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Crises mondiales et autosuffisance : Le retour de l’État social est-il la solution pour la Tunisie ?

Avec le lot de pénuries de produits essentiels qu’elles ont provoqué, les récentes perturbations des  chaînes d’approvisionnement à l’échelle internationale générées, entre autres par la pandémie du corona virus Covid 19  et la guerre russo ukrainienne, ont favorisé le retour en force de l’Etat social dans la plupart des pays. Le mot d’ordre est désormais le même dans tous les pays : Il faut dorénavant compter sur soi pour réaliser son auto-suffisance en tous produits.

Sans la concertation d’aucun partenaire social, le Président Kaïes Saied a décidé d’en faire  son dada. cette tendance excluante des partenaires sociaux n’a pas empêché la centrale syndicale, l’UGTT,  de donner son avis sur le dossier.

Interpelé par les médias, Karim Trabelsi, universitaire et directeur des études auprès de l’UGTT estime que la réhabilitation de l’Etat social passe par de réformes structurelles profondes. Succinctement il s’agit de :

  • l’élargissement  de l’assiette fiscale et l’intégration de l’économie informelle dans le système informel,
  • la modernisation du système fiscal à travers la digitalisation et une meilleure répartition de la charge fiscale,
  • la réforme de la compensation pour n’en faire profiter que les catégories vulnérables qui la méritent,
  • la révision du rôle des entreprises publiques afin d’optimiser leur gestion et leur contribution à l’économie.

ABS

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FM Resilience Index 2025 : Quelles sont les forces de l’économie tunisienne face aux défis ?

Classement TunisieEn dépit d'”un embargo financier non dit” perceptible à travers le refus, depuis 2022, du Fonds monétaire international (FMI) d’accorder à la Tunisie des facilités de paiement et en dépit comme le veut la tradition, de l’alignement des autres bailleurs de fonds sur cette décision du Fonds, la Tunisie est parvenue à s’en sortir et à tirer son épingle du jeu comme on dit.

A preuve, la résilience de son économie  vient d’être confirmée, encore une fois cette année par le « FM Resilience Index 2025 » qui a classé la Tunisie à la 75ème place sur un total de 130 pays listés.

Principal atout de la Tunisie: un tissu économique diversifié

Pour les auteurs de « FM Resilience Index 2025 », le score global de 54,2 obtenu par la Tunisie reflète des forces certaines – un tissu économique diversifié et une stabilité relative – mais aussi des fragilités persistantes, notamment en matière d’inflation et de risques politiques.

Avec ce bon classement, la Tunisie a fait mieux que certains pays voisins mieux nantis que ce soit au niveau des ressources naturelles ou au niveau d’accès aux marchés financiers internationaux. Ainsi au niveau nord-africain, la Tunisie a été plus résiliente qu’un pays riche comme l’Algérie classée (91ème). Elle est toutefois devancée par des pays comme le Maroc (70ème) et l’Egypte (74 ème).

“Le principal atout de la Tunisie ? Un tissu économique diversifié qui lui permet de mieux résister aux chocs.”

 

Au plan africain, la Tunisie est dans le top  10 des pays africains les plus résilients. Dans ce classement continental, la Tunisie, 8ème en Afrique, se place derrière le Botswana (1er), L’Ile Maurice (2ème), l’Afrique du Sud (3ème), le Rwanda (4ème), le Maroc (5ème),  le Ghana (6ème), l’Egypte (7ème).

« FM Resilience Index 2025 » évalue les grands risques

Publié, ces derniers jours,  par l’assureur américain FM, cet indice classe chaque année 130 pays et territoires pour lesquels des données sont disponibles en fonction de la résilience de leur tissu économique face aux événements susceptibles de perturber les activités des entreprises. Plus simplement, il étudie les pays en fonction de leur capacité à faire face aux chocs économiques, climatiques et institutionnels.

Dans le détail l’indice combine 18 indicateurs de résilience physiques et macro-économiques, dont l’exposition aux cyber-risques, l’exposition au risque climatique, le niveau d’émissions de gaz à effet de serre, le stress hydrique, le risque politique, la lutte contre la corruption, la productivité et l’inflation.

Impact du classement sur l’attractivité du site Tunisie

Pour un pays comme la Tunisie, réputé pour être un site international de production, le classement de cet indice ne manque pas d’enjeux. Et pour cause, il est destiné à aider les entreprises à évaluer les risques encourus lorsqu’elles décident de s’implanter, de commercialiser leurs produits ou de s’approvisionner dans d’autres pays.

En plus clair encore, il évalue les pays et territoires selon une large série de critères, allant du niveau de productivité à celui de la corruption en passant par l’exposition aux événements météorologiques extrêmes.

“Pour les investisseurs, le FM Resilience Index est un outil clé pour évaluer la capacité d’un pays à se relever des perturbations.”

 

L’indice vise à aider les investisseurs potentiels à analyser les facteurs de risque émergents lorsqu’elles prennent des décisions stratégiques liées à l’implantation de nouveaux sites ou encore la sélection des fournisseurs, l’évaluation des chaînes d’approvisionnement existantes et l’identification des clients potentiellement vulnérables. D’après FM, « un site implanté dans les 50 pays en tête de l’indice de résilience » se relève d’un sinistre « en moyenne 30% plus rapidement qu’un site implanté dans un autre pays”. D’où l’importance des classements de cet indice pour les sites d’investissements internationaux.

La résilience ne devrait pas être une fin en soi

Pour revenir à cette résilience de l’économie tunisienne et à sa confirmation, pour la troisième année consécutive,  par les rapports internationaux d’évaluation, nous estimons qu’elle a eu, certes, pour mérite d’éviter à la Tunisie le défaut de paiement, un risque  auquel elle est toujours exposée, d’ailleurs, avec un rating souverain négatif, “Caa1” (risque élevé).

“La résilience n’est qu’une étape : la Tunisie doit désormais viser un rebond économique dynamique et pérenne.”

 

Néanmoins, cette résilience ne devrait pas être une fin en soi. Nous pensons que l’idéal serait de tout faire pour conférer à cette résilience une dimension dynamique et à l’accompagner par une stratégie de relance crédible et pérenne.

Pour les économistes, le principe est simple :  la résilience c’est non seulement la résistance à la chute mais également la capacité de rebondir.

Abou SARRA

EN BREF

Résilience Économique de la Tunisie (FM Resilience Index 2025)

  • Malgré un “embargo financier non dit” du FMI, la Tunisie se classe 75ème sur 130 pays pour sa résilience économique.
  • Son atout principal : un tissu économique diversifié et une stabilité relative.
    En Afrique du Nord, la Tunisie (75ème) devance l’Algérie (91ème) mais est derrière le Maroc (70ème) et l’Égypte (74ème).
  • Au niveau africain, elle figure dans le Top 10 (8ème).
  • L’indice évalue la capacité des pays à faire face aux chocs économiques, climatiques et institutionnels.
  • La résilience est une force, mais une stratégie de relance est nécessaire pour un rebond pérenne.

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Tunisie–France : échanges sur la relance économique et la coopération bilatérale

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a souligné lors d’une réunion tenue, lundi, à Tunis, avec la Présidente du groupe d’amitié France-Tunisie au Sénat, Corinne Feret, le potentiel des deux parties à renforcer davantage ces relations dans le cadre de l’intérêt commun.

Il a mis en exergue, à cette occasion, le niveau des relations économiques existantes, notamment, au niveau des échanges commerciaux, de l’investissement et du partenariat, notant, le rôle important du groupe d’amitié parlementaire dans la promotion de la coopération économique bilatérale.

Le ministre de l’Economie a présenté un exposé sur l’amélioration progressive de la situation économique et l’ensemble des réformes engagées pour améliorer davantage le climat des investissements et des affaires, ainsi, que la promotion du rôle social de l’État, selon un communiqué publié par le département de l’Economie.

Pour sa part, la Présidente du groupe d’amitié France-Tunisie au Sénat, Corinne Feret, a souligné l’importance d’intensifier la communication et la coordination entre les membres du groupe des deux parties dans les domaines d’intérêt commun, en particulier, ceux, ayant un caractère économique.

Elle a exprimé sa satisfaction quant au niveau de coopération bilatérale entre les deux pays dans divers domaines, notamment, l’économie.

 

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Industrie, énergie, textile… 40 créneaux à fort potentiel identifiés par l’APII pour relancer l’investissement

Une étude approfondie, sur l’identification des nouveaux créneaux porteurs en Tunisie, réalisée par l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII) a permis d’identifier 40 idées de projets porteurs.

Menée sur une période de 14 mois (août 2023 octobre 2024), cette étude vise à stimuler l’investissement, favoriser la création d’emplois et créer la richesse dans divers secteurs clés de l’économie, a indiqué le Directeur Général de l’APII, Omar Bouzouada. Elle a permis également d’explorer des créneaux innovants qui peuvent potentiellement répondre aux besoins croissants du marché et soutenir le développement économique du pays, a-t-il ajouté au cours d’un séminaire organisé, mardi, à Tunis.

Il s’agit entre autres des Industries Mécaniques et Electriques, l’Industrie Textile Habillement et Cuir, I’Industrie Agroalimentaire, l’Économie circulaire et la transition énergétique ainsi que les diverses industries.

Des fiches professionnelles ont été aussi élaborées dans ce cadre pour des créneaux porteurs, offrant ainsi des informations détaillées sur les perspectives de développement et les opportunités d’affaires, a-t-il encore dit.

En fournissant des fiches professionnelles sur ces créneaux porteurs, l’étude cherche à offrir des outils pratiques aux entrepreneurs et investisseurs pour identifier les opportunités d’affaires à forte valeur ajoutée. En outre, elle vise à favoriser un environnement propice à l’innovation et à l’entrepreneuriat dans les secteurs en émergence, selon l’APII.

Majed Azzabi, responsable au bureau d’étude tunisien chargé de l’élaboration de l’étude a rappelé que l’étude vise à appuyer le tissu industriel tunisien et encourager l’investissement en Tunisie pour la création d’emplois et de la richesse.

Et d’ajouter qu’elle constitue un outil stratégique pour les décideurs politiques, les acteurs économiques (entreprises, PME et startups) ainsi que les investisseurs qui souhaitent contribuer à la croissance durable du pays.

Il a fait savoir que l’étude est constituée de « l’état des lieux et le Benchmark », d’un « guide des idées » qui a permis la caractérisation des créneaux porteurs, l’identification des idées des projets et leur filtrage, outre de « Fiches professionnelles » qui constituent en quelque sorte des études de faisabilité et qui ont permis de sélectionner dix projets à développer.

Il a encore rappelé que les 40 projets sont répartis, en 12 projets dans les Industries mécaniques et électriques (IME) et la mobilité, 9 projets dans l’Economie circulaire et Transition Energétique (ECTE), 7 projets dans les Industrie du Textile, Habillement et Cuir (ITHC), 6 projets dans les Industries Agroalimentaires (IAA) et 6 projets dans diverses industries.

Parmi les idées de projets figurent, la conception et réalisation de solutions robotisées pour l’industrie, la fabrication de drones, la fabrication d’avions ultralégers (ULM), la fabrication de boites de jonction pour modules photovoltaïques, la fabrication de sacs biodégradables, la valorisation des déchets de démolition, l’Extraction d’huiles thérapeutiques à partir des noyaux de dattes, la fabrication d’aliments de bétail à partir des déchets de dattes et de palmier, une unité de production de déodorant corporel en aérosol et une unité de production d’Ethanol.

Pour Félix SARRAZIN, Chef du projet Partenariats pour l’emploi et l’appui aux PMEs en Tunisie II, le choix de se concentrer sur les nouveaux secteurs porteurs ouvre des perspectives intéressantes pour les investisseurs, les entrepreneurs et les jeunes chefs d’entreprises, leur permettant de réaliser des projets grâce au guide des idées de projets. En fait, le guide des idées propose des outils concrets pour les entrepreneurs tunisiens qui peuvent exploiter les secteurs stratégiques afin de créer l’emploi et générer la richesse tout en contribuant à la transformation durable de l’économie tunisienne, a-t-il encore dit.

S’agissant des fiches professionnelles, elles aideront les porteurs de projets à identifier les opportunités d’investissement, à saisir les créneaux porteurs tels que l’économie verte, la transition énergétique et la technologie, en phase avec les grandes tendances mondiales, a-t-il précisé.

Ces documents permettront de guider les entrepreneurs à chaque étape du projet, à surmonter les défis du marché et de s’intégrer dans la chaîne mondiale, a-t-il encore expliqué.

De son côté, le président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), Aslan Ben Rjeb, a mis l’accent sur l’importance de l’étude vu que les créneaux porteurs doivent être pensés comme des filières vivantes, mobiles et connectés à la grande transformation du monde.

« Le monde change à une vitesse que personne ne peut la maitriser, ce qui était stratégique hier, ne l’ai plus aujourd’hui et ce qui était marginal il y a cinq ans devient aujourd’hui un levier de souveraineté nationale », a-t-il appuyé.

Et d’ajouter que cela suppose une capacité d’anticipation et une agilité institutionnelle, il ne faut pas se contenter de décréter qu’un secteur est stratégique, mais plutôt le réévaluer régulièrement sans blocage. Il a mis l’accent, par ailleurs, sur l’importance du rôle du secteur privé, puisque se sont les entreprises qui expérimentent les créneaux et savent ce qui marche et ce qui ne marche pas, ce qui attire les talents et ce qui permet d’exporter.

Il a également souligné la nécessité d’une révision périodique de certains secteurs au rythme du changement mondial, ajoutant que des secteurs nécessitent une attention immédiate avec des signaux clairs, citant à titre d’exemple les secteurs de l’automobile, la santé, les TIC et l’énergie verte qui demeurent des impératifs et non plus des options.

Et de conclure, que la réussite de la mise en place de politiques industrielles fortes reste tributaire d’une politique territoriale audacieuse car chaque région dispose de spécificités, de richesses et d’un savoir-faire divers. Il a proposé, dans ce sens, la création des pôles spécialisés interconnectés, en associant les jeunes, et les startups.

Cette étude s’inscrit dans une démarche de soutien à la diversification de l’industrie et de l’innovation en Tunisie. Sa réalisation, ainsi que l’élaboration des fiches professionnelles ont été appuyés par l’initiative spéciale « Invest for Jobs » (Emploi décent pour une transition juste), à travers le projet «Partenariats pour l’emploi et l’appui aux petites et moyennes entreprises en Tunisie II».

Ce projet est mandaté par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par la GIZ Tunisie en étroite coopération avec le ministère tunisien de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

 

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Le TICDCE lance “Territoires créatifs” pour soutenir l’innovation culturelle en Tunisie

Sous l’égide du ministère des affaires culturelles, le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDCE) a annoncé le lancement du programme “Territoires créatifs : implémentation des hubs créatifs dans les régions”, soutenu par l’UNESCO. Ce programme sera déployé dans trois gouvernorats pilotes : Jendouba (11 avril), Nabeul (12 avril) et Kairouan (16 avril).

Organisé en partenariat avec la Direction générale de l’action culturelle (DGAC) et en collaboration avec les délégations régionales des affaires culturelles de Jendouba, Nabeul et Kairouan, ce projet, porté par le TICDCE, a été retenu dans le cadre du programme de contribution de l’UNESCO aux activités des Etats membres pour la période 2024-2025.

Le TICDCE, envisage à travers cette initiative, de renforcer sa mission en apportant un soutien continu aux acteurs locaux par la mise en place de hubs créatifs régionaux, dans le but de favoriser le développement de l’industrie créative, d’encourager l’innovation et la collaboration, et de renforcer la cohésion sociale et culturelle.

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Patrimoine mondial : El Jem en Tunisie abrite la dernière phase du projet UNESCO “Dive into Heritage”

Après les deux premières sessions à Oman au mois de mars 2023 et l’Arabie Saoudite, en octobre 2024, la troisième phase du programme de renforcement des compétences dans la région arabe dans le cadre du projet “Dive into Heritage”, aura lieu en Tunisie. L’événement est prévu (entre le 19 et 23 mai 2025) dans la ville d’El Jem, et portera sur le site de l’Amphithéâtre d’El Jem, inscrit depuis 1979 sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Portant sur la documentation numérique des sites du patrimoine mondial dans la région arabe, ce troisième atelier organisé en collaboration avec l’Institut National du Patrimoine (INP), marque la clôture de ce programme dans le cadre du projet “Plongez dans le Patrimoine” financé par le Royaume d’Arabie Saoudite et l’UNESCO.

Dans ce contexte, un appel à participation est ouvert à tous les professionnels du patrimoine de la région arabe, de gestionnaires de sites et d’étudiants amenés à traiter la documentation des données du patrimoine numérique dans le cadre de leurs études, de leurs recherches ou de leurs activités professionnelles. Les participants bénéficieront notamment de cours théoriques et de travaux pratiques en photogrammétrie à l’aide de drones et de lasers scanner et d’appareils photo adaptés ainsi qu’à la réalisation de traitement des données collectées sur le terrain.

L’atelier a pour objectif de former des gestionnaires de sites et professionnels émergeants aux techniques de documentation numériques des sites du patrimoine mondial dans la région des Etats arabes, en leur permettant d’acquérir une compréhension approfondie des flux de données numériques et de la documentation numérique des sites culturels.

Il ambitionne de favoriser le partage de connaissances et d’expertises, d’exploiter et de perfectionner l’étude en cours élaborée par l’UNESCO, qui porte sur les lignes directrices, critères, et normes, dans le cadre du projet “Dive into Heritage” en vue de définir de nouvelles normes pour la documentation numérique et la promotion des sites du patrimoine mondial.

Le projet “Dive into Heritage” (2022-2024) est une plateforme innovante qui intègre des technologies numériques de pointe pour améliorer l’accès en ligne aux sites du patrimoine mondial et promouvoir les biens du patrimoine mondial.

Ce projet s’inscrit également dans le cadre des efforts du Centre du patrimoine mondial pour mettre en œuvre les objectifs stratégiques de la Convention du patrimoine mondial notamment à travers le programme de renforcement des capacités dans la région arabe qui touche à sa fin avec cet atelier qui se déroulera autour du site de l’amphithéâtre d’El Jem, le plus grand colisée d’Afrique du Nord, édifié au IIIème siècle.

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Tournoi Challenger Abidjan : Aziz Ouakaa qualifié, trois Tunisiens dans le tableau principal

Le Tunisien Aziz Ouakaa se qualifie pour le tableau principal du tournoi d’Abidjan, inscrit dans la série des tournois Challenger, après sa victoire hier lundi sur l’Italien Massimo Giunta 2-0 (7-6, 6-3) en match de qualification finale.

Aziz Ouakaa avait auparavant remporté son premier tour de qualification face au Marocain Younes Elalami Laaroussi 2-1 (6-0, 4-6, 6-3).

En première ronde du tableau principal, prévue ce mardi, Ouakaa affrontera le Turc Ergi Kırkın.

L’autre Tunisien Aziz Dougaz, tête de série numéro un du tournoi, rencontrera ce mardi le Britannique Toby Samuel au premier tour du tableau principal.

Pour sa part, Moez chargui, troisième joueur tunisien présent dans le tableau principal, fera face quant à lui à l’Ukrainien Vadym Ursu.

 

 

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Bizerte : un projet à 100 millions de dinars pour protéger la corniche contre l’érosion marine

Une journée d’information sur le projet de protection de la corniche de Bizerte contre l’érosion marine a été organisée, jeudi, par l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL).

Mehdi Belhadj, représentant de l’APAL, a indiqué que les travaux devraient démarrer, en septembre prochain, moyennant une enveloppe de 100 millions de dinars dont 40 millions dinars sont consacrés à la première tranche du chantier.

Il a ajouté, à l’Agence TAP, que ces travaux portent, notamment, sur le rechargement artificiel des plages (700 mille m3) et la mise en place des dunes de sables sur une distance de 7 km.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de protection du littoral dans différentes régions côtières dont l’île de Kerkennah, Bizerte et Monastir.

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Santé en Tunisie : pourquoi vacciner les jeunes filles contre le VPH dès l’âge de 12 ans ?

Le Conseil national des spécialités médicales – pédiatrie et néonatologie a appelé les parents à participer activement à la campagne nationale de vaccination des filles de 12 ans contre le virus du papillome humain (VPH), soulignant l’importance de ce vaccin pour prévenir des risques sanitaires graves, dont le cancer du col de l’utérus.

Dans un communiqué publié ce lundi, le Conseil a affirmé que ce vaccin, intégré au calendrier national de vaccination, est sûr et efficace, s’appuyant sur des études scientifiques prouvant son rôle dans la prévention des maladies liées au VPH. Il s’est engagé à fournir aux parents des informations transparentes et fiables pour les rassurer sur son utilité.

Le ministère de la Santé a lancé cette campagne le 7 avril 2025, visant à protéger les jeunes filles dès l’adolescence. Le Conseil rappelle que la prévention précoce est essentielle pour garantir une croissance saine.

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Tunisie : Peut-on atteindre 35% d’énergies renouvelables d’ici 2030 ?

Energie
Dans le but d’améliorer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, la Tunisie projette de porter cette part de 600 mégawatts actuellement, soit  3% de la production totale d’électricité, à 3000 mégawatts en 2028. Le mix énergétique est dominé par le gaz naturel qui représente plus de 97 % contre 3% pour les énergies renouvelables. Sur le moyen terme, le département de l’énergie compte porter cette part à 35% d’ici 2030.

Ces indicateurs ont été rappelés par Wael Chouchène, secrétaire d’Etat chargé de la transition énergétique au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, qui s’exprimait sur les ondes de la radio privée Express Fm.

Le responsable a évoqué, par la même occasion,  d’autres indicateurs énergétiques. En voici les plus importants:

  • Le déficit énergétique coûte, annuellement,  à l’Etat tunisien 11 milliards de dinars.
  • Un appel d’offre international a été lancé pour la production de 1700 mégawatts, dont 600 à base d’énergie éolienne.
  • Quatre entreprises étrangères -deux françaises, une japonaise et une norvégienne- ont conclu, au mois de mars 2025, des contrats pour la production de 500 mégawatts.
  • les entreprises étrangères vont vendre l’intégralité de leur production à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), à 99 millimes le kilowatts et que cela permettra à la STEG d’économiser 200 millions de dinars annuels.

ABS

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Alpha Hyundai Motor : Une Convention Réseau 2025 placée sous le signe de la performance et de l’excellence

Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel des véhicules Hyundai en Tunisie et leader des ventes automobiles en 2024, a réuni ses partenaires lors de la Convention Réseau 2025, qui s’est tenue ce vendredi 11 avril à l’Hôtel Sindbad à Hammamet. Cet événement annuel est l’occasion pour l’entreprise de passer en revue les résultats de l’année précédente, tout en honorant les agences les plus performantes dans divers domaines clés du réseau.

Sous le slogan “Notre réseau, une signature d’exception, unis pour la performance”, cette convention a permis de récompenser les meilleures performances de l’année 2024 dans des catégories telles que les ventes, le service après-vente, l’effort marketing et l’implémentation des normes. Un moment clé de cette rencontre a été la remise de prix à ceux qui se sont distingués par leur professionnalisme, leur engagement et leur excellence.

Hyundai reste en tête des ventes en 2024

Grâce à un réseau solide et une équipe dédiée, Hyundai Tunisie a une nouvelle fois marqué l’année 2024 avec des résultats de vente exceptionnels, consolidant ainsi sa position de leader sur le marché automobile tunisien. L’année écoulée a été marquée par un élargissement de la gamme et une une attitude intransigeante envers les clients. Alpha Hyundai Motor reste fidèle à son engagement d’offrir des véhicules de haute qualité, alliant fiabilité et innovation.

Distinctions 2024 : Célébration des meilleures performances

La Convention Réseau 2025 a permis de récompenser les agences qui se sont particulièrement distinguées. Parmi les prix remis, on retrouve :

  • Meilleure performance vente VN 2024 : Zeno Auto – Djerba
  • Meilleure performance vente Premium 2024 : 3S Motors – Sousse
  • Meilleure progression vente VN 2024 : Rania Auto – Gabes
  • Meilleure activité pièces de rechange 2024 : Elite Car – La Charguia & 3S Motors – Sousse
  • Meilleure satisfaction clients VN 2024 : Horizon Cars – Sousse, Auto Self – Sfax, Sud Auto Service – Sfax
  • Meilleur effort marketing 2024 : 3S Motors – Sousse & Auto Pro – Nabeul
  • Meilleur partenariat 2024 : Hyundai Car Service – Ben Arous & Elite Car – La Charguia
  • Meilleure implémentation GDSI 2024 : Auto Pro – Nabeul & Zeno Auto – Djerba
  • Meilleur effort de garantie 2024 : Le Grand Garage – Mnihla & Car Master Services – Riadh Al Andalous
  • Trophée de bienvenue dans la famille Hyundai : Rania Auto – Gabes & Auto Passion – Bizerte

 Récompenses TotalEnergies : Un partenariat renforcé

TotalEnergies a également pris part à la célébration, en récompensant les partenaires qui se sont distingués par leur engagement exceptionnel. Le prix du meilleur partenaire 2024 a été décerné à :

  • Le Grand Garage – Mnihla
  • Auto Self – Sfax

Lors de cet événement, M. Mehdi Mahjoub, Directeur Général d’Alpha Hyundai Motor, a déclaré :

« Nous sommes fiers de célébrer cette année exceptionnelle avec nos partenaires, qui jouent un rôle essentiel dans notre réussite continue. Hyundai Tunisie n’est pas seulement un leader du marché, c’est un réseau de partenaires unis par la même ambition de servir nos clients avec excellence. Nous continuerons à investir dans nos agences et à développer nos services pour offrir à nos clients une expérience irréprochable. Grâce à notre garantie de 5 ans et notre présence dans 20 régions, nous sommes plus que jamais déterminés à maintenir notre position de leader et à faire face aux challenges de demain. »

Alpha Hyundai Mot͏or a une fois de plus triomphé le marché en termes de service client, ayant été élue Service Clients de l’année pour la 4ème année d’affilée. Un signe de l’engagement continu d’Alpha Hyundai pour offrir à ses clients une expérience spéciale et unique.

Avec 20 agences réparties sur l’ensemble des régions tunisiennes, Alpha Hyundai Motor s’assure de répondre à la demande de ses clients où qu’ils se trouvent. De plus, avec sa garantie de 5 ans, Hyundai offre à ses clients une sérénité incomparable, prouvant une fois de plus la fiabilité de ses produits.

 

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Bourse de Tunis : Le Tunindex recule, TPR domine les volumes

Le marché boursier a entamé la semaine du mauvais pied. L’indice de référence Tunindex a trébuché de 0,3 % à 10985 points, dans un modeste volume de 4,7 MD, rapporte l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre SOTETEL s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un faible flux de 116 mille dinars, l’action du spécialiste des réseaux de télécommunications s’est envolée de 5,9 % à 6,320 D.

Le titre ICF est parvenu à se distinguer sur la séance. L’action du producteur du fluorure d’aluminium s’est appréciée de 5,8 % à 109,350D, en brassant un volume global de 400 mille dinars. La société tiendra son AGO annuelle le 17 avril prochain pour approuver ses comptes de l’exercice 2024.

TPR a été la valeur vedette de la séance. L’action de l’extrudeur d’aluminium a fait du surplace à 9,200 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 550 mille dinars, soit le volume le plus élevé de la Cote.

Le titre BH BANK a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. L’action de la banque étatique a reculé de 4,4 % à 11,230 D, dans un flux très réduit de 20 mille dinars.

Le titre STA a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action du concessionnaire automobile de la marque chinoise Chery a régressé de 3,7 % à 22 D. La valeur a amassé des échanges limités de 54 mille dinars sur la séance.

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Facilitation des échanges : La Tunisie dans le TOP 10 de la région MENA

Echnages CommerceDans son rapport «OECD Trade Facilitation Indicators – Monitoring Policies up to 2025» publié, fin mars 2025,  sur le degré de performance des pays en matière de facilitation des échanges aux frontières, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a classé la Tunisie parmi les dix économies les plus performantes de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) en la matière, et ce, malgré un environnement commercial mondial de plus en plus complexe.

De manière plus précise,  la Tunisie figure, au 4ème rang des pays les plus réformateurs de la région, derrière le Qatar, l’Arabie saoudite, la Jordanie avec une amélioration moyenne de près de 5% de l’indicateur de facilitation des échanges entre 2022 et 2024.

La Tunisie classée 4ème dans la région Mena

Pour revenir au bon classement de la Tunisie, cette progression traduit les efforts engagés par les autorités tunisiennes avec des avancées notables Dans ce domaine.

Au nombre de celles-ci, figurent la publication d’informations commerciales et le recours accru aux plateformes électroniques.

Pour l’OCDE, ces avancées sont, néanmoins, relatives. La Tunisie a encore des efforts à faire pour améliorer les procédures commerciales aux frontières. Il s’agit, entre autres, de la prévisibilité des règles douanières, particulièrement, des contraintes liées à la délivrance de décision pour l’importation ou l’exportation de marchandises.

Autres domaines à renforcer d’après l’OCDE : la coopération entre agences aux frontières et l’automatisation des processus douaniers, jugée encore insuffisante.

L’OECD Trade Facilitation Indicators – Monitoring Policies au service de la prospérité du commerce

L’OCDE définit la facilitation des échanges aux frontières comme étant l’ensemble des efforts visant à fluidifier et à simplifier les opérations commerciales aux frontières.

A travers ce rapport, l’OCDE, persuadé que le commerce demeure un important moteur de prospérité économique qui a permis à des millions de personnes de sortir de la pauvreté. fournit des données, des éclairages et des outils pour suivre les échanges et la résilience et la durabilité des chaînes d’approvisionnement, aidant ainsi les gouvernements à façonner les politiques commerciales nationales et internationales.

“Malgré un contexte mondial complexe, la Tunisie figure parmi les 10 économies les plus performantes de la région MENA en matière de facilitation des échanges (OCDE).”

 

Le rapport est concocté selon l’évolution de 11 indicateurs clés, relatives aux procédures aux frontières applicables aux produits entrant dans un pays ou en sortant pour faire l’objet d’échanges internationaux :

  • disponibilité des informations ;
  • implication de la communauté des commerçants ;
  • décisions anticipées ;
  • procédures de recours ;
  • redevances et impositions ;
  • simplification et harmonisation des documents ;
  • automatisation des procédures aux frontières ;
  • rationalisation des procédures aux frontières ;
  • gouvernance et impartialité ;
  • coopération interne entre diverses agences à la frontière ;
  • et coopération transfrontalière entre les différentes agences à la frontière.

La facilité des échanges progresse à travers le monde

Dans le monde, le rapport relève une progression générale dans le monde entre 2022 et 2024, sous l’effet d’une plus grande efficacité des procédures aux frontières, les pays cherchant à préserver l’efficacité, l’adaptabilité et la réactivité des chaînes d’approvisionnement mondiales face à l’évolution de la structure des échanges.

“Bien que des progrès aient été réalisés mondialement, l’OCDE souligne la nécessité de traduire les cadres réglementaires en pratiques concrètes pour réduire davantage les coûts du commerce.”

 

D’après le rapport, les obstacles aux frontières et les formalités administratives ont ainsi diminué de 3 à 7% en moyenne depuis 2022 dans les 163 pays étudiés, ce qui a permis d’observer une baisse des coûts des échanges pouvant aller jusqu’à 5%.

Cependant, note le rapport, des efforts supplémentaires seront nécessaires pour combler le retard qui sépare l’établissement des cadres réglementaires et leur mise en pratique, et permettre d’aller plus loin dans la réduction des coûts, d’accroître les flux d’échanges et de gagner en résilience économique dans un paysage commercial de plus en plus complexe.

Abou SARRA

EN BREF

Tunisie et Facilitation des Échanges (Rapport OCDE 2025)

  • Classement MENA : La Tunisie figure parmi les 10 économies les plus performantes en facilitation des échanges.
  • 4ème Réformateur : Elle se classe 4ème des pays de la région MENA pour l’amélioration de ses procédures (+5% entre 2022 et 2024).
  • Points Forts : Publication d’informations commerciales et recours aux plateformes électroniques.
  • Axes d’Amélioration (OCDE) : Prévisibilité des règles douanières, coopération inter-agences, automatisation.
  • Objectif OCDE : Fluidifier et simplifier les opérations commerciales aux frontières pour la prospérité économique.
  • Mondial : Les obstacles au commerce ont diminué de 3 à 7% en moyenne depuis 2022 dans le monde.

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Classement 2025 de la résilience économique : Où se situe la Tunisie en Afrique et dans le monde ?

L’indice « FM Resilience Index 2025 » publié par l’assureur mutualiste américain FM (ex-FM Global) a classé cette année la Tunisie à la 75ème place sur un total de 130 pays et territoires listés.

Publié le 26 février 2025, cet indice classe les pays étudiés en fonction de la résilience de leur tissu économique face aux événements susceptibles de perturber les activités des entreprises. Il a pour avantage d’aider les entreprises à évaluer les risques encourus lorsqu’elles décident de s’implanter, de commercialiser leurs produits ou de s’approvisionner dans d’autres pays.

Il évalue les pays selon une large série de critères, allant du niveau de productivité à celui de la corruption en passant par l’exposition aux événements météorologiques extrêmes.

Avec un score global de 54,2, un « macro-score » de 49,2 et un « phsyical score »73,7, le classement de la Tunisie reflète, d’après les auteurs du rapport, des point forets : un tissu économique diversifié, une stabilité relative, mais aussi des faiblesses, voire des fragilités persistantes, notamment en matière d’inflation et de risques politiques.

Au niveau nord africain, la Tunisie est classée à la troisième place après le Maroc (70ème) et l’Egypte (74ème). Elle devance l’Algérie classée  91ème.

Au niveau du continent africain, la Tunisie, classée 8ème, figure dans le Top 10 des économies les plus résilientes d’Afrique.

Champion africain de la résilience, le Botswana occupe le 55e rang mondial avec un score de 63,9 points, grâce notamment à une inflation maîtrisée, un risque politique minime, de faibles émissions de gaz à effet de serre et une faible exposition aux tremblements de terre.

La République de Maurice (59e rang mondial) occupe la deuxième marche du podium à l’échelle africaine, devant l’Afrique du Sud (64e rang mondial), le Rwanda (69e).

A l’échelle mondiale, le Danemark, classé pays le plus résilient en 2024, conserve sa 1re place en 2025 grâce à son solide système éducatif, à sa productivité élevée et à ses progrès en matière de cybersécurité. Viennent ensuite le Luxembourg, la Norvège, la Suisse et Singapour.

ABS

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Hémophilie : une maladie rare mais lourde, surtout sans traitement précoce

L’hémophilie, longtemps considérée comme une maladie exclusivement masculine, affecte également les femmes, particulièrement sous forme de menstruations abondantes ou prolongées chez les jeunes filles, a alerté dimanche la professeure Emna Gouider, spécialiste en hématologie.

“Des saignements menstruels dépassant sept jours peuvent être un signe d’hémophilie”, a déclaré la spécialiste lors d’une journée scientifique organisée par la Cité des Sciences de Tunis en partenariat avec l’Association Tunisienne de l’Hémophile (ATH), sous le thème “Les femmes et les filles saignent aussi”.

Cette maladie rare du sang, qui empêche sa coagulation normale, touche environ 1140 Tunisiens selon les statistiques de 2023, mais seulement la moitié d’entre eux suivent un traitement, a indiqué Chedia Aroua, présidente de l’ATH.

L’hémophilie se caractérise par l’absence totale ou partielle d’une protéine essentielle à la coagulation, a expliqué Pr Gouider. Bien que généralement héréditaire, la maladie apparaît dans un tiers des cas dans des familles sans antécédents.

Les personnes atteintes saignent plus longtemps en cas de blessure et peuvent souffrir d’hémorragies internes spontanées, notamment dans les articulations comme les genoux, les chevilles et les coudes, provoquant leur détérioration progressive et parfois des complications mortelles.

Les patients peuvent recevoir des traitements dans trois centres spécialisés en Tunisie : le Centre des Hémophiles de l’Hôpital Aziza Othmana à Tunis, le Service d’Hématologie de l’Hôpital Universitaire Farhat Hached à Sousse et le Service d’Hématologie de l’Hôpital Universitaire Hedi Chaker à Sfax.

Le traitement standard consiste en des injections intraveineuses trois fois par semaine du facteur de coagulation manquant. Un nouveau médicament innovant, administré par injection sous-cutanée une fois toutes les deux semaines, est désormais disponible en Tunisie, mais n’est prescrit qu’à certains cas complexes en raison de son coût élevé.

Si la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) prend en charge les coûts pour ses affiliés, de nombreux patients non assurés et à faible revenu peinent à accéder aux soins nécessaires.

L’ATH négocie actuellement avec la CNAM pour une prise en charge du nouveau traitement, ainsi qu’avec les laboratoires pharmaceutiques étrangers pour une baisse des prix.

“Avec un traitement précoce et approprié, les patients peuvent mener une vie normale et productive”, a souligné Pr Gouider, alors que sans traitement, la maladie peut causer des douleurs intenses, des dommages importants aux articulations, une incapacité fonctionnelle, un isolement social et des saignements potentiellement mortels.

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Mois du Patrimoine 2025 en Tunisie : entre art, mémoire et héritage de Kerkouane à Salakta

“Patrimoine et art : mémoire de civilisation” tel est le thème de la 34ème édition du Mois du Patrimoine, qui se tiendra du 18 avril au 18 mai 2025.

Placée sous le patronage de la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, cette manifestation vise à créer une dynamique artistique et culturelle en mettant en valeur le lien vivant entre art et héritage.

L’ouverture prévue, selon le ministère des affaires culturelles, le 19 avril, aura lieu sur le site archéologique de Kerkouane, dans le gouvernorat de Nabeul. Au programme : des performances musicales et artistiques, une visite guidée du musée près du site, une exploration virtuelle de la cité punique, ainsi qu’une mise en scène en intelligence artificielle, intitulée “Sayyidet Kerkouane” (La Dame de Kerkouane), avec une chanson en langue punique, spécialement produite pour l’occasion.

Des dégustations de mets inspirés de la gastronomie punique seront également au menu de cette immersion au cœur de Kerkouane, inscrite depuis le 28 novembre 1986 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nichée à l’extrémité du Cap Bon, cette cité constitue un témoignage exceptionnel de l’urbanisme phénico-punique. Elle est aujourd’hui la seule ville punique qui a su préserver toutes ses composantes architecturales et urbanistiques.

La clôture de cette édition se déroulera le 18 mai 2025 au musée archéologique de Salakta, village côtier du Sahel tunisien, situé à cinq kilomètres de Ksour Essef, au sud de la ville de Mahdia. Le nom de Salakta est dérivé du toponyme latin Sullecthum.

Construit dans les années 1980, à côté d’une nécropole romaine, le musée expose des objets archéologiques provenant de l’antique Sullectum ainsi que d’autres agglomérations côtières avoisinantes.

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“Land of Wells” au 32bis : art, mémoire et action pour l’eau dans le désert tunisien

L’idée du collectif “Bled el Abar” (Le pays des puits) prend forme à travers l’exposition “Land of Wells”, qui sera présentée du 18 avril au 28 juin 2025 à l’espace d’art, de création et d’exposition Le 32bis à Tunis.

A travers cartes géographiques, photographies, vidéos et récits, cette exposition qui explore un territoire ancestral du désert tunisien, ponctué de puits qui ont, pendant des siècles, assuré la survie des humains, des animaux et des plantes dans un environnement aride, est une invitation à imaginer un avenir possible dans le désert.

L’exposition, accompagnée d’un livre publié pour l’occasion, retrace également les actions concrètes engagées pour la réparation de l’un de ces puits, en collaboration avec les communautés locales. Elle marque ainsi le lancement d’un projet plus vaste : restaurer ces infrastructures vitales tout en sensibilisant à leur valeur historique, culturelle et sociale.

Le collectif “Bled el Abar” est porté par le Laboratoire d’architecture réunissant les architectes Vanessa Lacaille (France) et l’architecte Mounir Ayoub (Tunisie), en partenariat avec l’architecte Hamed Kriouane.

Au-delà de sa dimension artistique, “Bled el Abar” est un projet d’action sur le terrain. Sélectionné parmi 31 projets issus de 30 pays dans le cadre du Fonds culturel franco-allemand (FCFA), il s’inscrit dans la thématique 2025 “Vers un nouveau monde” qui invite à repenser le rôle des arts et de la culture face aux défis de la transition écologique et identitaire.

Au croisement de la recherche, de l’art et de l’engagement, le projet s’emploie à mettre en lumière la richesse des savoir-faire traditionnels liés à la gestion de l’eau et souligner l’importance de préserver les ressources hydrauliques dans un contexte de crises climatiques, économiques et migratoires.

Témoins de l’adaptation continue des populations aux défis environnementaux, les puits ont joué un rôle essentiel dans l’histoire de l’approvisionnement en eau en Tunisie, notamment dans les zones arides et semi-arides.

“El Abar” est le nom donné autrefois par les habitants du désert tunisien à une région délimitée par “Chott el-Jérid” au nord, le Grand Erg oriental au sud, le “Djebel Dahar” à l’est et la frontière algérienne à l’ouest. De nombreux puits tracent encore les parcours des nomades qui s’y sont installés depuis des siècles. Bien plus que de simples sources d’eau, ces puits sont des lieux d’hospitalité et de mémoire aujourd’hui menacés d’oubli.

Dès l’Antiquité, les habitants ont développé des techniques ingénieuses pour accéder à l’eau souterraine. Avec une roue à eau (noria) actionnée par un dromadaire, le puits Bir Barrouta, à Kairouan -l’un des plus anciens de Tunisie- est un exemple édifiant de l’ingéniosité de la population pour accéder à cette source de vie dans un environnement difficile.

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