Le Parlement arabe a approuvé, lors d’une séance plénière tenue, lundi 21 avril, à Bagdad, en Irak, les délibérations de sa deuxième session qui s’était déroulée le 26 février écoulé, au Caire, les rapports des quatre commissions permanentes ainsi qu’un projet de résolution relatif à la situation dans les territoires palestiniens occupés.
Les membres de la délégation parlementaire tunisienne au sein du Parlement arabe ont pris part aux travaux de cette session ordinaire, qui s’est tenue, du 19 au 21 avril courant, à Bagdad, indique un communiqué de l’Assemblée des représentants du peuple.
Ils ont également participé aux réunions des quatre commissions permanentes du Parlement arabe et de ses sous-commissions, consacrées, entre autres, à l’examen de diverses questions politiques et de l’évolution de la situation dans la région arabe.
Dans leurs interventions, les membres du groupe tunisien au sein du Parlement arabe ont souligné que la sécurité et la stabilité dans la région arabe ne pourront être atteintes qu’à travers l’établissement d’un État palestinien indépendant avec al-Qods pour capitale, la condamnation des crimes commis par l’occupation contre le peuple palestinien sans défense.
Le groupe tunisien est composé de Aymen Negra, vice-président de la Commission des affaires politiques, des relations extérieures et de la sécurité nationale, Aymen Boughdiri, membre de la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’homme, Meher Ktari, membre de la Commission des affaires économiques et financières et Mohamed Yahyaoui, membre de la Commission des Affaires sociales, de l’éducation, de la culture, de la femme et des jeunes.
La Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO) a mis en garde, dans une note d’information, publiée récemment, contre les répercussions des nouvelles taxes douanières, imposées par les États-Unis, sur les exportations d’un nombre de pays arabes, y compris celles de la Tunisie, vers le marché américain, dont la valeur est estimée à 22 milliards de dollars.
La CESAO estime, dans ce cadre, que ces pays arabes à revenu moyen, tels que la Tunisie, l’Égypte, le Maroc et la Jordanie, se retrouveront dans l’obligation de payer des charges financières supplémentaires, en raison de la hausse des recettes des obligations souveraines, reflétant l’instabilité financière mondiale causée par les politiques tarifaires américaines.
La Commission croit, aussi, que ces pays seraient invités, en outre, à payer des intérêts supplémentaires estimés à 114 millions de dollars, en 2025, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur leurs dépenses sociales et les budgets réservés au développement.
La note de la CESAO s’attend, également, à la décélération de la demande mondiale, notamment exprimée par des partenaires commerciaux, comme la Chine et l’Union Européenne, rappelant que 72 % des exportations tunisiennes et 68 % des exportations marocaines sont orientées vers l’UE, d’où le risque d’une déstabilisation économique dans la région.
La Commission recommande ainsi, de renforcer l’intégration économique régionale, à travers la mise en œuvre, en urgence, de la zone arabe de libre-échange, le lancement de l’union douanière du Golfe et de l’accord d’Agadir, ce qui sera en mesure d’impulser le commerce intra-arabe.
La CESAO propose, également, de lancer de nouvelles négociations avec les États-Unis, afin de conclure des conditions commerciales plus favorables.
Elle a souligné, en outre, l’importance de repositionner les pays arabes dans les chaînes de valeurs mondiales en investissant dans l’infrastructure logistique, en améliorant les cadres réglementaires et en renforçant la flexibilité du marché du travail. Ces mesures permettront d’attirer de nouveaux flux d’investissement et de dynamiser le commerce, ainsi que de renforcer la résilience des économies régionales.
« La région arabe se trouve à un carrefour économique crucial. Malgré les défis immédiats posés par ces taxes, ces dernières offrent une opportunité sans précédent de construire des économies plus résilientes, diversifiées et intégrées à travers le monde arabe », a affirmé la secrétaire exécutive de la CESAO, Rola Dashti.
L’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE) a annoncé, lundi 21 avril, que le comité de conciliation pour les infractions environnementales a repris ses travaux.
En respect du principe d’égalité, l’ANPE a souligné que les contrevenants seront convoqués dans l’ordre chronologique de réception des demandes, avec une priorité accordée à ceux qui ont présenté des preuves de leur comparution devant la justice à n’importe quel stade du litige, ainsi qu’aux établissements et institutions publics qui connaissent des difficultés économiques ou financières et qui cherchent à régler leurs infractions afin de préserver la pérennité du service public.
Les personnes qui souhaitent se réconcilier avec l’agence et qui ont présenté des demandes à cette fin avant 2025 doivent les renouveler pour qu’elles soient prises en compte dans l’ordre chronologique de réception des demandes.
La Tunisie célèbre la semaine de la vaccination au cours de la période, allant du 24 au 30 avril 2025 sous le slogan » le vaccin est une protection … la numérisation est une garantie » selon un communiqué publié lundi 21 avril par la direction des soins de santé de base.
La direction des soins de santé de base relevant du ministère de la santé, a indique dans un document d’information, dont une copie est parvenue à l’agence TAP, que la semaine mondiale de vaccination est une occasion idoine à même de réitérer l’importance de la vaccination pour protéger les enfants contre les maladies et inciter les parents à l’inscription sur la plateforme numérique EVAX, rappelant l’importance de compléter les vaccins pour enfants et les accompagner dans ce processus de prévention.
Elle a souligné le rôle vital des vaccins dans la protection de la santé des enfants, relevant la nécessité pour les parents d’adhérer à la plateforme numérique à travers l’inscription dans le système national de vaccination, qui ne constitue pas une simple procédure administrative, mais une étape importante de prévention, mise à part le suivi des rendez- vous périodiques de vaccination et le rappel aux parents à travers des SMS (avant 72 heures).
Cette plateforme numérique de vaccination permet d’obtenir le carnet de vaccination numérique qui comprend toutes les données concernant les vaccins pour enfants de manière sécurisée et facile d’accès, outre la continuité de la prise en charge sanitaire en cas de changement de centres de soins de santé de base ou de changement de domicile.
La scientifique et universitaire tunisienne Semia Gharbi vient de remporter le prix Goldman pour l’environnement, souvent appelé « Nobel vert », pour le continent africain, et ce, en reconnaissance à ses efforts déployés, durant l’année 2022, pour la remise en cause d’un réseau de trafic de déchets entre l’Italie et la Tunisie.
L’affaire que l’activiste de l’environnement a aidé à exposer au grand public, a permis de dévoiler un réseau de plus de 40 fonctionnaires corrompus et d’autres personnes impliquées dans le trafic de déchets dans les deux pays. Les personnes impliquées dans ce scandale, a fini par le renvoi de 6 000 tonnes de déchets ménagers illégalement importés en Tunisie, à leur pays d’origine.
Par ailleurs, suite à cette affaire, l’UE a renforcé ses procédures et ses réglementations en matière de transfert de déchets à l’étranger.
Il convient de noter qu’en Tunisie en plus de la règlementation tunisienne, l’exportation et l’importation de déchets sont régies par la Convention de Bamako, la Convention de Bâle, et la politique de l’UE. En vertu de ses conventions, l’envoi de déchets dans un pays non membre de l’UE en vue de leur mise en décharge est interdit et l’exportation n’est autorisée que si le pays destinataire dispose de la capacité et des installations nécessaires au recyclage.
Toutefois, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a estimé, en 2020, que les pays riches exportaient illégalement 1,7 milliard de tonnes de déchets vers les pays en développement, dans le cadre du « trafic de déchets ».
Scientifique et éducatrice environnementale, Semia Gharbi (57 ans) dispose d’une expérience de plus de 20 ans en tant qu’activiste qui lutte pour la protection de l’environnement.
Elle a fondé, en 2011, l’Association d’éducation à l’environnement pour les générations futures, une ONG qui travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Education, en vue de sensibiliser le public aux risques de toxicité et des produits chimiques dangereux.
Elle est, en outre, coordinatrice pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord du Réseau international pour l’élimination des polluants (IPEN) et cofondatrice du Réseau Tunisie Verte (RTV), un réseau de plus de 100 organisations environnementales.
Le prix Goldman pour l’environnement a été créé en 1989 a été créé en 1989 par le couple de philanthropes californiens Rhoda et Richard Goldman afin de récompenser des acteurs de terrain défenseurs de l’environnement. Ce prix est décerné annuellement aux héros de l’environnement de chacune des six régions continentales du monde.
La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) a organisé une communication financière au sein de son siège social à Tunis en collaboration avec l’Association des Intermédiaires en Bourse (AIB) et en présence des intermédiaires en Bourse de la place.
À cette occasion, Elyes Jebir, Directeur Général de la BIAT, a présenté les projets stratégiques de la banque ainsi que ses principales réalisations pour l’exercice 2024.
Poursuite des projets stratégiques de la BIAT
Ainsi, à l’ouverture de la séance, Elyes Jebir, Directeur Général de la BIAT, a mis en avant la solidité du modèle de gouvernance de la banque, reposant sur un Conseil d’Administration actif, des comités spécialisés et une Direction Générale pleinement engagée.
Ensuite, il a présenté les projets oh combien stratégiques de la BIAT qui ont marqué l’exercice 2024.
Une transformation digitale accélérée
Une nouvelle étape dans la transformation digitale de la BIAT a été franchie avec la montée en puissance des plateformes MyBIAT Retail et MyBIAT Corporate qui comptent environ 400 000 clients actifs à fin 2024 et qui centralisent 66 % des virements des clients. De nouvelles fonctionnalités seront prochainement déployées, notamment au bénéfice des entreprises offshore et des sociétés opérant dans le commerce international.
Afin de consolider sa capacité d’innovation technologique, la BIAT a créé en 2024 une filiale dédiée : BIAT Innovation & Technology. Cette filiale regroupe l’ensemble des expertises techniques de la banque dans un environnement propice à l’innovation, avec pour mission de piloter le développement digital et data, d’implémenter de nouvelles solutions technologiques et de renforcer la sécurité des systèmes d’information.
Un réseau modernisé au service de la proximité
Dans la continuité de sa stratégie de transformation, la BIAT a poursuivi le déploiement de son nouveau concept d’agence avec près de 40 agences rénovées à fin 2024 sur l’ensemble du territoire national. Plus modernes, conviviaux et orientés conseil, ces nouveaux espaces ont pour vocation de renforcer l’expérience client en alliant accompagnement humain et innovation digitale.
En parallèle, la banque a généralisé la digitalisation de l’accueil en agence avec la mise en place d’un système de gestion de files d’attente virtuelles dans 65 agences. Ce dispositif permet la prise de rendez-vous en ligne, la gestion efficace des flux en agence, ainsi que la collecte et l’analyse des retours clients.
Un engagement fort pour le développement inclusif
La BIAT a poursuivi en 2024 son engagement en faveur d’un développement inclusif et durable, en ligne avec la stratégie nationale. Elle a notamment apporté son soutien aux sociétés communautaires à travers la participation à la ligne de crédit mise en place par l’Etat ainsi que des programmes de formation, de structuration et de développement.
La valorisation du capital humain
En 2024, la banque a lancé plusieurs initiatives visant à instaurer une gestion des carrières transparente et équitable, à promouvoir le développement des compétences et à renforcer la proximité managériale.
Elyes Jebir, Directeur Général de la BIAT
Performances financières : Consolidation des fondamentaux et engagement au service de l’économie réelle
Au terme de l’exercice 2024, la BIAT a confirmé sa solidité financière et sa résilience, s’appuyant sur des fondamentaux robustes et une dynamique commerciale maîtrisée. La Banque s’est distinguée par sa capacité à maintenir une position de référence dans le paysage bancaire tunisien, en particulier en matière de collecte de dépôts et de génération de produit net bancaire. Elle conserve également un positionnement privilégié en matière de distribution de crédits.
A fin 2024, le produit net bancaire (PNB) s’est établi à 1 479,7 millions de dinars, bénéficiant notamment de la performance du portefeuille d’investissement. Le résultat net a atteint 357,7 millions de dinars affichant une progression de 7,9 % par rapport à 2023, grâce notamment à un coût du risque clientèle qui a diminué quasiment de moitié entre 2023 et 2024 passant de 220 millions de dinars à 111,5 millions de dinars.
La collecte de dépôts a atteint 20 814 millions de dinars, confortant la place de référence de la BIAT sur le marché. La structure de ces ressources reste particulièrement qualitative et dénote de la confiance et de la proximité entretenues avec la clientèle.
Les crédits nets s’élèvent à 12 807 millions de dinars, témoignant de l’engagement de la BIAT dans le financement de l’économie. La dynamique des crédits reflète une orientation positive, avec une progression globale de l’encours de 2,9 %, portée notamment par une accélération du financement des PME. Particulièrement attentive au rôle stratégique des PME dans le tissu économique national, la BIAT continue de leur accorder une place importante dans son portefeuille, reflet d’un engagement constant en faveur de l’initiative entrepreneuriale.
La Banque poursuit son accompagnement de l’ensemble des secteurs économiques, avec une attention portée à l’industrie.
Pour un total bilan de 24 996 millions de dinars, le ratio de solvabilité se maintient à un niveau confortable dépassant les 15 % à 15,4 % confirmant la solidité de l’assise financière de la Banque.
Le Groupe BIAT compte aujourd’hui plus de 3600 collaborateurs et s’appuie sur la complémentarité de ses métiers pour accompagner une clientèle diversifiée, contribuer à l’employabilité des jeunes diplômés et au développement économique du pays. En 2024, le Groupe BIAT a contribué de manière significative au développement durable en générant et en distribuant des ressources financières importantes notamment des impôts directs qui s’élèvent à 342 millions de dinars.
Pour 2025, la BIAT ambitionne de poursuivre la trajectoire de sa croissance dans la continuité de ses réalisations et d’affirmer son positionnement dans la collecte des ressources et l’octroi des crédits tout en renforçant sa maitrise des risques.
Conformité réglementaire
Banque responsable et respectueuse de la réglementation en vigueur, la BIAT a activement collaboré avec la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et la Société Interbancaire de Télécompensation (SIBTEL) à la mise en place de la plateforme électronique des chèques suite à la promulgation de la Loi 2024-41. Une équipe dédiée d’experts a été mobilisée pour apporter les aménagements informatiques requis et la mise à disposition des nouveaux chéquiers dans les délais impartis. Des efforts ont été également déployés pour accompagner les collaborateurs et les clients dans la compréhension et l’intégration des nouveautés. Ces efforts témoignent de l’engagement de la BIAT à soutenir ce projet d’envergure nationale en faveur d’un modèle bancaire moderne.
Par ailleurs, la BIAT s’est pleinement engagée dans l’application de l’article 412 ter de la loi 2024-41 relatif à la réduction de 50 % des intérêts à taux fixe pour les crédits à l’immobilier. Elle a mobilisé les moyens techniques et humains pour assurer le traitement de toutes les demandes de ses clients éligibles dans des délais très courts.
Récompenses et distinctions obtenues par la BIAT
L’année 2024 a été marquée de reconnaissances internationales, témoignant de la solidité du modèle de la BIAT, de la qualité de sa gouvernance et de la pertinence de ses choix stratégiques. La banque a été élue Meilleure Banque en Tunisie par le prestigieux magazine Euromoney.
Par ailleurs, Capital Finance International (CFI) lui a décerné trois distinctions : Meilleure Gouvernance Bancaire en Tunisie, Meilleure Stratégie de Digitalisation en Afrique du Nord et Contribution Exceptionnelle au Développement de la Jeunesse en Tunisie.
Responsabilité sociétale
La BIAT poursuit sa stratégie de responsabilité sociétale à travers le financement, la gestion et la mise en œuvre de projets à fort impact, portés par la banque et sa Fondation.
Dans le cadre de la politique nationale tunisienne, la BIAT a assuré la rénovation complète de la piscine municipale du Belvédère et de la place Pasteur, sites emblématiques de la capitale. La banque a financé et piloté des travaux, en étroite collaboration avec les autorités publiques compétentes. Ce projet a permis de restituer à la piscine son cachet historique, tout en garantissant sa mise aux normes de sécurité et de confort.
Sur le plan éducatif, la Fondation BIAT, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation, a réhabilité de neuf établissements scolaires publics dans les gouvernorats de Tunis et de l’Ariana au profit de 6 300 élèves et lycéens.
Dans le cadre de son soutien au sport et à l’inclusion, la BIAT a également consolidé son engagement en faveur du handisport, à travers un partenariat avec la Fédération Tunisienne des Sports pour Handicapés. Ce partenariat a permis à la banque de parrainer de jeunes athlètes et de les accompagner dans leur préparation et leur participation aux grandes compétitions internationales, notamment les Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Avec une stratégie claire et des résultats solides, la BIAT continue de jouer un rôle clé dans le développement économique et social de la Tunisie. La communication financière s’inscrit dans une démarche de transparence et de proximité avec les acteurs du marché financier, réaffirmant son engagement à fournir une information claire, complète et régulière sur sa performance et ses perspectives.
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A propos de la BIAT :
Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la BIAT constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil.
Implantée sur tout le territoire, la BIAT compte aujourd’hui 206 agences à travers toute la Tunisie. Près de 2000 collaborateurs travaillent au service de tous ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels.
Très attentive à sa responsabilité sociétale, la BIAT a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation BIAT pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne. www.biat.com.tn
La Fédération générale du transport estime nécessaire de l’associer, en tant que partenaire social, à tout projet de réforme dans le secteur du transport, réclamant de ce fait une copie du nouveau projet de loi sur les transports terrestres.
Elle indique dans une correspondance adressée au ministre du Transport, qui comprend sa position vis-à-vis de la révision de la loi numéro 33 de l’année 2004 relative à l’organisation des transports terrestres, que tout projet de réforme dans le secteur du transport doit tenir compte des droits socio-économiques et professionnels des salariés de manière à préserver leur stabilité et améliorer leurs conditions de vie.
Elle souligne l’importance de promouvoir les prestations en vue d’assurer la pérennité du service public et de favoriser l’équilibre entre les dimensions sociaux économiques et de développement, appelant le ministère du transport à ne pas écarter le partenaire social dans les phases d’écriture, de modification et d’adoption de ce projet de loi.
A noter que la proposition de loi numéro 13/2025 relative à l’amendement de la loi numéro 33 de l’année 2004 datée du 19 avril 2024 relative à l’organisation des transports terrestre a été présentée à la commission de planification stratégique, du développement durable, du transport, de l’infrastructure et de l’aménagement urbain.
Elle exprime son refus de la mise à l’écart de l’organisation ouvrière de cet important processus législatif, relevant que toute réforme législative dans le secteur des transports terrestres, ne sera légitime qu’à travers un dialogue fructueux garantissant la participation de toutes les parties concernées et en particulier l’organisation syndicale, à même d’assurer l’adéquation entre l’efficacité économique et la justice sociale et de préserver les droits des agents et cadres dans ce secteur.
« La Ligue des États Arabes à Tunis (1979-1990) » est l’intitulé d’un ouvrage en arabe de l’écrivain et journaliste Mohamed Mamoun Abassi, paru aux Editions Santillana, fin mars 2025.
Dans cet ouvrage de 200 pages, Mamoun Abassi revient, à travers sept chapitres, sur différents aspects de l’action arabe commune dont il a été témoin, de 1979 à 1990, en tant qu’attaché de presse au cabinet du Secrétaire général de la Ligue Arabe, feu Chédli Klibi (6 septembre 1925 – 13 mai 2020).
« Le livre contient des photos et des documents liés à cette étape, ainsi qu’un aperçu des contextes arabes, régionaux et internationaux qui ont caractérisé cette période », indique son auteur, ancien journaliste à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP).
Son un communiqué parvenu, lundi 21 avril, Mohamed Mamoun Abassi présente « un travail essentiellement documentaire dont la finalité n’est point d’évaluer l’action menée par la Ligue Arabe, au cours de cette étape, tâche qu’il considère être du ressort des historiens».
Il évoque « une contribution à la préservation de la mémoire d’une étape de l’action arabe commune». Sa principale motivation est d’enrichir la bibliothèque arabe, partant de son constat du « manque d’ouvrages traitant de la période tunisienne de l’histoire de l’action arabe commune en général, et de la Ligue arabe, en particulier ».
La date de publication de ce livre coïncide avec le quatre-vingtième anniversaire de la fondation de la Ligue des États Arabes, le 22 mars 1945, et le quarante-sixième anniversaire de l’adoption de la résolution relative au transfert du siège de la Ligue des États Arabes du Caire à Tunis, et ce en application de la recommandation du IXe Sommet Arabe, tenu en novembre 1978 dans la capitale irakienne Bagdad.
Notons que Chédli Klibi est le quatrième Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes. Il a occupé ce posté de 1979 à 1990, date de sa démission avec le déclenchement de la guerre du Golfe pour exprimer son refus de l’invasion irakienne du Koweit.
Cette figure de proue et l’un des bâtisseurs de la Tunisie moderne, avait occupé des postes clés à l’intérieur et à l’extérieur du pays dont la direction générale de l’institution de la Radio et la Télévision tunisienne (ERTT), en 1958, le ministère de la Culture dont il était le bâtisseur en 1961. Il était également Chef du cabinet présidentiel sous Bourguiba qui lui avait attribué encore une fois la valise culturelle en 1976. Deux ans plus tard, il a été nommé en 1978 à la tête du ministère de l’Information.
Mohamed Mamoun Abassi est auteur d’un premier ouvrage, paru en février 2024, « Itinéraire d’un journaliste à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et à la Ligue des États Arabes » dans lequel il passe en revue certains aspects de l’action arabe commune, au sein de la Ligue Arabe durant l’étape de Tunis.
Son nouvel ouvrage, « La Ligue des États Arabes à Tunis (1979-1990) », sera présenté lors d’une séance de dédicace, le 27 avril.
Un atelier a été organisé, lundi 21 avril, à Tozeur dans le cadre du projet de l’économie verte et et de l’autonomisation économique des femmes en Tunisie, mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) avec un financement canadien.
Ce projet vise à passer d’une économie classique basée sur l’exploitation des ressources naturelles, et qui peine à faire face aux changements climatiques, à une économie plus résiliente, capable de créer des opportunités d’emploi pour les femmes et les jeunes, selon la responsable du projet, Insaf Cherif.
L’atelier, dont les travaux se poursuivent jusqu’au 23 avril courant, a consacré sa première journée à une session de formation réunissant des intervenants du domaine économique et de la femme, notamment des représentants du ministère de l’Économie et de la Planification, principal partenaire dans les gouvernorats de Tozeur et Kébili.
L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs locaux de l’inclusion économique des femmes, et de développer une chaîne de valeur verte adaptée aux spécificités régionales, favorisant l’emploi des jeunes et des femmes, et définissant les priorités propres à chaque région, selon la même source.
L’atelier prévoit également l’élaboration de programmes pour chaque chaîne de valeur convenue. Le reste du programme de l’atelier sera dédié à la création de partenariats entre les secteurs public et privé, en raison de leur importance dans la réalisation des objectifs de l’économie verte.
Selon la même source, les résultats attendus de cet atelier incluent en particulier la mise en place de chaînes de valeur vertes résilientes face aux changements climatiques dans chaque gouvernorat, ainsi que l’exécution de programmes de partenariat public-privé favorisant l’inclusion économique des femmes et des jeunes.
Pluies éparses attendues la nuit du lundi 21 avril, sur le nord, les régions côtières du centre et la région de Sfax. Nuages passagers ailleurs.
Vent de secteur nord-ouest, relativement fort à localement fort prés des côtes et sur les hauteurs, dépassant temporairement 70 km/h en rafales et modéré sur le reste des régions.
Mer agitée à très agitée :
Températures maximales comprises, la nuit, entre 13 et 18 degrés et aux alentours de 9 degrés sur les hauteurs ouest.
Le marché boursier a poursuivi sa baisse reculant de 0,11% à 11 047,71 points au terme de la séance de lundi 21 avril. Les volumes demeurent assez soutenus, s’élevant à près de 8,6 MD, rapporte l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.
Le titre Magasin Général s’est offert la meilleure performance de la séance. Sans faire l’objet de transactions, l’action du spécialiste de la grande distribution s’est bonifiée de 4,4% à 7,310 D.
Le titre CIL s’est retrouvé parmi les plus fortes hausses. L’action du loueur a réussi à se démarquer avec une embellie de 3,9% à 27 D dans un modeste volume d’échange de 8 mille dinars.
ATL a été la valeur la plus échangée sur la séance, accaparant 47% du volume échangé sur le marché. Le loueur a mobilisé un flux conséquent, dépassant 4 MD.
Le titre ASSAD s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action de l’accumulateur de batteries a reculé de 4,2% à 2,270 D, dans un flux de 362 mille dinars.
Le titre ATTIJARI BANK a été victime d’un mouvement de prise de bénéfices sur la séance. L’action de la banque privée a cédé 2,7% à 65,890 D. La valeur a amassé un volume global de 333 mille dinars sur la séance.
Une mission économique stratégique à Oslo (Norvège) et Stockholm (Suède) sera organisée du 25 au 29 mai 2025, par le Centre de promotion des exportations (CEPEX), en collaboration avec les Ambassades de Tunisie à Oslo et Stockholm, la CONECT et le Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (PAMPAT).
Les filières concernées sont l’huile d’olive, les produits de terroir, l’agroalimentaire et les technologies de l’information et de la communication.
Cette mission se tiendra du 25 au 27 mai à Oslo et du 28 au 29 mai 2025 à Stockholm. La date limite d’inscription est fixée pour le 25 avril 2025. Elle permettra aux entreprises participantes de valoriser les produits tunisiens, de présenter leur savoir-faire, de rencontrer des acheteurs qualifiés et de profiter de rencontres B2B avec des professionnels norvégiens et suédois.
Elle leur donnera également l’occasion d’explorer de nouveaux marchés et de se positionner dans des économies stables, innovantes et ouvertes.
Cette action est éligible au Fonds de Promotion des Exportations (FOPRODEX), a précisé le CEPEX, appelant les entreprises intéressées à s’inscrire via le lien : httpss://www.e-cepex.tn/c/b2b/details/349.
La Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) s’est engagée, lundi 21 avril, à décaisser un montant de 10 millions de dinars au titre de prêts sociaux après l’achèvement procédures nécessaires, au plus tard au cours du premier semestre de l’année en cours. Et ce, conformément aux dispositions du procès verbal de la commission centrale de conciliation tenue le 23 janvier 2025 au siège du ministère des Affaires sociales.
D’après un communiqué de la CPG, la direction de gestion des stocks de la société s’est par ailleurs engagée à fournir des tenues de travail dans les plus brefs délais. Soulignant à cet égard qu’un contractant a été sélectionné pour exécuter la commande, conformément aux procédures légales des marchés publics.
La société a également annoncé le règlement de la question relative aux tickets de restauration non distribués, s’engageant à les fournir dans les délais fixés.
Un comité sera, en outre, constitué afin d’étudier la question relative à la prime de productivité et d’examiner la possibilité d’un éventuel arrangement, a encore souligné la CPG. Tout en ajoutant qu’une prime de fin de carrière entrera en vigueur à partir du 1er mai 2025.
La société a aussi fait savoir qu’un comité mixte poursuit actuellement ses travaux de révision du statut de la société, conformément au calendrier convenu.
Plus de 30 mille bovins ont été vaccinés contre la fièvre aphteuse, la fièvre de malte (brucellose) et la dermatose nodulaire, depuis l’année 2024 jusqu’à présent, dans le gouvernorat de Siliana.
Le chef de service de la production animale au Commissariat régional au développement agricole, Abderrazek Mejri a indiqué à l’Agence TAP que 14 mille bovins et caprins ont été vaccinées contre la fièvre aphteuse, depuis le début de cette année. Tout en ajoutant qu’aucun cas de perte d’animaux n’a été enregistré.
De même, environ 23 mille têtes bovines ont été vaccinées dans la région contre la dermatose nodulaire.
Par ailleurs, et depuis début 2025, la vaccination contre la rage a touché 1 800 chiens contre 16 500 en 2024. Sachant que cinq cas ont été déclarés positifs à Laroussa, Bargou, Siliana-sud et Errouhia sur 17 prélèvements effectués, d’après la même source.
Le Parti des travailleurs a exprimé « sa pleine solidarité » avec les familles des personnes condamnées dans l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».
Le verdict est tombé samedi 19 avril. Sur les 40 accusés dans cette affaire, dont huit sont actuellement en détention, la justice a prononcé des peines allant de quatre à 66 ans de prison.
Ils ont été jugés sur la base de la loi antiterroriste, coupables de « complot contre la sûreté de l’État » et d’« adhésion à un groupe terroriste ».
Dans une déclaration publiée, lundi 21 avril, le parti a appelé à la libération des « détenus d’opinion ». Mais aussi à l’annulation des « décrets-lois violant la liberté d’expression (décret-loi 54), à l’indépendance du pouvoir judiciaire et au respect des conditions d’un procès équitable ».
Parmi les accusés, des politiciens, d’anciens responsables, des hommes d’affaires, des avocats et d’anciens cadres sécuritaires.
Un décret régissant l’organisation du comité général de défense commerciale a été soumis à la présidence du gouvernement. Il devrait être examiné, prochainement, en conseil ministériel. C’est ce qu’a fait savoir la directrice générale du Commerce extérieur, Dorra Borji dans une déclaration à l’Agence TAP.
Intervenant en marge d’un atelier de sensibilisation sur les instruments de la défense commerciale organisé, lundi 21 avril, Mme Borji a rappelé que la Tunisie a été pionnière au niveau arabe dans l’établissement d’un cadre juridique relatif aux mécanismes de défense commerciale notamment avec la loi n°99-9 du 13 février 1999, relative à la défense contre les pratiques déloyales à l’importation et la loi n°98-106 du 18 décembre 1998 relative aux mesures de sauvegarde à l’importation, mais qui n’ont pas été concrétisés et parvenus aux résultats escomptés.
Et d’ajouter, qu’un organe de défense commerciale a été également créé au niveau du ministère du Commerce, en vertu du décret-loi n° 2022-68 du 19 octobre 2022. Mais il dispose d’un nombre limité d’enquêteurs, contrairement à l’Egypte qui compte 340 enquêteurs et le Canada qui dispose d’un tribunal du commerce extérieur chargé des enquêtes. Certains pays se sont inspirés du cadre juridique tunisien et ont pu réaliser des résultats importants, d’où la nécessité de développer les mécanismes en question, a-t-elle avancé.
Et de rappeler que les instruments de défense commerciale (anti-dumping, anti-subvention et mesures sauvegarde) font partie du cadre législatif de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Les instruments en question sont une occasion permettant à l’industrie qui a subi un préjudice de présenter une requête officielle au ministère du Commerce avec des conditions (certaine représentativité du secteur et preuves de pratique déloyale…). Cette requête est examinée par la suite par les enquêteurs pour décider si elle est recevable et prendre la mesure protectionniste adéquate, a-t-elle expliqué.
Et d’ajouter que chaque mesure protectionniste prise par un pays doit être notifiée auprès de l’OMC. Tout en présentant un rapport détaillé comportant la requête, les preuves de la pratique déloyale et la mesure. Toutefois Mme Borji a souligné que le tissu industriel et les entreprises ne sont pas conscients de leurs droits et des pratiques déloyales. D’où l’importance de l’organisation de la journée de sensibilisation qui vise à simplifier les instruments.
Pour sa part, le ministre du Commerce et du développement des exportations, Samir Abid, a souligné que des rencontres de sensibilisation seront organisées au niveau des régions afin de mettre l’accent sur l’importance des instruments en question. Il a souligné que son département œuvre à la mise en place d’une plateforme permettant aux opérateurs économiques de déposer leurs remarques et plaintes et d’interagir avec le comité de défense commerciale. Cette plateforme, ainsi que des programmes d’accompagnement en faveur des entreprises, s’inscrivent dans le cadre de l’opérationnalisation des instruments de défense. Et ce, en synergie avec les chambres de commerce et les métiers libres.
De son côté, la Cheffe composante Tunisie du programme « Appui à la ZLECAf », a rappelé que les instruments de défense commerciale se veulent des outils stratégiques préservant les intérêts économiques des pays et protégeant les entreprises tunisiennes. Et d’ajouter que la défense commerciale est l’un des domaines couverts par l’accord ZLECAf; vu que le commerce extérieur un des leviers de croissance et de la création de la valeur ajoutée.
Elle a fait remarquer dans ce cadre que la Tunisie a consenti des efforts considérables en matière de préparation d’économie régionale, de renforcement de la capacité des entreprises face à la concurrence internationale et d’amélioration de la qualité et de la compétitivité du produit tunisien. Tout en alignant sur les standards mondiaux en matière de commerce pour tirer profit des accords, notamment celui de la ZLECAF.
Pour sa part, le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Samir Majoul, a souligné que l’ouverture et la mondialisation offrent des opportunités prometteuses de croissance mais posent des risques, dont les pratiques déloyales et non transparentes dans les échanges commerciaux.
Il a souligné dans ce cadre, l’importance des mécanismes de défense commerciale et de protection du tissu industriel contre les pratiques déloyales dont le dumping, la subvention de certains pays de leurs entreprises et la contrebande, pour préserver l’économie, les entreprises et les postes d’emploi. En effet, l’économie tunisienne fait face à un déséquilibre de ses échanges commerciaux avec certains pays à cause des accords déséquilibrés ou du dumping, des pratiques qui ont favorisé une concurrence déséquilibrée sur le marché intérieur, provoquant des pertes importantes pour l’industrie nationale, la fermeture de nombreuses entreprises, l’effondrement de certains secteurs et la perte de milliers d’emplois, a-t-il noté.
Il a appelé dans ce cadre à réviser certains accords commerciaux et à doubler les efforts de lutte contre le dumping, l’importation anarchique, la contrebande, le commerce parallèle et la contrefaçon.
Il a mis l’accent, à ce propos, sur l’importance des mécanismes de défense commerciale, vu leur capacité à assurer l’équilibre du commerce international et à protéger les économies contre les pratiques déloyales. M. Majoul a mis l’accent sur la nécessité de sensibiliser des entreprises sur ces instruments. Vu que la surveillance des pratiques illégales est une responsabilité partagée entre les entreprises, les structures professionnelles et l’administration.
Une décision d’évacuation du marché central de Bizerte menaçant ruine a été mise en œuvre, lundi 21 avril.
La secrétaire générale de la mairie de Bizerte, Imen Zouari a indiqué à l’Agence TAP que cette mesure a été prise suite à un rapport mettant en péril la sécurité des commerçants, consommateurs et citadins.
Les commerçants pourront poursuivre leur activité dans d’autres marchés en attentant la reconstruction du marché central, a ajouté la même source.
Les plus importants phénomènes climatiques enregistrés :
– Chute de grêle dans le gouvernorat du Kef :
Kef Ville, Kef Boulifa, Sakiet Sidi Youssef, Tajérouine, El Ksour, Dahmani, Kalaat Sinan et dans les régions d’El Falta et El Hmaima de la délégation de Kalaat Sinan.
– Vents forts enregistrés atteignant la vitesse de 86 km/h à Kébili 86 et 65 km/h à Tozeur, accompagnés de sable.
L’avocat et ancien président du Tribunal administratif, Ahmed Souab, a été arrêté ce lundi matin à son domicile par des unités sécuritaires de la Brigade antiterroriste de Bouchoucha. Par la suite, il a été placé en garde à vue pour une durée de 48 heures, selon les informations communiquées par l’avocat Samir Dilou