Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

CSS : La facture aurait pu être salée !

N’eussent été les deux exploits du portier Aymen Dahmen qui a arrêté deux penaltys, les Sfaxiens auraient essuyé face aux Bardolais un revers des plus cuisants.

Certes, l’entraîneur Lassâad Dridi était satisfait en fin de match de rentrer à Sfax avec le point d’un nul inespéré, mais au fond de lui–même, il avait du mal à digérer la très mauvaise prestation des siens. Et surtout ce jour sans de toute l’équipe à l’exception du gardien Aymen Dahmen qui a porté à lui seul le lourd fardeau du match et sauvé ses coéquipiers d’une défaite qui aurait eu un impact négatif sur le groupe avant d’attaquer les huitièmes de finale de la Coupe contre l’USBG à Ben Guerdane.

Pourtant, le CSS a eu l’avantage d’ouvrir le score, et ce but aurait dû être libérateur pour entrer de plain pied dans le match avec un Firas Sekkouhi en verve. S’il est devenu un élément clé du milieu de terrain, il faut avouer que c’est amplement mérité. Avec sa grande débauche d’énergie, son omniprésence et sa supériorité dans les duels à ras de terre ou aériens, par sa présence sur les deuxièmes balles et sa capacité à s’engouffrer dans les espaces ouverts par les attaquants en mouvement, par sa bonne frappe de la tête comme du pied aussi, Firas Sekkouhi s’est avéré dans plus d’un match le sauveur quand toute l’équipe piétine et peine à avoir le monopole du jeu. 

Or, que s’est-il passé après le but de Firas Sekkouhi qui aurait dû  normalement ouvrir la voie à un grand match et à une victoire qui aurait gonflé à bloc le moral des «Noir et Blanc» ? Un relâchement incompréhensible avec un carton rouge pour Habchia et l’obligation pour Lassâad Dridi de rectifier son plan de jeu initial suite à cette infériorité numérique.      

Une défense à la dérive

Cela dit, l’option pour un bloc plus bas dans un match ouvert a engendré un pressing haut des Stadistes sur le périmètre de vérité des Sfaxiens. La défense a pris eau de toutes parts et le danger était présent à chaque percussion des hommes de Chokri Khatoui dans la surface.

Poussés à la faute, les coéquipiers de Hicham Baccar ont concédé trois penaltys, ce qui témoigne de l’immensité des difficultés éprouvées pour éviter un grand naufrage. Heureusement que les deux penaltys qui, auraient concrétisé la mainmise des Stadistes sur la rencontre et scellé la défaite du CSS, ont été stoppés avec grand brio par Aymen Dahmen qui a été dans un grand jour. Bien des choses sont donc à revoir par Lassâad Dridi s’il veut aller le plus loin possible dans l’épreuve de la coupe. 

Ligue 1 – 26e journée – UST : À quitte ou double

Pour les Tataouinis, le match contre les redoutables Usémistes n’autorise pas à prendre trop de risques devant, mais l’UST est condamnée à sortir le grand jeu et à gagner pour entretenir l’espoir du maintien.

Aujourd’hui, l’UST n’a d’autres choix que de jouer l’attaque car même un match nul ne ferait pas les affaires des « Lions du Sahara». La mobilisation est donc très forte pour le match d’aujourd’hui entre l’UST et l’USM. Match de vérité, match de la saison,  match de la survie en Ligue 1 sont les principaux slogans qu’on entend. Une campagne de vente de tickets a été lancée au milieu de la semaine juste après le match des seizièmes de finale contre le Club Africain.  Elle a déjà porté ses fruits avec des prévisions pour une affluence record et un grand soutien du public pour cette rencontre contre les Bleus. 

L’entraîneur Sami Gafsi ne peut bien entendu que se réjouir d’une telle affluence annoncée. «Nous avons besoin de notre public dans cette rencontre que nous devons remporter coûte que coûte pour rester en course jusqu’à la fin dans l’optique du maintien, affirme-t-il. Cette pression que ne manqueront pas d’exercer nos supporters sur les joueurs sera positive. Elle les forcera à donner le meilleur d’eux-mêmes, à livrer cette bataille pour être les premiers sur tous les ballons et être constamment présents et forts dans les duels. 

Dans un match à enjeu aussi crucial, ce sont les ressources physiques et mentales qui font la plupart du temps la différence. Nous sommes prêts, bien préparés et outillés sur ce plan pour rivaliser avec notre redoutable et prestigieux adversaire du jour». 

Retour du trio de base de l’équipe

Sami Gafsi a pris toutes les précautions nécessaires pour ménager physiquement son groupe dans le match des seizièmes de finale contre le CA qui a précédé cette partie à quitte ou double contre l’USM. Trois joueurs-clés de son dispositif ont été absents contre les «Rouge et Blanc» pour purger une sanction de trois avertissements.  

Le gardien Slim Rebaî, qui a cédé son poste à son suppléant Yassine Bguir, sera dans les buts pour faire face au raz de marée des Usémistes qui ne vont pas y aller de main morte pour tenter d’engranger les trois points qui les garderont en tête du classement. Dans le compartiment offensif, Wahid Tymy et Zied Ounalli, qui ont beaucoup manqué à l’attaque des Tataouinis dans le match de Coupe, effectueront leur retour pour former avec Hosni Guezmir le trio de fer de lance de l’attaque de l’UST sur qui reposera l’espoir de sceller le sort d’un match dont le résultat déterminera les chances des «Bleu et Rouge» d’échapper au purgatoire. 

Car pour les quatre matches qui resteront à disputer après cette confrontation avec l’USM, les Lions du Sahara joueront trois fois à l’extérieur (Zarzis, Soliman et Métlaoui) et une seule fois à domicile (ST). Autant dire que la victoire pour Sami Gafsi et ses protégés est aujourd’hui impérative. 

L’article Ligue 1 – 26e journée – UST : À quitte ou double est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Ligue 1 – 26e journée – CSS : En pensant à la Coupe

Répétition pressentie pour le CSS au Bardo avant les huitièmes de coupe contre l’USBG.

Septièmes au classement général avec 36 points, et 7 points de retard sur leurs adversaires bardolais, les Clubistes Sfaxiens ne seront pas sous forte pression pour ce match, sans réel enjeu pour eux, sauf  concernant l’envie de grimper davantage vers le haut du tableau, même si logiquement ils ne peuvent pas espérer mieux que cette place où ils sont actuellement positionnés.

Toutefois,  cette partie à l’extérieur avec le ST sera une occasion pour mieux peaufiner les automatismes au sein d’une formation et un dispositif rectifiés et remodelés durant la trêve par l’entraîneur Lassâad Dridi. 

L’amalgame des « Noir et Blanc » entre joueurs chevronnés et jeunes talents doués qui a donné satisfaction dans le match de coupe contre l’équipe divisionnaire de Hammam Zriba a besoin d’être rodé pour les prochains matches, avec comme premier objectif: être fin prêt pour la dure confrontation des huitièmes de finale de la coupe de Tunisie contre l’USBG à Ben Guerdane. Sur ce, la nouvelle formule en défense avec Ahmed Ajjel côté droit, Mohamed Nasraoui et Mohamed Amine Ben Ali dans l’axe et Hichem Baccar à gauche est une garantie défensive devant le portier Aymen Dahmen. 

Fabien sur le couloir gauche

Ce faisant, le retour des joueurs étrangers, après avoir été absents en match de coupe, ne sera pas un casse-tête pour Lassâad Dridi qui n’aura qu’à opérer deux seuls changements dans son onze de départ recomposé. Moussa Bella Konté ou Traoré est un duo utile pour un meilleur travail de récupération et de fermeture des espaces au milieu de terrain.

Et Fabien Winley est pressenti pour retrouver l’aile gauche de l’attaque où il a brillé et s’est montré plus performant. Avec Mohamed Dhaoui, enfin en verve sur le côté droit, et Omar Ben Ali, qui s’est illustré comme fer de lance et a retrouvé son sens du but, le CSS est en mesure de faire bonne figure au Bardo et de convoiter même les trois points du succès. Ce serait l’idéal pour le moral en cette fin de saison avec l’espoir d’une montée sur le podium en coupe de Tunisie qui ferait oublier un parcours cahotant en championnat. 

L’article Ligue 1 – 26e journée – CSS : En pensant à la Coupe est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Après les verdicts controversés et contestés de la Commission nationale d’appel : Le gros piège…

On espérait une sortie facile du trou, mais, au contraire, on est tombé dans un gouffre sans issue.

L’image restée de cette interminable soirée de mardi dernier et qui résume et illustre fidèlement l’embarras du président et des membres de cette commission est leur sortie de cette réunion décisive sur la pointe des pieds, par une porte dérobée. Pour fuir les quelques journalistes présents dans la salle qui attendaient pour leur demander des explications et des clarifications ou pour ne pas croiser les quelques responsables de clubs qui se seraient estimés lésés et qui allaient exprimer leur désapprobation et même leur indignation ? Quand on annonce de cette façon des verdicts aussi importants sur des dossiers aussi brûlants qui vont chambarder tout le classement, on ne doit pas être surpris de ces flots de critiques qui ont plu.

Certains n’ont pas hésité à parler « d’anguille sous roche » et de décisions qui ont foulé de plain pied les textes en vigueur en attendant leur amendement après la fin de la saison. Tout ça dans le seul objectif de faire revenir au premier plan le mérite sportif, les résultats acquis sur le terrain et de redonner de la crédibilité à un championnat dont l’image a été ternie par ces nombreuses victoires sur le tapis.

« Et de se poser cette question inévitable : pourquoi Moez Nasri, maintenant président de la Fédération, n’a pas eu ce même « courage » d’assumer les décisions des organes juridictionnels prises avec sa bénédiction, que quand il a annoncé lui-même, en plein jour devant caméras et micros en tant que président de la Commission nationale d’appel à l’époque, le rejet et l’avortement des listes candidates aux élections du Bureau fédéral des mois de mars et de mai 2024 ? 

Imprudence fatale 

Si on est arrivé à ce tollé quasi général avec trois clubs (le CA, l’ASG et EGSG) qui ont rejeté les verdicts qui les concernent et qui ont décidé d’aller au TAS, c’est parce que ce Bureau fédéral n’a pas été trop soucieux d’éviter le conflit d’intérêts en choisissant « les siens» dans les différentes commissions juridiques, alors qu’elles devaient être équilibrées et composées de juristes neutres et compétents pour que ce cirque de prise de décision par vote ne fasse pas autant délier les langues.

Le président de la Commission nationale d’appel, Ridha Sellami, était un équipier et premier adjoint de Moez Nasri dans ce même organe juridictionnel. Il est tout à fait normal qu’on élabore les scénarios les plus fous et qu’on réclame la dissolution de cette commission désignée « sur mesure » qui, au lieu d’apaiser le paysage sportif, l’a plutôt embrasé. 

Des avocats qui ont mis de l’huile sur le feu 

Il faut reconnaître aussi que depuis que des avocats de droit commun se sont introduits dans le monde sportif, les choses ont empiré et les débats juridiques, auparavant sereins et mesurés, sont devenus assez bouillonnants et envenimés. Quand un soi-disant expert dans les règlements sportifs comme Anis Ben Mime lit et interprète les articles 46 et 53 du Code disciplinaire à l’envers pour justifier la restitution des 4 points à son client l’ASS et le retrait des deux points accordés en première instance au CA suite à sa réclamation formulée contre l’USBG, on ne peut que se taper la tête contre le mur.

Cet avocat aurait dû se montrer plus courtois en évitant de demander dans une émission radio aux autres juristes d’apprendre à lire le français, car il est tombé lui-même dans le piège de la confusion entre ces deux articles 46 et 53 qui sont bien distincts l’un de l’autre et parlent de deux cas de figure différents.

L’article 46 évoque le cas du dirigeant passible d’une amende de 20.000 DT au cas où il serait présent sur l’aire de jeu ainsi que dans ses abords immédiats ou prenant place sur le banc de touche, sans avoir (phrase et condition-clés) « purgé intégralement sa sanction d’interdiction de banc ».

Amende qui doit être payée avant le prochain match sous peine que son équipe perde le match par pénalité en cas de réclamation du club adverse. L’article 53 évoque, lui, le cas du dirigeant qui « a purgé l’intégralité de sa sanction d’interdiction de banc mais qui demeure suspendu en cas de non-acquittement de l’amende qui lui a été infligée ».

Aucun lien entre les deux articles. L’article 46 ne s’applique pas à ce cas de figure complètement différent et les réclamations sur la base de l’article 53 par le Club Africain contre le dirigeant de l’USBG, Aymen Chandoul, et de cette même USBG et de l’ASG contre un dirigeant administratif ou technique de l’ASS, qui ont purgé l’intégralité de leur sanction d’interdiction de banc sans que leurs clubs respectifs ne se soient acquittés de l’amende, auraient dû aboutir.

Si on respecte les règlements à la lettre, on aurait dû voir la confirmation en appel de la perte des matches par pénalité des deux clubs fautifs, l’USBG et l’ASS, comme décidé par une lecture juste des deux articles dans le verdict de première instance.

La Commission nationale d’appel, de laquelle on espérait une sortie de l’impasse juridique sans dégâts, a, au contraire, enfoncé plus le couteau dans la plaie et fait que la crédibilité du championnat soit plus que jamais remise en question. Avec toutes les conséquences et retombées néfastes possibles pour l’année prochaine où nous aurons à préparer et à disputer la Coupe d’Afrique et la Coupe du monde.

L’article Après les verdicts controversés et contestés de la Commission nationale d’appel : Le gros piège… est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

❌