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Ligue 1 – 26e journée – Ca : A ne pas rater…

Après le retrait de deux points, les Clubistes n’auront pas de choix que de gagner à Métlaoui pour préserver leurs chances.

Le CA s’engage en ce moment dans une double bataille : une bataille sportive dans ce dernier sprint du championnat avec 5 journées intenses et déterminantes et une autre bataille administrative contre la Commission nationale d’appel et la FTF après le retrait des deux points de la réclamation  contre l’USBG. Restons dans la première bataille qui s’annonce ardue. Trois points séparent  désormais le CA du duo de tête EST-USM.

Autant dire que les Clubistes doivent gagner tous leurs matches et attendre un faux pas des deux leaders (dont l’EST qui sera l’adversaire la  journée prochaine journée). Cette opération du sprint final commence cet après-midi contre l’ESMétlaoui. Un match pas si facile que cela. On peut même dire que c’est aussi délicat que le derby tunisois. L’ESM est très dure à manier à domicile.

Débarassée du spectre de la rélégation, l’ESM jouera sans grande pression et si on voit ses matches contre les prétendants cette saison on est sûr que l’ESM n’aura pas le trac. Elle a toujours perturbé les favoris.  Le CA va à Métlaoui avec deux atouts : une défense solide emmenée par Ali Youssef avec une série de 4 matches (y compris celui de la coupe) sans encaisser le moindre but. Et puis, aussi, une capacité à imposer un bon tempo et à acculer ses adversaires, faute de grande variété dans le jeu. Bettoni devra surtout trouver une meilleure formule en attaque, là où il s’est obstiné à changer le poste de maints joueurs et à ne pas jouer avec un vrai avant-centre.

Des changements, il y en aura toujours, c’est la devise de Bettoni. En défense, Yefreni, Zaâlouni, Tiny Wells, Youssef et Ben Abda ne devront pas rater une titularisation. C’est au milieu et en attaque que l’on s’attend à quelques réajustements pour donner plus de vivacité et de percussion au jeu.  Khelil reste inamovible, alors que pour le poste de relayeur, Zemzmi, Sghaïer et le jeune Sadok Mahmoud sont en ballottage. Aït Malek sera éventuellement là, mais va-t-il faire le troisième milieu  ou va-t-il avancer? 

Bettoni a jusqu’à maintenant opté pour la première option. Devant, seul Khadhraoui est attendu, mais est-ce dans le nouveau rôle d’avant-centre qui ne lui sied pas ou dans le rôle d’ailier gauche? L’entraîneur français opte plutôt pour la première option. En l’absence de Hamdi Laabidi (mis hors liste), Kizumbi et Srarfi sont attendus ensemble en attaque.
Les cartes Glalech, Mismari et Kooh restent valables en cours de match.

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Point de Vue : Pas si transparent !

Ce championnat 2025 se joue dans les coulisses, dans les lectures subjectives et parachutées de textes flous et louches. En tout cas, c’est un championnat qui ne se joue pas en grande partie sur le terrain.

Des réclamations à la pelle, des décisions juridictionnelles controversées et contradictoires entre la Lnfp et la commission d’appel, mais où va-t-on ? On ne pouvait pas imaginer un seul instant que les choses iront encore plus vers le ridicule et l’insensé après les décisions de la fameuse commission nationale d’appel. Là, on atteint l’apogée de la suspicion et de l’invraisemblable.

Ce n’est pas le fait que cette commission nationale d’appel ait cassé complètement les décisions de la Ligue de football de première instance qui interpelle seulement. C’est déjà étonnant de voir cassées en appel toutes les décisions prises. Cela veut dire quoi pour des cas qui répondent aux mêmes textes ? Cela veut dire tout simplement, et en supposant la bonne foi (ce qui n’est pas sûr !), que l’une des deux instances ne sait pas interpréter les textes. Cela peut aussi signifier que l’on a pris les décisions en obéissant à des instructions.

Mais venons-ens surtout au «timing» des décisions de la commission d’appel. Annoncées pour mardi, les médias ont dû attendre pendant des heures et jusqu’au soir, mais aucun membre de cette commission d’appel n’est apparu. Bien au contraire, les membres de cette commission ont choisi de quitter le bâtiment par l’arrière-porte ! Déjà, ce retard était suspect.

Pourquoi a-t-on hésité à décider ? Donc, on s’attendait à ce que la commission délibère le lendemain, mais contre toute attente, elle le fait à minuit et demi ! Pourquoi ces horaires ? Qu’est-ce qui s’est passé le soir pour que l’on n’attende pas le lendemain? Cet empressanent est lui aussi étrange. Ce n’est pas seulement le timing de ces décisions qui intrigue (et vous pouvez imaginer toutes les interprétations et scénarios qui en découlent), mais aussi la manière dont ces décisions sont prises. Que ce soit en première ou en seconde instance, c’est le vote qui tranche.

On ne lit pas les textes pour arriver à un jugement équitable et qui respecte les normes, mais chacun des membres fait sa lecture et puis on vote ! Et, bien sûr, un vote c’est souvent subjectif et pas innocent. Les membres votants de cette commission d’appel ont des appartenances sportives déclarées. (comme ceux de la première instance !), et défendent sans scrupules leurs clubs. Comment peut-on assurer un minimum d’équité alors que les cas exposés influencent les intérêts d’autres clubs chers au cœur de ces membres?

Ce qui se passe ne fait qu’attiser le feu. On en arrive à la rue avec des supporteurs qui protestent et menacent. En même temps, la tension atteint son paroxysme ces jours avant ce derby tunisois du 20 avril. Attention, ce football et cette fin du championnat risquent fort de nous entraîner à des dérapages incontrôlables.

Ce n’est pas négligeable ce qui se dit et ce qui se dessine dans les coulisses. Tout cela, parce que la Lnfp et surtout cette commission d’appel, qui n’est pas du tout indépendante (ses membres sont nommés selon le quota des représentations des grands et influents clubs), a tout fait pour créer une polémique. Ce qu’elle a fait n’a rien de sensé.

C’est même louche et pas transparent, alors qu’elle est un organe d’appel (le dernier en Tunisie) et que le TAS, comme dernier recours, va encore compliquer les choses. Le TAS, lui aussi bizarre dans les délais qu’il prend pour trancher (le cas du CSChebba par exemple), peut créer un flou sur cette fin de championnat s’il décide tard. On pouvait éviter tout cela, si les organes juridiques sportifs faisaient normalement leur travail sans rentrer dans les petits calculs et dans le dangereux jeu de la complaisance, de la conspiration et des appartenances sportives. 

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