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Donald Trump évoque une possible baisse des droits de douane visant la Chine

Le président américain Donald Trump a laissé entendre jeudi que les hausses de droits de douane imposées par les États-Unis et la Chine – qui ont récemment secoué les marchés – pourraient toucher à leur fin.

« Je ne veux pas qu’ils augmentent davantage, car à un certain point, les gens n’achètent plus », a déclaré Donald Trump aux journalistes, à propos des tarifs douaniers.

« Donc, je ne veux peut-être pas les augmenter, ou je ne souhaiterais pas les porter à ce niveau. Je voudrais peut-être les baisser, car on veut que les gens achètent, mais à un moment donné, ils n’achèteront plus », a-t-il ajouté.

Washington a récemment relevé à 145 % les surtaxes visant des produits chinois. En réaction, Pékin a porté ses propres droits de douane sur les importations américaines de 84 % à 125 %.

La Chine a toutefois indiqué qu’elle ne « réagirait pas » à ce qu’elle considère comme un « jeu de chiffres », suggérant ainsi qu’elle n’augmentera pas davantage ses surtaxes.

Donald Trump a affirmé que la Chine avait pris contact avec Washington depuis l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs, se disant optimiste quant à la possibilité de conclure un accord. Il n’a cependant pas précisé la nature de ces échanges, ni si le président chinois Xi Jinping y était personnellement impliqué.

Malgré ces déclarations, des sources citées par Reuters soulignent que les discussions de haut niveau entre les deux pays sont pour l’instant quasi inexistantes.

Par ailleurs, Donald Trump a déclaré qu’un accord concernant l’application TikTok n’était pas à l’ordre du jour. Il a rappelé avoir accordé un délai à la société chinoise ByteDance pour vendre ses activités aux États-Unis, sous peine d’interdiction, en vertu d’une loi promulguée sous la présidence de Joe Biden.

« Nous avons un accord sur TikTok, mais il est soumis à la décision de la Chine. Nous devons donc repousser l’accord jusqu’à ce que les choses se résolvent d’une façon ou d’une autre », a-t-il précisé.

© Image by JIM WATSON / AFP

 

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Kaïs Saïed en visite à Mazzouna : hommage aux victimes et écoute des citoyens

Le président de la République Kaïs Saïed s’est rendu à l’aube ce vendredi 18 avril 2025 dans la ville de Mazzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, pour présenter ses condoléances aux familles des trois élèves tragiquement décédés lundi dernier suite à l’effondrement d’une partie du mur du lycée secondaire de la ville. L’accident a également fait deux blessés.
Au cours de sa visite, le chef de l’État a rencontré plusieurs habitants avec lesquels il a échangé sur leurs préoccupations et les conditions de vie dans la région.
La veille, les habitants, en collaboration avec des composantes de la société civile et des structures publiques, avaient organisé une campagne de nettoyage à travers les rues et ruelles touchées par les récentes manifestations, dans un élan de solidarité et de réappropriation de l’espace public.

 

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Tunisie-Japon : Vers une consolidation de la coopération à l’approche de la TICAD 9

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, s’est entretenu jeudi avec l’ambassadeur du Japon à Tunis, Takeshi Osuga, afin d’évoquer les préparatifs des prochaines échéances bilatérales et régionales, notamment la neuvième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD 9), prévue du 20 au 22 août 2025 à Yokohama.
Lors de cette rencontre, tenue au siège du ministère, les deux parties ont examiné les principaux dossiers de coopération économique, financière et technique, selon un communiqué officiel.
La Tunisie avait accueilli la TICAD 8 en 2022. En 2026, la Tunisie et le Japon célébreront le 70e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques. Cette année-là marquera également les cinquante ans de coopération fructueuse avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

 

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Visite du chef de la diplomatie égyptienne en Tunisie pour renforcer les liens bilatéraux

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés égyptiens, Badr Abdel Ati, effectuera une visite de travail en Tunisie les 18 et 19 avril, à l’invitation de son homologue tunisien, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.
Selon un communiqué du ministère, cette visite constituera une nouvelle occasion d’examiner les moyens de renforcer les relations de fraternité et de coopération entre la Tunisie et l’Égypte, conformément aux orientations des dirigeants des deux pays et dans l’intérêt des deux peuples frères.
Elle permettra également de consolider la tradition de concertation et de coordination entre les deux pays sur les principales questions arabes, régionales et internationales d’intérêt commun.

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Mobilisation citoyenne à Mezzouna : habitants et forces de l’ordre unis pour une opération de nettoyage

Une campagne de nettoyage volontaire s’est tenue ce jeudi soir 17 avril dans la ville de Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, réunissant les habitants et les unités sécuritaires autour d’un même objectif : restaurer l’ordre et la propreté dans les rues.

L’opération, initiée de manière spontanée par la population locale, a principalement ciblé les zones touchées par les récentes manifestations et les actes de vandalisme survenus au cours des dernières nuits. Ensemble, citoyens et forces de l’ordre ont travaillé à effacer les traces des violences, dans un geste fort de solidarité et de responsabilité collective.

Les habitants ont saisi cette occasion pour réaffirmer leur rejet de toute forme de violence ou de désordre. Ils ont appelé au calme, au dialogue et au respect de l’unité nationale, exprimant leur opposition à toute tentative de division ou d’attisement de tensions régionales.

Vidéo : Radio nationale tunisienne

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La Tunisie et l’Algérie se préparent à une dépression atmosphérique prévue pour le 21 avril 2025

Une dépression atmosphérique est attendue le 21 avril 2025, avec des impacts significatifs sur plusieurs régions de la Tunisie et de l’Algérie. « Selon les prévisions, son effet débutera dans la soirée du dimanche 20 avril et devrait se renforcer au cours du lundi 21 avril. Des quantités de précipitations modérées à importantes sont attendues, avec des intensités locales possibles », indique l’Observatoire tunisien de la météo et du climat dans une note publiée sur sa page officielle .

Bien que la probabilité de ce phénomène soit élevée, il est important de souligner que ces informations restent sujettes à des ajustements et des mises à jour, pouvant évoluer positivement ou négativement en fonction de l’évolution des conditions météorologiques.

Il est recommandé de prendre les précautions nécessaires face à cet épisode météorologique et des détails supplémentaires seront communiqués prochainement.

 

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Suspension de 21 mois pour le nageur tunisien Ahmed Ayoub Hafnaoui pour manquements aux règles antidopage

L’Aquatics Integrity Unit (AQIU), organe de World Aquatics chargé de l’intégrité dans les sports aquatiques, a annoncé que le nageur tunisien Ahmed Ayoub Hafnaoui a accepté une suspension de 21 mois pour violation des règles antidopage. Cette sanction, effective depuis le 11 avril 2024, prendra fin le 10 janvier 2026.

Le champion olympique du 400 mètres nage libre aux Jeux de Tokyo 2020 a été sanctionné pour avoir commis trois manquements à ses obligations de localisation dans une période de douze mois, conformément à l’article 2.4 du règlement antidopage de World Aquatics. Ces manquements, constitués de tests manqués et/ou de défauts de déclaration de localisation, sont considérés comme une violation des règles antidopage, même en l’absence de test positif .

En conséquence, tous les résultats obtenus par Hafnaoui depuis le 11 avril 2024 ont été annulés, et il est inéligible pour participer à toute compétition internationale jusqu’à la fin de sa suspension.

 

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Tragédie dans le ciel de Naples : au moins trois morts dans un accident de téléphérique

Au moins trois personnes sont mortes jeudi après-midi dans la chute d’une cabine de téléphérique dans la région de Naples, dans le sud de l’Italie, selon les autorités locales.

« Aux dernières nouvelles, il y avait trois ou quatre morts et des disparus », a déclaré un fonctionnaire de la commune de Castellammare di Stabia, où l’accident s’est produit, selon des médias locaux.

Umberto De Gregorio, président de la société gestionnaire du téléphérique, a indiqué qu’il y aurait trois morts, un disparu et un blessé — un bilan confirmé par l’agence Ansa.

Cependant, selon l’agence AGI et les principaux quotidiens italiens, quatre personnes ont été retrouvées mortes et une cinquième est portée disparue.

Le téléphérique relie la ville de Castellammare di Stabia, dans le golfe de Naples, au mont Faito, sur une distance de près de trois kilomètres. L’accident serait dû à la rupture d’un câble, alors qu’une cabine transportant 16 passagers se trouvait à proximité de la ville, près du sol, tandis qu’une seconde cabine se trouvait en altitude, au-dessus d’un précipice, sur le mont Faito.

Les 16 passagers de la première cabine ont pu être rapidement secourus, mais le mauvais temps et le brouillard ont retardé l’intervention des secours auprès des passagers de la seconde cabine.

Le téléphérique, inauguré en 1952, n’avait connu jusqu’ici qu’un seul accident : en 1960, la chute d’une cabine avait fait quatre morts.

 

 

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Tunisie – Sénégal : une greffe de rein réussie à Monastir dans le cadre d’un partenariat médical africain

Une équipe médicale et paramédicale sénégalaise de l’hôpital Idrissa Pouye de Dakar a participé, le 16 avril 2025, à une greffe de rein réussie réalisée à l’hôpital universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir, a annoncé ce jeudi le ministère de la Santé dans un communiqué.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le Centre national tunisien pour la promotion de la transplantation d’organes et les autorités sanitaires sénégalaises. L’objectif est d’accompagner le Sénégal dans la mise en place de ses premières greffes de rein sur son sol avant la fin de l’année, en mobilisant l’expertise tunisienne dans une démarche fondée sur le partage de compétences, l’autofinancement et le renforcement de la souveraineté sanitaire en Afrique.

Le ministère de la Santé a souligné que cette initiative illustre le rôle de pionnier de la Tunisie dans le domaine de la transplantation d’organes et sa volonté d’approfondir la coopération médicale avec les pays africains. Elle traduit également l’engagement tunisien en faveur du développement de la formation médicale spécialisée et de l’intégration sanitaire sur le continent.

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La Tunisie renforce sa flotte maritime avec deux patrouilleurs américains

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a supervisé ce jeudi matin à la base navale principale de La Goulette, la cérémonie officielle d’entrée en service des deux nouveaux patrouilleurs maritimes Tazarka et Menzel Bourguiba. Ces bâtiments intègrent désormais la flotte de la marine nationale tunisienne, dans le cadre d’un partenariat stratégique avec les États-Unis.

La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur américain en Tunisie, Joey Hood, du commandant de la Sixième Flotte des États-Unis, ainsi que de hauts responsables militaires et civils des deux pays.

Dans une déclaration prononcée à cette occasion, Khaled Shili a salué la solidité des relations tuniso-américaines, qualifiées de « stratégiques » et fondées sur des intérêts communs et un respect mutuel. Il a mis en avant la qualité de la coopération bilatérale, notamment dans le cadre de la feuille de route 2020-2030, soulignant la volonté de Tunis de renforcer davantage ce partenariat.

« La Tunisie, en tant que pôle de stabilité et acteur sécuritaire régional, est résolument engagée à développer ses capacités opérationnelles, à intensifier les échanges en matière de formation militaire et à moderniser ses équipements », a-t-il affirmé.

Le ministre a précisé que l’entrée en service de ces deux patrouilleurs contribuera de manière significative à la protection des frontières maritimes du pays, dans un contexte régional marqué par une montée des défis sécuritaires : trafic d’êtres humains, contrebande, criminalité organisée, migration irrégulière et terrorisme.

Pour sa part, l’ambassadeur Joey Hood a réaffirmé que la Tunisie demeure « le principal allié des États-Unis en dehors de l’OTAN », saluant son rôle actif dans la lutte contre les trafics en mer, la lutte antiterroriste et sa participation aux missions humanitaires sur le continent africain.

Le commandant de la Sixième Flotte américaine a, lui aussi, souligné l’importance des partenariats solides dans la consolidation de la sécurité maritime, exprimant l’engagement continu de son pays à collaborer étroitement avec la Tunisie pour préserver la stabilité de la région méditerranéenne.

 

 

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Sidi Bouzid : Le directeur du lycée de Mazzouna maintenu en liberté

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Sidi Bouzid a décidé, jeudi, de maintenir en liberté le directeur du lycée de Mazzouna ainsi que les quatre autres personnes concernées par l’enquête, suite à l’effondrement d’une partie du mur de l’établissement, qui a causé la mort de trois élèves et blessé deux autres.

Le porte-parole du tribunal et premier assistant du procureur de la République, Jawher El Ghabsi, a précisé à l’Agence TAP que les investigations sont toujours en cours pour déterminer les responsabilités pénales de toute personne ayant commis une faute, de manière directe ou indirecte, ou ayant manqué à un devoir susceptible de prévenir l’accident. L’objectif est d’établir un lien de causalité entre les manquements identifiés et les conséquences dramatiques de l’effondrement.

Il a rappelé que dès la survenue du drame, le 14 avril, le représentant du ministère public et le juge d’instruction s’étaient déplacés sur les lieux pour constater les faits. Une information judiciaire a été ouverte contre X pour homicide et blessures involontaires, conformément aux articles 217 et 225 du Code pénal.

L’article 217 (nouvelle version) prévoit une peine de deux ans d’emprisonnement et une amende de 720 dinars pour tout homicide involontaire commis par négligence, imprudence ou manquement aux règles. L’article 225 (nouvelle version) sanctionne, d’un an de prison et de 480 dinars d’amende, toute personne ayant causé, sans intention de nuire, des blessures corporelles par négligence ou non-respect de la loi.

Le juge d’instruction a délivré une commission rogatoire à l’une des brigades centrales de la Garde nationale à El Aouina, qui a mené les investigations nécessaires. Sur cette base, une décision de garde à vue avait été prise à l’encontre du directeur de l’établissement. À l’issue des auditions et de la remise du rapport d’enquête, le juge d’instruction a décidé de lever la garde à vue et de maintenir en liberté provisoire toutes les personnes impliquées.

Pour rappel, le drame est survenu le 14 avril, lorsqu’une partie du mur d’enceinte du lycée de Mazzouna s’est effondrée, provoquant la mort de trois élèves et en blessant deux autres, qui ont été transportés à l’hôpital régional.

 

 

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La CAF inflige une amende de 150 000 $ pour l’Espérance de Tunis après les violences avec Mamelodi Sundowns

La Commission de Discipline de la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé de sanctionner l’Espérance Sportive de Tunis après les événements survenus lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique contre Mamelodi Sundowns. Le club tunisien écope d’une amende de 150 000 dollars (environ 448 000 dinars tunisiens) suite aux violences impliquant ses supporters.

Ces incidents ont eu lieu alors que les fans de Mamelodi Sundowns ont agressé les supporters de l’Espérance lors de cette rencontre, ce qui a conduit la CAF à prendre des mesures disciplinaires.

Dans le même temps, la CAF a également infligé une amende de 100 000 dollars (environ 290 000 dinars tunisiens) à Mamelodi Sundowns en raison de la responsabilité de ses supporters dans ces affrontements.

Les deux clubs devront désormais s’acquitter de ces amendes et veiller à respecter les règlements en matière de sécurité et de comportement des supporters lors de leurs prochaines rencontres.

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Arrestation d’un mineur impliqué dans une série de vols dans des voitures à Nabeul

L’Administration générale de la sûreté nationale a annoncé, dans un communiqué ce jeudi 17 avril 2025, l’arrestation d’un mineur de 16 ans suite à une série de vols commis dans des véhicules à Nabeul. Quatre citoyens s’étaient rendus au centre de permanence de la ville pour signaler que leurs voitures avaient été vandalisées et cambriolées par un inconnu.

Après avoir pris en charge l’affaire, les unités de la brigade de la police judiciaire de Nabeul ont mené une série d’enquêtes et ont rapidement identifié le suspect. Lors de son interrogatoire, en présence de son tuteur légal, le jeune homme a avoué avoir commis plusieurs vols dans des voitures stationnées sur la voie publique, causant également des dommages matériels.

Le mineur a été placé en garde à vue après consultation du procureur de la République. L’enquête se poursuit.

 

 

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Trump promet un accord commercial “exceptionnel” avec la Chine et l’Europe

Lors d’une conférence de presse conjointe avec la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, le président américain Donald Trump a déclaré, jeudi 17 avril 2025 depuis la Maison Blanche, que les États-Unis étaient en bonne voie pour conclure un “très bon accord” commercial avec la Chine.

Interrogé par un journaliste sur un éventuel rapprochement entre certains alliés des États-Unis et Pékin, en réaction aux politiques tarifaires américaines, Trump a tenu à rassurer : “Je pense que nous allons conclure un très bon accord avec la Chine”, a-t-il affirmé.

Concernant les relations commerciales avec l’Union européenne, le président s’est montré tout aussi optimiste. Il a exprimé sa confiance absolue dans la capacité des deux parties à parvenir à un accord sur les droits de douane :”Je suis sûr à 100 % que nous trouverons un terrain d’entente”, a-t-il ajouté.

Des propos appuyés par Giorgia Meloni, qui a qualifié les États-Unis de “partenaire fiable”, malgré les tensions persistantes entre Washington et Bruxelles, alimentées notamment par la guerre commerciale engagée par l’administration Trump.

 

 

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Arrestation d’un individu dangereux recherché pour trafic de drogue et violence

Les agents de la Zone de sécurité nationale d’El Manzeh ont réussi à interpeller, dans la soirée du 16 avril, un individu extrêmement dangereux, classé parmi les éléments les plus recherchés. Ce dernier, âgé d’une vingtaine d’années, était condamné par contumace à six ans de prison ferme, avec exécution immédiate, et faisait l’objet de recherches dans le cadre de huit affaires criminelles liées au trafic de drogue et aux violences graves.

L’individu, bien connu des autorités pour ses activités criminelles, a été pris en embuscade par les forces de l’ordre dans le quartier de Cité El Khadhra, à Tunis. Bien qu’il ait tenté de prendre la fuite, il a été maîtrisé et arrêté. Il est actuellement en détention et sera prochainement présenté aux autorités judiciaires compétentes pour la suite de la procédure.

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Politique monétaire : la BCT pourrait perdre plus de 300 millions de dinars en 2025, selon Hadidane

L’analyste financier, Moez Hadidane, a déclaré ce jeudi 17 avril 2025 que la Banque centrale de Tunisie (BCT) tire l’essentiel de ses revenus des intérêts sur les prêts accordés aux banques ainsi que des placements de ses excédents de liquidité auprès d’institutions financières étrangères ou d’autres banques centrales. Ces opérations génèrent pour l’institution monétaire des marges bénéficiaires importantes, bien qu’encadrées par la conjoncture économique et les politiques monétaires.

Selon Hadidane, la BCT a appliqué en 2024 un taux d’intérêt de 8 % sur les prêts octroyés aux banques. En cas de surplus de liquidités dans le système, celui-ci est déposé auprès de la Banque centrale avec un taux directeur négatif de -1 %. En parallèle, la BCT supporte divers coûts de fonctionnement, salaires et frais de gestion.

À l’issue de l’exercice 2024, la Banque centrale a enregistré un bénéfice net estimé à 1,3 milliard de dinars, après déduction des charges. Une petite part de ces bénéfices est allouée au renforcement des fonds propres, tandis que l’essentiel est reversé au Trésor public.

Hadidane a aussi souligné, dans une déclaration accordée à Express Fm, que les revenus de la BCT sont étroitement liés à l’évolution du taux directeur. Ainsi, lorsque celui-ci est élevé, les recettes de l’institution augmentent. En 2024, la stabilité du taux à 8 %, conjuguée à des opérations d’achats de bons du Trésor, a contribué significativement à ses revenus.

Toutefois, les perspectives pour 2025 sont plus modestes. En raison d’une politique de réduction progressive du taux directeur visant à accompagner la baisse de l’inflation, les revenus de la Banque centrale devraient reculer, avec un bénéfice estimé à moins d’un milliard de dinars si le taux atteint 6 % en fin d’année.

Hadidane a par ailleurs évoqué une mesure exceptionnelle : l’État tunisien a emprunté directement auprès de la BCT pour un montant de 14 milliards de dinars, sans intérêts, ce qui s’apparente à une création monétaire. En revanche, les entreprises empruntent toujours à un taux de 8 %, ce qui met en lumière une distorsion dans l’application de la politique monétaire et affecte son efficacité.

 

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Sécurité nationale : diffusion de fausses informations visant à troubler l’ordre public… un individu interpellé

La Direction Générale de la Sécurité Nationale (DGSN) a formellement démenti, ce jeudi 17 avril 2025, des informations largement diffusées sur les réseaux sociaux faisant état d’une tentative d’immolation par le feu d’un individu, prétendument en réaction à des mauvais traitements infligés par des agents de police dans une région relevant de ses services.

Dans un communiqué officiel, la DGSN précise que ces informations sont totalement infondées et relèvent de la désinformation délibérée. L’auteur de cette rumeur a d’ailleurs reconnu, lors de son interrogatoire, avoir sciemment publié ces fausses allégations via son compte personnel sur les réseaux sociaux. Son intention, selon les autorités, était de provoquer des tensions et de manipuler l’opinion publique à l’encontre des forces de sécurité.

Suite à une instruction du parquet, une enquête judiciaire a été ouverte. L’individu a été placé en garde à vue pour “utilisation abusive des réseaux sociaux, diffusion de fausses nouvelles et incitation à troubler l’ordre public”. Les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuelles complicités ou relais de cette campagne de désinformation.

La DGSN rappelle que la diffusion intentionnelle de fausses informations portant atteinte à la sécurité publique est un acte puni par la loi, et appelle à la vigilance face aux tentatives de manipulation sur les réseaux sociaux.

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Suspension confirmée pour Youcef Belaïli : deux matchs de sanction et 5 000 dinars d’amende

La commission nationale d’appel relevant de la Fédération tunisienne de football a confirmé, ce jeudi, la décision de la Ligue nationale de football professionnel concernant le joueur algérien de l’Espérance sportive de Tunis, Youcef Belaïli. Ce dernier écope de deux matchs de suspension assortis d’une amende de 5 000 dinars, en raison d’un geste jugé inapproprié lors du match face à la Jeunesse Sportive d’El Omrane, comptant pour la 25ᵉ journée de la Ligue 1 professionnelle.

Dans le communiqué de la commission d’appel, il est précisé :

« Après délibération juridique et à la majorité, la commission a décidé d’accepter l’appel sur la forme et, sur le fond, de confirmer la décision contestée. »

Pour rappel, le bureau de la Ligue avait initialement sanctionné Belaïli de cette même peine disciplinaire, avant que l’Espérance sportive de Tunis ne dépose un recours auprès de la commission d’appel, sollicitant une révision de la sanction.

Suite à cette confirmation, Youcef Belaïli sera officiellement absent lors du derby de la capitale contre le Club Africain, prévu ce dimanche 20 avril, dans le cadre de la 27ᵉ journée du championnat.

 

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Tribune – Le 9 avril 1938 : Il y a 87 ans, les premiers martyrs tunisiens pour l’indépendance de la Tunisie (1ère partie)

Par le Colonel ® Boubaker BENKRAIEM *

L’arrivée au pouvoir en France du Front populaire et sa volonté d’engager le dialogue avec les chefs nationalistes tunisiens permettent le retour de ceux qui avaient été internés dans le Sud du pays. Un vent d’espoir se lève alors en Tunisie lorsque Pierre Viénot, sous-secrétaire d’État chargé des protectorats du Maghreb, déclare à la radio, le 1er mars 1937, qu’il est nécessaire d’associer les Tunisiens à la gestion des affaires publiques. Le discours est très bien accueilli par les dirigeants du Néo-Destour. Habib Bourguiba proclame que « l’union indissoluble entre la France et la Tunisie constitue la base de toutes les revendications du Néo-Destour » tandis que Mahmoud El Materi  écrit que « la population tunisienne dans sa totalité est prête à apporter sa collaboration à la mise en pratique de la politique nouvelle ». 

Cependant, le 21 juin 1937, le gouvernement Blum, qui avait mené une politique d’ouverture envers les colonies et les protectorats, est poussé à la démission en raison de la crise économique qui secoue la France. Bourguiba tente de renouer des liens avec le nouveau gouvernement en se rendant à Paris en octobre. Il y rencontre Albert Sarraut, ministre d’État chargé de la coordination pour les affaires nord-africaines, qui lui fait comprendre que la dégradation de la situation internationale fait passer au second plan les aspirations du peuple tunisien et que l’heure est à la reprise en main de l’Afrique du Nord en prévision du conflit qui s’annonce. Bourguiba  comprend alors que le temps des négociations pacifiques est passé.

Aussi, Abdelaziz Thâalbi, fondateur du Destour, rentre au pays le 5 juillet 1937  après un exil volontaire et reçoit un accueil triomphal.  

Du 30 octobre 1937 au 2 novembre, le Néo-Destour tient son congrès pour prendre position à l’égard du Destour, mais aussi pour décider de la position à adopter envers les autorités françaises. Le congrès voit s’affronter deux tendances : celle des modérés menés par Mahmoud El Materi et celle des radicaux menés par Habib Bougatfa. La ligne de conduite retenue par Bourguiba se situe entre les deux tendances, en approuvant la motion politique d’El Materi tout en intégrant les réserves des radicaux.  

Pour répondre aux réticences de beaucoup de Tunisiens face à cette surenchère,  Bourguiba utilise le talent de sa plume pour mobiliser les énergies hésitantes. Le 25 décembre, dans un article de L’Action tunisienne, il s’en prend pour la première fois à Armand Guillon, le Résident général de France en Tunisie, qui avait été épargné jusque-là et ajoute : « Tout se passe comme si le gouvernement cherche maintenant la bagarre ; il la trouvera. Et il n’est pas dit que la prépondérance en sortira victorieuse… Le pays  est donc décidé à la lutte. Il est prêt aussi à tous les sacrifices que cette lutte comporte ».

Les premiers affrontements ont lieu à Bizerte le 8 janvier 1938. Ce jour-là, une manifestation néo-destourienne veut se rendre au contrôle civil de la ville pour protester contre l’expulsion vers l’Algérie du secrétaire de la cellule, Hassan Nouri. Débordés, les policiers tirent, tuant sept militants et en blessant une dizaine.

Habib Bourguiba entame alors, dès la fin du mois de janvier et jusqu’en mars, une tournée des cellules en Tunisie afin de mobiliser ses troupes en perspective d’une répression annoncée comme imminente. Il lance même des appels au refus de l’impôt et de la conscription et exhorte ses partisans à répondre à la répression par la résistance et l’agitation.

Des tournées de propagande du Néo-Destour sont effectuées le 28 mars par un rassemblement à Medjez el-Bab, à Goubellat le 29 mars, à Souk El Arba et au Sers le 30, à Sbiba et Haidra le 1er avril, à Kalâa Djerda le 2 avril et à Thala le 3 avril.

Devant la virulence des discours proférés, le gouvernement réagit à partir du 3 avril. Slimane Ben Slimane et Youssef Rouissi sont arrêtés à Souk El Arba à la veille du rassemblement qu’ils devaient tenir à Oued Meliz.  

Pour dénoncer ces arrestations, un rassemblement populaire est organisé dans les locaux du Néo-Destour à Tunis le 5 avril. Un appel à manifester et à fermer toutes les boutiques est lancé pour le 8 avril par Salah Ben Youssef. Il prévient également l’assistance qu’il est convoqué le lendemain au tribunal avec Hédi Nouira et Mahmoud Bourguiba en vue de leur arrestation.

Les trois hommes sont en effet placés sous mandat de dépôt à la suite des propos tenus lors de la réunion de Medjez el-Bab. Ils sont inculpés d’incitation à la haine raciale, d’attaques contre les droits et les pouvoirs de la République française en Tunisie et d’avoir provoqué au crime, au meurtre et au délit de violences et voies de fait. Le même jour, des réunions enflammées se tiennent dans les locaux du parti. Une délégation conduite par Tahar Sfar se rend auprès d’Ahmed II Bey à Hammam-Lif pour lui demander son soutien. Mais le monarque leur demande de revenir le 9 avril pour recevoir sa réponse. Pour accentuer la pression sur le souverain, des manifestations sont organisées devant son palais toute la journée du 7 avril. D’autres se déroulent le même jour à Sousse, Mahdia, Sidi Bouzid et au Kef.   

Le 18 mars 1938, Ali Belhouane, que l’on surnommera le « leader de la jeunesse », donne une conférence intitulée «Part de la jeunesse dans la lutte» dans le local du Néo-Destour situé à la rue du Tribunal. Cette conférence devait initialement se tenir au Variété Cinéma le 12 mars mais elle avait été interdite par arrêté. Belhouane, professeur au collège Sadiki, avait en effet fait l’objet en octobre 1937 d’un avertissement de la direction de l’Enseignement pour son activité destourienne. Par défi, l’orateur affiche à l’entrée de la salle la lettre du directeur de l’instruction publique en date du 30 novembre 1937, l’avertissant une fois de plus que dans le cas où il provoquerait tout nouvel incident, en se livrant à une propagande incompatible avec ses fonctions de professeur, la délégation qui lui était confiée au collège Sadiki lui serait retirée.

La conférence est un grand succès puisque près de 700 personnes y assistent, principalement des élèves des établissements secondaires de Tunis et des étudiants de la mosquée Zitouna. Salah Ben Youssef, Tahar Sfar et Slimane Ben Slimane sont également présents. À la fin de son intervention, Belhouane demande le soutien des élèves face à la sanction administrative qui ne manquera pas de le frapper. C’est chose faite le 22 mars lorsqu’il reçoit l’interdiction d’enseigner au collège Sadiki. Dès le lendemain, les élèves se mettent en grève; les professeurs tunisiens se mobilisent également en présentant une requête demandant la réintégration de leur collègue. Le soir même, une réunion de soutien est organisée par le Néo-Destour, où des appels au sacrifice des jeunes pour le salut de la patrie sont lancés.

Le 26 mars, face au mouvement de protestation des élèves internes qui refusent de regagner l’internat, les dirigeants du collège Sadiki décident de fermer l’établissement jusqu’à nouvel ordre.  

Dès le matin, les hommes du Néo-Destour, armés de manches de pioches, veillent à l’application du mot d’ordre de la grève. À 10 heures, toutes les boutiques et tous les marchés de Tunis sont fermés. Des soldats français sont dépêchés sur les principales places de la ville et prennent position à 13 heures, en prévision d’une manifestation annoncée par le Néo-Destour.

À 14 h 30, une grande manifestation conduite par Mongi Slim et Ali Belhouane s’ébranle du quartier de Halfaouine et se dirige vers le siège de la résidence générale. Une autre manifestation, dirigée par El Materi, part de Bab Menara et Bab Jedid et fait sa jonction avec la première à Bab El Bhar, non loin de la Résidence générale. Devant une foule de 8 000 personnes, El Materi prend la parole en déclarant aux manifestants qu’« en protestant par cette grandiose manifestation, nous faisons non seulement un acte légitime, mais nous accomplissons un devoir sacré », avant d’inviter la foule à rentrer chez elle. Le discours de Belhouane est beaucoup plus virulent: « Maintenant, c’est la lutte sans fin […] Que la police et l’armée se servent de leurs armes si elles veulent et on verra de quoi le peuple sera capable ». Toutefois, lui aussi appelle la foule à se disperser tout en annonçant l’organisation d’une nouvelle manifestation pour le 10 avril.  

Rien n’avait été prévu pour le 9 avril. À 10 heures, la délégation conduite par Tahar Sfar qui avait rencontré le bey le 6 avril se présente au Dar El Bey pour recevoir sa réponse par la voix du grand vizir Hédi Lakhoua, mais le souverain refuse de prendre position. À l’issue de la rencontre, Ali Dargouth se lance dans un discours appelant les contestataires à « continuer à nous réunir jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction ». Ces derniers se dirigent vers la maison de Bourguiba pour y recevoir des instructions.

À 11 heures, El Materi est convoqué à la Résidence générale où Armond Guillon l’informe qu’il a décidé de s’opposer par tous les moyens à la manifestation du 10 avril en imposant l’état de siège si cela était nécessaire. El Materi se rend alors chez Bourguiba, toujours malade et alité dans son domicile à la place aux Moutons, pour le supplier d’annuler la manifestation. Cependant, celui-ci s’emporte et lui crie : « Il faut bien que le sang coule! Oui, il faut que le sang coule ! ».   

À 11 heures 15, Belhouane est avisé, par un mandat de comparution, qu’il est convoqué à 15 heures pour être entendu par un juge d’instruction au sujet des propos tenus la veille. La nouvelle se répand rapidement et, lorsqu’il arrive au Palais de Justice, une foule de plusieurs centaines de personnes occupe les trottoirs du palais et les rues adjacentes. Dans le même temps, des attroupements se forment sur les places Bab Menara, Bab El Allouj et Bab Souika. Contrairement aux manifestations encadrées par le service d’ordre du Néo-Destour, personne n’est là pour gérer cette affluence inattendue dans une ville chauffée à blanc. Des renforts de police et de troupes sont demandés en urgence.

Pour permettre à la voiture cellulaire de se frayer un chemin jusqu’au Palais de Justice, les agents chargent la foule à coups de matraques pendant que les manifestants répondent par des jets de pierre. Des coups de feu éclatent tirés par des policiers qui parviennent à dégager l’avenue Bab Bnet. Mais d’autres manifestants, perchés sur les pentes du cimetière situé derrière le Palais de Justice, lancent des pierres sur les voitures conduites par des Européens avant d’être délogés par les forces de l’ordre qui n’hésitent pas à recourir à leurs armes.

Des bagarres éclatent aussi à Bab El Allouj où les manifestants lapident les voitures qui passent et accueillent les forces de police par des jets de pierre. La place est à peine dégagée que l’émeute reprend à Mellassine. L’armée utilise alors des automitrailleuses pour venir à bout des émeutiers dans ces deux quartiers.

Mais les bagarres reprennent de plus belle à Bab Souika où des tramways sont attaqués et renversés. Un peloton d’agents de police à cheval renforcé par une section de zouaves intervient en faisant usage de ses armes mais il faut plusieurs charges pour venir à bout des manifestants qui ripostent en jetant des pierres et des pavés.

À 16 heures, la place de la Kasbah est envahie par une foule hurlante armée de gourdins, de matraques, de planches et de moellons. Les voitures qui passent sur le boulevard Bab Bnet sont lapidées, des pierres brisent les carreaux de la Direction des finances. Deux sections de zouaves interviennent pour dégager les manifestants qui occupent la place et le boulevard Bab Menara. Ils font usage de leurs armes pendant que les émeutiers se défendent à l’arme blanche. Un gendarme français s’écroule, mortellement blessé par un coup de poignard. Il faut plusieurs charges et l’intervention des automitrailleuses pour que le calme revienne enfin vers 19 heures après quatre heures d’émeute.

Le bilan est lourd : on relève 22 morts et près de 150 blessés, la majorité d’entre eux ayant entre 21 et 28 ans. Il y a même trois enfants de dix, douze et quinze ans, corroborant les rapports de police qui parlent de nombreux enfants parmi les émeutiers. La plupart de ceux-ci proviennent de classes sociales défavorisées (journaliers et chômeurs) ou sont des ruraux récemment arrivés. Cinq d’entre eux ne seront d’ailleurs jamais identifiés.

L’état de siège est proclamé à 19 heures dans le contrôle civil de Tunis et à Sousse. Il est par la suite étendu à celui de Grombalia.

Le lendemain, Bourguiba et douze de ses camarades, dirigeants du parti, sont arrêtés. Tahar Sfar et Bahri Guiga, bien qu’appartenant à la tendance modérée, sont eux aussi arrêtés les 22 et 24 avril. Le Néo-Destour est dissous le 12 avril, ses locaux fermés, ses documents confisqués et la presse nationaliste suspendue. De nombreux militants sont arrêtés. 

Lorsque l’état de siège est levé en août 1938, ils sont 906 Tunisiens à être toujours détenus. (A suivre)

B.B.

(*) Ancien sous-chef d’état-major de l’Armée de terre, ancien gouverneur

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur.
Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

L’article Tribune – Le 9 avril 1938 : Il y a 87 ans, les premiers martyrs tunisiens pour l’indépendance de la Tunisie (1ère partie) est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

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