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Afrique du Nord et de l’Ouest : la ZLECAf professionnalise les douanes

Du 14 au 16 avril 2025, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), en collaboration avec le ministère du Commerce et du Développement des exportations, la Direction Générale des Douanes en Tunisie, et l’Organisation mondiale des douanes, a organisé à Tunis, sous l’égide du directeur général des douanes tunisiennes, un atelier régional de renforcement des capacités dédié aux mesures de facilitation des échanges pour les Opérateurs économiques agréés (OEA).

Cet atelier marque la première initiative du Secrétariat de la ZLECAf en Tunisie depuis l’adhésion du pays à l’accord de la ZLECAf.

Cet événement a été honoré par la présence de hauts responsables, notamment le directeur général des douanes tunisiennes par intérim, les contrôleurs généraux à la direction générale des douanes, les directeurs des départements centraux des douanes, ainsi qu’une représentation de la Direction de la coopération avec les pays africains et de l’Union africaine et de la Direction générale de la coopération économique et commerciale au sein du ministère du Commerce.

 

L’événement a réuni des représentants des administrations douanières de plus de 12 pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest, notamment la Tunisie, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Cap-Vert, la Gambie, le Ghana, la Côte d’Ivoire, l’Algérie, l’Égypte, le Maroc, le Nigeria et le Togo, dans le but de renforcer leurs connaissances sur la mise en œuvre du programme OEA dans le cadre de l’accord de la ZLECAf.

Cet atelier fait partie intégrante de la Stratégie continentale de renforcement des capacités douanières mise en œuvre par la Direction de l’administration douanière du Secrétariat de la ZLECAf, en collaboration avec ses partenaires techniques et institutionnels. Il s’inscrit dans une série d’activités régionales visant à accompagner les États parties dans l’application efficace des annexes douanières de l’Accord.

 

Un programme orienté vers la mise en œuvre

Pendant trois jours, les participants ont suivi des sessions techniques interactives autour de thématiques clés telles que :

  • Les critères d’éligibilité au statut OEA dans le contexte de la ZLECAf,
  • Les avantages douaniers associés à ce statut,
  • La procédure de certification et les mécanismes de contrôle,
  • La coopération régionale pour une reconnaissance mutuelle entre États.

L’atelier a également été l’occasion de partager les expériences nationales, de favoriser les échanges entre pairs et de recueillir des recommandations pratiques pour l’adoption et l’harmonisation des programmes OEA dans la région.

Le statut OEA permet d’instaurer une relation de confiance entre les administrations douanières et les entreprises certifiées. C’est un outil de facilitation des échanges, mais aussi de sécurisation des chaînes d’approvisionnement.

En Afrique du Nord et de l’Ouest, de nombreux pays ont déjà entamé des démarches. Cet atelier permet de consolider les acquis, d’identifier les défis communs et de promouvoir des approches régionales cohérentes.

 

Des visites terrain pour illustrer les bonnes pratiques

L’un des moments forts de l’atelier a été la visite de la Direction générale des douanes tunisiennes, où les participants ont pu observer le fonctionnement des procédures simplifiées pour les entreprises certifiées OEA. Une deuxième visite a permis de découvrir les pratiques d’une entreprise tunisienne bénéficiant du statut OEA, illustrant les avantages concrets du dispositif, tels que la réduction des contrôles physiques et documentaires, et un traitement prioritaire au niveau des postes frontaliers.

« Cette visite a permis de visualiser l’impact positif de l’OEA sur la compétitivité des entreprises. Elle montre aussi que la collaboration entre le secteur public et le secteur privé est essentielle pour réussir sa mise en œuvre.

Une dynamique régionale au service de l’intégration continentale

L’OEA est reconnu par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) comme un outil stratégique de facilitation des échanges, de gestion des risques et de sécurisation du commerce international. Son intégration dans l’architecture de la ZLECAf est une étape importante vers une gestion plus fluide et coordonnée des flux commerciaux intra-africains.

Grâce à ce type d’ateliers, le Secrétariat de la ZLECAf entend renforcer l’appropriation de l’Accord par les administrations douanières nationales, encourager l’échange d’expériences entre régions, et soutenir les États membres dans le développement de cadres réglementaires alignés aux standards internationaux.

L’atelier de Tunis est le premier d’une série d’activités de renforcement des capacités prioritaires à mettre en œuvre chaque année, une pour chaque région, conformément aux priorités exprimées par les États parties lors de la dernière réunion des directeurs généraux des douanes.

Avec communiqué

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Neila Benzina dans le top 50 des femmes les plus influentes en 2025, selon Forbes France

La Tunisienne Neila Benzina, CEO de Wimbee France, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA), figure dans le classement 2025 « 50 Over 50 », lancé par Forbes France en partenariat avec L’Oréal Paris, se distinguant par son engagement en faveur de l’innovation technologique et de l’inclusion.

Neila Benzina place la technologie au service de la transformation des entreprises et au-delà. Selon le rapport de Forbes France, « le leadership visionnaire de Neila Benzina guide les organisations vers une adoption éthique et inclusive de l’IA, redéfinissant les standards de l’innovation ».

Forbes France rappelle que Neila Benzina est cofondatrice de Holberton School Tunisia et de Campusna, qui sont deux initiatives pionnières dédiées à la formation des talents numériques africains, et ancienne CEO de Business Decision MEA. Autrement dit, elle investit dans la formation des talents numériques de demain.

Ces initiatives éducatives ont pour but de combler le fossé technologique entre l’Afrique et le monde occidental, tout en offrant des opportunités d’apprentissage accessibles et de qualité, préparant ainsi une nouvelle génération de leaders technologiques du continent.

En outre, Neila Benzina est engagée pour l’entrepreneuriat féminin, et de ce fait elle préside également French Tech Tunis (FTT) et le réseau Entreprendre Tunisie. Rien que cela !

Il faut noter que Neila Benzina a créé en 2022, avec un groupe de figures du monde de l’entreprise, l’Association de soutien aux startups technologiques en Tunisie (ASSTT), dont l’objectif est de mettre en avant la dynamique existante entre la Tunisie, la France, les pays d’Afrique francophone et le Réseau international de la technologie dans le tissu des startups.

Rappelons par ailleurs qu’elle a récemment été élue au poste de représentant des actionnaires minoritaires au sein du conseil d’administration d’Attijari Bank pour un mandat de trois ans (2024-2026).

Comme son nom l’indique, le classement “50 Over 50“ de Forbes France met en lumière « les 50 femmes influentes, engagées, visionnaires de plus de 50 ans, récompensées pour leur talent, leur impact et leur audace ».

 

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Tourisme alternatif : les nouveaux cahiers des charges attendus pour la mi-juin 2025

Les quatre cahiers des charges relatifs aux chambres d’hôtes, gîtes ruraux, motels et campings touristiques devraient être publiés à la mi-juin 2025, selon des professionnels du secteur. Ces nouveaux textes remplaceront le système de licences, simplifiant ainsi la création d’hébergements touristiques alternatifs et encourageant les investissements.

Actuellement, près de 2 000 unités d’hébergement opèrent en Tunisie, dont la majorité sans licence. Cette réforme vise à régulariser leur situation tout en dynamisant le secteur.

Un tourisme alternatif en pleine expansion

Lors d’un séminaire national tenu mercredi à Tunis, les professionnels ont insisté sur l’importance de ces cahiers des charges pour développer un tourisme durable et innovant, offrant ainsi plus d’opportunités aux jeunes entrepreneurs.

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiane Tekaya, a rappelé que certaines structures d’hébergement avaient récemment rencontré des difficultés administratives. Grâce à l’intervention du président de la République, elles ont pu poursuivre leurs activités en attendant la mise en place de ce nouveau cadre réglementaire.

L’objectif est de faciliter les procéduresréduire les délais et garantir une organisation efficace du secteur, avec la création de commissions nationale et régionales dédiées.

Transparence et attractivité pour les investisseurs

Le ministre a souligné que ces cahiers des charges devront reposer sur des critères clairs et transparents pour inciter à l’investissement tout en respectant les lois en vigueur.

« L’objectif est de répondre aux réalités économiques et sociales, tout en tenant compte des spécificités des différents types d’hébergements alternatifs ».

Cette réforme devrait également favoriser les initiatives entrepreneuriales et offrir un climat propice aux investisseurs.

Vers un tourisme plus compétitif et diversifié

Mahdi Halaoui, directeur général de l’Office national du tourisme (ONTT), a expliqué que cette mesure vise à simplifier les démarches et à promouvoir un tourisme alternatif à forte valeur ajoutée.

La stratégie de développement du secteur s’articule autour de quatre axes :

  1. Compétitivité
  2. Diversification
  3. Investissements
  4. Marketing

Le tourisme d’hébergement alternatif joue un rôle clé dans cette diversification, avec près de 2 000 établissements déjà recensés.

Appel à la régularisation et modernisation du secteur

Le ministre a invité les opérateurs non réglementés à déclarer leur activité et à se conformer aux nouvelles règles. Un calendrier des procédures sera bientôt publié pour les accompagner dans cette transition.

Par ailleurs, un système numérique interactif est en cours d’élaboration pour faciliter le développement et la promotion des entreprises touristiques.

Une vision partagée par les professionnels

Taher Zahar, vice-président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, a salué cette initiative, soulignant la nécessité d’un cadre juridique clair pour renforcer l’attractivité de la destination Tunisie.

Ahmed Bettaieb, président de la Fédération des agences de voyages (FTAV), a rappelé que ce projet est le fruit de trois ans de concertation et qu’il contribuera à diversifier l’offre touristique.

Enfin, Houssem Ben Azzouz, président de la Fédération interprofessionnelle du tourisme, a insisté sur l’importance d’une publication rapide des cahiers des charges, surtout à l’approche d’une saison estivale prometteuse.

« Le tourisme alternatif représente un marché de 300 milliards de dollars dans le monde. La Tunisie doit en tirer profit ».

Une opportunité à saisir

Avec ces nouvelles mesures, la Tunisie entend moderniser son secteur touristique, attirer davantage d’investisseurs et renforcer sa compétitivité à l’international. La publication des cahiers des charges à la mi-2025 marquera une étape clé dans cette transformation.

Avec TAP

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Tunisie-Union des conseils de recherche scientifique arabes: Abdelmajid Ben Amara reçu par Mondher Belaïd 

L’initiative de l’Alliance arabe pour la recherche scientifique et l’innovation a été au centre d’un entretien, mardi 15 avril 2025, entre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, et le secrétaire général de l’Union des conseils de recherche scientifique arabes relevant de la Ligue des États arabes, Abdelmajid Ben Amara.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du département de la Recherche scientifique, le ministre a réaffirmé son soutien à toutes les initiatives contribuant au développement des programmes et au renforcement de la coopération arabe dans le domaine de la recherche scientifique.

Pour sa part, Abdelmajid Ben Amara a souligné que l’initiative de l’Alliance arabe pour la recherche scientifique et l’innovation est une action de coopération arabe multilatérale dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation.

Il a ajouté que parmi les principaux objectifs de cette initiative figurent la création d’équipes de recherche travaillant sur les priorités les plus urgentes de la recherche scientifique dans les pays arabes, la promotion de la publication scientifique conjointe arabe, ainsi que le renforcement des échanges scientifiques entre les pays arabes.

Avec TAP

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Interdiction de la sous-traitance : des députés appellent l’Etat à donner l’exemple

La Commission de la santé, des affaires de la femme, des affaires sociales a auditionné, mardi 15 avril 2025, des représentants de la présidence du gouvernement. Et ce, au sujet du projet de loi sur l’organisation des contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance.

A cette occasion, les députés ont souligné que l’interdiction de la sous-traitance permettrait de mettre fin à l’exploitation de la main-d’œuvre, tant dans le secteur privé que public. Ils ont toutefois appelé le gouvernement à régulariser la situation des agents sous-traitants travaillant dans les administrations publiques. Tout en mettant en place des mécanismes efficaces pour les intégrer, parallèlement à la discussion de ce projet de loi.

Lire aussi : Kaïs Saïed appelle à interdire et criminaliser la sous-traitance lors d’un Conseil des ministres

En outre, des députés estiment également nécessaire de réfléchir à la mise en place de mécanismes adéquats permettant l’intégration des agents de sous-traitance dans des grades correspondant à leurs qualifications et niveaux académiques. Et ce, afin de remédier aux injustices contenues dans les contrats de travail qu’ils ont signés. Ils ont signalé que certains diplômés sont recrutés à des postes largement en dessous de leur niveau d’études.

Selon les députés, l’État devra donner l’exemple en mettant fin à toutes les formes d’emploi précaire. Ce qui faciliterait l’application de la loi dans le secteur privé.

Mais attention à la marche

Cependant, ils ont fait remarquer que l’interdiction totale de la sous-traitance pourrait nuire aux entreprises du secteur privé, notamment en matière d’investissement étranger. Etant donné que de nombreuses entreprises tunisiennes opèrent en tant que sous-traitants pour des sociétés étrangères.

Dans ce cadre, les parlementaires se sont interrogés sur le sort des entreprises de sous-traitance existantes si leur situation n’est pas régularisée dans un délai de trois mois conformément à l’article 10 de la loi, un délai jugé insuffisant.

Un projet de décret en vue

En réponse aux interrogations des députés, les représentants de la présidence du gouvernement ont indiqué qu’un comité technique, composé de représentants des différents ministères concernés, travaille actuellement à l’élaboration d’un projet de décret visant à régulariser la situation des travailleurs sous-traitants dans le secteur public et la fonction publique, en tenant compte des différents scénarios possibles.

Ils ont reconnu que certains articles doivent être clarifiés davantage afin d’éviter toute fausse interprétation.

Ils ont souligné que l’élimination de l’emploi précaire est une priorité pour le gouvernement. De même que le projet de loi en question a été présenté parallèlement au lancement de la mise en place de mécanismes pour régulariser la situation des agents de sous-traitance dans le secteur public. Alors qu’un suivi quotidien des programmes vise à résoudre la situation des agents des chantiers, dans le but de garantir les droits des agents et de consacrer le concept d’État social.

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Les banques publiques, des bénéfices records

En 2024, les trois principales banques publiques ont réalisé des bénéfices importants, malgré les pressions gouvernementales pour réduire les frais et limiter les dividendes afin de soutenir le pouvoir d’achat des citoyens.

Voici quelques chiffres relatifs aux banques publiques, d’après les données disponibles à la Bourse de Tunis.

  • BNA Bank : 254 millions de dinars de bénéfice net, avec un dividende proposé de 0,950 dinar par action.
  • BH Bank : 108,5 millions de dinars de bénéfice net, avec un dividende proposé de 0,8 dinar par action.
  • STB : 82,5 millions de dinars de bénéfice, mais aucun dividende ne sera proposé cette année.

Cependant, in manque de transparence est constaté, car contrairement aux banques privées, les banques publiques n’ont pas publié leurs états financiers, attendant les assemblées générales pour les communiquer à leurs actionnaires. Ce manque de transparence pourrait nuire aux intérêts des actionnaires, qui ont peu d’informations financières avant les assemblées.

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Le Conseil national des régions réclame responsabilité et réforme urgente

Le Conseil national des régions et des districts a réagi mardi 15 avril 2025 à la tragédie de Mezzouna, où trois élèves ont perdu la vie suite à l’effondrement d’un mur de leur lycée. Il a appelé à une enquête approfondie, à la responsabilisation des responsables et à une rénovation urgente des infrastructures scolaires, notamment dans les zones rurales.

Lors d’une réunion présidée par Imed Derbali, le Conseil a exprimé sa profonde tristesse, présenté ses condoléances aux familles et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a souligné que ce drame révèle une crise structurelle dans l’école publique, en particulier dans les régions marginalisées, et insiste sur la nécessité de défendre l’éducation publique comme un enjeu de justice sociale.

Le Conseil a également indiqué sa disponibilité à soutenir psychologiquement les familles et les élèves touchés, tout en soulignant que la sécurité des écoles doit devenir une priorité nationale.

Par ailleurs, suite à l’incident, des manifestations et des affrontements ont éclaté entre la population et les forces de l’ordre.

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Ça y est, la cimenterie tunisienne Jebel El Oust est désormais chinoise !

Une cérémonie de remise de la part du cimentier multinational brésilien Votorantim Cimentos, dans la cimenterie tunisienne de Jebel El Oust à Zaghouan, à l’entreprise chinoise Sinoma Cement, a été organisée, mardi 15 avril 2025, en présence du gouverneur de Zaghouan, des représentants des deux sociétés et du directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement étranger (FIPA).

Sinoma Cement est une filiale de China National Building Material (CNBM), entreprise publique chinoise spécialisée dans la production du ciment, de gypse, de matériaux de construction et de la fibre de verre.

Dans une déclaration aux médias, Rong Yakun, président directeur général de l’entreprise chinoise, s’est félicité de cette remise de part dans de bonnes conditions, notant que ce projet, d’une valeur d’environ 140 millions de dollars (plus de 418 millions de dinars), est l’un des premiers projets qui s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de la Chine en matière d’appui à l’investissement et de renforcement des relations commerciales avec la Tunisie.

Lire aussi : Les Ciments de Jebel Oust entre des mains chinoises

« L’entreprise chinoise va mettre son expertise au profit de la cimenterie et du secteur cimentier pour développer la capacité de production et d’exploitation de l’usine en utilisant des technologies de pointe, et pour développer les compétences des cadres techniques, à travers une formation moderne », a-t-il di. Tout en ajoutant que ce projet sera une locomotive pour de futurs projets chinois en Tunisie.

Pour sa part, le directeur général de la FIPA, Jalal Tabib, a indiqué que ce projet représente un saut qualitatif important en termes de taille d’investissement. Ce qui placera les Chinois parmi les premiers investisseurs étrangers en Tunisie.

« Sinoma est l’une des plus importantes sociétés cotées à la bourse chinoise. Elle jouit d’une bonne réputation mondiale et devrait aider à attirer attirer des investisseurs chinois dans d’autres secteurs », a-t-il ajouté.

Avec TAP

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Une délégation du groupe parlementaire d’amitié France-Tunisie reçue par Mohamed Ben Ayed

Mohamed Ben Ayed, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, a reçu, mardi 15 avril, une délégation du groupe parlementaire d’Amitié France-Tunisie relevant du sénat français, conduite par sa présidente, Corinne Feret.

La rencontre a été l’occasion de réaffirmer la solidité des relations entre les deux pays dans différents domaines, fondées sur le respect et l’intérêt mutuels, apprend-t-on d’un communiqué du ministère.

Lors de cette rencontre, l’accent a été mis sur le rôle important dévolu joué par les groupes d’amitié parlementaires dans le raffermissement de cette coopération bilatérale, de manière à consolider les liens entre les deux pays et à élargir la sphère de concertation autour des différentes questions d’intérêt commun, notamment la facilitation des conditions de séjour des ressortissants tunisiens en France.

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Les propositions de loi sur la concurrence et le e-commerce expliquées aux députés

La Commission de l’industrie, du commerce, des ressources naturelles, de l’énergie et de l’environnement de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a auditionné, mardi 15 avril, les auteurs des deux propositions de loi portant sur la concurrence et la police des prix et le commerce via sites web et médias sociaux.

La première proposition de loi n°6-2025 tend à apporter une révision au texte de la loi n°36 du 15 septembre 2015 portant réorganisation de la concurrence et des prix.

Selon les auteurs de cette initiative, la proposition de loi s’inscrit dans la perspective de « promouvoir le pouvoir d’achat des citoyens à travers la maîtrise des prix ».

Le projet de loi en question, expliquent ses auteurs, envisage de durcir les sanctions prévues par la loi n° 36 de 2015 des activités déloyales et anticoncurrentielles, dès lors que celles qui sont actuellement en vigueur sont en mal de pouvoir dissuader les contrevenants.

Lors de leurs interventions, les députés ont vivement salué cette proposition, passant en revue les innombrables pratiques anticoncurrentielles, dont notamment le phénomène de la vente conditionnelle.

Pour eux, il est impératif de faire accompagner les sanctions pécuniaires prévues par cette loi d’une série de mesures plus concrètes, citant en exemple le contrôle et la digitalisation des circuits de distribution et le durcissement du contrôle économique sur les différents intervenants.

S’agissant de la deuxième proposition, en l’occurrence celle portant sur la réglementation de l’exercice du commerce et la promotion des produits via les réseaux sociaux et les sites web, les auteurs de ce projet ont tenu à souligner que cette initiative vise « à réglementer et à codifier » la vente et la promotion via les réseaux sociaux et les sites web, un phénomène en pleine expansion ces dernières années.

La montée en puissance de ce phénomène, expliquent les députés, a fait surgir de « nouvelles infractions » qui échappent encore au viseur du législateur tunisien. D’où l’impératif de prévoir au plus vite des sanctions appropriées qui soient en mesure de réprimer les dépassements.

Dans ce contexte, ils recommandent au gouvernement de déployer les moyens électroniques nécessaires pour mettre en œuvre cette proposition, appelant à ce propos à demander l’avis de l’Instance nationale pour la protection des données personnelles (INPDP), le ministère des Technologies de la communication et celui des Finances.

Avec TAP

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Kaïs Saïed réaffirme le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mardi 15 avril 2025 au palais de Carthage M. Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue des États arabes. Cette rencontre a été l’occasion de rappeler les nombreuses étapes traversées par la Ligue depuis sa création il y a huit décennies.

Selon le communiqué de la présidence de la République, Kaïs Saïed a souligné que le monde connaît des évolutions rapides et sans précédent, et que la nation arabe doit jouer un rôle actif dans cette phase historique où la société humaine se recompose progressivement, dépassant l’ordre international traditionnel issu de la Seconde Guerre mondiale.

Par ailleurs, Kaïs Saïed a réaffirmé la position constante de la Tunisie en faveur du droit palestinien, garanti par les lois terrestres et divines. Il a insisté sur le fait que l’entité sioniste occupant ne cherche pas à exterminer le peuple palestinien mais poursuit ses crimes pour assassiner la volonté de libération, ce à quoi elle ne parviendra pas. Malgré les attaques visant tous les aspects de la vie, le peuple palestinien reste attaché à sa terre et déterminé à établir son État indépendant et souverain sur toute la Palestine, avec Jérusalem comme capitale.

D’autres sujets liés à l’action arabe dans divers domaines ont également été abordés, afin que le peuple arabe soit actif non seulement dans la région mais aussi à l’échelle mondiale.

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Hausse de 3,6 % des avoirs en devises de la BCT en 2024

Les avoirs en devises de la Banque centrale de Tunisie (BCT) ont augmenté de 3,6 %, s’établissant à 27,3 milliards de dinars à la clôture de l’exercice 2024, contre 26,4 milliards de dinars un an plus tôt, selon le rapport « États financiers de l’année 2024 » publié mardi par la BCT.

La Banque centrale explique cette croissance par la poursuite des bonnes performances des secteurs générateurs de devises, qui ont permis un solde net excédentaire pour les agents économiques, à l’exception du Trésor public. En particulier, l’amélioration des recettes touristiques et le renforcement des transferts des travailleurs à l’étranger ont permis à la BCT d’acquérir des devises sous forme de billets étrangers pour un montant de 5,6 milliards de dinars.

Concernant les principales ressources extérieures mobilisées par le Trésor en 2024, la BCT indique qu’elles comprennent un prêt de 498,7 millions de dollars américains (environ 1,6 milliard de dinars) accordé par l’African Export-Import Bank le 31 décembre 2024, ainsi qu’un don de 150 millions d’euros (0,5 milliard de dinars) débloqué par la Commission européenne le 1er mars 2024.

Par ailleurs, la BCT précise que les principaux remboursements effectués en 2024 au titre du service de la dette extérieure publique concernent notamment le paiement du principal et des intérêts de plusieurs émissions obligataires. Il s’agit notamment de crédits de 897,8 millions d’euros (3 milliards de dinars) remboursés le 19 février 2024 au titre d’un emprunt obligataire émis en 2017, ainsi que de 50,4 milliards de yens japonais (1 milliard de dinars) remboursés le 9 octobre 2024 au titre d’un emprunt obligataire JBIC émis en 2014.

Dans le même temps, la BCT a remboursé 100 millions de dollars américains le 13 mai 2024 au titre d’un dépôt de la Banque d’Algérie. Il convient également de souligner que, durant l’année 2024, des remboursements équivalant à 2,1 milliards de dinars ont été effectués au titre des échéances dues sur les crédits du FMI, dans le cadre des programmes de la Facilité élargie de crédit et de l’Instrument de financement rapide.

Avec TAP

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Séance de travail à l’ARP : un nouvel élan pour la coopération tuniso-française

Une séance de travail a réuni dans la journée du lundi 14 avril 2025 le Groupe de coopération parlementaire avec les États membres de l’Union européenne et le Groupe d’amitié parlementaire franco-tunisien du Sénat français. Présidée par le vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), cette rencontre a souligné la richesse des relations tuniso-françaises et la volonté commune de renforcer la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment économique, migratoire et politique.

Les parlementaires ont discuté de la création d’un groupe d’amitié tuniso-français, de la nécessité d’une approche globale face à l’immigration irrégulière, et ont exprimé leur soutien à la cause palestinienne face aux violences à Gaza. Des questions pratiques telles que l’octroi des visas et la situation des binationaux ont également été abordées.

Les sénateurs français ont manifesté leur volonté de poursuivre et d’intensifier la coopération parlementaire, invitant la délégation tunisienne à visiter prochainement le Sénat français. La lutte contre le trafic d’êtres humains a été identifiée comme un axe prioritaire de collaboration future.

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Les avoirs en or de la BCT s’élevaient à 6,8 tonnes au 31 décembre 2024

Les avoirs en or de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) s’élevaient à 6,8 tonnes d’or fin, pour une valeur globale de 1,1 milliard de dinars au 31 décembre 2024. Ceci est à comparer avec 6,8 tonnes d’une valeur globale de 843,5 millions de dinars un an plus tôt, selon le rapport sur « Les états financiers de l’année 2024 » publié par la BCT.

Les avoirs en or de la BCT sont constitués de lingots (4,1 tonnes) et de pièces commémoratives (2,6 tonnes). Les avoirs en lingots d’or sont évalués au cours du marché à la fin du mois de décembre, en utilisant le fixing de Londres du matin. L’augmentation de 267,2 MDT de ces avoirs s’explique par l’effet conjugué de la hausse du cours de l’once d’or fin et de l’évolution du cours de change du dollar américain par rapport au dinar.

En effet, le cours de l’once a grimpé de 2 062,4 USD (soit 66,31 USD le gramme d’or fin) à fin décembre 2023, à 2 610,9 USD (soit 83,94 USD le gramme d’or fin) un an plus tard. Parallèlement, le cours du dollar par rapport au dinar est passé de 3,0692 à fin décembre 2023 à 3,19415 à la clôture de l’exercice 2024.

Étant donné leurs caractéristiques spécifiques, les pièces commémoratives ne font pas l’objet de réévaluation au prix du marché et demeurent valorisées au cours officiel de 0,6498475 dinar pour 1 gramme d’or fin.

Avec TAP

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22,6 Mrds de dinars de billets et monnaies en circulation en 2024 (BCT).

Le niveau des billets et monnaies en circulation a continué sa tendance haussière observée depuis plusieurs années, en enregistrant une hausse de 8,4 % en 2024, pour s’établir 22,6 milliards de dinars contre 20,842 milliards de dinars en 2023, avec une part de billets de 97,8 %, indique la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Le taux annuel d’accroissement de la circulation fiduciaire a baissé d’une année à une autre, revenant de 10,7 % entre fin 2022 et fin 2023 à 8,4 % entre fin 2023 et fin 2024, précise la BCT dans une note sur « les évolutions économiques et monétaires et les perspectives de l’inflation » publiée mardi.

Par ailleurs, l’encours de l’intervention de la Banque Centrale sur le marché monétaire dans le cadre de la conduite de la politique monétaire a enregistré une hausse de 895 MD ou de 12,3% en s’établissant à 8 150 MD à la fin de l’exercice 2024, contre 7255 MD un an plus tôt.

Cette progression s’explique, principalement, par l’augmentation des facilités de prêt marginal à 24 heures, dont le montant s’est accru de 70,7%, passant de 811 MD en 2023 à 1384 MD à fin 2024, ainsi qu’à l’introduction d’un nouvel instrument de refinancement à plus long terme d’une durée de six mois, qui présente un encours de 1705 MD à la clôture de l’exercice 2024.

L’opération principale de refinancement, qui représente 57,7% de l’encours total des concours aux banques, a quant à elle, enregistré une diminution de 19%, pour s’établir à 4700 MD au 31 décembre 2024, contre 5800 MD l’année précédente. De même, l’encours de l’opération de refinancement à plus long terme, à un mois, a également diminué de 43,9%, revenant de 644 MD à fin 2023 à 361 MD à fin 2024.

Avec TAP

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Etats-Unis, les droits de douane et après…

Chose promise, chose due. Donald Trump a mis ses menaces à exécution en décrétant des droits de douane, applicables dès cette semaine, sur l’ensemble des exportations vers les Etats-Unis, à des niveaux différents selon les pays d’origine.

Si cette décision est conforme à la politique protectionniste prônée par l’administration Trump, dont l’objectif est de lutter contre les déficits commerciaux des Etats-Unis avec ses principaux partenaires, elle peut surprendre par sa généralisation à l’ensemble du monde ou presque. L’analyse de cette décision permet de faire ressortir un certain nombre de critères qui ont conduit à la détermination des taux qui seront désormais appliqués aux produits des différents pays, qui sont à mon avis au nombre de trois :
• Le niveau du déficit commercial enregistré par les Etats-Unis avec le pays considéré.
• Les droits de douane appliqués par le pays partenaire sur les produits américains à l’importation.
• L’existence dans les pays partenaires d’industries étrangères, essentiellement européennes et chinoises, permettant
de contourner les droits de douane applicables à l’Union européenne et à la Chine.

C’est ainsi que l’on retrouve en tête de liste et sans surprise, la Chine et l’Union européenne, principales cibles dans cette guerre des droits de douane, avec lesquelles les Etats-Unis enregistrent les déficits commerciaux les plus importants. Viennent ensuite une série de pays asiatiques, dont le Vietnam, qui a accueilli de nombreux investissements chinois au cours des dix dernières années, servant à contourner les droits de douane décidés par Donald Trump, lors de son premier mandat, aux produits chinois. Cette décision appelle des ripostes des principales économies du monde, ce qui va entraîner l’économie mondiale dans une spirale inflationniste, avec un fort ralentissement des échanges commerciaux dans le monde, du fait d’une réduction de la demande et de la perturbation des chaines d’approvisionnement mon-
diales. Les pays européens ont d’ores et déjà commencé à revoir à la baisse leurs prévisions de croissance pour l’année en cours, ce qui laisse planer le spectre de la stagflation, sur l’économie européenne en particulier.

Certes, un ralentissement de l’économie mondiale conduirait à une baisse de la demande et donc du prix du baril, déjà passé sous la barre des 65$ depuis l’annonce, mais est-ce que cela sera suffisant pour compenser l’inflation sur les autres produits et intrants ? C’est loin d’être sûr. Mais cette spirale inflationniste, voire stag-flationniste, va aussi concerner les Etats-Unis, et le citoyen américain va être
le premier à être touché par ces décisions, qui vont conduire à une augmentation des prix sur le marché américain. Ensuite, les entreprises américaines elles-mêmes vont faire face à une augmentation des prix des matières premières, et donc enregistrer une baisse de leur compétitivité sur les marchés, européens en particulier. Les Etats-Unis exportent pour plus de 300 milliards d’euros vers l’Union européenne (données 2024 Eurostat), soit 1,25% du PIB américain. Jérôme Powell, le président de la FED, ne s’y est pas trompé,
déclarant dès vendredi 4 avril que cette décision allait « probablement augmenter l’inflation », avec le risque d’accroître le chômage et de ralentir la croissance aux Etats-Unis. Ajoutant, en réponse à la demande de Donald Trump de baisser les taux d’intérêt, qu’il était « trop tôt pour dire quelle est la politique monétaire appropriée ».

La position américaine est-elle tenable, politiquement et économiquement ? On peut raisonnablement penser que cela n’est pas le cas à moyen terme, et que Donald Trump cherche à amener ses principaux partenaires commerciaux à négocier, en vue d’obtenir des accords favorables à l’économie américaine. Face aux réactions des autres pays, mais aussi des Américains, Donald Trump a déclaré sur les ré-
seaux sociaux : « TENEZ BON, cela ne sera pas facile, mais le résultat final sera historique », laissant ainsi entendre qu’on est au début d’un processus et non d’une fin.

Dans le même temps, Elon Musk, probablement parmi les mieux informés de la stratégie de Donald Trump, a déclaré samedi 5 avril, que les Etats-Unis et l’Europe devraient idéalement évoluer vers une situation de droits de douane nuls, créant ainsi une zone de libre échange entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Le président américain assume donc le risque que ces taxes douanières font peser sur l’économie américaine, tout en considérant qu’il s’agit là d’une arme qui devrait permettre de réindustrialiser le pays et de réduire le chômage et le déficit commercial des Etats-Unis. Ce qui laisse entendre que Donald Trump ne cherche pas à mettre fi n à la mondialisation, mais plutôt à créer un nouvel équilibre plus favorable à Washington. Cet objectif est à la portée de Donald Trump, si l’on se fi e à la réaction mesurée de certains pays, qui prônent la négociation et la désescalade (Japon, Irlande, Allemagne, Vietnam…), consacrant l’adage que « la loi du plus fort est toujours la meilleure ».

Mais dans l’intervalle, et comme toujours malheureusement, cette guerre économique va affecter les économies les plus fragiles et en particulier les économies en développement, qui font face à un essoufflement des investissements directs étrangers, à une augmentation de la dette et à une baisse de la croissance. Le spectre de la stagflation fait peser aujourd’hui un risque supplémentaire sur la croissance et
l’investissement et sur les équilibres macroéconomiques. Outre l’impact direct de l’augmentation des droits de douane sur les produits tunisiens et donc sur notre compétitivité sur le marché américain, l’économie tunisienne va être prise en tenaille, entre la baisse de la demande en Europe, principal client, et l’augmentation des coûts de production en Chine, principal fournisseur. La seule marge de manœuvre reste d’engager les réformes nécessaires à la relance économique (gouvernance, fiscalité, investissement, transition énergétique…), non seulement pour être capable de faire face aux bouleversements mondiaux à venir, mais aussi pour être à même de tirer profit du nouvel ordre économique mondial qui se dessine

Article de Walid Belhaj Amor, expert en développement économique 

Cet article disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n° 917 du 9 au 23 avril 2025.

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Un nouveau cadre juridique pour les bureaux privés de placement à l’étranger en discussion

Le nouveau cadre juridique régissant les bureaux privés de placement à l’étranger a été au centre des travaux d’un atelier organisé mardi à Tunis par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT).

Tenu dans le cadre du programme transrégional Thamm Plus, qui vise à améliorer l’employabilité des travailleurs migrants potentiels et à créer des voies de migration régulières et durables entre le Maroc, la Tunisie et l’Italie, l’atelier était une occasion pour discuter des recommandations et propositions des ministères et institutions publiques en vue de mettre en place un nouveau cadre juridique conforme aux enjeux actuels dont notamment la protection des droits des demandeurs d’emploi tunisiens.

S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaoued, a souligné que la version finale du nouveau cadre juridique devrait être finalisée d’ici mai prochain afin de la soumettre à la présidence du gouvernement.

Dans ce contexte, il a indiqué que cette réforme vise à simplifier les procédures en remplaçant le système d’autorisation par des cahiers des charges et à renforcer les mécanismes de contrôle.

Chaoued a fait savoir que depuis l’entrée en vigueur du cadre juridique actuel en 2010 (Décret n° 2010-2948 du 9 novembre 2010, fixant les conditions, les modalités et les procédures d’octroi de l’autorisation d’exercice par des établissements privés d’activités de placement à l’étranger), 82 bureaux ont été autorisés à exercer, dont 62 sont toujours actifs, ayant permis le placement de 17 mille Tunisiens à l’étranger entre 2010 et 2024.

Le ministre a, par ailleurs, signalé que 71 dossiers de bureaux opérant hors du cadre légal et ayant commis de graves infractions ont été soumis à la justice.

Chaoued a ajouté que des accords bilatéraux ont été signés avec des pays comme la France, l’Italie, la Libye et le Qatar, et un projet avec l’Italie permettra le recrutement de 2000 jeunes diplômés dans les secteurs du BTP sur une période de trois ans. Des discussions sont également en cours avec l’Espagne et l’Allemagne pour élargir ces opportunités de migration sécurisée et organisée.

De son côté, Ahmed Messoudi, directeur général du placement à l’étranger, a souligné l’urgence de cette réforme. Il a rappelé que le cadre légal actuel ne permet pas une lutte efficace contre les infractions, soulignant l’impératif de donner à l’État les moyens de fermer les bureaux illégaux et fictifs, souvent signalés par les citoyens.

Avec TAP

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Performance solide de QNB : 11 milliards QAR de revenus d’exploitation

QNB, la plus grande institution financière du Moyen-Orient et d’Afrique (région MEA), vient de rendre publics ses résultats du premier trimestre 2025.

Les bénéfices nets ont atteint 4,3 milliards de QAR (1,2 milliard d’USD) au 31 mars 2025. Réalisant ainsi une progression de 3 % par rapport à la même période de l’année précédente. Le bénéfice net avant l’imposition des taxes du Pilier Deux a atteint 4,6 milliards de QAR (1,3 milliard d’USD). Soit une hausse de 11 % par rapport à mars 2024.

Le résultat d’exploitation s’est élevé à 11 milliards de QAR (3 milliards d’USD). Soit une augmentation de 6 % par rapport à la même période de l’année précédente. Reflétant ainsi la performance du Groupe à maintenir une croissance au niveau des diverses sources de revenus.

Le total des actifs au 31 mars 2025 a enregistré une augmentation de 7 % par rapport au 31 mars 2024, pour atteindre 1 324 milliards de QAR (364 milliards d’USD), principalement due à la croissance des prêts et avances, qui ont augmenté de 9 % pour atteindre 947 milliards de QAR (260 milliards d’USD). L’évolution du volume des nouveaux dépôts et leur diversification ont contribué à l’augmentation des ressources clientèle de 6 % par rapport au 31 mars 2024, pour atteindre 930 milliards de QAR (256 milliards d’USD).

L’efficacité opérationnelle du Groupe QNB (mesurée par le ratio coût-revenu) a atteint 22,7 %. Soit l’un des meilleurs ratios parmi les grandes institutions financières de la région MEA.

Au 31 mars 2025, le taux des créances non performantes a atteint 2,8 %. Soit l’un des taux les plus faibles des institutions financières de la région MEA, reflétant ainsi la haute qualité du portefeuille crédits du Groupe et la gestion efficiente du risque de crédit. Par ailleurs, le ratio de couverture des créances a été maintenu à 100 %, reflétant la politique prudente adoptée par le Groupe en matière de créances non performantes.

Le total des capitaux propres a progressé de 8 % par rapport à mars 2024, pour atteindre 114 milliards de QAR (31 milliards d’USD). Le bénéfice par action a atteint 0,43 QAR (0,12 USD).

Le ratio d’adéquation des fonds propres (CAR) a atteint 19,3 % au 31 mars 2025. Le ratio de liquidité à court terme (LCR) et le ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) ont atteint respectivement 160 % et 105 % au 31 mars 2025. Dépassant ainsi les exigences minimales réglementaires de la Banque centrale du Qatar et du Comité de Bâle.

Statistiques Groupe

Le Groupe QNB emploie plus de 31 000 collaborateurs répartis sur plus de 900 sites, à travers 28 pays sur trois continents. Et il dispose de plus de 5 000 distributeurs automatiques de billets.

Source : communiqué

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L’APII identifie 40 idées de projets porteurs (Etude)

Une étude approfondie, sur l’identification des nouveaux créneaux porteurs en Tunisie, réalisée par l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII) a permis d’identifier 40 idées de projets porteurs.

Menée sur une période de 14 mois (août 2023 / octobre 2024), cette étude vise à stimuler l’investissement, favoriser la création d’emplois et créer de la richesse dans divers secteurs clés de l’économie, a indiqué le Directeur Général de l’APII, Omar Bouzouada. Elle a permis également d’explorer des créneaux innovants qui peuvent potentiellement répondre aux besoins croissants du marché et soutenir le développement économique du pays, a-t-il ajouté au cours d’un séminaire organisé, mardi 15 avril, à Tunis.

Il s’agit entre autres des Industries Mécaniques et Electriques, l’Industrie Textile Habillement et Cuir, l’Industrie Agroalimentaire, l’Économie circulaire et la transition énergétique ainsi que les diverses industries.

Des fiches professionnelles ont été aussi élaborées dans ce cadre pour des créneaux porteurs, offrant ainsi des informations détaillées sur les perspectives de développement et les opportunités d’affaires, a-t-il encore dit.

En fournissant des fiches professionnelles sur ces créneaux porteurs, l’étude cherche à offrir des outils pratiques aux entrepreneurs et investisseurs pour identifier les opportunités d’affaires à forte valeur ajoutée. En outre, elle vise à favoriser un environnement propice à l’innovation et à l’entrepreneuriat dans les secteurs en émergence, selon l’APII.

Majed Azzabi, responsable au bureau d’étude tunisien chargé de l’élaboration de l’étude a rappelé qu’elle vise à appuyer le tissu industriel tunisien et encourager l’investissement en Tunisie pour la création d’emplois et de la richesse.

Et d’ajouter qu’elle constitue un outil stratégique pour les décideurs politiques, les acteurs économiques (entreprises, PME et startups) ainsi que les investisseurs qui souhaitent contribuer à la croissance durable du pays.

Il a fait savoir que l’étude est constituée de « l’état des lieux et le Benchmark ». Ainsi que d’un « guide des idées » qui a permis la caractérisation des créneaux porteurs, l’identification des idées des projets et leur filtrage. Outre des « Fiches professionnelles » qui constituent en quelque sorte des études de faisabilité et qui ont permis de sélectionner dix projets à développer.

Il a encore rappelé que les 40 projets sont répartis en : 12 projets dans les Industries mécaniques et électriques (IME) et la mobilité; neuf projets dans l’Economie circulaire et Transition Energétique (ECTE); sept projets dans les Industrie du Textile, Habillement et Cuir (ITHC); six projets dans les Industries Agroalimentaires (IAA); et six projets dans diverses industries.

Parmi les idées de projets figurent :

  • La conception et réalisation de solutions robotisées pour l’industrie;
  • La fabrication de drones, la fabrication d’avions ultralégers (ULM);
  • La fabrication de boites de jonction pour modules photovoltaïques;
  • La fabrication de sacs biodégradables;
  • La valorisation des déchets de démolition;
  • L’Extraction d’huiles thérapeutiques à partir des noyaux de dattes;
  • La fabrication d’aliments de bétail à partir des déchets de dattes et de palmier;
  • Une unité de production de déodorant corporel en aérosol et une unité de production d’Ethanol.

Pour Félix Sarrazin, Chef du projet Partenariats pour l’emploi et l’appui aux PMEs en Tunisie II, le choix de se concentrer sur les nouveaux secteurs porteurs ouvre des perspectives intéressantes pour les investisseurs, les entrepreneurs et les jeunes chefs d’entreprises. Leur permettant ainsi de réaliser des projets grâce au guide des idées de projets. En fait, ce guide propose des outils concrets aux entrepreneurs tunisiens qui peuvent exploiter les secteurs stratégiques. Et ce, afin de créer l’emploi et générer la richesse, tout en contribuant à la transformation durable de l’économie tunisienne, a-t-il encore dit.

S’agissant des fiches professionnelles, elles aideront les porteurs de projets à identifier les opportunités d’investissement, à saisir les créneaux porteurs tels que l’économie verte, la transition énergétique et la technologie, en phase avec les grandes tendances mondiales, a-t-il précisé.

Ces documents permettront de guider les entrepreneurs à chaque étape du projet, à surmonter les défis du marché et de s’intégrer dans la chaîne mondiale, a-t-il encore expliqué.

De son côté, le président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), Aslan Ben Rjeb, a mis l’accent sur l’importance de l’étude vu que les créneaux porteurs doivent être pensés comme des filières vivantes, mobiles et connectées à la grande transformation du monde.

« Le monde change à une vitesse que personne ne peut maitriser. Ce qui était stratégique hier, ne l’ai plus aujourd’hui et ce qui était marginal il y a cinq ans devient aujourd’hui un levier de souveraineté nationale », a-t-il appuyé.

Et d’ajouter que cela suppose une capacité d’anticipation et une agilité institutionnelle. Il ne faut pas se contenter de décréter qu’un secteur est stratégique, mais plutôt le réévaluer régulièrement sans blocage. Il a mis l’accent, par ailleurs, sur l’importance du rôle du secteur privé. Puisque ce sont les entreprises qui expérimentent les créneaux et savent ce qui marche et ce qui ne marche pas; ce qui attire les talents et ce qui permet d’exporter.

Il a également souligné la nécessité d’une révision périodique de certains secteurs au rythme du changement mondial. Tout en ajoutant que des secteurs nécessitent une attention immédiate avec des signaux clairs. Citant à titre d’exemple les secteurs de l’automobile, la santé, les TIC et l’énergie verte qui demeurent des impératifs et non plus des options.

Et de conclure, que la réussite de la mise en place de politiques industrielles fortes reste tributaire d’une politique territoriale audacieuse. Car chaque région dispose de spécificités, de richesses et de savoir-faire divers. Il a proposé, dans ce sens, la création de pôles spécialisés interconnectés, en associant les jeunes et les startups.

Cette étude s’inscrit dans une démarche de soutien à la diversification de l’industrie et de l’innovation en Tunisie. Sa réalisation, ainsi que l’élaboration des fiches professionnelles ont été appuyés par l’initiative spéciale « Invest for Jobs » (Emploi décent pour une transition juste), à travers le projet «Partenariats pour l’emploi et l’appui aux petites et moyennes entreprises en Tunisie II».

Enfin, ce projet est mandaté par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). Il est mis en œuvre par la GIZ Tunisie, en étroite coopération avec le ministère tunisien de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

Avec TAP

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