Ligue 1 – 27e journée – CAB – LA touche réelle de Hidoussi
L’entraîneur Sofiane Hidoussi a remis les Cabistes dans le droit chemin.
On a toujours dit, dans le milieu du football, que Sofiene Hidoussi faisait partie de ces entraîneurs qu’on enrôle pour sauver un club d’une situation de relégable parfois désespérée. Bref on n’avait besoin de ses services que pour une mission bien déterminée. En réalité, ce n’est qu’une étiquette qu’on lui a collée à tort.
Il s’est révélé un technicien qui connaît bien son métier et est capable d’apporter un plus non seulement à l’équipe qu’il dirige mais au football tunisien plus généralement par sa clairvoyance. Il n’a rien à envier aux autres entraîneurs sur le plan professionnel. Il s’agit d’un homme méthodique, patient quant aux fruits à récolter de son labeur.
La meilleure preuve est ce travail colossal qu’il a entrepris depuis son retour au CAB. Il a d’abord diagnostiqué le mal puis, grâce à un travail acharné notamment sur le plan physique, il a mis le club nordiste dans le droit chemin, chemin que ses deux prédécesseurs n’ont pas su trouver malgré des conditions favorables offertes par le président Samir Yaâcoub.
La discipline d’abord !
Sofiene Hidoussi a su tirer le maximum de l’effectif qu’il a sous la main. Il faut lui reconnaître qu’il a imposé la discipline à tous! Dans une ambiance pareille, on ne peut qu’évoluer.
Sur le plan technique, les joueurs ont progressé match après match et le rendement global s’est nettement amélioré. Les automatismes sont assimilés au fil du temps et la stabilité est retrouvée. Bref, il a transformé l’équipe de fond en comble! Très muette lors du premier tiers de la compétition, l’attaque a appris, petit à petit, à marquer des buts jusqu’à devenir prolifique — 25 buts — Certes le CAB a encore des faiblesses surtout en défense au niveau de l’axe central mais il n’y a pas à s’inquiéter outre mesure puisque les corrections sont en cours d’être apportées. Tout cela pour dire que Hidoussi est en train de faire du bon travail. Le garder à la tête du CAB s’impose.