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Bourse de Tunis : Le repli se poursuit ce lundi

Le marché boursier a poursuivi sa baisse reculant de 0,11% à 11 047,71 points au terme de la séance de lundi. Les volumes demeurent assez soutenus, s’élevant à près de 8,6 MD, rapporte l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre Magasin Général s’est offert la meilleure performance de la séance. Sans faire l’objet de transactions, l’action du spécialiste de la grande distribution s’est bonifiée de 4,4% à 7,310 D.

Le titre CIL s’est retrouvé parmi les plus fortes hausses. L’action du loueur a réussi à se démarquer avec une embellie de 3,9% à 27 D dans un modeste volume d’échange de 8 mille dinars.

ATL a été la valeur la plus échangée sur la séance, accaparant 47% du volume échangé sur le marché. Le loueur a mobilisé un flux conséquent, dépassant 4 MD.

Le titre ASSAD s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action de l’accumulateur de batteries a reculé de 4,2% à 2,270 D, dans un flux de 362 mille dinars.

Le titre ATTIJARI BANK a été victime d’un mouvement de prise de bénéfices sur la séance. L’action de la banque privée a cédé 2,7% à 65,890 D. La valeur a amassé un volume global de 333 mille dinars sur la séance.

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Goethe-Institut Tunis : la légendaire Hanna Schygulla présente “Le Mariage de Maria Braun”

A la fois actrice, chanteuse et écrivaine, l’artiste allemande Hanna Schygulla, qui a marqué de son empreinte l’histoire du cinéma européen et du septième art en général, actuellement en Tunisie, sera présente au Goethe-Institut Tunis, le mercredi 23 avril à 19H00, pour une rencontre exceptionnelle avec le public, suivie de la projection du chef-d’œuvre “Le Mariage de Maria Braun” du célèbre réalisateur allemand Rainer Werner Fassbinder, film dans lequel elle tient le rôle principal.

Actrice fétiche de Fassbinder, Hanna Schygulla incarne dans ce film classé entre drame historique et mélodrame, le rôle de Maria Braun avec une intensité et une complexité qui lui ont valu une reconnaissance internationale. Sa performance dans ce film est l’une des plus emblématiques du cinéma européen. Egérie du cinéma d’auteur, Schygulla a collaboré avec de nombreux réalisateurs de renom, notamment Jean-Luc Godard, Wim Wenders et Fatih Akin.

“Le Mariage de Maria Braun” (Die Ehe der Maria Braun, 1979) qui sera projeté avec un sous titrage en français, est l’un des chefs-d’œuvre de Rainer Werner Fassbinder, figure majeure du Nouveau Cinéma Allemand. Le film retrace le destin de Maria, une femme dont le mariage avec un soldat allemand est célébré en pleine Seconde Guerre mondiale, quelques heures avant que celui-ci ne reparte au front. Lorsque son mari est porté disparu, Maria doit apprendre à survivre seule dans l’Allemagne d’après-guerre, dévastée mais en pleine reconstruction économique. Ambitieuse, indépendante, souvent déchirée entre passion et raison, elle incarne à elle seule les contradictions de toute une époque.

Avec une mise en scène puissante et une critique sociale acerbe, Fassbinder signe un portrait poignant de la société allemande de l’après-guerre, à travers le destin d’une femme aussi forte que tragique.

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Patrimoine vivant : les Twayef de Ghbonten et le rituel du henné à l’honneur à Ksar Saïd

Dans le cadre de la 34ème édition du Mois du Patrimoine (18 avril-18 mai) sous le thème “Patrimoine et art: mémoire de civilisation”, le Centre des arts, de la culture et des lettres (CACL) “Ksar Said” au Bardo, a concocté une programmation diversifiée, entre expositions, spectacles vivants, conférences scientifiques et ateliers, avec la participation de nombreux artistes plasticiens, universitaires, chercheurs en patrimoine, experts du patrimoine culturel immatériel, conteurs, artisans et artisanes venus de différentes régions de Tunisie.

Parmi les temps forts, figure la présentation, le 21 avril, du dossier “Les arts du spectacle chez les Twayef de Ghbonten“, proposé pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’Humanité. Cette présentation qui sera donnée par l’équipe scientifique composée d’Ismahan Ben Barka, Imed Soula et Hechmi Hassin, sera accompagné d’une exposition et d’un spectacle vivant d’une troupe Ghbonten, qui se produira également le 17 mai au Musée national de Carthage.

Autre moment attendu, la présentation, le 22 avril, du livre “Entre deux rives : itinéraire d’un historien des frontières”, signé par Riadh Ben Khalifa.

Le 26 avril, une exposition d’arts plastiques, conçue conjointement par la Direction des arts plastiques et la Poste tunisienne, sera inaugurée sous le titre “Des artistes dessinent le patrimoine en couleurs”.

La manifestation “Un monument… et des enfants”, dans sa troisième édition, mettra le cap, les 3 et 4 mai, sur le Palais El Abdellia, à travers une série de photographies et de vidéos réalisées par des enfants, ainsi que des ateliers et des récits contés par le conteur Youssef Baklouti. Des visites guidées à destination du jeune public sont prévues à El Abdellia à la Marsa afin de leur faire découvrir ce joyau architectural classé patrimoine historique depuis 1923.

Le 7 mai, la manifestation mettra à l’honneur le dossier arabe commun “Le henné rituels, pratiques sociales et esthétiques”, proposé pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Seront notamment présentés un exposé sur le henné de la mariée à Siliana et sur les traditions de la région de Kébili, ainsi qu’une série d’ateliers autour des pratiques liées au rituel du henné dans les cérémonies de mariage en Tunisie.

Un atelier scientifique sera également organisé par l’Ecole d’Histoire et d’Anthropologie de Tunis, en partenariat avec la Chaire Icesco “Ibn Khaldoun pour la Culture et le Patrimoine”, autour du thème “Hannibal, histoire et mémoire : l’homme, le politique et le stratège”.

Un hommage posthume sera rendu le 14 mai à la mémoire de la doyenne des potières de Sejnane, “Ommi Jomaa” (Jomaa Selmi), disparue le 21 février 2025. Dépositaire d’un savoir-faire ancestral, la défunte a été d’un précieux apport pour les chercheurs de l’Institut national du patrimoine (INP), notamment pour l’élaboration du dossier ayant permis l’inscription, en 2018, de la poterie de Sejnane sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

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Masterclass de Ljubisa Jovanovic à Tunis : un coup de projecteur sur les jeunes musiciens tunisiens

Dans le cadre de la coopération culturelle entre la Tunisie et la Serbie, une masterclass dirigée par le flûtiste serbe de renommée internationale Ljubisa Jovanovic s’est achevée le samedi 19 avril 2025 au Théâtre des Jeunes Créateurs, à la Cité de la Culture Chedly Klibi, par un mini-concert de clôture. Cette représentation, donnée par les jeunes musiciens ayant pris part à la résidence artistique organisée du 7 au 18 avril, a permis de présenter le travail accompli tout au long de la formation et de mettre en lumière les jeunes talents en herbe.

La résidence a réuni des élèves issus des conservatoires publics de musique, autour d’un programme consacré à la pratique des instruments à vent, particulièrement celle des cuivres, une discipline encore peu développée en Tunisie.

Elle s’inscrit dans le cadre du programme du Théâtre de l’Opéra de Tunis visant à perfectionner et à développer les compétences techniques des musiciens tout en encourageant la pratique des cuivres afin de renforcer la présence de ce genre d’instrumentistes au sein des orchestres et des formations musicales nationales.

Professeur titulaire de flûte à la Faculté de musique de Belgrade, directeur artistique et chef d’orchestre de l’Orchestre Philharmonique des Enfants, Ljubisa Jovanovic a animé des masterclass dans de nombreux pays, de l’Allemagne à l’Afrique du Sud, en passant par l’Argentine, la Chine, l’Italie, la Norvège ou encore l’Ukraine. Il a enregistré plus de 50 CD et assuré la création de plus de 80 œuvres pour flûte et musique de chambre de compositeurs serbes.

Il s’est illustré sur les plus grandes scènes internationales. Il a joué dans les festivals les plus prestigieux de l’ex-Yougoslavie ainsi qu’en France, Suisse, Italie, Chine, Autriche, Allemagne, Russie, Roumanie, Grande-Bretagne, Algérie, Finlande, Danemark, Ukraine, Afrique du Sud, Norvège et Argentine. Lauréat de nombreuses distinctions, il a notamment reçu le Prix annuel de l’Association des artistes musiciens serbes, le Prix du Fonds culturel de Belgrade pour les meilleurs concerts donnés dans la capitale, ainsi que le Prix de la Ville de Belgrade.

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Marchés nordiques : les entreprises tunisiennes invitées à une mission B2B en mai 2025

Une mission économique stratégique à Oslo (Norvège) et Stockholm (Suède) sera organisée, du 25 au 29 mai 2025, par le Centre de promotion des exportations (CEPEX), en collaboration avec les Ambassades de Tunisie à Oslo et Stockholm, la CONECT et le Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (PAMPAT).

Les filières concernées sont l’huile d’olive, les produits de terroir, l’agroalimentaire et les technologies de l’information et de la communication.

Cette mission se tiendra du 25 au 27 mai à Oslo et du 28 au 29 mai 2025 à Stockholm. La date limite d’inscription est fixée pour le 25 avril 2025. Elle permettra aux entreprises participantes de valoriser les produits tunisiens, de présenter leur savoir-faire, de rencontrer des acheteurs qualifiés et de profiter de rencontres B2B avec des professionnels norvégiens et suédois.

Elle leur donnera également l’occasion d’explorer de nouveaux marchés et de se positionner dans des économies stables, innovantes et ouvertes.

Cette action est éligible au Fonds de Promotion des Exportations (FOPRODEX), a précisé le CEPEX, appelant les entreprises intéressées à s’inscrire via le lien : httpss://www.e-cepex.tn/c/b2b/details/349

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CPG : 10 millions de dinars pour des prêts sociaux et des améliorations au sein de la société

La Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) s’est engagée, lundi, à décaisser un montant de 10 millions de dinars au titre de prêts sociaux après l’achèvement procédures nécessaires, au plus tard au cours du premier semestre de l’année en cours, et ce conformément aux dispositions du procès verbal de la commission centrale de conciliation tenue le 23 janvier 2025 au siège du ministère des Affaires sociales.

D’après un communiqué de la CPG, la direction de gestion des stocks de la société s’est par ailleurs engagée à fournir des tenues de travail dans les plus brefs délais, soulignant qu’un contractant a été sélectionné pour exécuter la commande conformément aux procédures légales des marchés publics.

La société a également annoncé le règlement de la question relative aux tickets de restauration non distribués, s’engageant à les fournir dans les délais fixés.

Un comité sera, en outre, constitué afin d’étudier la question relative à la prime de productivité et à examiner la possibilité d’un éventuel arrangement, a encore souligné la CPG, ajoutant qu’une prime de fin de carrière entrera en vigueur à partir du 1er mai 2025.

La société a aussi fait savoir qu’un comité mixte poursuit actuellement ses travaux de révision du statut de la société conformément au calendrier convenu.

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Tunisie : Bientôt une plateforme pour lutter contre les pratiques commerciales déloyales

Un décret régissant l’organisation du comité général de défense commerciale a été soumis à la présidence du gouvernement et devrait être examiné, prochainement, en conseil ministériel, a fait savoir la directrice générale du Commerce extérieur, Dorra Borji dans une déclaration à l’Agence TAP.

Intervenant en marge d’un atelier de sensibilisation sur les instruments de la défense commerciale organisé, lundi, Borji a rappelé que la Tunisie a été pionnière au niveau arabe dans l’établissement d’un cadre juridique relatif aux mécanismes de défense commerciale notamment la loi n°99-9 du 13 février 1999, relative à la défense contre les pratiques déloyales à l’importation et la loi n°98-106 du 18 décembre 1998 relative aux mesures de sauvegarde à l’importation mais qui n’ont pas été concrétisés et parvenus aux résultats escomptés.

Et d’ajouter, qu’un organe de défense commerciale a été également crée au niveau du ministère du Commerce, en vertu du décret-loi n° 2022-68 du 19 octobre 2022, mais qui dispose d’un nombre limité d’enquêteur contrairement à l’Egypte qui compte 340 enquêteurs et le Canada qui dispose d’un tribunal du commerce extérieur chargé des enquêtes. Certains pays se sont inspirés du cadre juridique tunisien et ont pu réaliser des résultats importants, d’où la nécessité de développer les mécanismes en question, a-t-elle avancé.

Et de rappeler que les instruments de défense commerciale (anti-dumping, anti-subvention et mesures sauvegarde) font partie du cadre législative de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Les instruments en question sont une occasion permettant à l’industrie qui a subi un préjudice de présenter une requête officielle au ministère du Commerce avec des conditions (certaine représentativité du secteur et preuves de pratique déloyale…).

Cette requête est examinée par la suite par les enquêteurs pour décider si elle est recevable et prendre la mesure protectionniste adéquate, a-t-elle expliqué.

Et d’ajouter que chaque mesure protectionniste prise par un pays doit être notifiée auprès de l’OMC, tout en présentant un rapport détaillé comportant la requête, les preuves de la pratique déloyale et la mesure. Toutefois Borji a souligné que le tissu industriel et les entreprises ne sont pas conscients de leurs droits et des pratiques déloyales, d’où l’importance de l’organisation de la journée de sensibilisation qui vise à simplifier les instruments.

Le ministre du Commerce et du développement des exportations, Samir Abid a souligné que des rencontres de sensibilisation seront organisées au niveau des régions afin de mettre l’accent sur l’importance des instruments en question. Il a souligné que son département œuvre à la mise en place d’une plateforme permettant aux opérateurs économiques de déposer leurs remarques et plaintes et d’interagir avec le comité de défense commerciale. Cette plateforme, ainsi que des programmes d’accompagnement en faveur des entreprises s’inscrivent dans le cadre de l’opérationnalisation des instruments de défense, et ce, en synergie avec les chambres de commerce et les métiers libres.

De son côté la Cheffe composante Tunisie du programme « Appui à la ZLECAf », a rappelé que les instruments de défense commerciale se veulent des outils stratégiques préservant les intérêts économiques des pays et protégeant les entreprises tunisiennes. Et d’ajouter que la défense commerciale est l’un des domaines couverts par l’accord ZLECAf, vu que le commerce extérieur un des leviers de croissance et de la création de la valeur ajoutée.

Elle a fait remarquer dans ce cadre que la Tunisie a consenti des efforts considérables en matière de préparation d’économie régionale, de renforcement de la capacité des entreprises face à la concurrence internationale et d’amélioration de la qualité et de la compétitivité du produit tunisien et d’aligner sur les standards mondiaux en matière de commerce pour tirer profit des accords, notamment celui de la ZLECAf.

Pour sa part, le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Samir Majoul, a souligné que l’ouverture et la mondialisation offrent des opportunités prometteuses de croissance mais posent des risques, dont les pratiques déloyales et non transparentes dans les échanges commerciaux.

Il a souligné dans ce cadre l’importance des mécanismes de défense commerciale et de protection du tissu industriel contre les pratiques déloyales dont le dumping, la subvention de certains pays de leurs entreprises et la contrebande, pour préserver l’économie, les entreprises et les postes d’emploi. L’économie tunisienne fait face à un déséquilibre de ses échanges commerciaux avec certains pays à cause des accords déséquilibrés ou du dumping, des pratiques qui ont favorisé une concurrence déséquilibrée sur le marché intérieur, provoquant des pertes importantes pour l’industrie nationale, la fermeture de nombreuses entreprises, l’effondrement de certains secteurs et la perte de milliers d’emplois, a-t-il noté.

Il a appelé dans ce cadre à réviser certains accords commerciaux et de doubler les efforts de lutte contre le dumping, l’importation anarchique, la contrebande, le commerce parallèle et la contrefaçon.

Il a mis l’accent, à ce propos, sur l’importance des mécanismes de défense commerciale, vu leur capacité à assurer l’équilibre du commerce international et à protéger les économies contre les pratiques déloyales. Majoul a mis l’accent sur la nécessité de la sensibilisation des entreprises sur ces instruments vu que la surveillance des pratiques illégales est une responsabilité partagée entre les entreprises, les structures professionnelles et l’administration.

 

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Classement mondial WTA: Ons Jabeur reste 27e malgré son absence prolongée

La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur a conservé sa 27e position dans le nouveau classement mondial des joueuses professionnelles, publié ce lundi.

Absente des courts depuis sa participation au tournoi de Miami (Masters 1000), Jabeur avait dû abandonner au troisième tour après une blessure à la jambe gauche lors de son match contre l’Italienne Jasmine Paolini. Elle avait, également, dû renoncer au tournoi de Stuttgart (WTA 500), n’étant pas encore rétablie de sa blessure.

Aucun changement n’est à noter, par ailleurs, dans le Top 10 mondial: la Biélorusse Aryna Sabalenka conserve la tête du classement pour la 26e semaine consécutive, devant la Polonaise Iga Swiatek et le trio américain composé de Jessica Pegula, Coco Gauff et Madison Keys.

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Tunisie : les barrages remplis à seulement 36,5 % au 16 avril 2025

Le taux de remplissage de l’ensemble des barrages tunisiens s’est situé au niveau de 36,5%, à la date du 16 avril 2025, d’après les dernières données publiées, lundi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Les réserves en eau dans ces barrages ont augmenté de 4%, à 865,3 millions de m3, contre 832,8 millions de m3, une année auparavant.

Les barrages du nord affichent un taux de remplissage de 90,4%, avec des réserves en eau, à hauteur de 782,4 millions de m3.

S’agissant des barrages du centre et du Cap-Bon, leur niveau de remplissage s’est limité respectivement à 7,3%(soit 62,8 millions de m3) et 2,3%( soit 20,1 millions de m3).

Du 1er septembre 2024 au 16 avril 2025, les apports en eau, sont de l’ordre de 737,8 millions de m3, enregistrant, ainsi, une baisse de 53,2% par rapport à la moyenne de la période (1576,5 millions de m3).

Pour la journée du 16 avril courant, ces apports se répartissent à raison de 89,7% dans les barrages du nord, 7,3% dans les barrages du centre et de 3% dans ceux du Cap Bon.

 

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CONECT : Mohamed Ali Ben Hamra démis de ses fonctions à la tête du groupement cinématographique

La Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (Conect) a annoncé que son bureau exécutif a décidé de démettre Mohamed Ali Ben Hamra, président du groupement professionnel de l’industrie cinématographique, de toutes ses fonctions au sein de la Confédération, en application des conclusions du conseil de discipline.

Dans un communiqué publié lundi, la Conect a précisé que cette décision a été approuvée par le conseil d’administration qui, à l’unanimité des membres présents, a rejeté le recours déposé par Mohamed Ali Ben Hamra, lors de sa réunion tenue le 19 avril 2025.

Sans dévoiler les motifs de cette décision, la Conect a souligné que les demandes formulées à plusieurs reprises par son bureau exécutif pour une restructuration du groupement professionnel et l’élection d’un nouveau président, sont restées sans réponse. Cette situation, a ajouté la même source, n’a pas permis au groupement de prendre part à la réunion du conseil d’administration de la Confédération.

La Conect a mis en garde Mohamed Ali Ben Hamra contre l’utilisation non autorisée du nom, de l’identité visuelle ou des plateformes officielles de la confédération sur les réseaux sociaux ou d’atteinte à son image par la diffusion d’informations mensongères, réaffirmant son droit absolu d’engager des poursuites contre toute personne faisant un usage illégal de ses supports de communication.

La veille, dimanche 20 avril, Mohamed Ali Ben Hamra a publié un post sur sa page Facebook, dans lequel il a mentionné que “le président de la Conect avait décidé d’exclure le bureau exécutif du groupement professionnel de l’industrie cinématographique des travaux du conseil d’administration de l’organisation, tenu à Mahdia le samedi 19 avril 2025” à la suite de quoi, a-t-il expliqué “les membres du groupement ont décidé de dissoudre le groupement et de créer un nouveau syndicat patronal sous le nom d”Union professionnelle d’industrie cinématographique et audiovisuelle (UPICA), visant à œuvrer pour la réforme et le développement du secteur cinématographique”.

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ATP Munich : Zverev s’offre un 24e titre en carrière face à Shelton

L’Allemand Alexander Zverev, numéro 3 mondial, a remporté dimanche le 24e titre de sa carrière en dominant l’Américain Ben Shelton (15e) en finale du tournoi ATP 500 de Munich, sur terre battue, en deux sets secs, 6-2, 6-4.

Le champion olympique en simple de Tokyo en 2021 n’a eu aucune balle de break à sauver sur son service et n’a eu besoin que de 72 minutes pour s’imposer contre Shelton, offrant une démonstration aux plus de 6.000 spectateurs.

Zverev décroche ainsi un troisième sacre à Munich, après ceux de 2017 et 2018, le premier depuis que le tournoi a été promu cette saison au rang d’ATP 500, la troisième catégorie derrière les Grands Chelems et les Masters 1000.

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Imed Zitouni : d’une université tunisienne à l’ingénierie de l’IA mondiale chez Google ?

 « Apprendre aujourd’hui, encore et toujours, c’est le secret de la réussite. » C’est par ces quelques mots qu’Imed Zitouni, expert de renommée mondiale en intelligence artificielle (IA) et en traitement du langage naturel (TLN), synthétise un parcours de plus de 20 ans dans les technologies avancées de l’IA et du TLN.

Dr Imed Zitouni Aujourd’hui directeur de l’ingénierie chez Google USA, il façonne l’avenir des technologies conversationnelles et de la recherche sémantique. Avec plus de vingt ans d’expérience chez des géants comme Google, Microsoft et IBM, il incarne l’excellence et l’innovation dans son domaine. Invité à intervenir lors d’un webinaire organisé par l’association franco-tunisienne Reconnectt, Imed Zitouni partage un regard lucide sur la formation des ingénieurs tunisiens.

Il salue leur solide maîtrise des fondamentaux – mathématiques, physique, chimie – mais souligne un défi de taille : « Ce que j’ai appris il y a dix ans est aujourd’hui obsolète. Ce que j’apprends maintenant le sera dans cinq ou dix ans. Chaque jour, de nouvelles découvertes, de nouvelles innovations bouleversent nos connaissances. Il est impératif d’être en veille constante, de s’adapter et d’embrasser le savoir sans relâche. »

Imed Zitouni est un pur produit de l’université tunisienne. Diplômé en informatique de l’École Nationale Supérieure d’Informatique (ENSI), il poursuit ses études en France et obtient une maîtrise puis un doctorat en informatique à l’Université de Nancy 1 (aujourd’hui Université de Lorraine), tous deux couronnés des plus hautes distinctions.

« Apprendre aujourd’hui, encore et toujours, c’est le secret de la réussite. Dans un monde technologique en perpétuelle évolution, la seule constante, c’est l’apprentissage. »

 

Citant l’exemple de Bangalore, en ville qui s’est imposée comme la capitale indienne de l’informatique et où nombre de multinationales US se sont implantées Imed Zitouni estime que le fait : “Que les jeunes Tunisiens tentent des expériences professionnelles à l’international est appréciable d’autant plus qu’en s’imposant par leurs formations et leurs compétences, ils peuvent inciter de grandes firmes internationales à s’implanter en Tunisie car confiantes dans les qualifications des élites sur place”.

Aux States, les travaux de recherche de M. Zitouni posent les bases d’une carrière exceptionnelle : il explore les modèles statistiques et d’apprentissage automatique appliqués au TLN, ouvrant la voie à ses futures contributions en reconnaissance vocale et en modélisation linguistique. Après un court passage en tant que professeur assistant à l’Université de Nancy 1, il choisit de plonger dans le monde industriel, où il va marquer durablement l’évolution de l’IA appliquée au langage.

Un leader de l’IA au service de la recherche et de l’industrie

Si Imed Zitouni a bâti sa carrière dans le secteur privé, son impact dans le domaine académique et scientifique reste considérable. Depuis 2019, chez Google, il dirige les efforts en compréhension du langage naturel (NLU) pour optimiser la recherche sémantique et améliorer Google Assistant grâce au Knowledge Graph.

Avant cela, chez Microsoft (2012–2019), il a supervisé les sciences de la compréhension conversationnelle pour Cortana, perfectionnant les systèmes de dialogue et de compréhension du langage.

Chez IBM (2004–2012), il pilote des projets de TLN multilingue, travaillant notamment sur l’extraction d’informations en arabe, l’étiquetage sémantique et la traduction automatique, avec un rôle clé dans l’initiative Watson.

« Ce que j’ai appris il y a dix ans est déjà obsolète, et ce que j’apprends aujourd’hui le sera demain. En IA, il faut accepter de réapprendre chaque jour. »

 

Ses débuts chez Bell Labs (Lucent Technologies), où il passe près de six ans, le voient s’attaquer à la reconnaissance vocale, la modélisation linguistique et les systèmes de dialogue parlé.

Un passage éclair chez la startup parisienne DIALOCA lui permet de se familiariser avec les défis entrepreneuriaux liés au TLN, notamment dans le routage d’e-mails et la modélisation linguistique.

En parallèle de son engagement industriel, il reste un acteur influent de la communauté scientifique : professeur invité, rédacteur en chef de revues académiques et conférencier, il partage son expertise avec les générations futures d’ingénieurs et de chercheurs.

Imed Zitouni est un virtuose de l’IA et du traitement du langage. Avec plus de 100 brevets et publications scientifiques à son actif, il est l’auteur de deux ouvrages et de plusieurs chapitres spécialisés. Ses recherches ont été citées plus de 3.894 fois, preuve de son influence dans le domaine.

« L’excellence technique des ingénieurs tunisiens est réelle. Mais il faut y ajouter une culture du changement, une curiosité permanente et une ouverture internationale. »

 

Parmi ses innovations majeures : l’amélioration de la reconnaissance vocale en arabe via l’intégration de caractéristiques syntaxiques et morphologiques, la mise au point de systèmes robustes de détection d’entités multilingues et la conception de modèles TLN économes en ressources, comme les cadres avancés de DeepSeek.

Son leadership industriel se traduit par des applications concrètes : perfectionnement des capacités conversationnelles de Cortana, raffinement de la sémantique de recherche de Google, et bien d’autres avancées qui façonnent notre interaction quotidienne avec la technologie.

« Si des jeunes brillants partent à l’étranger, c’est une opportunité : ils deviennent nos ambassadeurs technologiques. Le défi, c’est de leur donner envie de construire aussi ici. »

 

Reconnu comme membre senior de l’IEEE, il a siégé au comité technique IEEE sur le traitement de la parole et du langage (1999–2011) et a occupé des fonctions clés au sein de l’Association for Computational Linguistics (ACL), notamment en tant qu’officier d’information pour les langues sémitiques. En tant que rédacteur en chef des ACM Transactions on Asian and Low-Resource Language Processing, il contribue activement à la diffusion des savoirs en IA.

En 2024, il est honoré du Tunisian AI Award par la Tunisian AI Society, reconnaissance de son impact mondial et de son attachement à ses racines tunisiennes.

Un appel à l’action pour la Tunisie

Interrogé sur son rôle potentiel dans l’essor technologique de la Tunisie, Imed Zitouni répond avec enthousiasme : « Bien sûr que je veux aider ! Mais dites-nous comment. Dites-nous ce que nous pouvons faire et nous veillerons à ce que cela soit fait. »

« Oui, je veux contribuer à la réussite technologique de la Tunisie. Mais il faut que l’appel soit clair, structuré, porté par une stratégie. Nous, de l’extérieur, sommes prêts. »

 

Ce message est un appel aux décideurs, aux institutions et aux jeunes talents. L’avenir technologique de la Tunisie ne repose pas seulement sur des compétences techniques solides, mais aussi sur la capacité à s’adapter, à innover et à apprendre en permanence.

L’exemple d’Imed Zitouni illustre qu’avec du talent, de la persévérance et une vision tournée vers l’avenir, il est possible de briller sur la scène mondiale tout en gardant un lien fort avec son pays d’origine.

A.B.A

  • TLN : Traitement du langage naturel (Natural Language Processing – NLP).

EN BREF

Imed Zitouni

  • Origine : Diplômé de l’ENSI (Tunisie), docteur en informatique de l’Université de Nancy 1.
  • Parcours : Carrière internationale chez Bell Labs, IBM (Watson), Microsoft (Cortana), et depuis 2019, chez Google USA.
  • Spécialité : Intelligence artificielle et traitement du langage naturel (TLN).
  • Fonction actuelle : Directeur de l’ingénierie, Google – en charge de la recherche sémantique et Google Assistant.
  • Réalisations :

– 100+ publications et brevets
– Auteur de deux ouvrages spécialisés
– Citations scientifiques : 3 894+

  • Engagements : Membre senior IEEE, rédacteur en chef, professeur invité.
  • Récompense : Tunisian AI Award 2024
  • Message fort : « Oui, je veux aider la Tunisie. Dites-nous comment. »

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Cursus universitaire : Faut-il abandonner le modèle éducatif centré sur le score au profit de la motivation ?

Mohamed Habibi est Professeur agrégé en génie mécanique et directeur de l’Équipe de Recherche en Ingénierie Mécanique Avancée (ÉRIMA) à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Interpellé lors d’un webinaire organisé par l’Association franco-tunisienne Reconnectt sur l’enseignement de l’ingénierie en Tunisie, il tire la sonnette d’alarme : il est impératif de repenser en profondeur le système d’enseignement tunisien. Pour lui, l’éducation doit être un moteur de performance et non une contrainte qui bride les ambitions des étudiants.

« Si nous voulons voir émerger des ingénieurs compétents et innovants, nous devons cesser de réduire leur avenir à un simple score. La motivation doit primer, car sans elle, l’étudiant ne pourra jamais s’épanouir pleinement dans son parcours académique et professionnel. »

Habibi souligne que les compétences techniques sont essentielles, mais qu’elles doivent être complétées par des soft skills. La rigueur, le sens de l’organisation, la rationalité, un bon contact humain et des capacités managériales sont tout aussi cruciaux pour qu’un ingénieur puisse s’intégrer et s’adapter dans un monde en perpétuelle évolution. Mais qui est Mohamed Habibi ?

Un parcours d’exception

Chercheur et professeur reconnu dans le domaine du génie mécanique, il s’est spécialisé dans les matériaux avancés et les procédés de fabrication de pointe. Son expertise l’a conduit à occuper plusieurs postes stratégiques au Canada, à l’interface entre la recherche académique et le secteur industriel.

Un engagement fort pour l’innovation industrielle, avant son poste actuel à l’UQTR, Mohamed Habibi a été Directeur de la Valorisation de la recherche publique, de l’innovation et de l’entrepreneuriat scientifique chez Axelys, la société de valorisation de la recherche du Québec. À ce titre, il a joué un rôle déterminant dans le transfert des découvertes scientifiques vers l’industrie.

« Il est temps de dépasser la simple délivrance de diplômes pour former de véritables acteurs du développement économique. »

 

Il a également occupé la fonction d’Expert en matériaux et procédés de fabrication avancés à la direction de l’innovation industrielle d’Investissement Québec, la plus grande société d’État québécoise, affiliée au ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE).

Son rôle ? Piloter des projets stratégiques pour favoriser l’innovation technologique et industrielle. Auparavant, il a travaillé en tant que Chercheur responsable de la bioéconomie et de l’efficacité industrielle et environnementale au Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), où il a dirigé des initiatives visant à améliorer la compétitivité des entreprises par l’adoption de technologies durables.

Changer le modèle éducatif tunisien : une nécessité absolue

Mohamed Habibi appelle à la réforme de la formation en Tunisie pour répondre aux réalités du marché du travail. Les entreprises recherchent des ingénieurs capables de s’adapter, d’innover et de maîtriser les outils technologiques les plus récents.

Le système actuel, trop rigide et centré sur le score du bac, ne favorise ni la créativité ni l’innovation en l’absence de véritables motivations s’agissant des filières de l’ingénierie ou autres. Pourquoi ne pas s’inspirer des modèles nord-américains ou européens, où la motivation et les compétences pratiques, les “soft ou behaviour skills”  sont des critères clés dans le choix d’un cursus universitaire ?

« Sans motivation, l’étudiant ne pourra jamais s’épanouir pleinement dans son parcours académique et professionnel. »

 

Il appelle à une meilleure collaboration entre les universités et l’industrie afin de créer un environnement propice à l’apprentissage et à l’innovation. « Nous devons dépasser la simple délivrance de diplômes pour former de véritables acteurs du développement économique et technologique. »

Leader académique et scientifique engagé dans la transmission du savoir

Mohamed Habibi enseigne à tous les niveaux universitaires, avec un accent particulier sur les procédés de fabrication avancés. Son objectif est d’aligner la formation des ingénieurs sur les défis industriels actuels. Lauréat du Prix de la meilleure thèse et récipiendaire de nombreuses subventions du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), il a publié de nombreux articles dans des revues scientifiques de renom.

« Un bon ingénieur, ce n’est pas seulement des connaissances techniques, c’est aussi des compétences humaines. »

 

Il joue également un rôle clé en tant qu’évaluateur pour diverses revues et conférences internationales. Il est chercheur-membre du Centre industriel du manufacturier intelligent. Il collabore avec des entreprises pour transférer les découvertes académiques vers des applications concrètes.

Il est également membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec, où il encadre de futurs ingénieurs, et du Carrefour Québécois de la Fabrication Additive, contribuant à la recherche sur les tendances émergentes en impression 3D et matériaux avancés.

 Formation académique

Mohamed Habibi est détenteur d’un Post-doctorat en génie mécanique du Centre de recherche industrielle du Québec et d’un Doctorat en ingénierie de l’Université du Québec à Trois-Rivières, d’un Master en mécanique calculatoire de l’École Polytechnique de Tunisie et d’un Baccalauréat en génie mécanique de l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Tunis. Ingénieur Sénior.

« Le système éducatif tunisien bride l’innovation en réduisant l’avenir des jeunes à un score. »

 

Ses travaux de recherche sont axés sur la fabrication additive intelligente, le développement de jumeaux numériques intégrant l’intelligence artificielle pour optimiser en temps réel les paramètres des procédés de fabrication ainsi que dans la surveillance avancée des processus pour améliorer la qualité et la productivité.

Il travaille aussi sur les matériaux fonctionnels avancés, la conception et impression 3D-4D de matériaux intelligents (polymères à mémoire de forme, matériaux piézoélectriques). Mohamed Habibi a également travaillé sur les applications dans les MEMS, la robotique et les capteurs anatomiques pour des patients atteints de maladies neuro-musculo-squelettiques.

A.B.A

EN BREF

L’appel de Mohamed Habibi à réformer la formation des ingénieurs tunisiens

  • Profil : Professeur agrégé en génie mécanique à l’UQTR, expert en fabrication avancée et transfert technologique.
  • Message clé : « Il est temps de dépasser la simple délivrance de diplômes. »
  • Constat : Le système tunisien bride la motivation et la créativité des étudiants.
  • Proposition : Intégrer les soft skills, renforcer les liens université-industrie et s’inspirer des modèles nord-américains.

Objectif : Former des ingénieurs capables d’innover et de s’adapter à un monde en mutation.

 

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Tunisie : Carrières domaniales louées pour accélérer les travaux de l’autoroute Tunis-Jemla

La commission chargée de déterminer les superficies des carrières domaniales a approuvé, vendredi, la location d’un nombre de carrières domaniales aux entreprises de travaux publics chargées de la réalisation de projets routiers, à l’instar de l’autoroute Tunis- Jemla, en vue d’accélérer leur concrétisation.

Lors d’une séance de travail présidée par le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, la commission a, également, approuvé des demandes d’extension de carrières, indique un communiqué publié par le département des Domaines de l’Etat.

Le ministre a, à cette occasion, souligné l’engagement de son département à résoudre les difficultés foncières que rencontrent les projets publics, et ce, en coordination avec les différents intervenants.

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Visa pour les États-Unis : l’ambassade à Tunis alerte contre les faux intermédiaires

Une table ronde a eu lieu, vendredi, au siège de l’ambassade des États-Unis à Tunis, visant à démystifier le processus de demande de visa américain et à sensibiliser le public contre les pratiques jugées “abusives” de certaines parties qui prétendent être des intermédiaires.

Cette rencontre s’est tenue en présence de la cheffe de la section consulaire à l’ambassade des États-Unis à Tunis, Bobbie Neal, la vice-consule, Carolina Corcoran, et plusieurs agents de l’ambassade.

Elle intervient dans un contexte marquée par une nette hausse des demandes de visas pour les États-Unis, ce qui reflète un engouement croissant des Tunisiens désireux de se rendre dans ce pays pour des raisons touristiques, familiales ou encore professionnelles.

Cette hausse est, également, due à l’intérêt croissant des Tunisiens pour la Coupe du monde des clubs qui aura lieu en juin 2025.

La Tunisie est représentée par l’Espérance sportive de Tunis.

En 2026, les États-Unis vont abriter aussi la Coupe du monde des nations.

Face à cette demande accrue, les responsables consulaires ont mis en garde contre les pratiques « illégales et abusives » de certaines parties se présentant comme des intermédiaires.

« Ces parties n’ont aucun lien avec l’ambassade américaine », a insisté Carolina Corcoran. « Elles ne facilitent en rien l’obtention du visa. Pire encore, elles imposent, aux candidats, des frais supplémentaires injustifiés, sans garantie de résultats», a-t-elle alerté.

De nombreux demandeurs ayant eu recours aux faux intermédiaires se sont retrouvés lésés, par des documents erronés, des paiements injustifiés ou des informations inexactes, a-t-elle dit.

Le seul canal officiel pour entamer une procédure de demande de visa demeure le site internet officiel, a-t-elle encore insisté.

Et de préciser: les frais de demande de visa s’élèvent à 611 dinars tunisiens (185 dollars américains), non-remboursables.

Face à ces pratiques frauduleuses, les diplomates américaines ont annoncé l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation à partir du 1er mai 2025.

Désormais, le code-barres figurant sur le formulaire DS-160 rempli en ligne devra obligatoirement correspondre à celui apparaissant sur l’attestation de prise de rendez-vous présentée par le candidat le jour de l’entretien.

Les délais de traitement des demandes oscille entre 7 et 10 jours, à condition que toutes les informations soient conformes et que la procédure soit suivie correctement.

Par ailleurs, les diplomates américains ont affirmé qu’il n’y aura plus de visa « spécial » pour les événements sportifs à venir aux États-Unis.

Il n’existe pas de type de visa dédié spécifiquement aux événements sportifs comme la Coupe du monde des clubs 2025 ou la Coupe du monde des nations 2026, ont-ils précisé.

Les demandeurs devront suivre la procédure classique de demande de visa, comme pour toute autre raison de voyage.

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Smart Capital & UGFS-NA : Le Fonds de Fonds ANAVA investit 3,5 Millions € dans New Era Fund I

ANAVA, le fonds de fonds soutenu par la Banque mondiale, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et la KFW, est heureux d’annoncer son engagement à investir 3,5 millions d’euros dans le fonds New Era Fund I, Fonds d’investissement en Early stage géré par UGFS-VC.

New Era Fund I est un fonds d’investissement tunisien pionnier, doté d’une taille cible de 15 millions d’euros, avec un premier closing de 7 millions d’euros. Il est spécialement conçu pour accompagner les startups technologiques en phase Série A. le fonds concentrera ses investissements sur trois secteurs à fort impact : l’intelligence artificielle (IA), la biotechnologie (Biotech) et les technologies vertes (GreenTech) — des domaines clés pour catalyser l’innovation là où elle est la plus nécessaire.

À propos du Fonds de Fonds ANAVA

ANAVA est le premier fonds de fonds en Tunisie libellé en Euros. C’est l’un des piliers clés de l’initiative nationale « Startup Tunisia» qui ambitionne de faire de la Tunisie un hub de l’innovation et des Startups à la croisée de la Méditerranée, de la région MENA et de l’Afrique.

D’une première taille cible de 100 millions d’euros, avec un premier closing de 40 millions d’euros souscrits par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) à travers un prêt de la Banque mondiale et 20 millions deuros souscrits par la KFW, le fonds de fonds veille à donner la possibilité aux fonds sous-jacents d’investir en Tunisie et aussi à l’étranger, leurs permettant de faire face à leurs besoins de financement et d’internationalisation.

Le fonds est géré par Smart Capital, une société agréée par le Conseil du Marché Financier (CMF), mandatée par l’État Tunisien pour déployer son programme national, Startup Tunisia.

 A propos de UGFS-VCstar

UGFS-VC est une filiale de UGFS-NA, fondée en 2008, avec plus de 15 ans d’expérience dans la gestion d’actifs. Forte d’une expertise approfondie dans l’écosystème tunisien des startups, la société a structuré et géré 20 fonds, représentant un total de 240 millions de dinars tunisiens d’actifs, couvrant à la fois le capital-investissement et le capital-risque.

L’équipe de UGFS a investi auparavant dans plus de 100 startups, contribuant activement à leur développement. Pionnière dans son approche, elle s’est distinguée en étant l’une des premières sociétés de gestion à intégrer les composantes clés de l’écosystème entrepreneurial dans la structuration de ses fonds, favorisant ainsi un environnement propice à l’innovation.

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Infrastructure : El Ghraïba connectée au réseau autoroutier pour renforcer l’accès aux zones industrielles

La voie autoroutière Tunis-Sfax s’est enrichie, vendredi, d’un nouvel échangeur implanté au niveau de la délégation d’El Ghraïba, (Gouvernorat de Sfax), assorti de l’entrée en exploitation d’une station de péage attenante.

Dans une déclaration accordée à l’Agence TAP, le président directeur général de la Société Tunisie Autoroutes (STA), Ahmed Ezeddine, a souligné que l’ouverture de cet échangeur constitue un levier stratégique pour dynamiser l’investissement au sein de la délégation d’El Ghraïba et dans les zones avoisinantes.

Il a précisé que cette infrastructure favorisera le raccordement des futures zones industrielles d’El Ghrabïa et de Skhira au réseau autoroutier national, facilitant ainsi leur accès aux ports et renforçant leur attractivité logistique.

Il a encore souligné que le nouvel échangeur fluidifiera la desserte vers Bir Ali Ben Khalifa (gouvernorat de Sfax), ainsi que vers les délégations de Mezzouna et Meknassi relevant du gouvernorat de Sidi Bouzid, consolidant ainsi la connectivité entre Sfax, les gouvernorats du Centre, du Sud et la capitale.

Quant à la station de péage attenante, entrée officiellement en service, vendredi, elle vient parachever le maillage autoroutier régional en tant que sixième et dernière station de péage implantée dans le gouvernorat de Sfax.

La cérémonie d’inauguration s’est tenue en présence du PDG de la STA, du gouverneur de Sfax, du Délégué d’El Ghraïba, ainsi que de plusieurs députés représentant la circonscription de Sfax, des élus locaux et des membres du Conseil régional.

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Commerce extérieur : plus de produits tunisiens bientôt éligibles aux exemptions douanières vers l’UE

Le dossier relatif à la ratification des accords de libres échange conclu entre la Tunisie et d’autres partenaires, dont l’Union Européenne (UE) et l’Association européenne de libre échange (AELA) est actuellement au niveau de la Présidence du Gouvernement. Il sera par la suite examiné par l’Assemblée des représentants du peuple(ARP)pour adoption, a indiqué le Directeur de la coopération avec l’Europe au ministère du commerce, Nabil Arfaoui.

Tous les pays ont voté, depuis 2012, pour remplacer les protocoles d’origines issues d’accords bilatéraux par une référence à un protocole d’origine commun à savoir :la convention régionale sur les règles d’origine préférentielles pan euro-méditerranéennes « Convention PEM », a-t-il ajouté lors d’une conférence organisée, à Tunis sur « les nouvelles règles d’origine en Tunisie ». En effet, la zone PEM est un système composé d’un ensemble d’accords de libre-échange entre plusieurs parties en Europe, en Afrique du nord et au moyen orient appliquant des règles d’origine communes et identiques.

Et de poursuivre, que dans l’attente de la ratification des accords bilatéraux conclus entre les parties, les règles d’origines applicables jusqu’à décembre 2025 sont les règles de 2012.

En effet, les règles d’origines sont les produits qui remplissent l’une des conditions suivantes : les produits entièrement obtenus (produits à l’état naturel de règnes animal, végétal ou minéral n’incluant aucun intrant importé) et les produits obtenus suivants les ouvraisons ou les transformations suffisantes (les intrants importés utilisés doivent satisfaire certains conditions), selon les règles spécifiques.

Au niveau méditerranéen, Arfaoui a fait savoir que la Tunisie est en train de négocier pour conclure des accords de libre-échange avec plusieurs membres du processus euro-méditerranéen en vue de bénéficier du système PanEuromed des règles d’origine. Il a, en outre, rappelé que la Tunisie et l’Union européenne (UE) ont agréé l’application à partir du 1er mars 2025 de règles d’origine préférentielles révisées, négociées dans le cadre de la Convention Pan-Euro Méditerranéenne (PEM).

L’objectif de ces règles est d’introduire des dispositions plus souples que celles de la Convention PEM de 2012, afin de faciliter l’obtention du statut « originaire » pour les marchandises exportées vers l’UE qui bénéficieront ainsi des exemptions de droits de douane en vertu de l’Accord d’Association UE-Tunisie. Ces règles révisées s’appliquent à tous les produits couverts par l’Accord d’Association, et prévoient aussi des flexibilités additionnelles (« dérogations »). De nouvelles règles de transformation ont également été introduites pour ces produits, notamment pour les tissus, qui obtiendront plus facilement le statut originaire.

« Ces nouvelles règles permettront à davantage de produits tunisiens de bénéficier d’un accès facilité au marché européen », a affirmé le Chef de la section Commerce au sein de la Délégation de l’Union européenne à Tunis, Thierry Beranger.

Les exportations tunisiennes vers l’UE sont régies, essentiellement, par les accords d’association existants depuis 30 ans. Et de poursuivre, que le marché européen reste un marché à fort potentiel à exploiter pour la Tunisie faisant savoir que 70% des produits tunisiens sont exportés vers l’UE.

La conférence sur les « les nouvelles règles d’origine en Tunisie », est organisée à l’initiative de la Banque Européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) dans le cadre du programme Insadder, financé par l’UE.

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