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La Tunisie booste ses exportations d’huile d’olive de plus de 46% en cinq mois

Les exportations tunisiennes d’huile d’olive ont atteint 157,2 mille tonnes entre novembre 2024 et mars 2025, contre 107,5 mille tonnes durant la même période de la campagne précédente. Cette progression est de 46,3% en volume.

Selon les données publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), l’huile conditionnée ne représente que 10,2% du total exporté, confirmant la prédominance des expéditions en vrac (89,8%). La part de l’huile conditionnée reste donc stable par rapport à la campagne 2023/2024.

L’huile d’olive extra vierge constitue 82,7% du volume total exporté. Toutefois, la valeur des exportations a chuté de 25,8%, passant de 2865,7 millions de dinars à 2126,2 millions de dinars. Ce recul s’explique en partie par la baisse de 54% du prix moyen à l’exportation, qui s’est établi entre 8,0 et 18,4 Tnd/kg selon les catégories.

L’Union européenne reste le principal marché de l’huile d’olive tunisienne, absorbant 60,8% des volumes, suivie de l’Amérique du Nord (23,2%) et de l’Afrique (9,8%). L’Italie conserve sa position de premier importateur, avec 29,8% des volumes exportés, devant l’Espagne (26,9%) et les États-Unis (18,6%).

Concernant l’huile d’olive biologique, la Tunisie a exporté 30 mille tonnes d’huile jusqu’à fin mars 2025. Ce volume représente environ 4% du total exporté, et reste en majorité destiné à l’Italie (60%), à l’Espagne (20%) et aux États-Unis (11%). Le prix moyen de l’huile bio s’est situé entre 13,70 et 18,12 Tnd/kg.

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Gitex Africa 2025: comment l’IA renforce la cybersécurité en Afrique

L’intelligence artificielle (IA) s’impose désormais comme une composante incontournable des systèmes de cybersécurité à l’échelle mondiale. Lors du Gitex Africa Morocco 2025, plusieurs experts venus de différents continents ont confronté leurs perspectives sur l’intégration de l’IA dans les workflows et les infrastructures africaines.

L’un des points forts du débat a porté sur la distinction essentielle entre automatiser des tâches manuelles et déléguer des décisions critiques à des algorithmes. «L’IA ne devrait pas remplacer l’humain dans les choix stratégiques. Elle est là pour améliorer nos processus, pas pour supprimer les emplois», a souligné Nkululeko Thangelane, Group Executive Head for Big Data, Al & ML Vodacom, en insistant sur l’importance d’une IA au service du workflow plutôt qu’en substitution des compétences humaines.

Dans le domaine de la cybersécurité, l’IA a cependant prouvé son efficacité. Chaque ordinateur génère d’énormes flux de données, hétérogènes et souvent inutilisables sans IA. C’est elle qui détecte les patterns, synchronise les événements et émet des verdicts à la vitesse de la machine. L’objectif? Identifier en temps réel les signes avant-coureurs d’une cyberattaque, souvent visibles a posteriori dans les logs, mais difficilement exploitables à l’instant T sans technologie avancée.

Autre point important soulevé par les panélistes: l’importance de l’IA explicable. Dans les systèmes critiques, comme la lutte contre la fraude, il devient essentiel de comprendre les critères qui ont mené à une décision. «Dire qu’une personne est un fraudeur sans justifier cette classification est inacceptable. Il faut pouvoir retracer les éléments qui ont influencé l’algorithme», a rappelé Mustafa Mustafa, Security Leader à Cisco EMEA.

Mais alors que l’IA s’intègre avec succès dans la cybersécurité, des défis structurels freinent encore son expansion à grande échelle sur le continent africain. «L’infrastructure est le nerf de la guerre. L’Afrique ne dispose pas encore des capacités nécessaires, comme les grands data centers ou les GPU massifs utilisés par les géants mondiaux», a reconnu Jenny Mohanlall, Senior Director, Information Technology. Si des initiatives locales existent, elles restent fragmentées et insuffisamment coordonnées à l’échelle continentale.

Enfin, la diversité réglementaire entre les pays africains complique l’implémentation homogène des outils d’IA. Des entreprises actives sur plusieurs marchés doivent jongler entre différents cadres juridiques, comme le RGPD européen ou la POPIA sud-africaine, ce qui nécessite des adaptations constantes.

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La valeur des réserves d’or de la BCT bondit à plus de 1,1 milliard de dinars

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a maintenu fin 2024 un stock d’or inchangé en poids, mais en forte hausse de valeur. Selon ses états financiers, l’encaisse-or s’élève toujours à 6,8 tonnes, mais sa valorisation atteint désormais 1,11 milliard de dinars, contre 843,5 millions l’année précédente, soit une progression de 267,2 millions de dinars.

Cette hausse est principalement due à deux facteurs: l’envolée du cours de l’or sur le marché international et l’appréciation du dollar par rapport au dinar. Le prix du gramme d’or fin est passé de 66,31 USD fin 2023 à 83,94 USD en décembre 2024, tandis que le dollar est monté de 3,0692 à 3,19415 dinars sur la même période.

La majorité des lingots d’or, soit 4,13 tonnes, est détenue dans les coffres de la BCT et chez la Banque d’Angleterre. Les pièces commémoratives, qui représentent un peu plus de 2,6 tonnes, restent quant à elles évaluées au cours officiel fixe, sans tenir compte des variations du marché.

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Les Tunisiens gardent du cash, mais moins qu’avant

Le montant total des billets et monnaies en circulation en Tunisie a enregistré une croissance en 2024, atteignant 22.594,7 millions de dinars, contre 20.842,2 millions un an plus tôt. Selon les états financiers publiés hier le 15 avril, cette hausse annuelle de 1.752,5 Mtnd représente une progression de 8,4%.

Cette croissance reste soutenue, bien qu’elle marque un ralentissement par rapport à l’année précédente: le taux d’augmentation était de 10,7% entre fin 2022 et fin 2023. Autre fait marquant, les billets représentent toujours la quasi-totalité de la circulation fiduciaire, avec une part de 97,8%.

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Cynoia et LafricaMobile s’allient pour intégrer WhatsApp dans un espace de travail unifié

Lors du GITEX Africa 2025, la startup tunisienne Cynoia a annoncé un partenariat stratégique avec LafricaMobile (LAM), acteur sénégalais des solutions de messagerie mobile. Objectif: connecter WhatsApp à la plateforme de travail tout-en-un de Cynoia, une avancée qui ambitionne de révolutionner la collaboration digitale en Afrique.

Grâce à cette intégration, les utilisateurs peuvent désormais gérer à la fois les conversations clients et la communication interne d’équipe via WhatsApp, tout en centralisant la gestion des projets, des tâches et des fichiers. Une seule interface, un seul login, pour une efficacité décuplée.

Pour Nassreddine Riahi, PDG de Cynoia, cette annonce incarne bien plus qu’un simple ajout technique: « Ce partenariat marque une étape importante dans la fourniture de solutions numériques évolutives pour l’Afrique. Avec l’expertise de LAM en intégration API et les outils de gestion de projet de Cynoia, nous pouvons transformer la façon dont les entreprises opèrent à travers le continent».

Son homologue, Malick Diouf, PDG de LAM, y voit une ouverture stratégique vers le Maghreb: «Cette collaboration avec Cynoia nous ouvre le marché de l’Afrique du Nord. En unissant nos forces, nous mettons à disposition des entreprises africaines des solutions de communication innovantes, pensées pour répondre aux enjeux du digital sur tout le continent».

Déjà adoptée par plus de 4 000 entreprises africaines, la solution commune permettrait aux organisations de réduire jusqu’à 80 % de leurs coûts logiciels, tout en respectant leurs délais de livraison.

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Près de 95% des demandes d’abattement sur les intérêts à taux fixes ont été satisfaites, selon le CBF

Le Conseil bancaire et financier (CBF) a annoncé que 95,2% des demandes d’abattement des intérêts à taux fixes ayant abouti à un nouvel échéancier ont été satisfaites à la date du 14 avril 2025. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’application de l’article 412 ter de la loi n°2024-41, qui permet aux emprunteurs de renégocier leurs dettes contractées à taux fixes afin d’atténuer la charge financière dans un contexte économique tendu.

D’après les chiffres publiés par le CBF, 89 026 demandes ont été reçues depuis l’entrée en vigueur de la mesure. Sur ce total, 2 904 sont encore en cours de traitement, tandis que 57 686 ont été traitées avec succès. En parallèle, 28 436 demandes ont été rejetées pour non-éligibilité, ce qui représente près du tiers des dossiers examinés.

Ces statistiques traduisent une forte mobilisation des banques pour mettre en œuvre cette disposition légale, qui vise à préserver la stabilité du secteur du crédit et à soutenir le pouvoir d’achat des emprunteurs. Le CBF souligne que les données sont collectées auprès de l’ensemble des banques du pays et traitées par ses services afin de garantir un suivi rigoureux de l’application de la loi.

L’article 412 ter de la loi n°2024-41, introduit pour répondre aux effets de la hausse des taux d’intérêt, autorise un abattement partiel des intérêts dus dans les contrats à taux fixes, à condition que l’emprunteur remplisse les critères d’éligibilité fixés par les autorités financières.

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Chekib Regaieg prend la tête de la SNCFT

Chekib Regaieg a été nommé président-directeur général de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), succédant à Taoufik Boufaied. Sa nomination a été officialisée par le décret n°2025-191 du 10 avril 2025, publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT n°44 du 15 avril 2025).

Avec plus de 28 ans d’expérience au sein même de la SNCFT, Chekib Regaieg connaît intimement les rouages de la société qu’il est désormais appelé à diriger.

Ingénieur principal de formation, il a entamé sa carrière à la SNCFT en 1997, gravissant progressivement les échelons. De la maintenance du matériel remorqué à la direction de la cellule des services généraux, en passant par la sûreté ferroviaire, l’audit interne, l’exploitation du réseau ou encore la gestion environnementale, il a occupé une quinzaine de fonctions, aussi bien techniques qu’administratives.

Avant sa nomination à la tête de la SNCFT, Regaieg occupait depuis février 2025 le poste d’administrateur délégué de la Sotrafer (Société des travaux ferroviaires), filiale spécialisée dans les travaux liés aux infrastructures ferroviaires.

Sa riche expérience dans la maintenance, la qualité, la sécurité, mais aussi l’exploitation du réseau, laisse entrevoir une orientation technico-opérationnelle de sa présidence, à un moment où la SNCFT fait face à de multiples défis: modernisation du parc roulant, sécurisation des lignes, fiabilisation du service et relance de projets structurants comme le RFR (Réseau ferroviaire rapide).

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Khaled Othman nommé PDG de la société Djebel Djerissa

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé lundi 14 avril la nomination de Khaled Othman à la tête de la société Djebel Djerissa en tant que président-directeur général.

Fondée en 1907, la société Djebel Djerissa est l’une des plus anciennes entreprises minières de Tunisie. Elle exploite principalement les gisements de fer situés à Jérissa, dans le gouvernorat du Kef, et à Tamera-Douahria, dans le gouvernorat de Bizerte.

Au fil des décennies, l’entreprise a joué un rôle important dans le développement économique de ces régions, notamment en fournissant du minerai de fer à l’industrie sidérurgique locale et à l’exportation.​

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Neila Benzina dans le classement Forbes «50 over 50»

Neila Alya Benzina, CEO de Wimbee France, vient d’être nommée parmi les 50 femmes les plus influentes de l’année dans le classement «50 over 50» publié par Forbes France, en partenariat avec L’Oréal Paris. Un hommage mérité pour cette figure franco-tunisienne de la tech et de l’éducation, reconnue pour sa vision éthique de l’innovation et son engagement pour une technologie plus inclusive.

À la tête de Wimbee, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle appliquée à la transformation des entreprises, Neila Benzina incarne une nouvelle génération de dirigeantes qui place la responsabilité sociale au cœur du progrès technologique. Son parcours remarquable témoigne d’un double engagement: accompagner les entreprises dans leur mutation numérique, tout en favorisant l’accès équitable aux métiers du digital.

Cofondatrice de Holberton School Tunisia et Campusna, deux initiatives pionnières dédiées à la formation des talents numériques du continent africain, elle participe activement à la démocratisation du savoir et à l’inclusion des jeunes dans les secteurs d’avenir. Engagée pour l’entrepreneuriat féminin, elle préside également French Tech Tunis et le réseau Entreprendre Tunisie.

Petite-fille de la première femme médecin d’Afrique, Neila Benzina perpétue une tradition familiale d’excellence et d’engagement. Son influence dépasse les frontières: elle est aujourd’hui considérée comme l’une des 50 femmes les plus inspirantes du continent africain.

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Déficit commercial en forte hausse au premier trimestre 2025

La Tunisie a enregistré un creusement notable de son déficit commercial au premier trimestre 2025, atteignant 5.050,5 Mtnd, contre 3.027,4 Mtnd à la même période en 2024, selon les données publiées par l’Institut national de la statistique (INS). Ce déficit s’explique par une baisse de 5,9% des exportations, qui s’élèvent à 15.325,1 Mtnd, alors que les importations ont progressé de 5,5%, atteignant 20.375,5 Mtnd.

Ce déséquilibre pèse directement sur le taux de couverture des importations par les exportations, qui a reculé à 75,2%, contre 84,3% un an plus tôt.

Le recul des exportations s’explique en grande partie par une chute de 34% dans le secteur de l’énergie, les ventes de produits raffinés s’étant effondrées. Le secteur agroalimentaire a également souffert, avec une baisse de 18% due à la contraction des ventes d’huile d’olive. Le textile (-2,6%), les industries mécaniques et électriques (-2,4%) ainsi que les phosphates et dérivés (-8,6%) affichent également des performances en berne.

Les importations dopées par l’investissement

Côté importations, la hausse concerne notamment les biens d’équipement (+18,3%) et les matières premières et demi-produits (+5,1%), signalant un possible redémarrage de l’investissement industriel. Les biens de consommation ont aussi augmenté (+13,9%), alors que les produits énergétiques (-9,6%) et alimentaires (-2,1%) sont en recul.

Dynamique contrastée selon les partenaires

L’Union européenne reste le principal partenaire commercial de la Tunisie, absorbant 70,1% des exportations tunisiennes. Celles-ci sont cependant en repli vers la France (-5,7%), l’Italie (-11,3%) et surtout l’Espagne (-35,3%), malgré une hausse avec l’Allemagne (+7,8%) et les Pays-Bas (+13,4%).

Les échanges avec les pays arabes affichent une dynamique positive, avec des hausses notables vers la Libye (+39,6%), le Maroc (+38,6%) et surtout l’Égypte (+155,7%).

Quant aux importations en provenance de l’Union européenne, elles représentent 42,9% du total et augmentent légèrement (+2,3%). Hors UE, la Chine (+60,9%) et la Turquie (+13,7%) enregistrent les plus fortes hausses.

L’énergie reste le principal poste déficitaire

L’analyse par groupes de produits montre que l’énergie constitue de loin le principal facteur du déficit, avec un solde négatif de 2.881,7 Mtnd. Suivent les matières premières et demi-produits (-1.616,2 Mtnd), les biens d’équipement (-927,9 Mtnd) et les biens de consommation (-239,5 Mtnd). Seul le groupe “alimentation” enregistre un excédent (+614,8 Mtnd), ce qui atténue légèrement le déséquilibre global.

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Afrique: voici comment sortir de la crise de la dette

Alors que se tenait la 11ᵉ session du Forum régional africain sur le développement durable, une conférence de presse a mis en lumière les obstacles financiers persistants qui freinent la trajectoire de croissance du continent. Jason R. Braganza, Directeur exécutif du Forum africain et du réseau sur la dette et le développement (Afrodad), a dressé un constat préoccupant: l’Afrique fait face à une crise de la dette sans précédent, qui nécessite des réformes profondes et urgentes.

En effet, plus de 25 pays africains sont aujourd’hui en situation de détresse financière ou présentent un risque élevé de surendettement. Cette situation est aggravée par une architecture financière mondiale jugée «obsolète et polarisée». Face à un paysage de créanciers devenu de plus en plus complexe, Braganza appelle à la création d’une plateforme africaine de négociation de la dette, permettant aux pays africains de parler d’une seule voix lors des processus de restructuration.

Par ailleurs, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est évoquée comme un levier stratégique. Malgré les défis initiaux de sa mise en œuvre, elle représente une opportunité majeure pour accélérer le commerce intra-africain, stimuler la production locale et poser les bases d’un développement industriel inclusif. Toutefois, ce potentiel ne pourra être concrétisé que si les États membres s’engagent dans des politiques cohérentes et coordonnées.

Dans cette optique, Braganza insiste sur l’importance de réformer les politiques nationales d’emprunt et de gestion de la dette. Cependant, il précise que ces efforts ne peuvent porter leurs fruits que s’ils s’inscrivent dans une dynamique collective. La coopération régionale et continentale apparaît ainsi comme une condition essentielle pour renforcer le poids du continent dans les instances financières internationales.

D’ailleurs, certains pays donnent déjà l’exemple. Le Kenya et le Rwanda ont renforcé leur cadre législatif en matière de dette, tandis que la Guinée se distingue par sa transparence budgétaire. Néanmoins, la mise en œuvre concrète de ces politiques demeure inégale d’un pays à l’autre, ce qui rend nécessaire une harmonisation des efforts à l’échelle continentale.

En outre, un enjeu souvent relégué au second plan a été remis au centre des débats: celui de la dette intérieure. Si elle n’est pas rigoureusement encadrée, elle peut limiter l’accès au crédit pour le secteur privé, freiner l’investissement et compromettre les efforts de relance économique. C’est pourquoi Braganza plaide pour une gestion prudente de cette composante, souvent négligée dans les stratégies nationales.

Enfin, pour faire face à ces multiples défis, le directeur d’Afrodad a formulé cinq recommandations clés: créer une plateforme africaine pour négocier la dette, renforcer la lutte contre les flux financiers illicites, mettre en œuvre efficacement la Zlecaf, réformer les cadres juridiques et politiques nationaux, et gérer avec prudence la dette intérieure.

Ces propositions, si elles sont mises en œuvre de manière concertée, pourraient constituer les fondations d’une trajectoire financière plus stable et plus souveraine pour le continent africain.

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BCT: les avoirs nets en devises en hausse

Les derniers indicateurs publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT) au 10 avril 2025 révèlent une amélioration sur plusieurs fronts de la conjoncture monétaire. En tête d’affiche, les avoirs nets en devises ont atteint 23 532,7 Mtnd, contre 23 160,2 Mtnd un an plus tôt. Soit un gain de 372,5 Mtnd, Toutefois, en nombre de jours d’importation, les réserves reculent à 103 jours contre 105 l’année précédente, en raison de besoins plus importants sur les importations.

Sur le plan budgétaire, le solde du compte courant du Trésor a atteint 2 005,9 Mtnd, affichant une hausse marquée de +26,7% en glissement annuel.

Autre évolution: les billets et monnaies en circulation ont passé de 23 924 Mtnd à 23 883 Mtnd. Ce repli, bien que léger, est significatif dans un contexte où la demande de cash est traditionnellement élevée.

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Prada rachète Versace pour 1,25 milliard d’euros

La maison de couture Prada a conclu un accord définitif pour racheter sa rivale Versace pour 1,25 milliard d’euros. L’opération, validée par les conseils d’administration de Prada et de Capri Holdings, devrait être finalisée au second semestre 2025.

Cet achat marque un tournant majeur dans l’industrie de la mode italienne. À rebours des dernières années, où des marques comme Gucci, Fendi ou Bottega Veneta sont passées sous pavillon français, cette fusion donne naissance à un nouveau champion du luxe 100% italien, avec un chiffre d’affaires combiné de plus de 6 milliards d’euros. Prada ambitionne ainsi de concurrencer les géants mondiaux LVMH et Kering.

Versace, fondée en 1978 par Gianni et Santo Versace, avait été rachetée en 2018 par Capri Holdings pour 1,83 milliard d’euros. Cette revente à perte s’explique par le ralentissement mondial du marché du luxe et par les hausses de droits de douane américains, qui ont pesé sur la valorisation du groupe. Versace appartenait alors à 80% à la famille fondatrice et à 20% au fonds BlackRock.

En mars 2025, la maison Versace avait déjà amorcé une transition en nommant Dario Vitale, ancien directeur de Miu Miu – marque jeune du groupe Prada – à la tête de sa création. Il succède à Donatella Versace, qui a dirigé la maison depuis le décès de son frère en 1997 et s’est retirée le 1er avril.

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Pékin frappé désormais par 145% de droits de douane des États-Unis

La Maison-Blanche a confirmé jeudi que les produits chinois importés aux États-Unis sont désormais soumis à des droits de douane atteignant 145%, et non 125% comme annoncé initialement. Cette rectification a provoqué un choc immédiat à Wall Street: le Dow Jones a chuté de 2,5%, le Nasdaq de 4,31% et le S&P 500 de 3,46%.

Cette surtaxe massive inclut un cumul de mesures imposées depuis février, notamment une pénalité de 20% liée à la lutte contre le fentanyl. Résultat: la Chine, troisième plus grand fournisseur des États-Unis, fait désormais face à un mur tarifaire sans précédent, excluant même les droits instaurés avant 2025.

Pékin, désormais seule cible directe de l’offensive américaine, affirme vouloir défendre ses intérêts jusqu’au bout tout en laissant la porte ouverte au dialogue – à condition d’un «respect mutuel». Le régime chinois a d’ailleurs annoncé son intention de réduire les importations de films américains.

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Bientôt une nouvelle usine sidérurgique d’une capacité de 300 000 t à Menzel Bourguiba

La Tunisie envisage la création d’une nouvelle usine sidérurgique d’une capacité de 300 000 tonnes par an, pour un coût estimé à 70 millions de dollars. Ce projet stratégique, porté par la société nationale El Fouladh, a été au centre d’une réunion tenue le 10 avril entre la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, et une délégation du centre régional de la Banque islamique de développement (BID) à Rabat.

Cette rencontre, tenue au siège du ministère à Tunis, s’inscrit dans une volonté partagée de renforcer la coopération entre la Tunisie et la BID à travers un nouveau cadre de partenariat pour la période 2026-2028. Ce programme vise à soutenir les secteurs stratégiques du pays tout en renforçant le rôle du secteur privé dans le développement économique.

Outre le projet d’usine sidérurgique, les discussions ont permis d’explorer d’autres opportunités de collaboration, notamment dans les domaines de l’énergie et des industries extractives.

Fondée en 1975 et basée à Djeddah (Arabie saoudite), la Banque islamique de développement regroupe 57 pays membres sur quatre continents. La Tunisie y figure parmi les principaux partenaires, occupant le 11ᵉ rang à l’échelle mondiale et le 2ᵉ au niveau régional. Entre 2010 et 2024, plusieurs projets majeurs ont été financés dans le pays, notamment en collaboration avec la STEG, le Groupe chimique tunisien, la Compagnie des phosphates de Gafsa et la Société nationale de la pâte et du papier.

 

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Voici le meilleur aéroport du monde en 2025, selon Skytrax

L’aéroport de Changi, à Singapour, a été sacré meilleur aéroport du monde pour l’année 2025 lors des World Airport Awards organisés à Madrid. Il s’agit de la 13e fois que cette distinction est attribuée à l’aéroport singapourien, un record dans l’histoire de ces prix remis par l’organisme britannique Skytrax.

Outre ce titre prestigieux, Changi a également été récompensé dans trois autres catégories: meilleur aéroport pour la restauration, meilleures toilettes au monde et meilleur aéroport en Asie.

Derrière Changi, le classement 2025 place l’aéroport de Hamad (Qatar) en deuxième position, suivi de Tokyo Haneda (Japon), Incheon (Corée du Sud) et Narita (Japon). L’aéroport de Paris-Charles de Gaulle arrive en septième position et conserve son titre de meilleur aéroport d’Europe pour la troisième année consécutive.

Plusieurs autres plateformes aéroportuaires se sont distinguées dans des catégories spécifiques. Tokyo Haneda a été désigné aéroport le plus propre au monde, tandis que Copenhague a remporté le prix du meilleur contrôle de sécurité. Hong Kong a été récompensé pour la qualité de son service d’immigration, et Incheon pour la performance de son personnel.

Des distinctions par continent et par taille

En Afrique, l’aéroport international du Cap s’est vu attribuer deux prix: celui du meilleur aéroport africain et du meilleur service du personnel. En Inde, Delhi reste le meilleur aéroport du pays et de l’Asie du Sud, tandis que Hyderabad est salué pour son service au client.

Skytrax a aussi distingué les aéroports selon leur taille. Tokyo Haneda est en tête pour les hubs accueillant plus de 70 millions de passagers, suivi de Changi pour la tranche des 60 à 70 millions. Dans la catégorie des petits aéroports (moins de 5 millions de passagers), Goa Manohar, en Inde, se classe premier.

Les hôtels d’aéroport aussi à l’honneur

Côté hébergements, le Crowne Plaza Changi Airport a été élu meilleur hôtel d’aéroport au monde ainsi que meilleur en Asie. En Amérique du Nord, le TWA Hotel de New York JFK remporte le prix pour la deuxième fois. D’autres établissements comme le Taj Bangalore en Inde ou le Hyatt Regency Shenzhen en Chine se sont également illustrés.

Les Skytrax World Airport Awards sont basés sur les avis de millions de passagers dans le monde. Chaque année, ils offrent un aperçu des meilleures performances dans l’univers du transport aérien.

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Mecachrome Tunisie étend sa production avec un investissement de 5 millions d’euros

La ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a inauguré l’extension de l’unité de production de “Mecachrome Tunisie” dans la zone industrielle de Mghira, gouvernorat de Ben Arous, le 8 avril 2025. Cet investissement de 5 millions d’euros permettra de doubler la production annuelle de la société, passant de 2,5 à 5 millions de pièces, tout en créant 600 nouveaux emplois.

“Mecachrome Tunisie”, fondée en 2010, est un leader dans la fabrication de composants aéronautiques, avec plusieurs sites dans le pays. Ce projet vise à renforcer la position de la Tunisie dans l’industrie aéronautique internationale, soutenu par les incitations fiscales et les facilités offertes par le gouvernement.

Le secteur des composants aéronautiques en Tunisie compte 85 entreprises et génère 17 000 emplois. Le ministère de l’Industrie a lancé une charte de compétitivité pour améliorer ce secteur d’ici à 2030. La région de Ben Arous, avec ses 22 zones industrielles, joue un rôle clé dans l’attractivité économique du pays.

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Plus de la moitié des projets industriels déclarés entre 2020 et 2023 ont été concrétisés

Une enquête de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII) met en lumière une légère amélioration du taux de réalisation des projets industriels en Tunisie. Sur la période 2020-2023, 66,6% des projets déclarés ont été concrétisés, avec des progrès notables en termes d’investissements et d’emplois.

Les projets d’extension représentent une part importante des investissements et des créations d’emplois, tandis que les projets totalement exportateurs contribuent significativement aux investissements réalisés. Les entrepreneurs tunisiens se démarquent par un taux de réalisation élevé.

Les secteurs les plus actifs en termes d’investissements sont l’agroalimentaire, les industries mécaniques et électriques, ainsi que le textile. En matière d’emplois, ce dernier secteur génère presque la moitié des postes créés.

Concernant l’entrepreneuriat féminin, l’enquête relève que 582 projets ont été déclarés par des femmes, avec un taux de réalisation de 79,2%, en hausse par rapport à l’enquête précédente (76,3%). Cela témoigne d’une dynamique positive et d’un engagement croissant des femmes dans le secteur industriel.

Au niveau régional, la majorité des gouvernorats ont enregistré des taux de réalisation supérieurs à 50%, à l’exception des régions de Béja, Tataouine, Jendouba et Gabès, où les résultats sont plus faibles.

Dans les zones de développement régional, les taux de concrétisation restent plus bas, particulièrement en matière d’investissements et d’emplois.

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Trois projets touristiques approuvés pour 565 millions de dinars

Trois projets de création d’hébergements touristiques ont obtenu un accord préalable de la Tunisia Investment Authority (TIA), pour un investissement global de 565 millions de dinars tunisiens. Cette décision a été prise lors de la troisième session 2025 de la commission des licences et des autorisations, tenue mardi 8 avril.

Selon un communiqué publié par la TIA, ces projets devraient générer la création de 1 100 emplois directs. Ils s’inscrivent dans la dynamique de relance du secteur touristique, considéré comme un levier important pour l’économie nationale et pour l’attraction des investissements privés.

L’autorité souligne que ces pré-approbations marquent une étape décisive dans l’encouragement des investissements à fort potentiel d’impact économique et social. La TIA précise que ces projets seront suivis de près afin de faciliter leur concrétisation et d’assurer leur intégration dans les stratégies de développement régional et durable du pays.

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