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Vent de panique parmi les géants américains de la technologie!

Sale temps pour les gĂ©ants amĂ©ricains de la technologie. Un procĂšs se dĂ©roule actuellement contre Meta, qui risque de se faire amputer d’Instagram et de WhatsApp, et un autre s’ouvrira, dans les jours Ă  venir, contre Google. Ces procĂšs peuvent mener au dĂ©mantĂšlement de ces deux entreprises pour pratiques antitrust. Les enjeux sont grands et de vives inquiĂ©tudes s’expriment sur les consĂ©quences. Les experts estiment que les États-Unis s’exposent Ă  des pertes Ă©conomiques et, in fine, leur  puissance sera endommagĂ©e et ils perdront la course technologique.

Imed Bahri  

Dans un contexte de concurrence technologique mondiale croissante, la dissolution de grandes entreprises amĂ©ricaines pour des motifs antitrust menace de saper le leadership amĂ©ricain et de donner Ă  la Chine l’occasion de dominer la scĂšne technologique.

Dans une analyse publiĂ©e dans The National Interest, l’ambassadeur Robert O’Brien, ancien conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale des États-Unis et prĂ©sident d’American Global Strategies, considĂšre que les États-Unis doivent veiller Ă  ce que leurs plus grandes entreprises technologiques restent compĂ©titives sur la scĂšne mondiale. 

La Federal Trade Commission (FTC), qui fait partie de l’hĂ©ritage de l’ancien prĂ©sident amĂ©ricain Joe Biden, a commencĂ© son procĂšs antitrust contre Meta (ex-Facebook). DĂ©sormais, le spectre de la dissolution de l’entreprise plane, notamment en l’obligeant Ă  vendre Instagram et WhatsApp.

O’Brien affirme que mĂȘme si l’objectif dĂ©clarĂ© de ces actions est de freiner les pratiques monopolistiques et de promouvoir la concurrence, l’approche du comitĂ© menace de porter atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© nationale des États-Unis, Ă  leur force Ă©conomique et au leadership technologique mondial du pays.

O’Brien soutient qu’à une Ă©poque oĂč les États-Unis sont engagĂ©s dans une concurrence fĂ©roce avec la Chine pour la suprĂ©matie technologique, le dĂ©mantĂšlement de l’une des entreprises innovantes les plus prospĂšres du pays serait une victoire stratĂ©gique pour PĂ©kin. De plus, une telle dĂ©cision serait en conflit avec le programme commercial du prĂ©sident Donald Trump qui se concentre sur le renforcement de la rĂ©silience de l’économie amĂ©ricaine.

La Commission fĂ©dĂ©rale du commerce devrait donc reconsidĂ©rer sa stratĂ©gie avant qu’elle ne cause des dommages durables aux États-Unis.

La suprĂ©matie technologique amĂ©ricaine menacĂ©e  

Meta, qui possĂšde un certain nombre d’applications telles que Facebook, Instagram et WhatsApp, est l’une des entreprises les plus innovantes d’AmĂ©rique. Ensemble, ces plateformes servent des milliards d’utilisateurs dans le monde entier, offrant des moyens de communication sans prĂ©cĂ©dent tout en contribuant au commerce et au rayonnement culturel. Instagram, que la sociĂ©tĂ© a acquis en 2012 pour 1 milliard de dollars, et WhatsApp, qu’elle a acquis en 2014 pour 19 milliards de dollars, ont tous deux prospĂ©rĂ© sous la direction de Meta.

La compĂ©tition technologique entre les États-Unis et la Chine est la course scientifique la plus importante de notre Ă©poque dont dĂ©pend la sĂ©curitĂ© nationale amĂ©ricaine. Contrairement Ă  la Chine, qui s’appuie sur des entreprises publiques et des projets de recherche gouvernementaux massifs, les États-Unis s’appuient presque entiĂšrement sur des entreprises du secteur privĂ© pour suivre cette course.

Les principales entreprises technologiques amĂ©ricaines, telles que Meta, sont essentielles pour maintenir l’avance des États-Unis dans le dĂ©veloppement des technologies du futur, Ă  un moment oĂč la Chine investit agressivement pour dĂ©passer les États-Unis. O’Brien affirme que forcer Meta Ă  vendre Instagram et WhatsApp fragmenterait sa portĂ©e mondiale et donnerait aux entreprises chinoises comme ByteDance et Tencent un avantage dĂ©cisif.

Ces deux derniĂšres entreprises bĂ©nĂ©ficient du soutien du gouvernement chinois et ne sont pas confrontĂ©es Ă  un dĂ©mantĂšlement forcĂ©, ce qui leur permet de dominer les marchĂ©s mondiaux, laissant les États-Unis derriĂšre en termes d’innovation et d’influence.

Taxes, réglementations et amendes antitrust

O’Brien explique que les plateformes de Meta ne sont pas seulement des rĂ©seaux sociaux, ils constituent une infrastructure vitale pour la recherche et le dĂ©veloppement et un moyen de promouvoir les valeurs amĂ©ricaines.

La dissolution de Meta enverrait Ă©galement un signal au monde selon lequel les entreprises technologiques amĂ©ricaines sont des cibles mĂȘme dans leur propre pays. Cela encouragerait des rĂ©glementations plus strictes Ă  l’étranger, telles que des taxes sur les services numĂ©riques et des exigences de divulgation forcĂ©e des donnĂ©es, qui Ă©puiseraient les ressources des entreprises technologiques amĂ©ricaines et pas seulement de Meta. La prolifĂ©ration des taxes, rĂ©glementations et amendes antitrust entravera la capacitĂ© de l’AmĂ©rique Ă  innover car les pertes de revenus dues au dĂ©mantĂšlement et aux sanctions rĂ©duisent les investissements dans les technologies. La recherche et le dĂ©veloppement Ă  grande Ă©chelle ralentiront dans des domaines tels que l’intelligence artificielle qui alimente les systĂšmes de dĂ©fense, les technologies quantiques qui sĂ©curisent les communications et les rĂ©seaux 5G qui soutiennent la rĂ©silience Ă©conomique et militaire.

En cherchant Ă  dĂ©manteler Meta, le message envoyĂ© aux organismes responsables de la rĂ©glementation Ă  Bruxelles et ailleurs est clair: c’est une «saison ouverte» contre les plus grandes entreprises amĂ©ricaines. Cette approche porte atteinte Ă  la politique commerciale America First (L’AmĂ©rique d’abord) du prĂ©sident Trump, envoyant par exemple un message Ă  l’Union europĂ©enne (UE) selon lequel toute perte subie en raison des tarifs douaniers amĂ©ricains Ă©levĂ©s peut ĂȘtre simplement compensĂ©e par «l’autre poche de l’Oncle Sam» en poursuivant les grandes entreprises technologiques amĂ©ricaines par le biais de poursuites antitrust.

En revanche, les gĂ©ants technologiques chinois progresseront sans de telles restrictions, dominant les marchĂ©s et Ă©tablissant des normes techniques mondiales. Les applications chinoises comme WeChat et Douyin vont atteindre le sommet de la scĂšne mondiale. L’UE et d’autres organismes de rĂ©glementation ne tentent cependant pas d’interfĂ©rer dans les affaires des entreprises chinoises. 

Les partisans du dĂ©mantĂšlement de Meta affirment que sa taille massive Ă©touffe la concurrence mais cette affirmation ignore le contexte plus large. L’arĂšne technologique n’est pas un jeu Ă  somme nulle confinĂ© aux frontiĂšres des États-Unis mais un champ de bataille mondial. Instagram et WhatsApp n’ont pas dĂ©pĂ©ri sous la direction de Meta. Bien au contraire, ils ont prospĂ©rĂ©, ont surpassĂ© leurs concurrents et ont innovĂ© Ă  grande Ă©chelle. MĂȘme des concurrents plus petits comme Snapchat, Signal et Telegram sont prĂ©sents et en pleine croissance. Quant au TikTok chinois, il est un gĂ©ant Ă  part entiĂšre prouvant que la taille de Meta n’entrave pas l’existence d’un marchĂ© dynamique.

Pour O’Brien, la vĂ©ritable menace pour la concurrence n’est pas Meta mais les gĂ©ants technologiques chinois soutenus par leur État car selon lui ils ne font l’objet d’aucune surveillance antitrust. 

O’Brien estime que ce dĂ©mantĂšlement punitif du leadership technologique amĂ©ricain n’a rien Ă  voir avec la dissolution de Bell dans les annĂ©es 1970 dont rĂȘvent certains bureaucrates de la Commission fĂ©dĂ©rale du commerce. Il s’agit plutĂŽt d’une stratĂ©gie erronĂ©e qui conduira les États-Unis Ă  perdre la course technologique face Ă  leurs plus grands adversaires. Les États-Unis doivent maintenir la capacitĂ© de leurs principales entreprises technologiques Ă  ĂȘtre compĂ©titives Ă  l’échelle mondiale. Dans l’intĂ©rĂȘt de la sĂ©curitĂ© nationale, de la vitalitĂ© Ă©conomique et de la mise en Ɠuvre du programme America First de Trump, la FTC devrait abandonner cette campagne de dĂ©mantĂšlement. Il conclut: «Le leadership de l’AmĂ©rique en matiĂšre de technologie est la source de sa force  PrĂ©servons-le, ne le perdons pas».

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Google est accusĂ© d’avoir un monopole publicitaire en ligne

Le gĂ©ant de la technologie a violĂ© les lois antitrust amĂ©ricaines, selon une dĂ©cision d’un tribunal de district amĂ©ricain.

Le gĂ©ant technologique Google a violĂ© les lois antitrust amĂ©ricaines en monopolisant illĂ©galement le marchĂ© de la publicitĂ© en ligne, a statuĂ© un juge fĂ©dĂ©ral le 17 avril 2025, dans une affaire qui pourrait forcer l’entreprise Ă  vendre une partie de ses activitĂ©s publicitaires.

Cette dĂ©cision marque la deuxiĂšme dĂ©faite judiciaire majeure de Google en moins d’un an, alors que les rĂ©gulateurs amĂ©ricains intensifient leurs efforts pour freiner la domination des Big Tech.

La juge de district amĂ©ricaine, Leonie Brinkema, a rendu sa dĂ©cision jeudi en Virginie, se rangeant du cĂŽtĂ© du ministĂšre de la Justice dans une affaire visant le segment de 31 milliards de dollars de l’activitĂ© publicitaire de Google qui relie les Ă©diteurs de sites Web aux annonceurs.

Brinkema a affirmĂ© qu’en liant son serveur publicitaire et son systĂšme d’échange d’annonces pour les Ă©diteurs, Google avait « Ă©tabli et protĂ©gĂ© son monopole sur ces deux marchĂ©s » pendant plus de dix ans. Dans sa dĂ©cision de 115 pages, elle a Ă©crit que le comportement de l’entreprise avait privĂ© Â« ses concurrents de leur capacitĂ© Ă  rivaliser ».

Google a annoncĂ© son intention de faire appel de la dĂ©cision, arguant que le gouvernement tente de lui dicter sa conduite des affaires et que sa vision du marchĂ© est artificielle et dĂ©connectĂ©e de la rĂ©alitĂ©. L’entreprise maintient que ses outils aident les Ă©diteurs et les annonceurs Ă  gĂ©nĂ©rer des revenus.

Pas une premiĂšre pour Google

Cette dĂ©cision fait suite Ă  une nouvelle dĂ©faite de Google en matiĂšre de concurrence l’an dernier, lorsqu’un juge a conclu Ă  un monopole sur la recherche en ligne. Elle intervient Ă©galement dans le contexte d’une rĂ©pression plus large contre les gĂ©ants de la Silicon Valley, lancĂ©e dĂšs le premier mandat de Donald Trump.

Meta n’est pas en reste

Cette semaine, le gĂ©ant technologique Meta a Ă©tĂ© jugĂ© pour abus de pouvoir de marchĂ© en rachetant des rivaux potentiels dans le cadre d’une Â« stratĂ©gie d’achat ou d’enterrement ».

Google pourrait dĂ©sormais ĂȘtre contraint de vendre des actifs ou de restructurer certaines parties de ses activitĂ©s, selon les experts.

Dans une autre affaire, un juge de l’État de Washington devrait examiner la demande du ministĂšre de la Justice visant Ă  contraindre l’entreprise Ă  cĂ©der son navigateur Chrome et Ă  limiter sa domination dans le domaine de la recherche.

Il s’agit d’ une « grande victoire dans la lutte pour dĂ©manteler les Big Tech », a dĂ©clarĂ© jeudi la sĂ©natrice amĂ©ricaine Elizabeth Warren, qualifiant cette dĂ©cision de « rĂ©sultat d’annĂ©es de travail pour freiner les abus des entreprises technologiques ».

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