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Tarek Ben Chaâbane nommé directeur des Journées Cinématographiques de Carthage

Tarek Ben Chaâbane nommé directeur des Journées Cinématographiques de Carthage

La direction des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) vient d’être confiée à Tarek Ben Chaâbane, une figure emblématique du paysage culturel tunisien. Enseignant-chercheur à l’École supérieure de l’audiovisuel et du cinéma (Université de Carthage), il est également connu pour ses contributions en tant que critique, scénariste et programmateur. Son parcours riche inclut une expérience dans […]

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La Cinémathèque tunisienne célèbre Taïeb Louhichi avec une rétrospective de ses courts et longs métrages

L’œuvre du réalisateur et scénariste disparu Taïeb Louhichi (1948 – 2018) est au cœur à la Cinémathèque Tunisienne qui organise un cycle de projections composé d’une sélection de huit de ses nombreux films.

Les projections se déroulent du 15 au 19 avril 2025, quotidiennement à partir de 18h30, à la salle Taher Chériaa, au siège de la Cinémathèque Tunisienne à la Cité de la Culture.

Icône emblématique du cinéma arabe et africain, Taïeb Louhichi a à son actif plus d’une vingtaine d’œuvres, entre longs, courts et documentaires. Le cinéaste réputé pour son amour pour la musique, son humanisme et sa créativité est lauréat de plus de vingt cinq prix nationaux et internationaux.

Les films au programme de la semaine sont quatre longs métrages produits entre 1982 et 2003 et autant de courts métrages, produits entre 1972 et 1983.

Il y aura la projection des longs métrages L’ombre de la terre (1982, 90′,Tanit Production, Satpec, Les films Molière, ZDF, NCO), Layla ma raison (1989, 90′, Tanit Production C.A.A.I.C. – E.N.P.A.), Noces de lune (1998, 90′,Tanit Production) et La danse du vent (2003, 90’,Tanit Production Thoke Moebius Company).

Parmi ses nombreux courts-métrages, la Cinémathèque accueillera la projection de Mon village, un village parmi d’autres (1972, 17′), lauréat du Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage de 1972, Ziara (1973, 15′), Le métayer (1976, 25′) et Gabès, l’oasis et l’usine (1983, 30′, documentaire).

L’Ombre de la terre, premier long métrage de Louhichi, sera projeté en 35 mm, en collaboration avec la Direction Générale Des Arts Scéniques et Audiovisuels. Ce film est lauréat de plusieurs prix dont le prix du meilleur scénario et la Manivelle d’or au Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou en plus d’un prix à la Semaine de la critique à Cannes.

Layla, ma raison est une coproduction entre la Tunisie et Algérie. L’année de sa sortie, ce film a été sélectionné en compétition officielle de la Mostra de Venise et est lauréat, en 1991, du Prix du public au premier Festival du cinéma africain de Milan.

Noces de lune (1998) est son troisième long métrage de fiction suivi par « La danse du vent » en 2003. Son dernier long métrage, La Rumeur de l’eau est sorti en salles en Tunisie, à titre posthume, le 2 mars 2018. Sa projection en avant-première avait eu lieu à la Cinémathèque en présence de l’équipe artistique ainsi que la famille et les amis du réalisateur disparu.

Louhichi est également auteur de deux autres longs métrages de fiction dont il est le réalisateur et scénariste : L’Enfant Du Soleil (2014, Fiction, 1h18′, Tanit Production) et son dernier long métrage La Rumeur de l’Eau (2017, 87′, Tanit Production, Centre National du Cinéma et de l’Image, Quinta Communications) qui a été projeté pour la première fois lors d’une séance spéciale au cours de la 28ème session des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC 2017).

Taïeb Louhichi, né le 16 Juin 1948 à Mareth (gouvernorat de Gabes) et décédé le 21 Février 2018. Après des études de lettres et de sociologie soldées par un doctorat, le futur cinéaste s’était alors tourné vers le cinéma et a suivi une formation à l’Institut de Formation Cinématographique et à l’École de Vaugirard de Paris.

Revenu en Tunisie en 2009 après quatre ans passées en France pour des soins intensifs à la suite d’un grave accident survenu en 2006 aux Emirats Arabes Unis où il était installé durant plusieurs années, Taieb Louhichi a continué à faire rêver son public à travers ses films malgré la perte de l’usage de ses membres. Il réalise ainsi son documentaire Les gens de l’étincelle sur les protagonistes de la révolution en 2011, puis son long métrage L’enfant du soleil, en 2014.

Il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, en France. En 2020, sa ville natale Mareth organise la première édition du Festival de cinéma Taïeb-Louhichi.

Il est lauréat de plusieurs prix posthumes en 2018 : Prix spécial pour son œuvre au Festival International du Film Méditerranéen d’Alexandrie, au Festival du Film Méditerranéen d’Annaba et au Festival du Film Transsaharien de Zagora. Un prix d’honneur pour l’ensemble de son œuvre lui a été attribué par le Festival International du Cinéma Arabe à Gabès .

L’année de sa mort, l’œuvre du cinéaste était également au cœur d’un hommage à la Cinémathèque tunisienne, au Cinéma La Clef Paris (par TV5 Monde Afrique, l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Guilde des Réalisateurs et Producteurs Africains, Cinemawon et le CNCI), ainsi qu’au Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et aux Rencontres Cinématographiques de Dakar en 2019.

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Le film « Les Enfants Rouges » de Lotfi Achour fait sa sortie en salle le 23 avril

Lauréat du Tanit d’Or du meilleur long métrage de fiction aux Journées Cinématographiques de Carthage 2024, « Les Enfants Rouges » du réalisateur Lotfi Achour sera dans les salles le 23 avril 2025.

Ce film puissant promet une expérience cinématographique intense qui ravive un passé douloureux de la mémoire d’une Tunisie alors bouleversée par un contexte d’instabilité et de terreur ayant régné de 2012 à 2017.

Ce récit poignant au cœur des montagnes tunisiennes où des enfants ont été victimes d’une terrifiante attaque terroriste et un travail de mémoire relatant un récit tragique des cicatrices laissées par une période trouble de l’histoire tunisienne.

Synopsis :

Alors qu’ils font paître leur troupeau dans la montagne, deux adolescents sont attaqués. Nizar, 16 ans, est tué tandis qu’Achraf, 14 ans, doit rapporter un message à sa famille…

Y. N.

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“Les enfants rouges” de Lotfi Achour primé à Montréal au festival Vues d’Afrique

Le film “Les enfants rouges”, ou “Red Path”, deuxième long métrage de Lotfi Achour vient de remporter une nouvelle distinction, la mention spéciale dans la catégorie “Droits de la Personne” au Festival international de cinéma Vues d’Afrique à Montréal (Canada), dont le palmarès de sa 41ème édition a été dévoilé lors de la cérémonie de clôture, ce dimanche 13 avril.

Par ailleurs, le court-métrage “Charité”, écrit et réalisé par la tunisienne Feriel Kallel, a reçu le premier prix dans la catégorie “Regards d’Ici”. Les deux films font partie des œuvres distinguées parmi 86 productions en provenance de 35 pays, réparties dans différentes catégories de la compétition officielle du festival qui s’est déroulé du 3 au 13 avril 2025.

Sélectionné dans plus de 50 festivals à travers le monde et ayant raflé plus d’une quinzaine de prix, le film “Les enfants rouges” réalisé d’après un scénario coécrit avec Natacha de Pontcharra, Doria Achour et Sylvain Cattenoy, sera dans les salles à partir du 23 avril prochain offrant aux cinéphiles l’occasion de découvrir l’histoire qui a bouleversé la Tunisie, inspirée de faits réels, celle des deux bergers attaqués par des Jihadistes au moment où ils font paître leur troupeau dans la montagne de Mghilla, région extrêmement pauvre et isolée du Nord-Ouest tunisien, en novembre 2015. Nizar 16 ans, est tué tandis qu’Achraf, 14 ans, doit rapporter un message macabre à sa famille (synopsis).

Scénariste de séries tunisiennes à succès comme “Naouret El Hawa” ou le feuilleton ramadanesque “Flashback” (2016-2017), Feriel Kallel signe avec “Charité” son premier film en tant que réalisatrice. Elle a exprimé, dans un post sur sa page facebook, son immense joie que ce premier prix vienne récompenser sa première oeuvre dans sa toute première sélection officielle dans un festival.

La musique originale de ce film indépendant produit par Fsili Monia est composée par l’artiste, interprète et musicienne Mouna Chtourou. Le court-métrage a bénéficié du soutien de la Fondation Joussour basée au Canada et œuvrant à construire un pont culturel et artistique entre la Tunisie et le Canada, et à encourager les collaborations artistiques multiculturelles. La fondation a exprimé sa fierté d’accompagner cette “œuvre engagée et profondément humaine” et de soutenir des projets qui rassemblent, interrogent et célèbrent les talents francophones d’ici et d’ailleurs.

Porté par des talents tunisiens, québécois et d’ailleurs, le court-métrage (22minutes), raconte l’histoire de Joe, un sans-abri sexagénaire, qui rencontre par hasard Clara, une jeune femme lui offrant nourriture et abri devant sa maison. Au fil du temps, elle lui apporte quotidiennement des repas, créant une routine réconfortante. Puis, sans explication, ces attentions cessent brutalement et Clara disparaît. Inquiet, Joe part à sa recherche et finit par la retrouver. Ce qu’il découvre alors dépasse toutes ses attentes : ce qu’il croyait être une relation humaine et bienveillante n’était en réalité qu’une arnaque malveillante. Cette rencontre révèle comment une compassion apparente peut parfois masquer des intentions trompeuses (synopsis).

Originaire de Sousse, Feriel Kallel a poursuivi ses études à l’Ecole supérieure des sciences et technologies du design à Tunis (ESSTED). Elle a travaillé comme assistante réalisatrice sur de nombreux projets tunisiens, collaborant avec des réalisateurs de renom, et participant à des séries télévisées populaires ainsi qu’à des tournages de spots publicitaires.

Installée au Canada depuis 2019, elle travaille comme assistante réalisatrice sur la série télévisée “STAT'”, ainsi que sur le long-métrage fiction “Carnaval” de Akram Adouani. Elle est membre de la Guilde canadienne des réalisateurs (GCR) depuis février 2024.

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Entre mémoire anticoloniale et cinéma engagé : Fanon, un portrait bouleversant de Frantz Fanon

Réunissant dans le jeu d’acteurs des comédiens tunisiens, parmi lesquels Jamal Madani et Moncef Ajengui, avec en tête d’affiche l’acteur franco-camerounais Alexandre Bouyer, le long-métrage “Fanon” du réalisateur français de Guadeloupe (Caraïbes), Jean-Claude Barny a été projeté, à l’initiative du ciné-club de Tunis, le samedi 12 avril 2025, dans la salle de cinéma Le Rio à Tunis, en présence de l’équipe du film.

Sorti dans les salles tunisiennes le 11 avril, ce long-métrage retrace une période cruciale de la vie de Frantz Fanon, psychiatre et acteur majeur des luttes anticoloniales, dans le contexte de la guerre d’indépendance algérienne.

Le récit revient sur le passage de Fanon à l’hôpital psychiatrique de Blida, en Algérie, où il introduit des méthodes thérapeutiques révolutionnaires, centrées sur l’humanité et la dignité des patients algériens. Ce choix suscite une vive réaction de l’administration française ainsi que de ses collègues. Très vite, le parcours de Fanon évolue. De médecin, il devient militant après s’être rapproché des dirigeants du Front de libération nationale (FLN) d’Algérie, notamment Abane Ramdane. Il choisit de s’engager dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, se retrouvant ainsi, aux côtés de son épouse Josie, en confrontation directe avec les forces coloniales.

Jean-Claude Barny : le film surfe entre cinéma d’auteur et cinéma grand public

Lors du débat qui a suivi la projection, Jean-Claude Barny a confié que sa relation avec Fanon avait commencé à l’adolescence, à travers la lecture de ses œuvres. Ces lectures lui ont permis, dit-il “de comprendre mon identité et ma place dans la société”.

Ce film, qu’il a réalisé en 2024, est le fruit de dix années de recherche et de développement, une période où il a étudié les écrits de Fanon, s’est rendu en Algérie -notamment dans le bureau où il travaillait-, et a échangé avec de nombreux historiens.

Pour le cinéaste, ce film, qui “surfe entre cinéma d’auteur et cinéma grand public”, constitue aussi une réponse à un paysage cinématographique français réticent à financer des récits centrés sur des figures issues des anciennes colonies considérant que “ce genre de films ne trouvent pas leur public”. Il a toutefois mentionné que le film a connu un certain succès joutant “ce soir, la salle était pleine. Cela prouve que les spectateurs attendent ces récits, qui interrogent l’histoire et les mémoires plurielles”, a-t-il affirmé.

A propos de la sortie, à la même période, du film “Frantz Fanon” du réalisateur algérien Abdennour Zahzah, Jean-Claude Barny a souligné que “Nous vivons dans un univers cinématographique qui exige de la diversité, non de la confrontation. Il ne faut pas craindre la multiplicité des voix, bien au contraire c’est cette richesse de visions qui offre au public le droit de choisir et de comprendre. Fanon est l’une de ces figures capables d’ouvrir nos yeux sur des mondes négligés, qui pourtant continuent de façonner notre présent”.

Alexandre Bouyer : Le film a été pour moi un défi en tant qu’acteur, un cadeau en tant qu’humain

Pour Alexandre Bouyer, incarner Fanon n’a pas été uniquement un défi en tant qu’acteur, mais un véritable cadeau en tant qu’humain. Il a confié avoir été marqué par la lecture des ouvrages de Fanon, notamment “Peau noire, masques blancs”, qui lui ont offert un nouveau regard sur le monde.

Jouer dans le film de Jean-Claude Barny, “dont j’apprécie la finesse et la poésie qui se dégagent dans ses oeuvres” a été une expérience forte, a-t-il mentionné car “Pour incarner Fanon, j’ai voulu aller chercher l’humanité du personnage. Cela exigeait une remise en question permanente, un travail intérieur, pour parvenir à voir le monde à travers ses yeux”.

Qui était Frantz Fanon?

Frantz Fanon est né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France, en Martinique. A l’âge de 18 ans, il s’engage dans les Forces françaises libres pour combattre le nazisme durant la Seconde Guerre mondiale.

Après la guerre, il retourne brièvement en Martinique, puis s’installe en France métropolitaine, où il obtient son baccalauréat et entreprend des études de médecine à Lyon. Il se spécialise en psychiatrie, tout en suivant également des cours de littérature et de philosophie.

En 1952, il publie “Peau noire, masques blancs”, un essai majeur dans lequel il analyse les effets psychologiques du colonialisme et de l’aliénation raciale.

En 1953, il est nommé médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville en Algérie, alors colonie française. Il y introduit des méthodes thérapeutiques novatrices fondées sur le respect de la dignité humaine, rompant avec les approches psychiatriques coloniales autoritaires.

Il publie plusieurs textes fondamentaux du mouvement anticolonial, parmi lesquels “L’An V de la révolution algérienne” (1959), et surtout “Les Damnés de la Terre” (1961), considéré comme son œuvre majeure, préfacée par Jean-Paul Sartre.

Atteint d’une leucémie, il meurt le 6 décembre 1961 à Bethesda, dans le Maryland (Etats-Unis), à l’âge de 36 ans, quelques mois avant l’indépendance de l’Algérie. Conformément à ses souhaits, il est enterré en terre algérienne, à Ain Kerma, près des frontières de la Tunisie où il a vécu pendant près de cinq ans.

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“La Petite Dernière” et “Promis le Ciel” : Deux films tunisiens en compétition au Festival de Cannes 2025

Deux films de réalisatrices tunisiennes, “La petite dernière” de Hafsia Herzi et “Promis le ciel” d’Erige Sehiri, figurent dans la sélection officielle du Festival de Cannes dévoilée ce jeudi 10 avril 2025.

L’actrice française Juliette Binoche est la présidente du Jury du 78e Festival international de Cannes qui se déroulera du 13 au 24 mai 2025 dans la ville de Cannes.

La petite dernière, troisième long métrage de Hafsia Herzi, actrice et réalisatrice française d’origine tunisienne, est sélectionné dans la compétition officielle à laquelle figurent 19 films en lice pour la Palme d’or.

Ce film est adapté du roman éponyme de Fatima Daas. “La Petite dernière” (192 pages, 2020) est le premier roman de l’autrice française d’origine algérienne.

Résumé : Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.

Révélée en 2007 par La Graine et le mulet du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche, Hafsia Herzi fait ses premiers pas au cinéma en tant qu’actrice. Elle obtient pour ce rôle le prix Marcello Mastroianni à la mostra de venise, le césar du meilleure espoir féminin en 2008 ainsi que de nombreux prix d’interprétations dans le monde entier.

Parmi ses rôles pour le cinéma tunisien, elle a joué dans « les Secrets » de Raja Amari (2009), « L’amour des hommes » de Mehdi ben attia (2017) et dans deux autres films français de Abdellatif Kechiche, Mektoub, my love : canto uno, (2017) et “Mektoub, my love : intermezzo”, en 2019.

Après un premier court métrage en 2010 (Le Rodba), elle réalise deux longs métrages, “Tu mérites un amour” en 2019 et “Bonne mère” en 2020.

Son premier film comme réalisatrice, « Tu mérites un amour » a été présenté en 2019 à la Semaine de Critique en séance spéciale. Cette section parallèle du Festival de Cannes dédiée aux premiers et seconds films. Inspiré du poème éponyme de l’artiste mexicaine Frida Kahlo, « Tu mérites un amour » est un film totalement auto-produit qui a été applaudi par la critique.

“Promis le ciel” deuxième long-métrage de la réalisatrice franco-tunisienne Erige Sehiri est retenu dans la section parallèle un certain regard qui se déroulera du 16 au 24 mai 2025.

L’actrice française d’origine malienne et sénégalaise Aissa Maïga joue dans ce long-métrage qui relate l’histoire de trois femmes, Marie, Haney et Jolie vivant ensemble à Tunis, abritant Kenza, une rescapée du naufrage.

Son premier long métrage “Sous les Figues » (Under the Fig Trees, titre en Anglais) était le candidat de la Tunisie aux 95èmes Academy Awards, dans la catégorie International Feature Film.

Erige Sehiri a également réalisé un premier film du genre documentaire “La Voie Normale” (2018) .

Deux autres films arabes figurent dans la section un Certain Regard, “Aisha Can’t Fly Away” de Morad Mostafa (Egypte) et “Once Upon A Time In Gaza” de Tarzan et Arab Nasser (Palestine). Les 16 films retenus dans cette section représentent le Nigeria, l’Egypte, la Palestine, le Chili, l’Inde, le Japon, l’Italie, la République Tchèque, le Royaume-Uni, les Etats, la France et la Tunisie.

Au cours d’une conférence de presse diffusée jeudi matin en ligne, le festival de Cannes a dévoilé la liste des longs métrages sélectionnés en Compétition, au Certain Regard, Hors Compétition, en Séances de Minuit, à Cannes Première et en Séances Spéciales.

La liste des films de la Sélection officielle est régulièrement mise à jour, indique le festival.

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14ᵉ édition du FIFEJ à Sousse : Un festival cinématographique dédié à l’enfance et à la jeunesse

Le rideau s’est levé dans la soirée du mardi sur la 14ème édition du Festival international du film de l’enfance et de la jeunesse (FIFEJ) de Sousse qui se poursuit jusqu’au 12 avril 2025 dans plusieurs espaces culturels de la région.

La cérémonie d’ouverture au Théâtre municipal de Sousse a été marquée notamment par la présentation des invités d’honneur et des membres des jurys, venus de divers horizons : le critique irakien Abdel Hussein Chaabane, la réalisatrice rwandaise Marie-Clémentine Dusabejambo, la productrice et graphiste française Julie Caty, le cinéaste et académicien marocain Azzedine Gourirane, le directeur de la photographie tunisien Mohamed Maghraoui, l’experte en culture et communication à l’ICESCO Manuela Vetter Nicoletti, le réalisateur syrien Muhannad Kulthum, ainsi que l’acteur tunisien Khaled Bouzid.

Un hommage a été rendu aux fondateurs du festival, dont Abdelaziz Belaid, Hichem Ben Said, Mohamed Khalfallah, Ezzeddine Knani, Anouar El Fani, ainsi qu’au regretté Néjib Ayed. La cérémonie s’est poursuivie avec la projection du documentaire tunisien “Matula” de Abdallah Yahia, qui aborde le thème brûlant de la migration irrégulière, ouvrant ainsi le bal des films en lice dans la compétition internationale.

Le directeur de cette 14ème édition, Aymen Jelili, a mentionné la participation de 30 films, longs et courts métrages, en provenance de 22 pays. Ces œuvres seront projetées dans le cadre des différentes compétitions officielles, outre des séances spéciales réservées aux enfants. Une projection de 22 courts métrages réalisés dans le cadre du projet documentaire “From Ground Zero”, réalisé en 2024 par le Palestinien Rashid Masharawi, est également au programme. Ce projet donne la parole à des cinéastes de Gaza qui ont vécu de près les événements tragiques ayant suivi le 7 octobre 2023.

Dans son mot d’ouverture, Hassen Alilech, président de l’Association du festival, a rappelé que, depuis sa création en 1991, le festival s’est donné pour mission d’enrichir l’univers culturel des enfants et des jeunes en leur proposant des œuvres de haute qualité artistique. Il a aussi souligné la volonté de l’équipe du festival de surmonter les défis financiers saluant à cet égard le soutien du ministère des affaires culturelles qui s’est traduit cette année par une augmentation de la subvention allouée à cet événement qui affiche son retour après six ans d’absence.

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Robert De Niro : une palme d’or d’honneur bien méritée au festival de cannes 2025

Robert De Niro : une palme d’or d’honneur bien méritée au festival de cannes 2025

Lors de la 78e édition du Festival de Cannes, qui se tiendra en mai 2025, l’illustre acteur, réalisateur et producteur américain Robert De Niro recevra une Palme d’Or d’Honneur pour l’ensemble de sa carrière. Cette distinction survient 14 ans après avoir présidé le jury du prestigieux événement. De Niro, dont les films et répliques sont […]

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