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Une mission commerciale brésilienne attendue fin mai en Tunisie

Une délégation commerciale brésilienne, conduite par l’Agence brésilienne pour la promotion des exportations et des investissements (APEX-BRASIL), est attendue en Tunisie fin mai 2025. Cette visite, qui s’inscrit dans une tournée incluant également l’Algérie et le Maroc, vise à explorer les opportunités d’affaires sur le marché tunisien. C’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur du Brésil à Tunis, Fernando José Marrone de Abreu. Et voici les détails de la mission commerciale.

 Lors d’une réunion avec Samir Majoul, président de l’UTICA, le diplomate brésilien a précisé que cette mission commerciale comprendra des hommes d’affaires et des représentants d’institutions économiques brésiliennes. Par conséquent, les discussions porteront sur plusieurs secteurs stratégiques, notamment :

  • les industries alimentaires;

  • les médicaments;

  • le transport;

  • le tourisme;

  • l’industrie automobile.

A l’occasion de cette mission, un forum économique tuniso-brésilien sera organisé, ainsi que des réunions bilatérales dans l’objectif de dynamiser les partenariats.

Renforcer la coopération Sud-Sud

Les deux parties ont souligné l’importance d’approfondir les relations économiques et commerciales, en phase avec les défis mondiaux. Le rôle du Conseil mixte tuniso-brésilien des affaires a été mis en avant pour faciliter les échanges entre entrepreneurs et organiser des événements conjoints.

Historique des échanges et leurs perspectives

Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 1,53 milliard de dinars en 2024. La Tunisie exporte principalement :

  • des produits chimiques;

  • du phosphate;

  • de l’huile d’olive;

  • des dattes;

  • des machines électriques.

En retour, elle importe principalement du café, du sucre et des sodas brésiliens.

Un partenariat ancien mais renouvelé

Les relations diplomatiques entre la Tunisie et le Brésil remontent à 1956. Et la création du Conseil mixte en 1990.

A noter qu’une délégation tunisienne, comprenant des chefs d’entreprise et l’ex-ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, s’était rendue au Brésil en juillet 2024 pour renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans les secteurs pharmaceutique et le phosphate.

Cette future visite devrait ainsi consolider les liens économiques et ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration.

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Affaire du complot contre l’État : 46 professeurs de droit dénoncent un « procès inéquitable »

Quarante-six professeurs de droit, parmi lesquels figurent d’éminents doyens actuels et anciens de facultés de droit et d’instituts supérieurs, ont signé une pétition. Laquelle condamne les « graves irrégularités » ayant entaché l’instruction de l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».

Ils dénoncent dans ce dossier du complot des « violations flagrantes » des droits de la défense et des peines « sévères et injustes » prononcées. Et ce, contre 37 accusés, dont des figures politiques, d’anciens hauts responsables, des avocats et des hommes d’affaires.

Des condamnations lourdes et une procédure contestée

Mais revenons sur les faits : la chambre criminelle spécialisée dans le terrorisme a rendu, en fin de semaine dernière, des verdicts allant de quatre à 66 ans de prison dans une affaire impliquant 40 personnes. Les accusations portent sur des chefs graves : complot contre la sûreté de l’État; appartenance à une organisation terroriste; incitation à la guerre civile; ou encore atteinte à la sécurité alimentaire.

Pourtant, dixit les universitaires signataires, ce procès a été entaché de multiples manquements. A commencer par, précisent-ils :

  • « Une enquête à charge, sans recherche sérieuse de preuves ».
  • « Des interrogatoires sommaires, limités à une seule audition initiale ».
  • « Aucune confrontation durant deux ans de détention ».
  • « Des accusations floues, dont les faits reprochés n’ont pas été clairement communiqués aux prévenus ».
  • Des jugements « dépourvus de fondement juridique ».

Un déni des droits de la défense

Les signataires déplorent également « des audiences tenues à distance, sans présence effective des accusés ». En outre, ils parlent de « procédure expéditive ». Et de poursuivre : « Les juges ont délibéré et prononcé leur verdict sans permettre à la défense de plaider, ni sur la forme ni sur le fond ».

Face à ces violations, les universitaires expriment leur soutien aux personnes condamnées. Et ils appellent à ce que la vérité soit rétablie en appel. Pour ce faire, ils réclament « le respect de la présomption d’innocence et un procès équitable. Et ce, conformément aux principes du droit et aux engagements internationaux de la Tunisie ».

Cette mobilisation inédite du monde universitaire et juridique soulève donc de sérieuses questions sur une affaire hautement politique.

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Attijari Bank renforce son capital à 250 MDT

Lors d’une Assemblée générale extraordinaire tenue le 4 avril 2025, Attijari Bank a approuvé une augmentation de son capital social, passant de 210 à 250 millions de dinars. Cette opération, financée par l’incorporation de réserves ordinaires de 40 millions de dinars, vise à renforcer la structure financière de l’établissement bancaire.

Attijari Bank mettra 8 millions d’actions nouvelles d’une valeur nominale de cinq (5) dinars chacune, attribuées gratuitement aux actionnaires existants. Et ce, selon une parité de quatre (4) nouvelles actions pour 21 anciennes. Les droits d’attribution pourront être exercés ou cédés en Bourse à partir du 30 avril 2025. Une date à laquelle les nouvelles actions seront également négociables.

Une opération rétroactive

Les actions nouvellement créées bénéficieront des dividendes dès le 1er janvier 2025, les alignant ainsi sur les droits des actions existantes. Le conseil d’administration, réuni le 7 avril, a confirmé le calendrier de l’opération, confiant à Tunisie Clearing la gestion technique des titres.

Impact en Bourse

À compter du 30 avril, les actions anciennes seront cotées « droit détaché ». Tandis que les droits d’attribution et les nouvelles actions seront négociables sur la même ligne. Cette augmentation par capitalisation de réserves, sans appel aux actionnaires, reflète la solidité financière de la banque et sa volonté de récompenser ses investisseurs.

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Ahmed Souab arrêté : la 13ᵉ promotion des avocats propose son soutien juridique

Dalila Ben Mbarek Msaddek, avocate et membre du comité de défense dans l’affaire du complot, a révélé que plus de 80 jeunes avocats ont exprimé leur volonté de défendre l’ancien magistrat et avocat Ahmed Souab.

Ces avocats, issus de la 13ᵉ promotion de l’Institut Supérieur de la Profession d’Avocat (diplômés en 2024), se mobilisent pour assurer sa représentation juridique. Pour rappel, Ahmed Souab, a été arrêté le lundi 21 avril 2025 à son domicile par des unités sécuritaires de la Brigade antiterroriste de Bouchoucha. Par la suite, il a été placé en garde à vue pour une durée de 48 heures, selon les informations communiquées par l’avocat Samir Dilou.

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Kaïs Saïed appelle les banques à respecter la législation en vigueur

Le président de la République, Kaïs Saïed, a appelé à une meilleure coordination entre les institutions de l’État afin de surmonter les défis économiques et financiers du pays. Cette déclaration a été faite lors d’une réunion tenue lundi au palais de Carthage avec la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a souligné l’importance d’une cohésion institutionnelle pour assurer la réussite des politiques économiques et atteindre les objectifs fixés. Il a affirmé que les choix nationaux opérés jusqu’à présent ont permis de contenir le taux d’inflation et de respecter les engagements financiers de la Tunisie.

Kaïs Saïed a également rappelé que l’ensemble des établissements bancaires, qu’ils soient publics ou privés, doivent impérativement se conformer aux lois et règlements en vigueur.

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Sophie Bessis : « Une imposture historique nommée civilisation judéo-chrétienne »

L’historienne et intellectuelle franco-tunisienne Sophie Bessis a présenté, vendredi 19 avril, son dernier ouvrage, La civilisation judéo-chrétienne : Anatomie d’une imposture. Il est paru aux éditions Les liens qui libèrent en 124 pages, à la librairie Mille Feuille, à La Marsa.

La salle qui a abrité l’événement était archicomble. Devant une assistance attentive, Sophie Bessis a livré une présentation dense des grandes idées de son dernier essai, marquée par une critique vigoureuse de l’instrumentalisation politique et idéologique de ce concept de « civilisation judéo-chrétienne », qu’elle qualifie sans ambages d’« imposture historique ». Dès les premiers instants de son intervention, elle s’est attachée à démonter les fondements de cette notion. « L’idée de civilisation judéo-chrétienne est une invention récente », affirme-t-elle, en soulignant qu’elle n’a émergé qu’au XXᵉ siècle, en particulier après la Seconde Guerre mondiale. Selon elle, cette construction sert à réécrire l’histoire des relations entre judaïsme et christianisme, en occultant des siècles d’antijudaïsme chrétien et d’exclusion. Elle rappelle que l’Europe chrétienne s’est historiquement constituée dans une opposition frontale au judaïsme : « La première vérité de l’Europe chrétienne, c’est sa haine des Juifs. » Une idée centrale de son livre, qu’elle décline en soulignant la violence symbolique et politique qu’a représenté cet antijudaïsme fondateur.

Du rejet à la judéophilie instrumentalisée

L’historienne note un basculement idéologique significatif : « On est passés d’une judéophobie historique à une judéophilie officielle. » Cette dernière serait, souligne-t-elle, tout aussi problématique que la première. Car elle repose sur une même logique d’essentialisation du Juif — qu’il soit haï ou encensé. Mme Bessis défend le droit à la différence et plaide pour une vision où le judaïsme serait traité sans fascination ni rejet. « Tant qu’on continue à voir les Juifs comme exceptionnels, positivement ou négativement, on perpétue un rapport malsain », avertit-elle.

L’ombre portée de l’État d’Israël

La conférence a aussi été l’occasion de réfléchir à la place de l’État d’Israël dans ce récit idéologique. Pour Sophie Bessis, la création de l’État en 1948, bien que compréhensible dans le contexte de l’après-génocide, a été investie d’un rôle quasi messianique en Occident : incarner la réparation morale de l’Europe.

Mais cette sacralisation de l’État d’Israël pose aujourd’hui problème, estime-t-elle. Elle dénonce le « caractère victimaire » attribué à Israël, qui permettrait de justifier toutes ses politiques, y compris les plus contestables : « Il est de plus en plus difficile de défendre le caractère éthique d’un gouvernement israélien, surtout après sa réponse à l’attaque du Hamas en 2023 », dit-elle. Dans le même contexte, elle cite une phrase du penseur américain d’origine palestinienne Edward Saïd, qui écrivit un jour : « Enfin les Palestiniens sont devenus les victimes des victimes. » Elle insiste aussi sur la nécessité de déconnecter judaïsme et politique israélienne : « L’État d’Israël ne représente qu’environ la moitié des Juifs dans le monde. Et de plus en plus de voix juives, y compris en Israël et aux États-Unis, dénoncent la dérive suprémaciste du pouvoir. »

Les dérives de l’extrême droite

Autre cible de l’analyse de l’écrivaine : l’appropriation de la notion de civilisation judéo-chrétienne par les extrêmes droites contemporaines. Elle rappelle que des partis comme le Rassemblement National en France, l’AfD en Allemagne ou encore Viktor Orbán en Hongrie utilisent ce concept pour masquer leur passé et leurs idéologies antisémites.
Elle ironise sur le fait que le Premier ministre israélien Netanyahou lui-même se soit érigé en défenseur de cette prétendue civilisation. Une alliance paradoxale, selon elle, entre extrême droite israélienne et extrême droite européenne, historiquement marquée par l’antisémitisme.

Un plaidoyer pour l’universel

En conclusion, l’auteur distingue entre « valeurs » et « principes ». Elle s’oppose à la rhétorique occidentale sur les « valeurs », qu’elle juge désormais vidée de sens, car utilisée de manière sélective et hypocrite. À l’inverse, elle défend des principes universels, malmenés mais encore porteurs d’émancipation s’ils sont réappropriés de manière critique, à l’image des penseurs postcoloniaux qui n’ont pas rejeté l’universalisme en soi, mais son instrumentalisation.

Son propos, érudit et engagé, a été salué par le public présent, qui a poursuivi l’échange lors d’un débat nourri. Le livre de Sophie Bessis s’annonce déjà comme une contribution majeure aux réflexions contemporaines sur l’histoire, la mémoire et les usages idéologiques du religieux.

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Adieu au Pape du peuple : François, un pontificat de simplicité et de justice

Le pape François est décédé le 21 avril 2025, à l’âge de 88 ans, dans sa résidence du Vatican, la Casa Santa Marta. Le cardinal Farrell a annoncé sa mort avec émotion, saluant un homme qui a consacré sa vie à l’Église et aux plus démunis.

Premier pape non européen depuis des siècles et premier jésuite élu, François, a marqué son pontificat (2013-2025) par son humilité, son engagement pour les pauvres et ses réformes controversées. Originaire d’Argentine, il a rompu avec les traditions en refusant le faste papal, préférant un style simple et proche du peuple.

Son pontificat a été marqué par des avancées œcuméniques, comme le rapprochement avec l’Église orthodoxe, et des prises de position fortes sur la justice sociale et l’écologie. Toutefois, il est resté traditionaliste sur des sujets comme l’avortement, le mariage homosexuel ou l’ordination des femmes.

Les scandales d’abus sexuels dans l’Église ont entaché son bilan, malgré ses efforts pour renforcer la transparence. Critiqué par les conservateurs pour ses positions modérées, il a aussi suscité des tensions avec les traditionalistes, notamment après la mort de Benoît XVI, son prédécesseur.

Malgré des problèmes de santé, François a poursuivi ses voyages, plaidant pour la paix (Ukraine, Soudan du Sud) et le dialogue interreligieux. Il laisse une Église plus décentralisée, avec une majorité de cardinaux non européens, et un héritage marqué par son appel à une « Église pauvre pour les pauvres ».

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TLF clos l’exercice 2024 de 28,8 MDT

Tunisie Leasing & Factoring (TLF) affiche des résultats en baisse pour le premier trimestre 2025, marqué par un recul de ses activités de leasing et une conjoncture économique défavorable. Les données publiées sur le site de la Bourse de Tunis (BVMT) révèlent une contraction des mises en location de 11,6 %, attribuée notamment à des pénuries de matériel et au contexte économique difficile.

Principaux indicateurs en baisse

Les chiffres clés du trimestre reflètent cette tendance :

  • Une diminution de 2,3 % des engagements classés en leasing, signalant un ralentissement des nouvelles opérations.
  • Une réduction des charges de 6,2 %, probablement liée à une optimisation des coûts face à la baisse d’activité.

Par ailleurs, la société a clos son exercice 2024 avec un résultat net de 28,8 millions de dinars tunisiens (MDT), selon ses comptes individuels IFRS audités.

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Attijari Bank : PNB à 181,8 MD, en hausse de 2,1 %

Attijari Bank enregistre une progression notable de ses indicateurs clés au premier trimestre 2025. Les encours de crédit atteignent 7 296,4 millions de dinars, en hausse de 6,4 % par rapport à mars 2024. Les dépôts clients ont également augmenté de 4,9 %, portés par la collecte en comptes à vue (+5,7 %) et en épargne (+8,5 %).

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit à 181,8 millions de dinars, en croissance de 2,1 %. Et ce, malgré une légère baisse du Résultat Brut d’Exploitation (-2,5%) à 90,4 millions de dinars. Le coefficient d’exploitation se maintient à 50,3 %, reflétant une gestion maîtrisée des coûts malgré une hausse des charges opératoires (+7,1 %).

Soutien à l’innovation et aux infrastructures

Attijari Bank confirme son rôle de leader dans le financement de projets structurants en pilotant un crédit syndiqué de 310 millions de dinars pour le déploiement de la 5G par Ooredoo. Cette initiative s’inscrit dans sa stratégie d’accompagnement de la transformation digitale et des infrastructures critiques en Tunisie.

Gouvernance et engagement durable

Lors de ses Assemblées Générales du 4 avril 2025, la banque a approuvé ses états financiers 2024 et une augmentation de capital par incorporation de réserves, renforçant ainsi sa solidité financière.

Sur le plan environnemental, Attijari Bank multiplie les actions : reboisement de 30 hectares autour du Barrage Kasseb. De même que la banque participe à l’Heure de la Terre et à l’adhésion au Pacte Mondial des Nations Unies. Ces engagements illustrent sa volonté de concilier performance économique et impact positif, en ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Avec ces résultats robustes et ses initiatives responsables, Attijari Bank consolide sa position de banque pionnière, alliant croissance financière et contribution sociétale.

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Tunisie : le déficit énergétique bondit de 10% début 2025, atteignant 2060 MD

Le déficit de la balance commerciale énergétique de la Tunisie a augmenté de 10% à fin février 2025 par rapport à la même période en 2024, atteignant 2060 millions de dinars (MD), selon un rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines. Cette hausse prend en compte la redevance du gaz algérien exporté.

Les exportations de produits énergétiques ont chuté de 29% en valeur, tandis que les importations ont légèrement progressé de 1%.

Facteurs influençant les échanges énergétiques

L’Observatoire souligne que les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie dépendent principalement de trois facteurs : les quantités échangées, le taux de change dollar/dinar ($/DT) et les cours du pétrole Brent, qui servent de référence pour les prix du brut et des produits pétroliers importés et exportés. En février 2025, les cours du Brent ont baissé de 6% par rapport à février 2024. Parallèlement, le dinar tunisien s’est apprécié de 2% face au dollar américain, principale devise utilisée dans les transactions énergétiques.

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Kaïs Saïed ordonne le renforcement des moyens médicaux à Mezzouna

 Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 18 avril 2025, au Palais de Carthage, le ministre de la Santé publique, Mustapha Ferjani, pour évoquer les réformes structurelles du secteur sanitaire en Tunisie.

Lors de cette rencontre, les discussions ont porté sur la restructuration globale du système de santé publique, avec un accent particulier sur la situation de la délégation de Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Le chef de l’État a ordonné des mesures immédiates pour renforcer les ressources humaines et les équipements médicaux dans cette région, afin d’améliorer la qualité des soins offerts aux citoyens.

Par ailleurs, le président Saïed a insisté sur l’urgence d’accélérer les travaux de construction de nouveaux établissements hospitaliers à travers le pays.

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Tunisie : lancement officiel de la plateforme EcoTous

L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) et l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH) ont lancé, ce vendredi 18 avril 2025, la plateforme « EcoTous », une initiative visant à démocratiser les savoirs économiques en Tunisie. Accessible sur www.ecotous.tn, cette plateforme propose des contenus scientifiques vulgarisés sous forme d’articles, d’études et de rapports, afin de rendre l’économie compréhensible pour tous, quel que soit le niveau de connaissance.

Financée par l’Union européenne et mise en œuvre par Expertise France dans le cadre du projet Savoirs Éco, « EcoTous » s’adresse particulièrement aux jeunes, aux femmes et aux citoyens des régions intérieures, souvent éloignés des centres d’information économique. Les contributions, validées par un comité scientifique, couvrent six grands thèmes : macroéconomie, économie sociale, mondialisation, gouvernance, économie environnementale et numérique.

La plateforme offre aux contributeurs une visibilité accrue via les médias et les réseaux sociaux, ainsi que des opportunités de participation à des débats et webinaires. Un prix d’excellence récompensera chaque année le contributeur le plus influent lors des Journées de l’Entreprise organisées par l’IACE.

Chaque mois, « EcoTous » mettra en avant une thématique économique d’actualité pour stimuler le débat public et proposer des pistes de réflexion. L’objectif est de renforcer la culture économique et de favoriser une citoyenneté active en Tunisie.

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Justice tunisienne : 204 ans de prison pour 7 accusés dans l’affaire du complot

L’avocat Abdessatar Messoudi, un des défenseurs des accusés dans l’affaire du « complot contre la sûreté de l’État », a publié sur sa page Facebook la liste des peines prononcées contre plusieurs prévenus. 

Il s’agit de :

  • Kamel Ltaïef : 66 ans
  • Khayam Turki : 48 ans
  • Issam Chebbi : 18 ans
  • Ridha Belhaj : 18 ans
  • Ghazi Chaouachi : 18 ans
  • Jaouher Ben Mbarek : 18 ans
  • Chaïma Issa : 18 ans.

Article en relation: Peines de prison de 13 à 66 ans dans l’affaire du « complot »

Pour leur part, les accusés en fuite ont été condamnés par contumace à 43 ans de prison chacun.

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Tunisie – Peines de prison de 13 à 66 ans dans l’affaire du « complot »

Les peines prononcées contre les accusés dans l’affaire du « complot contre la sûreté de l’État » vont de 13 à 66 ans de prison. Sachant que ceux en fuite ont également été condamnés par contumace, selon les déclarations du premier assistant du procureur de la République au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes a rendu son verdict tard dans la nuit, concernant plusieurs prévenus, certains en détention, d’autres en cavale. Les charges retenues incluent « complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État, formation d’une alliance terroriste liée à des actes criminels et adhésion à celle-ci, ainsi que des actes visant à changer la nature de l’État ou à inciter la population à des affrontements armés ». S’y ajoutent « des accusations de troubles à l’ordre public, meurtres, pillages sur le sol tunisien en lien avec des crimes terroristes, ainsi que des atteintes à la sécurité alimentaire et à l’environnement ».
Cette audience, tenue hier par la cinquième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, était la troisième consacrée à cette affaire impliquant une quarantaine d’accusés, parmi lesquels des personnalités politiques, du secteur des médias et des hommes d’affaires.
Affaire à suivre.

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Kaïs Saïed à Mzouna : priorité à l’emploi et règlement des dossiers négligés

Le président de la République  Kaïs Saïed a annoncé lors de sa visite à la délégation de Mzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid) qu’il œuvrerait à satisfaire « les demandes urgentes et réalisables à court terme » des habitants. Parmi les priorités figure la réouverture de l’usine de plastique, un projet « capable de créer 500 emplois » et susceptible de devenir une entreprise citoyenne bénéfique pour la région.

 
Kaïs Saïed a fustigé « les obstacles artificiels créés par certains administrateurs » pour entraver les initiatives privées. Il a aussi condamné « les traîtres et une presse étrangère qui instrumentalise la misère des Tunisiens ». Par ailleurs, il a salué la coopération entre les forces de sécurité et les habitants, soulignant que les émeutiers récents étaient « des jeunes manipulés ».

Santé et infrastructures : un héritage de corruption

Face aux demandes pour un hôpital équipé, Saïed a reconnu des carences généralisées depuis « 1986, date du début des privatisations frauduleuses ayant détruit les services publics ». Il a accusé « les mafias d’avoir sapé l’État », mais assuré que « la reconstruction avançait malgré les obstacles ».

Drame du lycée : des responsabilités engagées
À propos de l’effondrement mortel d’un mur au lycée de Mazouna (3 élèves tués), le président a promis des sanctions contre les responsables négligents, affirmant : « Soit ils servent la Tunisie avec intégrité, soit ils quittent leur poste. » Il a déploré que ce mur « n’ait pas été démoli plus tôt, alors que les habitants auraient pu contribuer bénévolement ».

Visites sur place et réformes annoncées
Saïed s’est rendu sur les lieux de l’accident pour présenter ses condoléances, avant d’inspecter un poste de la Garde nationale. Il a insisté sur « une révolution administrative pour accélérer les projets, sans tolérer les blocages bureaucratiques ».

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Tragédie de Mazzouna : Kaïs Saïed dénonce une « manipulation étrangère »

Lors de la célébration du 69e anniversaire des forces de sécurité intérieure, le président Kaïs Saïed a rendu hommage à la mobilisation collective qui a suivi la tragédie de Mazzouna, où l’effondrement d’un mur avait coûté la vie à plusieurs écoliers. Le chef de l’État a salué la coopération entre les habitants et les forces de l’ordre pour surmonter cette épreuve, tout en mettant en garde contre ce qu’il présente comme une instrumentalisation du drame par des forces hostiles.

Le président a vivement critiqué certaines couvertures médiatiques des événements, accusant des médias d’avoir diffusé des images trompeuses de violences. Il affirme que ces manipulations visaient à semer le chaos en exploitant notamment des enfants, dont certains n’auraient pas eu huit ans. Sans citer de noms, il a laissé entendre que ces agissements étaient financés depuis l’étranger dans le but de déstabiliser le pays.

« Le peuple tunisien, dans sa sagesse collective, a opposé une réponse ferme à ces manœuvres », a déclaré le président Saïed, estimant que cette réaction unie constituait un avertissement sans équivoque pour ceux qui tenteraient de fragiliser la Tunisie. Il a par ailleurs distingué les véritables manifestations de deuil des attitudes qu’il juge hypocrites, appelant les Tunisiens à faire preuve de vigilance face aux fausses informations.

En conclusion de son intervention, le chef de l’État a réaffirmé sa détermination à poursuivre le combat pour répondre aux aspirations légitimes des Tunisiens en matière d’emploi, de liberté et de dignité nationale. « Notre unité et notre lucidité collective sont les meilleurs remparts contre les divisions », a-t-il insisté, promettant que la Tunisie continuerait à résister aux ingérences extérieures.

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Kilani Holding en passe d’acquérir la majorité au sein de STA

Le Conseil du marché financier (CMF) a annoncé, vendredi 18 avril 2025, avoir reçu une demande officielle d’autorisation pour l’acquisition d’un bloc de contrôle majoritaire représentant 51,243 % du capital de la Société Tunisienne d’Automobiles (STA), soit 1.024.861 actions, au prix unitaire proposé de 24,400 dinars.

Cette opération, soumise aux dispositions de la loi n°94-17 du 14 novembre 1994 portant réorganisation du marché financier et à l’article 166 du Règlement général de la Bourse de Tunis, s’inscrit dans le cadre d’un protocole de cession signé le même jour.

Les parties impliquées dans la transaction sont, d’une part, les actionnaires cédants représentés par Nouri Chaabane, agissant en son nom et pour le compte du Consortium des Immobilières Maghrébines, de la Société Hôtel Palace, de Seifeddine Chaabane et de Nedra Chaabane, et, d’autre part, la société Kilani Holding, en qualité de cessionnaire.

Le CMF a précisé qu’il rendra sa décision sur cette demande dans un avis à paraître ultérieurement. En attendant, la cotation de l’action STA sera suspendue lors de la séance boursière du lundi 21 avril 2025.

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Carrières domaniales : feu vert pour les entreprises chargées des projets routiers

La commission en charge de la délimitation des superficies des carrières domaniales a donné son accord,  vendredi 18 avril 2025 , pour la location de plusieurs sites à des entreprises de travaux publics impliquées dans de grands chantiers routiers, à l’instar de l’autoroute Tunis–Jemna. Objectif : accélérer l’avancement de ces projets structurants.

Réunie sous la présidence du ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, la commission a également approuvé plusieurs demandes d’extension de carrières. C’est ce qu’indique un communiqué émis par le ministère.

Wajdi Hedhili a, par ailleurs, insisté sur la volonté de son département de lever les obstacles fonciers qui freinent les projets publics. Il a souligné l’importance d’une coordination étroite entre les différents intervenants pour assurer le bon déroulement des travaux sur le terrain.

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Les retraités tunisiens en colère : des pensions en dessous du SMIG

Abdelkader Nasri, secrétaire général de l’Union générale des retraités, a révélé, lors de l’émission Midi Show du 18 avril 2025, que 600 000 retraités du secteur privé et 20 000 du secteur public touchent des pensions en dessous du seuil du SMIG (salaire minimum garanti); certains ne recevant qu’une allocation vieillesse de 350 dinars.

 L’Union a adressé plusieurs courriers au ministère des Affaires sociales pour discuter des revendications des retraités, sans obtenir de réponse, malgré son soutien à la récente augmentation du SMIG.

Abdelkader Nasri a également dénoncé les retards de paiement par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), soulignant que les Caisses sociales n’ont pas répondu aux demandes de réunion.

 

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