À l’occasion du 69e anniversaire de la fête des Forces de sécurité intérieure, célébrée cette année sous le slogan « La sécurité de la Tunisie, un engagement renouvelé et une responsabilité permanente », la ministre de la Justice, Leïla Jaffel, a présidé une cérémonie solennelle ce samedi au siège de l’École nationale des prisons et de la réinsertion de Borj Touil.

Lors de cette cérémonie, Jaffel a procédé à la remise des insignes de grade et des décorations à plusieurs cadres et agents des prisons et de rééducation, en reconnaissance de leur mérite et de leur engagement. Un hommage appuyé a également été rendu à un groupe de retraités, honorés pour leur carrière exemplaire et leur fidélité à la mission du service public.

Dans son allocution, la ministre a salué les efforts inlassables et les sacrifices considérables consentis par les personnels pénitentiaires pour assurer la sécurité des établissements et la protection des détenus, tout en respectant les droits humains garantis par les lois nationales et les normes internationales.

Jaffel a exprimé sa reconnaissance aux agents promus et décorés à l’occasion de cette commémoration, et a rendu un hommage émouvant à la mémoire des martyrs de ces institutions, sécuritaires et militaires, tombés pour la défense de la patrie face aux menaces terroristes.

Elle a appelé l’ensemble des agents à poursuivre leur mission avec dévouement, discipline et vigilance, afin de garantir la stabilité et la sécurité des centres des prisons et de rééducation , tout en favorisant la réinsertion sociale des détenus.

Cette célébration a également constitué un moment d’écoute et d’échange, durant lequel la ministre a pris connaissance des préoccupations des professionnels du secteur. Elle a salué la participation des retraités à cette journée, symbole de reconnaissance et de continuité au sein de l’institution.

La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de cabinet de la ministre, du président de l’Instance générale des prisons et de la réinsertion, du délégué de Raoued, ainsi que de plusieurs hauts responsables du ministère de la Justice, de l’Instance générale, et de cadres régionaux et sécuritaires.

Une première médicale a été accomplie cette semaine à l’hôpital universitaire Charles Nicolle de Tunis, où le service d’ophtalmologie a réalisé avec succès une greffe de cornée en utilisant une technique de pointe : la kératoplastie endothéliale ultra-mince. Il s’agit d’une intervention chirurgicale mini-invasive, pratiquée pour la première fois en Tunisie, destinée à traiter certaines pathologies de la cornée.

Selon un communiqué du ministère de la Santé, l’opération a été entièrement menée par une équipe médicale tunisienne, hautement qualifiée, et a bénéficié de l’utilisation d’un équipement de dernière génération permettant une découpe extrêmement précise de la cornée. Ce niveau de maîtrise technique marque une étape importante dans le développement de la chirurgie ophtalmologique dans le secteur public.

Le ministère a souligné l’impact stratégique de cette avancée médicale, qui permettra de réduire la dépendance vis-à-vis des cornées importées, de raccourcir les délais de traitement et de diminuer les listes d’attente pour les patients en attente de greffe.

La municipalité de Tunis a procédé, ce samedi 19 avril 2025, à la démolition d’un bâtiment vétuste situé à la rue El Pacha, dans le quartier de Bab Souika, suite à une évaluation de son état de dangerosité. Cette opération a été réalisée en coordination avec l’Agence municipale des services environnementaux, l’Association de sauvegarde de la Médina de Tunis et la Direction des bâtiments municipaux.

Selon un communiqué publié ce jour par la municipalité, la démolition s’inscrit dans le cadre des efforts constants pour garantir la sécurité publique, en particulier celle des habitants de la Médina. En effet, plusieurs bâtiments anciens et fragilisés présentent un risque imminent d’effondrement. La municipalité met ainsi en œuvre des mesures préventives afin de protéger les citoyens et de préserver le patrimoine architectural de la ville.

Le porte-parole officiel de la direction générale de la Garde nationale, Houssem Eddine Jebabli, a affirmé ce samedi que la situation dans la localité d’El Amra (gouvernorat de Sfax) est « totalement sous contrôle » et qu’« il n’est plus question de tolérer le chaos ou la reconstitution de camps anarchiques ».

Dans une déclaration accordée à l’Agence TAP, en marge d’un point de presse tenu au siège de la direction générale de la Garde nationale à El Aouina, Jebabli a précisé que l’ensemble des camps illégaux, qui abritaient plus de 7 000 migrants en situation irrégulière originaires de pays d’Afrique subsaharienne, ont été démantelés. « Leur situation est désormais maîtrisée », a-t-il ajouté, soulignant que les opérations se poursuivent dans le cadre d’un dispositif coordonné par les différentes unités du ministère de l’Intérieur.

Selon le porte-parole, plusieurs centaines de migrants ont été arrêtés après la découverte d’armes blanches et d’objets contondants, qui auraient été destinés à des attaques contre les forces de l’ordre.

Parallèlement, Jebabli a indiqué qu’un nombre important de migrants ont sollicité leur retour volontaire vers leur pays d’origine en s’adressant aux organisations internationales compétentes, présentes à Sfax, El Hajeb ou encore à Tunis. Plus de 160 personnes ont déjà été rapatriées, et les opérations se poursuivent sous la supervision du ministère de l’Intérieur et en coordination avec les instances étatiques concernées.

Face à la dégradation des conditions environnementales et sanitaires dans les anciens camps, les services du ministère de l’Intérieur, en collaboration avec la Santé publique et le Croissant-Rouge tunisien, ont procédé à la désinfection des lieux. « L’état des camps représentait une menace pour la santé des riverains », a averti Jebabli.

Il a assuré que le démantèlement des camps s’est déroulé dans un cadre légal, et que des soins ont été prodigués, notamment aux personnes vulnérables, telles que les femmes enceintes et les enfants, par les services de santé de Sfax.

Le porte-parole de la Direction générale de la Garde nationale, le général Houssem Eddine Jebabli, a annoncé ce samedi la saisie de quantités record de drogues depuis le début de l’année 2025, dans le cadre d’une intensification de la lutte nationale contre le trafic de stupéfiants.

Lors d’un point de presse tenu au siège de la Garde nationale à El Aouina, le général Jebabli a précisé que les unités frontalières, tant à l’ouest qu’au sud-est du pays, ont intercepté plusieurs centaines de milliers de comprimés de type ecstasy, des dizaines de kilogrammes de cocaïne, ainsi que des milliers de plaquettes de cannabis. Ces saisies s’inscrivent dans les efforts continus de l’État pour démanteler les réseaux de trafic de drogue.

Il a souligné que la Direction générale des unités d’intervention, avec toutes ses spécialisations, joue un rôle clé dans ces opérations sécuritaires, en ciblant les grands trafiquants, qu’ils soient impliqués dans l’importation, l’intermédiation ou la distribution de drogues.

Par ailleurs, les unités de la circulation contribuent également aux opérations de saisie sur les routes nationales et les autoroutes, en interceptant des quantités importantes de stupéfiants. En coordination avec le ministère public, les personnes arrêtées sont transférées vers les unités spécialisées, notamment la sous-direction de lutte contre les stupéfiants de la Garde nationale ou encore la brigade centrale de lutte contre les stupéfiants rattachée à la Direction du renseignement et des enquêtes.

Ces unités assurent les expertises techniques nécessaires ainsi que les investigations de terrain pour remonter les filières criminelles.

« La guerre contre la drogue se poursuit sans relâche. Depuis que le Président de la République a proclamé cette lutte comme une priorité nationale, toutes les forces de sécurité — police, Garde nationale et autres corps — travaillent main dans la main pour faire tomber les barons du trafic », a déclaré le général Jebabli.

Il a conclu en qualifiant la dernière saisie de plus de 1,2 million de comprimés d’ecstasy, d’une valeur estimée à plus de 40 millions de dinars, de « coup dur porté aux trafiquants et aux réseaux criminels ».

La ville de Mezzouna, relevant du gouvernorat de Sidi Bouzid, a vu, ce samedi, l’installation d’une unité de la Protection civile, destinée à rapprocher les services de secours des habitants de la région.

Parallèlement, les services municipaux ont procédé à la démolition complète de la clôture du lycée de Mezzouna, dont une partie s’était effondrée en début de semaine, provoquant le décès tragique de trois élèves et blessant deux autres.

À cet égard, le directeur régional de la Protection civile à Sidi Bouzid, le colonel Mourad Sghaeir, a précisé, dans une déclaration à l’agence TAP, qu’un bâtiment appartenant à la municipalité a été réaménagé et équipé en matériel d’intervention afin d’abriter cette nouvelle unité, conformément aux décisions urgentes prises par le président de la République, Kaïs Saïed, lors de sa visite sur place vendredi.

De son côté, le secrétaire général de la municipalité de Mezzouna, Habib Rouag, a indiqué que le démantèlement du reste de la clôture du lycée visait à éliminer tout risque potentiel pour les élèves et le personnel éducatif.

Il a ajouté que les opérations de démolition avaient déjà concerné, la veille, l’enceinte de l’école primaire de Mezzouna, notant qu’il est également prévu de procéder prochainement à la démolition préventive du mur du collège Ibn Hazm.

Il a précisé que la décision de démolir les structures menaçant ruine au sein des établissements scolaires relève de la compétence du commissariat régional de l’éducation, en concertation avec le ministère de tutelle, tandis que l’exécution des travaux incombe aux services municipaux, mobilisés via leurs moyens techniques.

Le ciel sera partiellement nuageux cette nuit sur la plupart des régions du pays, avec la formation de cellules orageuses accompagnées de pluies éparses sur l’extrême nord-ouest, selon un bulletin de suivi publié ce samedi par l’Institut National de la Météorologie (INM).

Les températures nocturnes varieront entre 16 et 20°C sur les régions nord et centre, et entre 21 et 26°C dans le sud.

Le vent soufflera de secteur sud-est, relativement fort à localement fort sur le sud, provoquant localement des phénomènes de sable. Il sera faible à modéré sur le reste du pays.

La mer sera agitée à très agitée dans le golfe de Gabès, et peu agitée le long des autres côtes.

La 5e chambre criminelle spécialisée dans les affaires du terrorisme auprès du tribunal de première instance de Tunis a prononcé, tard dans la nuit de vendredi, des peines de prison à l’encontre des accusés dans l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».
Les peines varient entre 4 et 66 ans de réclusion, a indiqué le substitut du procureur de la République auprès du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme dans une déclaration à TAP.
D’après une liste nominative publiée ce samedi par l’avocat Abdelsattar Massoudi, membre du collectif de défense, les condamnations concernent 37 accusés, certains sont détenus, d’autres en liberté provisoire.
Pour les accusés en fuite, les peines ont été assorties de l’exécution immédiate.
Trois accusés ont été radiés du dossier après avoir formé un pourvoi en cassation contre la décision de la chambre d’accusation de la cour d’appel.
Il s’agit de Riadh Khemaies Ammar Chaïbi (en liberté), Mohamed Kamel Hassouna Amara Jendoubi (en fuite), et Noureddine Hamed Belkacem Ben Ticha (en fuite).
Les charges retenues contre les accusés portent sur des infractions graves, dont le complot contre la sûreté de l’État, constitution et appartenance à une organisation terroriste, atteinte visant à changer la forme du gouvernement ou à inciter les citoyens à s’entre-tuer, troubles, meurtres et pillages liés à des crimes terroristes et atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement.
Liste des condamnés :
· Kamel Ben Youssef Ben Slimane Letaïef (détenu) : 66 ans
· Mohamed Khayam Ben Brahim Ben Moustafa Turki (détenu) : 48 ans
· Noureddine Abdallah Salem Bhiri (détenu) : 43 ans
· Issam Ben Abdelaziz Ben Ahmed Chebbi (détenu) : 18 ans
· Jawher Ben Ezzedine Ben Mohamed Lahbib Ben Mbarek (détenu) : 18 ans
· Ghazi Ben Mohamed Ben El Hédi Chaouachi (détenu) : 18 ans
· Ridha Ben Bachir Mohamed Belhaj (détenu) : 18 ans
· Abdelhamid Ben Kader Ben Mohamed Jlassi (détenu) : 13 ans
· Fathi Hattab Hattab Slama (détenu) : 4 ans
· Ahmed Néjib Abdelaziz Ahmed Chebbi (liberté) : 18 ans
· Chaïma Issa Ibrahim Benbahki : 18 ans
· Mohamed Lazhar Akremi (en liberté) : 8 ans
· Chokri Ben Issa Bahriya (en liberté) : 13 ans
· Ayachi Ahmed Rabah El Hamami (en liberté) : 8 ans
· Mohamed Mabrouk Mohamed Hamdi (en liberté) : 13 ans
· Riadh Khemaies Ammar Chaïbi (en liberté) : radié
· Noureddine Ahmed Younes Boutar (liberté) : 10 ans
· Ridha Ali Jilani Charfeddine (détenu dans une autre affaire) : 16 ans
· Sahbi Massoud Salem Atig (détenu dans une autre affaire) : 13 ans
· Essaied Mohamed Bouraoui Ferjani (détenu dans une autre affaire) : 13 ans
· Kamel Bachir Mohamed El Bedoui (détenu dans une autre affaire) : 13 ans
· Mohamed Bachir Mohamed El Bedoui (liberté) : 13 ans
· Ali Mahjoub Mohamed El Hlioui (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Hamza Mohamed Rjab Ali El Meddeb (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Monji Salah Larbi El Dhaouadi (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Kamel Salem Saïd El Guizani (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Ridha Mahmoud Mohamed Idriss (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Moustafa Kamel El Hajj Ali Nabli (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Mohamed Kamel Hassouna Amara Jendoubi (en fuite) : radié
· Noureddine Hamed Belkacem Ben Ticha (en fuite) : radié
· Kawther Mohamed El Kamel Amara El Daassi (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Mohamed Abdelraouf Abdelrahman Mohamed El Wssif Khalfallah (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Abdelmajid Omar Ahmed Ezzar (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Tasnime Rached Mohamed El Kheriji (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Nadia El Beji Hattab Akacha (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Karim Farid Laurent Ben Mohamed El Galleti (liberté) : 25 ans
· Rafik Ahmed Abdelrahman Chaâbouni (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Najla Abdelatif Khalifa Letaief (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Bouchra Belhaj Hmida (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate
· Bernard-Henri Lévy (en fuite) : 33 ans avec exécution immédiate

Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme face à une menace grandissante : une tempête solaire d’une intensité exceptionnelle pourrait frapper la Terre à tout moment. Ce phénomène, provoqué par une activité magnétique intense à la surface du Soleil, pourrait avoir des conséquences graves sur la vie quotidienne à l’échelle mondiale.

Selon un rapport du Daily Mail, consulté par Al Arabiya.net, cette tempête pourrait entraîner une véritable « catastrophe numérique », perturbant les satellites, les réseaux de télécommunications, l’approvisionnement en eau potable, et même le bon fonctionnement des services d’urgence.

Les experts estiment que les stations de traitement des eaux usées pourraient se retrouver sans électricité, compromettant l’accès à l’eau potable. Par ailleurs, les produits stockés dans les réfrigérateurs et congélateurs pourraient rapidement se détériorer en cas de panne de courant prolongée.

Les personnes voyageant à haute altitude, notamment dans les zones polaires, seraient exposées à une augmentation significative du rayonnement solaire, tandis que la couche d’ozone pourrait également subir des dommages à long terme.

Malgré ce tableau préoccupant, les scientifiques évoquent un effet secondaire spectaculaire : la possibilité d’observer des aurores boréales à des latitudes inhabituelles, voire dans des régions du monde où elles sont normalement invisibles.

Les autorités internationales suivent de près l’évolution de l’activité solaire et appellent à une vigilance accrue afin de limiter les effets potentiels d’un tel événement sur les infrastructures critiques.

La Presse avec Al Arabiya.net

« The Birds Are Chirping Above the Tree » — une phrase qui porte les doux échos de l’enfance, les premiers murmures du langage et le lien profond entre les mots, les images et la mémoire, telle que reflétée dans la toute première leçon d’arabe de l’artiste Hamid Zénati, apprise en Algérie.

La Fondation Kamel Lazaar et la succession de Hamid Zénati, avec le soutien du Goethe-Institut Tunis, organisent «Les oiseaux chantent au-dessus de l’arbre», une exposition rétrospective captivante célébrant l’univers audacieux et visionnaire de Hamid Zénati (1944–2022). Le vernissage a eu  lieu le vendredi 18 avril et l’exposition se tiendra jusqu’au 20 juillet 2025.

«The Birds Are Chirping Above the Tree“ est une première rétrospective maghrébine dédiée à l’artiste germano-algérien Hamid Zénati et le titre de l’exposition est extrait de la toute première leçon d’arabe apprise par Hamid Zénati sur les bancs de l’école primaire en Algérie. Il s’affirme comme un retour aux sources, un murmure des débuts d’un éveil à la langue, tissant des liens indélébiles entre mots, personnages, lieux et mémoire. L’exposition réunit un ensemble impressionnant d’œuvres de Zénati : tissus peints à la main, fresques murales, carnets, céramiques, photographies, vêtements et objets du quotidien transformés.

Ces pièces dialoguent avec des œuvres choisies dans la collection de la Fondation Kamel Lazaar et celles d’artistes prestigieux, tels que Ammar Farhat, Abdelaziz Gorgi, Abderrazak Sahli, Baya, Nja Mahdaoui, Safia Farhat, Néjib Belkhodja, Brahim Dhahak, Mahmoud Sehili, Ali Bellagha, Dia Azzawi, Adel El Siwi, Larbi Cherkaoui, Souhila El Bahar. Ensemble, elles composent une traversée initiatique dans l’univers d’un créateur inclassable. Né à Constantine, mirage minéral suspendu dans la lumière algérienne, Hamid Zénati émigre dans les années 1960 vers l’Allemagne de l’Ouest et s’installe à Munich.

Autodidacte, il façonne une œuvre libre de toute filiation académique, explorant inlassablement les matières, les formes, les motifs et les couleurs. Plutôt que d’embrasser les normes du marché de l’art, il a bâti un monde habité par la mémoire et l’intuition, où chaque motif devient prière silencieuse, chaque couleur, un souffle vivant. Le motif, chez Zénati, est un langage ontologique, antérieur aux mots. Il relie les fragments d’une identité éparpillée, investit tous les supports, et se fait mémoire brodée de soi. La couleur se déploie librement de la toile au mur, de la céramique au papier, du textile aux objets du quotidien, inondant les espaces d’une intensité sensorielle singulière.

Elle se fait demeure à habiter, champ sensoriel où les perceptions poussent, bourgeonnent et éclosent. Dans cet esprit, Dana El Masri, parfumeuse et artiste interdisciplinaire, a conçu pour l’exposition deux fragrances originales : Life et Joy. Elles prolongent l’expérience synesthétique et invitent à s’immerger dans l’univers olfactif de Zénati. La scénographie imaginée par Bechir Riahi dessine un espace ample, fluide et mouvant : des voiles suspendus, des sons mêlés d’Algérie et d’Allemagne et une bibliothèque rassemblant les livres de l’artiste. Ce parcours invite à ressentir avant de comprendre, à se laisser porter par les sortilèges de ce vaste empire des sens.

Hamid Zénati a laissé derrière lui un chemin tissé de couleurs, de motifs, d’étoffes et de lumières, un sentier d’instants suspendus à la patience et à la lenteur, où la matière respire au rythme de notre souffle. Son œuvre est une mémoire fertile, une contemplation attentive, à l’écoute des murmures de l’enfance, de l’exil et du renouveau.  Zénati a vécu entre les deux nations pendant de nombreuses années.

Au cours de sa carrière de six décennies, il a produit plus de mille œuvres d’art. Bien qu’il soit resté largement méconnu de son vivant, sa perspective unique, qui remet en question les frontières établies entre les styles, les genres, ainsi que les arts majeurs et appliqués, a été récemment redécouverte. L’exposition Hamid Zénati «The Birds Are Chirping Above the Tree» au B7L9 à Tunis est la rétrospective qui offrira pour la première fois en Afrique du Nord un aperçu de l’univers distinct de l’artiste. 

Elle vise à contextualiser les racines culturelles de l’artiste et à lire son œuvre dans le contexte de l’histoire de l’art moderne de la région.

Le ciel de la matinée du vendredi 25 avril 2025 offrira un spectacle exceptionnel, un phénomène astronomique rare connu sous le nom de “conjonction triple”. Dans les premières heures de l’aube, les planètes Vénus et Saturne, ainsi que le croissant de lune, s’aligneront pour former une figure semblable à un visage souriant, offrant ainsi un “Sourire de Céleste” fascinant, selon les prévisions de la NASA.
La NASA précise que Vénus et Saturne, deux des planètes les plus brillantes, seront visibles à l’œil nu. Toutefois, pour une expérience plus détaillée, l’utilisation d’un télescope simple ou des jumelles astronomiques permettra une observation approfondie, notamment du croissant de lune, qui complète ce sourire céleste.
De plus, Mercure pourrait également être visible en bas de ce trio scintillant, à condition que les conditions de visibilité soient optimales. Toutefois, sa position très basse dans le ciel pourrait rendre son observation difficile pour une partie du public.
Les conditions d’observation favorables permettront aux passionnés d’astronomie du monde entier de contempler ce phénomène fascinant, qui sera observable dans de nombreuses régions, à condition d’avoir une vue dégagée vers l’horizon.

La Presse avec Sky News

La Garde nationale a annoncé ce samedi 19 avril 2025 la saisie exceptionnelle de 1,2 million de comprimés de drogue, d’une valeur estimée à plus de 40 millions de dinars, lors d’une opération de grande envergure menée à partir d’une délégation du gouvernorat de Nabeul.

Selon le porte-parole officiel de la Garde nationale, le général Houssameddine Jebabli, ces substances étaient destinées à être écoulées dans les milieux scolaires et universitaires. Il s’agirait de la plus importante saisie de ce type jamais réalisée en Tunisie – voire dans le monde, selon ses déclarations.

Deux trafiquants tunisiens, membres d’un réseau international de trafic de drogue, ont été arrêtés, tandis que les recherches se poursuivent pour interpeller d’autres complices, y compris des ressortissants étrangers. Plusieurs véhicules utilisés pour le transport et la distribution des substances illicites ont également été saisis.

Cette opération met en lumière la menace croissante du trafic de drogues ciblant les jeunes et l’infiltration de réseaux internationaux jusque dans les établissements scolaires du pays.

Les voyages à destination des États-Unis ont enregistré une baisse significative en mars, selon les données publiées jeudi par le Service américain des douanes et de la protection des frontières (CBP).
Le rapport fait état d’un recul de 11 % du nombre de visiteurs internationaux par rapport à mars 2024, marquant la plus forte baisse mensuelle depuis la pandémie de COVID-19.
Les Canadiens, qui constituent historiquement le principal contingent de visiteurs étrangers, ont été particulièrement peu nombreux : leurs arrivées ont chuté de 18 % en mars, après un recul de 12,5 % en février.
Les arrivées par voie aérienne en provenance du Mexique ont également enregistré une baisse importante, avec un recul de 23 % le mois dernier.
Selon plusieurs analystes du secteur touristique, si cette tendance se poursuit, les États-Unis pourraient perdre plus de 60 milliards de dollars en recettes touristiques d’ici la fin de l’année.

La Presse avec Agences

Une voiture a percuté violemment un supermarché samedi matin à Hambourg, provoquant la mort d’un passager tandis que le conducteur a pris la fuite à pied, a indiqué la police allemande.
L’incident s’est produit après qu’une patrouille de police a tenté de contrôler un véhicule circulant à grande vitesse en direction du centre-ville. Le conducteur, refusant de s’arrêter, a poursuivi sa course à vive allure.
Peu de temps après, la voiture a été retrouvée encastrée dans la façade d’un supermarché, après avoir quitté la chaussée. À l’intérieur du véhicule, les agents ont découvert un passager grièvement blessé, abandonné par le conducteur.
Malgré les efforts de réanimation déployés sur place, la victime a succombé à ses blessures, précise la police.
Une enquête a été ouverte, et les autorités poursuivent activement leurs recherches pour retrouver le conducteur en fuite.

La Presse avec Agences

Le constructeur automobile américain Ford a annoncé la suspension des livraisons de plusieurs de ses modèles vers la Chine, à la suite de l’imposition par Pékin de droits de douane de 150 % sur les véhicules importés des États-Unis.
Selon une information rapportée par le Wall Street Journal, Ford a interrompu, au cours de cette semaine, les expéditions des modèles F-150 Raptor, Mustang et Bronco, tous fabriqués dans le Michigan, ainsi que du Lincoln Navigator, produit dans le Kentucky.
Une porte-parole du groupe, citée par le quotidien américain, a déclaré que la compagnie avait « ajusté ses exportations des États-Unis vers la Chine à la lumière des tarifs en vigueur », sans fournir de précisions supplémentaires sur l’ampleur ou la durée de cette mesure.
Au cours de la dernière décennie, Ford a exporté en moyenne 20 000 véhicules par an vers la Chine, en plus de pièces détachées, moteurs et transmissions. Le constructeur dispose également d’usines sur le territoire chinois, depuis lesquelles il exporte vers les marchés d’Asie du Sud-Est et d’Amérique du Sud.
En dépit de ce contexte tendu, la Chine reste un marché clé pour le constructeur. Selon John Lawler, vice-président de Ford, les activités du groupe en Chine ont généré un bénéfice d’exploitation de 900 millions de dollars en 2024.

La Presse avec Agences

La Direction générale, le staff managérial ainsi que l’ensemble du personnel de la bh bank présentent à

M. Noomane Ben HMIDA

leurs sincères condoléances suite au décès de son cher et regretté père.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Miséricorde.

A la mémoire de notre cher, regretté et bien-aimé

Walid CHEBBI

Un an déjà, et pourtant, il me semble que le temps s’est suspendu ce jour où tu es parti, laissant un vide immense et indescriptible dans mon cœur. Chaque instant sans toi est une épreuve, une douleur sourde qui ne cesse de me rappeler que tu n’es plus là. Je n’arrive toujours pas à accepter cette réalité, que tu as dû partir si tôt, loin de moi, je n’arrive même pas à concevoir. Le monde semble avoir perdu sa couleur, et chaque jour est une lutte pour avancer sans toi. Mais dans mes pensées, tu restes éternellement présent, et même si la peine est infinie, je garde l’espoir que, quelque part, tu veilles sur moi.

Ta femme qui t’aime très fort WALOUDI tu me manques énormément.

«ALLAH yarhmek w ynaamek ya rouhi»

Que tous ceux qui t’ont connu et aimé aient une affectueuse pensée pour toi et récitent LA FATIHA pour le repos de ton âme.

Ta femme Marwa Ben Fekih Chebbi

La famille Ben Fekih et la famille Kardoun

La Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) a annoncé qu’une coupure de courant électrique sera enregistrée ce dimanche 20 avril 2025, dans plusieurs zones réparties sur quatre gouvernorats : Sousse, Monastir, Kasserine et Mahdia.
Dans un communiqué publié samedi, la STEG précise que cette interruption est due à des travaux de maintenance programmés, dans le cadre de son programme périodique d’entretien des réseaux électriques.
Détail des coupures par région :
Sousse (Sousse-ville)
Heure : de 08h00 à 14h00
Zones concernées : Cité Boukhzar (près du foyer universitaire Zine El Abidine), immeubles Seddik, Cité Hammam Maarouf, et le lotissement Rayani.
Monastir (Zéramdine)
Heure : de 08h00 à 15h00
Zones concernées : Menzel Hayet, El Mzaougha, El Hedadra et El Melichet.
Kasserine (Hassi El Ferid)
Heure : de 08h00 à 15h00
Zones concernées : Awled Ali, Ain Nouba, Remila, Mziraa, Awled Ayed, Hassi Ferid-ville, Al Kamour, Al Sahla, Jghatia, Ouideda, Ksar Twila, El Hechim, Ain Salem, Kouira, Ain Sidi Mahmoud, Lotissement Trab.
Mahdia
Heure : de 08h00 à 14h00
Zones concernées : Rue Farhat Hached, route Boumerdes, avenue Ali Balhouane, une partie de la région de Zaahra, avenue de Tunis, rue Hassan Brahem, zone Raoudha, une partie de l’avenue Taieb Mhiri, rue Zouila et Essakia.
La STEG informe aussi que le courant sera rétabli progressivement et sans préavis, selon l’avancement des travaux techniques sur le terrain.

Un rapport des commissaires aux comptes de la BH Bank (anciennement Banque de l’Habitat) révèle que l’établissement a accordé un prêt de 450,8 millions de dinars à un conglomérat opérant dans le secteur de l’huile. Ce crédit, en date du 31 décembre 2024, n’a à ce stade généré aucune échéance impayée, mais il suscite de vives inquiétudes au sein des milieux financiers.

L’analyste financier, Moez Hadidane, intervenant samedi 19 avril sur les ondes d’Express FM, a confirmé que les commissaires aux comptes ont exprimé des craintes sérieuses quant au remboursement du prêt dès le premier trimestre de 2025.

Hadidane a également souligné l’effet direct sur les marchés : alors que l’indice Tunindex affichait une hausse de 1 % le jeudi 17 avril, il a chuté de 0,8 % le vendredi, marquant une baisse généralisée du secteur bancaire. La BH Bank a subi une chute de -5,6 %, contre une moyenne de -1 % pour les autres banques.
Malgré ces signaux d’alerte, Hadidane a assuré qu’ “il ne s’agit pas encore d’une crise bancaire généralisée, car le système bancaire tunisien est suffisamment encadré et robuste pour absorber ce type de choc”.

Selon lui, le véritable risque apparaîtrait en cas de retrait massif des dépôts par les clients, ce qui mettrait en péril l’équilibre du système.
Hadidane a toutefois critiqué la mauvaise gouvernance des banques publiques, s’interrogeant sur la logique d’un tel prêt. “Comment une banque peut-elle accorder une somme aussi colossale à un groupe d’affaires pour l’investir dans l’huile ?”, a-t-il demandé.

Il a en outre estimé que si le prêt avait été orienté vers l’immobilier ou l’industrie, la banque aurait pu disposer de garanties plus solides en cas de défaut de paiement.
Pour sa part, Sofiane Ouerimi, expert en affaires bancaires, a, lui aussi, réagi tout en affirmant que malgré l’ampleur du prêt, aucun danger ne menace actuellement les fonds des clients, car la BH Bank dispose de suffisamment de fonds propres pour absorber une perte de 450 millions de dinars.

Il a, dans ce même cadre, rappelé l’existence du Fonds de garantie, prévu par la loi bancaire de 2016, qui couvre les dépôts en cas de crise. Cependant, Ouerimi a dénoncé des manquements graves au respect des normes prudentielles édictées par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Parmi ces normes figurent : le plafond maximum de crédit accordé à un seul client (fixé à 25 millions de dinars), l’obligation d’analyse approfondie du bénéficiaire par un expert indépendant…, et d’autres dispositifs de prévention des risques, qui semblent avoir été négligés.

En effet, les états financiers de la BH Bank mettent en évidence un point crucial : le prêt en question équivaut à près du double du capital social de la banque, lequel était de 238 millions de dinars au 31 décembre 2024. Ce crédit représente à lui seul environ 60 % du Produit Net Bancaire (PNB) de la banque, estimé à 744,2 millions de dinars.
Pour rappel, la banque a clôturé l’année 2024 avec un résultat net de 108,5 millions de dinars, des provisions pour risques de crédit de 275,2 millions de dinars et des revenus d’exploitation bancaire de 1 489,1 millions de dinars.