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Lancement de l’Initiative Hydrogène de l’OPAEP

L’Initiative Hydrogène de l’OAPEC a été lancée, comprenant plusieurs piliers qui soutiennent les efforts des pays arabes pour diriger et être les pionniers de cet important secteur énergétique. C’est ce qu’annonce le secrétaire général de l’organisation, l’ingénieur Jamal Issa Al-Loughani.

M. Al-Loughani a annoncé, dans un communiqué publié dimanche 20 avril 2025, le lancement de l’Initiative d’orientation de l’hydrogène de l’OAPEC (ArabH2). Une initiative qui met en lumière les derniers développements dans le domaine de l’hydrogène.

L’Initiative Hydrogène de l’OAPEC met également en évidence les défis les plus importants de la chaîne d’approvisionnement. Mais aussi la manière dont l’hydrogène peut être intégré aux sources d’énergie renouvelables et l’échange d’expériences et d’expertise entre les pays arabes. Tout en bénéficiant de l’expertise internationale dans ce domaine.

A cet égard, le secrétaire général de l’Organisation a déclaré que l’Initiative Hydrogène de l’OPAEP faisait partie des recommandations du troisième Symposium annuel de l’OPAEP sur « Les développements mondiaux et arabes de l’hydrogène : tendances, défis et opportunités ». Lequel s’est conclu à l’ENPPI, au Caire, le 17 avril 2025.

Une dizaine d’intervenants…

Ainsi, le symposium a réuni 11 intervenants et 140 experts et spécialistes représentant les ministères du Pétrole, de l’Energie et des Minéraux de sept pays arabes, 40 entreprises spécialisées dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l’hydrogène et des centres régionaux de recherche énergétique.

M. Al-Loughani a expliqué que l’Initiative Hydrogène de l’OAPEC est l’aboutissement des efforts continus de l’organisation au cours des cinq dernières années, qui comprenaient la préparation d’une série d’études spécialisées sur la production, le stockage et l’exportation de l’hydrogène et de ses dérivés; ainsi que la publication de rapports périodiques surveillant les développements aux niveaux arabe et international.

Il a souligné que ces études et rapports sont devenus une source et une référence principale dans ce secteur, parallèlement aux efforts de l’organisation pour faire se tenir des séminaires et des ateliers annuels sur l’hydrogène; ainsi que sa participation active à de nombreux forums et conférences régionaux et internationaux, y compris le Comité d’experts des Nations unies sur le gaz à Genève.

Nomination d’un coordinateur général

Pa ailleurs, il a indiqué que l’OAPEC cherche à surveiller les initiatives et stratégies internationales les plus importantes liées au secteur énergétique mondial. De même qu’elle veut étudier leurs implications pour l’industrie pétrolière et gazière. Tout en examinant les opportunités et les domaines de force qui peuvent soutenir les intérêts des États membres.

Il a souligné que ces efforts ne sont pas en conflit avec les plans et orientations internationaux fondés sur le principe du bénéfice mutuel pour toutes les parties et contribuant à la construction d’un avenir énergétique durable, selon les déclarations examinées par la plateforme énergétique spécialisée.

Afin d’assurer la mise en œuvre immédiate de l’Initiative Hydrogène de l’OPAEP et de ses composantes techniques, le secrétaire général a expliqué qu’un coordonnateur général a été nommé pour suivre la mise en œuvre des cinq composantes, suivre l’évolution de l’industrie de l’hydrogène dans la région arabe et enfin examiner périodiquement les progrès réalisés sur les composantes de l’initiative.

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Énergie: la Tunisie enregistre une diminution de sa production nationale de pétrole brut et de gaz naturel

La Tunisie fait face à une baisse de ses ressources en énergie primaire. Selon le dernier rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines, ces ressources se sont élevées à 0,6 million de tonnes équivalent pétrole (Mtep) à fin février 2025, marquant une baisse de 7% par rapport à la même période de 2024.

Ce recul s’explique principalement par la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel, deux sources qui dominent toujours le mix énergétique tunisien avec une contribution de 74% à l’ensemble des ressources primaires.

Malgré les ambitions affichées en matière d’énergies renouvelables, la part de l’électricité verte – qu’elle soit produite par la Steg, par des opérateurs privés ou via l’autoproduction – reste marginale, ne représentant que 2% des ressources primaires du pays.

Autre indicateur en baisse: la redevance sur le transit du gaz algérien, qui a chuté de 11% entre février 2024 et février 2025.

En parallèle, la demande d’énergie primaire continue d’augmenter, affichant une progression de 5% sur la même période. Le gaz naturel enregistre une hausse de 6% et les produits pétroliers de 4%. Cette dynamique a entraîné un léger glissement dans la structure de la demande: les produits pétroliers représentent désormais 50% de la consommation (contre 51% un an plus tôt), tandis que le gaz naturel monte à 49% (contre 48%).

Ce déséquilibre croissant entre ressources et consommation a accentué le déficit énergétique, qui atteint 0,94 Mtep à fin février 2025, en hausse de 14% sur un an. En conséquence, le taux d’indépendance énergétique de la Tunisie est tombé à 37%, contre 42% l’année précédente. Si l’on exclut la redevance du gaz algérien, ce taux chute même à 30%, contre 33% en 2024.

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Balance commerciale énergétique : un déficit en hausse

Le déficit de la balance commerciale énergétique, en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée, a enregistré, à fin février 2025, une hausse de 10% par rapport à la même période de l’année 2024, pour se situer à 2060 millions de dinars(MD), selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une baisse en valeur de 29% accompagnée par une légère hausse des importations en valeur de 1%.

Selon l’observatoire, les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change dollar/dinar ($/DT) et les cours du Brent, qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers.

En effet, au cours du mois de février 2025, les cours du Brent ont enregistré une baisse de 6% par rapport à la même période 2024.

Au cours de la même période, le Dinar tunisien a enregistré une hausse de 2% par rapport au Dollar américain, principale devise d’échange des produits énergétiques en comparaison avec la même période de l’année dernière.

Le taux d’indépendance énergétique s’est situé à 37%, à fin février 2025

Le bilan d’énergie primaire est déficitaire de 0,94 Mtep, à fin février 2025, enregistrant ainsi une hausse de 14% par rapport à fin février 2024, et ce, en comptabilisant la redevance, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 37%, à fin février 2025 contre 42% à fin février 2024.

Sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 30% à fin février 2025 contre 33% durant la même période de 2024.

Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 0,6 Mtep, à fin février 2025, enregistrant, ainsi, une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 7%. Cette régression est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du,gaz qui participent tous les deux à hauteur de 74% de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 2% des ressources primaires.

A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 11%, à fin février 2025 par rapport à la même période 2024.

La demande d’énergie primaire a, quant à elle, augmenté de 5%. La demande du gaz naturel a progressé de 6% et celle des produits pétroliers a enregistré une hausse de 4%.

La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement, en effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 51%, à fin février 2024 à 50%, durant la même période de 2025. Celle du gaz naturel a augmenté, par contre, de 48 % à 49%.

Les agents du ministère de l’Industrie annoncent une grève pour obtenir leurs droits

Les agents du ministère de l’Industrie annoncent une grève pour obtenir leurs droits

Les agents et cadres du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie ont exprimé leur mécontentement lors d’une assemblée générale tenue le jeudi 17 avril 2025, sous l’égide de l’Union régionale du travail de Tunis. La réunion a permis de faire un état des lieux préoccupant concernant les conditions de travail au sein du […]

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L’ANME et le CETIME s’associent pour créer un laboratoire d’analyses et d’essais des produits d’éclairage LED

Un contrat portant sur la mise en place d’un laboratoire d’analyses et d’essais des produits d’éclairage LED pour un coût total estimé à 1,5 million de dinars, a été signé, jeudi 17 avril, entre l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Énergie (ANME) et le Centre Technique des Industries Mécaniques et Electriques (CETIME).

L’ANME a fait savoir que cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de « Développement du marché tunisien de l’éclairage vers des technologies à haute efficacité énergétique », financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et mis en œuvre par l’agence en coopération avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Lors de la cérémonie de signature, le directeur général de l’ANME, Fathi Hanchi a souligné l’importance de la coopération entre l’Agence et le Centre, qui a débuté depuis le milieu des années 1980, et qui s’est reflétée positivement sur les programmes d’action conjoints tels que le contrôle des marchés.

Il a mis l’accent sur la nécessité de consolider les domaines de coopération entre les deux institutions, notamment après l’adoption, en décembre 2024, des mesures relatives à la maîtrise de l’énergie dans les établissements publics.

Pour sa part, le directeur général du CETIME, Noureddine Guizani a affirmé que le centre est ouvert à tous les domaines de production en Tunisie, insistant sur l’importance de rationaliser la consommation d’énergie et de conjuguer les efforts pour assurer la réalisation des objectifs de la transition énergétique.

Avec TAP

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Le retour au gaz russe est irréaliste souligne la Belgique

Toute discussion sur une relance des liens énergétiques avec la Russie est irréaliste. C’est ce que souligne la Belgique, en réagissant aux voix croissantes en Europe appelant à la reprise des importations en provenance de Moscou.

« Il est illusoire de penser que du jour au lendemain nous allons revenir à la normale avec la Russie en disant : « Nous ferons comme si de rien n’était » ». Ainsi a déclaré mercredi 16 avril 2025 le ministre belge de l’Energie, Mathieu Bihet, à POLITICO, lors de sa première interview avec la presse internationale depuis son entrée en fonction en Belgique.

« Tout cela est une discussion qui provoque intellectuellement quelques discussions expérimentales; mais aujourd’hui cela ne me semble pas réaliste », a-t-il ajouté. « C’est une discussion futile ».

La position de M. Bihet confirme que le nouveau gouvernement belge suit la même ligne concernant l’énergie russe. Et ce, malgré la tentative des États-Unis de négocier un cessez-le-feu en Ukraine.

Le ministre de l’Énergie a souligné que Belgique soutenait toujours l’élimination progressive des importations de gaz naturel liquéfié russe, mais n’allait pas jusqu’à soutenir une interdiction complète. Ces importations diminuent progressivement, a-t-il dit. Tout en promettant de « continuer dans cette direction » pour les limiter davantage. « Nous finançons la guerre. Il faut fermer les robinets ».

Les commentaires du ministre belge interviennent alors que les spéculations se multiplient sur la restauration de l’accès de l’Europe aux approvisionnements en pétrole et en gaz de Moscou via des pipelines.

Le Kremlin a récemment déclaré qu’il était en pourparlers avec Washington sur la restauration du gazoduc Nord Stream. Tandis que des responsables des chrétiens-démocrates de centre-droit allemands ont signalé que les connexions sous-marines pourraient un jour être rouvertes. Entre-temps, les principales entreprises énergétiques et des pays comme l’Italie ont également soutenu l’idée d’une relance des importations.

Mais Mathieu Bihet a déclaré qu’il ne « croyait pas vraiment » que cela se produirait réellement. « Cela préjuge toute une série de discussions : sur la paix, sur le respect de l’intégrité de l’Ukraine, sur le territoire », a-t-il soutenu. « Je doute des bonnes intentions de la Russie sur ce front ».

Néanmoins, la Belgique reste l’un des plus grands importateurs de GNL russe dans l’Union européenne, avec la France et l’Espagne. Depuis janvier, le pays a importé 1,1 million de tonnes de gaz naturel liquéfié de Moscou, selon Kpler.

Dans le même temps, Mathieu Bihet insiste sur le fait qu’il existe une solution à la dépendance énergétique persistante de l’UE envers la Russie : davantage d’énergie nucléaire. Fervent partisan de l’énergie nucléaire – les députés belges l’ont surnommé « Atomic Boy » -, l’homme politique a déclaré vouloir revoir l’approche de son pays en matière de technologies à faibles émissions.

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Forum Afrique-France : L’énergie du futur se joue à Tunis les 23 et 24 avril 2025

Face à l’urgence climatique, la transition énergétique s’impose. Toutefois, au-delà des défis, elle représente une formidable opportunité de croissance économique et de développement durable, en particulier pour l’Afrique. D’ailleurs, c’est en grande partie l’un des objectifs essentiels de ce Forum Afrique-France de la Transition Écologique et Énergétique, qui se tiendra à Tunis les 23 et 24 avril 2025. En effet, ce rendez-vous incontournable incarne cette vision en positionnant la Tunisie comme un hub central de cette transformation, mais aussi un événement clé pour l’avenir énergétique de l’Afrique.

Organisé par Business France en partenariat avec le Club ADEME International et les Régions Provence Alpes Côtes d’Azur et Grand Est, avec le soutien de Total Energies, du Groupe SUEZ et d’Expertise France, ce forum réunira des acteurs clés de neuf pays : Tunisie, Côte d’Ivoire, Maroc, Sénégal, Guinée Conakry, Algérie, Mauritanie, Libye et France. L’objectif ? Accélérer les partenariats et faire réussir les projets en faveur de la transition écologique et énergétique en Afrique.

Quant au détail de ce forum, les participants exploreront les solutions rapidement applicables en Afrique, dans un cadre gagnant-gagnant, en se concentrant sur les Objectifs de Développement Durable (ODD). C’est ce qui ressort de la conférence de presse tenue ce lundi 14 avril 2025, en avant première du déroulement du jour J.

Les intervenants présents ont mis l’accent sur l’importance des enjeux à court et moyen terme. Une série de conférences et d’ateliers abordera des thématiques cruciales telles que la protection de l’environnement, l’accès à l’eau, le développement des énergies renouvelables, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la réduction de l’impact carbone, etc…

Michel Bauza, directeur de Business France Tunisie, souligne l’importance de ce forum pour identifier les besoins en Tunisie et en Afrique, proposer des solutions adaptées, accélérer le développement des projets et garantir leur réussite pour un impact concret.
Il rappelle que l’événement se déroulera à Gammarth et sera précédé d’un séminaire météorologique régional.

Au-delà des innovations, le facteur opportunité n’est pas le moindre. En effet, plus d’une cinquantaine entreprises françaises, tunisiennes, subsahariennes seront présentes, offrant des opportunités de rencontres BtoB, des présentations de projets et des financements pour les transitions.

Par ailleurs, le forum mettra également en lumière les stratégies RSE et un concours d’innovation, le Green Innovation Awards, ouvert aux startups et entreprises innovantes africaines et françaises.

Le Green Innovation Awards : Un tremplin pour les Startups

Ce concours récompensera les jeunes startupers dans les secteurs de l’eau et du stress hydrique, de l’énergie, et de la ville durable et de la RSE. Une cinquantaine d’entreprises ont candidaté, et une sélection est en cours avec Expertise France et les partenaires. L’objectif est d’aider et de booster ces entreprises innovantes, en leur permettant de confronter leurs idées au marché et à la concurrence, afin de faire évoluer leur modèle économique.

Pour sa part, Selim Gritli, Chef du pôle export Tunisie & Libye et Référent Industries & Cleantech zone Afrique du Nord · Business France Tunisie a évoqué la présentation de technologies innovantes, notamment dans le domaine du bâtiment durable. Des solutions pour rafraîchir les villes sans recourir à la climatisation, comme des peintures réfléchissant les ultraviolets, seront mises en avant. Ces alternatives passives pourraient aider à réduire la consommation électrique, particulièrement en période de forte chaleur.

D’autres exemples incluent la réutilisation et le traitement écologique des eaux usées, sans produits chimiques, un sujet qui concerne et sensibilise tout le monde. L’amélioration de la gestion et de l’efficacité de la production d’électricité sera également abordée.

Dans le domaine de l’agriculture, une entreprise présentera des fertilisants naturels, issus de la récupération de matière organique, avec un fort pouvoir hydratant, adaptés à la région, et recherche des partenaires locaux.

De son côté, Stéphane Orivel, directeur du bureau Tunisie-Libye d’EXPERTISE FRANCE, a déclaré que le partenariat avec les autorités tunisiennes s’inscrit dans le cadre du soutien à ses programmes dans plusieurs projets publics, notamment ceux visant à réaliser le développement économique, l’innovation et le développement du secteur privé.

In fine, le Forum Afrique-France s’inscrit dans une dynamique régionale plus large, avec le soutien de partenaires comme POLLUTEC et RISING SUD, pour promouvoir la Tunisie comme un atout  de partenariats en Afrique. Et ce via le renforcement  des coopérations entre la France et les pays africains participants. Ce qui permet de contribuer à bâtir un avenir énergétique durable pour le continent africain.

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La Tunisie continue de creuser son déficit commercial

Alors que la guerre commerciale bat son plein à travers le monde et que le pire est encore à venir, la Tunisie se paye le luxe de creuser son  déficit commercial, déjà trop élevé, durant le 1er trimestre de 2025, de (tenez-vous bien !) 66,8% par rapport au 1er trimestre de 2024, pour s’établir à -5 050,5 millions de dinars (MDT). Où va-t-on avec cette indiscipline monétaire qui va grever davantage les finances publiques et aggraver l’inflation et l’endettement extérieur?

Selon les chiffres publiés vendredi 11 avril 2025 par l’Institut national de la statistique (INS), le taux de couverture a perdu près de 11 points en un an en revenant au niveau de 75,2% contre 84,3% durant la même période en 2024.

Selon la note de l’INS consacrée au commerce extérieur aux prix courants, ce déficit provient, principalement, de l’énergie de (-2 881,7 MDT), des matières premières et demi-produits de (-1 616,2 MDT), des biens d’équipement de (-927,9 MDT) et des biens de consommation (-239,5 MDT).  En revanche, le groupe alimentation a enregistré un excédant de 614,8 MDT, grâce notamment aux exportations de l’huile d’olive, en passe de devenir (presque) l’unique richesse exportable dans le pays, exactement comme au 19e siècle. Doit-on s’en réjouir près de 80 ans après l’indépendance du pays ?  

D’autre part, il est à noter que le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à (-2 168,8 MDT), tandis que le déficit de la balance énergétique s’est établi à (-2 881,7 MDT), contre (-2 943,3 MDT) durant le premier trimestre de l’année 2025.

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant le 1er trimestre de 2025 montrent que les exportations ont enregistré une baisse de 5,9%, à 15 325,1 MDT. Selon les secteurs d’activité, ces baisses ont concerné l’énergie (-34%), sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (78,2 MDT contre 499,3 MDT), ainsi que les industries agro-alimentaires de (-18%), à la suite de la baisse des ventes d’huile d’olive (1 442,3 MDT contre 1 879,8 MDT).

Il en est de même pour les industries mécaniques et électriques  (-2,4%), le textile, habillement et cuir (-2,6%) et les mines, phosphates et dérivés (-8,6%).

Les exportations tunisiennes vers l’Union européenne durant le 1er trimestre 2025 (70,1% du total) sont tombées à 10 736,9 MDT, contre 11 620,5 MDT durant le 1er trimestre 2024.

Elles sont en hausse avec l’Allemagne (+7,8%) et les Pays-Bas (+13,4%). Et en baisse avec la France (-5,7%) et l’Italie (-11,3%), nos deux principaux clients, ainsi qu’avec l’Espagne (-35,3%).

Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec la Libye (+39,6%), le Maroc (+38,6%), l’Algérie (+15,3%) et l’Égypte (+155,7%).

Quant aux importations, elles ont augmenté de +5,5%, pour atteindre 20 375,5 MDT, enregistrant une hausse au niveau des biens d’équipement (+18,3%), des matières premières et demi-produits (+5,1%), ce qui dénote une amélioration future de l’investissement et de l’appareil de production, souligne l’INS, content de tenir là un point positif. Les biens de consommation ont aussi progressé de 13,9%.

En revanche, les importations des produits énergétiques ont enregistré une baisse de 9,6%. Idem pour les produits alimentaires (-2,1%).

Les  importations avec l’Union européenne (42,9% du total) ont atteint 8 744,3 MDT contre 8 545,4 MDT durant le 1er trimestre 2024.  Elles ont augmenté avec la France (+8,1%), l’Italie (+0,8%) et l’Allemagne (+3,6%). En revanche elles ont baissé avec la Grèce (-10,2%) et la Belgique (-12,1%).

Hors Union européenne, les importations ont augmenté avec la Chine (+60,9%) et la Turquie (+13,7%), deux parmi les gros déficits commerciaux de la Tunisie, en plus de l’Algérie. En revanche, elles ont enregistré une diminution avec la Russie (-2,9%) et l’Inde (-2%).

I. B.

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Erhöhung der Wasserpreise eine dringende Notwendigkeit zur Bewältigung der Wasserkrise

Angesichts der zunehmend besorgniserregenden Situation im Bereich der Wasserwirtschaft sieht sich Tunesien gezwungen, seine Wassertarife zu überarbeiten, um den Herausforderungen der Wasserkrise im Land gerecht Mehr

Der Beitrag Erhöhung der Wasserpreise eine dringende Notwendigkeit zur Bewältigung der Wasserkrise erschien zuerst auf Tunesienexplorer.de.

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