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L’IA peut localiser une photo sans GPS : faut-il s’inquiéter ?

L’IA peut localiser une photo sans GPS : faut-il s’inquiéter ?

Avec l’émergence de puissants outils d’intelligence artificielle, une nouvelle tendance soulève des inquiétudes majeures en matière de vie privée : la géolocalisation à partir d’images. Désormais, certaines IA sont capables d’analyser une simple photo postée en ligne et d’en déduire, avec une précision impressionnante, l’endroit exact où elle a été prise. Ces systèmes exploitent une […]

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Imed Zitouni : d’une université tunisienne à l’ingénierie de l’IA mondiale chez Google ?

 « Apprendre aujourd’hui, encore et toujours, c’est le secret de la réussite. » C’est par ces quelques mots qu’Imed Zitouni, expert de renommée mondiale en intelligence artificielle (IA) et en traitement du langage naturel (TLN), synthétise un parcours de plus de 20 ans dans les technologies avancées de l’IA et du TLN.

Dr Imed Zitouni Aujourd’hui directeur de l’ingénierie chez Google USA, il façonne l’avenir des technologies conversationnelles et de la recherche sémantique. Avec plus de vingt ans d’expérience chez des géants comme Google, Microsoft et IBM, il incarne l’excellence et l’innovation dans son domaine. Invité à intervenir lors d’un webinaire organisé par l’association franco-tunisienne Reconnectt, Imed Zitouni partage un regard lucide sur la formation des ingénieurs tunisiens.

Il salue leur solide maîtrise des fondamentaux – mathématiques, physique, chimie – mais souligne un défi de taille : « Ce que j’ai appris il y a dix ans est aujourd’hui obsolète. Ce que j’apprends maintenant le sera dans cinq ou dix ans. Chaque jour, de nouvelles découvertes, de nouvelles innovations bouleversent nos connaissances. Il est impératif d’être en veille constante, de s’adapter et d’embrasser le savoir sans relâche. »

Imed Zitouni est un pur produit de l’université tunisienne. Diplômé en informatique de l’École Nationale Supérieure d’Informatique (ENSI), il poursuit ses études en France et obtient une maîtrise puis un doctorat en informatique à l’Université de Nancy 1 (aujourd’hui Université de Lorraine), tous deux couronnés des plus hautes distinctions.

« Apprendre aujourd’hui, encore et toujours, c’est le secret de la réussite. Dans un monde technologique en perpétuelle évolution, la seule constante, c’est l’apprentissage. »

 

Citant l’exemple de Bangalore, en ville qui s’est imposée comme la capitale indienne de l’informatique et où nombre de multinationales US se sont implantées Imed Zitouni estime que le fait : “Que les jeunes Tunisiens tentent des expériences professionnelles à l’international est appréciable d’autant plus qu’en s’imposant par leurs formations et leurs compétences, ils peuvent inciter de grandes firmes internationales à s’implanter en Tunisie car confiantes dans les qualifications des élites sur place”.

Aux States, les travaux de recherche de M. Zitouni posent les bases d’une carrière exceptionnelle : il explore les modèles statistiques et d’apprentissage automatique appliqués au TLN, ouvrant la voie à ses futures contributions en reconnaissance vocale et en modélisation linguistique. Après un court passage en tant que professeur assistant à l’Université de Nancy 1, il choisit de plonger dans le monde industriel, où il va marquer durablement l’évolution de l’IA appliquée au langage.

Un leader de l’IA au service de la recherche et de l’industrie

Si Imed Zitouni a bâti sa carrière dans le secteur privé, son impact dans le domaine académique et scientifique reste considérable. Depuis 2019, chez Google, il dirige les efforts en compréhension du langage naturel (NLU) pour optimiser la recherche sémantique et améliorer Google Assistant grâce au Knowledge Graph.

Avant cela, chez Microsoft (2012–2019), il a supervisé les sciences de la compréhension conversationnelle pour Cortana, perfectionnant les systèmes de dialogue et de compréhension du langage.

Chez IBM (2004–2012), il pilote des projets de TLN multilingue, travaillant notamment sur l’extraction d’informations en arabe, l’étiquetage sémantique et la traduction automatique, avec un rôle clé dans l’initiative Watson.

« Ce que j’ai appris il y a dix ans est déjà obsolète, et ce que j’apprends aujourd’hui le sera demain. En IA, il faut accepter de réapprendre chaque jour. »

 

Ses débuts chez Bell Labs (Lucent Technologies), où il passe près de six ans, le voient s’attaquer à la reconnaissance vocale, la modélisation linguistique et les systèmes de dialogue parlé.

Un passage éclair chez la startup parisienne DIALOCA lui permet de se familiariser avec les défis entrepreneuriaux liés au TLN, notamment dans le routage d’e-mails et la modélisation linguistique.

En parallèle de son engagement industriel, il reste un acteur influent de la communauté scientifique : professeur invité, rédacteur en chef de revues académiques et conférencier, il partage son expertise avec les générations futures d’ingénieurs et de chercheurs.

Imed Zitouni est un virtuose de l’IA et du traitement du langage. Avec plus de 100 brevets et publications scientifiques à son actif, il est l’auteur de deux ouvrages et de plusieurs chapitres spécialisés. Ses recherches ont été citées plus de 3.894 fois, preuve de son influence dans le domaine.

« L’excellence technique des ingénieurs tunisiens est réelle. Mais il faut y ajouter une culture du changement, une curiosité permanente et une ouverture internationale. »

 

Parmi ses innovations majeures : l’amélioration de la reconnaissance vocale en arabe via l’intégration de caractéristiques syntaxiques et morphologiques, la mise au point de systèmes robustes de détection d’entités multilingues et la conception de modèles TLN économes en ressources, comme les cadres avancés de DeepSeek.

Son leadership industriel se traduit par des applications concrètes : perfectionnement des capacités conversationnelles de Cortana, raffinement de la sémantique de recherche de Google, et bien d’autres avancées qui façonnent notre interaction quotidienne avec la technologie.

« Si des jeunes brillants partent à l’étranger, c’est une opportunité : ils deviennent nos ambassadeurs technologiques. Le défi, c’est de leur donner envie de construire aussi ici. »

 

Reconnu comme membre senior de l’IEEE, il a siégé au comité technique IEEE sur le traitement de la parole et du langage (1999–2011) et a occupé des fonctions clés au sein de l’Association for Computational Linguistics (ACL), notamment en tant qu’officier d’information pour les langues sémitiques. En tant que rédacteur en chef des ACM Transactions on Asian and Low-Resource Language Processing, il contribue activement à la diffusion des savoirs en IA.

En 2024, il est honoré du Tunisian AI Award par la Tunisian AI Society, reconnaissance de son impact mondial et de son attachement à ses racines tunisiennes.

Un appel à l’action pour la Tunisie

Interrogé sur son rôle potentiel dans l’essor technologique de la Tunisie, Imed Zitouni répond avec enthousiasme : « Bien sûr que je veux aider ! Mais dites-nous comment. Dites-nous ce que nous pouvons faire et nous veillerons à ce que cela soit fait. »

« Oui, je veux contribuer à la réussite technologique de la Tunisie. Mais il faut que l’appel soit clair, structuré, porté par une stratégie. Nous, de l’extérieur, sommes prêts. »

 

Ce message est un appel aux décideurs, aux institutions et aux jeunes talents. L’avenir technologique de la Tunisie ne repose pas seulement sur des compétences techniques solides, mais aussi sur la capacité à s’adapter, à innover et à apprendre en permanence.

L’exemple d’Imed Zitouni illustre qu’avec du talent, de la persévérance et une vision tournée vers l’avenir, il est possible de briller sur la scène mondiale tout en gardant un lien fort avec son pays d’origine.

A.B.A

  • TLN : Traitement du langage naturel (Natural Language Processing – NLP).

EN BREF

Imed Zitouni

  • Origine : Diplômé de l’ENSI (Tunisie), docteur en informatique de l’Université de Nancy 1.
  • Parcours : Carrière internationale chez Bell Labs, IBM (Watson), Microsoft (Cortana), et depuis 2019, chez Google USA.
  • Spécialité : Intelligence artificielle et traitement du langage naturel (TLN).
  • Fonction actuelle : Directeur de l’ingénierie, Google – en charge de la recherche sémantique et Google Assistant.
  • Réalisations :

– 100+ publications et brevets
– Auteur de deux ouvrages spécialisés
– Citations scientifiques : 3 894+

  • Engagements : Membre senior IEEE, rédacteur en chef, professeur invité.
  • Récompense : Tunisian AI Award 2024
  • Message fort : « Oui, je veux aider la Tunisie. Dites-nous comment. »

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Entretien avec Tahar Bekri | Évocations poétiques et espaces numériques

Entretien avec le poète Tahar Bekri réalisé en marge du colloque international «La littérature et les arts à l’ère du numérique» organisé par le Département de français de la Faculté des lettres et sciences humaines de Kairouan, les 10, 11 et 12 avril 2025.** Bekri joint poésie et prose, carnets de voyage, réflexions, livres d’art, traductions, continue à multiplier les médiums et utiliser des voi(x)es diverses pour dépasser les frontières et élargir le champ géopoétique de l’œuvre.

Entretien réalisé par Mohamed Amine Kacem * 

Considérez-vous le réseau social Facebook comme «baromètre» permettant de mesurer l’ampleur de ce que vous écrivez sur cet espace virtuel ou encore de votre œuvre poétique par les lecteurs ?

Non, plutôt comme écriture de l’urgence, être dans l’actualité, avoir une emprise sur les événements comme auteur, citoyen du monde, cela ne m’empêche pas d’écrire l’œuvre ailleurs, réécrite, qui sera publiée, imprimée sur papier, mais un recueil c’est tous les deux ou trois ans, mon mur sur Facebook, me permet un contact direct avec certains lecteurs, réduit l’isolement du poète, sa solitude. J’ajoute que je publie également et presque régulièrement des textes et des poèmes dans des médias numériques, magazines d’actualité ou revues littéraires.

Choisir un format bref, abrégé, parfois intime ou amical est-il un moyen de joindre le poétique au numérique, à l’instantané qui est le propre de la poésie, mais aussi de se contenter du «Comment» puisqu’elle (la poésie) ne cherche pas le «Pourquoi» ?

J’écris sans me soucier du format, c’est le genre qui l’exige, je joins aussi bien la poésie que la prose, toutes sortes d’écritures littéraires, évocations, souvenirs, réflexions théoriques, carnets, commentaires sur l’actualité, liens à d’autres événements littéraires, à des articles, il en est ainsi de mon activité quotidienne d’écrivain, écrire est une charge, parfois lourde, en partager une partie, allège. Rien n’est instantané. Chaque mot est réfléchi, chaque métaphore, chaque allusion, je ne m’oublie pas sur Facebook, qui exerce sa censure. Je m’arrange pour que mes textes gardent leur éthique et déontologie, avec la responsabilité morale et surtout ne pas accepter les commentaires excessifs ou qui versent dans le discours haineux. Ce qui semble intime est mon visage humain, dans un monde brutal et chaotique que je refuse.  

Y a-t-il un projet ou une proposition de publication qui regroupe une partie ou la totalité de ce que vous produisez sur les réseaux sociaux ? Si oui, ce sera quel format ; numérique ou version papier, chez le même éditeur et en gardant cet art de l’illustration qui traverse vos recueils de poésie, peut-être ?

Il ne s’agit pas de proposition, mais comme je l’ai dit au début, un manuscrit sera soumis à un éditeur deux ou trois ans après, en vue d’une publication papier. Certains textes sur Facebook, seront choisis, retravaillés, en fonction de la thématique du projet. Malheureusement pour les illustrations, cela rendrait la publication impossible, tant cela deviendrait onéreux pour l’éditeur, mais cela n’est pas impossible pour les livres d’art…

Avez-vous pensé à une mauvaise parodie, au plagiat ou encore au détournement de votre pensée au moment où vous créez votre contenu digital. Un contenu faisant le cœur d’une pensée qui puise non seulement dans l’histoire littéraire mais aussi dans l’héritage tunisien, maghrébin, méditerranéen, dans un croisement de cultures, de traditions, de rives ?

Oui, cela n’est pas sans risque, mais cela arrive aussi dans la version papier, il y a même un site pour les plagieurs, grâce aux logiciels et l’IA, il est facile de déceler le vrai du faux mais ceci revient aux chercheurs, aux critiques, je ne peux pas m’appliquer à créer un contenu et perdre mon temps à contrôler les faussaires. C’est déjà laborieux de pouvoir écrire dans des conditions de santé bien fragiles ! Pour les dimensions géographiques dont vous parlez, j’y adhère de toutes mes forces et m’y emploie. 

 «Que peut la littérature» à l’ère des réseaux sociaux, surtout pour un poète et ancien professeur de lettres, contraint de quitter sa terre natale, s’éloigner de sa famille, de son «réseau» d’amis et de son cercle de militants et activistes ?

Il ne me revient pas à moi de répondre à cette question, me concernant d’un livre à l’autre, je tente de dire mon être, ma liberté, mon exil, mon amour pour ma terre natale, à laquelle j’ai consacrée au moins trois recueils, Je te nomme Tunisie (Al Manar, 2011), Chants pour la Tunisie (Al Manar, 2023), Mon pays, la braise et la brûlure (2025). Mais elle traverse presque toute l’œuvre. C’est aux lecteurs de trouver, ou le contraire, dans l’œuvre, ce qui leur parle, ce qui fait que la littérature reste digne, parole haute et crédible, émotionnellement et intellectuellement. La question que vous posez est importante mais on ne peut s’atteler à une œuvre littéraire et s’arrêter à la question «qu’est-ce que la littérature» ou «que peut la littérature» car il faut la faire la littérature, réseaux sociaux ou pas. L’écriture est en elle-même une réponse. 

Enfin, peut-on parler d’un prolongement poétique, d’idées et de traces nostalgiques de ce que vous avez nommé «Tunisie» à travers vos publications récentes sur Facebook, notamment les «Digressions littéraires» ?

Les digressions me permettent une liberté thématique et formelle, sans entraves, sans frontières, elles portent mes préoccupations, mes soucis, mes vœux, mes sentiments, mes émotions, mes idées, certaines, en effet, sont marquées par la nostalgie mais aussi le regard critique, il y a un va-et-vient permanent, entre le pays de résidence et le pays natal. Les temps et les espaces se mélangent et s’enchevêtrent, parce que l’être est ainsi, objet de conflits intérieurs, d’intensité ontologique. 

Cette Tunisie plurielle, méditerranéenne, africaine, nourricière d’avant, de l’instant présent est-elle omniprésente dans votre espace virtuel ou vous essayez parfois d’y échapper, de prendre du recul par rapport à tout ce qui se passe actuellement dans ce pays et partout dans les régions qui l’entourent ?

Non, pas de recul, du tout, au contraire, l’espace virtuel, pour moi, est réel, je ne le prends pas à la légère. Les mêmes préoccupations que je développe dans l’œuvre se retrouvent sur mon mur. Mes lecteurs ne sont pas que des Tunisiens, ou arabes, ils sont d’autres pays et j’essaie de leur porter une parole de paix, de fraternité, où qu’ils soient, déjouant le discours guerrier, la brutalité des agresseurs, l’arrogance des puissants, dénoncer l’injustice, où qu’elle soit.  Je suis habité par la Tunisie, mais je suis aussi citoyen du monde et le poème ne se limite pas à un espace, fût-il le sien, mon désir de dépasser les frontières, de me mêler à la condition humaine est une volonté d’être du côté de respect de la vie humaine, contre la volonté de mort et ceux qui la donnent.

* Titulaire d’un doctorat en littérature française moderne et contemporaine et actuellement médiathécaire à l’Institut français de Sfax, s’est

** Cette manifestation scientifique se voulait une réflexion sur les enjeux et les nouvelles perspectives de l’introduction des formes littéraires et artistiques sur les réseaux sociaux. Elle a suscité différentes interrogations sur les changements apportés par ces réseaux en ligne, le digital, ou encore l’IA dans les domaines de la littérature et des arts.

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« New Era Fund », nouveau fonds de capital-risque pour l’écosystème entrepreneurial tunisien

United Gulf Financial Services North Africa (UGFS) a organisé, jeudi 17 avril 2025, aux Berges du Lac 1 à Tunis, une cérémonie de lancement du fonds New Era Fund. Il s’agit d’un fonds Venture Capital.

L’événement a réuni un grand nombre de décideurs de la place, entre autres Najia Gharbi (la directrice générale de la CDC) un moment qui marque une étape importante pour l’écosystème entrepreneurial tunisien.

Selon Mohamed Salah Frad, le directeur général d’UGFS, « sa mission est d’accompagner et de financer des startups innovantes dans trois secteurs essentiels, à savoir l’intelligence artificielle, la biotechnologie et la green tech ».

L’idée, explique-t-il, est née d’un constat que ces trois secteurs sont les secteurs les plus investis en Tunisie. « On s’est dit qu’on allait faire un fonds qui se spécialisait sur ces trois secteurs pour accompagner nos startups innovantes, pas que sur la Tunisie, mais aussi à l’international, développer de nouveaux marchés et de nouveaux partenariats. C’est ainsi qu’on va normalement investir dans une vingtaine de nouvelles startups ».

Toujours selon M. Frad, la spécificité de New Era Fund réside dans le fait que c’est un fonds à deux compartiments : un compartiment en dinars et un autre en devises. « Les devises vont nous permettre aussi d’apporter une solution très pertinente pour ces investisseurs et ces entrepreneurs. Et ce, parce qu’une bonne partie d’entre eux veulent aller à l’international, donc cela va nous permettre de les accompagner », souligne-t-il.

Et quand on lui demande quels marchés et quels types de startups sont spécifiquement visés par ce nouveau fonds, Mohamed Salah Frad répond : « On va vraiment suivre nos startups. Il y en a certaines qui veulent aller en Europe, par exemple. Mais aussi pas mal de solutions sont aujourd’hui bonnes pour l’Afrique ».

 

 

Entendre par là donc qu’aucune région ni aucun marché n’est privilégié. « Mais chaque fois qu’une de nos startups veut aller à l’international, on va l’accompagner ».

Pour ce faire, il a indiqué que l’UGFS a levé le premier closing de 7 millions d’euros. Le deuxième closing, ça va être à 15 millions d’euros. Et d’ici la fin de l’année, on va compléter les 8 millions d’euros pour investir dans une vingtaine de startups, a précisé M. Frad.

À noter que le cabinet compte une vingtaine d’employés qui, selon lui, sont très motivés aujourd’hui. Et qui, avec leur expertise et leur expérience, vont contribuer à apporter le maximum de chances de réussite à ce fonds.

« Ce premier closing, d’un montant de 7 millions d’euros, a été rendu possible grâce au soutien de nos partenaires financiers, et en particulier Smart Capital à travers le fonds de fonds ANAVA, Ekuity Capital et Canada Business Holding », conclut le patron d’UGFS.

D’ailleurs, sur le site d’UGFS, on lit ceci : “Nous nous efforçons à créer une culture d’entreprise inclusive dans le respect des hauts standards de qualité, de professionnalisme et d’éthique“, dixit Mohamed Salah Frad. C’est dire!

Bon vent!

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Colloque international à l’ISES à la Manouba sur « l’intelligence artificielle et l’inclusion des personnes handicapées »

Un colloque international ayant pour thème « L’intelligence artificielle : progrès et handicap » organisé par l’Institut supérieur de l’éducation spécialisée à la Manouba (ISES) a démarré, jeudi 17 avril, au siège de l’institut.

Des experts de Tunisie, de Palestine, de Libye, d’Algérie et du Togo participent à ce colloque, organisé les 17 et 18 avril courant par l’Institut supérieur de l’éducation spécialisée, en partenariat avec le laboratoire de recherche scientifique  » handicap et inadaptation sociale ».

La directrice de l’ISES, Neila Bali, a indiqué dans une déclaration à la TAP que ce colloque international a pour objectif de sensibiliser à l’importance des technologies numériques et offre un espace d’échange des connaissances et des expériences scientifiques sur l’IA au bénéfice de l’inclusion sociale des personnes handicapées.

Elle a précisé que le programme de ce colloque s’articule autour de quatre axes fondamentaux, à savoir : « La gouvernance de l’IA : problématiques et défis pour une approche intégrée »; « L’IA et l’apprentissage en faveur des personnes handicapées : perspectives et défis »; « L’IA et l’autonomisation économique des personnes handicapées »; et « L’IA sport et divertissement au profit des personnes handicapées. »

Elle a souligné l’importance de ces thèmes qui permettront de consolider l’interaction sociale et de débattre des problématiques liées à l’intelligence artificielle et le handicap. Et ce, de manière à renforcer la recherche scientifique et à trouver des solutions innovantes pour favoriser l’inclusion des personnes handicapées au sein de la société.

Avec TAP

 

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Colloque international à l’ISES à la manouba sur “l’intelligence artificielle et l’inclusion des personnes handicapées”

Un colloque international ayant pour thème “l’intelligence artificielle : progrès et handicap” organisé par l’institut supérieur de l’éducation spécialisée à la manouba (ISES) a démarré jeudi au siège de l’institut.

Des experts de Tunisie, de Palestine, de Libye, d’Algérie et du Togo participent à ce colloque, organisé les 17 et 18 avril courant par l’institut supérieur de l’éducation spécialisée en partenariat avec le laboratoire de recherche scientifique ” handicap et inadaptation sociale”.

La directrice de l’ISES Neila Bali a indiqué dans une déclaration à la TAP que ce colloque international a pour objectif de sensibiliser à l’importance des technologies numériques et offre un espace d’échange des connaissances et des expériences scientifiques sur l’IA au bénéfice de l’inclusion sociale des personnes handicapées.

Elle a précisé que le programme de ce colloque s’articule autour de 4 axes fondamentaux à savoir: “la gouvernance de l’IA: problématiques et défis pour une approche intégrée” , l’IA et l’apprentissage en faveur des personnes handicapées: perspectives et défis”, ” l’IA et l’autonomisation économique des personnes handicapées” et l’IA sport et divertissement au profit des personnes handicapées.

Elle a souligné l’importance de ces thèmes qui permettront de consolider l’interaction sociale et de débattre des problématiques liées à l’intelligence artificielle et le handicap de manière à renforcer la recherche scientifique et à trouver des solutions innovantes pour favoriser l’inclusion des personnes handicapées au sein de la société.

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Sécurité, immersion, innovation | Pourquoi l’avenir du jeu en ligne s’écrit avec la technologie ?

Les casinos en ligne ne cessent de redéfinir les règles du jeu, transformant l’industrie avec une accessibilité et une commodité sans pareil. Mais au-delà de cette révolution numérique, ce sont des technologies de pointe qui façonnent l’expérience de jeu de demain. Sécurisation des transactions, immersion totale et équité sont désormais au programme.

Première ligne de défense : le cryptage avancé pour la sécurité des données

Quand on veut tenter sa chance au casino en ligne, la fiabilité est primordiale, surtout lorsque des transactions financières sont en jeu. Pour protéger les informations personnelles et financières des utilisateurs, ces plateformes utilisent des protocoles de cryptage robustes comme SSL (Secure Socket Layer). Cette technologie chiffre les données sensibles, transformant ainsi chaque transmission en un code indéchiffrable sans la clé appropriée.

Le recours au cryptage SSL n’est pas seulement utile, il est indispensable ! En effet, il assure aux joueurs que leurs informations restent confidentielles et à l’abri des cybermenaces. Similaire aux standards appliqués dans les grandes banques, cette protection fortifie la confiance entre les utilisateurs et les opérateurs de jeux. C’est notamment le cas de Playoro Casino, une plateforme réputée pour sa sécurité, qui met un point d’honneur à offrir un environnement de jeu aussi fiable qu’un casino physique.

Aléatoire et équité : les générateurs de nombres aléatoires

Les générateurs de nombres aléatoires (RNG) constituent la pierre angulaire des jeux de casino en ligne. Ces algorithmes sophistiqués assurent que chaque jeu, des machines à sous aux tables de roulette, produit des résultats réellement aléatoires. L’objectif est d’assurer l’équité, une valeur fondamentale pour maintenir la crédibilité des plateformes de jeu en ligne.

Les RNG sont nécessaires pour :

– assurer des résultats imprévisibles : chaque tirage est indépendant, et les joueurs peuvent ainsi profiter d’une expérience honnête;

– garder la confiance des joueurs : aucune prédiction n’est possible, ce qui garantit l’intégrité des jeux;

– renforcer l’image de transparence des casinos : l’équité est primordiale pour la réputation des opérateurs.

    Immersion totale : réalité virtuelle et augmentée

    L’innovation technologique trouve sa meilleure expression dans l’utilisation croissante de la réalité augmentée (AR) et virtuelle (VR) dans les espaces de jeu en ligne. Ces technologies avant-gardistes transforment littéralement l’expérience utilisateur, leur permettant de vivre des simulations de casino en 3D richement interactives. Les joueurs peuvent non seulement voir mais interagir avec ces mondes virtuels, s’asseyant à des tables de jeu et conversant avec des avatars de croupiers humains.

    Bien qu’encore en phase de développement, l’AR et la VR ouvrent la voie vers de nouvelles frontières immersives. Non seulement elles rapprochent l’expérience numérique de celle d’un véritable casino, mais elles effacent également les barrières physiques, permettant aux joueurs d’avoir tout ça confortablement depuis leur maison.

    Intelligence artificielle et personnalisation de l’expérience

    Les casinos en ligne vont plus loin que jamais dans l’optimisation de l’expérience utilisateur, en mettant l’intelligence artificielle au service de la personnalisation. En scrutant une quantité impressionnante de données, l’IA parvient à recommander des jeux parfaitement adaptés aux préférences des joueurs et à ajuster les programmes de fidélité en fonction des comportements.

    L’IA sert aussi de bouclier contre les risques de fraude en :

    – analysant les comportements suspects en temps réel : elle permet de détecter et de bloquer immédiatement les activités frauduleuses;

    – optimisant les campagnes marketing : grâce à l’analyse des données utilisateurs, elle ajuste les offres pour mieux cibler les joueurs;

    – garantissant une expérience sécurisée et personnalisée : chaque joueur se voit offrir une expérience unique, tout en étant protégé contre les risques.

      Résultat ? Une expérience sur-mesure, sécurisée et parfaitement adaptée aux attentes des joueurs.

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      Le marché tunisien de l’outsourcing classé 4e en Afrique

      Avec une valeur de 5,2 milliards de dollars US, ce marché, qui connaît une croissance rapide et gagne en importance dans le paysage économique africain, l’Afrique du Sud reste le leader en Afrique, suivie de l’Egypte (2e, 4,3 milliards), du Maroc (3e, 2,9 milliards) et de la Tunisie (4e, 2,4 milliards).

      Le Kenya, le Rwanda, le Sénégal, le Ghana, l’Ouganda et le Nigeria se positionnant de plus en plus comme des acteurs émergents.

      Selon le rapport intitulé «Preparing for AI in the BPO and ITES Sector in Africa», le secteur de l’outsourcing (segments nationaux et internationaux combinés) devrait atteindre une valeur de 35 milliards de dollars en Afrique d’ici 2028, soit un taux de croissance annuel moyen de 14,2 %.

      Le secteur de l’outsourcing, qui occupe actuellement 1,1 million de personnes sur le continent, devrait désormais s’adapter à l’intelligence artificielle, au risque de subir une destruction massive d’emplois, souligne ce rapport publié le 4 avril 2025 par les cabinets de conseil Caribou Digital et Genesis Analytics en collaboration avec la Fondation MasterCard, ajoutant que plus de 40% des tâches assurées actuellement par les humains dans le secteur africain de l’externalisation des processus métiers (business process outsourcing / BPO) et des services fondés sur les technologies de l’information (information technology–enabled service ou Ites) sont automatisables, avec à la clef un risque de destruction des emplois concernés.

      Actuellement, l’outsourcing emploie environ 1,1 million de personnes en Afrique, ce qui représente 2% de la main-d’œuvre totale dans le secteur à l’échelle mondiale. Le potentiel de création d’emplois du secteur est cependant considérable sur le continent. Une augmentation de la part de marché de l’Afrique de 10 points de pourcentage pourrait générer 5 millions d’emplois directs et 7 millions d’emplois indirects, précise le rapport. Mais des projections les plus réalistes estiment à 1,8 million le nombre d’emplois directs supplémentaires qui pourraient être créés dans le secteur de l’outsourcing sur le continent d’ici 2030.  

      Les segments les plus concernés par l’automatisation sont la finance et la comptabilité (44% des tâches actuelles), l’expérience client (40%), les services fondés sur les technologies de l’information (40%) et les services de données de l’IA (35%).

      I. B.

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      Une IA lit les pensées et les transforme en paroles : une première mondiale signée Californie

      Une équipe de chercheurs de l’université de Californie a conçu un outil basé sur l’intelligence artificielle, comportant un implant capable de lire les pensées afin de les convertir en paroles.

      La revue scientifique “Nature neuroscience” a publié les détails de cette nouvelle recherche dopée à l’intelligence artificielle qui permet de convertir les signes cérébraux en voies personnalisées comme les célèbres assistants à reconnaissance vocale SIRI d’Apple ou ALEXA d’Amazone.

      Le principal auteur de cette étude Gobala Anumanchipalli a souligné que cette nouvelle méthode de diffusion en temps réel permet de décrypter rapidement les paroles à l’instar des outils intelligents.

      Un implant cérébral a permis à une femme tétraplégique de traduire ses pensées en paroles quasi instantanément. Durant cette démarche expérimentale l’équipe de chercheurs a utilisé une interface cerveau- ordinateur pour décoder ses pensées avant de les transcrire en paroles.

      Durant cette phase, des phrases lui ont été montrées sur un écran puis, afin qu’elle puisse les mémoriser. Ces phrases ont été par la suite converties dans une réplique de sa voix construites à l’aide d’enregistrements datant de plusieurs jours avant sa maladie.

       

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      Education : Pour 2050, former des clones ou des esprits innovants ?

      La révolution industrielle nous a légué la théorie de l’Education comme chaine de production. Dans chaque ville, il existe plusieurs écoles qui sont des bâtiments avec des classes équipées identiquement. Les élèves se trouvent avec des camarades de la même année de naissance dans des classes de 25-30 candidats. Des enseignants, payés par les pouvoirs publics, ont pour mission de transmettre des connaissances que ce soit sur le corps humain, l’histoire d’un pays, la science physique, etc.

      Dr Lobna KarouiL’école des années 1850 est toujours d’actualité avec pour objectif former des citoyens identiques, pensant et agissant de la même sorte.

      L’école de nos jours tend à créer des clones humains qui grandissent sous pression sans exploiter suffisamment leurs facultés cognitives d’imagination, de créativité, de collaboration, etc.

      Avec l’avancée exponentielle des technologies comme l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle et la biotechnologie, il est presque certain que le modèle d’éducation d’aujourd’hui fera faillite. Le fait est que nous n’avons pas encore créé une solution de rechange viable qui peut être appliquée tant dans un village du Sud de la Tunisie qu’au cœur de la Silicon Valley en Californie.

      « L’école actuelle, héritée de la révolution industrielle, continue de produire des citoyens standardisés dans un monde qui exige singularité, agilité et créativité. Il est temps de repenser nos fondations éducatives. »

       

      A travers mon rôle de « Education Futurist » via l’organisation non-profit « AI Exponential Thinker », j’ai souvent partagé ma vision du futur de l’Education et débattu des risques de maintenir ce système obsolète dans les années à venir.

      Pour un enfant de 5 ans aujourd’hui et qui aura 30 ans en 2050, il devra affronter un monde incertain et en changement continu où la technologie semble la seule composante en évolution continuelle. L’école lui aura communiqué des informations et des connaissances qu’il aurait pu acquérir grâce aux technologies comme Chatgpt, Deepseek ou via les formations accessibles dans l’univers Digitale. Un système d’éducation Futuriste doit mettre en place les concepts de « life long learning » et « Transferable skills”.

      Plusieurs organisations comme le WEF ou OCDE peinent à prédire le marché du travail dans un horizon de 15-20 ans mais continuent de confirmer que la Technologie offre des milliers d’opportunités.

      « Un enfant de 5 ans aujourd’hui vivra dans un monde où l’intelligence artificielle sera omniprésente. Lui enseigner des savoirs figés, c’est l’armer pour un passé révolu, pas pour l’avenir. »

       

      En ce début d’année 2025, nous avons noté une accélération sans précédent des avancées technologiques en Chine bousculant les Etats-Unis, des investissements colossaux en intelligence artificielle dans plusieurs pays, un climat géopolitique de conflit et d’incertitudes, etc.

      Dans un avenir proche, il y’aura de moins en moins de continuité entre les différentes périodes de l’existence. Un système d’Education qui continue de former les jeunes à des métiers qui n’existeront plus dans un horizon de 15-20 ans est un modèle obsolète qui pénalise fortement les citoyens et les Nations.

      Enseigner les 4 C et 3 A

      Néanmoins, il est dangereux d’opérer un changement radical et brusque du système d’éducation. Nous avons besoin d’une approche d’évolution itérative qui permettra d’adapter le système existant tout en l’ajustant aux besoins des métiers de l’avenir. Dans le cadre de ce processus évolutif, nous devons enseigner les 4 C et 3 A. Les quatre C sont la pensée Critique (Critical Thinking), communication, collaboration et créativité. Les 3 A sont l’Intelligence Artificielle (AI), Agilité et Adaptabilité.

      En résumé, les écoles devraient cibler des compétences techniques en relation avec les technologies comme IA, la robotique, les agents autonomes, la réalité mixte, le quantum computing, etc. L’école de demain devrait développer les compétences générales utiles dans la vie courante comme la capacité d’affronter le changement, d’apprendre des choses nouvelles, la capacité de se réinventer en permanence tout en préservant un équilibre mental (Agilité et Adaptabilité).

      « Face à l’explosion des connaissances et à la vitesse du changement technologique, les enseignants ne doivent plus transmettre uniquement du contenu, mais guider les jeunes dans l’art de discerner, de penser et de se réinventer. »

       

      Dans un tel monde changeant, donner plus d’informations à des élèves est la dernière chose qu’un enseignant a besoin de faire. Les informations sont partout et accessibles. Les enseignants auront besoin d’aider les élèves à sélectionner les informations utiles et crédibles tout en distinguant l’important de l’insignifiant afin de construire une compréhension du monde.

      Il ne s’agit pas uniquement d’enseigner des compétences prédéterminées comme coder du python, apprendre l’anglais, etc. Une grande partie de ce qu’apprennent les enfants dans les écoles d’aujourd’hui n’aura probablement aucune pertinence en 2050.

      Dans les années à venir, l’Afrique aura la plus grande population de jeunes dans le monde. L’Afrique a besoin d’être pionnier en définissant un nouveau système d’éducation futuriste et évolutif qui préparera nos jeunes à un meilleur avenir.

      « L’école de demain ne peut se résumer à enseigner le codage ou l’anglais. Elle doit développer des compétences humaines profondes : résilience, empathie, esprit critique. Ce sont elles qui permettront à chacun de naviguer dans un monde incertain. »

       

      Ce nouveau système d’éducation doit prendre en considération des approches d’apprentissages personnalisées grâce à l’intelligence Artificielle afin de renforcer l’authenticité et l’unicité de chaque enfant.

      Apprendre des compétences techniques autour des technologies et de l’univers digital est essentiel mais pas suffisant. Un système d’éducation Futuriste doit intégrer des parcours novateurs autour des compétences RMCE : Résilience, Méditation, pensée Critique et Empathie. Pour définir et mettre en place ce nouveau modèle d’Education évolutif, les nations ont besoin d’une collaboration active engageant les Organisations gouvernementales, non gouvernementales et non-profit afin d’accélérer le mouvement et préparer des millions de jeunes générations à affronter un avenir de technologies exponentielles imprégné d’un changement rapide sans précédent.

      Dr. Lobna KarouiAI Exponential Thinker, Stratégiste en Intelligence Artificielle pour des grands groupes internationaux

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      Tunisie : Vers une stratégie nationale pour intégrer l’IA dans l’enseignement supérieur et la recherche

      Treize universités tunisiennes, ainsi que divers acteurs académiques, institutionnels et industriels ont pris part à un workshop organisé par l’Université Virtuelle de Tunis (UVT) sur le thème « L’IA, Moteur de Transformation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Vers une Stratégie d’Intégration et d’Innovation ».

      Cet événement, qui s’est tenu au Centre international de formation des formateurs et d’innovation pédagogique (CIFFIP) au Lac 2, a été l’occasion d’explorer les opportunités offertes par l’intelligence artificielle (IA) dans ces domaines.

      Le président de l’UVT, Slim Ben Saïd, a déclaré que cette initiative vise à élaborer une stratégie quinquennale pour intégrer l’IA dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Cette feuille de route sera soumise au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique après validation des résultats issus du workshop.

      Il a souligné que la stratégie, dont les travaux ont commencé il y a plusieurs mois, comporte plusieurs axes principaux portant sur les modes d’intégration de l’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur.

      Sameh Bokri, professeure de l’enseignement supérieur à l’UVT, a souligné l’engagement des participants à soutenir cette démarche. Elle a précisé que les travaux se concentrent sur plusieurs axes clés, notamment le renforcement des compétences en IA, la promotion de la recherche scientifique fondamentale et appliquée, ainsi que le développement d’un enseignement de qualité adapté aux besoins spécifiques des apprenants grâce aux outils d’IA. Elle ambitionne également d’accélérer la transformation digitale des établissements universitaires tout en favorisant une innovation responsable à fort impact socio-économique.

      Ce workshop s’inscrit dans une dynamique collaborative visant à positionner la Tunisie comme un acteur majeur dans l’adoption de l’IA pour moderniser son système éducatif et stimuler son économie du savoir.

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      Meta lance la gamme Llama 4 avec trois nouveaux modèles d’IA

      Le 5 avril 2025, Meta a dévoilé Llama 4, sa nouvelle génération de modèles d’intelligence artificielle, avec l’ambition de rivaliser avec les technologies de pointe de Google et OpenAI. Cette gamme comprend trois modèles, Scout, Maverick et Behemoth, conçus à la fois pour les développeurs et pour renforcer Meta AI.

      Scout, modèle généraliste léger, et Maverick, modèle polyvalent orienté assistance et créativité, intègrent chacun 17 milliards de paramètres. Behemoth, encore en phase de prévisualisation, en compte 228 milliards. Meta affirme que ces modèles allient performances multimodales et efficacité, bien que, contrairement à certains concurrents récents, ils ne misent pas sur le raisonnement avancé.

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      Karim Beguir annonce son livre sur l’avenir de l’Afrique et l’IA

      L’intelligence artificielle pourrait ajouter 2,9 billions de dollars à l’économie africaine d’ici à 2030. C’est l’un des points abordés par Karim Beguir, cofondateur d’InstaDeep, lors d’une interview en ligne accordée à Wassim Bel Larbi dans l’émission “Expresso”, à l’occasion de sa participation au AI Global Summit for Africa.

      Le développement de l’intelligence artificielle sur le continent repose sur plusieurs facteurs. “L’Afrique dispose de talents et de données, mais ce qui manque, c’est la puissance de calcul”, a expliqué Karim Beguir. Actuellement, les capacités de calcul en Afrique sont insuffisantes pour déployer l’IA à grande échelle. Pour construire un écosystème IA résilient, l’investissement dans les infrastructures de calcul est essentiel.

      Il compare cette nécessité à un enjeu de compétitivité et de souveraineté. “Les agents IA actuels ont un quotient intellectuel équivalent à 120 ou 150, et pour les déployer efficacement, il faut des infrastructures solides.” L’annonce du développement d’un centre de données doté de plus de 10 000 GPU en Afrique du Sud illustre le type d’initiatives nécessaires pour accélérer l’adoption de l’IA sur le continent.

      Par ailleurs, Karim Beguir a profité de l’événement pour présenter son livre “Le saut décisif: construire l’avenir de l’Afrique à l’ère de l’IA”. Il y expose sa vision d’un continent qui ne peut plus se contenter des méthodes classiques de développement économique, basées sur une main-d’œuvre à bas coût et l’exploitation des ressources naturelles. “Avec l’abondance de l’intelligence artificielle et des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, il est essentiel de repenser la stratégie économique du continent”, a-t-il souligné.

      La recette du changement est basée sur trois axes majeurs: investir dans l’éducation, développer des infrastructures de calcul et exploiter les énergies renouvelables disponibles en abondance en Afrique. “Le potentiel est là, il faut maintenant saisir ces opportunités”, conclut-il.

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