En salle depuis cette semaine en France, ‘‘L’effacement’’, le nouveau film du cinéaste algérien Karim Moussaoui, transpose au grand écran le roman subtil et introspectif de Samir Toumi, publié en 2016 aux Éditions Barzakh.
Djamal Guettala
À travers l’histoire de Réda, le réalisateur poursuit son exploration sensible des failles d’une société algérienne en quête de repères, en confrontant la sphère intime au poids de l’Histoire.
Réda vit dans un quartier huppé d’Alger. Employé dans la principale société d’hydrocarbures du pays, dirigée par son père autoritaire, il semble promis à un destin tracé. Mais sous cette façade de réussite, le mal-être ronge. Lorsque son père meurt brutalement, un événement troublant bouleverse sa vie : son reflet disparaît du miroir.
Bâtisseurs confiants et héritiers égarés
Cette disparition, métaphore d’une perte d’identité, trouve son origine dans le roman de Samir Toumi. Dans l’ouvrage, le narrateur, le jour de ses 44 ans, découvre qu’il est atteint du «syndrome de l’effacement», un mal mystérieux qui touche les fils d’anciens combattants de la Guerre de Libération.
À travers ce prisme, l’auteur interroge la relation complexe entre deux générations : les pères, bâtisseurs confiants d’une Algérie indépendante, et les fils, héritiers blessés, parfois égarés.
Karim Moussaoui, en adaptant ce texte dense, offre une lecture cinématographique à la fois fidèle et singulière. Co-écrit avec Maud Ameline, ‘‘L’effacement’’ conserve la trame introspective du roman tout en lui insufflant une dimension visuelle forte, notamment grâce à une mise en scène épurée et une photographie qui capte les contrastes d’Alger.
Présenté en compétition officielle au Festival d’Angoulême 2024, le film réunit une coproduction internationale (France, Allemagne, Tunisie) avec les producteurs David Thion, Nicole Gerhards, Dora Bouchoucha et Lina Chaabane.
Drame personnel et chronique sociale
Comme dans ‘‘En attendant les hirondelles’’ (2017), Moussaoui confirme sa capacité à conjuguer drame personnel et chronique sociale, posant un regard lucide sur la transmission, la mémoire collective et les blessures invisibles.
Avec ‘‘L’effacement’’, le cinéma algérien propose une œuvre qui résonne largement, en Algérie comme ailleurs : une méditation poignante sur l’effacement de soi face aux injonctions de l’histoire familiale et nationale.
Le 8 mai 2025, la ville de Marseille a franchi une étape significative dans la reconnaissance de son histoire coloniale en inaugurant une stèle en hommage aux Algériens tués par l’armée coloniale française le même jour en 1945.
Cette initiative, portée par l’Espace Franco-Algérien, répond à une demande de longue date pour une reconnaissance officielle de ces victimes.
La stèle a été installée à proximité de la Porte d’Aix, un lieu symbolique représentant les soldats français morts pendant la Première Guerre mondiale. Ce choix souligne l’importance de reconnaître toutes les victimes, qu’elles soient françaises ou algériennes, dans un même espace de mémoire.
Benoît Payan, maire de Marseille, a honoré cet engagement en participant à la cérémonie, marquant ainsi la concrétisation d’une promesse faite lorsqu’il était dans l’opposition. Anthony Krehmeier, maire du 2e secteur, a également pris part à l’événement, soulignant l’importance de cette reconnaissance pour la ville.
Cette démarche s’inscrit dans un mouvement plus large de réconciliation et de reconnaissance des mémoires partagées entre la France et l’Algérie, visant à réparer les blessures du passé colonial.
La ville de Marseille, en honorant cette mémoire, ouvre la voie à une réflexion collective sur la construction d’une histoire commune, fondée sur la vérité, la justice et le respect des mémoires.
Nous reproduisons ci-dessous la lettre ouverte écrite de l’intérieur de la prison par la militante antiracisme Saâdia Mosbah, présidente de l’association Mnemty, incarcérée depuis plus d’un an pour des faits restés mystérieux à ce jour. La lettre nous est parvenue via un membre de sa famille.
Mesdames et Messieurs… Un an que je suis privée de liberté, loin du monde, entre quatre murs. Un an loin de ma famille, de mes proches et de mes combats… Ce n’est pas facile de vous parler depuis l’enfermement mais parfois c’est dans le silence des murs que les mots prennent tout leur poids. Je suis Saâdia Mosbah… une femme parmi tant d’autres… une citoyenne… une mère… une voix… Je suis ici non pas parce que j’ai blessé, volé ou menti mais parce que j’ai dit non, parce que j’ai parlé quand il aurait fallu baisser les yeux… Parce que j’ai cru peut-être un peu trop fort qu’être libre voulait dire pouvoir défendre celles et ceux qu’on ne regarde jamais… ce qu’on me reproche au fond, c’est de ne pas avoir eu peur. On m’a enfermée mais je ne suis pas brisée… seulement séparée du monde pour un temps. Et pendant ce temps, je pense à la Tunisie que j’aime : celle des visages fatigués mais fiers, celle des jeunes qui espèrent encore malgré tout. Être patriote n’est pas un slogan : c’est donner sans attendre… se tenir droite même quand tout vacille… c’est aimer assez fort pour vouloir la justice même quand elle coûte cher… L’hiver m’a éprouvée… mais il ne m’a pas brisée… parce que je sais que le printemps existe. Je le sens, dans chaque visage solidaire, dans chaque pensée envoyée jusqu’à moi. On m’a enfermée. Mais on n’a pas enfermé l’espérance… elle est là, vivante, calme, forte… Je suis en prison… oui. Mais je ne suis ni une héroïne ni une victime. Je suis une femme debout, dans l’ombre… qui croit encore à la lumière. L’hiver a été long, froid, silencieux, mais le printemps finit toujours par revenir… il est en route… comme la vérité… comme la justice…
Saâdia Mosbah, privée de liberté mais profondément vivante.
La première audience de la seconde affaire dite de «complot contre la sûreté de l’Etat» s’est tenue le 6 mai 2025. Comme dans la première affaire du même genre, les accusés sont majoritairement des figures politiques.
Y sont poursuivis Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha, déjà en détention depuis plus d’un an et condamné à quelques dizaines d’années de prison dans le cadre d’autres dossiers; son fils Mouadh Ghannouchi, son gendre Rafik Abdessalem, ancien ministre des Affaires étrangères; son conseiller Lotfi Zitoun; Habib Ellouze, ancien député, également détenu dans une autre affaire; et, de la coalition Al-Karama, Maher Zid, ancien député.
D’autres personnalités issues d’horizons politiques variés figurent aussi parmi les inculpés : Nadia Akacha, ancienne directrice du cabinet du président Kaïs Saïed; Youssef Chahed, ex-chef de gouvernement; Rayen Hamzaoui élu du parti Nidaa Tounes et ancien maire d’Ezzahra, détenu depuis plus d’un an; ainsi que Samir Hannachi, ancien 0conseiller de l’ancien chef de gouvernement Hamadi Jebali et de l’ancien président, Moncef Marzouki.
La journaliste Chahrazed Akacha est également poursuivie aux côtés d’anciens hauts responsables du ministère de l’Intérieur tels que Kamel Guizani, déjà condamné à 33 ans de prison dans l’affaire du complot n°1; Abdelkader Farhat, ex-chef de la police judiciaire; Abdelkrim Labidi, ancien chef de la sécurité à l’aéroport international de Tunis-Carthage; Mehrez Zouari, ex-chef des services spéciaux; Fethi Beldi, ancien cadre du ministère de l’Intérieur ainsi que des militaires à la retraite tels que Kamel Bedoui.
Selon la Chambre d’accusation du pôle antiterroriste, Rached Ghannouchi et son parti auraient tenté de mettre en place un réseau secret pour infiltrer l’appareil sécuritaire de l’État et dans ce cadre, de recruter de jeunes salafistes tunisiens visant à les inciter à commettre des attentats terroristes.
Les agents de sécurité et responsables politiques mentionnés sont accusés d’avoir soutenu cette opération d’infiltration. «Comme dans la première affaire de complot, l’ensemble des charges et l’arrêt de mise en accusation reposent exclusivement sur un témoignage anonyme sans apporter de preuve factuelle, sourcée et fiable», note le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) dans un communiqué, en parlant de «règlement de comptes politique orchestré par une justice aux ordres» et en dénonçant un «manque de respect des procédures régulières normalement en vigueur».
Lors de la dernière «khutba» (prêche) du vendredi à la mosquée de Ain Zaghouan, au nord de Tunis, l’imam a abordé un thème inattendu : le pervers narcissique. Un terme issu des dictionnaires de psychologie occidentale, soudainement propulsé au cœur du discours religieux, entre deux versets et un appel à la vertu. Est-ce un signe des temps ? (Ph. Oeuvre de Raouf Karray).
Manel Albouchi *
Longtemps cantonnée aux cabinets de psy, aux colonnes des magazines féminins ou aux discussions entre amies en pleine introspection post-rupture, cette figure du «toxique» semble désormais omniprésente : sur les réseaux sociaux, dans les cafés, au sein des couples… et jusque sur le minbar.
L’imam, visiblement bien briefé, a livré un sermon fluide et maîtrisé, évoquant manipulation, séduction toxique, destruction psychique. Pourtant, derrière l’aisance oratoire, une chose frappait : l’absence d’empathie véritable. Le soin du cœur, pourtant au centre de la tradition spirituelle, semblait relégué au second plan. Le discours visait à dénoncer, plus qu’à comprendre. À étiqueter, plus qu’à soigner. C’est le propre du discours religieux, en somme. Imprécatoire…
Dans l’assemblée, certains fidèles prêtaient une oreille amusée, d’autres notaient des noms mentalement, comme on coche une liste de courses : «Ah oui, c’est mon ex», ou pire : «C’est mon boss, je le savais !». Personne ne semblait réellement interroger la complexité du sujet.
La psychologie populaire, mal digérée, se transforme alors en arme sociale. La parole religieuse, ici, a manqué l’occasion d’élever le débat, de tendre un miroir à l’âme plutôt que de désigner un coupable.
Car il est bien plus facile de projeter le mal hors de soi, de nommer «pervers narcissique» celui ou celle qui nous a fait souffrir, plutôt que de regarder en soi ce qui, en silence, a accepté, toléré, voire recherché ce lien.
Le narcissisme, un concept mal compris
À l’origine, le narcissisme n’est pas pathologique. Il est même nécessaire à la construction du moi. Le nourrisson se vit comme le centre du monde, et c’est bien ainsi. Mais pour devenir adulte, il lui faut sortir de cette bulle. Passer du «moi» au «toi», du «toi» au «nous». Ce chemin vers l’altérité est fondamental.
Le pervers narcissique, lui, n’a pas su franchir cette étape. Il reste figé dans une quête insatiable de reconnaissance, incapable de voir l’autre comme une personne distincte. Il utilise l’autre comme miroir, non pour se relier, mais pour se rassurer, pour combler une angoisse de vide intérieur. Comme le rappelle Paul-Claude Racamier : «Le pervers narcissique n’est pas fou. Il ne supporte ni le manque, ni l’altérité, ni la séparation.»
Le reflet d’une société blessée
Ce que nous appelons perversion narcissique est aussi le symptôme d’un désordre collectif. Une société individualiste, anxieuse, déconnectée de ses émotions, produit des individus en quête permanente d’image, de contrôle, de reconnaissance.
Dès l’enfance, on apprend à performer, à plaire, à répondre aux attentes. Mais où apprend-on à écouter son cœur? À réguler ses émotions? À poser ses limites? Cette lacune émotionnelle devient un terrain fertile pour des relations dysfonctionnelles. Le pervers narcissique ne naît pas seul. Il est le fruit d’une culture où la performance a remplacé la présence, et l’image a supplanté l’intimité.
Amour, pouvoir et dépendance
Dans une relation toxique, il n’y a pas qu’un bourreau et une victime. Il y a un système. Une danse. Un pacte inconscient entre deux douleurs. L’un cherche à dominer pour ne pas sentir sa peur. L’autre accepte pour combler un manque d’amour ancien. On appelle ça l’amour… j’appelle ça «dépendance affective sévère avec syndrome de Stockholm intégré».
Le véritable enjeu n’est donc pas de «démasquer» l’autre, mais de se demander : qu’est-ce qui, en moi, m’a rendu disponible à ce type de lien ? Quel vide ai-je tenté de combler à travers cette souffrance ? Et plus largement : qu’est-ce qui, dans notre culture, rend ces schémas non seulement possibles, mais fréquents, banalisés, invisibles parfois ?
Vers une guérison du lien
La guérison ne passe pas par la stigmatisation, mais par la compréhension. Elle demande un travail intérieur. Elle invite à désapprendre la domination et le sacrifice pour réapprendre la tendresse, l’altérité, la co-construction. Elle suppose aussi de sortir des rôles figés : bourreau, victime, sauveur; ce triangle infernal décrit par Karpman.
Nous avons besoin de réhabiliter la parole intérieure, la spiritualité vivante, l’écoute sincère. Non pas une morale imposée du haut d’un minbar, mais un regard qui guérit, qui traverse le miroir et touche le cœur blessé.
Un lien sain, ce n’est pas l’absence de conflit. C’est la possibilité d’être libre ensemble. De respirer, de penser, de dire non. D’aimer sans se perdre. D’aimer sans avoir à souffrir.
Un couple sain n’est pas un lieu de pouvoir, mais un espace de croissance mutuelle. On ne cherche pas à combler un vide, mais à partager un chemin. Un couple sain n’est pas basé sur la fusion, ni sur le sacrifice, ni sur la domination. Il ne repose pas sur une répétition de blessures, mais sur un intérêt commun, un respect mutuel de l’altérité et la reconnaissance des limites et des besoins.
Découvrez les rencontres mythiques qui ont façonné le football et émerveillé des millions de fans à travers le monde durant 90 à 120 minutes. Sport le plus connu et le plus pratiqué autour du globe, le football est très passionnant et a attiré des millions de fans via ces rencontres mythiques.
En effet, depuis son apparition en 1863 en Angleterre, il y a eu des matchs historiques entre clubs ou sélections nationales qui sont restés gravés dans les mémoires. Ces rencontres se sont déroulées pendant des finales, des matchs de qualification de grandes compétitions telles que la Coupe du monde, l’Euro, la Ligue des champions etc.
Plongez au cœur de ces rencontres en vivant les grands moments de ces matchs dans cette revue de 2025.
Matchs de football historiques : critères de sélection
Pour qu’un match de football soit qualifié de mythique et d’historique, il doit remplir certains critères, indispensables pour qu’une rencontre entre dans la légende.
Ces matchs, souvent imprévisibles et riches en rebondissements, ont également une forte influence sur le monde des paris sportifs. Pour parier sur des confrontations aussi palpitantes ou suivre les plus grands événements du football, il est recommandé de télécharger MelBet, une application spécialement conçue pour les amateurs du ballon rond.
On peut retenir les critères suivants :
Les enjeux : même avant la rencontre, les enjeux doivent être au rendez-vous. Ils peuvent s’agir d’une qualification, d’une finale, d’un duel entre joueurs, etc.
La dramaturgie : le scénario du match doit être improbable. Il peut s’agir d’une remontée au score, d’un but à la dernière seconde du match, etc.
Des duels : de grands joueurs doivent se confronter pour remporter le titre, le ballon d’or ou une qualification.
Une humiliation : certains matchs sont historiques car l’humiliation était au rendez-vous par un large score ou une victoire improbable.
Matchs historiques entre clubs ou sélections
Que ce soit en club ou en sélection nationale, les footballeurs ont marqué l’histoire des sports lors de certaines rencontres. Nous avons élaboré une liste des plus beaux matchs de foot de tous les temps.
Angleterre vs Argentine, Coupe du monde 1986.
Angleterre vs Allemagne, Coupe du monde 1966.
Argentine vs France, Coupe du monde 2022.
Espagne vs Italie. Finale de l’Euro 2012.
Liverpool vs AC Milan, Finale Ligue des Champions 2005.
Réal Madrid vs FC Barcelone, Liga 2 mai 2009.
Bayern Munich vs Chelsea, Ligue des Champions 2013.
Coupe du Monde 1986: Angleterre vs Argentine
Cette rencontre a eu lieu au Mexique devant plus de 100 000 supporters qui attendaient de voir ce choc entre deux grandes nations de football. C’est ce jour en particulier que Diego Maradona fut transcendé par la magie du football. En effet, dès la 51e minute l’Argentin réceptionne un centre et le marque avec la main sans que l’arbitre ne s’en aperçoive. Par la suite, il inscrit un but d’anthologie en dribblant la moitié des joueurs anglais pour marquer son doublé. Par la suite les Anglais réduisaient le score en marquant 1 but et furent éliminés de la compétition.
Argentine vs France: Coupe du monde 2022
Au Qatar en 2022, les fans de football ont assisté à un match historique entre ces deux sélections nationales en finale de Coupe du monde. Dans cette rencontre nous avons eu droit à un duel historique entre Lionel Messi et son coéquipier au PSG Kylian Mbappe. L’Argentin ouvre le score sur un penalty puis son ami Di Maria doubla la mise. A partir de la 80e minute le jeune Mbappé marque un doublé pour égaliser. Le match alla aux prolongations ou les deux vedettes marquèrent encore (3 buts partout). L’Argentine finit par remporter la coupe dans les tirs au but.
Brésil vs Allemagne: Coupe du monde 2014
Lors de cette rencontre, les joueurs allemands ont humilié le Brésil lors d’une demi-finale historique à domicile. En effet, la Mannschaft a démontré son savoir faire footballistique en marquant 7 buts contre 1. Pendant la première mi-temps, les Allemands dirigés par le coach Low a marqué 5 buts pliant ainsi la rencontre. En seconde période, le joueur brésilien Oscar marqua le but de l’honneur pour son pays. Ce match resta gravé à jamais dans la mémoire des joueurs et supporters brésiliens qui n’avaient plus perdu depuis 62 matchs à domicile. Ce fut l’un des plus gros score de l’histoire du football. Par la suite, les Allemands remportèrent le trophée.
FC Barcelone vs Paris ST Germain : Ligue des champions 2017
L’histoire du ballon rond fut écrite le 8 mars 2017 lors de la rencontre de huitième de final retour entre le FC Barcelone et PSG. Lors du match aller, les Parisiens avaient marqué quatre buts aux catalans et étaient déjà presque qualifiés. Mais ils connurent une désillusion totale lors du match retour en se faisant remonter par 6 buts à 1. Le premier but fut marqué par Luis Suarez dès la 3e minute puis le reste par Messi, Neymar et Roberto à la dernière seconde du match. Malgré un but marqué en seconde partie, les Parisiens furent éliminés. Ce fut le match le plus suivi au monde à cette époque.
FC Barcelone vs Réal Madrid : Liga 2009
Ce match est pour beaucoup de spécialistes le plus beau match de foot de tous les temps car le FC Barcelone a totalement maîtrisé Madrid sur son propre terrain. En effet, les Catalans ont collé un score de 6 à 2 au Bernabéu. La rencontre a pourtant débuté par un but de Madrid dès la 14e minute et l’égalisation de Barcelone 4 minutes plus tard. Par la suite Henry, Messi, Puyol et Piqué marquèrent pour sceller la victoire des Catalans. Au cours de ce match, les Catalans ont dominé leurs adversaires sur tous les plans (technique, pressing, possession etc). Ils remportèrent tous les trophées possibles lors de cette saison emblématique.
Au cours de son histoire, le football nous a livré des matchs mythiques qui sont restés gravés dans les annales mêmes des siècles après. Ces matchs ont vu des équipes remporter des trophées, des légendes naître, des retournement de situation même dans les dernières secondes de la rencontre.
Suivi par des millions de personnes dans le monde, le football continue et continuera à nous faire vivre des moments inoubliables même dans les années à venir.
City Cars Kia annonce le sponsoring du tennisman tunisien Aziz Dougaz dans le cadre de la 20ᵉ édition du tournoi Kia Tunis Open 2025, qui se tiendra du 12 au 17 mai au Tennis club de Tunis.
Actuellement meilleur joueur tunisien, Aziz Dougaz s’est illustré sur les courts par son ambition, sa persévérance et sa progression constante sur le circuit professionnel. Son engagement, son esprit combatif et son attachement à la Tunisie font de lui un modèle pour la jeunesse et un porte-drapeau idéal des valeurs de performance que partage la marque Kia.
En sponsorisant Aziz Dougaz pour cette édition du Kia Tunis Open, City Cars Kia réaffirme son engagement constant envers le développement du tennis tunisien et l’encouragement des jeunes talents.
Partenaire fidèle du Tennis Club de Tunis (TCT) depuis plusieurs années, Kia contribue activement à la promotion du sport de raquette, notamment à travers ce tournoi d’envergure internationale qui rassemble chaque année des talents venus du monde entier.
Véritable rendez-vous incontournable du tennis professionnel en Tunisie, le Kia Tunis Open incarne l’esprit de compétition, de dépassement de soi et de passion que Kia souhaite encourager.
De nos jours, le football est devenu, au-delà de certains cercles fanatiques, la première «religion du monde», avec des méga stades où l’on prie pour la victoire de son club, comme dans les cathédrales et les mosquées. Alors que, pour d’autres causes, dites plus sacrées, on se laisse aller à l’indifférence. Indifférents même à l’annonce de laisser mourir de faim et de soif des petits enfants et des bébés.
Abdelaziz Dahmani *
Ce jour, 8 mai 2025, la France fête le 80e anniversaire de sa libération du Nazisme et de la fin de la 2e Guerre mondiale, et ses plus que 50 millions de morts. Seuls certains comptent… L’Algérie, encore colonisée, a cru que son heure de se libérer est arrivée. Cela a conduit dans les jours suivants à une répression coloniale, notamment à Sétif et Guelma, répression évaluée à 25 à 40 000 morts algériens. Des colons, appuyés de la police et de l’armée se sont adonné à des orgies inhumaines, exactement comme cela se passe actuellement en Cisjordanie, Palestine, sans parler du génocide de Gaza…
Comme toujours, la liberté n’est pas estimée valable pour tous, et des ethnies se croient, se considèrent comme supérieures, en allant chercher, arguments et justifications dans les entrailles de l’Histoire. Hitler pour justifier ses crimes a usé des mêmes stratagèmes. Comment a-t-il fini ?
Guerre de 1940-45, ces mêmes arabo-berbères maghrébins ont bien participé à la libération de la France, du «Monde Libre», souvent placés même en premières lignes des batailles, avec d’autres Africains. Ils ont permis à la libération de grandes franges de l’Est de la France occupée par les Nazis, et sont rentrés en premiers pour la libération de Marseille par un contingent marocain, ville où a joué l’un des plus grands phénomènes, de l’ancien foot mondial, le marocain Larbi Ben Barek.
80 ans ont passé, le Maghreb a pris, entre-temps, ses propres moyens de se libérer, Maroc et Tunisie en 1956, Algérie en 1962… Mais ces Maghrébins n’ont pas réussi de grands développements en profondeur, se sont même désunis, et même parfois frontières fermées ! Chacun jouant pour soi. Et même naissance d’un esprit bismarckien… Et faute de développement global, qui a beaucoup réussi d’autres pays, les Maghrébins, les voilà, nombreux à viser aller vivre, sécurité et bon salaire, ailleurs, notamment en France. À leur tour d’être toisés de haut, montée des sentiments malsains, et tous confondus avec une toute petite minorité de pègres et de voyous. Hélas, ces derniers existent, comme la pomme pourrie, placée dans un cageot, à côté d’autres fruits plus sains.
A la libération de la France, une folie joyeuse s’est déclarée partout notamment à Paris sur les Champs-Élysées. Hier soir, 80 ans après jour pour jour, les Champs-Elysées ont connu un délire encore plus ardent, suite à la victoire… du PSG en Coupe d’Europe. Jamais un club français n’est monté si haut, si on oublie l’OM de 1993… resté à ce jour seul vainqueur d’une Coupe d’Europe des Champions… Et derrière cette folie d’enthousiasme allant aux délires collectifs, hier soir, il y avait deux Arabes derrière ce succès «mondial» du PSG, le Qatarien Nasser Al-Khelaïfi, son propriétaire, a mis l’argent nécessaire, ce a permis à ce que le PSG grimpe au niveau des plus grands clubs du monde. Et hier soir le Marocain Achraf Hakimi qui a permis la victoire et l’accession à la Finale de la Coupe d’Europe des Clubs, épreuve aussi prestigieuse que la Coupe du Monde…Et rappel de Zineddine Zidane, d’origine algérienne, qui a permis à la France, en 1998, de se hisser, pour la première fois, parmi les plus grands du football mondial…
Que vient faire, diriez-vous, le football, avec les guerres, les libérations, les répressions ?
Oui, de nos jours, le football est devenu, au-delà de certains cercles fanatiques, la première «religion du monde», avec des méga stades où l’on prie pour la victoire de son club, comme dans les cathédrales et mosquées. Alors que, pour d’autres causes, dites plus sacrées, on se laisse aller à l’indifférence. Indifférents même à l’annonce de laisser mourir de faim et de soif des petits enfants et des bébés.
Changements de priorités ?
Toujours, ce Jour 8 mai 2025, les cardinaux du monde de l’Eglise Catholique, après le décès du Pape François, sont en réunion fermée au Vatican, pour élire un nouveau Pape. Ronaldo ou… Messi, comme son nom l’indique, ont, peut-être une chance d’être pris au sérieux. Sauf qu’ils ont raison de se garder, maître, pape, cardinal, de la nouvelle religion du ballon rond, forme du monde auquel ils font tourner la tête. Nos délires !
La Tunisian Automotive Association (TAA) et le Tunisia Africa Business Council (TABC) ont signé, à Tunis, le 6 mai 2025, un partenariat stratégique à l’occasion de la Fita 2025. Cette alliance vise à renforcer le rayonnement du secteur automobile tunisien sur le continent africain et à consolider la position de la Tunisie comme plateforme industrielle de référence en Afrique.
Ce partenariat repose sur une vision partagée de développement industriel et de coopération Sud-Sud, en tirant parti de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa).
Ensemble, la TAA et le TABC s’engagent à promouvoir l’expertise tunisienne dans l’automobile, notamment dans les domaines de la mobilité électrique, de la fabrication intelligente et des composants innovants.
Des engagements opérationnels concrets
La convention, signée par Myriam Elloumi, présidente de la TAA, et Anis Jaziri, président du TABC, prévoit notamment la mise en place d’un accompagnement export via une plateforme dédiée aux entreprises tunisiennes du secteur0;0 l’intégration des chaînes de valeur africaines et le développement de projets structurants à fort impact; l’organisation conjointe d’événements, de missions B2B, et de formations certifiantes en partenariat avec des institutions académiques; et l’échange régulier d’informations sur les opportunités de marché, les tendances industrielles et les partenariats potentiels.
«Ce partenariat avec le TABC nous permet d’aligner nos ambitions industrielles avec les besoins croissants du marché africain. Il incarne une volonté claire de faire de la Tunisie une base industrielle compétitive, tournée vers l’Afrique», a déclaré Myriam Elloumi, présidente de la TAA.
«Ensemble, nous œuvrons à faire émerger une vision panafricaine de l’industrie automobile, portée par les savoir-faire tunisiens et une stratégie d’intégration continentale», a déclaré Anis Jaziri, président du TABC.
Le secteur de l’industrie automobile tunisienne regroupe aujourd’hui plus de 280 entreprises, dont une grande majorité exportatrices prêtes à accompagner l’implantation de nouveaux constructeurs, équipementiers et investisseurs étrangers. Grâce à un écosystème dynamique et compétitif, le pays capitalise sur ses atouts technologiques, sa main-d’œuvre qualifiée et ses infrastructures avancées, lui conférant un positionnement de hub stratégique continental, offrant une plateforme industrielle moderne, durable et intelligente pour le marché africain.
Le potentiel de l’agriculture biologique en Tunisie a été au cœur d’une formation conduite par la FAO dans le cadre du projet «Appui au développement d’une agriculture biologique durable et résiliente dans un contexte de changement climatique en Tunisie (Bioforest)» financé par la coopération Suisse.
L’agriculture biologique est une des solutions efficaces pour l’amélioration de l’adaptation et de la résilience du secteur agricole et des moyens de subsistance des populations vulnérables.
Le projet Bioforest vise à développer et valoriser le secteur de l’agriculture selon une approche territoriale et cible les régions les plus propices pour se convertir à un système de production biologique intégré.
Actuellement, le secteur de l’agriculture biologique englobe près de 9000 opérateurs (agriculteurs, transformateurs, commerçants, etc.) dont la majorité sont des producteurs et productrices, qui demeurent demandeurs d’accompagnement et d’appui pour une meilleure compétitivité et conformité aux exigences du marché, dans un environnement international de réglementation biologique dynamique et en évolution permanente.
C’est pour répondre à cette forte demande en appui technique qu’une formation sur la production végétale selon le mode biologique a été organisée par la FAOdu 5 au 8 mai 2025, à Tunis, dans le cadre d’une collaboration avec l’Institut suisse de recherche en agriculture biologique (FIBL).
La formation a rassemblé en plus des opérateurs biologiques leaders et d’agriculteurs à haut potentiel de conversion au mode biologique, des représentants des différents départements techniques en charge de l’agriculture bio au sein du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche (DGAB, CTAB, CTD, GIL, BNG).
Le maintien de la qualité des sols étaient au centre des enseignements assurés par Nicolas Lefevre expert Suisse en approfondissant les connaissances des participants pour maitriser la réduction du travail du sol en bio dans le contexte tunisien tout en passant en revue ses potentiels et à travers des exercices pratiques et des échanges et diagnostics interactifs des cultures visitées sur des champs comme activités pédagogiques de terrain a permis une intégration des principes agroécologiques des cultures bio pérennes.
La gestion des cultures en plein champ, l’agroforesterie, la biodiversité fonctionnelle, le et la diversification des cultures (arboriculture, cultures maraichères, plantes a aromatiques et médicinales…) étaient au centre d’intérêt de cette formation qui a fait intervenir aussi des experts du FIBL France et de l’association les amis de Capte en mettant en avant l’agroforesterie et son importance pour la durabilité des agroécosystèmes.
La dynamique de cette formation a mis en avant les pratiques durables qui ont pu être observées chez un agriculteur de la région de M’saken en analysant le profil du sol, les techniques de production et surtout de résilience au changement climatique en appliquant les fondements de l’agriculture biologique et des variétés de production de blés qui perdurent et qui sont au cœur des potentialités du secteur Bio en Tunisie.
Dans la continuité de ces activités de renforcement de capacité menée par la FAO, il est question d’accompagner le développement d’une agriculture biologique durable, inclusive et résiliente au changement climatique et ce, selon une approche territoriale en ligne avec la stratégie nationale du développement de l’agriculture biologique.
Entre biographie et fiction, Ons Debbech et Helmi El Amri retracent dans ‘‘La Belle Fatma’’ (Hémisphères Editions, Paris,25 mars 2025, 180 p.)la vie de Rachel Eny, dite la Belle Fatma, née en 1868 à Alger, dans une riche famille de diamantaires.
Tahar Bekri
Danseuse au charme légendaire, devenue l’attraction du tout Paris de L’Exposition universelle de 1889, et bien d’autres hauts lieux en Europe, de la Belgique à l’Angleterre, jusqu’à Saint Petersburg.
Les attaches tunisiennes de Rachel Eny la font passer pour une Belle de Tunis, lui permettent d’avoir un orchestre, Concert de Tunis. La fulgurance de la danseuse, sa renommée, lui procurent une affirmation de liberté et d’identité féminine qui font d’elle objet d’admiration, mais dans le même temps, l’illustration d’un regard exotique d’un imaginaire fantasmé, danse du ventre, sensualité et beauté lointaine. Notables, hauts personnages de l’Etat, intellectuels courent à sa découverte, dans une Europe coloniale, déjà encombrée par son industrialisation et qui a la tête tournée vers l’ailleurs, comme le prouveront Chateaubriand, Pierre Loti, Flaubert, Rimbaud, Baudelaire et autres peintre orientalistes.
Cette biographie romancée, aux faits historiques précis, qui révèlent un vrai travail de recherches solide, en images, comme en échos de presse, constituent un riche portrait d’époque, aux traits et aux descriptions qui rendent l’ouvrage proche du lecteur. Il se lit comme on voit un film.
Ons Debbech avait déjà réalisé un court documentaire sur le personnage et l’engouement qu’il a suscité. Avec cette biographie, elle poursuit sa plongée dans l’Europe du 19e dans laquelle elle a étudié ‘‘Les Voyageurs tunisiens en France au 19e siècle’’. On peut écrire que cette œuvre reflète un regard croisé. Elle donne une image forte de l’imaginaire occidental porté sur l’Orient.
Dans une langue souple, loin des pesanteurs académiques, appuyée par des photographies d’époque, cette biographie romanesque, joint l’Histoire culturelle à l’art narratif. On lui souhaite de nombreux lecteurs.
Ons Debbech est maîtresse de conférences d’arabe dans une Université parisienne, Helmi El Amri est cadre dirigeant dans un groupe international.
La mise en œuvre de plusieurs programmes et projets, notamment dans les domaines de la lutte contre l’immigration irrégulière et de la promotion du rapatriement volontaire, a été au centre des discussions entre le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, et la directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, lors de sa visite cette semaine en Tunisie.
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays ont également été abordées lors de la rencontre.
«La Tunisie ne sera ni un point de transit ni une base pour les migrants irréguliers», a réitéré Nouri, soulignant «l’approche globale adoptée par la Tunisie pour lutter contre la migration irrégulière conformément aux normes internationales des droits de l’homme, malgré les mensonges et les rumeurs qui ont pris la forme de campagnes malveillantes visant à cacher les efforts déployés pour fournir protection, abri et assistance à ces migrants».
«La solution doit être humanitaire et collective», a déclaré Nouri, soulignant la nécessité de mettre fin à la migration irrégulière, de s’attaquer à ses causes profondes et de redoubler d’efforts internationaux et régionaux pour lutter contre le crime de la traite des êtres humains.
Le ministre Nouri a demandé à la DG de l’OIM d’accélérer le programme de rapatriement volontaire des migrants irréguliers afin de limiter ses répercussions sécuritaires, économiques et sociales.
Le ministère de l’Intérieur s’efforce, dans le cadre de son mandat, de surmonter toutes les difficultés en répondant positivement aux demandes du bureau tunisien de l’OIM.
De son côté, Amy Pope a salué la rencontre fructueuse avec le président tunisien Kaïs Saïed, l’approche de la Tunisie face à la migration irrégulière et les progrès réalisés dans le rapatriement volontaire des migrants et s’est engagée à intensifier les campagnes de sensibilisation auprès des migrants irréguliers pour les encourager à retourner volontairement dans leurs pays d’origine, tout en œuvrant à s’attaquer aux causes profondes du phénomène en soutenant le développement dans les pays d’origine.
«Le cercle de charité vient de s’élargir récemment au gouvernement irakien avec les échos portant sur un don de 50 000 tonnes de farine» à la Tunisie, note, sur un ton ironique et désabusé, l’ancien ambassadeur Elyes Kasri dans un poste Facebook.
Il commentait l’annonce faite par l’Irak d’un don de 50 000 tonnes de blé à la Tunisie.
«Dans le cadre du soutien de l’Irak aux pays arabes frères, le Conseil des ministres [irakien a décidé de faire don de cinquante mille tonnes de blé à la République tunisienne, un cadeau du peuple irakien au peuple tunisien frère», peut-on lire dans un communiqué du bureau du Premier ministre irakien Mohammad Shia’ Al-Sudani, rapporté mercredi 7 mai 2025 par les médias.
Rappelons que le Premier ministre irakien avait eu un appel téléphonique, le 4 mai, avec le président de la république Kaïs Saïed, officiellement pour l’inviter à participer au 34e Sommet de la Ligue des Etats arabes qui aura lieu à Bagdad le 17 mai courant.
Le don représente 1,67% de la consommation annuelle de blé de la Tunisie (estimée à 3 millions de tonnes en 2024) et équivaut à environ 6 jours de besoins en céréales. Ce n’est donc pas de refus, même si on peut déplorer que l’on soit arrivé à assurer notre alimentation grâce à la générosité, sans doute désintéressée, des «pays frères et amis».
Quant on connaît les immenses superficies agricoles non exploitées, notamment celles appartenant à l’Etat, on mesure l’ampleur du gâchis de la mauvaise gouvernance qui a transformé la Tunisie en un pays sous-développé qui survit grâce à l’aide internationale.
L’Agence italienne de coopération au développement (AICS) et le programme Adapt participent au salon Water Expo 5.0, qui se tient les 7 et 8 mai 2015 au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, à Tunis.
Le programme d’«Appui au développement durable dans le secteur de l’agriculture et de la pêche artisanale en Tunisie» (Adapt) est, rappelons-le, financé par l’Union européenne (UE). Selon le représentant de la délégation de l’UE en Tunisie, Stéphane Brossard, «Le programme Adapt reflète l’engagement de l’Europe pour accompagner la transition écologique en Tunisie. À travers le Fonds d’appui Adapt-Invest, l’UE soutient les opérateurs économiques prêts à s’engager dans cette voie de l’agriculture durable et accompagne les institutions qui feront progresser vers plus de durabilité.»
«Découvrez nos projets phares pour la gestion durable de l’eau et la transition agro-écologique», peut-on lire dans une publication d’AICS Tunis sur Facebook.
Dans le cadre de Water Expo 5.0, AICS Tunis rapporte que des solutions innovantes pour l’irrigation et la réutilisation de l’eau seront présentées et que le soutien de la coopération italienne au secteur de l’eau en Tunisie sera illustré.
L’agence fait également état d’un événement intitulé «Réinventer le cycle de l’eau : vers des solutions durables et innovantes», qui se tiendra aujourd’hui et demain.
Demain également, l’Aics organise une table ronde intitulée «Stratégies et innovations pour une gestion durable de l’eau : technologies, R&D et financement0».
Dans un poste facebook publié ce jeudi 8 mai 2025, et que nous reproduisons ci-dessous, l’auteur rend un vibrant hommage à l’homme d’affaires et lobbyiste politique, ancien copain (tombé en disgrâce) de Zine El-Abidine Ben Ali, incarcéré depuis plus d’un an et condamné à 66 ans de prison.
Kamel Jendoubi *
Kamel Letaief, longtemps diabolisé, caricaturé comme l’homme de l’ombre est aujourd’hui condamné à 66 ans de prison. Une telle peine n’est pas une décision de justice, c’est une vengeance exercée prétendument au nom de la défense de l’État. Ce n’est pas une sanction, c’est une tentative d’effacement. On veut faire disparaître cet homme, physiquement, symboliquement, politiquement – comme on raturerait une page d’histoire.
Et ce qui accompagne cette peine c’est un silence tout aussi glaçant. Un silence où beaucoup se détournent, craignant que la moindre parole de solidarité ne soit interprétée comme une complicité, du moins une réaction de compassion.
Dans cette atmosphère empoisonnée, il suffit d’évoquer le nom de Letaief sans le condamner systématiquement pour être à son tour soupçonné, étiqueté, sali. On s’empresse alors de s’en démarquer, de s’éloigner, autrement dit de se taire. Mais il y a un moment où le silence devient une forme de lâcheté. Et où l’amitié, la loyauté, la simple décence commandent de dire ce qui doit être dit.
Oui, Kamel, je t’écris avec cette conviction douloureuse mais tenace que la vérité finit toujours par s’imposer, même lorsqu’on tente de l’enfouir sous les mensonges, les procès politiques et les peurs attisées et instrumentalisées comme autant d’épouvantails.
Ils ont cru pouvoir t’enterrer vivant en te condamnant à 66 ans de prison. Soixante-six ans ! Ce chiffre dit tout : il n’est pas une peine, il est une vengeance. Il ne vise pas à rendre la justice, mais purement et simplement à commettre une oblitération. Une tentative de t’effacer de la mémoire du pays, d’arracher ta participation au récit national. On n’enterre pas un homme qui garde la tête haute et le regard droit. Et toi, malgré tout, tu tiens.
Je sais combien ton nom est clivant, combien il est chargé, instrumentalisé. On t’a réduit à un rôle, à une fonction, à une caricature. Mais moi, je regarde l’homme. Celui que j’ai vu aider, parfois dans l’ombre, parfois à contre-courant. Celui qui a payé, déjà, et que l’on veut encore briser. Je regarde aussi le patriote. Celui pour qui la Tunisie n’a jamais été un simple mot, mais une conviction à défendre, même dans une situation complexe, même quand elle vous rejette. Un homme de réseaux, oui, mais aussi d’un certain nombre d’engagements. Un homme d’influence certes, mais qui a aussi su se montrer loyal.
Je ne plaide ni pour l’impunité, ni pour l’oubli. Je plaide pour une justice digne de ce nom. Une justice qui interroge, qui écoute, qui confronte les faits et ne se contente pas d’obéir servilement à des fantasmes. Une justice qui juge sur des preuves et en toute équité et non réduit son rôle à des hommes à abattre comme autant de prétendus dangers. Or, cette incarcération depuis deux longues années qu’avec d’autres on t’a fait subir, ce prétendu procès qu’avec d’autres on t’a imposé, est un simulacre et ta condamnation, une parodie du droit.
Et puis il y a les tiens : ta famille, tes proches. Ils traversent cette épreuve avec une dignité silencieuse, bouleversante. Leur douleur n’est pas dans les titres des journaux, mais elle est là, chaque jour, dans les murs froids des parloirs, dans l’absence, dans la rage contenue. À eux aussi, j’adresse toute ma solidarité. Tenez bon : vous n’êtes pas seuls.
Kamel, ce qu’on te fait aujourd’hui va au-delà de ta seule personne. C’est le symptôme d’un pouvoir qui a peur, d’un régime qui a besoin d’ennemis pour masquer ses échecs. Mais l’histoire a de la mémoire. Et ceux qui aujourd’hui t’écrasent, devront, demain, rendre des comptes.
Je t’écris ces mots comme on allume une bougie dans la nuit. Pas pour un espoir creux, mais pour tenir, pour résister, pour dire que tant que la parole existe, rien n’est totalement perdu.
Avec fraternité et détermination.
* Ancien président de l’Instance supérieur indépendante pour les élections (Isie), lui-même poursuivi dans l’affaire dite de complot contre l’Etat.
‘‘La Traviata’’ de Giuseppe Verdi sera jouée les 9 et 11 mai 2025 à l’Opéra de Tunis dans une version basée sur l’édition Ricordi de 1964, fruit d’une opération concrète de coopération culturelle entre l’Italie et la Tunisie.
L’Institut culturel italien de Tunis a annoncé la nouvelle, précisant que le spectacle confié à la direction de Stefano Vizioli, l’un des directeurs d’opéra les plus influents au niveau international, et à la direction musicale du maestro Nicoletta Conti, figure de proue dans le monde de la musique symphonique et lyrique, mettra en vedette l’Orchestre symphonique tunisien, le chœur, les solistes et le ballet de l’Opéra de Tunis.
Cette production représente l’aboutissement d’un ambitieux projet artistique et éducatif, né en 2023 et développé à travers un cycle complexe de résidences artistiques organisées entre octobre 2024 et mai 2025. Dans ce contexte, un parcours de formation destiné aux jeunes metteurs en scène et interprètes a également été activé, dans une optique d’échange et de croissance partagée.
Promu par l’Opéra de Tunis – à travers le Centre de musique et d’opéra et le Centre de ballet et d’arts chorégraphiques – avec le soutien du ministère des Affaires culturelles et en partenariat avec l’Institut culturel italien de Tunis, le projet se veut un modèle vertueux de coopération culturelle entre les deux pays voisins, basé sur les valeurs de l’éducation, de la transmission du savoir et de la création artistique.
Stefano Vizioli, metteur en scène de renommée mondiale, a signé des productions dans les plus grands théâtres internationaux, de la Scala de Milan à la Fenice de Venise, de l’Opéra lyrique de Chicago au Teatro Colón de Buenos Aires. Expert du répertoire baroque et contemporain, il se distingue par sa vision scénique innovante et son fort engagement dans la diplomatie culturelle et les projets sociaux.
Nicoletta Conti, chef d’orchestre primée, a été la première femme à recevoir le prix Minerva pour les arts et l’Ordre du mérite de la République italienne. Elle a dirigé des orchestres prestigieux en Europe, en Asie et aux États-Unis, collaborant avec de grands noms tels que Luciano Pavarotti et Angela Gheorghiu, et est la fondatrice de l’Académie Internationale d’Opéra de Bologne, référence dans la formation des jeunes talents.
L’Espace WeGil de Rome accueillera entre le 12 mai et le 1er juin 2025 une exposition intitulée «La Tunisie entre contemporanéité et tradition», qui vise à renforcer le pont culturel entre l’Italie et la Tunisie en offrant au public romain «un voyage dans le rêve de la Méditerranée».
L’exposition – organisée par le critique Giuseppe Ussani d’Escobar, avec le soutien de l’ambassade de Tunisie en Italie, de Sphaerica et avec le mécénat de la Région du Latium – réunit quatre artistes tunisiens : l’architecte-peintre Mourad Zoghlami; Kaouther Kassou Jellazi, connue pour ses broderies sur toile dédiées à la mémoire du corps féminin; Ilhem Sbaii Chaabane, peintre et éducatrice avec une carrière de trente ans; et Aziza Guermazi, fraîchement sortie du succès de son exposition personnelle «I have a dream» à Tunis.
Mourad Zoghlami, architecte-artiste, auteur du pavillon tunisien à l’Expo de Yeosu 2012, de Milan 2015 et d’Osaka 2025 (projet primé), apporte à Rome ses œuvres qui entremêlent conception architecturale et recherche picturale.
Kaouther Kassou Jellazi est une enseignante et artiste plasticienne, connue pour ses cycles de toiles brodées qui réinterprètent la mémoire du corps féminin, présentes dans de nombreuses expositions collectives en Tunisie et en Europe.
Ilhem Sbaii Chaabane, diplômée de l’Institut supérieur d’art, d’architecture et d’urbanisme de Tunis (Isbat), allie la peinture à la recherche en art-thérapie et à la formation numérique, avec trente années d’activité d’exposition.
Espace WeGil à Rome.
Aziza Guermazi, née en 1991, explore – avec des couleurs vives et des figures oniriques – l’utopie d’une société harmonieuse; son exposition personnelle «I have a dream» a été accueillie en 2023 par la galerie Musk & Amber à Tunis.
La direction scientifique de l’exposition est confiée à Giuseppe Ussani d’Escobar, critique et commissaire d’exposition actif entre Rome et l’étranger;0 la production est signée Sphaerica, une société impliquée dans des événements artistiques dans des lieux institutionnels, déjà partenaire de projets tels que le collectif «I Like It Raw» pour la Rome Art Week 2022.
L’ambassade de Tunisie en Italie a coordonné la participation des artistes et le soutien logistique, tandis que la Région Latium assure le mécénat à travers les structures de WeGil Rome International.
Donald Trump leur a promis le feu et la fureur il y a quelques mois, les bombardements américains et israéliens n’ont pas cessé et les États-Unis ont dépensé 7 milliards de dollars dans leurs opérations pour les mettre hors d’état de nuire mais en vain. En dépit de tout cela, les Houthis sont restés jusqu’à ce mardi un véritable casse-tête pour la première puissance mondiale et leurs attaques aussi bien contre la flotte américaine dans la Mer Rouge que contre Israël se sont poursuivies. L’option militaire aura été inefficace jusqu’au bout avec les Houthis et c’est finalement la diplomatie qui a fini par avoir le dernier mot.
Imed Bahri
Concomitamment aux intenses raids aériens israéliens sur le Yémen mardi 6 mai, Donald Trump a fait une déclaration prétendant que les Houthis ont capitulé et que par conséquent, il a décidé l’arrêt des bombardements. Telle est la version trumpienne. Quelques heures plus tard, un communiqué du ministère omanais des Affaires étrangères a révélé qu’une médiation du Sultanat d’Oman a débouché à un accord de cessez-le-feu entre les deux belligérants.
Dans une analyse publiée par le Times, Mark Urban a affirmé que les Houthis sont restés les maîtres de la situation au Yémen. Malgré les efforts coordonnés des États-Unis pour frapper leurs positions et leurs actifs, le groupe est resté capable de cibler des navires américains dans la mer Rouge et de lancer des missiles vers Israël.
L’analyste a évoqué le crash d’un avion de chasse américain la semaine dernière alors que des manœuvres d’avions avaient lieu sur le pont du porte-avions USS Harry S. Truman. Ce qui s’est passé par la suite est un rappel important du coût de la guerre face à un ennemi insaisissable.
L’auteur décrit la perte de l’avion américain qui était sur le point de décoller du porte-avions avant de crasher dans la mer Rouge. Ce qui est significatif, c’est que l’avion de combat F/A-18 a coûté 67 millions de dollars s’ajoutant à la facture de 7 milliards de dollars des opérations américaines contre le groupe yéménite soutenu par l’Iran au cours des quinze derniers mois.
Le président américain a promis d’«anéantir les Houthis» dans une campagne militaire qui est passée de 202 frappes aériennes sous l’administration Biden à 800 en moins de deux mois avec Trump. Le commandement central américain qui supervise les opérations au Yémen a déclaré qu’il augmenterait la pression pour affaiblir les Houthis tant qu’ils continueront à entraver la liberté de navigation maritime.
Néanmoins après le début de cette nouvelle vague de frappes et la coordination au sein de l’administration américaine par le biais du tristement célèbre groupe de discussion Signal créé par le conseiller à la sécurité nationale de l’époque Mike Waltz, il n’est pas clair si l’administration Trump sait jusqu’où intensifier ou même comment mettre fin à la campagne militaire.
La semaine dernière, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a menacé l’Iran dans un tweet: «Nous voyons votre soutien aux Houthis. Vous en subirez les conséquences au moment et à l’endroit que nous choisirons». Pendant ce temps, les États-Unis tentent de négocier un accord avec l’Iran sur son programme nucléaire.
«Ce que nous constatons est une véritable division interne au sein de l’administration Trump avec de nombreuses personnes qui qui sont devenues très bellicistes à l’égard de l’Iran», a déclaré Elisabeth Kendall, experte du Yémen et présidente du Girton College de l’Université de Cambridge.
Cette division ajoute une nouvelle complication à l’objectif déclaré des États-Unis de mettre fin aux attaques des Houthis contre le transport maritime international. Ansar Allah, le nom officiel du mouvement Houthi au Yémen, continue pour sa part à défier les Américains et les Israéliens. Bien que ce défi tente de surmonter la véritable douleur causée par les frappes aériennes américaines à plusieurs volets qui ont commencé à la mi-mars, il continue de lancer des attaques de missiles contre Israël et contre les navires commerciaux traversant le détroit de Bab Al-Mandab.
Mercredi 30 avril, les avions de chasse Typhoon de la Royal Air Force ont rejoint l’opération Rough Rider après une pause dans les frappes depuis février dernier.
En ce qui concerne la protection des navires de guerre au large des côtes du Yémen, le lancement d’un ensemble de missiles défensifs coûte des millions de dollars mais le coût du lancement d’une telle frappe et de la paralysie d’un navire de guerre pourrait facilement dépasser les milliards de dollars. Le problème n’est pas seulement une question de coût mais aussi d’épuisement du stock essentiel d’armes américaines qui seraient nécessaires dans tout conflit plus large avec l’Iran ou la Chine et dont le remplacement prendrait des années.
Le ministère américain de la Défense insiste sur le fait qu’il a affaibli les capacités militaires du mouvement. La semaine dernière, il a affirmé avoir détruit 69% des lanceurs de missiles balistiques du groupe Ansar Allah et 55% de ses lanceurs de missiles de croisière. Il est vrai que les attaques contre les navires ont diminué, passant de 18 attaques en décembre 2023 à 3 attaques en novembre 2024, bien que cela soit en partie dû à la baisse du trafic à travers la mer Rouge.
Pour tenter d’empêcher les Houthis de reconstruire leur organisation, les États-Unis ont adopté une approche globale, déclarant Ansar Allah organisation terroriste plus tôt cette année et cherchant à étouffer son financement ainsi qu’à bloquer les livraisons d’armes en provenance d’Iran.
«C’est la première fois que nous voyons un effort cohérent de la part des Américains sur les deux fronts, tant sur le plan militaire que sur celui des sanctions», a déclaré Kendall.
Le mouvement peut se sentir sous pression en raison de la destruction des infrastructures civiles et des pertes civiles mais il exploitera les pertes subies par la population pour renforcer sa position anti-américaine. En fin de compte, les Houthis qui gouvernent par la coercition continueront à résister malgré les tentatives occidentales et saoudiennes de les contrôler et conserveront une certaine capacité à continuer de lancer des missiles.
Certains pensent que seule une opération terrestre peut leur infliger des dégâts significatifs comme ce fut le cas lors de l’invasion israélienne du sud du Liban l’automne dernier qui a causé de graves problèmes aux alliés d’Ansar Allah dans ce pays, le Hezbollah.
Cependant, ni les États-Unis ni les autres pays occidentaux ne veulent prendre le risque d’envoyer leurs forces au Yémen, les regards se tournent désormais vers une faction yéménite soutenue par les Émirats arabes unis qui semble se mobiliser pour lancer une attaque contre les bastions houthis. Toutefois, l’histoire récente du pays marquée par une guerre civile non concluante suggère que ces factions ne seront pas assez fortes pour réaliser quoi que ce soit de significatif.
Coup de tonnerre le 6 mai 2025, l’épilogue de cette confrontation entre les Américains et les Houthis va avoir lieu par voie diplomatique. Trump sort fanfaron et fait une déclaration prétendant que les Houthis ont fini par capituler et donc il a décidé de faire cesser les bombardements. Quelques heures plus tard, un communiqué du ministère omanais des Affaires étrangères a apporté la vérité. Il n’y a pas eu de capitulation, il y a eu un accord de cessez-le-feu entre les États-Unis et les Houthis suite à une médiation omanaise. Pour une fois, la diplomatie a réussi là où l’option militaire a complètement échoué.
Walid Ben Salah, président du conseil de l’Ordre des experts comptables de Tunisie (Oect), a été élu président de la Pan African Federation of Accountants (Pafa) pour le mandat 2025-2027.
L’élection a eu lieu à l’issue de l’assemblée générale de l’organisation tenue le mardi 6 mai 2025 à Kigali, au Rwanda.
La Pafa est l’organisme continental représentant les corporations professionnelles africaines. Créée en 2011, elle compte 58 organisations comptables professionnelles relevant de 47 pays africains et a pour mission le développement de la profession comptable en Afrique.