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Ben Guerdane : Lutte aérienne contre le criquet pèlerin sur 300 hectares

Dans le cadre des efforts de lutte contre le criquet pèlerin dans la région de Medenine, des opérations de traitement aérien ont eu lieu ce samedi 19 avril 2025, sur une superficie de 300 hectares dans la zone montagneuse de la région de Magroun, à Ben Guerdane, en dehors de la réserve nationale de Sidi Toui. Cette intervention a été menée après la détection de la présence du criquet, et l’impossibilité de mener une opération de traitement au sol en raison de la difficulté du terrain, a indiqué le responsable régional de l’agriculture, Ammar Jamâi.

Dans une déclaration acoordée à l’agence Tap, Jamâi a ajouté qu’une intervention de traitement terrestre a également eu lieu vendredi 18 avril, sur une surface de 20 hectares, dans la localité de Sidret al-Abitha, à Ben Khedache, après la détection de criquets dans cette zone. Un autre traitement de 5 hectares est prévu aujourd’hui dans cette même région, à l’aide de tracteurs agricoles.

Les équipes de la délégation régionale de développement agricole continuent de suivre de près l’évolution de la situation sur le terrain, avec des équipes de surveillance et d’intervention dans les zones explorées. L’objectif est de contenir les déplacements des criquets et d’empêcher leur propagation vers d’autres régions. La présence de criquets a été confirmée à Ben Guerdane et Ben Khedache.

Alerte météo en Tunisie : Dépression atmosphérique apporte pluie, orages et risques de grêle

Le responsable au sein de l’Institut National de la Météorologie, Anis Satouri, a annoncé qu’une dégradation importante des conditions météorologiques débutera dimanche 20 avril 2025 en fin d’après-midi. 

À partir de ce moment, des nuages se renforceront et des pluies, parfois accompagnées d’orages temporaires, toucheront d’abord le nord et le centre du pays. Ces précipitations risquent de devenir particulièrement intenses et pourraient s’accompagner de chutes de grêle localisées, notamment avec l’arrivée d’un système de basse pression en provenance de l’ouest, apportant un air plus froid.

Lors de son passage ce samedi sur les ondes de la radio nationale, Anis Satouri a précisé que les températures connaîtront une baisse progressive dès dimanche. Les températures maximales varieront entre 20 et 31 degrés Celsius, avant de chuter plus nettement lundi 21 avril, avec un écart pouvant atteindre jusqu’à 8 degrés par rapport à samedi. Lundi, les températures seront comprises entre 14 et 25 degrés.

La situation météorologique restera instable jusqu’à lundi matin, avec des pluies persistantes dans le nord et le centre, parfois fortes et temporairement orageuses, particulièrement à Sfax. Les pluies seront plus intenses sur les régions orientales du pays.

L’amélioration des conditions météorologiques est attendue en fin de journée lundi, avec le retour à un temps plus stable.

Balance commerciale énergétique : un déficit en hausse

Le déficit de la balance commerciale énergétique, en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée, a enregistré, à fin février 2025, une hausse de 10% par rapport à la même période de l’année 2024, pour se situer à 2060 millions de dinars(MD), selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une baisse en valeur de 29% accompagnée par une légère hausse des importations en valeur de 1%.

Selon l’observatoire, les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change dollar/dinar ($/DT) et les cours du Brent, qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers.

En effet, au cours du mois de février 2025, les cours du Brent ont enregistré une baisse de 6% par rapport à la même période 2024.

Au cours de la même période, le Dinar tunisien a enregistré une hausse de 2% par rapport au Dollar américain, principale devise d’échange des produits énergétiques en comparaison avec la même période de l’année dernière.

Recherche sur le cancer du col de l’utérus : l’Institut Pasteur de Tunis confirme l’intérêt du vaccin

L’Institut Pasteur de Tunisie confirme la pertinence des résultats des recherches sur l’importance d’un vaccin préventif contre le papillomavirus.

L’Institut Pasteur de Tunisie a souligné que les recherches qu’il a menées entre 2012 et 2014 sur le papillomavirus humain (HPV), qui ont porté sur un échantillon de femmes, ne contredisent pas l’importance du vaccin, mais renforcent plutôt la nécessité d’éduquer la société sur l’importance de la prévention de la maladie par la vaccination.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’Institut Pasteur de Tunisie a expliqué que cette mise au point est venue réfuter ce qu’il a appelé la diffusion de fausses informations à travers les médias sociaux concernant ses recherches sur le HPV, soulignant que l’étude menée par l’institut prouve que le vaccin est un outil efficace qui contribuera à prévenir le cancer du col de l’utérus chez les femmes en Tunisie.

L’institut a souligné que parmi les résultats de la recherche, qui a été menée sur un groupe de femmes âgées de 18 à 65 ans au niveau national, il y a le fait que le HPV infecte 8 pour cent des femmes et ce taux reflète ce qui a été observé dans d’autres pays comme l’Algérie, alors que ce taux dans la région du Grand Tunis est de 14 pour cent, ce qui est proche de la moyenne nationale.

La recherche a également montré que plus de la moitié des femmes infectées par ce virus sont porteuses des types de virus « à haut risque » pouvant conduire au cancer du col de l’utérus.

Selon l’Institut Pasteur de Tunisie, les statistiques mondiales indiquent qu’entre 80 et 90 % des femmes seront infectées par le HPV au moins une fois au cours de leur vie, et que le vaccin actuellement disponible cible spécifiquement les types 16 et 18 du HPV, qui sont les plus associés au cancer du col de l’utérus en Tunisie et dans le monde, contribuant ainsi à la prévention du cancer du col de l’utérus.

 

Le taux d’indépendance énergétique s’est situé à 37%, à fin février 2025

Le bilan d’énergie primaire est déficitaire de 0,94 Mtep, à fin février 2025, enregistrant ainsi une hausse de 14% par rapport à fin février 2024, et ce, en comptabilisant la redevance, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 37%, à fin février 2025 contre 42% à fin février 2024.

Sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 30% à fin février 2025 contre 33% durant la même période de 2024.

Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 0,6 Mtep, à fin février 2025, enregistrant, ainsi, une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 7%. Cette régression est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du,gaz qui participent tous les deux à hauteur de 74% de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 2% des ressources primaires.

A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 11%, à fin février 2025 par rapport à la même période 2024.

La demande d’énergie primaire a, quant à elle, augmenté de 5%. La demande du gaz naturel a progressé de 6% et celle des produits pétroliers a enregistré une hausse de 4%.

La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement, en effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 51%, à fin février 2024 à 50%, durant la même période de 2025. Celle du gaz naturel a augmenté, par contre, de 48 % à 49%.

STB : 82,5 MD de bénéfice net en 2024 malgré une baisse de 5,2 % du PNB

La Société tunisienne de banque (STB), établissement public, a clôturé l’exercice 2024 sur un résultat net comptable de 82,5 millions de dinars, dans un contexte de recul de sa rentabilité et de préoccupations soulevées par ses commissaires aux comptes concernant la gestion des garanties sur les crédits.

Dans leur rapport relatif à l’année 2024, les commissaires aux comptes ont estimé que les garanties reçues sur les crédits, d’un montant total de 3016 millions de dinars, restent insuffisantes, alors que le total du bilan de la banque s’élevait à 14,9 milliards de dinars au 31 décembre 2024. Le rapport souligne en particulier l’absence d’une base de données fiable recensant ces garanties, en conformité avec les exigences de la Banque centrale de Tunisie.

Par ailleurs, la majorité des garanties réelles fournies par les clients pour couvrir leurs engagements n’apparaissent pas dans les engagements hors bilan de l’établissement. Selon les déclarations faites à la Banque centrale, ces garanties seraient estimées à environ 2381,9 millions de dinars.

Sur le plan financier, la banque a enregistré un recul de 5,2 % de son produit net bancaire, qui s’est établi à 649,7 millions de dinars fin 2024, contre 685 millions un an plus tôt. Cette baisse est principalement attribuée à la diminution des revenus d’exploitation bancaire, en repli de 2,8 % (soit -39,9 millions de dinars), pour atteindre 1408 millions de dinars. En revanche, les charges d’exploitation bancaire sont restées stables, s’élevant à 758,3 millions de dinars.

L’activité de crédit a également marqué le pas, avec une baisse notable de 7,1 % des crédits nets octroyés à la clientèle, soit un repli de 742,2 millions de dinars. L’encours s’est ainsi réduit à 9772,5 millions de dinars au 31 décembre 2024, contre 10 514,7 millions un an auparavant.

Les ressources d’emprunt ont reculé de 11,9 % (80 millions de dinars), atteignant 590,8 millions de dinars à fin 2024. En revanche, les dépôts de la clientèle ont enregistré une progression significative de 12 %, soit une hausse de 1222,7 millions de dinars, pour totaliser 11 400,1 millions de dinars à la clôture de l’exercice.

Le rapport des commissaires aux comptes mentionne également que la STB a fait l’objet, fin 2023, d’un contrôle fiscal approfondi portant sur les exercices 2019 et 2020. Ce contrôle s’est soldé par un redressement de 61,9 millions de dinars, dont 31,5 millions au titre de pénalités. Un accord transactionnel signé le 19 juin 2024 a toutefois permis un règlement à hauteur de 23,4 millions de dinars, avec abandon des pénalités dans le cadre d’une mesure d’amnistie fiscale.

Enfin, le conseil d’administration de la banque a convoqué une assemblée générale ordinaire pour le 30 avril 2025, au cours de laquelle il proposera de ne pas distribuer de dividendes pour l’exercice 2024.

Fondée en 1957, la Société tunisienne de banque est une société anonyme publique au capital de 776,9 millions de dinars, détenue à 83,3 % par l’État tunisien et d’autres actionnaires publics.

BH Bank exposée à un risque élevé après un prêt de 450,8 millions de dinars à un groupe du secteur de l’huile

L’encours d’un prêt accordé par BH Bank (ex-Banque de l’Habitat) à un groupe opérant dans le secteur de l’huile a atteint 450,8 millions de dinars au 31 décembre 2024, selon le rapport annuel des commissaires aux comptes, publié sur le site du Conseil du marché financier.

Bien qu’aucune échéance impayée n’ait été enregistrée à ce jour, le rapport souligne que plusieurs événements survenus après la clôture de l’exercice 2024 laissent craindre un risque de non-recouvrement. Ces doutes sont renforcés par les difficultés rencontrées par le groupe bénéficiaire pour récupérer ses créances commerciales, ce qui alourdit significativement le risque de crédit pour BH Bank.

Selon les états financiers de l’établissement, l’encours du prêt en question représente près du double des fonds propres de la banque, évalués à 238 millions de dinars à fin 2024. Il équivaut également à environ 60 % du produit net bancaire (PNB), qui s’est établi à 744,2 millions de dinars.

D’après les règles prudentielles édictées par la Banque centrale de Tunisie, notamment la circulaire n°91-24 du 17 décembre 1991 et ses textes modificatifs, l’exposition maximale envers un seul client ne doit pas dépasser 20 % des fonds propres nets d’un établissement bancaire. Or, ce seuil est largement dépassé dans ce cas précis.

Pour rappel, BH Bank a affiché un résultat net de 108,5 millions de dinars en 2024. Les provisions pour risques de crédit ont atteint 275,2 millions de dinars, tandis que les revenus d’exploitation bancaire se sont élevés à 1 489,1 millions de dinars.

Le gouvernement de Trump examine la possibilité de limoger le président de la Fed

Donald Trump et son administration envisagent la possibilité de limoger le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, a indiqué vendredi le principal conseiller économique de la Maison Blanche.

« Le président et son équipe continueront à étudier cette option », a déclaré aux journalistes Kevin Hassett, directeur du Conseil économique national.

Jerome Powell est dans le collimateur de Donald Trump depuis plusieurs jours en raison de son refus d’abaisser les taux d’intérêt de l’institution.

« Je ne suis pas content de lui. Je le lui ai dit, et si je veux qu’il parte, il partira vite, croyez-moi », a affirmé jeudi le président américain.

Toutefois, Trump ne dispose pas du pouvoir de révoquer directement le président de la Fed. Pour tenter de destituer Jerome Powell, il devrait entamer une procédure complexe et démontrer une faute grave.

Nommé par Donald Trump en 2018 à la tête de la banque centrale, Jerome Powell est aujourd’hui accusé par ce dernier de politiser l’institution.

Mercredi, le président de la Fed avait mis en garde contre les effets des droits de douane décidés par la Maison Blanche, estimant qu’ils « entraîneront très probablement une hausse temporaire de l’inflation ».

Un séisme de magnitude 5,8 frappe la frontière entre l’Afghanistan et le Tadjikistan

Le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ) a annoncé qu’un séisme de magnitude 5,8 a secoué, ce samedi, la région frontalière entre l’Afghanistan et le Tadjikistan.
Selon les données fournies par le centre, le tremblement de terre s’est produit à une profondeur de 92 kilomètres. Aucun bilan de dégâts ou de victimes n’a été communiqué dans l’immédiat.
Ce secteur, situé dans une zone de forte activité sismique, est régulièrement exposé à des secousses telluriques.

Un séisme de magnitude 5,8 frappe la frontière entre l’Afghanistan et le Tadjikistan

Le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ) a annoncé qu’un séisme de magnitude 5,8 a secoué, ce samedi, la région frontalière entre l’Afghanistan et le Tadjikistan.

Selon les données fournies par le centre, le tremblement de terre s’est produit à une profondeur de 92 kilomètres. Aucun bilan de dégâts ou de victimes n’a été communiqué dans l’immédiat.

Ce secteur, situé dans une zone de forte activité sismique, est régulièrement exposé à des secousses telluriques.

Premier cas humain de myiase confirmé au Mexique, selon les autorités sanitaires

Le ministère mexicain de la Santé a annoncé, vendredi, la détection du premier cas humain de myiase cutanée provoquée par la mouche à vis. Il s’agit d’une femme âgée de 77 ans, originaire de la commune d’Acacoyagua, dans l’État de Chiapas, au sud du pays.

Les autorités sanitaires ont précisé que l’état de la patiente est stable et qu’elle reçoit actuellement un traitement à base d’antibiotiques.

La myiase est une infection parasitaire qui survient lorsque des larves de certaines espèces de mouches pénètrent dans des plaies ouvertes et se nourrissent de tissus vivants. Cette pathologie, rare chez l’être humain, suscite une vigilance accrue dans les zones à risque.

Premier cas humain de myiase confirmé au Mexique, selon les autorités sanitaires

Le ministère mexicain de la Santé a annoncé, vendredi, la détection du premier cas humain de myiase cutanée provoquée par la mouche à vis. Il s’agit d’une femme âgée de 77 ans, originaire de la commune d’Acacoyagua, dans l’État de Chiapas, au sud du pays.
Les autorités sanitaires ont précisé que l’état de la patiente est stable et qu’elle reçoit actuellement un traitement à base d’antibiotiques.
La myiase est une infection parasitaire qui survient lorsque des larves de certaines espèces de mouches pénètrent dans des plaies ouvertes et se nourrissent de tissus vivants. Cette pathologie, rare chez l’être humain, suscite une vigilance accrue dans les zones à risque.

Détournement de fonds publics : cinq mandats de dépôt émis et plusieurs responsables municipaux visés à Kasserine

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Kasserine a émis, vendredi, cinq mandats de dépôt dans le cadre de plusieurs affaires de corruption et de détournement de fonds publics impliquant des agents municipaux et des professionnels du secteur du bâtiment.

Selon Imed El Omri, porte-parole officiel des tribunaux de Kasserine et premier assistant du procureur de la République, deux mandats de dépôt ont été émis à l’encontre de l’actuelle agente de recouvrement de la municipalité d’Ezzouhour et de son prédécesseur. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux ainsi que pour détournement de fonds publics.

Dans une seconde affaire, liée à la réalisation d’une maison des jeunes dans la délégation de Foussana, le juge d’instruction a ordonné l’incarcération d’un entrepreneur et d’un ingénieur en béton, soupçonnés de corruption et de gaspillage de deniers publics. Huit autres personnes impliquées dans le dossier, dont un architecte soumis à une interdiction de voyager, ont été laissées en liberté provisoire.

Par ailleurs, dans une troisième affaire portant sur les travaux d’aménagement de la route reliant le village de Boulehnech au centre-ville de Thala, un mandat de dépôt a été délivré contre un architecte pour des soupçons similaires. Un ancien chef de service concerné par ce dossier a été maintenu en liberté.

Ces poursuites font suite à une série de visites d’inspection menées ces derniers mois par le gouverneur de Kasserine, Ziad Trabelsi, qui a saisi la justice pour des soupçons de mauvaise gestion, de corruption et de détournement de fonds publics.

Météo : légère hausse des températures et pluies éparses sur les régions

Samedi, le temps sera partiellement nuageux dans la plupart des régions, puis les nuages s’épaissiront durant la nuit dans les régions de l’extrême nord-ouest avec des pluies sporadiques et des orages temporaires.

Les vents souffleront du secteur sud au nord et au centre et du secteur est au sud, relativement forts près des côtes nord et faibles à modérés dans le reste des régions, puis relativement forts en fin de nuit près des côtes est. Légère hausse des températures, avec des maxima de 21 à 26 degrés sur le nord, le centre-ouest et les régions côtières et de 27 à 32 degrés sur le reste des régions.

La mer sera agitée dans le Golfe de Tunis et peu agitée et ondulée sur le reste des côtes.

 

Tarek Ben Chaabane à la tête de la 36e édition des Journées Cinématographiques de Carthage

Tarek Ben Chaabane, universitaire et critique de cinéma, dirigera la 36e édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), prévue du 13 au 20 décembre 2025.

Dans un bref communiqué publié sur sa page Facebook dans la soirée, le ministère des Affaires culturelles a annoncé la nomination de Tarek Ben Chaabane au poste de directeur général des JCC, en remplacement du célèbre réalisateur Farid Boughedir.

Diplômé de l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI), Ben Chaabane a poursuivi ses études à l’université Paris 13 (France), où il s’est spécialisé dans les industries culturelles. Il est actuellement maître de conférences à l’École supérieure de l’audiovisuel et du cinéma (ESAC), relevant de l’Université de Carthage, où il enseigne les théories du cinéma.

Avant sa nomination, il faisait déjà partie du comité directeur des JCC en tant que directeur artistique. Il y a également exercé les fonctions de délégué général et de conseiller artistique lors de plusieurs éditions. Il a aussi été membre du comité d’organisation du jeune festival Vues sur les Arts, organisé par l’Agora La Marsa.

De 2020 à 2022, il a dirigé la Cinémathèque tunisienne, un lieu emblématique de mémoire et de création cinématographique, inauguré en 2018 au sein de la Cité de la Culture. Cette institution est rattachée au Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), qui abrite également le siège des JCC.

En tant que scénariste, Ben Chaabane a collaboré avec plusieurs cinéastes tunisiens, dont Nawfel Saheb Ettabaa, Mohamed Damak, Ridha Béhi, Mourad Ben Cheikh et Moufida Tlatli. Ancien membre actif de la Fédération tunisienne des ciné-clubs (FTCC), il est également sollicité pour son expertise dans des ateliers d’écriture, notamment avec Sud Écriture.

Chroniqueur culturel pour divers médias tunisiens et internationaux, il a produit plusieurs émissions radio consacrées au cinéma. Il est l’auteur de nombreux travaux de recherche sur le champ culturel, et notamment sur le cinéma et l’audiovisuel. En 2019, il a publié Le cinéma tunisien d’hier et d’aujourd’hui, un ouvrage édité par le CNCI.

L’Espérance de Tunis vole au secours de son champion Ayoub Hafnaoui

L’Espérance Sportive de Tunis, par le biais de sa section natation, a exprimé son soutien total à son nageur vedette Ahmed Ayoub Hafnaoui, suspendu pour une durée de 21 mois par l’Unité d’intégrité des sports aquatiques de la Fédération internationale de natation (World Aquatics).

La sanction ne découle pas d’un cas de dopage, précise le club dans un communiqué, mais d’un manquement administratif au système de localisation des athlètes (Whereabouts), utilisé pour permettre des contrôles antidopage inopinés. Hafnaoui aurait omis de mettre à jour ses données de localisation à trois reprises consécutives, entre novembre et avril, empêchant les agents de contrôle de le localiser, ce qui constitue une infraction aux règlements internationaux.

« Ayoub Hafnaoui est, a toujours été et restera la fierté de l’Espérance et de la Tunisie », affirme le club, saluant un parcours exceptionnel qui a hissé haut les couleurs nationales dans les plus grandes compétitions internationales.

L’Espérance rappelle également que la sanction n’a aucun lien avec une consommation de substances interdites, appelant les supporters et l’opinion publique à ne pas se laisser influencer par les rumeurs et informations erronées diffusées sur certaines plateformes médiatiques.

Le club affirme qu’il continuera à soutenir son champion « dans toutes les circonstances », et l’accompagnera jusqu’à son retour à la compétition, après la fin de la suspension. « Ayoub n’est pas seulement un nageur, c’est un projet de champion national et un symbole pour la Tunisie comme pour l’Espérance », conclut le communiqué.

 

Affaire de « complot »: Des peines entre 13 et 66 ans de prison pour les accusés

Les peines de prison prononcées à l’encontre des accusés dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État varient entre 13 et 66 ans.

Les jugements à l’encontre des accusés en état de fuite ont été assortis de l’exécution immédiate, selon une déclaration du premier substitut du procureur de la République auprès du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, sollicité par la TAP.

La même source précise que la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme a rendu, tard dans la nuit, son verdict concernant les accusés dans cette affaire, qui implique plusieurs personnes, certaines en détention et d’autres en fuite.

Les accusés ont été jugés coupables à divers degrés de « complot contre la sûreté de l’État » et pour « adhésion à un groupe terroriste », précise encore le responsable.

Parmi les condamnés se trouvent des personnalités politiques, des avocats, des hommes d’affaires dont certains sont emprisonnés depuis leur arrestation il y a deux ans et d’autres en liberté.

Saïed répond aux préoccupations de Mazzouna : emplois, réouverture d’usines et réformes administratives

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué ce vendredi 18 avril 2025 matin une visite à la délégation de Mazzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, où il a réaffirmé son engagement à répondre aux demandes urgentes des citoyens de la région, notamment celles pouvant être mises en œuvre dans les plus brefs délais.

 

Lors de son intervention, le président a souligné que les conditions nécessaires à l’obtention du financement pour la réouverture de l’usine de plastique, dont les citoyens réclament la réactivation, étaient désormais réunies. Cette initiative pourrait permettre la création de plus de 500 emplois et offrir des perspectives de développement à travers la création d’une société communautaire profitable à l’ensemble de la région. Kaïs Saïed a également mis en garde contre toute tentative de sabotage des sociétés communautaires, qui ont attiré de nombreux jeunes, mais qui se sont heurtées à des obstacles créés par certains responsables administratifs.

Le président a aussi insisté sur le fait que les revendications des citoyens étaient légitimes, soulignant qu’il œuvrerait à leur réalisation en collaboration étroite avec les habitants. Il a également dénoncé les comportements de ceux qu’il a qualifiés de traîtres et de collaborateurs, notamment parmi certains membres de la presse étrangère, qui, selon lui, cherchent à exploiter les tragédies humaines pour se livrer à un commerce de la misère et de la pauvreté.

 

Kaïs Saïed a en outre salué la solidarité des habitants de Mazzouna avec les forces de sécurité nationale, précisant que ces dernières étaient intervenues pour protéger les citoyens, sans recourir à la violence ou aux gaz lacrymogènes. Il a ajouté que les jeunes impliqués dans les émeutes étaient des mineurs ayant été manipulés, tandis que les citoyens responsables ont rejeté ceux qui cherchaient à exploiter leur situation et les ont expulsés de la région.

En réponse aux demandes concernant la construction d’un hôpital équipé, le président a rappelé que l’absence de certaines infrastructures de santé et de transport ne concerne pas uniquement Mazzouna et Sidi Bouzid, mais plusieurs régions du pays. Il a mis en évidence les conséquences de la dégradation des infrastructures publiques depuis 1986, marquée par un processus de privatisation et des pratiques de corruption au sein des marchés publics.

 

Il a par ailleurs souligné que l’État tunisien a été fragilisé par des réseaux mafieux qu’il est impératif d’éliminer. Malgré les obstacles, Kaïs Saïed a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans la construction d’un État de droit après le 25 juillet, et a assuré que la phase de construction et de développement était désormais en marche. Il a promis d’accélérer les réformes et de lever les obstacles dans tous les domaines.

 

Concernant la tragédie du lycée de Mazzouna, où trois élèves ont perdu la vie suite à la chute d’un mur, le président a réaffirmé que toute personne responsable de négligence ou de maltraitance serait tenue pleinement responsable. Il a ajouté qu’un responsable doit être pleinement engagé dans la construction du pays, ou se retirer de ses fonctions pour laisser la place à ceux capables de contribuer davantage à la nation.

Kaïs Saïed a également souligné que ce mur aurait dû être réparé depuis plusieurs années et que la communauté locale aurait pu y contribuer, non pas par des fonds, mais en utilisant ses propres moyens. Il a insisté sur le fait qu’il n’y avait plus de place pour le retard des projets sous prétexte de procédures administratives, appelant à une réforme législative et administrative simultanée.

Enfin, lors de sa visite, le président a inspecté l’état du mur restant du lycée et a présenté ses condoléances aux familles des victimes, avant de se rendre au centre de sécurité publique de la Garde nationale de Mazzouna.

Le fonds de fonds ANAVA investit 3,5 millions d’euros dans “New Era Fund I” pour soutenir les startups en Tunisie

Le fonds de fonds ANAVA, soutenu par la Banque mondiale, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et la Banque allemande de développement (KfW), a annoncé vendredi un engagement de 3,5 millions d’euros dans “New Era Fund I”, un fonds d’investissement early stage géré par UGFS-VC.

Avec une taille cible de 15 millions d’euros et un premier closing à 7 millions, New Era Fund I se positionne comme un fonds pionnier en Tunisie, dédié aux startups technologiques à fort potentiel. Il met l’accent sur trois secteurs stratégiques à fort impact : l’intelligence artificielle (IA), la biotechnologie (biotech) et les technologies vertes (GreenTech).

Ces domaines sont considérés comme clés pour stimuler l’innovation, anticiper les défis futurs et inscrire la Tunisie sur la carte mondiale des technologies émergentes.

Avec cet engagement, ANAVA confirme sa mission de structuration de l’écosystème du capital-risque tunisien. Il s’agit du premier fonds de fonds libellé en euros en Tunisie, et l’un des piliers de l’initiative nationale Startup Tunisia, qui ambitionne de faire du pays un hub régional de l’innovation, à la croisée de l’Europe, du monde arabe et de l’Afrique.

Doté d’un objectif initial de 100 millions d’euros, ANAVA a déjà atteint un premier closing de 40 millions, grâce à un prêt de la Banque mondiale souscrit par la CDC, complété par 20 millions d’euros supplémentaires apportés par la KfW.

Ce fonds vise à renforcer les capacités des fonds sous-jacents à investir dans les startups tunisiennes, localement comme à l’international, en leur fournissant les moyens nécessaires à leur croissance et à leur expansion globale.

ANAVA est géré par Smart Capital, société agréée par le Conseil du marché financier (CMF) et mandatée par le gouvernement tunisien pour piloter le programme Startup Tunisia, en conformité avec les meilleures pratiques internationales.

De son côté, UGFS-VC, filiale de UGFS-NA fondée en 2008, bénéficie de plus de 15 ans d’expérience dans la gestion d’actifs et le capital-risque. Acteur historique de l’écosystème tunisien, UGFS-VC gère aujourd’hui 20 fonds représentant un portefeuille de 240 millions de dinars.

Son équipe a investi dans plus de 100 startups, jouant un rôle actif dans leur croissance. UGFS-VC s’est distinguée en adoptant une approche écosystémique dans la structuration de ses fonds, contribuant à créer un environnement propice à l’innovation et à l’entrepreneuriat.

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