégique, du développement durable, du transport, de l’infrastructure et de l’aménagement urbain.
Elle exprime son refus de la mise à l’écart de l’organisation ouvrière de cet important processus législatif, relevant que toute réforme législative dans le secteur des transports terrestres, ne sera légitime qu’à travers un dialogue fructueux garantissant la participation de toutes les parties concernées et en particulier l’organisation syndicale, à même d’assurer l’adéquation entre l’efficacité économique et la justice sociale et de préserver les droits des agents et cadres dans ce secteur.
« La Ligue des États Arabes à Tunis (1979-1990) » est l’intitulé d’un ouvrage en arabe de l’écrivain et journaliste Mohamed Mamoun Abassi, paru aux Editions Santillana, fin mars 2025.
Dans cet ouvrage de 200 pages, Mamoun Abassi revient, à travers sept chapitres, sur différents aspects de l’action arabe commune dont il a été témoin, de 1979 à 1990, en tant qu’attaché de presse au cabinet du Secrétaire général de la Ligue Arabe, feu Chédli Klibi (6 septembre 1925 – 13 mai 2020).
« Le livre contient des photos et des documents liés à cette étape, ainsi qu’un aperçu des contextes arabes, régionaux et internationaux qui ont caractérisé cette période », indique son auteur, ancien journaliste à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP).
Son un communiqué parvenu, lundi 21 avril, Mohamed Mamoun Abassi présente « un travail essentiellement documentaire dont la finalité n’est point d’évaluer l’action menée par la Ligue Arabe, au cours de cette étape, tâche qu’il considère être du ressort des historiens».
Il évoque « une contribution à la préservation de la mémoire d’une étape de l’action arabe commune». Sa principale motivation est d’enrichir la bibliothèque arabe, partant de son constat du « manque d’ouvrages traitant de la période tunisienne de l’histoire de l’action arabe commune en général, et de la Ligue arabe, en particulier ».
La date de publication de ce livre coïncide avec le quatre-vingtième anniversaire de la fondation de la Ligue des États Arabes, le 22 mars 1945, et le quarante-sixième anniversaire de l’adoption de la résolution relative au transfert du siège de la Ligue des États Arabes du Caire à Tunis, et ce en application de la recommandation du IXe Sommet Arabe, tenu en novembre 1978 dans la capitale irakienne Bagdad.
Notons que Chédli Klibi est le quatrième Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes. Il a occupé ce posté de 1979 à 1990, date de sa démission avec le déclenchement de la guerre du Golfe pour exprimer son refus de l’invasion irakienne du Koweit.
Cette figure de proue et l’un des bâtisseurs de la Tunisie moderne, avait occupé des postes clés à l’intérieur et à l’extérieur du pays dont la direction générale de l’institution de la Radio et la Télévision tunisienne (ERTT), en 1958, le ministère de la Culture dont il était le bâtisseur en 1961. Il était également Chef du cabinet présidentiel sous Bourguiba qui lui avait attribué encore une fois la valise culturelle en 1976. Deux ans plus tard, il a été nommé en 1978 à la tête du ministère de l’Information.
Mohamed Mamoun Abassi est auteur d’un premier ouvrage, paru en février 2024, « Itinéraire d’un journaliste à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et à la Ligue des États Arabes » dans lequel il passe en revue certains aspects de l’action arabe commune, au sein de la Ligue Arabe durant l’étape de Tunis.
Son nouvel ouvrage, « La Ligue des États Arabes à Tunis (1979-1990) », sera présenté lors d’une séance de dédicace, le 27 avril.