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Pour Juliette Espinasse Dubois, le parfum incarne le savoir-faire ancestral et la modernité

Juliette Espinasse Dubois incarne la passion du parfum comme un art vivant, mĂȘlant crĂ©ation, histoire, mode et culture. Elle invite Ă  prĂ©server les parfums iconiques tout en explorant de nouvelles voies artistiques, notamment Ă  travers le design des flacons et la valorisation des savoir-faire. Son engagement est aussi tournĂ© vers la transmission, avec un projet de musĂ©e et des Ă©changes internationaux, notamment en Tunisie. 

Lors de sa visite en Tunisie,  dans le cadre d’une confĂ©rence  sur le thĂšme « Parfums et Fleurs : une alchimie des sens », qui s’est tenue Ă  la Galerie Musk and Amber dans l’aprĂšs-midi du jeudi 24 avril 2025, Juliette Dubois  a Ă©tĂ© profondĂ©ment touchĂ©e par la MĂ©dina, son ambiance, la richesse des senteurs et la passion des habitants pour le parfum. Cette expĂ©rience lui a donnĂ© envie de dĂ©velopper des projets en Tunisie,  qu’elle dĂ©couvre avec enthousiasme.  Son message est clair: « Le parfum est un art qui allie tradition et innovation, un lien intime entre la mode, la culture et la nature, que je souhaite partager avec le plus grand nombre.  Â» 

Cette vision place le parfum au cƓur d’un univers sensoriel et culturel riche, oĂč chaque flacon raconte une histoire, et chaque fragrance invite au voyage.

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Le congrùs de Hizb Ettahrir, une provocation à l’État civil

Hizb Ettahrir dĂ©fie Ă  nouveau l’État tunisien en organisant son congrĂšs du 26 avril 2025. La tenue de cet Ă©vĂ©nement par un parti qualifiĂ© de “hors-la-loi” interroge : comment un mouvement prĂŽnant ouvertement un califat islamique, en contradiction avec la Constitution, parvient-il Ă  agir en toute impunitĂ©, comme si de rien n’était ? La menace de ce parti extrĂ©miste, plus que jamais palpable, soulĂšve des questions cruciales sur  la protection des institutions rĂ©publicaines.

Comme le souligne Ayda Ben Chaabane, membre de la sociĂ©tĂ© civile : « Le parti islamiste Hizb Ettahrir, lĂ©galisĂ© en 2012 sous le gouvernement Jebali, ne reconnaĂźt ni la RĂ©publique tunisienne ni ses symboles nationaux (hymne, drapeau). MalgrĂ© son programme prĂŽnant un califat islamique – incompatible avec la RĂ©publique tunisienne –, ce parti agit librement tant qu’aucune infraction pĂ©nale n’est explicitement Ă©tablie Â».

Des avocats, notamment ceux du comitĂ© de dĂ©fense d’Abir Moussi, contestent cette lĂ©galisation depuis des annĂ©es, arguant que son rejet de la dĂ©mocratie et son appel Ă  la charia violent les principes rĂ©publicains. Nafaa Laribi dĂ©nonce quant Ă  lui une « inaction coupable Â» des dĂ©cideurs, ironisant sur un « Ă‰tat califat qui se dĂ©fend contre ceux qui veulent le rĂ©publicaniser Â».

Lire aussi: L’Observatoire national du caractĂšre civil de l’Etat dĂ©nonce le danger imminent de Hizb Ettahrir

MalgrĂ© des suspensions ponctuelles (2016, 2017, 2023) pour « incitation Ă  la haine Â»,  Hizb Ettahrir bĂ©nĂ©ficie d’une impunitĂ© structurelle. Cette tolĂ©rance alimente un climat de dĂ©fiance envers les institutions.

Face Ă  cette menace existentielle, l’État se trouve Ă  un carrefour : appliquer strictement la loi pour dissoudre un parti dont le projet nie les fondements de la RĂ©publique, ou « risquer une dĂ©liquescence institutionnelle Â», comme le rappelle Nafaa Laribi. 

Comment expliquer qu’un parti rejetant l’autoritĂ© de l’État tunisien tente d’imposer un califat, alors que la Constitution consacre un État civil ? 

 

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La Tunisie accueille le Forum maghrébin international des banques

La premiĂšre Ă©dition du Forum maghrĂ©bin international des banques, du commerce et de l’investissement se tiendra les 3 et 4 mai 2025 Ă  Tunis. Cet Ă©vĂ©nement bancaire majeur dans la rĂ©gion du Maghreb rassemblera de nombreuses institutions bancaires, hommes d’affaires, investisseurs et experts issus de divers pays du Maghreb et du continent africain.

Le Forum vise Ă  renforcer l’intĂ©gration bancaire et commerciale maghrĂ©bine et Ă  ouvrir des perspectives de collaboration en matiĂšre d’investissement. Il offrira une plateforme d’échange entre institutions financiĂšres, entrepreneurs et dĂ©cideurs pour discuter des enjeux Ă©conomiques et bancaires, partager des expĂ©riences rĂ©ussies et explorer des opportunitĂ©s de coopĂ©ration.

Le Forum se distingue par la diversité de ses activités et la richesse de son contenu. Des tables rondes seront organisées sur des thématiques actuelles liées au commerce et à la finance, notamment :

 

  • Le rĂŽle du secteur bancaire dans le soutien Ă  l’économie rĂ©gionale ;
  • La transformation numĂ©rique dans le secteur bancaire ;
  • Les opportunitĂ©s d’investissement dans les Ă©nergies et les infrastructures ;
  • Le soutien des institutions financiĂšres aux PME.                                      Ces sessions bĂ©nĂ©ficieront des contributions d’experts et de spĂ©cialistes reconnus aux niveaux rĂ©gional et international.

Opportunités de réseautage

Le Forum permettra aux investisseurs et entrepreneurs maghrĂ©bins de participer Ă  des rencontres d’affaires bilatĂ©rales avec les institutions financiĂšres prĂ©sentes. Un salon bancaire et commercial prĂ©sentera Ă©galement les derniĂšres solutions et technologies financiĂšres utilisĂ©es dans le secteur.

Les travaux du Forum aboutiront Ă  des recommandations pratiques visant Ă  renforcer le secteur bancaire et Ă  approfondir le commerce intra-maghrĂ©bin. Des accords de partenariat et de coopĂ©ration dans les domaines bancaire et financier pourraient ĂȘtre signĂ©s Ă  cette occasion.

Pourquoi la Tunisie ?

Le choix de la Tunisie s’explique par sa position stratĂ©gique, son environnement propice au dialogue Ă©conomique rĂ©gional, ses infrastructures de qualitĂ© et sa capacitĂ© Ă  attirer des participants de toute la rĂ©gion. 

Il convient de noter que cet événement regroupera les acteurs clés du secteur bancaire, offrant une plateforme unique pour discuter des défis et opportunités liés à la banque, la cybersécurité et la transformation digitale.

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DĂ©tĂ©rioration de l’état de santĂ© d’Abir Moussi en dĂ©tention : inquiĂ©tudes et appels Ă  l’action

Abir Moussi, prĂ©sidente du Parti destourien libre (PDL), voit son Ă©tat de santĂ© se dĂ©grader aprĂšs plus d’un an et demi d’incarcĂ©ration. TransfĂ©rĂ©e Ă  l’hĂŽpital Kassab pour de nouveaux examens, elle souffre toujours de fortes douleurs, sans amĂ©lioration constatĂ©e par la commission mĂ©dicale.

Son comitĂ© de dĂ©fense pointe du doigt  l’administration pĂ©nitentiaire de ne pas avoir appliquĂ© les recommandations mĂ©dicales, aggravant sa condition. Un nouveau protocole de soins, incluant des antalgiques plus puissants et de la kinĂ©sithĂ©rapie, a Ă©tĂ© mis en place.

La dĂ©fense dĂ©nonce une « torture physique continue » et appelle les autoritĂ©s Ă  fournir les moyens nĂ©cessaires Ă  sa prise en charge. Elle reproche Ă©galement Ă  l’État tunisien d’ignorer une dĂ©cision onusienne qualifiant la dĂ©tention d’Abir Moussi d’« arbitraire » et exigeant sa libĂ©ration immĂ©diate, dĂ©cision restĂ©e sans suite.

Il convient de rappeler qu’elle a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e en octobre 2023 alors qu’elle dĂ©posait un recours administratif, Abir Moussi fait depuis l’objet de plusieurs poursuites judiciaires.

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Coopération Tuniso-Suisse au service de la propriété intellectuelle et des exportations

La propriĂ©tĂ© intellectuelle, un levier pour le dĂ©veloppement des exportations Tunisiennes. Tel est le thĂšme du colloque qui s’est tenu ce vendredi 25 avril 2025  aux Berges du Lac, axĂ© sur le rĂŽle crucial de la propriĂ©tĂ© intellectuelle (PI) dans le dĂ©veloppement des exportations tunisiennes. Cet Ă©vĂ©nement s’inscrivait dans le cadre du projet tuniso-suisse TUSIP et du programme suisse de promotion des importations SIPPO, soulignant l’importance de la coopĂ©ration internationale pour renforcer les capacitĂ©s Ă©conomiques de la Tunisie.

Face Ă  une concurrence internationale trĂšs forte, la protection de la propriĂ©tĂ© intellectuelle est une levĂ©e essentielle pour l’exportation. Le ministre du Commerce Samir Abid rappelle que  la Tunisie collabore notamment avec des pays comme la Suisse pour Ă©changer des expĂ©riences en matiĂšre de protection de la propriĂ©tĂ© intellectuelle.

Dans sa stratĂ©gie de dĂ©veloppement des exportations, le ministĂšre vise Ă  renforcer la position tunisienne sur les marchĂ©s d’Afrique subsaharienne, en Ă©largissant le rĂ©seau de reprĂ©sentation commerciale, en organisant des missions d’affaires, et en tirant parti d’accords comme la COMESA et la Zone de libre-Ă©change continentale africaine (ZLECAf). L’objectif est d’augmenter les exportations vers ces marchĂ©s de 5 % en 2025.

Le ministÚre encourage les startups dans les secteurs des services et des technologies à enregistrer leur brevet et marque pour protéger leurs produits contre la contrefaçon et le piratage, dans un contexte de concurrence mondiale accrue.

Une approche globale est mise en place pour combattre le commerce parallÚle, en sensibilisant la jeunesse, en soutenant le développement régional, et en aménageant les zones frontaliÚres pour attirer les investissements et créer des emplois.

La propriĂ©tĂ© intellectuelle englobe les inventions, les Ɠuvres littĂ©raires et artistiques, les dessins et modĂšles, ainsi que les signes distinctifs utilisĂ©s dans le commerce. Elle est protĂ©gĂ©e par la loi, permettant aux crĂ©ateurs de bĂ©nĂ©ficier d’une reconnaissance et d’avantages financiers grĂące Ă  des mĂ©canismes juridiques tels que les brevets, droits d’auteur et enregistrements de marques.

Lazhar Bennour, Directeur GĂ©nĂ©ral de la CoopĂ©ration Économique et Commerciale au ministĂšre du Commerce, a soulignĂ© que la Tunisie mise sur la qualitĂ© et la valeur de ses produits, mais la contrefaçon affecte nĂ©gativement les marchĂ©s locaux et internationaux. Cela nĂ©cessite une protection nationale et juridique stricte des marques et produits tunisiens, notamment par l’application des lois sur la propriĂ©tĂ© intellectuelle et la protection des indications gĂ©ographiques pour les produits Ă  valeur historique et gĂ©ographique, tels que la poterie de Sejnane ou les figues de Djebba.

Coopération Tuniso-Suisse : Un partenariat stratégique

L’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Josef Renggli, a mis en avant que la coopĂ©ration entre la Suisse et la Tunisie vise Ă  renforcer les capacitĂ©s Ă©conomiques tunisiennes Ă  travers un Ă©change mutuel d’expĂ©riences. En Suisse, la protection de la propriĂ©tĂ© intellectuelle est depuis longtemps reconnue comme un Ă©lĂ©ment clĂ© pour sĂ©curiser les entreprises sur les marchĂ©s internationaux. La Suisse souhaite que la Tunisie puisse Ă©galement bĂ©nĂ©ficier de cette expertise.

C’est pourquoi la Suisse a intĂ©grĂ© un projet dĂ©diĂ© Ă  la propriĂ©tĂ© intellectuelle dans ses programmes de coopĂ©ration avec la Tunisie, en collaboration Ă©troite avec le ministĂšre du Commerce et le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX). Cet Ă©vĂ©nement est une occasion d’échanger entre experts sur ce sujet crucial. Pour s’inspirer du modĂšle suisse, il est essentiel de mettre en place des mesures qui renforcent la protection juridique des crĂ©ations et innovations, tout en facilitant l’accĂšs des entreprises tunisiennes aux marchĂ©s internationaux.

De son cĂŽtĂ© Fatma Ben Cheikh, chef de service responsable du secteur agro au sein du Cepex, a indiquĂ© qu’en 2024, la Tunisie a exportĂ© pour une valeur de 62 milliards de dinars et importĂ© un peu plus de 80 milliards de dinars. Par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, les exportations sont restĂ©es quasiment stables, avec une lĂ©gĂšre progression de seulement 0,1 %, ce qui traduit une stagnation globale. Les produits tunisiens ont Ă©tĂ© exportĂ©s vers 165 destinations diffĂ©rentes.

Concernant l’inscription des produits tunisiens Ă  la propriĂ©tĂ© intellectuelle, Fatma Ben Cheikh a admis qu’il existe quelques entreprises qui ont enregistrĂ© leurs marques et produits Ă  l’étranger, mais ce nombre reste trĂšs faible. Il y a donc un grand travail Ă  faire pour encourager davantage d’entreprises Ă  protĂ©ger leurs crĂ©ations via la propriĂ©tĂ© intellectuelle.

En somme, la propriĂ©tĂ© intellectuelle est un pilier pour la croissance Ă©conomique et le dĂ©veloppement des exportations et des investissements. Le projet TUSIP va contribuer Ă  confĂ©rer une meilleure protection en matiĂšre de propriĂ©tĂ© intellectuelle (PI) aux opĂ©rateurs Ă©conomiques, exportateurs, crĂ©ateurs et chercheurs ce qui permettra d’amĂ©liorer l’environnement d’exportations, d’investissement, d’innovation et de crĂ©ation de projets. 

Rappelons que la date du 26 avril est symbolique, car elle marque la crĂ©ation officielle de l’Organisation Mondiale de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle (OMPI). Cette journĂ©e vise Ă  valoriser la crĂ©ativitĂ©, l’innovation et la protection juridique des Ɠuvres et inventions Ă  l’échelle mondiale

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Tunisie – Suisse : un partenariat stratĂ©gique pour la prospĂ©ritĂ© Ă©conomique

La coopĂ©ration Ă©conomique entre la Tunisie et la Suisse constitue un pilier essentiel du partenariat bilatĂ©ral, contribuant au dĂ©veloppement durable des deux pays. Ce partenariat a Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ© lors du lancement officiel du nouveau programme de coopĂ©ration helvĂ©tique en Tunisie pour la pĂ©riode 2025-2028, prĂ©sentĂ© le 24 avril 2025 Ă  Tunis. 

Axes et objectifs du programme de coopĂ©ration 2025-2028 de la Suisse 

Ce programme, dotĂ© d’un budget indicatif de 210 millions de dinars (environ 60 millions de francs suisses), a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© en Ă©troite concertation avec les partenaires tunisiens. Et il s’inscrit dans la continuitĂ© d’un engagement helvĂ©tique de longue date. Il vise deux objectifs interdĂ©pendants :

  • La prospĂ©ritĂ© Ă©conomique, par un dĂ©veloppement durable, rĂ©silient et inclusif, favorisant un climat d’affaires propice, la compĂ©titivitĂ© du secteur privĂ© et le soutien Ă  des filiĂšres porteuses.
  • La stabilitĂ© sociale, par le renforcement de la cohĂ©sion sociale, l’appui aux rĂ©formes, la gouvernance et une gestion concertĂ©e des migrations.

Coopération économique et échanges commerciaux

La coopĂ©ration Ă©conomique se traduit quant Ă  elle par des Ă©changes commerciaux importants et un flux d’investissements directs significatifs.

Ainsi, les exportations tunisiennes vers la Suisse ont connu une nette progression ces derniĂšres annĂ©es. En 2022, elles ont atteint environ 986 millions de dinars. Soit environ 270 millions de francs suisses; contre 505 millions de dinars tunisiens (156 millions de CHF) en 2021. Cette tendance Ă  la hausse s’est confirmĂ©e en 2023 avec une augmentation de prĂšs de 20 % des exportations tunisiennes vers la Suisse. 

Les principaux produits exportĂ©s par la Tunisie vers la Suisse se retrouvent dans le secteur de l’habillement, qui reprĂ©sente 60,5 % des exportations. Suivent les appareils Ă©lectroniques et Ă©lectriques (environ 10 %). Ce dynamisme s’inscrit dans un contexte de coopĂ©ration Ă©conomique renforcĂ©e entre les deux pays. Plusieurs accords bilatĂ©raux et un programme de coopĂ©ration suisse en Tunisie la soutiennent pour la pĂ©riode 2025-2028.

Ce qui veut dire que les exportations tunisiennes vers la Suisse dĂ©passent dĂ©sormais les 270 millions de francs suisses. Avec une forte concentration sur le textile-habillement et l’électronique. D’ailleurs, elles affichent une tendance haussiĂšre depuis 2021. Autrement dit, une majoritĂ© des entrepreneurs suisses restent prĂȘts Ă  investir et Ă  recruter

Bilan et perspectives

En outre, le programme prĂ©cĂ©dent (2021-2024) a permis la mise en Ɠuvre d’environ 60 projets dans les domaines du dĂ©veloppement Ă©conomique, de la gouvernance et de la migration. Ce qui a permis de gĂ©nĂ©rer prĂšs de 30 000 emplois. Des avancĂ©es notables ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en formation professionnelle, avec 7 000 jeunes formĂ©s et un taux d’insertion professionnelle de 75 %; ainsi qu’en efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et tourisme durable.

Pour la période 2025-2028, la coopération suisse renforcera son appui :

  • aux rĂ©formes macroĂ©conomiques;
  • Ă  la transition Ă©nergĂ©tique;
  • au dĂ©veloppement urbain;
  • Ă  la formation professionnelle;
  • et Ă  la cohĂ©sion sociale, en synergie avec le plan national tunisien.

Une attention particuliĂšre sera portĂ©e au dĂ©veloppement territorial et Ă  l’amĂ©lioration de l’accĂšs aux services de base.

Perspectives d’élargissement de la coopĂ©ration

Au-delà des axes traditionnels, une coopération accrue dans les domaines de la transition énergétique est envisagée pour ouvrir de nouvelles perspectives économiques.

Par ailleurs, la promotion du tourisme entre les deux pays pourrait renforcer les liens humains et culturels. Consolidant ainsi un partenariat fondé sur la confiance, la solidarité et un engagement commun pour un développement inclusif et durable.

En rĂ©sumĂ©, les relations tuniso-suisses s’articulent principalement autour de cinq domaines : l’économie; la gouvernance de la migration; avec un potentiel d’élargissement vers l’innovation; la transition Ă©nergĂ©tique; et le tourisme. Et ce, pour relever ensemble les dĂ©fis du XXIe siĂšcle et agir de concert. 

Nous y reviendrons

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Le procĂšs d’Abir Moussi reportĂ© aprĂšs son refus de participer

La prĂ©sidente du Parti Destourien Libre, Abir Moussi, a comparu ce matin, jeudi 24 avril 2025, devant la chambre criminelle du tribunal de premiĂšre instance de Tunis, pour ĂȘtre jugĂ©e dans l’affaire intentĂ©e contre elle par l’ISIE.

Abir Moussi a indiquĂ©, lors de son procĂšs, qu’elle refusait de participer aux travaux de la sĂ©ance en raison de son acte d’accusation qu’elle a qualifiĂ© d' Â»anticonstitutionnel et contraire aux traitĂ©s internationaux Â». C’est ce qu’il ressort de sa dĂ©claration devant la chambre.

Suite à cela, la chambre criminelle du tribunal de premiÚre instance de Tunis a décidé de reporter le procÚs à la séance du 15 mai prochain.

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Tunisie face au rééquilibrage amĂ©ricain : Meloni en retrait, le flanc sud de l’OTAN en ligne de mire

MalgrĂ© des affinitĂ©s idĂ©ologiques avec Trump (immigration, anti-« woke Â»), la PremiĂšre ministre italienne Giorgia Meloni n’a pas obtenu d’avancĂ©es majeures sur les tarifs douaniers UE-États-Unis. Les sources disponibles ne confirment pas de « faux pas » avĂ©rĂ©s. Mais elles soulignent ses limites en tant que mĂ©diatrice face Ă  l’intransigeance commerciale de Trump.

Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique dĂ©clare via son post ce qui suit : « Giorgia Meloni semble avoir perdu son statut particulier auprĂšs du prĂ©sident Trump, aprĂšs une rĂ©cente visite Ă  Washington, le 17 avril, jalonnĂ©e de malentendus et de faux pas. L’alliĂ©e de Trump dans le conflit russo-ukrainien a laissĂ© une mauvaise impression Ă  Washington et s’est transformĂ©e en un adversaire commercial au bord de l’impertinence aussi bien avec le prĂ©sident Trump que le vice-prĂ©sident Vance.

Faisant suite Ă  l’antipathie prononcĂ©e Ă  l’encontre du prĂ©sident français Macron, cette apparente disgrĂące de l’italienne Meloni est malvenue au moment oĂč l’administration Trump s’engage dans une reprise en main de la zone Afrique du Nord, flanc sud de l’Alliance Atlantique, de l’AlgĂ©rie ou les exhortations semblent s’intensifier en vue d’un rĂšglement rapide de la question du Sahara Occidental notamment Ă  la faveur d’une prochaine visite Ă  Alger de Massad Boulos, conseiller du prĂ©sident amĂ©ricain, Donald Trump, pour les Affaires africaines et moyen-orientales.
La Libye vient pour sa part de recevoir une dĂ©lĂ©gation politico-militaire amĂ©ricaine avec notamment le Vice Amiral J.T. Anderson, commandant en chef de la 6Ăšme flotte amĂ©ricaine et Richard Norland, EnvoyĂ© SpĂ©cial du prĂ©sident Trump pour la Libye. Des pourparlers ont Ă©tĂ© tenus sĂ©parĂ©ment avec les responsables de Tripoli et de Benghazi Ă  bord du bateau amiral de la 6Ăšme flotte, le USS Mount Whitney, pour souligner la dĂ©termination amĂ©ricaine Ă  mettre fin au dĂ©sordre qui a suivi la chute du rĂ©gime de Kadhafi, notamment initiĂ©e par l’ancien prĂ©sident français prĂ©sentement repris de justice Sarkozy et son acharnement Ă  rĂ©gler avec la truandisme qui le caractĂ©rise un compte personnel avec Kadhafi et qui a fait sombrer ce pays et son voisinage dans un tourbillon d’instabilitĂ©.
On a beau reprocher au prĂ©sident Trump son caractĂšre flamboyant et des fois excessifs, toutefois force est de reconnaĂźtre qu’il rendrait un grand service Ă  notre rĂ©gion et Ă  la Tunisie en particulier s’il parvenait Ă  imposer une issue durable au dĂ©lire corrosif causĂ© par le conflit du Sahara Occidental et Ă  l’anarchie qui prĂ©vaut en Libye depuis 2011 et mĂȘme avant sous le rĂšgne fantasque du Roi des Rois d’Afrique.
Quelle sera la part de la Tunisie dans cette reprise en main amĂ©ricaine et cette volontĂ© de stabilisation du flanc sud de l’OTAN pour que les Etats Unis d’AmĂ©rique puissent consacrer leur Ă©nergie Ă  la zone Asie-Pacifique afin d’endiguer l’ascension inquiĂ©tante du dragon chinois?
Les signaux en provenance de Washington et notamment du Congres pourraient nous Ă©difier sur ce qui attend la Tunisie nonobstant la Meloni qui montre des signes de perte d’écoute Ă  la Maison Blanche et de basculement dans le camp europĂ©en anti-Trump.
Les signaux ne devraient pas tarder Ă  venir que ce soit directement ou Ă  l’occasion de la confirmation par le SĂ©nat du nouvel ambassadeur amĂ©ricain Ă  Tunis qui devrait avoir lieu au cours du mois prochain. Â»

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Le FMI alerte sur l’urgence de rĂ©soudre les tensions commerciales

Kristalina Georgieva, directrice gĂ©nĂ©rale du FMI, a exhortĂ© les États Ă  apaiser les tensions commerciales et Ă  renforcer la coopĂ©ration internationale pour rĂ©duire l’incertitude Ă©conomique mondiale. Lors d’une confĂ©rence de presse Ă  Washington, elle a soulignĂ© que les hausses de tarifs douaniers amĂ©ricains et les contre-mesures commerciales ont contribuĂ© Ă  la rĂ©vision Ă  la baisse des prĂ©visions du FMI pour 2025-2026.

 

Elle a appelĂ© Ă  « mettre de l’ordre dans les finances publiques » pour limiter les dĂ©ficits et Ă  lancer des rĂ©formes structurelles visant Ă  stimuler l’emploi, l’intĂ©gration des migrants et la productivitĂ©. Ces mesures permettraient, selon elle, de « favoriser une croissance inclusive » face aux risques de ralentissement mondial.

ParallĂšlement, le FMI anticipe une croissance mondiale de 2,8 % en 2025, en baisse par rapport Ă  ses prĂ©visions de janvier (3,3 %), avec des Ă©conomies avancĂ©es Ă  1,4 % (États-Unis Ă  1,8 %, zone euro Ă  0,8 %). La Tunisie, emblĂ©matique des dĂ©fis des pays Ă©mergents, voit son PIB plafonner Ă  1,4 % en 2025-2026 selon le FMI, malgrĂ© une inflation en lĂ©ger recul (6,1 % en 2025).

 

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Colloque régional : anticiper et gérer les risques climatiques grùce aux nouvelles technologies

Comment anticiper et gĂ©rer les risques liĂ©s au rĂ©chauffement climatique, prĂ©venir les sĂ©ismes, les cyclones et les inondations, et oĂč en sommes-nous en matiĂšre de solutions innovantes et de technologies de pointe? Telles sont les questions qui ont Ă©mergĂ© des rencontres entre mĂ©tĂ©orologues, lors du Colloque rĂ©gional des professionnels de la mĂ©tĂ©orologie des deux rives de la MĂ©diterranĂ©e. Celui-ci s’est tenu le mardi 22 avril 2025, avec la participation de la Tunisie, la Libye, l’Égypte, le Maroc et la France.

OrganisĂ© Ă  Gammarth par Business France, cet Ă©vĂ©nement a rĂ©uni une dizaine d’entreprises françaises, des reprĂ©sentants de centres mĂ©tĂ©orologiques rĂ©gionaux et des instituts, sous le pilotage de l’Institut National de la MĂ©tĂ©orologie (INM). Cette rencontre professionnelle, rĂ©servĂ©e aux experts, a mis en lumiĂšre des technologies et des solutions innovantes pour rĂ©pondre aux dĂ©fis majeurs liĂ©s aux risques naturels, tels que les sĂ©ismes, les inondations, la sĂ©cheresse et la hausse des tempĂ©ratures.

L’objectif de cette rencontre scientifique est de dĂ©velopper ces savoir-faire Ă  l’échelle mondiale, notamment en Afrique du Nord. Selon Ahmed Hmam, directeur de l’INM, ce forum est dĂ©diĂ© Ă  l’étude et au dĂ©veloppement des services mĂ©tĂ©orologiques, avec un accent particulier sur la mise en place de systĂšmes d’alerte prĂ©coce, maintenus en permanence pour informer toutes les parties prenantes. L’INM s’investit activement dans ce domaine, notamment Ă  travers un programme gouvernemental intĂ©grĂ© de rĂ©silience face aux catastrophes naturelles (2022-2027), dont il pilote le deuxiĂšme axe, visant Ă  renforcer les capacitĂ©s en systĂšmes d’alerte prĂ©coce, en collaboration avec divers partenaires clĂ©s.

Lire aussi : Risques climatiques : Ahmed Hmam appelle Ă  renforcer l’alerte prĂ©coce

Ainsi, une commission nationale d’alerte prĂ©coce a Ă©tĂ© créée et trois sites pilotes (Tunis, Ain Draham et KĂ©bili) ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s pour expĂ©rimenter ces systĂšmes, en adaptant les alertes aux phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques spĂ©cifiques Ă  chaque rĂ©gion. L’objectif est d’établir un systĂšme national intĂ©grĂ© d’alerte prĂ©coce multirisques, couvrant les inondations, les orages et les vagues de chaleur.

L’INM est chargĂ© d’observer les phĂ©nomĂšnes atmosphĂ©riques et d’utiliser des modĂšles numĂ©riques pour produire des prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques fiables. Fournissant donc des informations prĂ©cises et des messages d’alerte clairs aux services concernĂ©s, afin de rĂ©duire l’impact des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes.

Lire aussi : Le rÎle des météorologues face aux risques climatiques

Pour sa part, Alix Roumagnac, PrĂ©sident de Predict, a soulignĂ© l’importance de l’alerte prĂ©coce face Ă  la multiplication des phĂ©nomĂšnes extrĂȘmes due au dĂ©rĂšglement climatique. Tout en rappelant la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper des systĂšmes d’alerte prĂ©coce pour minimiser leurs impacts sur les populations.

De leur cĂŽtĂ©, les Nations unies ont lancĂ© le programme « Early Warning for All », basĂ© sur quatre piliers : connaĂźtre le risque, se prĂ©parer, surveiller et informer les populations pour activer des mesures de sĂ©curitĂ©. En Tunisie, un comitĂ© national d’alerte prĂ©coce, co-prĂ©sidĂ© par l’INM et la Protection Civile, coordonne ces efforts.

Les experts de la Tunisie, de l’Egypte, du Maroc, de la France rĂ©unis pour une alerte prĂ©coce plus performante 

Par ailleurs, la collaboration entre mĂ©tĂ©orologues, scientifiques et institutions est essentielle pour une rĂ©ponse efficace sur le terrain. Avec des Ă©changes axĂ©s sur les innovations technologiques et organisationnelles nĂ©cessaires pour amĂ©liorer l’alerte prĂ©coce.

Dominique Lapeyre de ChavardĂšs, prĂ©sident de MĂ©tĂ©orage, insiste sur la mobilisation de toutes les compĂ©tences scientifiques face aux risques extrĂȘmes. A ce propos, il souligne le rĂŽle essentiel de l’intelligence artificielle pour amĂ©liorer la prĂ©vision des impacts des phĂ©nomĂšnes. MĂ©tĂ©o-France publie dĂ©sormais des prĂ©visions de changement climatique Ă  l’échelle des communes en France.

Quant Ă  M. Hesham, du Conseil d’administration de l’Egyptian Meteorological Authority, il a soulignĂ© l’opportunitĂ© d’échanger avec les partenaires d’Afrique du Nord pour partager des donnĂ©es et anticiper les changements climatiques susceptibles d’affecter la rĂ©gion.

Nabil Nouni, de la Direction GĂ©nĂ©rale de la MĂ©tĂ©orologie du Maroc, a mis en avant le rĂŽle crucial des scientifiques et des technologies dans la lutte contre les changements climatiques. Et ce, en s’appuyant sur l’observation des donnĂ©es, la transition vers des systĂšmes basĂ©s sur l’intelligence artificielle et le dĂ©veloppement de plateformes d’alerte prĂ©coce.

Face Ă  l’urgence climatique, l’union des expertises et l’innovation technologique apparaissent comme nos meilleurs atouts. L’objectif ultime est de transformer chaque alerte en une action salvatrice pour les populations les plus vulnĂ©rables.

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Fatma Thabet Chiboub : « La Tunisie cherche Ă  diversifier son mix Ă©nergĂ©tique Â»

Au Forum Afrique-France Ă  Gammarth, Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, a rĂ©affirmĂ© l’engagement fort de la Tunisie de faire de la transition Ă©nergĂ©tique une prioritĂ© nationale. En misant sur les Ă©nergies renouvelables, l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et l’innovation technologique, la Tunisie entend diversifier son mix Ă©nergĂ©tique. Tout en renforçant sa coopĂ©ration avec la France et l’Afrique. 

Fatma Thabet Chiboub affirme que la transition Ă©nergĂ©tique est une prioritĂ© nationale pour la Tunisie. Elle vise Ă  dĂ©velopper les Ă©nergies renouvelables, amĂ©liorer l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et intĂ©grer les technologies modernes, notamment la mobilitĂ© Ă©lectrique et les smart grids.
Et de poursuivre : « La Tunisie cherche Ă  diversifier son mix Ă©nergĂ©tique et rĂ©duire sa dĂ©pendance au gaz naturel, tout en renforçant la coopĂ©ration avec la France et d’autres pays africains dans ce domaine. Et le forum est une occasion stratĂ©gique pour renforcer les liens de coopĂ©ration Ă©conomique et Ă©nergĂ©tique entre la Tunisie, la France et l’Afrique, en favorisant des partenariats durables et multi-sectoriels Â».
Par ailleurs, la ministre a mis en avant l’importance des startups africaines dans l’innovation Ă©nergĂ©tique, soutenues par la France, pour rĂ©ussir la transition Ă©cologique.
Mme Thabet assure que la Tunisie est un hub rĂ©gional pour la transition Ă©nergĂ©tique, avec une relation Ă©conomique forte avec la France, premier investisseur en Tunisie, et un partenariat appelĂ© Ă  s’intensifier. Ainsi, on relĂšve dĂ©jĂ  572 entreprises françaises installĂ©es en Tunisie. Tout en sachant que le pays veut attirer de nouveaux investisseurs pour des projets verts.
A cet Ă©gard, la transition Ă©nergĂ©tique est vue comme un levier pour garantir une Ă©nergie abordable, rĂ©duire l’exclusion sociale et rendre les Ă©conomies plus compĂ©titives.
De plus, Fatma Thabet Chiboub a insistĂ© sur l’importance du forum pour bĂątir une dynamique africaine-française durable et fructueuse.
Au final, ces Ă©lĂ©ments montrent l’engagement tunisien Ă  faire de la transition Ă©nergĂ©tique un moteur de dĂ©veloppement Ă©conomique, social et environnemental, en coopĂ©ration Ă©troite avec la France et les partenaires africains. En rĂ©sumĂ©, ce forum marque une Ă©tape clĂ© pour bĂątir une dynamique durable et fructueuse entre les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e, au service d’un dĂ©veloppement Ă©conomique, social et Ă©cologique partagĂ©.

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CĂ©line Moyroud alerte sur la « triple crise Â» climatique en Afrique

Lors du Forum Afrique-France de la transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique des 23 et 24 avril 2025 Ă  Tunis, CĂ©line Moyroud, reprĂ©sentante du PNUD en Tunisie, a soulignĂ© les dĂ©fis majeurs liĂ©s Ă  la triple crise climatique, Ă©cologique et de pollution qui frappe l’Afrique. Tout en mettant en lumiĂšre les dynamiques positives et les engagements nationaux pour une transition Ă©nergĂ©tique ambitieuse Ă  l’horizon 2030-2050. Elle a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’un travail de terrain intensif et concertĂ© pour transformer ces enjeux en opportunitĂ©s durables pour le continent.

CĂ©line Moyroud souligne Ă  cet effet : Â« Entre aujourd’hui et demain, il y aura un Ă©norme travail de terrain, dont nous avons discutĂ© ce matin. Aujourd’hui, je souhaite parler rapidement des cinq prochaines annĂ©es, en m’inspirant bien sĂ»r du travail du systĂšme des Nations unies, notamment du Programme des Nations unies pour le dĂ©veloppement (PNUD), trĂšs actif dans le monde, en Tunisie, mais aussi dans les pays reprĂ©sentĂ©s ici aujourd’hui : la Tunisie, la CĂŽte d’Ivoire, le Maroc, le SĂ©nĂ©gal, la GuinĂ©e, l’AlgĂ©rie et la Mauritanie. »

Le premier constat, selon elle, est de partir du commencement et de rappeler qu’aujourd’hui nous faisons face Ă  une triple crise : climatique, Ă©cologique et liĂ©e Ă  la pollution. Cela dĂ©montre que des rĂ©ponses concertĂ©es et concrĂštes sont non seulement possibles, mais indispensables. Pour cadrer les enjeux et les opportunitĂ©s, le bilan mondial du climat prĂ©sentĂ© Ă  la COP28 a rappelĂ© l’urgence de l’action climatique. Le rĂ©chauffement pourrait atteindre 2 degrĂ©s Celsius d’ici 2050, voire 2100, avec des effets majeurs : cyclones plus intenses, Ă©lĂ©vation du niveau de la mer, vagues de chaleur extrĂȘmes.

Elle ajoute : Â« L’Afrique est responsable de moins de 4 % des Ă©missions mondiales, mais elle est parmi les rĂ©gions les plus exposĂ©es. En Afrique du Nord, on compte plus de 250 jours de chaleur potentiellement mortelle, avec des tempĂ©ratures dĂ©passant 45 degrĂ©s Celsius pendant plus de 45 jours consĂ©cutifs dans certaines villes du Maghreb. En Afrique de l’Ouest, 33 millions de personnes ont souffert de l’insĂ©curitĂ© alimentaire aggravĂ©e par les sĂ©cheresses, tandis que le littoral recule de un Ă  cinq mĂštres par an, menaçant des quartiers entiers Ă  Abidjan, Dakar ou Cotonou. Par ailleurs, 65 % des terrains agricoles sont dĂ©gradĂ©s ou ont disparu en 30 ans. Moins de 20 % des petits environnements agricoles en Afrique sont encore viables. »

Le deuxiĂšme constat est qu’en dĂ©pit de ces vulnĂ©rabilitĂ©s multiples, des dynamiques encourageantes Ă©mergent partout sur le continent. On observe une mobilisation croissante des citoyens et des gouvernements. Par exemple, le Maroc vise une rĂ©duction de 32 % de ses Ă©missions d’ici 2030. La Tunisie, depuis 2023, a adoptĂ© une stratĂ©gie nationale de neutralitĂ© carbone Ă  l’horizon 2050, dĂ©clinĂ©e Ă  travers le dĂ©ploiement de l’énergie solaire.

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Anne Guéguen met en avant les projets verts franco-tunisiens lors du Forum énergétique

Face Ă  l’urgence climatique, la transition Ă©nergĂ©tique s’impose comme une nĂ©cessitĂ©. Elle constitue Ă©galement une formidable opportunitĂ© de croissance Ă©conomique et de dĂ©veloppement durable, particuliĂšrement pour l’Afrique. C’est d’ailleurs l’un des objectifs essentiels du Forum Afrique-France de la transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique. Focus sur les messages clĂ©s dĂ©livrĂ©s par Anne GuĂ©guen, ambassadrice de France en Tunisie, en ouverture du Forum sur la transition Ă©nergĂ©tique Afrique-France.

Ce forum, organisĂ© Ă  Tunis, est une occasion unique de mise en relation entre opĂ©rateurs de diffĂ©rents pays, Ă  mĂȘme de permettre la crĂ©ation de liens solides, la prĂ©sentation de projets et de programmes de recherche appliquĂ©e, qui est un volet crucial pour rĂ©ussir la transition Ă©nergĂ©tique et Ă©cologique.
La transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique, justement, est au cƓur de la coopĂ©ration franco-tunisienne. En effet, la France est le premier investisseur en Tunisie. Tandis que la Tunisie est le premier investisseur africain en France. Et ce, avec un volume d’échanges bilatĂ©raux de 11,5 milliards d’euros de biens et services en 2024.
En effet, les stratĂ©gies de co-dĂ©veloppement entrepreneurial entre les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e, notamment dans les domaines Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique, sont au centre de l’action des services Ă©conomiques et de coopĂ©ration de l’ambassade. Ces domaines sont diversifiĂ©s, incluant le transport, l’assainissement, la protection du littoral, ainsi que la production d’énergie renouvelable, en particulier photovoltaĂŻque, solaire et Ă©olienne.
Ainsi, un exemple concret de cette coopĂ©ration est le projet pilote lancĂ© avec l’UniversitĂ© de GabĂšs dans le domaine de l’hydrogĂšne vert, en lien avec la nouvelle stratĂ©gie nationale française hydrogĂšne publiĂ©e le 7 avril. Laquelle inclut un volet international favorisant le dĂ©ploiement des entreprises françaises en Tunisie.
Enfin, l’écosystĂšme tunisien, notamment les startups et les acteurs de l’innovation, constitue un atout majeur pour la transition Ă©nergĂ©tique et Ă©cologique, soutenu par des institutions comme l’IRD et d’autres partenaires importants. De nombreux rendez-vous BtoB sont organisĂ©s dans ce cadre pour renforcer ces synergies.

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GrÚve nationale des jeunes médecins le 2 mai 2025

L’Organisation nationale des jeunes mĂ©decins a annoncĂ© la mise en Ɠuvre d’une nouvelle grĂšve nationale le 2 mai 2025, qui concerne les Ă©tudiants des facultĂ©s de mĂ©decine sur l’ensemble du territoire de la RĂ©publique, ainsi que les mĂ©decins internes et rĂ©sidents dans tous les services hospitaliers universitaires, tout en maintenant le fonctionnement normal des services d’urgence et en assurant les gardes de continuitĂ©.

L’organisation a prĂ©cisĂ© dans un communiquĂ© publiĂ© ce mardi que cette grĂšve sera ponctuĂ©e d’une marche nationale partant de la facultĂ© de mĂ©decine de Tunis en direction du siĂšge du ministĂšre de la SantĂ©, suivie d’une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ouverte dans le hall de la facultĂ©.

Elle a indiqué que le taux de réussite de la grÚve nationale générale menée hier lundi a atteint environ 92%, dénonçant vivement dans ce contexte « les pratiques arbitraires dont certains jeunes médecins ont été victimes de la part de plusieurs chefs de service », selon ses affirmations.

L’organisation a expliquĂ© que ces « pratiques arbitraires consistaient en des menaces de non-validation des stages en cas de participation Ă  la grĂšve », ce qu’elle a qualifiĂ© de « violation flagrante de leur droit syndical

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Risques climatiques : Ahmed Hmam appelle Ă  renforcer l’alerte prĂ©coce

Aujourd’hui, la rencontre entre scientifiques a pour objectif de dĂ©velopper les savoir-faire dans le monde, notamment en Tunisie. D’oĂč le rĂŽle crucial des mĂ©tĂ©orologues face aux risques naturels.

RencontrĂ© en marge de l’évĂ©nement « Colloque rĂ©gional des professionnels de la mĂ©tĂ©orologie Â» organisĂ© par Business France, en partenariat avec l’INM, Ahmed Hmam, directeur de l’Institut National de la MĂ©tĂ©orologie (INM), a expliquĂ© que ce forum est consacrĂ© Ă  l’étude et au dĂ©veloppement des services mĂ©tĂ©orologiques.

Actuellement, toutes les institutions mĂ©tĂ©orologiques se concentrent sur la mise en place de systĂšmes d’alerte prĂ©coce. Lesquels doivent ĂȘtre maintenus en permanence; et ce, afin que toutes les parties bĂ©nĂ©ficient des informations mĂ©tĂ©orologiques Ă  jour.

Il prĂ©cise Ă  cet effet que « l’INM travaille activement dans ce domaine, notamment dans le cadre d’un programme intĂ©grĂ© de rĂ©silience face aux catastrophes naturelles. Un programme gouvernemental qui court de 2022 Ă  2027. L’Institut pilote le deuxiĂšme axe de ce programme, qui vise Ă  renforcer les capacitĂ©s en systĂšmes d’alerte prĂ©coce. Ce travail est menĂ© en collaboration avec plusieurs partenaires clĂ©s : le ministĂšre de l’Agriculture via la Direction gĂ©nĂ©rale des ressources en eau, la Direction gĂ©nĂ©rale des barrages et des grands services hydrauliques, ainsi que la Protection civile, partenaire principal Â».

Et de poursuivre : « Une commission nationale d’alerte prĂ©coce a Ă©tĂ© créée et trois sites pilotes ont Ă©tĂ© choisis pour expĂ©rimenter ces systĂšmes, Ă  savoir Tunis, Ain Draham et KĂ©bili. Pour chaque site pilote, les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques spĂ©cifiques Ă  la rĂ©gion sont Ă©tudiĂ©s, afin d’adapter les systĂšmes d’alerte. Ces systĂšmes seront ensuite gĂ©nĂ©ralisĂ©s pour Ă©tablir un systĂšme national intĂ©grĂ© d’alerte prĂ©coce multirisques, couvrant notamment les risques d’inondations, d’orages et de vagues de chaleur Â».

Concernant le rĂŽle de l’INM, son directeur prĂ©cise que l’Institut est chargĂ© d’observer les phĂ©nomĂšnes atmosphĂ©riques et utilise des modĂšles numĂ©riques pour produire des prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques fiables. L’objectif est de fournir des prĂ©visions prĂ©cises et scientifiques ainsi que des messages d’alerte clairs et efficaces. Ces informations sont ensuite transmises aux services concernĂ©s afin de rĂ©duire les impacts des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes.

En rĂ©sumĂ©, Ahmed Hmam souligne l’importance de la coopĂ©ration entre les diffĂ©rentes institutions. Ainsi que la nĂ©cessitĂ© de systĂšmes d’alerte prĂ©coce robustes et adaptĂ©s aux spĂ©cificitĂ©s rĂ©gionales. Et ce, pour mieux protĂ©ger les populations face aux risques naturels exacerbĂ©s par le changement climatique.

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Le rÎle des météorologues face aux risques climatiques

Quel est aujourd’hui le rĂŽle spĂ©cifique des mĂ©tĂ©orologues pour anticiper et gĂ©rer les risques liĂ©s au rĂ©chauffement climatique, notamment pour prĂ©venir les sĂ©ismes, les cyclones et les inondations? Existe-t-il des solutions innovantes dans ce domaine? C’est en partie le contenu de l’évĂ©nement de la journĂ©e du 22 avril, organisĂ© Ă  Gammarth par Business France oĂč une dizaine d’entreprises françaises, des reprĂ©sentants de centres mĂ©tĂ©orologiques rĂ©gionaux et des instituts se sont rĂ©unis autour de l’Institut National de la MĂ©tĂ©orologie (INM) comme copilote de l’évĂ©nement.

Cette rencontre professionnelle, réservée aux experts du domaine, met en avant la présentation de technologies et de solutions innovantes pour répondre aux grands défis liés aux risques naturels, notamment les séismes, les inondations, la sécheresse et la hausse des températures.

La rencontre entre scientifiques a pour objectif de dĂ©velopper ces savoir-faire dans le monde, notamment en Afrique du Nord. D’oĂč le rĂŽle des mĂ©tĂ©orologues face aux risques naturels. A cette occasion, les mĂ©tĂ©orologues des deux rives de la MĂ©diterranĂ©e ont mis l’accent sur l’importance de l’alerte prĂ©coce face aux phĂ©nomĂšnes extrĂȘmes. 

Avec le dĂ©rĂšglement climatique, les phĂ©nomĂšnes extrĂȘmes se multiplient. Il est indispensable de dĂ©velopper des systĂšmes d’alerte prĂ©coce pour minimiser leurs impacts sur les populations, comme l’illustre la catastrophe de Derna en Libye en 2023. L’objectif est d’anticiper ces Ă©vĂ©nements et d’informer efficacement les populations.

Lire aussi : Libye : Derna Ă  la recherche de 1,8 milliard de dollars pour sa reconstruction

Ainsi, Ă  travers des initiatives internationales et nationales d’alerte prĂ©coce, les Nations unies ont lancĂ© le programme « Early Warning for All », basĂ© sur quatre piliers : connaĂźtre le risque, se prĂ©parer, surveiller et informer les populations pour activer des mesures de sĂ©curitĂ©.

En Tunisie, un comitĂ© national d’alerte prĂ©coce, co-prĂ©sidĂ© par l’Institut National de MĂ©tĂ©orologie et la Protection Civile, coordonne ces efforts.

Le travail conjoint entre mĂ©tĂ©orologues, scientifiques et institutions est la clĂ© pour une rĂ©ponse efficace sur le terrain. Les Ă©changes portent sur les innovations technologiques et organisationnelles nĂ©cessaires pour amĂ©liorer l’alerte prĂ©coce.

Par ailleurs, l’évolution des compĂ©tences mĂ©tĂ©orologiques et le rĂŽle de l’intelligence artificielle, comparĂ©e aux annĂ©es 70-80, a bel et bien changĂ©. Ce qui fait que la mobilisation scientifique est aujourd’hui plus forte. L’intelligence artificielle devient un outil essentiel, non pour remplacer les prĂ©visions, mais pour amĂ©liorer l’évaluation des impacts des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques et climatiques.

La communauté scientifique se concentre sur la compréhension des impacts à court et long terme des phénomÚnes climatiques, ce qui est crucial pour adapter les prévisions aux besoins des décideurs.

Innovations concrÚtes dans les prévisions climatiques

Par exemple, MĂ©tĂ©o-France publie dĂ©sormais des prĂ©visions de changement climatique Ă  l’échelle communale, fournissant ainsi des informations prĂ©cises pour aider les dĂ©cideurs Ă  s’adapter.

MalgrĂ© certaines difficultĂ©s, les outils de prĂ©vision Ă©voluent constamment. Les satellites jouent un rĂŽle majeur en fournissant des donnĂ©es globales, mĂȘme dans les rĂ©gions oĂč les Ă©quipements sont limitĂ©s, comme en Afrique. Ces avancĂ©es majeures doivent ĂȘtre accessibles Ă  tous les acteurs mĂ©tĂ©orologiques.

Nous y reviendrons.

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Plan de développement 2026-2030

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh , a supervisĂ© l’ouverture d’un sĂ©minaire de formation le 21 avril 2025 au Centre de formation et d’appui Ă  la dĂ©centralisation (CFAD). Cet Ă©vĂ©nement, destinĂ© aux directeurs rĂ©gionaux et aux reprĂ©sentants des structures de dĂ©veloppement provincial, vise Ă  renforcer les capacitĂ©s des acteurs locaux pour l’élaboration du plan 2026-2030.

Le plan de dĂ©veloppement s’inscrit dans une logique constitutionnelle visant un dĂ©veloppement Ă©quitable et intĂ©grĂ©; et ce, conformĂ©ment aux orientations prĂ©sidentielles tunisiennes. Il privilĂ©gie une approche ascendante (locale → rĂ©gionale → nationale) pour rĂ©pondre aux besoins concrets des citoyens. Tout en impliquant activement les conseils Ă©lus et les structures publiques dans la formulation des projets.

Pour sa part, Samir Abdelhafidh a insistĂ© sur l’accompagnement des conseils locaux par les institutions publiques pour identifier les besoins rĂ©els et proposer des projets viables. Cette mĂ©thodologie rejoint celle Ă©voquĂ©e lors du Conseil ministĂ©riel du 14 avril 2025, qui prĂ©voit un systĂšme intĂ©grĂ© d’évaluation et de suivi des programmes.

Au final, le plan 2026-2030 intĂšgre une nouvelle division territoriale et des mĂ©canismes renforcĂ©s de reddition des comptes. Ceux-ci s’alignent sur les principes de justice sociale et de rĂ©partition Ă©quitable des richesses.

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Accord ISIE – UMA pour le renforcement des capacitĂ©s Ă©lectorales

Farouk Bouasker, prĂ©sident de l’ISIE, s’est entretenu avec Tarek Ben Salem secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Union du Maghreb arabe (UMA), accompagnĂ© d’une dĂ©lĂ©gation officielle. La rencontre, tenue au siĂšge de l’ISIE  en prĂ©sence des membres du conseil d’administration, du directeur exĂ©cutif et du directeur du conseil d’administration, a abouti Ă  la signature d’un accord de coopĂ©ration entre les deux entitĂ©s.

Objectifs clĂ©s de l’accord :

  • Renforcement des capacitĂ©s : dĂ©veloppement de formations spĂ©cialisĂ©es pour le personnel Ă©lectoral et les experts.
  • IntĂ©gration rĂ©gionale : coordination entre États membres sur les processus Ă©lectoraux et le renforcement institutionnel.
  • Sensibilisation aux risques Ă©lectoraux : lutte contre les pratiques de fraude et leurs impacts sociĂ©taux.

Les deux parties ont mis l’accent sur l’importance de cet accord comme une Ă©tape fondatrice pour la coopĂ©ration Ă©lectorale maghrĂ©bine.

De son cĂŽtĂ©, Farouk Bouasker a soulignĂ© la volontĂ© de crĂ©er un mĂ©canisme d’échange d’expertises, incluant l’organisation de sĂ©minaires conjoints et l’harmonisation des bonnes pratiques. Alors que le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’UMA, Tarek Ben Salem, a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’une approche collaborative pour garantir la transparence et la crĂ©dibilitĂ© des scrutins dans la rĂ©gion.

Selon le communiquĂ© de l’ISIE, l’accord prĂ©voit la mise en place de programmes structurĂ©s couvrant :

  • Des formations techniques sur la gestion des opĂ©rations Ă©lectorales.
  • L’échange de donnĂ©es et de mĂ©thodologies pour l’observation des scrutins.
  • Des initiatives communes de sensibilisation citoyenne aux enjeux Ă©lectoraux.

Cette coopĂ©ration s’inscrit dans un contexte de dynamisation des partenariats intra-maghrĂ©bins, visant Ă  rĂ©pondre aux dĂ©fis liĂ©s Ă  la modernisation des systĂšmes Ă©lectoraux dans la rĂ©gion.

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Bill Bazzi à Tunis : nomination entre enjeux géopolitiques et tensions diplomatiques

La dĂ©signation de Bill Bazzi, maire de Dearborn Heights et vĂ©tĂ©ran des Marines, comme nouvel ambassadeur amĂ©ricain Ă  Tunis par le prĂ©sident Donald Trump, marque une Ă©tape diplomatique sensible dans un contexte bilatĂ©ral complexe. C’est ce qu’a rĂ©vĂ©lĂ© Elyes Kasri, l’ancien ambassadeur et analyste politique.

Sa nomination, soumise Ă  la confirmation du SĂ©nat Ă  majoritĂ© rĂ©publicaine conformĂ©ment Ă  la Constitution amĂ©ricaine, intervient alors que la politique tunisienne suscite de vives interrogations Ă  Washington, notamment sur les questions de libertĂ©s publiques, d’alignement rĂ©gional et de coopĂ©ration sĂ©curitaire. L’audition de Bazzi devant la commission des affaires Ă©trangĂšres du SĂ©nat s’annonce dĂ©terminante, rĂ©vĂ©lant les attentes et les crispations de la classe politique amĂ©ricaine face Ă  la trajectoire tunisienne, sur fond de rivalitĂ©s gĂ©opolitiques et de pressions croisĂ©es des lobbies nĂ©oconservateurs, pro-israĂ©liens et du complexe militaro-industriel, dans une MĂ©diterranĂ©e centrale redevenue hautement stratĂ©gique.

Elyas Kasri a posté comme suit:

« Le nouvel ambassadeur amĂ©ricain Ă  Tunis Bill Bazzi, dĂ©signĂ© par le prĂ©sident Donald Trump, devrait ĂȘtre confirmĂ© par le sĂ©nat, selon l’article 2 (section 2) de la constitution amĂ©ricaine qui stipule que le prĂ©sident nommera les ambassadeurs 
avec le consentement et conseil du sĂ©nat.

La nomination de l’ambassadeur Bazzi a Ă©tĂ© communiquĂ©e Ă  la commission des affaires Ă©trangĂšres du sĂ©nat depuis le 24 mars et attend de se voir fixer une date pour l’audition de confirmation qui risque d’ĂȘtre houleuse tant la majoritĂ© rĂ©publicaine et la minoritĂ© dĂ©mocrate au sĂ©nat ont accumulĂ© des griefs au fil des ans contre la politique intĂ©rieure et surtout la politique Ă©trangĂšre de la Tunisie avec la perception amĂ©ricaine d’un militantisme pro-palestinien en dĂ©marcation avec le consensus arabe, surtout les pays clĂ©s Ă  l’exception d’une AlgĂ©rie en voie d’endiguement et de marginalisation, en plus d’une Ă©ventuelle perception d’une proximitĂ© suspecte avec un Iran en voie d’ĂȘtre rĂ©duit Ă  sa plus simple expression aprĂšs la sĂ©rieuse dĂ©gradation de son axe de la rĂ©sistance de Damas Ă  Gaza, au Sud Liban, en passant par le Yemen et autres satellites.
Les sentences prononcĂ©es rĂ©cemment Ă  Tunis Ă  la suite des procĂšs pour atteinte Ă  la securite de l’état seront trĂšs probablement Ă©voquĂ©es par les sĂ©nateurs amĂ©ricains qui exigeront une Ă©valuation unambigue par l’administration Trump de la situation politique en Tunisie et une ligne de conduite conforme aux apprĂ©ciations et dĂ©sidĂ©ratas des cercles influents en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine dans notre rĂ©gion principalement les nĂ©oconservateurs avec leur penchant islamiste, les milieux pro-israĂ©liens avec le credo des accords d’Abraham ainsi que le complexe militaro-industriel soucieux de garder la Tunisie dans le giron de l’OTAN en raison de sa situation stratĂ©gique sur le dĂ©troit de Sicile (143 km), point de contrĂŽle de tout passage de la MĂ©diterranĂ©e orientale, proche du Moyen Orient et riche en hydrocarbures et en marchĂ©s d’armement, Ă  la MĂ©diterranĂ©e occidentale dĂ©bouchant sur l’ocĂ©an Atlantique, zone de securite existentielle pour l’occident.
La sĂ©ance de confirmation de l’ambassadeur Bill Bazzi par le sĂ©nat amĂ©ricain dont la date n’a pas encore Ă©tĂ© annoncĂ©e, sera un vĂ©ritable indicateur du sentiment de la classe politique amĂ©ricaine au sujet de la situation en Tunisie sous ses multiples facettes et les lignes directrices de la mission du nouvel ambassadeur amĂ©ricain en Tunisie.
S’il y a lieu de s’attendre Ă  une certaine inflexion en raison d’un Ă©ventuel lobbying de la part de l’italienne Giorgia Meloni se prĂ©valant d’une certaine proximitĂ© personnelle avec le prĂ©sident Trump et qui semble gagner en popularitĂ© en raison de sa politique migratoire et des arrangements conclus notamment avec la Tunisie, il reste que les groupes de pression et d’influence Ă  Washington pourraient se prĂ©valoir d’arguments de nature Ă  surpasser l’argument migratoire de notre chĂšre amie italienne. Â»

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