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La CESAO met en garde contre les effets des taxes américaines sur les pays arabes

La Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO) a récemment publié une note d’information alertant sur les effets potentiels des nouvelles taxes douanières instaurées par les États-Unis. Celles-ci pourraient impacter les exportations de plusieurs pays arabes, dont la Tunisie, vers le marché américain, évaluées à 22 milliards de dollars.

Selon la CESAO, des pays à revenu intermédiaire comme la Tunisie, l’Égypte, le Maroc et la Jordanie devront faire face à des charges financières accrues. Cette situation s’explique par la hausse des recettes des obligations souveraines, reflet d’une instabilité financière mondiale exacerbée par les politiques tarifaires américaines.

L’institution estime que ces pays devront également s’acquitter d’intérêts supplémentaires avoisinant les 114 millions de dollars en 2025, ce qui pourrait affecter leurs budgets sociaux et leurs investissements en matière de développement.

La note anticipe également un ralentissement de la demande mondiale, notamment en provenance de partenaires commerciaux majeurs tels que la Chine et l’Union européenne. Elle rappelle, à cet égard, que 72 % des exportations tunisiennes et 68 % de celles du Maroc sont destinées à l’UE, exposant ainsi la région à un risque accru de déstabilisation économique.

Pour faire face à ces défis, la CESAO recommande d’accélérer l’intégration économique régionale par la mise en œuvre rapide de la zone arabe de libre-échange, le lancement de l’union douanière du Golfe, ainsi que l’activation de l’accord d’Agadir, afin de stimuler le commerce intra-arabe.

Elle propose également d’ouvrir de nouvelles négociations avec les États-Unis pour parvenir à des conditions commerciales plus avantageuses.

Enfin, la Commission insiste sur la nécessité de repositionner les pays arabes dans les chaînes de valeur mondiales en investissant dans les infrastructures logistiques, en améliorant les cadres réglementaires et en renforçant la flexibilité du marché du travail. Ces efforts visent à attirer de nouveaux investissements, dynamiser les échanges commerciaux et renforcer la résilience des économies de la région.

« La région arabe se trouve à un carrefour économique crucial. Malgré les défis immédiats posés par ces taxes, ces dernières offrent une opportunité sans précédent de construire des économies plus résilientes, diversifiées et intégrées à travers le monde arabe » a déclaré la secrétaire exécutive de la CESAO, Rola Dashti.

 
 
 

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Facilitation des échanges : La Tunisie dans le TOP 10 de la région MENA

Echnages CommerceDans son rapport «OECD Trade Facilitation Indicators – Monitoring Policies up to 2025» publié, fin mars 2025,  sur le degré de performance des pays en matière de facilitation des échanges aux frontières, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a classé la Tunisie parmi les dix économies les plus performantes de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) en la matière, et ce, malgré un environnement commercial mondial de plus en plus complexe.

De manière plus précise,  la Tunisie figure, au 4ème rang des pays les plus réformateurs de la région, derrière le Qatar, l’Arabie saoudite, la Jordanie avec une amélioration moyenne de près de 5% de l’indicateur de facilitation des échanges entre 2022 et 2024.

La Tunisie classée 4ème dans la région Mena

Pour revenir au bon classement de la Tunisie, cette progression traduit les efforts engagés par les autorités tunisiennes avec des avancées notables Dans ce domaine.

Au nombre de celles-ci, figurent la publication d’informations commerciales et le recours accru aux plateformes électroniques.

Pour l’OCDE, ces avancées sont, néanmoins, relatives. La Tunisie a encore des efforts à faire pour améliorer les procédures commerciales aux frontières. Il s’agit, entre autres, de la prévisibilité des règles douanières, particulièrement, des contraintes liées à la délivrance de décision pour l’importation ou l’exportation de marchandises.

Autres domaines à renforcer d’après l’OCDE : la coopération entre agences aux frontières et l’automatisation des processus douaniers, jugée encore insuffisante.

L’OECD Trade Facilitation Indicators – Monitoring Policies au service de la prospérité du commerce

L’OCDE définit la facilitation des échanges aux frontières comme étant l’ensemble des efforts visant à fluidifier et à simplifier les opérations commerciales aux frontières.

A travers ce rapport, l’OCDE, persuadé que le commerce demeure un important moteur de prospérité économique qui a permis à des millions de personnes de sortir de la pauvreté. fournit des données, des éclairages et des outils pour suivre les échanges et la résilience et la durabilité des chaînes d’approvisionnement, aidant ainsi les gouvernements à façonner les politiques commerciales nationales et internationales.

“Malgré un contexte mondial complexe, la Tunisie figure parmi les 10 économies les plus performantes de la région MENA en matière de facilitation des échanges (OCDE).”

 

Le rapport est concocté selon l’évolution de 11 indicateurs clés, relatives aux procédures aux frontières applicables aux produits entrant dans un pays ou en sortant pour faire l’objet d’échanges internationaux :

  • disponibilité des informations ;
  • implication de la communauté des commerçants ;
  • décisions anticipées ;
  • procédures de recours ;
  • redevances et impositions ;
  • simplification et harmonisation des documents ;
  • automatisation des procédures aux frontières ;
  • rationalisation des procédures aux frontières ;
  • gouvernance et impartialité ;
  • coopération interne entre diverses agences à la frontière ;
  • et coopération transfrontalière entre les différentes agences à la frontière.

La facilité des échanges progresse à travers le monde

Dans le monde, le rapport relève une progression générale dans le monde entre 2022 et 2024, sous l’effet d’une plus grande efficacité des procédures aux frontières, les pays cherchant à préserver l’efficacité, l’adaptabilité et la réactivité des chaînes d’approvisionnement mondiales face à l’évolution de la structure des échanges.

“Bien que des progrès aient été réalisés mondialement, l’OCDE souligne la nécessité de traduire les cadres réglementaires en pratiques concrètes pour réduire davantage les coûts du commerce.”

 

D’après le rapport, les obstacles aux frontières et les formalités administratives ont ainsi diminué de 3 à 7% en moyenne depuis 2022 dans les 163 pays étudiés, ce qui a permis d’observer une baisse des coûts des échanges pouvant aller jusqu’à 5%.

Cependant, note le rapport, des efforts supplémentaires seront nécessaires pour combler le retard qui sépare l’établissement des cadres réglementaires et leur mise en pratique, et permettre d’aller plus loin dans la réduction des coûts, d’accroître les flux d’échanges et de gagner en résilience économique dans un paysage commercial de plus en plus complexe.

Abou SARRA

EN BREF

Tunisie et Facilitation des Échanges (Rapport OCDE 2025)

  • Classement MENA : La Tunisie figure parmi les 10 économies les plus performantes en facilitation des échanges.
  • 4ème Réformateur : Elle se classe 4ème des pays de la région MENA pour l’amélioration de ses procédures (+5% entre 2022 et 2024).
  • Points Forts : Publication d’informations commerciales et recours aux plateformes électroniques.
  • Axes d’Amélioration (OCDE) : Prévisibilité des règles douanières, coopération inter-agences, automatisation.
  • Objectif OCDE : Fluidifier et simplifier les opérations commerciales aux frontières pour la prospérité économique.
  • Mondial : Les obstacles au commerce ont diminué de 3 à 7% en moyenne depuis 2022 dans le monde.

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