Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tragédie de Mazzouna : Kaïs Saïed dénonce une « manipulation étrangère »

Lors de la célébration du 69e anniversaire des forces de sécurité intérieure, le président Kaïs Saïed a rendu hommage à la mobilisation collective qui a suivi la tragédie de Mazzouna, où l’effondrement d’un mur avait coûté la vie à plusieurs écoliers. Le chef de l’État a salué la coopération entre les habitants et les forces de l’ordre pour surmonter cette épreuve, tout en mettant en garde contre ce qu’il présente comme une instrumentalisation du drame par des forces hostiles.

Le président a vivement critiqué certaines couvertures médiatiques des événements, accusant des médias d’avoir diffusé des images trompeuses de violences. Il affirme que ces manipulations visaient à semer le chaos en exploitant notamment des enfants, dont certains n’auraient pas eu huit ans. Sans citer de noms, il a laissé entendre que ces agissements étaient financés depuis l’étranger dans le but de déstabiliser le pays.

« Le peuple tunisien, dans sa sagesse collective, a opposé une réponse ferme à ces manœuvres », a déclaré le président Saïed, estimant que cette réaction unie constituait un avertissement sans équivoque pour ceux qui tenteraient de fragiliser la Tunisie. Il a par ailleurs distingué les véritables manifestations de deuil des attitudes qu’il juge hypocrites, appelant les Tunisiens à faire preuve de vigilance face aux fausses informations.

En conclusion de son intervention, le chef de l’État a réaffirmé sa détermination à poursuivre le combat pour répondre aux aspirations légitimes des Tunisiens en matière d’emploi, de liberté et de dignité nationale. « Notre unité et notre lucidité collective sont les meilleurs remparts contre les divisions », a-t-il insisté, promettant que la Tunisie continuerait à résister aux ingérences extérieures.

L’article Tragédie de Mazzouna : Kaïs Saïed dénonce une « manipulation étrangère » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Drame de Mezzouna | Le directeur du lycée poursuivi pour homicide involontaire

Le porte-parole du tribunal de première instance de Sidi Bouzid Jawher Gabsi, a confirmé ce mercredi 16 avril 2025 que le directeur du lycée de Mezzouna fait face à de graves accusations suite à l’effondrement d’un mur au sein de l’établissement scolaire ayant coûté la vie à trois élèves

Entendu puis placé en garde à vue hier, le directeur du lycée est poursuivi pour homicide involontaire et blessures involontaires, sachant que deux élèves ont été gravement blessés dans ce grave incident et son actuellement hospitalisés.

Jawher Gabsi qui s’exprimait sur la radio nationale, a par ailleurs précisé que l’enquête se poursuit et qu’elle implique au total cinq personnes accusées notamment de suspicions de manquements aux obligations, négligences et imprudences…

Il a par ailleurs souligné que l’objectif principal de l’enquête est d’établir clairement les responsabilités de chacun dans ce tragique événement qui a suscité une vive émotion à travers le pays.

Rappelons que plusieurs parties ont dénoncé l’arrestation du directeur du lycée et lui ont exprimé leur totale solidarité, le considérant comme un bouc-émissaire idéal…

Y. N.

L’article Drame de Mezzouna | Le directeur du lycée poursuivi pour homicide involontaire est apparu en premier sur Kapitalis.

Drame de Mezzouna | Vague de solidarité avec le directeur du lycée

Plusieurs parties ont exprimé leur solidarité avec le directeur du lycée de Mezzouna qui a été convoqué et placé en garde à vue, dans la soirée de ce mardi 15 avril, dans le cadre de l’enquête ouverte sur le décès des trois èlèves.

Au-delà du deuil et de la douleur, le drame de Mezzouna, où l’effondrement d’un mur du lycée a coûté la vie à trois lycéens, a soulevé une vague d’indignation et des interrogations notamment sur la responsabilité dans ce drame.

Alors que l’enquête se poursuit avec plusieurs interrogatoires en cours, une information a circulé ce soir sur l’arrestation du directeur du lycée.

En réaction, plusieurs parties et activistes de la société civile ont dénoncé cette décision estimant qu’il est victime d’injustice et affirmant qu’il avait par ailleurs alerté sur l’état dudit mur et du danger qu’il représente.

Un courrier qui lui a été attribué et qu’il aurait adressé à la délégation régionale de l’Éducation a même été diffusé sur les réseaux sociaux, avec des appels à la libération du directeur du lycée.

Ils ont par ailleurs appelé à la nécessité d’une enquête impartiale qui ne fasse pas du directeur un bouc émissaire commode… : « Honorer la mémoire des victimes, c’est exiger la vérité, établir les responsabilités à tous les niveaux et garantir que de tels drames ne se reproduisent plus jamais », ont-ils notamment commenté.

Y. N.

L’article Drame de Mezzouna | Vague de solidarité avec le directeur du lycée est apparu en premier sur Kapitalis.

Kébili – El Faouar : le mur du lycée détruit pour éviter un drame similaire à Mazzouna

Kébili – El Faouar : le mur du lycée détruit pour éviter un drame similaire à Mazzouna

La municipalité de El Faouar a procédé, ce mardi matin, à la démolition du mur d’entrée principal du lycée de la région, jugé menaçant de s’effondrer. Cette décision a été prise suite aux appels insistants des citoyens, inquiets face aux fortes rafales de vent enregistrées la veille, qui auraient pu précipiter la chute du mur. […]

The post Kébili – El Faouar : le mur du lycée détruit pour éviter un drame similaire à Mazzouna first appeared on Directinfo.

Un mur chute, le pays se fracture

La chute du mur de Mezzouna, village de Sidi Bouzid, localité dont est issu le changement majeur de 2011, appelé par certains « révolution », qui a provoqué la mort de trois jeunes lycéens et envoyé deux autres à l’hôpital, a quelque chose de commun avec la chute du mur de Berlin dans la phantasmagorie populaire. La symbolique !

C’est d’ailleurs propre aux mythologies anciennes de signifier la chute d’un mur par le passage à un autre ordre. Mais notre mur à nous cette fois-ci, est tout simplement un mur, comme il y’en a des milliers d’autres chez nous. Mal construit dés le départ, puisque sans fondation, et parait-il avec des cubes en ciment (qalib) et qui date de 1983. Tout le monde sait qu’il va s’écraser un jour.

La municipalité du coin, pour se dédouaner, a publié quelques heures après le désastre, un communiqué pour que les citoyens évitent de s’appuyer sur les murs qu’elle identifie. Les responsables de cette mairie n’ont donc pas pris la décision de les abattre. Sachant que la loi est de leur côté, sachant aussi qu’ils constituent un danger mortel. Alors que partout, on abat des maisons bien construites, des chalets luxueux et des cabanes sur les plages, et même des étages d’immeubles sous prétexte qu’ils ne sont pas conformes aux normes où que les propriétaires n’ont pas reçu la fameuse autorisation de construire. Parions que ce même mur n’a jamais reçu une quelconque autorisation.

Pourquoi tant de scrupules alors à détruire un mur qui est considéré comme un danger public, faute de pouvoir le reconstruire ou tout simplement le réparer? Cette affaire, qui est devenue nationale et dont les échos ont débordé nos frontières, illustre merveilleusement bien la débâcle que vit notre administration, et l’absurdité avec laquelle ses responsables raisonnent. L’anecdote que se racontaient les Tunisiens avant, sur le trou auprès d’un hôpital libyen qui a poussé les responsables des comités populaires de Khadhafi, après cogitation, à bâtir tout un hôpital très loin du trou au lieu tout simplement de le couvrir d’asphalte, est devenue une réalité bien triste dans la Tunisie d’aujourd’hui? Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark!

La fondation Tunisie s’ébranle

La panique qui a saisi les autorités est bien réelle, car des heures après on remarque l’absence de réactions officielles à tous les niveaux de la responsabilité. Pire encore, la télévision nationale, dans son édition de 20 h, a affirmé qu’elle a essayé d’avoir l’information à la source, au ministère de l’Education et à la délégation régionale, mais impossible de contacter les responsables.

Les seuls communiqués publiés concernent des organismes ou des responsables. Ils rappellent qu’ils ont alerté sur la dangerosité de ce mur, comme pour dire que la responsabilité du désastre revient à d’autres. La protection civile a ainsi confirmé qu’elle a adressé un rapport aux autorités concernées. Les réseaux sociaux qui se sont enflammés, accusent en grande partie, le ministère de l’Education, qui est le ministère de tutelle du lycée.

Le comble, c’est que quelques jours avant, le ministre lui-même avait effectué une visite dans ce gouvernorat. Comme toujours, les responsables locaux l’ont emmené sur les lieux, qui en apparence ne souffrent pas de ces problèmes de délabrement des écoles, alors qu’ils auraient dû l’amener sur les lieux où rien ne va plus comme ce lycée de Mezzouna. Peut-t-on réellement les blâmer? Non évidement, car depuis l’indépendance, les fonctionnaires de l’Etat se doivent de ne montrer que le côté positif à leurs ministres, faute de subir le courroux de leurs supérieurs directs. Cette règle a fonctionné depuis toujours, même après la supposée révolution, et surtout maintenant. Tricher avec la réalité est une règle d’or de tout bon fonctionnaire qui veut durer à son poste ou au mieux s’élever en grade.

D’ailleurs révéler les points négatifs est associé en général à un acte d’opposition politique. C’est même un délit si l’on applique l’article 54 et l’on peut se trouver en prison parce qu’on a écrit un statut fb pointant du doigt une défaillance quelconque de l’administration. Beaucoup de fonctionnaires ont été traduits devant les tribunaux par leurs propres administrations, ou simplement écartés ou marginalisés.

D’autres part, les procédures administratives pour reconstruire un mur ou le restaurer obéissent aux règles de la comptabilité publique, trop contraignantes et trop strictes. Et le fonctionnaire qui ose les dépasser risque d’être traduit selon l’article 96 du code pénal et à être condamné à dix ans de prison sans parler des amendes.

Cet article est particulièrement responsable de la paralysie générale de l’administration. Plus aucun responsable ne s’aventure à signer. Car des centaines ont été traduits depuis 2011 devant les tribunaux et certains ont été condamnés sans qu’ils aient touché un millime de pot de vin.

Pourtant le Président de la République lui-même a appelé à amender cet article catastrophique pour le pays. Le gouvernement Chahed a même préparer un amendement qui est passé à la trappe avec son auteur. On continue à tourner en rond, en cercle vicieux, car il est clair que personne n’ose prendre le taureau par les cornes et annuler cet article censé lutter contre la corruption.

Or à cause de cet article, non seulement la corruption est devenue endémique, mais il empêche d’agir pour éviter les catastrophes comme celle de Mezzouna. Lorsqu’on paralyse les responsables de l’Etat en agitant toujours l’épée de Damoclès sur leurs têtes, on tue l’essence même de la responsabilité et on enlève toute efficience à l’action de l’administration. Le vrai tueur de Mezzouna, à notre avis est l’article 96 sous sa forme actuelle.

Mais ce désastre a montré une chose. La paralysie des rouages de l’Etat, qui n’arrive même plus à régir promptement à un incident aussi futile, même s’il est meurtrier. Car un Etat c’est une machine dont les rouages doivent êtres constamment entretenus et huilés, non par des destitutions et des nominations successives; mais par une gouvernance qui tend à consolider ses fondements en stabilisant son fonctionnement.

Et le cœur de l’Etat c’est son administration, ses ministères et surtout son premier ministère. La stabilité politique en régime présidentiel, ne dépend pas de ce moteur de l’Etat. Mais le bon fonctionnement des institutions est tributaire de la continuité des politiques et de la stabilité de ceux qui les exécutent, à savoir les hauts fonctionnaires et grands commis. Or, ce dispositif est lourdement déstabilisé à tel point qu’il risque d’ébranler les fondements.

Pourquoi pas un audit des bâtiments publics

Il est clair que cet incident meurtrier risque de se répéter à tout moment dans n’importe quelle ville ou village de la République. L’on ne sait pas si le ministère des biens de l’Etat a effectivement le listing de ces biens, leurs dates de construction et toutes les informations les concernant.

Un audit qui sera rendu public s’impose pour diagnostiquer la situation et ne pas laisser la tâche de repérer les délabrements à la seule protection civile. Car elle n’a pas les moyens ni le droit de procéder à identifier quel bâtiment représente un danger. L’inventaire est par conséquent nécessaire et seuls des sociétés constituées de professionnels peuvent le faire. Cela implique une décision politique au plus haut niveau. En attendant, les autorités gagnent à éclairer l’opinion publique sure ce qui s’est réellement passé. C’est uniquement à la justice qu’il revient de fixer les responsabilités?

L’article Un mur chute, le pays se fracture est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Drame de Mezzouna | Des nouvelles rassurantes sur l’état de santé des blessés

Un point a été fait dans la nuit de ce lundi par le directeur régional de la santé de Sfax concernant les deux élèves grièvement blessés dans l’effondrement du mur du lycée de Mezzouna.

Dans une déclaration à l’agence Tap, Hatem Chérif directeur régional de la santé de Sfax a assuré que l’état de santé des deux élèves est désormais stable et qu’ils reçoivent les soins nécessaires à l’hôpital Habib Bourguiba.

Concernant l’élève qui était dans un état critique, le directeur régional a affirmé que ce dernier été opéré en urgence pour stopper une hémorragie et qu’il devra subir une seconde intervention à la jambe.

Quant à son camarade, il souffre d’un traumatisme crânien sans signe de complication grave ainsi que d’une fracture au bras, nécessitant une opération prévue cette nuit.

Rappelons que ce drame a coûté la vie à trois autres élèves, suscitant une vague d’émotion à travers tout le pays et en particulier à Sidi Bouzid, où écoles, collèges et lycées seront fermés demain, en signe de deuil.

Y. N.

L’article Drame de Mezzouna | Des nouvelles rassurantes sur l’état de santé des blessés est apparu en premier sur Kapitalis.

❌