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BIAT : un PNB de 1 479,7 millions de dinars en 2024 et des perspectives positives

La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) a organisé une communication financière au sein de son siège social à Tunis en collaboration avec l’Association des Intermédiaires en Bourse (AIB) et en présence des intermédiaires en Bourse de la place.

À cette occasion, Elyes Jebir, Directeur Général de la BIAT, a présenté les projets stratégiques de la banque ainsi que ses principales réalisations pour l’exercice 2024.

 

Poursuite des projets stratégiques de la BIAT 

Ainsi, à l’ouverture de la séance, Elyes Jebir, Directeur Général de la BIAT, a mis en avant la solidité du modèle de gouvernance de la banque, reposant sur un Conseil d’Administration actif, des comités spécialisés et une Direction Générale pleinement engagée.

Ensuite, il a présenté les projets oh combien stratégiques de la BIAT qui ont marqué l’exercice 2024.

  • Une transformation digitale accélérée

Une nouvelle étape dans la transformation digitale de la BIAT a été franchie avec la montée en puissance des plateformes MyBIAT Retail et MyBIAT Corporate qui comptent environ 400 000 clients actifs à fin 2024 et qui centralisent 66 % des virements des clients. De nouvelles fonctionnalités seront prochainement déployées, notamment au bénéfice des entreprises offshore et des sociétés opérant dans le commerce international.

Afin de consolider sa capacité d’innovation technologique, la BIAT a créé en 2024 une filiale dédiée : BIAT Innovation & Technology. Cette filiale regroupe l’ensemble des expertises techniques de la banque dans un environnement propice à l’innovation, avec pour mission de piloter le développement digital et data, d’implémenter de nouvelles solutions technologiques et de renforcer la sécurité des systèmes d’information.

  • Un réseau modernisé au service de la proximité 

Dans la continuité de sa stratégie de transformation, la BIAT a poursuivi le déploiement de son nouveau concept d’agence avec près de 40 agences rénovées à fin 2024 sur l’ensemble du territoire national. Plus modernes, conviviaux et orientés conseil, ces nouveaux espaces ont pour vocation de renforcer l’expérience client en alliant accompagnement humain et innovation digitale.

En parallèle, la banque a généralisé la digitalisation de l’accueil en agence avec la mise en place d’un système de gestion de files d’attente virtuelles dans 65 agences. Ce dispositif permet la prise de rendez-vous en ligne, la gestion efficace des flux en agence, ainsi que la collecte et l’analyse des retours clients.

  • Un engagement fort pour le développement inclusif

La BIAT a poursuivi en 2024 son engagement en faveur d’un développement inclusif et durable, en ligne avec la stratégie nationale. Elle a notamment apporté son soutien aux sociétés communautaires à travers la participation à la ligne de crédit mise en place par l’Etat ainsi que des programmes de formation, de structuration et de développement.

  • La valorisation du capital humain

En 2024, la banque a lancé plusieurs initiatives visant à instaurer une gestion des carrières transparente et équitable, à promouvoir le développement des compétences et à renforcer la proximité managériale.

Elyes Jebir, Directeur Général de la BIAT
Elyes Jebir, Directeur Général de la BIAT

Performances financières : Consolidation des fondamentaux et engagement au service de l’économie réelle

Au terme de l’exercice 2024, la BIAT a confirmé sa solidité financière et sa résilience, s’appuyant sur des fondamentaux robustes et une dynamique commerciale maîtrisée. La Banque s’est distinguée par sa capacité à maintenir une position de référence dans le paysage bancaire tunisien, en particulier en matière de collecte de dépôts et de génération de produit net bancaire. Elle conserve également un positionnement privilégié en matière de distribution de crédits.

A fin 2024, le produit net bancaire (PNB) s’est établi à 1 479,7 millions de dinars, bénéficiant notamment de la performance du portefeuille d’investissement. Le résultat net a atteint 357,7 millions de dinars affichant une progression de 7,9 % par rapport à 2023, grâce notamment à un coût du risque clientèle qui a diminué quasiment de moitié entre 2023 et 2024 passant de 220 millions de dinars à 111,5 millions de dinars.

La collecte de dépôts a atteint 20 814 millions de dinars, confortant la place de référence de la BIAT sur le marché. La structure de ces ressources reste particulièrement qualitative et dénote de la confiance et de la proximité entretenues avec la clientèle.

Les crédits nets s’élèvent à 12 807 millions de dinars, témoignant de l’engagement de la BIAT dans le financement de l’économie. La dynamique des crédits reflète une orientation positive, avec une progression globale de l’encours de 2,9 %, portée notamment par une accélération du financement des PME. Particulièrement attentive au rôle stratégique des PME dans le tissu économique national, la BIAT continue de leur accorder une place importante dans son portefeuille, reflet d’un engagement constant en faveur de l’initiative entrepreneuriale.

La Banque poursuit son accompagnement de l’ensemble des secteurs économiques, avec une attention portée à l’industrie.

Pour un total bilan de 24 996 millions de dinars, le ratio de solvabilité se maintient à un niveau confortable dépassant les 15 % à 15,4 % confirmant la solidité de l’assise financière de la Banque.

Le Groupe BIAT compte aujourd’hui plus de 3600 collaborateurs et s’appuie sur la complémentarité de ses métiers pour accompagner une clientèle diversifiée, contribuer à l’employabilité des jeunes diplômés et au développement économique du pays. En 2024, le Groupe BIAT a contribué de manière significative au développement durable en générant et en distribuant des ressources financières importantes notamment des impôts directs qui s’élèvent à 342 millions de dinars.

Pour 2025, la BIAT ambitionne de poursuivre la trajectoire de sa croissance dans la continuité de ses réalisations et d’affirmer son positionnement dans la collecte des ressources et l’octroi des crédits tout en renforçant sa maitrise des risques.

 

Conformité réglementaire

Banque responsable et respectueuse de la réglementation en vigueur, la BIAT a activement collaboré avec la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et la Société Interbancaire de Télécompensation (SIBTEL) à la mise en place de la plateforme électronique des chèques suite à la promulgation de la Loi 2024-41.​ Une équipe dédiée d’experts a été mobilisée pour apporter les aménagements informatiques requis et la mise à disposition des nouveaux chéquiers dans les délais impartis. Des efforts ont été également déployés pour accompagner les collaborateurs et les clients dans la compréhension et l’intégration des nouveautés. Ces efforts témoignent de l’engagement de la BIAT à soutenir ce projet d’envergure nationale en faveur d’un modèle bancaire moderne.

Par ailleurs, la BIAT s’est pleinement engagée dans l’application de l’article 412 ter de la loi 2024-41 relatif à la réduction de 50 % des intérêts à taux fixe pour les crédits à l’immobilier. Elle a mobilisé les moyens techniques et humains pour assurer le traitement de toutes les demandes de ses clients éligibles dans des délais très courts.

 

Récompenses et distinctions obtenues par la BIAT

L’année 2024 a été marquée de reconnaissances internationales, témoignant de la solidité du modèle de la BIAT, de la qualité de sa gouvernance et de la pertinence de ses choix stratégiques. La banque a été élue Meilleure Banque en Tunisie par le prestigieux magazine Euromoney.

Par ailleurs, Capital Finance International (CFI) lui a décerné trois distinctions : Meilleure Gouvernance Bancaire en Tunisie, Meilleure Stratégie de Digitalisation en Afrique du Nord et Contribution Exceptionnelle au Développement de la Jeunesse en Tunisie.

 

Responsabilité sociétale

La BIAT poursuit sa stratégie de responsabilité sociétale à travers le financement, la gestion et la mise en œuvre de projets à fort impact, portés par la banque et sa Fondation.

Dans le cadre de la politique nationale tunisienne, la BIAT a assuré la rénovation complète de la piscine municipale du Belvédère et de la place Pasteur, sites emblématiques de la capitale. La banque a financé et piloté des travaux, en étroite collaboration avec les autorités publiques compétentes. Ce projet a permis de restituer à la piscine son cachet historique, tout en garantissant sa mise aux normes de sécurité et de confort.

Sur le plan éducatif, la Fondation BIAT, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation, a réhabilité de neuf établissements scolaires publics dans les gouvernorats de Tunis et de l’Ariana au profit de 6 300 élèves et lycéens.

Dans le cadre de son soutien au sport et à l’inclusion, la BIAT a également consolidé son engagement en faveur du handisport, à travers un partenariat avec la Fédération Tunisienne des Sports pour Handicapés. Ce partenariat a permis à la banque de parrainer de jeunes athlètes et de les accompagner dans leur préparation et leur participation aux grandes compétitions internationales, notamment les Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Avec une stratégie claire et des résultats solides, la BIAT continue de jouer un rôle clé dans le développement économique et social de la Tunisie. La communication financière s’inscrit dans une démarche de transparence et de proximité avec les acteurs du marché financier, réaffirmant son engagement à fournir une information claire, complète et régulière sur sa performance et ses perspectives.

 

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A propos de la BIAT :

Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la BIAT constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil.

Implantée sur tout le territoire, la BIAT compte aujourd’hui 206 agences à travers toute la Tunisie. Près de 2000 collaborateurs travaillent au service de tous ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels.

Très attentive à sa responsabilité sociétale, la BIAT a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation BIAT pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne. www.biat.com.tn

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Saisie à Nabeul de 1,2 million de compris d’ecstasy, d’une valeur de 40 MDT 

Historique. C’est notre mot de l’après-midi de ce samedi 19 avril 2025 en Tunisie. Et c’est l’opération que la Garde nationale a menée ayant permis le démantèlement d’un vaste réseau international de trafic de drogue.

Selon les chiffres avancés sur la page Facebook officielle de la Garde nationale – avec une vidéo à l’appui -, quelque 1,2 million de comprimés d’ecstasy ont été saisis à cette occasion, pour une valeur dépassant les 40 millions de dinars (MDT).

Précision de taille: l’opération, qui a été menée dans la région de Nabeul, intervient dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la criminalité organisée, notamment le trafic de stupéfiants. « C’est sur la base de renseignements fournis par la Direction des enquêtes et du renseignement que les unités d’intervention ont pu lancer leur action ».

La Garde nationale explique que, avoir effectué « plusieurs mois de filature et d’investigations, les forces de l’ordre sont parvenues à identifier et interpeller plusieurs membres du groupe criminel » Ainsi, outre les 1,2 millions de comprimés saisis, elles ont mis la main sur plusieurs voitures de luxe utilisées pour le transport de la drogue, en plus d’une somme d’argent conséquente.

La Garde nationale fait savoir qu’elle poursuit les investigations. Mais pour l’heure, « des poursuites ont été engagées pour importation, trafic de drogue, médiation et blanchiment d’argent ». Et donc, d’autres arrestations et poursuites sont à prévoir.

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Produits concernés par les dédouanements dans la zone Zlecaf : le Nigeria publie sa liste

Le conseil des ministres du Commerce des pays membres de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) a tenu sa 16e réunion mardi 15 avril à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

La journée a été marquée entre autres par les annonces du Nigeria qui a ratifié les accords de la Zlecaf en 2020, mais vient seulement d’annoncer sa liste des produits qui seront concernés par les dédouanements, rapporte RFI.

La radio française rappelle que seuls huit pays appliquent actuellement déjà ces facilités douanières. Une avancée importante pour ce mécanisme économique panafricain qui peine à décoller.

D’abord réticent à signer ces accords de crainte de voir son marché envahi par une concurrence déloyale, la publication de cette liste par le Nigeria marque une étape importante, souligne la source. « C’est un geste très fort parce que le Nigeria est l’un des poids économiques les plus puissants d’Afrique. D’ici dix à quinze ans, il y aura 350 millions de consommateurs. C’est un exemple que le Nigeria montre au reste des pays africains, pour les attirer et montrer que cela va vite. Là, avec les taxes des douanes américaines, c’est le moment d’aller très vite dans la rationalisation de la mise en œuvre de la Zlecaf », estime Honoré Mondomobé, enseignant à l’université de Douala au Cameroun, par ailleurs spécialiste des questions économiques internationales.

Benjamin Allahamné Minda, chercheur en droit international à l’université Lyon 3, abonde dans la même direction en disant qu’il serait nécessaire de privilégier certains marchés. « Il doit y avoir zéro droit de douane sur les produits qui sont importés. Les destinations de départ du Nigeria sont l’Afrique du Sud, le Kenya, le Cameroun… Imaginons que le Cameroun envoie une cargaison de thé au Nigeria. Concrètement, si le thé figure dans la liste que le Nigeria a soumise au secrétariat pour validation, eh bien il n’y aura pas de droit de douane sur le thé ».

Donc, tous les pays ayant signé l’accord devraient faire de même. Pour le bien des consommateurs africains.

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C’est parti pour le Salon « Bio-Expo 2025 »

La 15e édition du Salon international de l’agriculture biologique et de l’agroalimentaire « Bio-Expo 2025 » a ouvert ses portes vendredi 18 avril et se poursuivra jusqu’au 19 courant avril 2025 au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA). Avec une centaine d’exposants présents.

L’événement est organisé par International Fairs and Exhibitions Tunisia (IFE-Tunisia), en collaboration avec la Direction générale de l’agriculture biologique relevant du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Ce Salon offre une plateforme idéale pour les producteurs et transformateurs de produits biologiques, leur permettant de présenter leurs produits à un large public de professionnels et de consommateurs. Il vise à renforcer les liens entre producteurs, agriculteurs et experts issus de diverses régions du pays. Et ce, tout en créant de nouvelles opportunités de partenariat et en élargissant les réseaux nationaux et internationaux.

Voici le Salon en images

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« New Era Fund », nouveau fonds de capital-risque pour l’écosystème entrepreneurial tunisien

United Gulf Financial Services North Africa (UGFS) a organisé, jeudi 17 avril 2025, aux Berges du Lac 1 à Tunis, une cérémonie de lancement du fonds New Era Fund. Il s’agit d’un fonds Venture Capital.

L’événement a réuni un grand nombre de décideurs de la place, entre autres Najia Gharbi (la directrice générale de la CDC) un moment qui marque une étape importante pour l’écosystème entrepreneurial tunisien.

Selon Mohamed Salah Frad, le directeur général d’UGFS, « sa mission est d’accompagner et de financer des startups innovantes dans trois secteurs essentiels, à savoir l’intelligence artificielle, la biotechnologie et la green tech ».

L’idée, explique-t-il, est née d’un constat que ces trois secteurs sont les secteurs les plus investis en Tunisie. « On s’est dit qu’on allait faire un fonds qui se spécialisait sur ces trois secteurs pour accompagner nos startups innovantes, pas que sur la Tunisie, mais aussi à l’international, développer de nouveaux marchés et de nouveaux partenariats. C’est ainsi qu’on va normalement investir dans une vingtaine de nouvelles startups ».

Toujours selon M. Frad, la spécificité de New Era Fund réside dans le fait que c’est un fonds à deux compartiments : un compartiment en dinars et un autre en devises. « Les devises vont nous permettre aussi d’apporter une solution très pertinente pour ces investisseurs et ces entrepreneurs. Et ce, parce qu’une bonne partie d’entre eux veulent aller à l’international, donc cela va nous permettre de les accompagner », souligne-t-il.

Et quand on lui demande quels marchés et quels types de startups sont spécifiquement visés par ce nouveau fonds, Mohamed Salah Frad répond : « On va vraiment suivre nos startups. Il y en a certaines qui veulent aller en Europe, par exemple. Mais aussi pas mal de solutions sont aujourd’hui bonnes pour l’Afrique ».

 

 

Entendre par là donc qu’aucune région ni aucun marché n’est privilégié. « Mais chaque fois qu’une de nos startups veut aller à l’international, on va l’accompagner ».

Pour ce faire, il a indiqué que l’UGFS a levé le premier closing de 7 millions d’euros. Le deuxième closing, ça va être à 15 millions d’euros. Et d’ici la fin de l’année, on va compléter les 8 millions d’euros pour investir dans une vingtaine de startups, a précisé M. Frad.

À noter que le cabinet compte une vingtaine d’employés qui, selon lui, sont très motivés aujourd’hui. Et qui, avec leur expertise et leur expérience, vont contribuer à apporter le maximum de chances de réussite à ce fonds.

« Ce premier closing, d’un montant de 7 millions d’euros, a été rendu possible grâce au soutien de nos partenaires financiers, et en particulier Smart Capital à travers le fonds de fonds ANAVA, Ekuity Capital et Canada Business Holding », conclut le patron d’UGFS.

D’ailleurs, sur le site d’UGFS, on lit ceci : “Nous nous efforçons à créer une culture d’entreprise inclusive dans le respect des hauts standards de qualité, de professionnalisme et d’éthique“, dixit Mohamed Salah Frad. C’est dire!

Bon vent!

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Et si la Chine s’attaquait aux T-Bonds qu’elle détient?

Bons du Trésor, dites-vous ? La guerre entre les Etats-Unis et la Chine, voulue par Donald Trump, risque de déborder le cadre commercial et atteindre les investissements entre les deux plus grandes économies mondiales.

Et dans ce cadre, des experts affirment que l’Empire du Milieu possède une “arme secrète pour faire pencher la balance de son côté : les bons du Trésor américain“, comme le souligne Ouest France.

Pour les profanes, voici ce qu’on entend par “bons du Trésor“. Et comment la Chine est en position de force face à l’Amérique.

10 %. 25 %. 50 %. 145 %. Et désormais le chiffre hallucinant de 245 % de droits de douane sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis.

Lire aussi: Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane

Malheureusement, c’est toute l’économie mondiale qui risque d’en pâtir, d’être une victime collatérale. Et les plus grands perdants dans cette affaire seront les économies faibles et celles émergentes.

Maintenant concernant la guerre purement commerciale, entre les Etats-Unis et la Chine, cette dernière aurait plus à perdre parce qu’aujourd’hui la balance commerciale est en sa faveur.

Par contre, en matière d’investissement, c’est une autre paire de manche. A cause des “Tresory bounds (T-Bonds)“ – traduisez en français “bons du Trésor“ américain.

Qu’entend-on par Bons du Trésor ? Il s’agit des « obligations à long terme émises par le Trésor américain pour le compte et dans le cadre du financement de l’État américain. Les niveaux de taux d’intérêt pratiqués sur les T-bonds servent de référence à un grand nombre d’émetteurs y compris en dehors des États-Unis », selon les explications de la société de gestion d’actifs CPR Assets Management (CPRAM), rapporte Ouest France.

Entendre par-là que «… l’État américain, pour investir et continuer à se développer, emprunte à des investisseurs, dont fait partie la Chine, avec des taux d’intérêt. Ces emprunts se font généralement sur 10 à 30 ans et sont très appréciés car considérés comme des actifs refuges : pour les investisseurs, il est improbable que les États-Unis s’écroulent économiquement. Ces obligations offrent donc un rendement garanti ».

Selon notre source, les T-Bonds constituent près de 17% de la dette américaine, soit un total de 8 000 milliards de dollars. Et la Chine à elle seule détiendrait 9% de ces bons, analyse le journal de Montréal.

Alors faites le calcul. « Fin février 2025, cela représentait 775 milliards de dollars américains de bons du Trésor détenus par la Chine, … faisant du pays le deuxième plus grand créancier des États-Unis, derrière le Japon ». Ceci étant, c’est moins que ce qu’elle détenait il y a 8 ans. « En août 2017, la Chine […] détenait plus de 1 146 milliards de dollars de bons du Trésor américain, soit près 20 % du montant détenu par l’ensemble des États étrangers ».

La Nouvelle Tribune abonde dans le même sens : « Vendre les bons du Trésor en grande quantité sur le marché des obligations risque de faire grandement baisser la valeur de ces bons. Comme ils seront moins rares pour les investisseurs, lorsque les États-Unis auront besoin d’emprunter de nouveau à travers ces T-Bonds, ils seront contraints d’emprunter à des coûts supérieurs pour espérer avoir un créancier. À cause de ces taux plus élevés, le pays aura alors plus de mal à rembourser ses dettes ».

Conséquence : les prêts aux entreprises et les prêts hypothécaires vont subir cette hausse du coût de l’argent. En clair, «… ce qui se passe sur les marchés obligataires peut causer des dommages économiques aux entreprises et aux ménages» états-uniens », met en garde Reuters.

Conclusion : la Chine peut-elle exercer un chantage sur Trump et son administration pour diminuer leur animosité à son égard ? C’est moins sûr. Par contre, Xi Jinping possède des secteurs sur lesquels il peut faire mal à l’économie américaine, en l’occurrence les “terres rares“.

Mais certainement, le bon sens finira par s’imposer entre les deux puissances économiques mondiales. Car elles sont toutes les deux perdantes dans cette guerre commerciale et même économique.

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LDC (1/4 de finale retour) : sur quelle chaîne regarder Real Madrid vs Arsenal en direct ?

Ce mercredi à 21h00 (heure de Madrid et 20h00 – heure de Tunis), le Real Madrid reçoit Arsenal au stade Santiago Bernabéu pour le quart de finale retour de la Ligue des champions (LDC), dans un match qui s’annonce électrique.

Battus lourdement à l’aller à l’Emirates Stadium le 8 avril (3-0), les hommes de Carlo Ancelotti doivent réaliser un véritable exploit pour se qualifier. Car ce score à l’aller était « anormal ».

Mais taillée pour la Ligue des Champions (avec 15 titres, record absolu), l’équipe du Real est capable de renverser la vapeur et de se qualifier pour les demi-finales. La remontada est possible.

Où regarder Real Madrid-Arsenal ?

La rencontre a lieu ce mercredi 16 avril à 21h00 (heure de Madrid) au Santiago Bernabéu, Madrid. On peut la regarder sur Canal+ Foot (France), Blue Sport 1 (Suisse),  Telefonica (Espagne) et TNT Sports (Angleterre).

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LDC Uefa (1/4 de finale retour) : où regarder Inter vs Bayern ?

Battu sur son terrain à l’Allianz Arena au match aller sur le score de 1-2 il y a une semaine, le Bayern Munich va tenter d’arracher sa qualification au San Siro pour les demi-finales de la Ligue des champions (LDC) devant l’Inter Milan.

Difficile ? Sans doute, mais pas impossible pour les hommes de Vincent Kompany. Certes, le Bayern n’est plus la machine de buts qu’on a connue par le passé. Mais le club possède une attaque capable de faire plier n’importe quelle défense, à l’instar de Harry Kane, Aleksandar Pavlovic ou Kingsley Coman.

Le match Inter Milan vs Bayern Munich aura lieu ce mercredi 16 avril à San Siro à partir de 21h00 (heure de Milan, 20h00 heure tunisienne). Il est à suivre sur Canal+ Foot et sur BeIN Sports.

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Pandémies : accord historique à l’OMS, sans les États-Unis

Il a fallu trois ans de négociations pour que les États membres de l’OMS parviennent à trouver un consensus autour d’un projet d’accord mondial pour prévenir et affronter les prochaines pandémies. Le texte a été salué comme « un tournant multilatéral, malgré des tensions sur le transfert de technologies aux pays du Sud ».

Les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont finalement approuvé, mercredi 15 avril 2025, un accord historique visant à mieux se préparer et lutter contre les futures pandémies.

« Les États membres de l’OMS ont fait un grand pas en avant dans les efforts visant à rendre le monde plus sûr face aux pandémies, en élaborant un projet d’accord qui sera examiné lors de la prochaine Assemblée mondiale de la santé en mai », lit-on dans un communiqué de l’organisme onusien.

Ce qui n’a pas manqué de réjouir le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui, après l’approbation du texte, a déclaré : « Les nations du monde ont écrit l’histoire aujourd’hui à Genève ». Et d’ajouter : « En parvenant à un consensus sur l’Accord sur la pandémie, non seulement elles ont mis en place un accord générationnel pour rendre le monde plus sûr, mais elles ont également démontré que le multilatéralisme est bien vivant, et que dans notre monde divisé, les nations peuvent encore travailler ensemble pour trouver un terrain d’entente et une réponse partagée aux menaces communes ».

Au passage, le chef de l’OMS dira qu’il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : « Le coût de l’inaction est bien plus élevé » parce que « le virus est le pire ennemi, il pourrait être pire qu’une guerre ».

L’article 11, objet de frictions

Il faut souligner que les discussions des délégués – en conférence hybride – ont buté essentiellement sur l’article 11 qui concerne le transfert de technologies pour la production de produits de santé liés aux pandémies, en particulier au profit des pays en développement. Le sujet avait été au cœur des nombreux griefs des pays les plus démunis lors de la pandémie de Covid-19, quand ils voyaient les pays riches s’approprier les doses de vaccin et autres tests, comme le rappelle Ouest France.

En effet, la plupart des « pays, où l’industrie pharmaceutique pèse lourd dans l’économie, sont opposés à l’idée d’“obligation de transfert“ et insistent sur son caractère volontaire. Un consensus a finalement émergé autour du principe de transfert de technologies convenu d’un commun accord ».

Autre avancée de l’accord, celui-ci prévoit la création d’un « système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages » (en anglais PABS – pour pathogen access and benefit-sharing), à savoir les produits de santé découlant de leur utilisation, comme des vaccins ou des tests par exemple. Il vise aussi à élargir l’accès à ces produits en établissant un réseau mondial de chaîne d’approvisionnement et de logistique.

Voilà qui devrait intéresser la Tunisie qui compte une industrie pharmaceutique assez développée.

Lire aussi: La vaccination contre la rage accessible via la plateforme EVAX

De son côté, la coprésidente de l’organe de négociation et ambassadrice de France pour la santé mondiale, Anne-Claire Amprou, a salué «… un accord historique pour la sécurité sanitaire, l’équité et la solidarité internationale ».

Les États-Unis aux abonnés absents

Comme tout le monde le sait, le nouveau président des États-Unis (depuis le 20 janvier dernier), Donald Trump, a déjà signé un décret de sortie des États-Unis de l’OMS. Donc, la dernière partie « des négociations s’est déroulée dans un contexte de crise du multilatéralisme et du système de santé mondial, provoqué par les coupes drastiques dans l’aide internationale américaine décidée par le président Donald Trump, alors que les États-Unis étaient de très loin le principal donateur humanitaire ».

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2e édition du Hackathon El Mazraa-ESIAT, du 18 au 20 avril 2025

Après la réussite de la première édition, la société El Mazraa et l’École supérieure des industries alimentaires de Tunis (ESIAT) organisent, du 18 ou 20 avril 2025, la deuxième édition du Hackathon avicole sur le thème : « Advanced Technologies for Sustainable Poultry Meat Production ».

Objectif : donner de belles opportunités aux étudiants et aux jeunes diplômés de différentes institutions et disciplines d’exercer leurs talents et laisser libre cours à leurs esprits créatifs.

Les travaux seront axés sur le domaine avicole et basés sur la technologie alimentaire et le génie des procédés alimentaires, en synergie avec les aspects numérique, artistique et marketing.

Dans un cadre compétitif, offrant de nouveaux challenges et responsabilités, des groupes de travail seront formés pour tester des idées et/ou répondre à des problématiques en rapport avec le thème principal de ce hackathon.

Être réaliste mais aussi créatif, déployer des performances individuelles tout en respectant le travail d’équipe sont à faire valoir lors de ce challenge.

Sous forme de concours chronométré, trois équipes seront primées par un jury d’experts, à l’issue du temps imparti et recevront les récompenses d’encouragement allouées à ce hackathon, soit 2 000 DT pour le 1er prix, 1 250 DT pour le 2e prix et 750 DT pour le 3e prix.

Voici le déroulé du programme :

– 18 et 19 avril 2025 à El Mazraa : déroulement de l’événement ;

– 20 avril 2025 à l’ESIAT : pitching et clôture de l’événement.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale d’El Mazraa et consolide son statut d’entreprise citoyenne ouverte sur son environnement.

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LDC Uefa (1/4 de finale retour): où regarder Dortmund – Barça?

Borussia Dortmund est en face à une montagne pour remonter un handicap de 4 buts encaissés lors du match aller contre l’ogre barcelonais il y a une semaine au Camp Nou. Autrement dit, mission quasi impossible.

Le match est à suivre sur les antennes de Canal+, BeIN Sports à partir de 21 heures (et 20H heure tunisienne) ce 15 avril 2025.

 

 

Diffusion TV – Borussia Dortmund vs FC Barcelone

🗓 Date : Mardi 15 avril

🕘 Heure : 21h (heure française)

🏟 Stade : Signal Iduna Park, Dortmund

📺 Chaîne TV : CANAL+ SPORT

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LDC Uefa (1/4 de finale retour): qui diffusera Villa-PSG?

Le Paris Saint-Germain, avec deux buts d’avance, se déplace sur le terrain d’Aston Villa, ce mardi 15 avril 2025, pour le match retour des quarts de finale de la Ligue des champions UEFA.

La rencontre sera diffusée sur les chaîne Canal+ Foot et sur BeIN Sports à partir de 20h (heure tunisienne).

Diffusion et informations pratiques :

🗓 Date : Mardi 15 avril 2025

🕘 Heure : 21h00

🏟 Lieu : Villa Park, Birmingham

📺 Diffusion : Canal+ Foot

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28 des 57 pays concernés par les droits de douane de Trump représentent chacun moins de 0,1 % des déficits américains

Soit Trump et son administration sont aveugles, soit ils s’en foutent éperdument des conséquences de leurs mesures sur le reste du monde. Ou bien les deux à la fois, au point de bouleverser les règles de l’économie mondiale dont l’Amérique est l’un des fondateurs.

La Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED) s’inquiète aujourd’hui des effets négatifs des hausses des droits de douane annoncées par Donald Trump sur certaines économies. Mais le comble dans tout cela, explique l’organisme onusien, c’est que certains pays frappés par ces taxes ont un effet négligeable sur le déficit commercial américain. D’où l’appel de la CNUCED dans un nouveau rapport, publié lundi 14 avril, demandant que « les économies les plus pauvres et les plus vulnérables soient exemptées de droits de douane ».

Pour commencer, la CNUCED rappelle que « le système commercial mondial, jusqu’ici “fondé sur des règles“, a stimulé les échanges internationaux et contribué à une baisse progressive des droits de douane, une taxe que les pays prélèvent sur les marchandises importées ».

Cette demande fait suite à l’annonce récente par l’administration américaine de mesures tarifaires à l’encontre de 57 pays. Et ce, dans le but de rectifier le déficit commercial des États-Unis avec ses partenaires internationaux. Face au tollé provoqué par ces mesures, la Maison Blanche a fait volte-face, la semaine dernière, en annonçant un moratoire de 90 jours sur les hausses de droits de douanes, qui allaient de 11 % pour le Cameroun à 50 % pour le Lesotho par exemple.

A noter que ce revirement ne concerne cependant pas les produits chinois, toujours sous le coup des mesures tarifaires de Washington. Pékin a répliqué en augmentant ses droits de douane contre les exportations américaines, dans ce qui s’apparente de plus en plus à une guerre commerciale.

Dans son rapport, la CNUCED dit constater que, dans certains cas, l’imposition des droits de douane – que l’administration américaine qualifie de « réciproques » -, risque de dévaster les économies les plus pauvres et les plus vulnérables, sans réduire de manière significative les déficits commerciaux des États-Unis ni augmenter les recettes fiscales du pays.

La CNUCED note dans son rapport: « De l’Angola au Vanuatu, les 57 partenaires commerciaux concernés contribuent en effet de manière minime aux déficits commerciaux des États-Unis.

Parmi eux, 11 sont considérés comme faisant partie des pays les moins avancés et 28 représentent chacun moins de 0,1 % des déficits. Et pour 36 des 57 partenaires commerciaux, les droits de douane réciproques généreraient moins de 1 % des recettes tarifaires actuelles des États-Unis.

Toujours selon la CNUCED, plusieurs pays qui sont confrontés à des droits de douane réciproques potentiels exportent des produits agricoles que les États-Unis ne produisent pas et pour lesquels il existe peu de substituts. C’est le cas entre autres de la vanille de Madagascar ou du cacao de Côte d’Ivoire et du Ghana.

« En 2024, les États-Unis ont importé de la vanille de Madagascar pour une valeur totale de 150 millions de dollars. Les importations de cacao de Côte d’Ivoire ont atteint près de 800 millions de dollars. Tandis que les celles provenant du Ghana se sont élevées à 200 millions de dollars », ajoute la CNUCED.

Au final, l’augmentation des droits de douane sur ces produits, malgré les possibilités d’augmenter les recettes, risque d’entraîner une hausse des prix pour les consommateurs américains.

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Le Japon va renforcer le yen pour stimuler la compétitivité de l’industrie

Le Japon doit renforcer le yen pour stimuler la compétitivité de l’industrie nationale. Car la faiblesse de la monnaie a augmenté le coût de la vie pour les ménages japonais. C’est ce qu’a déclaré, dimanche 13 avril 2025, le principal planificateur politique du parti au pouvoir.

Avant le début des négociations commerciales avec les États-Unis, Itsunori Onodera, président du Conseil politique du Parti libéral-démocrate, a également déclaré que le Japon ne devrait pas procéder à des ventes massives de ses avoirs en titres du Trésor américain. Lesquels représentent le montant le plus élevé de tous les pays hors des États-Unis, en représailles aux tarifs douaniers imposés par le président Donald Trump.

« En tant qu’allié des États-Unis, le gouvernement ne devrait pas envisager d’utiliser délibérément les titres qu’il détient contre les États-Unis », a déclaré Onodera sur la chaîne publique NHK. Tout en rejetant la suggestion d’un député de l’opposition selon laquelle Tokyo utiliserait ses vastes avoirs en dette publique américaine comme monnaie d’échange dans les négociations commerciales bilatérales.

En affirmant que la faiblesse du yen est responsable de l’accélération de l’inflation, M. Onodera a envoyé le message que le gouvernement japonais considère la tendance à la baisse du yen, plutôt que sa récente reprise, comme le plus gros problème pour l’économie.

« La faiblesse du yen est l’un des facteurs qui ont poussé les prix à la hausse », a-t-il déclaré. « Si le yen se renforce, les entreprises japonaises se renforceront également ».

Par ailleurs, les négociations commerciales entre les États-Unis et le Japon débutent cette semaine. Et elles devraient inclure la question épineuse de la politique monétaire. Certains responsables affirmant que Washington demandera à Tokyo de renforcer le yen.

La lenteur avec laquelle la Banque du Japon relève ses taux d’intérêt à partir de niveaux extrêmement bas pourrait également être une cible pour les négociateurs américains, ont indiqué des sources à Reuters.

La négociatrice commerciale de Tokyo et ministre du Soutien économique, Rosie Akazawa, rencontrera jeudi 17 avril le secrétaire américain au Trésor, Chuck Bessant.

Le Japon a toujours essayé d’empêcher une trop forte appréciation de sa monnaie, car un yen fort nuirait à son économie dépendante des exportations. Mais ces dernières années, alors que la Banque du Japon a poursuivi sa politique monétaire ultra-accommodante et que la Réserve fédérale a augmenté les taux d’intérêt américains, le yen est tombé à son plus bas niveau depuis trois décennies.

Ainsi, Tokyo est intervenu pour augmenter le taux de change du yen en 2022 et à nouveau l’année dernière. Et ce, lorsque le taux de change du dollar était passé à près de 160 yens. La monnaie japonaise a récemment progressé dans un contexte de forte baisse du dollar, qui est tombé à 142,895 yens vendredi, son plus bas niveau depuis septembre dernier.

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Gitex Africa 2025 : la tech africaine se donne rendez-vous à Marrakech

Le Gitex Africa revient pour une 3ème édition dans la ville marocaine de Marrakech; et ce, du 14 au 16 avril. L’occasion pour tout un continent de montrer son potentiel en matière d’innovation, comme le rapporte le site maddyness.com.

Naguère décrite comme le « continent de demain » par moult observateurs et autres spécialistes, l’Afrique est désormais en conversion de ce “contient de demain“ en « continent d’aujourd’hui et du futur».

On doit cette concrétisation à l’évolution technologique, dans ses différents aspects. Ainsi, « ce qui était formulé comme un vœu il y a encore quelques années, commence à se concrétiser en une ambition bel et bien réelle grâce à la vitalité croissante de l’écosystème tech en Afrique », écrit maddyness.com.

En tout cas, pour relever les nombreux défis qui s’imposent aux pays africains, il n’y a pas d’autres solutions qu’en se servant et développant les nouvelles technologies considérées comme « un levier à la force de frappe colossale afin de faire entrer le continent dans une nouvelle dimension ».

C’est du reste dans cette optique qu’ont vu le jour de nombreuses startups dans des domaines clés, entre autres l’e-commerce, l’inclusion financière, la souveraineté agroalimentaire ou encore la santé; mais aussi une chaîne de financement qui se met en ordre de bataille. C’est ce qui a permis à l’écosystème tech africain de se structurer et aborder désormais l’avenir avec optimisme.

Preuve de l’importance de cette chaîne de financement, de 2013 à 2023, pas moins de 20 milliards de dollars ont été investis sur le marché du capital-risque africain, dont 68 % rien que sur les trois dernières années de cette décennie d’investissements, nous apprend-on.

Maroc, un hub d’ouverture pour l’Afrique

Au vu donc des défis éminemment colossaux qui se dressent devant eux, les pays du continent tentent d’accélérer le développement de la tech africaine. Et des événements comme le Gitex Africa ont vu le jour dans l’objectif de « faire rayonner l’écosystème continental à l’échelle mondiale ».

En effet, « lancée en 2023, cette déclinaison nord-africaine du méga-salon dubaïote a vocation à faire du Maroc un épicentre africain de l’innovation ». D’ailleurs, la directrice du développement Export chez Bpifrance, Marie-Albane Prieur, à l’occasion d’un petit-déjeuner organisé par Frenchfounders sur les opportunités qui existent en Afrique pour les entrepreneurs français, affirmait que « le Maroc est un hub d’ouverture pour l’ensemble de l’Afrique ».

Cependant, attention à l’excès d’orgueil, met en garde Christian Byron, Head of Business Operations Markets Afrique, Moyen-Orient et Amérique latine chez Unilever, qui appelle à « arrêter de penser que l’Europe va sauver l’Afrique. Les Chinois et les Sud-Américains sont là », lors de ce même rendez-vous du réseau business francophone, rapporte la même source.

Marie-Albane Prieur abonde dans le même sens : « Il y a un risque d’arrogance à croire qu’on nous attend alors qu’on ne nous attend absolument pas. On peut aussi citer la Turquie et le Royaume-Uni qui sont présents. Il y a des opportunités, mais il faut être conscient et préparé. Il ne faut pas croire que c’est facile juste parce qu’on a la même langue. Et puis il faut avoir en tête que toutes les voies commerciales sont en train de se redessiner dans le contexte actuel ».

Rayonner au-delà du Maroc

De son côté, le Royaume chérifien compte bien capitaliser sur le Gitex Africa pour rayonner au-delà de ses frontières nationales et continentales. Pour ce faire, il mise entre autres sur l’intelligence artificielle, ce qui explique du reste le figure parmi les fondateurs de «Curent AI» – une coalition internationale qui vise à mobiliser 2,5 milliards de dollars sur cinq ans pour financer des projets d’intérêt général dans l’IA.

De ce fait, l’IA sera mangée à toutes les sauces lors du Gitex Africa 2025 de Marrakech. Selon les organisateurs dudit Salon, « 40 % des entreprises présentes proposent des solutions liées à l’IA ».

Et côté visiteurs, cette 3ème édition du Gitex Africa dans la ville ocre s’attend à 45 000 visiteurs venant de 130 pays – ils étaient 32 000 lors de la première édition. En outre, quelque 350 investisseurs seront de la partie, dont 50 % sont des acteurs internationaux et un quart d’entre eux qui vont découvrir le Maroc pour la première fois.

On citre entre autres Ben Marrel (co-fondateur et CEO de Breega). C’est un fonds français qui a lancé en 2024 un véhicule d’investissement de 74 millions d’euros en vue de soutenir des startups africaines en pré-amorçage et en amorçage. « Les principaux écosystèmes visés sont : le Nigeria, l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Kenya, mais aussi des pays d’Afrique francophone comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Maroc bien entendu ».

Partech, un autre fonds français, avait dégainé lui aussi, dès 2018, une cagnotte de 125 millions d’euros, avant d’en mettre un autre sur orbite de 245 millions en 2023.

Outre des fonds, d’autres pépites et jeunes pousses françaises seront présentes à Marrakech, parmi lesquelles « OVHcloud qui aura sûrement à cœur d’élargir ses parts de marché en dehors de l’Europe et de l’Amérique du Nord ».

Gitex Africa Nigeria?

Plusieurs startups marocaines seront également de la partie lors de ce Gitex Africa.

Autre annonce importante, et ce n’est pas une bonne nouvelle pour le Royaume : une autre déclinaison du Gitex verra le jour en septembre prochain au Nigeria. « Une manière de créer de l’émulation d’un bout à l’autre du continent africain ».

Malheureusement, aucune information ne circule quant à la présence de startups tunisiennes au Gitex Africa 2025 à Marrakech.

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Un GPS trompeur ! 

Même BMW arrive parfois à être « non performante » par son GPS. On vous explique tout.

Ce couple se souviendra très longtemps de cette journée du vendredi 11 avril 2025. Le site radiolac.ch raconte une histoire insolite à propos d’un GPS défectueux qui fait froid dans le dos, mais, heureusement, qui s’est bien terminée.
« Un couple miraculé après avoir traversé un pont en construction à cause d’une défectuosité. Leur BMW a fait un vol plané avant de retomber indemne ».
L’épouse, une certaine Carole, en a profité « pour partager ses propres mésaventures avec les  anomalies, soulignant l’importance de rester vigilant et de ne pas suivre aveuglément les indications technologiques ».
Moralité : même BMW peut embarquer des outils défectueux. Alors, la confiance n’exclut pas le contrôle, nous conseille une sagesse française.

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