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Les États-Unis menacent de quitter la table des négociations sur l’Ukraine

Les États-Unis se retireront des efforts visant à négocier un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine à moins qu’il n’y ait bientôt des signes clairs de progrès. C’est ce qu’ont déclaré, vendredi 18 avril 2025, le président américain, Donald Trump, et le secrétaire d’Etat, Marco Rubio.

« Nous voulons y parvenir rapidement, a déclaré Trump. Si, pour une raison ou une autre, l’une des deux parties rend les choses très difficiles, nous dirons simplement : « Vous êtes stupides, vous êtes des imbéciles, vous êtes des gens horribles », et nous passerons notre tour. Mais j’espère que nous n’aurons pas à le faire ».

Les propos de Trump font suite aux remarques de Rubio, son principal diplomate, qui a déclaré que les parties n’avaient que quelques jours pour montrer des progrès, sinon Washington abandonnerait.

À l’impossible nul n’est tenu!

« Nous n’allons pas poursuivre cette démarche pendant des semaines, voire des mois. Nous devons donc déterminer très rapidement, et je parle de quelques jours, si cela est réalisable dans les prochaines semaines », a déclaré Rubio à Paris après avoir rencontré les dirigeants européens et ukrainiens.

« Si ce n’est pas possible, si nous sommes si éloignés que cela n’arrivera pas, alors je pense que le président sera probablement à un point où il dira : « Eh bien, nous en avons fini » ».

Interrogé à ce sujet, Trump a refusé de fixer une date limite précise quant à la durée pendant laquelle il était prêt à attendre. « Marco a raison de dire… nous voulons que cela cesse », a-t-il dit.

Interpellé sur la possibilité que le président russe Vladimir Poutine tente de gagner du temps, Trump a répondu : « J’espère que non ».

À rappeler que ces dernières semaines, des responsables de Trump ont reconnu en privé que les chances d’un accord de paix rapide en Ukraine étaient devenues insaisissables. Les propos de Rubio, selon trois diplomates européens, reflètent la frustration croissante de la Maison Blanche face à l’intransigeance russe à mettre fin à la guerre.

Que dit le Kremlin ?

Cependant, Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que des progrès avaient déjà été réalisés vers un accord de paix, mais que les contacts avec Washington étaient difficiles. Il a ajouté que la Russie s’efforçait de résoudre le conflit tout en préservant ses propres intérêts. Moscou restait ouvert au dialogue avec les États-Unis, a-t-il ajouté.

Les responsables américains ont également été frustrés par la déclaration du président ukrainien Volodymyr Zelensky cette semaine selon laquelle l’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, « diffusait des récits russes », et que cela n’était pas utile au processus…

La rencontre de Paris

Les discussions de jeudi à Paris étaient les premières discussions substantielles, de haut niveau et en face à face, sur l’initiative de paix de Trump, impliquant les puissances européennes. À cette occasion, Rubio a déclaré que le cadre de paix américain qu’il avait présenté avait reçu un « accueil encourageant »…

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Le Maroc aide la Mauritanie à créer son marché financier 

La Bourse de Casablanca et la Banque centrale de Mauritanie ont annoncé, vendredi 18 avril 2025, avoir signé un accord pour établir la première Bourse des valeurs mobilières de Mauritanie dans la capitale, Nouakchott.

Une déclaration conjointe indique : « La signature de cet accord reflète l’engagement indéfectible de la Mauritanie à moderniser sa structure économique, à diversifier ses sources de financement et à renforcer sa capacité à attirer les investissements étrangers ».

Le communiqué ajoute : « La Bourse de Casablanca s’engage à accompagner la Banque centrale de Mauritanie tout au long des différentes phases de ce projet ambitieux, en lui apportant un soutien technique, opérationnel et stratégique », selon Reuters.

La nouvelle Bourse contribuera à intégrer l’économie mauritanienne dans le système financier mondial, explique le document.

La Mauritanie, producteur de minerai de fer, d’or, de cuivre et plus récemment de gaz, tente de diversifier son économie et d’attirer les investisseurs étrangers.

A noter par ailleurs que la Bourse de Casablanca est la deuxième plus grande Bourse d’Afrique, avec une capitalisation de 899 milliards de dirhams (97 milliards de dollars) au 18 avril 2025.

Les banques et entreprises marocaines opérant dans les secteurs des assurances, des engrais, des mines, des télécommunications et de l’immobilier font partie de celles qui ont investi en Afrique de l’Ouest ces dernières années.

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Kristalina Georgieva : le « tremblement de terre » du commerce mondial va affecter la croissance

Les tensions commerciales croissantes et les changements radicaux du système commercial mondial entraîneront des révisions à la baisse des prévisions économiques du FMI. Mais une récession mondiale n’est pas attendue, a déclaré jeudi 17 avril 2025 la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

Kristalina Georgieva a affirmé que les économies des pays sont mises à l’épreuve par un remaniement du système commercial mondial. Lequel a été déclenché ces derniers mois par les tarifs douaniers américains et les représailles de la Chine et de l’Union européenne. Et qui a entraîné des incertitudes dans le domaine de la politique commerciale et une volatilité extrême sur les marchés financiers.

« Les perturbations ont un coût […] Nos nouvelles prévisions de croissance incluront des baisses notables, mais pas de récession ». C’est ce qu’elle précise. Tout en ajoutant que les perspectives incluraient également des prévisions d’inflation plus élevées pour certains pays.

L’incertitude accrue a également augmenté le risque de stress sur les marchés financiers, selon Mme Georgieva. D’ailleurs, elle note que les récents mouvements des courbes de rendement des bons du Trésor américain devraient être considérés comme un avertissement. « Tout le monde souffre si les conditions économiques se détériorent », poursuit-elle.

Lire aussi : Et si la Chine s’attaquait aux T-Bonds qu’elle détient?

Le Fonds monétaire international avait prévu en janvier une croissance mondiale de 3,3 % en 2025 et de 3,3 % en 2026. Mardi 22 avril, il publiera une mise à jour des « Perspectives de l’économie mondiale ».

S’exprimant au siège du FMI à Washington avant les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale à partir du 21 avril, la patronne du FMI n’a pas fourni de détails sur les révisions attendues. Cependant, elle a averti qu’une incertitude prolongée serait coûteuse.

En outre, elle souligne que les tensions commerciales couvaient depuis un certain temps mais qu’elles sont désormais « en ébullition ». Ainsi, elles exhortent les pays à réagir avec sagesse aux « changements soudains et radicaux » observés dans les tarifs douaniers, poussant le taux tarifaire effectif des États-Unis à des niveaux que le monde n’avait pas vus depuis des décennies.

« Alors que les géants s’affrontent, les plus petits pays sont pris dans les vagues des conséquences », s’inquiète enfin Kristalina Georgieva. La Chine, l’UE et les États-Unis sont les trois plus grands importateurs mondiaux. Ce qui signifie de grandes implications pour les petits pays qui sont plus exposés aux périodes de conditions financières plus strictes, conclut-elle.

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Etats-Unis : Trump accuse Powell de « jouer à la politique »

La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé de maintenir inchangés ses taux d’intérêt, craignant que les tarifs douaniers envisagés par l’administration Trump n’entraînent une hausse de l’inflation. Cette décision a suscité de vives critiques de la part du président Donald Trump, qui a accusé le président de la Fed, Jerome Powell, de nuire à l’économie en refusant de baisser les taux. Trump a même évoqué la possibilité de limoger Powell, bien qu’il ne soit pas certain qu’il en ait le pouvoir légal.

Jerome Powell a réaffirmé l’indépendance de la Fed et déclaré qu’il n’avait pas l’intention de quitter son poste avant la fin de son mandat en 2026. Il a aussi souligné que l’institution préférait attendre davantage de clarté sur l’évolution économique avant d’ajuster les taux.

De son côté, Trump estime que la Fed devrait agir pour soutenir l’économie face à la montée des risques de récession – alors que c’est lui-même qui alimente cette récession par ses politiques commerciales.

Il a lancé, jeudi 17 avril 2025, une série d’attaques contre le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, l’accusant de « jouer à la politique » en ne réduisant pas les taux d’intérêt. Il a affirmé avoir le pouvoir d’évincer Powell de son poste « très rapidement », et dit attendre avec impatience le jour où ce dernier serait parti.

Trump a également déclaré que la Fed devrait baisser les taux d’intérêt et a qualifié de « désastre total » le récent discours de Powell sur l’économie.

Les remarques acerbes de Trump à l’encontre de Powell font écho aux propos parfois virulents tenus contre le président de la Fed durant son premier mandat. Elles ouvrent la voie à une situation susceptible de bouleverser les marchés mondiaux si le président tente de limoger Powell parce qu’il est en désaccord avec ses décisions de politique monétaire.

Le FMI met en garde

Il n’est pas certain que Trump ait le pouvoir de destituer Powell, nommé par le président mais confirmé par le Sénat. Une action du président visant à révoquer des membres d’autres agences indépendantes est actuellement devant la Cour suprême. Mais Powell a déclaré mercredi qu’il estimait que cette affaire ne remettrait pas en cause l’indépendance de longue date de la Fed en matière de politique monétaire, un principe qui bénéficie d’un large soutien bipartisan.

Des responsables économiques, comme ceux du FMI, mettent en garde contre les dangers d’une politisation de la Fed. Ce qui pourrait affaiblir sa crédibilité et déstabiliser les marchés.

Les tensions entre la Maison Blanche et la Banque centrale des USA augmentent à un moment où les États-Unis sont confrontés à des perspectives économiques incertaines, marquées par un risque accru d’inflation et de ralentissement de la croissance.

Les avertissements de Powell

Le taux d’intérêt de référence de la Fed est actuellement de 4,25 % à 4,50 %, où il se trouve depuis décembre 2024; et ce, après plusieurs baisses de taux à la fin de l’année dernière.

Powell a averti mercredi que les politiques tarifaires de Trump risquaient d’éloigner l’inflation et l’emploi des objectifs de la banque centrale, qu’elle gère conjointement en vertu d’un mandat du Congrès.

La Fed était « bien placée pour attendre plus de clarté » sur les politiques de Trump et leur impact, a déclaré Powell.

Certains responsables de la Fed craignent que l’impact sur l’emploi ne soit rapide. Soulignant qu’ils seraient prêts à procéder à des baisses rapides dans ce cas. D’autres craignent que la politique de Trump et sa gestion erratique du dossier ne réduisent les anticipations d’inflation et n’entraînent une hausse des taux d’intérêt.

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Trump – Meloni : gaz américain contre promesse sur les droits de douane

La visite de la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, à la Maison Blanche jeudi 17 avril pour la rencontre bilatérale avec le président américain, semble être un succès pour trouver un accord sur les droits de douane. Mais elle a dû promettre beaucoup aux États-Unis : des dépenses de défense accrues; davantage d’achats de gaz américain; et des investissements plus importants…

Après avoir quitté la salle du cabinet présidentiel, Meloni et Trump se sont ensuite rendus au bureau ovale pour une conférence de presse imprévue. « C’est un honneur d’accueillir la présidente Meloni. Elle a fait un excellent travail, elle est respectée de tous, contrairement à d’autres. Nous avons discuté de commerce et d’autres sujets », a immédiatement déclaré le président des États-Unis.

Giorgia Meloni a ensuite remercié Trump et a précisé ce dont ils ont discuté lors de la réunion bilatérale : « Nous partageons la lutte contre la culture woke, l’immigration clandestine, nous avons un plan contre le fentanyl, nous avons parlé de projets économiques, d’espace (pas Starlink), d’énergie. L’Italie devra augmenter ses importations d’énergie. Et nous devrons développer l’énergie nucléaire. Les entreprises italiennes investiront environ 10 milliards de dollars dans les prochaines années ».

La visite tant attendue de Giorgia Meloni à son « allié » américain a abouti à des résultats en demi-teinte, dans une atmosphère un brin crispée, a estimé le journal Le Monde dans son édition de vendredi 18 avril. « Je suis ici pour rendre l’Occident plus fort », avait déclaré l’invitée italienne avant son entretien avec Donald Trump à la Maison Blanche. La présidente d’extrême droite du Conseil italien était la première dirigeante européenne à se rendre à Washington depuis le « Liberation Day » de Donald Trump, le 2 avril, qui a lancé sa politique commerciale agressive.

Dirigeante du troisième pays européen exportateur vers les Etats-Unis, avec près de 50 milliards d’euros de biens vendus chaque année aux Américains, Giorgia Meloni venait travailler ses relations avec Washington. Avec, en toile de fond, le décompte des quatre-vingt-dix jours pour négocier un accord commercial avec l’Union européenne.

Certes, le président des Etats-Unis s’est dit sûr « à 100 % » qu’un accord sur les droits de douane avec l’Europe serait conclu; « mais un accord juste », a-t-il précisé. Alors que son équipe fustige les barrières non tarifaires européennes.

Désireuse de faire le « pont » entre les deux rives de l’Atlantique, Giorgia Meloni n’a cependant pu avancer d’autre annonce que celle d’une possible visite de Donald Trump en Italie pour négocier avec l’Union européenne (UE).

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Trump annonce une possible fin des tarifs douaniers imposés à la Chine

Le président américain Donald Trump annonce une possible fin des hausses de droits de douane entre les Etats-Unis et la Chine qui ont choqué les marchés. Au passage, il indique qu’un accord sur le sort de la plateforme de médias sociaux TikTok pourrait devoir attendre.

« Je ne veux pas qu’ils augmentent, car à un certain point, les gens n’achètent plus », a déclaré Trump aux journalistes à la Maison Blanche à propos des tarifs douaniers. « Donc, je ne veux peut-être pas aller plus haut, ou même pas jusqu’à ce niveau. Je veux peut-être aller plus bas, car on sait qu’on veut que les gens achètent, mais à un moment donné, ils n’achèteront plus ».

Les commentaires de Trump ont également mis en évidence une diminution de l’appétit pour des tarifs douaniers nettement plus élevés sur des dizaines de pays; après que les marchés ont réagi violemment à leur introduction le 2 avril.

Lire aussi : Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane

A rappeler que le président républicain a imposé des droits de douane de 10 % sur la plupart des marchandises entrant aux Etats-Unis. Mais il a retardé la mise en œuvre de taxes plus élevées, en attendant les négociations.

Il a néanmoins augmenté les droits de douane sur les importations chinoises, qui s’élèvent désormais à 145 %, après que Pékin a riposté par des contre-mesures. Dernièrement, la Chine a déclaré qu’elle ne réagirait pas à un « jeu de chiffres avec les droits de douane ». Signalant ainsi elle-même que les taux généraux n’augmenteraient pas davantage.

Pour sa part, Trump a déclaré que la Chine était en contact depuis l’imposition des tarifs douaniers et a exprimé son optimisme quant à la possibilité de parvenir à un accord.

Bien que les deux parties soient en contact, des sources ont déclaré à Reuters que les échanges fluides et de haut niveau qui pourraient conduire à un accord ont été largement absents.

S’adressant aux journalistes, Trump a refusé à plusieurs reprises de préciser la nature des discussions entre les pays ou si elles incluaient directement le président chinois Xi Jinping.

L’accord sur TikTok est gelé

Par ailleurs Trump a prolongé à plusieurs reprises le délai légal imparti à ByteDance, une entreprise chinoise, pour céder les actifs américains de l’application de vidéos courtes utilisée par 170 millions d’Américains. Jeudi, il a déclaré qu’un accord de scission attendrait probablement la résolution du conflit commercial.

« Nous avons un accord pour TikTok, mais il sera soumis à la Chine. Donc nous allons simplement le retarder jusqu’à ce que les choses se passent d’une manière ou d’une autre », a déclaré Trump.

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Hausse surprise des taux d’intérêt en Turquie

La Banque centrale de Turquie a augmenté, jeudi 17 avril 2025, ses taux d’intérêt, dans un geste surprise et une tentative de rassurer les investisseurs, au milieu des troubles qui règnent dans le pays (après l’emprisonnement d’Ekrem Imamoglu) et alors que les tarifs douaniers américains ont conduit à la vente de la livre turque. 

Plus précisément, le Comité de politique monétaire de la Banque centrale de Turquie a augmenté les taux d’intérêt de 42,5 % à 46 %.

Il convient de noter que seulement trois des 23 analystes interrogés par Bloomberg ont prédit cette augmentation, dont HSBC et Goldman Sachs.

Après l’annonce de la décision, la livre turque s’est renforcée face au dollar qui connaît des fluctuations erratiques depuis le mois dernier, lorsque le principal opposant au président Recep Tayyip Erdogan, le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été emprisonné. L’opposition a qualifié les accusations contre Imamoglu de politiquement motivées.

L’arrestation d’Imamoglu a déclenché de vastes manifestations et conduit à des arrestations subséquentes, ce qui a provoqué une vente massive de la livre. Cependant, cela n’a pas encore entraîné une nouvelle vague d’inflation.

Malgré cela, la pression sur les réserves de devises du pays a été si intense qu’elle a nécessité une hausse des taux, selon Timothy Ash, chercheur à Chatham House spécialisé dans les marchés émergents, dont la Turquie.

La Banque centrale de Turquie déclare surveiller les effets possibles « de la montée du protectionnisme dans le commerce mondial au processus déflationniste ».

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BCE : nouvelle baisse des taux d’intérêt de 25 points de base, à 2,25 %

La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé, jeudi 17 avril 2025, ses taux d’intérêt de 25 points de base, la septième baisse en un an.

Ainsi, le taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) est désormais tombé à 2,25 % contre 2,5 % auparavant, après avoir culminé à 4 %.

L’attention se tourne désormais vers les déclarations de la présidente de l’institution financière européenne, Christine Lagarde, pour obtenir des indications sur la manière dont les responsables de la BCE devraient agir ensuite, dans un contexte d’incertitude généralisée dans le commerce mondial en raison des décisions imprévisibles de Trump.

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Donald Trump menace la Chine de 245 % de droits de douane

La Chine est confrontée à des tarifs douaniers allant jusqu’à 245 %, affirment les Etats-Unis, dans un contexte d’escalade de la guerre commerciale. Tandis que Pékin semble « ouvert » aux négociations, en posant toutefois des conditions.

Plus précisément, comme l’a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué publié mercredi 16 avril 2025, « la Chine est désormais confrontée à des droits de douane allant jusqu’à 245 % sur les importations aux États-Unis en raison de ses mesures de rétorsion ».

Ceci, alors que la Chine reste dans la « cible » des tarifs douaniers de Donald Trump, puisqu’elle a été exemptée de la pause de 90 jours annoncée par le président américain pour le reste des pays.

La Chine est ouverte aux négociations si les États-Unis font preuve de respect

Pendant ce temps, comme le rapporte Bloomberg, citant une source anonyme, la Chine souhaite voir se réaliser une série de mesures de la part de l’administration de Donald Trump avant d’accepter des négociations commerciales. Y compris une démonstration de plus grand respect de la part des États-Unis.

D’autres conditions, selon la source, incluent une position américaine plus cohérente et une volonté de répondre aux préoccupations de la Chine concernant les sanctions américaines et Taiwan.

Pékin demande également à Washington de désigner une personne pour les pourparlers qui aurait le soutien du président et pourrait aider à préparer un accord que Trump et le président chinois Xi Jinping pourraient signer lors de leur rencontre, selon la même source.

Par ailleurs, Pékin a déclaré qu’il « n’avait pas peur » d’une guerre commerciale avec les États-Unis », tout en appelant au dialogue. Et ce, suite aux déclarations de la Maison Blanche, qui a soutenu qu’il appartenait à Pékin de venir à la table des négociations et que, dans les négociations commerciales, « la balle était dans le camp de Pékin ».

« Si les États-Unis veulent vraiment résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent cesser d’exercer une pression maximale, cesser de menacer et de faire du chantage, et discuter avec la Chine sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuel ». Ainsi déclarait Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point de presse régulier avec les journalistes.

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Le retour au gaz russe est irréaliste souligne la Belgique

Toute discussion sur une relance des liens énergétiques avec la Russie est irréaliste. C’est ce que souligne la Belgique, en réagissant aux voix croissantes en Europe appelant à la reprise des importations en provenance de Moscou.

« Il est illusoire de penser que du jour au lendemain nous allons revenir à la normale avec la Russie en disant : « Nous ferons comme si de rien n’était » ». Ainsi a déclaré mercredi 16 avril 2025 le ministre belge de l’Energie, Mathieu Bihet, à POLITICO, lors de sa première interview avec la presse internationale depuis son entrée en fonction en Belgique.

« Tout cela est une discussion qui provoque intellectuellement quelques discussions expérimentales; mais aujourd’hui cela ne me semble pas réaliste », a-t-il ajouté. « C’est une discussion futile ».

La position de M. Bihet confirme que le nouveau gouvernement belge suit la même ligne concernant l’énergie russe. Et ce, malgré la tentative des États-Unis de négocier un cessez-le-feu en Ukraine.

Le ministre de l’Énergie a souligné que Belgique soutenait toujours l’élimination progressive des importations de gaz naturel liquéfié russe, mais n’allait pas jusqu’à soutenir une interdiction complète. Ces importations diminuent progressivement, a-t-il dit. Tout en promettant de « continuer dans cette direction » pour les limiter davantage. « Nous finançons la guerre. Il faut fermer les robinets ».

Les commentaires du ministre belge interviennent alors que les spéculations se multiplient sur la restauration de l’accès de l’Europe aux approvisionnements en pétrole et en gaz de Moscou via des pipelines.

Le Kremlin a récemment déclaré qu’il était en pourparlers avec Washington sur la restauration du gazoduc Nord Stream. Tandis que des responsables des chrétiens-démocrates de centre-droit allemands ont signalé que les connexions sous-marines pourraient un jour être rouvertes. Entre-temps, les principales entreprises énergétiques et des pays comme l’Italie ont également soutenu l’idée d’une relance des importations.

Mais Mathieu Bihet a déclaré qu’il ne « croyait pas vraiment » que cela se produirait réellement. « Cela préjuge toute une série de discussions : sur la paix, sur le respect de l’intégrité de l’Ukraine, sur le territoire », a-t-il soutenu. « Je doute des bonnes intentions de la Russie sur ce front ».

Néanmoins, la Belgique reste l’un des plus grands importateurs de GNL russe dans l’Union européenne, avec la France et l’Espagne. Depuis janvier, le pays a importé 1,1 million de tonnes de gaz naturel liquéfié de Moscou, selon Kpler.

Dans le même temps, Mathieu Bihet insiste sur le fait qu’il existe une solution à la dépendance énergétique persistante de l’UE envers la Russie : davantage d’énergie nucléaire. Fervent partisan de l’énergie nucléaire – les députés belges l’ont surnommé « Atomic Boy » -, l’homme politique a déclaré vouloir revoir l’approche de son pays en matière de technologies à faibles émissions.

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Powell sur les tarifs douaniers : un exercice d’« équilibre » pour la Fed entre inflation et croissance

Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a déclaré, mercredi 16 avril 2025, que les politiques commerciales de l’administration Trump poseraient des défis à la Banque centrale et à ses objectifs de croissance – qu’elle voit ralentir – et d’inflation cette année. 

« Malgré une incertitude accrue et des risques de baisse, l’économie américaine reste dans une position solide », a souligné Powell. Mais « les données dont nous disposons jusqu’à présent montrent que la croissance a ralenti au premier trimestre par rapport au rythme soutenu de l’année dernière ».

Les nouvelles politiques commerciales constituent un changement important, a dit Powell depuis Chicago. « Les effets de ces mesures sont susceptibles de nous éloigner de nos objectifs, de sorte que le chômage risque d’augmenter à mesure que l’économie ralentit et que l’inflation risque d’augmenter à mesure que les tarifs douaniers » sont appliqués à l’économie, a-t-il poursuivi. Il a noté que cela s’appliquerait « probablement pour le reste de cette année ».

Le président de la Réserve fédérale a de nouveau souligné que la Banque centrale doit s’assurer que les tarifs douaniers ne provoquent pas une hausse plus persistante de l’inflation. Tout en suggérant que la Banque pourrait être confrontée à un défi pour équilibrer ses objectifs de croissance et de maintien de la stabilité des prix.

« Notre obligation est de maintenir les attentes d’inflation à long terme bien fondées et de veiller à ce qu’une augmentation ponctuelle du niveau des prix ne devienne pas un problème d’inflation persistant ». C’est aussi ce qu’a précisé Powell dans son discours devant l’Economic Club de Chicago.

Il estime encore que les décideurs politiques équilibreront leur double mandat de promotion d’un emploi fort et de prix stables, « en gardant à l’esprit que, sans stabilité des prix, nous ne pouvons pas atteindre les longues périodes de conditions de marché du travail fortes qui profitent à tous les Américains ».

En outre, il a reconnu qu’un affaiblissement de l’économie et une hausse de l’inflation pourraient finalement mettre en conflit les deux objectifs de la Banque centrale.

« Si cela se produit, nous examinerons à quel point l’économie se trouve loin de chaque objectif et les horizons temporels potentiellement différents sur lesquels ces écarts respectifs devraient être comblés ».

Ces remarques renforcent un message que Powell a souligné à plusieurs reprises, y compris récemment le 4 avril : les responsables de la Fed ne sont pas pressés de modifier le taux d’intérêt de référence de la Banque centrale.

Alors qu’ils cherchent à avoir plus de certitude sur la manière dont les politiques économiques du président Donald Trump, en particulier sur le commerce, affecteront l’économie américaine, Powell et d’autres responsables de la Fed ont exprimé leur soutien au maintien des taux d’intérêt stables.

De plus, Powell n’a donné aucune indication sur la direction qu’il voit prendre aux taux d’intérêt. Mais il a souligné que la Fed attendra une « plus grande clarté » avant d’envisager « tout ajustement » de sa politique.

Il estime que « les marchés sont confrontés à beaucoup d’incertitude et cela signifie de la volatilité ». Cependant, malgré les troubles, « ils font ce qu’ils doivent faire et fonctionnent exactement comme on pourrait s’y attendre », compte tenu de l’incertitude, a-t-il noté.

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Trump affirme que les tarifs douaniers pourraient remplacer l’impôt sur le revenu

Le président américain, Donald Trump, insiste sur le fait que sa politique commerciale pourrait générer des milliards de revenus.

Le président américain Donald Trump a suggéré, mercredi 16 avril 2025, que les revenus issus de ses tarifs douaniers dits « Jour de la Libération » pourraient potentiellement remplacer l’impôt fédéral sur le revenu.

A rappeler que ce mois-ci, il a annoncé des droits de douane « réciproques » sur près de 90 pays, invoquant ce qu’il a qualifié de « pratiques commerciales déloyales ». Suite à une forte baisse du marché mondial, il a décrété une suspension de 90 jours de ces droits de douane, les ramenant à un niveau de référence de 10 %. Sauf pour la Chine.

Trump espère un nouvel âge d’or

A une question de Rachel Campos-Duffy sur Fox News, concernant l’éventualité que les droits de douane remplacent l’impôt sur le revenu, le président américain a répondu qu’« il y a une chance que l’argent provenant des tarifs douaniers soit si important qu’il les remplacerait – vous savez, à l’époque, entre 1870 et 1913, les tarifs douaniers étaient la seule forme de monnaie », faisant référence à l’âge d’or – une période de croissance industrielle rapide et de richesse nationale croissante, bien que marquée par de fortes inégalités de revenus et une pauvreté généralisée.

« C’est à cette époque que notre nation était relativement la plus riche. Nous étions les plus riches », a-t-il ajouté.

Trump, qui se qualifie lui-même de « Monsieur des tarifs douaniers », affirme que sa politique commerciale pourrait rapporter plus de 1 000 milliards de dollars d’ici un an environ. Contribuant ainsi à réduire la dette nationale et potentiellement à compenser, voire à remplacer, l’impôt sur le revenu. Il maintient que les tarifs douaniers renforcent l’économie américaine, rapportant « des milliards de dollars par jour » aux caisses fédérales.

Que pensent les économistes?

Les économistes sont toutefois sceptiques quant à la capacité des tarifs douaniers à générer des revenus à l’échelle annoncée par Trump. D’ailleurs, ils avertissent que des prix d’importation plus élevés pourraient réduire les dépenses de consommation et freiner la demande globale.

Selon le Service de recherche du Congrès, au cours des 70 dernières années, les droits de douane n’ont pas représenté plus de 2 % des recettes fédérales annuelles totales. En 2024, les droits de douane perçus par les États-Unis sur les importations ne représentaient que 1,7 % des plus de 4 900 milliards de dollars de recettes fédérales totales.

Les analystes financiers d’ING ont déclaré mardi que des droits de douane étendus sur les partenaires commerciaux – en particulier la Chine – pourraient avoir des effets bénéfiques à long terme sur l’économie américaine et les travailleurs américains. Ils ont toutefois averti que la transition pourrait être « très difficile et probablement économiquement préjudiciable » à court terme.

Si des accords commerciaux sont conclus et que les tarifs douaniers sont réduits, a noté ING, le gouvernement pourrait perdre sa marge de manœuvre budgétaire pour des réductions d’impôts plus importantes.

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Le Brésil active la « loi de réciprocité économique » aux tarifs de Trump

Le Brésil a officiellement mis en œuvre, lundi 14 avril 2025, sa loi de réciprocité économique, une réponse énergique aux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump sur les exportations brésiliennes vers les États-Unis.

La loi, récemment adoptée sans veto par le président Luiz Inácio Lula da Silva après son approbation au Congrès, donne au gouvernement brésilien des outils pour contrer les mesures commerciales unilatérales qui nuisent à l’économie nationale.

Selon le texte juridique, le Brésil peut suspendre « les concessions commerciales, les investissements et les obligations liées aux droits de propriété intellectuelle en réponse aux résolutions unilatérales adoptées par un pays ou un bloc économique qui affectent négativement la compétitivité internationale du Brésil ».

Cette mesure défensive est une réaction directe aux tarifs douaniers américains, qui imposent une taxe de 10 % sur tous les produits brésiliens entrant sur le marché américain, à l’exception de l’acier et de l’aluminium, qui sont soumis à un taux encore plus élevé de 25 %.

La conception de la loi donne la priorité à « minimiser l’impact sur l’activité économique et à éviter les charges et coûts administratifs disproportionnés », en recherchant un équilibre entre la protection des intérêts nationaux et le maintien de la stabilité économique.

Malgré le caractère défensif de la législation, le texte envisage la tenue de « consultations diplomatiques en vue d’atténuer ou d’annuler les effets des mesures et contre-mesures », laissant la porte ouverte au dialogue pour résoudre les tensions commerciales entre les deux nations.

Ce règlement permet au gouvernement de prendre des mesures commerciales contre les pays et les blocs qui établissent des barrières unilatérales aux produits brésiliens.

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Xi Jinping : la Chine et le Vietnam se liguent contre l’intimidation économique

Pékin et Hanoï ont signé, lundi 14 avril 2025, plusieurs accords visant à renforcer la coopération entre les deux pays « communistes », lors d’une visite du président chinois Xi Jinping. Ce dernier a appelé à une réponse commune à « l’intimidation unilatérale » et a mis en garde contre une guerre commerciale « gagnant-gagnant ».

Xi Jinping est arrivé lundi au Vietnam, première étape d’une tournée qui comprend la Malaisie et le Cambodge. Alors que Pékin tente de se présenter comme une alternative stable aux États-Unis instables sous l’administration Trump, qui a annoncé des tarifs douaniers radicaux ce mois-ci avant d’en annuler la plupart.

Cette visite intervient environ deux semaines après que les États-Unis ont imposé des droits de douane de 46 % sur les produits vietnamiens, le plus grand marché pour les exportations vietnamiennes au cours des trois premiers mois de cette année.

Les deux pays voisins ont signé 45 accords de coopération portant sur les chaînes d’approvisionnement, l’intelligence artificielle, les patrouilles maritimes conjointes et le développement ferroviaire, selon l’Agence France-Presse (AFP).

Le président chinois a déclaré que la Chine et le Vietnam devaient travailler ensemble pour lutter contre l’intimidation économique…

Tournant

Lors de sa rencontre avec Lam, le président chinois a souligné que Hanoï et Pékin « se trouvent à un tournant de l’histoire… et devraient avancer main dans la main ».

Xi Jinping a souligné qu’« une guerre commerciale et une guerre tarifaire ne feront pas de gagnants et le protectionnisme ne mènera nulle part ».

Lam a affirmé dans un article publié lundi sur le site d’information du gouvernement que son pays « est toujours prêt à coopérer avec la Chine pour rendre la coopération entre les deux pays plus substantielle, plus profonde, plus équilibrée et plus durable ».

Diplomatie du bambou

L’Asie du Sud-Est est un marché clé pour les exportations chinoises. L’année dernière, les pays de l’ASEAN étaient sa principale destination, avec des marchandises d’une valeur de 586,5 milliards de dollars, selon les données des douanes chinoises.

Parmi ces pays figure le Vietnam, qui importe pour 161,9 milliards de dollars de produits chinois, suivi de la Malaisie avec 101,5 milliards de dollars.

Le renforcement des liens avec les pays voisins d’Asie du Sud-Est pourrait aider Pékin à contrer les retombées de la campagne commerciale lancée par les États-Unis, le plus grand importateur de produits chinois, en 2024.

Le Vietnam, dirigé par un parti communiste comme la Chine, s’appuie sur la « diplomatie du bambou », qui repose sur le maintien de bonnes relations avec Pékin et Washington.

Pékin et Hanoï entretiennent des relations économiques étroites. Mais les relations sont entachées par des conflits en mer de Chine méridionale, dans l’archipel des Paracels.

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Bourse : les secteurs de la technologie et de l’automobile progressent

Les actions des géants de la technologie et de l’automobile ont progressé lundi 14 avril 2025 après que les États-Unis ont retiré les smartphones et autres appareils électroniques de leurs droits de douane sur la Chine au cours du week-end. Sachant que Donald Trump a ajouté de nouvelles difficultés à sa politique commerciale hésitante en suggérant qu’il pourrait accorder des exemptions sur les taxes liées à l’automobile déjà en place.

Les droits de douane agressifs imposés par Trump, qui auraient augmenté d’environ 25 % le prix des biens importés pour les consommateurs et les entreprises, ont provoqué une chute des actifs américains, notamment des actions, du dollar et des obligations du Trésor. Le marché a rebondi lundi, mais l’indice S&P 500 est toujours en baisse d’environ 8 % depuis le début de l’année.

Ce changement de position a amené les investisseurs à remettre en question le statut de valeur refuge dont jouissait depuis longtemps l’Amérique et a miné la confiance des entreprises et des consommateurs. Cette réaction de choc a contraint la Maison Blanche à faire marche arrière, mais Trump a insisté sur le fait que de nouvelles taxes vont intervenir.

S’exprimant lundi 14 avril à la Maison Blanche, Trump a déclaré qu’il envisageait une modification des droits de douane de 25 % imposés sur les importations d’automobiles et de pièces détachées en provenance du Mexique et du Canada. Ces droits pourraient augmenter le prix d’une voiture de plusieurs milliers de dollars, et Trump a souligné que les constructeurs automobiles « ont besoin d’un peu de temps, car ils vont les fabriquer ici ».

Il faut noter que les constructeurs automobiles américains ont développé une chaîne d’approvisionnement hautement intégrée, impliquant l’expédition de véhicules à différents stades de fabrication à travers les frontières à plusieurs reprises après l’adoption de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), renégocié pendant le premier mandat de Trump.

« Nous partageons l’objectif du président d’accroître la production automobile américaine et nous apprécions le dialogue continu avec l’administration. Nous sommes toutefois de plus en plus conscients que des droits de douane importants sur les pièces détachées pourraient compromettre notre objectif commun de bâtir une industrie automobile américaine prospère et en pleine croissance, et que nombre de ces transitions dans les chaînes d’approvisionnement prendront du temps », a déclaré Matt Blunt, directeur de l’American Automotive Policy Council, représentant Ford, GM et Stellantis, cité dans un communiqué.

Les exemptions accordées ce week-end suggèrent que la Maison Blanche prenait davantage conscience des conséquences néfastes des droits de douane sur les consommateurs, lassés par l’inflation, notamment sur des produits populaires comme les smartphones, les ordinateurs portables et autres appareils électroniques.

Les produits pharmaceutiques et de semi-conducteurs dans le viseur

Cependant, sa promesse d’imposer de nouveaux droits de douane sur d’autres secteurs clés, comme les semi-conducteurs, dès la semaine prochaine, laisse le marché dans une situation instable. La Maison Blanche a annoncé avoir lancé des enquêtes pour déterminer si les importations de produits pharmaceutiques et de semi-conducteurs menacent la sécurité nationale, ce qui pourrait être un signe avant-coureur de l’imposition de droits de douane sur ces produits.

« Non seulement l’ampleur du tarif à l’échelle mondiale est difficile à appréhender, mais l’incertitude signifie que les entreprises auront peu confiance dans leur planification », estiment les économistes de Morgan Stanley.

Trump et d’autres responsables de l’administration, dont le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, ont affirmé que les tarifs douaniers étaient nécessaires pour stimuler la production américaine et qu’ils étaient essentiels aux plans fiscaux de la Maison Blanche.

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Inquiétudes du FMI quant à des risques de krachs boursiers

Le Fonds monétaire international (FMI) met en garde, dans un rapport publié lundi 14 avril 2025, contre le risque d’un « krach » boursier, évoquant notamment des tensions commerciales.

Cela peut à son tour provoquer une instabilité sur les marchés, ce qui peut menacer la stabilité financière, indique le rapport du FMI dans un chapitre sur « la stabilité financière mondiale« .

Le FMI ne fait pas référence à des événements spécifiques, comme les tarifs douaniers massifs annoncés par Donald Trump ces dernières semaines. Cependant, il note que les mesures de risque basées sur l’actualité, notamment les conflits, les guerres, les attaques terroristes, les dépenses militaires et les restrictions commerciales, ont fortement augmenté depuis 2022.

Dans un article de blog complémentaire, le FMI appelle les institutions financières à détenir suffisamment de capitaux et de liquidités pour les aider à faire face aux pertes potentielles dues aux risques géopolitiques, et à utiliser des tests de résistance et d’autres analyses pour identifier et gérer ces risques.

2,5% de baisse pour les économies émergentes

Dans son rapport, le FMI indique que ses recherches ont montré que les événements à haut risque tels que les guerres, les tensions diplomatiques ou le terrorisme ont entraîné une baisse mensuelle moyenne d’un point de pourcentage des cours boursiers dans tous les pays, la baisse moyenne dans les économies émergentes atteignant 2,5 points de pourcentage.

Les conflits militaires internationaux, tels que la guerre en Ukraine, ont été les événements à risque les plus importants, faisant baisser les rendements boursiers d’une moyenne de cinq points de pourcentage par mois, soit deux fois plus que les autres événements à risque géopolitique.

Le FMI devrait publier son rapport complet lors de sa réunion de printemps avec la Banque mondiale dans la semaine du 21 avril. Les annonces tarifaires de Trump devraient très probablement dominer les réunions de printemps.

La semaine dernière a été marquée par les turbulences les plus graves à Wall Street depuis la pandémie de COVID-19 en 2020. L’indice de référence Standard & Poor’s 500 a chuté de plus de 10 % depuis l’entrée en fonction de Trump le 20 janvier, tandis que l’or a atteint des sommets records.

Une enquête auprès des consommateurs américains a montré que les craintes d’inflation ont atteint leur plus haut niveau depuis 1981, tandis que les institutions économiques mettent en garde contre le risque croissant de récession.

L’incertitude économique accroît les risques extrêmes du marché

Le FMI affirme également que l’incertitude économique accroît les risques dits extrêmes du marché – la possibilité de pertes extrêmes et inattendues dans un portefeuille d’investissement – ce qui accroît à son tour le risque d’effondrement du marché (« krach boursier »).

Il a déclaré que les risques géopolitiques accrus font également grimper les primes de risque souveraines – les prix des produits dérivés de crédit qui protègent contre le défaut de paiement – ​​et peuvent avoir un impact sur d’autres économies par le biais des liens commerciaux et économiques.

Dans un article de blog d’accompagnement, le FMI a examiné l’impact des mesures tarifaires prises par les États-Unis et la Chine de 2018 à 2024, notant que certaines annonces à plus grande échelle ont fait baisser les actions dans les deux pays.

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Proposition israélienne de cessez-le-feu à Gaza : les perspectives semblent minces

Les médiateurs égyptien et qatari ont présenté au Hamas une nouvelle proposition israélienne de cessez-le-feu à Gaza, a rapporté lundi 14 avril la chaîne de télévision publique égyptienne Al Qahera News. Mais un haut responsable du mouvement palestinien a déclaré qu’au moins deux éléments de la proposition étaient voués à l’échec.

Le Hamas a déclaré dans un communiqué plus tard dans la journée qu’il étudiait la proposition et qu’il soumettrait sa réponse « dès que possible ».

Le groupe militant a réitéré sa principale exigence selon laquelle un accord de cessez-le-feu doit mettre fin à la guerre à Gaza et aboutir à un retrait israélien complet de la bande de Gaza.

Plus tôt, un haut responsable du Hamas, Sami Abou Zohri, avait indiqué à Reuters que la proposition ne répondait pas à la demande du groupe palestinien selon laquelle Israël s’engage à un arrêt complet des hostilités.

Dans sa proposition, Israël appelle également pour la première fois au désarmement du Hamas lors de la prochaine phase des négociations, ce que le groupe n’acceptera pas, affirme Abou Zouhri. « La remise des armes à la résistance est une ligne rouge à franchir et ne fait l’objet d’aucune considération, et encore moins de discussion », a-t-il tonné.

Israël n’a pas immédiatement commenté la proposition rapportée.

Le chef des services d’information de l’État égyptien a déclaré à Al-Qahera News : « Le Hamas connaît désormais très bien la valeur du temps et je crois que sa réponse à la proposition israélienne sera rapide ».

Le Hamas insiste pour qu’Israël s’engage à mettre fin à la guerre et à retirer ses forces de la bande de Gaza comme convenu dans l’accord de cessez-le-feu en trois phases entré en vigueur fin janvier. Mais l’Etat hébreu a indiqué qu’il ne mettrait pas fin à la guerre tant que le Hamas ne serait pas éliminé et que les otages restants détenus à Gaza ne seraient pas restitués.

« Le Hamas est prêt à remettre les otages en une seule fois en échange de la fin de la guerre et du retrait de l’armée israélienne » de Gaza, selon Abou Zouhri.

Depuis la reprise de son offensive militaire le mois dernier, les forces israéliennes ont tué plus de 1 500 Palestiniens, selon les autorités sanitaires de Gaza. Elles ont déplacé des centaines de milliers de personnes et imposé un blocus à toutes les fournitures entrant dans l’enclave.

Pendant ce temps, 59 otages israéliens sont toujours aux mains du Hamas, 24 d’entre eux seraient encore en vie, pense Israël.

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Le marché pétrolier sera confronté à d’importants excédents jusqu’en 2026, prévient Goldman Sachs

Le marché mondial du pétrole est confronté à des « excédents importants » cette année et l’année prochaine. La croissance de la demande de pétrole brut étant affectée négativement par la guerre commerciale et l’assouplissement des restrictions d’approvisionnement par l’OPEP+. Ainsi analyse, dimanche 13 avril, Goldman Sachs Group Inc.

Le marché mondial du pétrole devrait connaître un excédent d’offre de 800 000 barils par jour en 2025 et plus de 1,4 million de barils par jour en 2026. C’est encore ce qu’ont écrit les analystes de la banque d’investissement, dont Dan Struyven, dans une note.

Craintes d’une récession mondiale

Les prix du pétrole brut ont atteint leur plus bas niveau en quatre ans ce mois-ci. Et ce, alors que la guerre commerciale – en particulier l’impasse entre les États-Unis et la Chine – a fait craindre une récession mondiale qui pourrait nuire à la demande énergétique. La décision surprise de l’OPEP+ de rétablir la production arrêtée plus rapidement que prévu a exacerbé les perspectives négatives.

« Bien que le marché ait déjà intégré dans les prix certaines futures constitutions de stocks, nous prévoyons que d’importants excédents en 2025 et 2026 pèseront davantage sur les prix », ont écrit les analystes. Ils ont ajouté que le prix du brut Brent devrait atteindre en moyenne 63 dollars le baril pour le reste de l’année, dans le cadre d’un scénario de base qui suppose l’absence de récession aux États-Unis et une légère augmentation de l’offre de l’OPEP+.

Ils ont ajouté que la demande mondiale n’augmentera que de 300 000 barils par jour cette année, le ralentissement le plus marqué étant enregistré dans les matières premières pétrochimiques.

Les États-Unis réduisent leurs attentes

La semaine dernière, les États-Unis ont abaissé leurs prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole à environ 900 000 barils par jour en 2025. C’est environ 400 000 barils de moins que l’estimation du mois dernier.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont légèrement baissé à 64,60 dollars le baril lundi, en baisse de 13 % depuis le début de l’année. Ces dernières semaines, Goldman Sachs a été l’une des principales banques à abaisser ses prévisions de prix du pétrole dans un contexte d’escalade de la guerre commerciale menée par les États-Unis et de risque d’augmentation de l’offre avec un changement de position de l’OPEP+.

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L’Algérie vise à augmenter son PIB à 400 milliards de dollars d’ici 2027

L’Algérie vise à augmenter son produit intérieur brut (PIB) à 400 milliards de dollars d’ici 2027, contre environ 260 milliards de dollars à la fin de l’année dernière. Cela représente une augmentation de près de 54 % par rapport à ce que l’économie a réalisé en 2024, selon le président Abdelmadjid Tebboune qui s’exprimait lors de la réunion annuelle des hommes d’affaires.

Cette année, l’Algérie vise à accroître les investissements du secteur privé, à réduire les importations et à renforcer sa capacité à exploiter ses richesses, dans le but de rejoindre le club des nations émergentes dans les mois à venir, avait déclaré Tebboune dans un discours aux législateurs en janvier dernier.

L’économie du pays producteur de pétrole, qui dépend principalement des revenus des hydrocarbures, devrait croître de 4 % en 2024, pour atteindre 266 milliards de dollars, selon les données officielles. Selon le projet de budget 2025, le PIB de l’Algérie devrait atteindre 284 milliards de dollars cette année.

S’exprimant lors d’un rassemblement à l’occasion de la fête du Travail dans la capitale algérienne, Tebboune a ajouté que son pays s’efforce d’augmenter la part industrielle du PIB entre 13 et 14 % pour atteindre l’objectif, dans un contexte d’augmentation des projets d’investissement qui ont atteint 13 700 d’une valeur de 6 000 milliards de dinars.

Lire aussi : Algérie, le nouvel eldorado des IDE 

L’Algérie vise à atteindre une croissance de 4,5 % d’ici 2025 grâce à des efforts visant à stimuler l’investissement, à dynamiser les secteurs agricole et industriel et à réduire les importations. Le gouvernement a lancé une plateforme numérique pour les investisseurs dans le cadre d’une série de réformes, qui comprennent également l’attribution de 40 000 hectares à des projets d’investissement, avec l’intérêt attendu des entreprises européennes.

L’Algérie réduit sa facture d’importation 

L’Algérie a réduit également sa facture d’importation de 60 milliards de dollars par an à 40 milliards de dollars et a atteint 81 % d’autosuffisance en blé dur, selon le président algérien, qui a noté que quiconque importe un produit avec un équivalent local sera tenu responsable.

Le gouvernement algérien travaille à la mise en place de deux organismes chargés de réguler les importations et les exportations avant la fin du mois de mai prochain.

Un certain nombre de réformes visant à stimuler l’investissement privé devraient entrer en vigueur cette année. Tebboune avait promis que son second mandat se concentrerait sur la stimulation de la production locale comme alternative aux importations, et sa promesse la plus importante était une augmentation des salaires de 53 %.

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