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La garde maritime tunisienne au secours d’une tortue piégée en mer

La Direction générale de la garde nationale (DGGN) a rapporté un acte d’engagement envers la protection de la vie marine accompli par les unités de la Garde maritime qui ont porté secours une tortue marine, piégée dans des équipements de pêche abandonnés.

La DGGN a indiqué, ce samedi 12 avril 2025, que la tortue marine, classée comme menacée d’extinction, a été découverte alors qu’elle se débattait, prise au piège des filets et cordages qui auraient pu lui être fatals et que la patrouille qui effectuait une tournée en mer est intervenue rapidement afin de la libérer.

La DGGN qui se félicite de cette intervention, affirme que celle-ci témoigne du dévouement de ses troupe à la sauvegarde de notre écosystème marin et met en lumière l’engagement croissant de la Garde maritime au-delà de ses missions de sécurité habituelles, citant notamment leur rôle actif dans la lutte contre les pratiques de pêche illégales et l’importance cruciale de la sensibilisation à la protection de la biodiversité marine.

La tortue sauvée a été examinée pour s’assurer de son état de santé avant d’être relâchée dans son habitat naturel, loin des dangers qui l’avaient menacée, ajoute la DGGN.

Cet incident qui s’est bien terminé rappelle toutefois l’impact dévastateur des déchets marins, notamment les engins de pêche perdus ou abandonnés et l’urgence de la situation environnementale et la nécessité d’une action collective rapide et efficace.

Y. N.

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Criquet pèlerin : l’État tunisien en alerte dans le sud du pays

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Bechikh, s’est rendu vendredi soir dans la région de Khwi Aouled Aoun, au cœur des pâturages naturels d’El Ouarra, dans le gouvernorat de Tataouine, pour suivre les opérations terrestres nocturnes de lutte contre le criquet pèlerin.

Lors de cette visite, le ministre a pris connaissance des moyens déployés et des méthodes utilisées pour faire face à cette menace naturelle. Il a souligné que le ministère avait pris des mesures anticipatives afin de limiter les effets des produits de traitement sur les pâturages. À ce jour, environ 1 050 hectares ont été traités dans les quatre délégations touchées par l’invasion acridienne.

Accompagné du gouverneur de la région, Amir El Ghabsi, Ezzeddine Bechikh a précisé que les autorités tunisiennes avaient préparé leur riposte avant même l’arrivée des essaims de criquets depuis les pays voisins, l’Algérie et la Libye. Des moyens logistiques ont été mobilisés, les agents formés, et les produits nécessaires acquis.

Il a salué la coopération avec l’Algérie, qui a fourni à la Tunisie une quantité supplémentaire de pesticides, ainsi que le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui a organisé des sessions de formation sur l’utilisation des équipements de lutte.

Les interventions sont menées à la fois par voie terrestre et aérienne, et la région de Tataouine représente à elle seule près de deux tiers des surfaces traitées à l’échelle nationale, soit environ 1 400 hectares.

Le ministre a confirmé que la situation est sous contrôle, malgré l’élargissement de la zone infestée aux délégations de Dhehiba, Remada, Beni Mhira et Tataouine Nord, alors que l’invasion était initialement localisée dans la délégation de Dhehiba début mars.

Il a également souligné la nécessité d’une réponse coordonnée entre les équipes de lutte à l’échelle nationale, indépendamment des frontières administratives entre les gouvernorats.

Ezzeddine Bechikh a aussi indiqué que les services du ministère sont déjà mobilisés pour anticiper la phase d’éclosion des œufs de criquets, en mettant en œuvre des méthodes de lutte efficaces. Concernant la récolte des grandes cultures récemment introduites dans la région, il a reconnu l’absence d’infrastructures de stockage adéquates, affirmant que des solutions sont en cours de coordination avec les gouvernorats pour trouver des espaces adaptés, en vue d’une récolte qu’il qualifie d’importante.

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La Tunisie interdit la pêche au poulpe pour lutter contre la pénurie

La Tunisie a interdit la pêche au poulpe sur toutes ses côtes pour lutter contre le déclin de la population de cette espèce, une décision saluée par une association de protection de l’environnement. (Ph. Les pots de terre cuite (karours) utilisés pour la pêche au poulpe).

Selon l’ONG Kraten, qui lutte pour le développement durable, les pêcheurs tunisiens tirent la sonnette d’alarme depuis le début de l’année sur une baisse «catastrophique» des stocks stratégiques de poulpes.

C’est pour cette raison que le ministère de l’Agriculture et de la Pêche a décidé, dans un arrêté publié fin mars, d’interdire leur pêche à partir du 1er avril. Chaque année les autorités établissent une période pendant laquelle la pêche au poulpe est interdite, afin de respecter son cycle de reproduction. Dans son communiqué, le ministère n’a pas donné de date de fin pour l’interdiction. La saison actuelle de pêche au poulpe a débuté le 16 novembre et devait se terminer le 15 mai.

«C’est une bonne décision, même si elle est prise tardivement», a déclaré à l’AFP Ahmed Souissi, président de l’association Kraten, basée dans l’archipel de Kerkennah, connu pour la pêche au poulpe en Tunisie. L’objectif est de «permettre la conservation de cette espèce menacée pendant la période de reproduction et de croissance», a expliqué Souissi. «Ces dernières années, la pêche au poulpe a été réduite par la surpêche, même hors saison, mais aussi par l’utilisation de méthodes peu respectueuses de l’environnement, ce qui a conduit à une raréfaction de l’espèce», a-t-il expliqué.

Avec d’autres ONG, son association a alerté à plusieurs reprises les autorités sur la menace qui pèse sur cette ressource importante pour les pêcheurs, notamment dans les îles Kerkennah, a-t-il ajouté.

Pour les habitants de cet archipel, la pêche, notamment le poulpe, est la principale source de revenus. Sa rareté, selon Souissi, a poussé les pêcheurs à surexploiter d’autres espèces, provoquant un déséquilibre dans l’écosystème marin.

Entre les Kerkenniens et les poulpes, une vieille histoire d’amour de milliers d’années, une véritable richesse, le poulpe possède des qualités culinaires remarquables, il est le symbole de la force et de l’intelligence et qui constitue surtout la principale source de revenus des Kerkenniens.

Il existe plusieurs techniques de pêche aux hauts fonds qui entourent l’archipel pour attraper les poulpes d’où «les pêchers à claies, les nasses et les pierres taillées et évidée», ces pièges traditionnels ont été remplacés par «les pots de terre cuite (karours)», ces poteries munies d’une ouverture et portant un trou à la base sont disposée en chapelet. 

La pêche au poulpe est très délicate et nécessite une méthode bien précise, car l’animal aime en effet se cacher, être en retrait et squatter des récipients. Par contre les petits poulpes doivent être remis en liberté jusqu’à leur maturité et ce sont les plus grands qui sont vendus sur le marché.

I. B.

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