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Le scùne culturelle tunisienne et arabe en deuil, Anouar Chaafi n’est plus

La scĂšne culturelle et artistique tunisienne et arabe a perdu, mercredi 30 avril 2025, l’illustre artiste et metteur en scĂšne tunisien, Anouar Chaafi, dĂ©cĂ©dĂ© ce matin aprĂšs un long combat contre la maladie.

Avec sa disparition, la scĂšne culturelle et universitaire vient de perdre un Ă©minent acadĂ©micien et un grand artiste et crĂ©ateur qui a marquĂ© de son empreinte le monde du théùtre, tant sur le plan national qu’arabe, avec un parcours artistique riche qui s’étend sur prĂšs de quatre dĂ©cennies.

Metteur en scĂšne, critique et professeur universitaire, Anouar Chaafi a Ă  son actif de nombreuses piĂšces de théùtre Ă  succĂšs, dont la derniĂšre en date est « Le Cauchemar d’Einstein Â», inspirĂ©e d’un texte du dramaturge Kamel Ayadi.

Il a Ă©galement contribuĂ© Ă  la formation de gĂ©nĂ©rations d’artistes et d’étudiants. Il a publiĂ© un ouvrage en langue arabe sur les lectures scĂ©niques, en plus de nombreux articles scientifiques sur le théùtre en gĂ©nĂ©ral, et sur le mouvement théùtral en Tunisie et dans le monde arabe en particulier.

DotĂ© d’un esprit crĂ©atif hors normes, le dĂ©funt a occupĂ© plusieurs postes Ă  la tĂȘte d’institutions et structures théùtrales. Il a notamment fondĂ© la troupe du Théùtre expĂ©rimental de MĂ©denine en 1989, lancĂ© le Festival national du théùtre expĂ©rimental en 1992, et fut le premier directeur fondateur du Centre des arts scĂ©niques et dramatiques de MĂ©denine en 2011. Il a Ă©galement dirigĂ© le Théùtre national tunisien entre 2011 et 2014.

Le dĂ©funt a reçu de nombreuses distinctions Ă  l’échelle nationale et arabe en reconnaissance de son Ɠuvre, de son riche parcours scientifique et artistique, et de ses Ă©minentes contributions au secteur du quatriĂšme art.

Avec TAP

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Mohamed Ali Nafti dévoile la doctrine diplomatique de la Tunisie

Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a soulignĂ© que la Tunisie s’attache au multilatĂ©ralisme et au systĂšme des Nations unies qui, bien qu’il nĂ©cessite des rĂ©formes, demeure la rĂ©fĂ©rence de la lĂ©gitimitĂ© internationale et de la coexistence pacifique entre les peuples.

Lors d’une confĂ©rence sur « les constantes de la diplomatie tunisienne Â», prĂ©sentĂ©e mardi 29 avril 2025 devant une dĂ©lĂ©gation d’étudiants du CollĂšge d’Europe Ă  Natolin Ă  Varsovie, au siĂšge de l’AcadĂ©mie diplomatique, M. Nafti a indiquĂ© que cette orientation diplomatique de la Tunisie s’illustre par la dĂ©claration de l’annĂ©e 2025, annĂ©e de renforcement de la coopĂ©ration multilatĂ©rale, ainsi que par les diverses actions entreprises par son ministĂšre dans ce sens.

Par ailleurs, le chef de la diplomatie tunisienne s’est fĂ©licitĂ© des liens solides entre la Tunisie et l’Union europĂ©enne, rappelant que les deux parties cĂ©lĂ©breront, cette annĂ©e 2025, le trentiĂšme anniversaire de leur partenariat, dans un contexte marquĂ© par la recrudescence de dĂ©fis communs en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, de dĂ©veloppement, de climat, de santĂ©, ainsi que de sĂ©curitĂ© alimentaire et hydrique.

Les étapes phares de la diplomatie tunisienne

Au cours de la confĂ©rence, le ministre est revenu sur les Ă©tapes phares de la diplomatie tunisienne, son engagement dĂšs ses dĂ©buts en faveur des principes de la lĂ©gitimitĂ© internationale, son rĂŽle dans l’indĂ©pendance du pays, l’édification de l’État moderne, et l’établissement de relations bilatĂ©rales et multilatĂ©rales.

La diplomatie tunisienne suit, encore, cette dĂ©marche pour dĂ©velopper des relations de fraternitĂ©, d’amitiĂ© et de coopĂ©ration, fondĂ©es sur le respect mutuel, l’égalitĂ© et le respect de la souverainetĂ© nationale, a-t-il ajoutĂ©.

En outre, il a rĂ©affirmĂ© l’attachement de la Tunisie Ă  son identitĂ© arabe, islamique, africaine et mĂ©diterranĂ©enne, qui exige des efforts exceptionnels et de nouvelles approches diplomatiques.

Par ailleurs, le ministre a rĂ©itĂ©rĂ© la position constante de la Tunisie sur la question palestinienne, en faveur du droit inaliĂ©nable du peuple palestinien Ă  Ă©tablir son État indĂ©pendant sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec Al-Qods comme capitale, dĂ©nonçant le silence international face au gĂ©nocide perpĂ©trĂ© contre le peuple palestinien par les forces de l’occupation sioniste.

A noter qu’une dĂ©lĂ©gation d’étudiants du collĂšge de l’Europe Ă  Nalotin Ă  Varsovie effectue une visite d’étude en Tunisie du 27 avril au 1er mai prochain.

Avec TAP

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L’ARP donne son aval pour le siùge du CESA à Tunis

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple a adoptĂ©, mardi 29 avril 2025, lors d’une sĂ©ance plĂ©niĂšre tenue au siĂšge du Parlement au Bardo, le projet de loi organique n° 04 de l’annĂ©e 2025 portant approbation de l’accord de siĂšge entre la Tunisie et le Conseil arabe des spĂ©cialitĂ©s de santĂ© (CESA), relatif Ă  l’ouverture d’un bureau de coordination Ă  Tunis.

À cette occasion, le ministre de la SantĂ©, Mustapha Ferjani, a soulignĂ© que la mise en place de ce bureau constitue un acquis pour la Tunisie, afin de renforcer son rĂŽle et son positionnement Ă  l’échelle rĂ©gionale et arabe.

Ce bureau contribuera Ă©galement Ă  la formation du personnel mĂ©dical et paramĂ©dical, ainsi qu’à la reconnaissance de leurs diplĂŽmes dans le monde arabe et Ă  leur Ă©quivalence avec d’autres diplĂŽmes, ce qui renforcera leurs chances de travail Ă  l’étranger, selon le ministre.

Ce bureau, prĂ©cise M. Ferjani, sera Ă©galement une destination pour l’enseignement supĂ©rieur et mĂ©dical, ainsi que pour le tourisme mĂ©dical et l’exportation de services mĂ©dicaux hospitaliers. Il permettra de rapprocher les visions entre la formation universitaire et les besoins du marchĂ© du travail arabe dans le domaine de la santĂ©.

Il offrira aussi aux jeunes mĂ©decins tunisiens des opportunitĂ©s de formation et d’accrĂ©ditation institutionnelle pour les Ă©tablissements de santĂ© tunisiens, et permettra aux Ă©tudiants Ă©trangers d’obtenir un diplĂŽme de spĂ©cialitĂ© du Conseil arabe des spĂ©cialitĂ©s de santĂ©.

En outre, M. Ferjani a soulignĂ© que la crĂ©ation de ce bureau encouragera la Tunisie Ă  adopter un enseignement mĂ©dical trilingue (arabe, français, anglais), afin de renforcer les chances des compĂ©tences mĂ©dicales tunisiennes sur le marchĂ© de l’emploi et de leur offrir une formation globale, sans se limiter Ă  la langue française, bien que son importance soit reconnue.

Il a ajoutĂ© que la Tunisie compte 77 membres au sein de l’instance supĂ©rieure du Conseil arabe des spĂ©cialitĂ©s de santĂ©, ce qui en fait le premier pays en termes de reprĂ©sentation.

Avec TAP

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Tunisie/ FAO : Elaboration d’un guide pratique pour les Ă©levages de pisciculture intensive en eau douce

Un guide pratique sur la procĂ©dure d’élaboration d’un dossier d’agrĂ©ment zoo sanitaire pour les Ă©levages de pisciculture intensive en eau douce vient d’ĂȘtre finalisĂ© par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Tunisie, en collaboration avec la Direction gĂ©nĂ©rale des services vĂ©tĂ©rinaires (DGSV), lors d’un atelier de formation organisĂ© les 28 et 29 avril 2025, Ă  Tunis.

Cet atelier a Ă©galement permis, d’aprĂšs un communiquĂ© de la FAO, de sensibiliser les professionnels et les vĂ©tĂ©rinaires officiels aux questions relatives Ă  la biosĂ©curitĂ© dans les exploitations piscicoles en eau douce pour une meilleure application des normes sanitaires.

D’aprĂšs la FAO, les pratiques d’élevage du tilapia et de la carpe nĂ©cessitent un renforcement de capacitĂ©s des intervenants (Ă©leveurs et contrĂŽle officiel) surtout en termes de bonnes pratiques et en biosĂ©curitĂ©.

Les participants Ă  cette formation ont, par ailleurs, eu droit Ă  une visite de terrain au Centre Technique de l’Aquaculture (CTA) de Boumhal, ce qui leur a permis d’observer directement les diffĂ©rentes pratiques d’élevage intensif en eau douce et de discuter des dĂ©fis et opportunitĂ©s liĂ©s Ă  la biosĂ©curitĂ© dans des contextes rĂ©els d’exploitation.

La FAO a, Ă  cette occasion, rĂ©itĂ©rĂ© son engagement Ă  collaborer avec la DGSV, pour renforcer les capacitĂ©s techniques et opĂ©rationnelles des services vĂ©tĂ©rinaires pour une meilleure application des normes sanitaires et accompagner les professionnels de l’élevage pour l’enregistrement et l’agrĂ©ment zoo-sanitaire des unitĂ©s de production. Ces activitĂ©s s’inscrivent dans le cadre de la mise en Ɠuvre du plan d’action national sur la rĂ©sistance aux antimicrobiens en Tunisie et du programme de la FAO d’Appui aux services de contrĂŽles officiels des produits animaux et vĂ©gĂ©taux en Tunisie.

Avec TAP

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Le président irakien invite Kaïs Saïed au Sommet arabe à Bagdad

Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, mardi 29 avril, au Palais de Carthage, Mohamed Ali Tamim, vice-Premier ministre et ministre du Plan, envoyé spécial du président irakien, Abdul Latif Jamal Rashid.

Le haut responsable irakien a remis Ă  KaĂŻs SaĂŻed un message Ă©crit de la part de son homologue irakien, l’invitant Ă  prendre part aux travaux du 34e Sommet arabe ordinaire ainsi qu’au 5e Sommet arabe Ă©conomique et social, prĂ©vus Ă  Bagdad le 17 mai 2025.

Avec TAP

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BĂ©ja : Des architectes bĂ©nĂ©voles contribuent Ă  l’inventaire des Ă©coles Ă  risque d’effondrement

Un certain nombre d’architectes bĂ©nĂ©voles du gouvernorat de BĂ©ja se sont engagĂ©s dans les efforts d’inventaire des Ă©tablissements scolaires nĂ©cessitant une intervention, partielle ou totale, ou prĂ©sentant un risque d’effondrement.

Cette initiative vient en appui Ă  l’équipe du commissariat rĂ©gional de l’éducation de BĂ©ja chargĂ©e de l’opĂ©ration de repĂ©rage, suite Ă  la signature, la semaine derniĂšre, d’une convention entre le commissariat et l’Ordre des architectes, selon le commissaire rĂ©gional de l’éducation Ă  BĂ©ja, Farouk Aouichi, mardi 29 avril, Ă  l’Agence TAP.

Il a prĂ©cisĂ© que le commissariat a entamĂ©, depuis l’incident survenu rĂ©cemment au lycĂ©e de Mazzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid), l’inventaire des murs, salles et bĂątiments nĂ©cessitant une intervention, une dĂ©molition ou une opĂ©ration de maintenance.

Parmi ces structures figure une salle du lycĂ©e secondaire  Â»El Ahd El Jadid Â» Ă  Thibar, dont une partie du plafond (revĂȘtement en plĂątre) s’est effondrĂ©e, lundi, sans faire de victime, aprĂšs que la salle ait Ă©tĂ© fermĂ©e par mesure de prĂ©caution suite Ă  un signalement du directeur de l’établissement concernant les risques qu’elle prĂ©sente.

À noter qu’une premiĂšre liste de 30 points d’intervention urgente dans les Ă©tablissements scolaires de BĂ©ja a Ă©tĂ© Ă©tablie depuis le 18 avril, dont 90% concernent des murs menaçant de s’effondrer.

Avec TAP

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MĂ©tĂ©o : jusqu’à 18 °C attendus la nuit du 29 avril

Nuages passagers, la nuit du 29 avril, sur la plupart des régions, puis brume locale en fin de nuit sur les régions du nord et du centre.

Vent de secteur est, faible à modéré. Mer généralement peu agitée à moutonneuse, puis agitée sur la zone de Serrat.

Les tempĂ©rature seront comprises entre 13 et 18 °C (11 °C sur les hauteurs de l’ouest).

Avec TAP

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BVMT : le Tunindex clĂŽture mardi en lĂ©gĂšre hausse 

Le marchĂ© boursier a terminĂ© la sĂ©ance du mardi 29 avril en hausse, le Tunindex gagnant 0,16 % Ă  11 200,72 points, dans un flux modeste de 6,2 MDT, selon l’intermĂ©diaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre SFBT continue Ă  chapeauter le palmarĂšs des Ă©changes. L’action du spĂ©cialiste en boissons gazeuses et alcoolisĂ©es s’est maintenue Ă  11,900 D, en alimentant le marchĂ© avec des capitaux de 1,7 MDT.

Le titre MPBS s’est offert la meilleure performance de la sĂ©ance. Dans un flux rĂ©duit de 45 mille dinars, l’action du spĂ©cialiste des panneaux de bois a signĂ© une avancĂ©e de 6,0 % Ă  12,370 D.

Le titre ASSAD a figurĂ© parmi les plus fortes hausses de la sĂ©ance. L’action de l’accumulateur tunisien a inscrit une hausse de 4,2 % Ă  2,250 D. La valeur a animĂ© le marchĂ© avec des Ă©changes de 141 mille dinars.

Sans faire l’objet de transactions sur la sĂ©ance, le titre STS s’est placĂ© en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action a reculĂ© de 2,8 % Ă  10,400 D.

Le titre SOTIPAPIER a figurĂ© parmi les plus fortes baisses de la sĂ©ance. L’action du producteur du papier Kraft et Test Liner a rĂ©gressĂ© de 2,6 % Ă  4,090 D.

Avec TAP

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La valeur des investissements agricoles privĂ©s s’élĂšve Ă  80,5 MDT

Quelque 557 opĂ©rations d’investissement d’une valeur de 80,5 millions de dinars (MDT) ont Ă©tĂ© approuvĂ©es dans le secteur agricole, durant le premier trimestre de 2025, par les comitĂ©s d’octroi des avantages. C’est ce qu’indique l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) dans un bulletin statistique publiĂ© mardi 29 avril.

Ces investissements permettront de créer 488 emplois permanents, et que 60% de ces investissements ont concerné des projets déclarés en 2024, tandis que 22% ont concerné des projets déclarés en 2025. Les 18 % restants ayant touché des projets déclarés en 2023.

Ces investissements sont rĂ©partis en 379 opĂ©rations de crĂ©ation (41,1 MDT), 178 opĂ©rations d’extension et de renouvellement (39,4 MDT) et 448 opĂ©rations d’investissements.

Le secteur agricole arrive en tĂȘte avec des investissements approuvĂ©s estimĂ©s Ă  33 MDT), suivi du secteur des services liĂ©s Ă  l’agriculture et Ă  la pĂȘche maritime (23,9 MDT), puis du secteur de l’aquaculture (17,4 MDT), du secteur de la pĂȘche (5,4 MDT), et enfin du secteur de la premiĂšre transformation des produits agricoles et de la pĂȘche maritime (700 000 dinars).

Les investissements dans le secteur de l’aquaculture ont augmentĂ© par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e 2024, s’élevant Ă  17,4 millions de dinars contre seulement 26 mille dinars en 2024.

700 mille dinars au profit de 3 sociétés communautaires

Durant les trois premiers mois de l’annĂ©e 2025, 3 opĂ©rations d’investissement ont Ă©tĂ© approuvĂ©es au profit des sociĂ©tĂ©s communautaires pour un montant de 0,7 million de dinars. Ces projets seront implantĂ©s dans les gouvernorats LA Manouba, BĂ©ja et Kairouan.

Jeunes promoteurs et promotrices

105 opĂ©rations d’investissement ont Ă©tĂ© approuvĂ©es au profit des jeunes promoteurs pour une valeur de 9,6 millions de dinars.

Selon l’APIA, 35 femmes promotrices ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de dĂ©cisions d’octroi de privilĂšges pour lancer des projets d’une valeur de 3,5 millions de dinars.

Subventions

Les opĂ©rations d’investissement approuvĂ©es ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de subventions d’une valeur de 18 millions de dinars, reprĂ©sentant 22,3 % de la valeur des investissements approuvĂ©s.

Les subventions ont concernĂ© notamment l’acquisition de matĂ©riel agricole, d’une valeur de 8,6 millions de dinars, reprĂ©sentant 48 % du total des subventions approuvĂ©es.

Il s’agit Ă©galement de l’approbation de l’achat de 312 tracteurs agricoles d’une valeur de 29,1 millions de dinars contre 259 tracteurs d’une valeur de 23,1 millions de dinars durant la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©es 2024.

Elles ont aussi concernĂ© les Ă©quipements en Ă©nergie solaire. Ainsi, 14 projets d’un montant global de 0.5 million de dinars ont Ă©tĂ© approuvĂ©s, assortis de subventions d’un montant global de 0,3 million de dinars.

Des subventions ont Ă©tĂ© en outre consacrĂ©es Ă  79 opĂ©rations de l’économie d’eau d’irrigation d’une valeur de 2,4 millions de dinars, et Ă  42 projets intĂ©grĂ©s de culture d’olivier moyennant 8,8 millions de dinars.

Le ratio de crĂ©dit s’est Ă©levĂ© Ă  30,3 % de la valeur des investissements approuvĂ©s, aprĂšs avoir Ă©tĂ© d’environ 26,6 % au cours de la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e 2024. Les crĂ©dits ont contribuĂ© au financement de 270 projets, soit 45 % du nombre total de projets approuvĂ©s.

S’agissant des crĂ©dits fonciers approuvĂ©s, leur nombre s’est Ă©levĂ© Ă  11 crĂ©dits d’une valeur de 1,6 million de dinars. Ces crĂ©dits permettront l’intĂ©gration de 112 hectares de terres dans le cycle Ă©conomique.

Avec TAP

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Siliana se penche sur les enjeux hydriques de l’étĂ© 2025

Les travaux du Conseil rĂ©gional de l’eau de Siliana se sont tenus, mardi 29 avril, au siĂšge du gouvernorat lors d’une sĂ©ance dĂ©diĂ©e au suivi de la situation de l’approvisionnement en eau potable dans la rĂ©gion.

Lors de cette rĂ©union, le commissaire rĂ©gional au dĂ©veloppement agricole de Siliana, Jamel Ferchechi, a rappelĂ© que l’ensemble des dĂ©lĂ©gations du gouvernorat s’approvisionne en eau Ă  partir de ressources hydrauliques propres, Ă  l’exception de la dĂ©lĂ©gation de Bou Arada.

La SociĂ©tĂ© nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) assure de son cĂŽtĂ© la desserte de toutes les zones urbaines ainsi que de 40% des zones rurales, en partenariat avec les groupements hydrauliques.

Un rapport conjoint Ă©tabli par la dĂ©lĂ©gation rĂ©gionale au dĂ©veloppement agricole et le district rĂ©gional de la SONEDE indique que l’étĂ© 2024 a Ă©tĂ© marquĂ© par des perturbations d’intensitĂ© variable, touchant notamment les systĂšmes d’approvisionnement des villes de Siliana et Makther.

Cette situation met en lumiĂšre l’urgence d’amĂ©liorer la gouvernance de la gestion des ressources hydrauliques Ă  moyen et long termes, et de poursuivre le forage de nouveaux puits profonds pour renforcer les capacitĂ©s existantes.

Le mĂȘme rapport dresse la liste des principales interventions programmĂ©es pour l’étĂ© 2025. Parmi elles figure le renforcement de l’alimentation en eau de la ville de Siliana et Ă  Errouhia et Bargou.

Avec TAP

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GabĂšs : L’hĂŽpital universitaire renforcĂ© par de nouveaux Ă©quipements de pointe

Le processus de renforcement de l’hĂŽpital universitaire de GabĂšs se poursuit Ă  travers l’acquisition de nouveaux Ă©quipements mĂ©dicaux de pointe, dans l’objectif d’optimiser la qualitĂ© des prestations de soins prodiguĂ©es aux patients.

Dans cette perspective, le service d’anatomie et de cytologie a Ă©tĂ© dotĂ© d’équipements modernes, notamment d’un appareil de derniĂšre gĂ©nĂ©ration destinĂ© Ă  la prĂ©paration des coupes histologiques. Cette acquisition permettra de rehausser la rapiditĂ© et la prĂ©cision des diagnostics, selon un communiquĂ© publiĂ© par la direction de l’hĂŽpital sur sa page officielle Facebook.

Par ailleurs, l’unitĂ© d’imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM) de l’hĂŽpital universitaire de GabĂšs a Ă©tĂ© rĂ©cemment dotĂ©e d’un respirateur Ă  oxygĂšne non magnĂ©tique.

Pour rappel, en mars dernier, le service de cardiologie a Ă©galement Ă©tĂ© renforcĂ© par des appareils d’échocardiographie pour amĂ©liorer le diagnostic des maladies cardiaques et aider les mĂ©decins Ă  fournir des soins mĂ©dicaux rapides et prĂ©cis aux patients, et ce, dans le cadre du programme  Â»Essaha Aziza Â».

Dans le cadre du mĂȘme programme, le service de nĂ©onatologie a Ă©tĂ© Ă©quipĂ© de cinq nouvelles couveuses pour amĂ©liorer les prestations dans ce service.

Avec TAP

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Tozeur : RĂ©ception provisoire du service d’IRM Ă  l’hĂŽpital rĂ©gional HĂ©di Jaballah

L’hĂŽpital rĂ©gional HĂ©di Jaballah Ă  Tozeur a rĂ©ceptionnĂ©, lundi 28 avril, Ă  la rĂ©ception son nouveau service d’Imagerie par RĂ©sonance MagnĂ©tique (IRM), une unitĂ© de pointe qui devrait ĂȘtre pleinement opĂ©rationnelle d’ici la fin de l’annĂ©e 2025.

Le directeur de l’établissement, Bsiri Nefti, a indiquĂ© Ă  l’Agence TAP que cette nouvelle unitĂ© sera dotĂ©e des Ă©quipements mĂ©dicaux nĂ©cessaires dont un appareil d’IRM.

Il a ajoutĂ© que l’hĂŽpital rĂ©gional HĂ©di Jaballah assurera la rĂ©alisation des examens de radiologie au profit des patients des gouvernorats de Tozeur, Gafsa et KĂ©bili, notant qu’il est le seul Ă©tablissement hospitalier public Ă  ĂȘtre Ă©quipĂ© d’un appareil IRM dans la rĂ©gion du sud-ouest.

Avec TAP

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L’ARP entame l’examen d’un projet de loi pour l’ouverture d’un bureau du Conseil arabe des spĂ©cialitĂ©s mĂ©dicales Ă  Tunis

 L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a entamĂ©, mardi 29 avril, l’examen d’un projet de loi relatif Ă  l’approbation d’un accord de siĂšge entre la Tunisie et le Conseil arabe des spĂ©cialitĂ©s mĂ©dicales pour l’ouverture d’un bureau de coordination Ă  Tunis.

La sĂ©ance plĂ©niĂšre, prĂ©sidĂ©e par Ibrahim Bouderbala, prĂ©sident de l’ARP, s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence du ministre de la SantĂ©, Mustapha Ferjani, et la dĂ©lĂ©gation l’accompagnant.

Ce projet de loi organique n°2025-04, initié par la présidence de la République, vise à renforcer les activités du Conseil et à rapprocher le systÚme académique tunisien de formation médicale des standards professionnels arabes de référence.

Selon le rapport conjoint des commissions parlementaires concernĂ©es, l’ouverture de ce bureau permettra Ă  la Tunisie de devenir un centre de coordination pour toutes les activitĂ©s du Conseil au niveau du Maghreb arabe, Ă©largissant ainsi son champ d’action aux pays francophones d’Afrique du Nord.

Parmi les objectifs visĂ©s figurent le renforcement du rĂŽle tunisien dans les activitĂ©s du Conseil, la promotion des programmes et services offerts, la coordination de la formation dans les centres accrĂ©ditĂ©s et l’organisation des examens du Conseil en Tunisie qui servirait de centre d’examen pour les pays du Maghreb.

Avec TAP

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À El Jem et Dougga, la Fondation Arts & Culture by UIB mĂ©cĂšne des arts et du patrimoine

FidĂšle Ă  sa raison d’ĂȘtre, la Fondation Arts & Culture by UIB annonce le renouvellement pour une durĂ©e de trois ans, de son mĂ©cĂ©nat et son appui au Festival international de musique symphonique d’El Jem et au Festival International de Dougga.

Cet engagement est le reflet d’un accompagnement pĂ©renne au service de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine ainsi que de la promotion de la crĂ©ation artistique. Il traduit, en mĂȘme temps, l’attachement de la Fondation Arts & Culture by UIB aux valeurs d’ouverture, de dialogue
et de paix.

 

« La Fondation Arts & Culture by UIB maintient ainsi le cap qu’elle s’est donnĂ©e. Elle considĂšre la culture – qui est un ensemble de systĂšmes au rang desquels se trouvent notamment l’art, la science, la religion et les rapports sociĂ©taux – comme un moyen d’expression de la crĂ©ativitĂ© et de l’identitĂ© avec le partage d’expĂ©riences culturelles qui favorisent le dĂ©veloppement du comportement individuel et collectif en relation avec l’environnement tant interne qu’externe. La raison d’ĂȘtre de la Fondation ne perdra pas de son Ă©clat car elle s’enracine dans une conviction confirmĂ©e, sincĂšre, ne pouvant ĂȘtre asservie Ă  une quelconque approche mercantile » a soulignĂ© monsieur Kamel NĂ©ji, prĂ©sident de la Fondation Arts & Culture by UIB.

Dans les Ă©crins historiques classĂ©s au patrimoine mondial de l’UNESCO que sont le site archĂ©ologique de Dougga et l’amphithéùtre d’El Jem, les deux festivals offrent des expĂ©riences culturelles inĂ©dites et complĂ©mentaires.

À Dougga, une scĂšne posĂ©e sur les ruines d’un théùtre antique, accueille une programmation Ă©clectique, reflet de la richesse et de la diversitĂ© culturelle tunisienne et internationale.

À El Jem, les plus grands orchestres symphoniques internationaux investissent les pierres millĂ©naires du ColisĂ©e, crĂ©ant un dialogue entre musique classique et patrimoine architectural.

D’aprĂšs communiquĂ©

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L’UBCI tient son AGO 2025 et dĂ©voile son plan stratĂ©gique

L’Union bancaire pour le commerce et l’industrie (UBCI) a tenu son AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Ordinaire le lundi 29 avril 2025 Ă  l’hĂŽtel Radisson Blu, Ă  Tunis.

À cette occasion, le PrĂ©sident du Conseil d’Administration, Monsieur Hassine DOGHRI, a souhaitĂ© la bienvenue aux actionnaires prĂ©sents, les remerciant pour leur fidĂ©litĂ© et leur engagement constant aux cĂŽtĂ©s de la Banque. Dans son allocution d’ouverture, il a saluĂ© la rĂ©silience de la Banque au titre de l’exercice 2024 et mis en avant la dynamique de transformation engagĂ©e par l’UBCI, visant Ă  renforcer sa position sur le marchĂ©, Ă  accompagner ses clients dans une dĂ©marche de dĂ©veloppement durable et Ă  contribuer activement Ă  l’essor de l’économie nationale.

Monsieur Mohamed KOUBAA, Directeur GĂ©nĂ©ral de l’UBCI, a dressĂ© le bilan de l’exercice Ă©coulĂ©, mettant en lumiĂšre une trajectoire de croissance pĂ©renne et des fondamentaux solides, soutenus par une gestion rigoureuse des risques. Un ensemble de rĂ©sultats qui tĂ©moigne de la rĂ©silience du modĂšle Ă©conomique de l’UBCI.

Il a Ă©galement partagĂ© les grandes avancĂ©es stratĂ©giques de l’annĂ©e, notamment un jalon structurant, constituĂ© par la migration rĂ©ussie vers le nouveau systĂšme d’information Flexcube. Ce chantier d’envergure marque l’achĂšvement de la dĂ©simbrication des anciens systĂšmes. Cette Ă©volution technologique majeure dote dĂ©sormais la Banque d’une autonomie informatique totale, renforçant son agilitĂ©, sa capacitĂ© d’innovation et son indĂ©pendance.

Dans le cadre de la poursuite de son plan de transformation, l’UBCI a rĂ©organisĂ© son pĂŽle Business afin de renforcer la dynamique commerciale, dĂ©velopper son portefeuille clients, notamment auprĂšs des TPME et accroĂźtre ses parts de marchĂ©. Cette nouvelle organisation vise Ă©galement Ă  optimiser l’orientation client et les processus dĂ©cisionnels, tout en maintenant une gestion rigoureuse des risques.

Dans cette phase clĂ© de transformation, l’UBCI a dĂ©voilĂ© son plan stratĂ©gique Ă  horizon 2029 : « Émergence 2029 ». Fruit d’une dĂ©marche participative et collective, cette vision trace les contours d’un nouveau cycle de dĂ©veloppement, pour positionner l’UBCI comme une banque universelle et citoyenne, rĂ©solument tournĂ©e vers la performance durable et l’impact positif. PortĂ©e par ses valeurs fondatrices – Innovation, QualitĂ© et DurabilitĂ© – l’UBCI ambitionne de renforcer la confiance de ses parties prenantes, d’accroĂźtre son rayonnement commercial et de gĂ©nĂ©rer une prospĂ©ritĂ© inclusive.

L’UBCI continue d’illustrer l’efficacitĂ© de son modĂšle de gestion des risques, reposant sur une politique d’octroi rigoureuse et un suivi renforcĂ© du recouvrement. Cette approche a permis une amĂ©lioration continue de la qualitĂ© du portefeuille, avec un taux de crĂ©ances douteuses (NPL) rĂ©duit Ă  5 % et un taux de couverture supĂ©rieur Ă  76 %, parmi les meilleurs du secteur.

Dans ce contexte de performance soutenue, l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale de l’UBCI a Ă©galement approuvĂ© la distribution d’un dividende de 1,250 dinar brut par action, dont le paiement interviendra Ă  partir du 7 mai 2025.

L’UBCI remercie l’ensemble de ses actionnaires pour leur confiance renouvelĂ©e et rĂ©affirme son engagement Ă  poursuivre sa dynamique de transformation dans un esprit d’innovation, de responsabilitĂ© et de performance durable.

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Kef : inauguration du service de pĂ©diatrie Ă  l’hĂŽpital local de Tajerouine

Le nouveau service de pĂ©diatrie Ă  l’hĂŽpital local de Tajerouine au Kef a Ă©tĂ© inaugurĂ©, lundi 28 avril.

Le directeur rĂ©gional de la santĂ©, Moncef El Houani, a indiquĂ© Ă  l’Agence TAP que cette unitĂ© dotĂ©e d’une capacitĂ© de 10 lits prend en charge les enfants de moins de 15 ans.

Il a ajoutĂ© que la fin des travaux de construction d’un bloc opĂ©ratoire et d’une salle de chirurgie gĂ©nĂ©rale, entamĂ©s en fĂ©vrier 2025, est prĂ©vue pour fĂ©vrier 2026.

L’hĂŽpital local de Tajerouine offrira, dĂ©sormais, des services mĂ©dicaux dans cinq spĂ©cialitĂ©s au profit des patients de KaĂąlet Senan, KalaĂą Khasba, JĂ©rissa et Tajerouine.

Avec TAP

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Signature d’une convention de coopĂ©ration entre l’ISIE et l’UTMA

Une convention de coopĂ©ration entre l’Instance supĂ©rieure indĂ©pendante pour les Ă©lections (ISIE) et l’Union tunisienne des mĂ©dias associatifs (UTMA) a Ă©tĂ© signĂ©e ce mardi 29 avril, Ă  Tunis.

La convention a pour objectif de renforcer, d’une part, le partenariat entre l’ISIE et l’UTMA et de dĂ©finir, d’autre part, un dispositif de suivi et d’évaluation des programmes de coopĂ©ration entre les deux parties, mis en place Ă  l’occasion des Ă©chĂ©ances Ă©lectorales.

Il s’agit aussi d’évaluer les activitĂ©s organisĂ©es conjointement en matiĂšre de formation Ă©lectorale et mĂ©diatique; ainsi que les campagnes de sensibilisation et d’information visant Ă  encourager la participation aux Ă©lections. En particulier celle des jeunes, des femmes et des personnes en situation de handicap. C’est ce qu’indique l’ISIE dans un communiquĂ©.

Le prĂ©sident de l’Instance Ă©lectorale, Farouk Bouasker, s’est fĂ©licitĂ© de la coopĂ©ration Ă©tablie entre l’ISIE et l’UTMA.  « Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopĂ©ration avec les diffĂ©rentes composantes de la sociĂ©tĂ© civile Â», prĂ©cise-t-il.

Avec TAP

 

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FILT : « Le Bisht Â», un savoir-faire du patrimoine arabe ancestral qui rayonne

ÉvĂ©nement culturel incontournable, la Foire Internationale du Livre de Tunis (FILT) s’impose comme un rendez-vous annuel ouvert sur les cultures et les arts du monde entier. Outre la littĂ©rature, les traditions autour du patrimoine et des mĂ©tiers artistiques occupent une place importante dans cette fĂȘte du livre ouverte sur l’histoire des peuples et des nations, dans une mosaĂŻque de couleurs intemporelle.

Au pavillon saoudien, le fameux Bisht Hassawi, en rĂ©fĂ©rence Ă  la ville d’Al-Ahsa, au Sud du Royaume, est un patrimoine vestimentaire par excellence qui se dĂ©ploie en couleurs et tissus ornĂ©s de motifs, argentĂ©s ou dorĂ©s, tissĂ©s Ă  la main.

L’espace amĂ©nagĂ© Ă  l’entrĂ©e du pavillon et accueillant ce savoir-faire ancestral, capte la curiositĂ© de voir de prĂšs le tissage de ce vĂȘtement traditionnel sous forme de manteau long sans manches que l’Arabie saoudite Ɠuvre Ă  promouvoir, avec d’autres mĂ©tiers, Ă  travers l’instauration de l’annĂ©e de l’artisanat en 2025.

D’ailleurs, le Bisht est proposĂ© pour inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco dans le cadre d’une candidature multinationale rĂ©unissant plusieurs pays arabes qui partagent ce patrimoine immatĂ©riel.

Dans une rencontre, lundi 28 avril, avec l’agence TAP, l’artisan Habib Mohamed Khothor a offert un large aperçu de ce savoir-faire du Bisht. Un hĂ©ritage de plusieurs gĂ©nĂ©rations, mis en avant sur le pavillon de son pays oĂč est Ă©galement visible un autre Ă©lĂ©ment emblĂ©matique du patrimoine du pays, le « Ogal Â».

Costume traditionnel et produit synonyme d’authenticitĂ© mais aussi de luxe, le Bisht et ses appellations multiples dont la plus connue est celle de « Abaya Â», se dĂ©cline en plusieurs modĂšles et couleurs, notamment dans les tons particuliers du vert et du Camel. Ces couleurs de la terre renvoient vers une gĂ©ographie du dĂ©sert racontant la rĂ©silience humaine et la capacitĂ© de l’homme Ă  se nourrir de son environnement dans des crĂ©ations qui dĂ©fient le temps.

Originaire de la ville d’Al Ahsa, ville abritant le plus grand oasis au monde qui est classĂ© au patrimoine mondial, et berceau du Bisht, l’artisan en Abaya blanche avec et les fameux « coiffe Â» et « ogal Â» saoudiens, raconte fiĂšrement l’histoire d’un vĂȘtement « portĂ© depuis des siĂšcles par les hommes et les femmes de son pays et soigneusement confectionnĂ© Ă  la main, avec passion et patience, sur une durĂ©e de 15 Ă  20 jours Â».

Ce travail implique de nombreux artisans dont « le nombre va jusqu’à huit personnes qui se partagent les tĂąches jusqu’à la derniĂšre trame tissĂ©e sur un costume hautement sollicitĂ© par les clients, chacun selon ses moyens Â». Ce produit de qualitĂ© reproduit la culture du peuple et ses fils argentĂ©s ou dorĂ©s revisitent les ruisseaux d’eau dans l’Oasis et les branches des palmiers.

Le Bisht est un costume de prestige et de statut social

GrĂące Ă  sa longue expĂ©rience dans la fabrication du Bish et nourri du sens du dĂ©tail et de la prĂ©cision, il parle dans les moindres dĂ©tails sur un mĂ©tier qu’il pratique avec dĂ©vouement. HabitĂ© qu’il est par une volontĂ© infaillible de  perpĂ©tuer cet art pour les gĂ©nĂ©rations futures dans son pays.

Beaucoup plus qu’un simple costume, le Bisht est un costume de prestige et de statut social. Les fils en usage dans le tissage, en or et en argent, sont gĂ©nĂ©ralement importĂ©s de pays comme l’Allemagne pour les produits de luxe. Alors que les Abayas normales sont assez souvent brodĂ©es par le fils importĂ© de l’Inde ou de France.

La fabrication du Bisht a profitĂ© de l’emplacement de la rĂ©gion, carrefour traditionnel pour le commerce dans la pĂ©ninsule arabique et les pays voisins. Historiquement, il Ă©tait le costume des princes et des dignitaires du pays avant de devenir progressivement un costume Ă  la portĂ©e de la population. Selon M.Khodhor « les prix les plus Ă©levĂ©s peuvent atteindre les 10 mille dollars Â».

Ces derniĂšres annĂ©es, « le Bisht hassawi attire les maisons de couture modernes qui se prĂ©cipitent pour l’introduire dans leurs crĂ©ations. Et ce, en lui insufflant une touche moderne; tout en prĂ©servant ce qui fait son authenticitĂ© Â», avance l’artisan.

Passage obligatoire pour tout visiteur de son atelier temporaire au coeur du pavillon saoudien, une photo avec le Bisht sur les Ă©paules créée un dialogue et un contact direct avec une culture millĂ©naire, beaucoup plus qu’un simple souvenir sur les rayons du livre.

Avec TAP

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Régulations numériques et modÚles économiques : enseignements européens pour le Maghreb

La rĂ©volution numĂ©rique modifie en profondeur les modĂšles Ă©conomiques traditionnels. Plateformes de streaming, cryptomonnaies, services de paiement dĂ©matĂ©rialisĂ©s, jeux en ligne : de nombreux secteurs Ă©voluent aujourd’hui en dehors des cadres classiques. Dans ce contexte, les États doivent adapter leurs rĂ©glementations pour assurer Ă  la fois sĂ©curitĂ©, souverainetĂ© et innovation.

L’Europe, et en particulier la Suisse, offre des exemples intĂ©ressants d’équilibres rĂ©ussis. Le Maghreb, en quĂȘte de diversification Ă©conomique et de maĂźtrise des usages numĂ©riques, pourrait y puiser des enseignements prĂ©cieux.

Un marché numérique en pleine expansion

Les services numĂ©riques pĂšsent aujourd’hui des centaines de milliards de dollars dans l’économie mondiale. Qu’il s’agisse d’e-commerce, de streaming, de plateformes de jeu ou de finance dĂ©centralisĂ©e, l’évolution est rapide, souvent en avance sur les lois en vigueur. L’adoption massive des smartphones et le dĂ©veloppement des infrastructures internet ont favorisĂ© l’essor d’un Ă©cosystĂšme digital transfrontalier.

Cette mutation crée des opportunités de revenus, mais elle expose aussi les utilisateurs à de nouveaux risques : arnaques, collecte abusive de données, addiction ou contournement fiscal. Face à ces défis, certains pays ont choisi de prendre les devants, en imposant des régulations strictes à des secteurs spécifiques du numérique.

Régulation en Suisse : encadrer pour mieux maßtriser les usages digitaux

La Suisse fait figure de pionniĂšre en matiĂšre de rĂ©gulation numĂ©rique ciblĂ©e. En 2019, elle a adoptĂ© une lĂ©gislation spĂ©cifique sur les jeux d’argent en ligne, interdisant les plateformes non autorisĂ©es et crĂ©ant un cadre clair pour les acteurs agréés. Cette dĂ©cision ne visait pas seulement la moralisation du secteur, mais aussi sa formalisation Ă©conomique.

Aujourd’hui, un casino en ligne suisse comme Casino777 peut opĂ©rer lĂ©galement, sous la supervision de la Commission fĂ©dĂ©rale des maisons de jeu. Les utilisateurs y bĂ©nĂ©ficient d’une protection renforcĂ©e (limites de mise, auto-exclusion, cryptage des donnĂ©es), tandis que l’État perçoit des recettes fiscales et contrĂŽle les flux financiers.

Ce modĂšle, fondĂ© sur la transparence, la responsabilitĂ© et la fiscalisation, dĂ©montre qu’il est possible d’encadrer efficacement des activitĂ©s numĂ©riques souvent jugĂ©es difficiles Ă  maĂźtriser.

Des usages massifs, mais peu encadrés au Maghreb

Dans les pays du Maghreb, les pratiques numériques sont en forte croissance. La jeunesse est connectée, les usages mobiles explosent, et de nombreuses plateformes internationales sont utilisées au quotidien. Cependant, les cadres réglementaires sont souvent lacunaires ou inadaptés.

Certaines activitĂ©s numĂ©riques, comme les jeux d’argent en ligne, les cryptomonnaies ou les services de paris, se dĂ©veloppent dans un flou juridique. Cela ouvre la porte Ă  :

  • Une perte de contrĂŽle Ă©tatique sur les flux Ă©conomiques ;
  • Une absence de protection des usagers contre les dĂ©rives ou escroqueries ;
  • Une fiscalitĂ© contournĂ©e, faute d’instruments adaptĂ©s ;
  • Une concurrence dĂ©loyale pour les acteurs locaux rĂ©gulĂ©s.

Ce décalage entre pratiques réelles et réglementation existante constitue un frein à la souveraineté numérique et à la transformation économique.

Structurer les marchés numériques : entre défi juridique et potentiel fiscal

La régulation des marchés numériques ne se résume pas à une logique de contrÎle. Elle permet aussi de :

  • CrĂ©er un environnement Ă©conomique stable, propice Ă  l’investissement ;
  • Fournir un cadre lĂ©gal aux acteurs nationaux souhaitant innover ;
  • GĂ©nĂ©rer des recettes fiscales utiles au financement des politiques publiques ;
  • PrĂ©server la sĂ©curitĂ© des utilisateurs, notamment les plus jeunes.

Les pays du Maghreb, en pleine transition Ă©conomique, ont donc tout intĂ©rĂȘt Ă  dĂ©finir des cadres lĂ©gaux modernes pour encadrer les plateformes numĂ©riques, Ă  commencer par celles qui brassent des flux importants. L’expĂ©rience suisse, dans le domaine des jeux en ligne, prouve qu’une telle rĂ©gulation est possible, rentable et bĂ©nĂ©fique pour l’ensemble des parties prenantes.

Vers une gouvernance régionale des pratiques numériques ?

Au-delĂ  des cadres nationaux, l’émergence d’un marchĂ© numĂ©rique maghrĂ©bin intĂ©grĂ© pourrait renforcer la position des États face aux gĂ©ants du numĂ©rique. Une harmonisation des rĂ©gulations (comme cela a Ă©tĂ© initiĂ© dans l’Union europĂ©enne) permettrait :

  • De lutter plus efficacement contre les pratiques illĂ©gales transfrontaliĂšres ;
  • De renforcer la cybersĂ©curitĂ© Ă  l’échelle rĂ©gionale ;
  • D’attirer des investissements structurants dans l’économie digitale ;
  • De dĂ©velopper des plateformes locales compĂ©titives et responsables.

Cette coopĂ©ration rĂ©gionale pourrait s’appuyer sur les structures existantes (UMA, Union africaine) et viser Ă  crĂ©er un socle commun de rĂ©gulation numĂ©rique, incluant les jeux, les services financiers, les donnĂ©es personnelles et les plateformes de contenu.

Conclusion : poser les fondations d’une souverainetĂ© numĂ©rique maghrĂ©bine

Le dĂ©veloppement des services numĂ©riques dans les pays du Maghreb est une rĂ©alitĂ© incontournable. PlutĂŽt que de le subir, il est temps de le structurer. Cela suppose de s’inspirer des modĂšles ayant fait leurs preuves, comme celui de la Suisse avec son casino en ligne sous licence, mais aussi de dĂ©velopper une vision propre, ancrĂ©e dans les rĂ©alitĂ©s locales.

La rĂ©gulation des plateformes numĂ©riques, si elle est bien pensĂ©e, peut devenir un outil puissant au service de l’innovation, de la justice fiscale et de la protection des citoyens. Le Maghreb a une carte Ă  jouer : il lui reste Ă  poser les bonnes bases pour bĂątir une souverainetĂ© numĂ©rique durable.

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