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Banque Zitouna nomme Mounir Fakhet au poste de Directeur Général

Le Conseil d’Administration de Banque Zitouna, réuni ce jour, annonce la nomination de Mounir Fakhet en tant que nouveau Directeur Général de la Banque.
Fort d’une expérience de 35 ans dans le secteur bancaire et financier, Mounir Fakhet apporte à la banque une expertise solide et diversifiée.

Son parcours professionnel illustre une implication à divers niveaux de responsabilité, de la BNDT à la STB pour atterrir en 2010 à Banque Zitouna, où il a exercé les fonctions de Directeur Pôle Risques et Secrétaire Général.
Fakhet est titulaire d’une maîtrise en Hautes Etudes Commerciales de l’IHEC
Carthage, d’un Master professionnel d’Etudes Supérieures Bancaires de l’Institut
Technique de Banque du Conservatoire National des Arts & Métiers à Paris et d’un
Master en “Risk Management” de l’Institut Supérieur de Gestion de Tunis en association avec l’APBEF.
Avant sa récente nomination, Mounir Fakhet, occupe le poste de Directeur Général de plusieurs filiales du groupe, notamment Zitouna Capital, Zitouna Finance et
Excellia. Il assure également le rôle d’administrateur au sein de plusieurs sociétés financières et industrielles.
Avec la nomination de Mounir Fakhet, la banque entre dans une nouvelle phase, avec la volonté de consolider sa position sur le marché sous sa direction et son leadership

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Les entreprises tunisiennes invitées à exposer à l’IATF 2025 à Alger

Les entreprises tunisiennes ont jusqu’au 6 mai 2025 pour s’inscrire et participer au Pavillon Tunisie à la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), prévue du 4 au 10 septembre à Alger. Cet événement majeur du commerce continental est présenté comme une opportunité stratégique pour se positionner sur le marché africain.

Organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) en partenariat avec l’Union africaine et la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), l’IATF est une plateforme phare du commerce intra-africain. Pour cette édition, le Centre de promotion des exportations (Cepex) coordonne la participation tunisienne et invite les entreprises à exposer leurs produits et services dans un espace dédié.

Selon le communiqué de la Cepex, l’objectif est de valoriser l’excellence tunisienne à travers une vitrine sur mesure, offrant visibilité et rencontres d’affaires ciblées. Plus de 35 000 professionnels issus de toute l’Afrique sont attendus, offrant un terrain fertile pour nouer des alliances, capter de nouveaux marchés et renforcer les échanges sud-sud.

Les exposants bénéficieront d’un environnement propice au networking, incluant des décideurs, investisseurs et partenaires potentiels. La participation au Pavillon Tunisie vise ainsi à renforcer la présence commerciale du pays dans un contexte continental en pleine mutation.

Les entreprises intéressées peuvent s’inscrire via le lien suivant: https://lnkd.in/dWQ4ZQAg

 

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Sept accords signés pour financer la création de projets et l’emploi en Tunisie

Sept accords ont été signés le 23 avril, entre le ministère de l’Emploi et le ministère des Finances, visant à encourager la création de projets et d’emplois en Tunisie. 

Ces accords s’inscrivent dans les dispositions prévues par la loi de finances pour 2025, dont l’objectif est de soutenir le financement des projets, de créer des emplois et de favoriser l’insertion des travailleurs indépendants dans le secteur formel. Ils visent également à faciliter l’accès au financement pour les entreprises émergentes et les petites et moyennes entreprises (PME), tout en consolidant le rôle de l’État dans le développement économique et social.

Quatre accords ont été signés avec la BTS, comprenant:

  1. Un financement de 20 millions de dinars à partir du Fonds national pour l’emploi, destiné à soutenir les catégories vulnérables et à faibles revenus.

  2. Un financement de 5 millions de dinars, provenant également du Fonds national pour l’emploi, pour soutenir les personnes handicapées, avec des prêts à taux zéro pour des activités dans divers secteurs économiques.

  3. Un financement de 2 millions de dinars, toujours du Fonds national pour l’emploi, au profit des membres de l’Institution Fidaa, incluant les victimes des attaques terroristes, les militaires, les membres des forces de sécurité intérieure et les douaniers, ainsi que les proches des martyrs de la révolution et leurs blessés. Ce financement prévoit des prêts sans intérêt et sans contribution personnelle.

  4. Un financement de 10 millions de dinars, aussi du Fonds national pour l’emploi, destiné aux promoteurs engagés dans le cadre du système de l’initiative personnelle.

Quant à la BFPME, trois accords ont été signés pour soutenir les petites et moyennes entreprises:

  1. Un financement de 10 millions de dinars pour répondre aux besoins opérationnels des PME.

  2. Un financement de 7 millions de dinars pour accorder des prêts à moyen et long terme aux PME.

  3. Un financement de 3 millions de dinars pour offrir des prêts à taux zéro aux créateurs d’entreprises innovantes.

 

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Les ventes d’agrumes tunisiens à l’étranger augmentent fortement en 2025, grâce à ces deux marchés

Les exportations d’agrumes tunisiennes ont connu un essor durant la campagne 2024-2025, enregistrant une hausse de 33% en volume et de 16,9% en valeur, pour atteindre plus de 33,8 millions de dinars, selon les chiffres publié par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri).

Ce rebond s’explique par une campagne particulièrement dynamique, marquée par une forte demande régionale et une stratégie de diversification des débouchés. La variété «maltaise», emblématique de la production tunisienne, a joué un rôle central dans cette performance: elle représente à elle seule plus de 50% des volumes exportés.   

Autre fait marquant: la montée en puissance du marché libyen. En une seule campagne, la part de la Libye dans les recettes d’exportation est passée de 5,3% à 40,8%, faisant du pays un partenaire stratégique pour le secteur tunisien des agrumes.

L’Onagri signale également des ouvertures prometteuses vers les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, deux marchés du Golfe réputés pour leur exigence en matière de qualité. Cette percée témoigne non seulement de la compétitivité des produits tunisiens, mais aussi de la capacité d’adaptation des exportateurs.

Dans son communiqué, l’Onagri appelle désormais à capitaliser sur cette dynamique en consolidant la présence des agrumes tunisiens sur les marchés européens et en explorant les opportunités encore peu exploitées du continent africain.

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Des investisseurs chinois envisagent d’implanter des usines de composants automobiles en Tunisie

Trois leaders mondiaux chinois du secteur des composants automobiles ont effectué une visite de prospection en Tunisie en vue d’installer des sites de production. Cette mission confirme l’attractivité croissante du pays en tant que plateforme industrielle stratégique au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie.

La délégation a été reçue dans les locaux de la société américaine CASCO Groupe Amphenol, implantée dans le Parc d’Activités Économiques de Bizerte. La rencontre s’est tenue en présence du directeur de site de CASCO, du PDG du parc, et du directeur général de Fipa-Tunisia.

L’objectif affiché par les groupes chinois est clair: profiter des avantages compétitifs de la Tunisie, notamment sa proximité avec le marché européen, ses accords commerciaux préférentiels avec l’Europe et les États-Unis, ainsi que sa position stratégique pour desservir le marché africain et même la Chine. Cette orientation vers la Tunisie s’inscrit dans une stratégie plus large d’intégration dans les chaînes de valeur mondiales de l’automobile.

La Fédération des investissements et de la promotion de la Tunisie (Fipa-Tunisia) a souligné, à cette occasion, son engagement à soutenir les investisseurs étrangers à chaque étape de leur projet, de la planification jusqu’à la mise en œuvre. Elle met également l’accent sur la création de partenariats durables et générateurs d’emplois.

Avec cette visite, la Tunisie confirme son positionnement en tant que hub industriel prometteur pour l’industrie automobile, en misant sur l’expertise locale, une infrastructure adaptée et une ouverture vers les grands marchés internationaux.

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Elle empêche l’Italie d’envoyer des déchets en Tunisie et reçoit un prix international

6 000 tonnes de déchets italiens, illégalement expédiés vers la Tunisie, ont été renvoyés à leur pays d’origine grâce à l’action d’une femme: Semia Gharbi. Cette scientifique tunisienne vient de recevoir le prix Goldman pour l’environnement 2024, la plus haute distinction mondiale pour les défenseurs de la planète sur le terrain.

Il convient de noter qu’en 2022, Gharbi a joué un rôle déterminant dans la mise au jour de ce trafic. Son enquête a révélé l’existence d’un réseau impliquant plus de 40 fonctionnaires corrompus entre l’Italie et la Tunisie. L’affaire a provoqué une onde de choc: au-delà du renvoi des déchets, elle a entraîné des poursuites judiciaires et une révision des politiques européennes sur les transferts de déchets.

Depuis plus de deux décennies, Semia Gharbi milite pour la justice environnementale. En 2011, elle a fondé une ONG éducative pour sensibiliser les jeunes aux risques des polluants chimiques. Elle occupe aussi le poste de coordinatrice MENA du réseau IPEN et cofonde le Réseau Tunisie Verte, regroupant plus de 100 ONG.

Le prix Goldman, souvent surnommé le «Nobel vert», est attribué depuis 1989 à des militants de terrain issus de six régions du monde. En rejoignant ce cercle restreint, Semia Gharbi incarne une résistance citoyenne face à l’injustice environnementale globale.

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1er trimestre 2025: Sanimed vend moins en Tunisie mais plus à l’étranger

Au premier trimestre 2025, la société Sanimed, spécialisée dans la fabrication de produits sanitaires en céramique, affiche une baisse globale de son chiffre d’affaires de 4% par rapport à la même période de l’année précédente. Selon les indicateurs d’activité publiés le 23 avril par l’entreprise, ce recul est principalement imputable au marché local.

Le chiffre d’affaires s’est établi à 7,26 Mtnd au 31 mars 2025, contre 7,57 Mtnd un an plus tôt. Cette baisse trouve son origine dans le repli notable des ventes sur le marché tunisien, dont le chiffre a chuté de 20%, passant de 4,58 Mtnd à 3,68 Mtnd. Une contre-performance que Sanimed attribue à la conjoncture économique nationale tendue, ainsi qu’aux perturbations induites par l’entrée en vigueur de la nouvelle législation sur les chèques.   

En revanche, les exportations ont progressé de manière significative. Le chiffre d’affaires à l’export s’élève à 3,59 Mtnd, contre 2,99 Mtnd au premier trimestre 2024, soit une croissance de 20%. Cette dynamique, bien que positive, est freinée par une capacité de production encore limitée. La direction de Sanimed anticipe toutefois une amélioration notable dès le deuxième trimestre, grâce à une opération d’augmentation de capital en cours, censée renforcer les capacités industrielles de l’entreprise et répondre à une demande étrangère en nette hausse.

Côté production, une légère baisse de 2% a été enregistrée, avec 6,32 Mtnd produits contre 6,42 Mtnd l’année précédente. Du côté des investissements, Sanimed a débloqué 109 Mtnd, un montant bien en deçà des 254 Mtnd investis au premier trimestre 2024, soit une baisse de 57%, ce qui pourrait traduire une prudence stratégique dans un contexte économique incertain.

Enfin, les engagements bancaires de la société atteignent 109,7 Mtnd à la fin mars 2025, en légère hausse de 0,5% par rapport à fin décembre 2024. Cette progression est portée par une augmentation des dettes à moyen et long terme (+7%), tandis que les dettes à court terme ont reculé de 5%, témoignant d’un rééquilibrage prudent de la structure financière.

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150 PME tunisiennes ont déjà bénéficié d’un soutien à la restructuration financière

Le ministère de l’Industrie a validé jusqu’à présent 150 programmes de restructuration financière dans le cadre du “Ligne d’appui à la restructuration financière des petites et moyennes entreprises (PME)”, avec 332 millions de dinars engagés par l’État pour aider ces structures à surmonter leurs difficultés financières et préserver les emplois.

C’est ce qui ressort de la réunion tenue le 23 avril 2025 au siège du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, sous la présidence de la ministre Fatma Thabet Chiboub. Ont pris part à cette rencontre le directeur général de la promotion des PME, ainsi que des représentants de la Banque centrale de Tunisie, du ministère des Finances, de la Société tunisienne de garantie et du Conseil bancaire.

Au cours de cette séance, trois dossiers ont été examinés par le comité de pilotage:

  • Une entreprise spécialisée dans le transport international et les services logistiques;
  • Une société active dans le transport maritime touristique, dont le comité a suivi la mise en œuvre de son programme de restructuration, en deuxième année d’exécution;
  • Une entreprise du secteur agroalimentaire a, quant à elle, soumis une demande de prolongation du délai de mise en œuvre de son plan de restructuration financière.

Depuis son lancement, cette ligne d’appui a permis la mobilisation de 250 millions de dinars déjà décaissés (au 2 avril 2025) pour sauver les PME en difficulté, avec une ventilation des engagements de l’État comme suit:

  • 280 Mtnd (soit 85%) sous forme de prêts de rééchelonnement ;
  • 50 Mtnd (15%) sous forme de prêts participatifs;
  • 1 Mtnd alloué aux études de diagnostic financier et économique et à l’accompagnement;
  • 142 mille dinars ont été consacrés au suivi de la mise en œuvre des plans.

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Afrique du Nord: le PNUD lance un cri d’alarme face à la triple crise environnementale et appelle à une action urgente

La représentante du PNUD en Tunisie, Céline Moyroud, a alerté sur la triple crise climatique, écologique et de pollution en Afrique du Nord et de l’Ouest lors du Forum Afrique France de la Transition écologique et énergétique 2025, tenu aujourd’hui le 22 avril. Elle a souligné l’urgence d’agir face à des chiffres alarmants : risque d’un réchauffement de 2°C d’ici 2050, Afrique de l’Ouest exposée à 250 jours de chaleur extrême, et plus de 60% de la population nord-africaine sous stress hydrique.

Bien que des efforts nationaux existent, ils sont freinés par la dépendance aux énergies fossiles et un accès limité au financement vert. Le PNUD insiste sur la nécessité d’amplifier les financements, de favoriser une transition juste et d’intégrer les enjeux environnementaux et sociaux.

Ce forum est vu comme une plateforme importante pour renforcer la coopération, créer des synergies entre acteurs publics et privés, et définir une vision commune pour un avenir durable. Le PNUD appelle à tripler les capacités d’énergies renouvelables, à doubler l’efficacité énergétique et à faciliter l’accès à la finance verte pour les collectivités et les entreprises, en particulier les jeunes et les startups. L’objectif est d’accélérer la transition écologique et énergétique pour bâtir un avenir durable et juste.

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Déjà 572 entreprises françaises en Tunisie: le pays veut attirer de nouveaux investissements verts

La ministre tunisienne de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a inauguré officiellement le forum Afrique-France de la transition écologique et énergétique. Dans ce cadre, la ministre a souligné l’importance de ce type de rencontres pour renforcer la coopération et créer des synergies entre la Tunisie, l’Afrique et la France dans des secteurs clés. L’événement, qui s’est ouvert en présence de l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, et de nombreux acteurs économiques et institutionnels, met en lumière la volonté tunisienne d’accélérer sa transition énergétique face aux défis mondiaux.

La ministre a d’emblée planté le décor en rappelant le contexte énergétique mondial actuel, marqué par l’instabilité des prix des hydrocarbures et les préoccupations croissantes concernant la sécurité d’approvisionnement, exacerbées par les tensions géopolitiques. Face à ces défis, conjugués à l’urgence climatique, la transition énergétique est devenue une priorité stratégique pour la Tunisie, non seulement pour lutter contre le changement climatique, mais aussi pour répondre à des impératifs économiques et sécuritaires.

Une stratégie nationale ambitieuse axée sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique

Pour répondre à ces enjeux, la Tunisie a élaboré une stratégie nationale de transition énergétique ambitieuse. Cette stratégie vise à développer l’utilisation des énergies renouvelables, à améliorer l’efficacité énergétique dans tous les secteurs, à moderniser les réseaux électriques et à intégrer les technologies de pointe telles que la mobilité électrique. L’objectif principal est de diversifier le mix énergétique du pays et de réduire sa dépendance à la production d’électricité à partir du gaz naturel, en privilégiant au maximum les énergies renouvelables et en renforçant l’interconnexion électrique avec les pays voisins.

Le forum France-Afrique, une plateforme essentielle pour la coopération

La ministre a insisté sur le rôle essentiel du forum France-Afrique comme une occasion privilégiée de renforcer les liens de coopération et de créer des synergies dans des domaines clés tels que l’unification des infrastructures énergétiques, l’intégration des énergies renouvelables dans les réseaux et la gestion intelligente de la mobilité. Elle a rappelé les liens historiques, profonds et riches qui unissent la Tunisie et la France, soulignant que la France est le premier partenaire économique de la Tunisie et le principal pays d’accueil des investissements français, avec 572 entreprises industrielles à participation française employant environ 97 000 personnes.

Les startups africaines, moteurs d’innovation soutenus par la France

La ministre a mis également en lumière le rôle central des startups africaines dans l’innovation en matière d’énergies renouvelables et de transition écologique. Leurs solutions, notamment dans le domaine des micro-réseaux et de l’optimisation de la consommation énergétique, nécessitent d’être soutenues par des initiatives de co-innovation. Elle a affirmé que la France, forte de son expertise et de la puissance de Business France, peut jouer un rôle clé dans l’accompagnement de l’émergence de ces entreprises africaines prometteuses.

Des perspectives de développement durable, économique et social

La ministre s’est dite convaincue que les débats constructifs qui se dérouleront durant le forum permettront d’identifier des pistes de collaboration et de synergie associant les entreprises, les gouvernements et les parties prenantes pour réussir ensemble la transition écologique. Elle a exprimé sa gratitude envers les organisateurs et a souhaité aux participants beaucoup de réussite dans leurs rencontres bilatérales, en insistant sur le potentiel du “bon business” pour créer des emplois, de la richesse et de la prospérité, tout en favorisant une complémentarité entre les rives nord et sud de la Méditerranée. Elle a conclu en soulignant l’importance de faciliter l’accès au financement pour les entreprises engagées dans la transition énergétique et écologique, afin de concrétiser rapidement les intentions d’investissement.

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Les entreprises françaises intéressées pour soutenir la transition écologique et énergétique en Tunisie

 

L’ambassadrice de France en Tunisie a souligné aujourd’hui le 22 avril 2025, lors du séminaire de Business France sur la météorologie en Afrique du Nord 2025, l’engagement de la France à soutenir la Tunisie et plus largement l’Afrique du Nord dans leur transition écologique et énergétique. L’événement a réuni des acteurs clés du secteur public et aussi du secteur privé.

Un enjeu partagé et une opportunité commune : la transition écologique et énergétique.

L’ambassadrice a d’emblée posé le cadre de ce forum en insistant sur la nature partagée des enjeux énergétiques et écologiques, à la fois comme un défi et comme une opportunité de développement pour l’Afrique et la France. Elle a rappelé que l’accès à l’énergie et à l’eau potable est une préoccupation majeure sur le continent africain, exacerbée par les effets du changement climatique tels que les sécheresses. Face à cette réalité, la transition vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique s’impose comme une priorité pour de nombreux pays des deux rives de la Méditerranée. Un chiffre éloquent illustre cette tendance : les énergies renouvelables représentent aujourd’hui plus de la moitié des investissements mondiaux dans la production d’électricité.

La France pleinement mobilisée à l’échelle internationale.

La France se positionne comme un acteur clé de cette mobilisation internationale, à travers une série d’échéances multilatérales importantes. L’ambassadrice a notamment cité la conférence des Nations unies pour les Océans à Nice en juin prochain, la COP30 au Brésil en novembre, et la future présidence française du G7 en 2026 qui permettra de remettre ces enjeux au centre des discussions avec les principaux partenaires mondiaux. Elle a également rappelé l’importance de l’Accord de Paris, véritable “boussole” en matière de réduction des émissions de CO2, et souligné que la France a montré l’exemple en respectant ses objectifs de réduction.

Un partenariat franco-tunisien solide au cœur de la transition

La coopération entre la France et la Tunisie est particulièrement dense dans les domaines économique, écologique et énergétique. La France est le premier investisseur en Tunisie et inversement, la Tunisie est le premier investisseur africain en France. Les échanges bilatéraux ont atteint 11,5 milliards d’euros en 2024, témoignant d’un socle commun solide pour renforcer les stratégies de co-développement. De nombreux projets de coopération, portés notamment par l’Agence Française de Développement (AFD) et Expertise France, contribuent activement à la transition écologique et énergétique en Tunisie, touchant des secteurs variés tels que l’agriculture durable, les transports, l’eau et l’assainissement, et la protection du littoral.

L’hydrogène vert, un exemple de coopération innovante.

L’ambassadrice a mis en lumière une coopération prometteuse avec l’Université de Gabès dans le domaine de l’hydrogène vert produit à partir de sources renouvelables. Cette initiative offre une alternative non polluante pour le stockage et le transport d’énergie décarbonée. Elle a également mentionné la nouvelle stratégie nationale hydrogène de la France, qui prévoit un volet international et le développement de partenariats avec des marchés prioritaires, plaçant la Tunisie comme un partenaire de plus en plus proche de l’Union Européenne et de la France dans ce secteur.

Les entreprises françaises, acteurs clés de la transition en Tunisie

De nombreuses entreprises françaises sont déjà engagées dans la transition écologique et énergétique en Tunisie, participant au développement des capacités d’énergie renouvelable (photovoltaïque et éolienne) et investissant dans les études préparatoires à la production d’hydrogène. Des acteurs majeurs comme Suez sont également partenaires de l’Office National de l’Assainissement (ONAS) dans des projets importants de réutilisation des eaux usées traitées. L’ambassadrice a souligné la richesse de l’écosystème français, composé non seulement de grands groupes mais aussi de PME et de startups innovantes, qui seront présentées lors du “village expert” de ce séminaire.

Des opportunités de rencontres et d’échanges pour accélérer la transition

Ce forum de deux jours organisé par Business France offre une plateforme unique de rencontres, de mise en relation et d’échanges entre les acteurs français et africains. Les discussions s’articuleront autour de trois volets principaux : la sobriété et l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau face au stress hydrique, et la vie durable intégrant la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. L’objectif est d’identifier des solutions concrètes pour réussir les transitions écologiques et énergétiques. 

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OneTech stabilise son chiffre d’affaires malgré un marché automobile en crise

Le groupe industriel tunisien OneTech a clôturé le premier trimestre 2025 avec un chiffre d’affaires consolidé de 260 millions de dinars, marquant une légère baisse de 1,9% par rapport à la même période en 2024.

Cependant, OneTech affiche des performances export remarquables. Pour le deuxième trimestre consécutif, les ventes à l’international enregistrent une progression, atteignant 228,37 millions de dinars, soit une hausse de 2,9%. Les exportations représentent désormais 88% du chiffre d’affaires trimestriel du groupe, confirmant ainsi la solidité de sa stratégie d’ouverture sur les marchés extérieurs.

À l’inverse, les ventes sur le marché local subissent une nette contraction. Avec une chute de 26,7%, elles se limitent à 31,6 millions de dinars, ne comptant plus que pour 12% du chiffre d’affaires total du groupe. Cette baisse s’inscrit dans un climat économique intérieur toujours fragile, marqué par une faible demande industrielle.

Parallèlement, OneTech poursuit ses investissements à un rythme soutenu. Au cours du premier trimestre 2025, le groupe a mobilisé 7,14 millions de dinars dans ses projets de développement, un montant équivalent à celui engagé un an plus tôt.

Autre signal positif, le désendettement du groupe s’accélère. L’encours de la dette a reculé de 24% en un an, passant de 140,24 millions à 106,62 millions de dinars. Cette baisse nette de 33,62 millions de dinars démontre une gestion financière rigoureuse et conforte la résilience du modèle économique de OneTech, dans un environnement mondial encore incertain.

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Exportations de dattes tunisiennes: le secteur conserve une certaine stabilité…

Les exportations de dattes tunisiennes ont atteint 100 100 tonnes pour une valeur de 640,8 millions de dinars durant les six premiers mois de la campagne 2024/2025, selon les chiffres publiés par l’Onagri. Malgré un recul de 5% en volume et de 6,6% en valeur par rapport à la même période l’an dernier, le secteur conserve une certaine stabilité grâce à une légère hausse des prix.

Le prix moyen du kilo exporté s’est établi à 6,40 dinars, en hausse de 1,7% par rapport à mars 2024. Cette progression atténue partiellement l’impact de la baisse des volumes sur les revenus d’exportation.

Le Maroc s’est imposé comme le premier marché de la datte tunisienne au mois de février 2025, absorbant 21,8% des quantités exportées. Il est suivi par l’Italie (10,4%) et la France (7,7%), confirmant l’importance continue des marchés européens et maghrébins dans la stratégie d’exportation tunisienne.

Côté production biologique, les exportations de dattes certifiées bio ont atteint 4393,9 tonnes pour une valeur de 41 millions de dinars, avec un prix moyen de 9,33 DT/kg. Ces produits représentent 4,4% des quantités et 6,4% de la valeur totale des dattes exportées, confirmant leur positionnement en haut de gamme.

L’Allemagne est le premier débouché des dattes biologiques tunisiennes avec 31% des volumes exportés, suivie des Pays-Bas (12%) et de la France (11%). Cette orientation vers des marchés sensibles à la qualité et à la traçabilité conforte la Tunisie dans son positionnement bio à l’international.

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La Tunisie exporte son huile d’olive bio vers 56 pays

La Tunisie a exporté entre janvier et mars 2025, 30 017 tonnes d’huile d’olive biologique pour une valeur de 411,2 millions de dinars. Selon les données de l’Onagri, cela représente environ 19% des exportations totales d’huile d’olive du pays, tant en volume qu’en valeur. Toutefois, ces chiffres sont à nuancer par une baisse marquée du prix moyen: 13,70 dinars par kilo pour l’huile bio, contre 26,66 dinars un an plus tôt, soit une chute de près de 49,3%.

Cette dégringolade des prix impacte l’ensemble du secteur. Au total, sur les cinq premiers mois de la campagne 2024/2025, la Tunisie a exporté 157 200 tonnes d’huile d’olive, en hausse de 46,3% par rapport à la même période de l’année précédente. Mais la valeur globale a reculé de 25,8%, confirmant l’effet direct de la baisse des prix mondiaux.

L’Espagne (26,9%), l’Italie (29,8%) et les États-Unis (18,6%) sont les principales destinations de l’huile d’olive tunisienne. En ce qui concerne spécifiquement l’huile d’olive biologique, l’Italie domine largement avec 60% des quantités exportées, suivie par l’Espagne (20%) et les États-Unis (11%).

À noter également: les exportations tunisiennes de produits agricoles biologiques vers 56 pays, ont atteint 22 125 tonnes pour une valeur de 266,5 millions de dinars à fin mars 2025, selon les chiffres de l’onagri. L’huile d’olive biologique représente 87,3% du volume exporté.

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Hermès, Louis Vuitton, Chanel… il est temps de “payer le vrai prix”?

Des vidéos TikTok devenues virales ces derniers jours accusent plusieurs marques de luxe occidentales — Hermès, Louis Vuitton, Chanel ou encore Lululemon — de produire leurs articles à très bas coût en Chine, tout en les vendant à prix d’or en Occident. Derrière ces révélations, une opération médiatique bien orchestrée, qui soulève à la fois des questions de transparence, de communication stratégique et de guerre d’influence entre la Chine et l’Occident.

Depuis le 10 avril, une série de vidéos sur les réseaux sociaux et surtout sur TikTok met en scène des entrepreneurs chinois, souvent dans le secteur manufacturier, qui s’expriment en anglais et révèlent les coûts de production dérisoires de certains produits de luxe. Par exemple, un sac Hermès vendu 38 000 dollars ne coûterait que 1 400 dollars à produire, voire moins s’il était fabriqué en Chine. Un legging Lululemon à 100 dollars serait identique à un modèle sans logo vendu 5 dollars localement. L’objectif de ces toutes ces vidéos est d’insister sur le savoir-faire chinois et appellent les consommateurs occidentaux à acheter directement en Chine pour “payer le vrai prix”.

Le timing n’est pas anodin…

Ces accusations interviennent dans un contexte de tension commerciale persistante entre Pékin et Washington. Selon certains observateurs, cette campagne pourrait faire partie d’une stratégie plus large menée par la Chine pour décrédibiliser les grandes marques occidentales, en exposant leur dépendance à l’égard de la production chinoise.

L’image avant tout: ce que cherchent vraiment les acheteurs de luxe

Malgré l’indignation suscitée par les vidéos, les experts s’accordent à dire que leur impact économique pourrait être limité. Parce que la cible de ces marques de luxe, sont des clients qui ne paient pas uniquement pour le produit, mais pour l’image, le prestige, la rareté. Autrement dit, le luxe, c’est aussi une perception. Et celle-ci est difficile à déconstruire par de simples vidéos virales.

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10 nouvelles entreprises bénéficieront d’un soutien de l’État sur les taux d’intérêt…

Dix entreprises tunisiennes, actives dans des secteurs variés, viennent d’obtenir la validation de leurs dossiers pour bénéficier de l’avantage financier accordé par l’État consistant à couvrir l’écart entre les taux appliqués sur leurs prêts d’investissement et le taux moyen du marché monétaire, avec un plafonnement à trois points de pourcentage.

Cette décision a été prise lors d’une réunion tenue aujourd’hui, le 21 avril 2025, au siège du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, présidée par la ministre Fatma Thabet Chiboub. La réunion du comité de gestion chargé de l’examen des demandes a rassemblé des représentants des ministères de l’Économie, des Finances, du Plan, ainsi que de la Banque centrale de Tunisie et du secteur bancaire.

Sur les dix dossiers approuvés, cinq concernent des projets de création d’entreprises et cinq sont liés à des extensions d’activités. Parmi eux figure une entreprise spécialisée dans la production de papier à base de pierre, un procédé innovant et écoresponsable. Ensemble, ces entreprises prévoient la création d’environ 280 emplois et mobiliseront des prêts à hauteur de 13 millions de dinars.

Depuis la création de ce mécanisme en juin 2019, 229 dossiers ont été déposés auprès du ministère, avec 150 projets déjà approuvés. Ces derniers ont permis la mobilisation de 205 millions de dinars en prêts, tout en générant environ 8200 emplois, selon les chiffres officiels du ministère.

Ce dispositif, actif jusqu’à la fin de l’année 2024, vise à stimuler l’investissement et à améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PME). Il s’applique à tous les prêts d’investissement dont la marge bénéficiaire imposée par les institutions financières ne dépasse pas 3,5%, y compris les opérations de leasing pour l’acquisition d’équipements, de véhicules utilitaires ou d’immobilier professionnel.

Sur le plan géographique, le gouvernorat de Sfax se distingue par sa forte participation à ce programme, représentant 30% des projets déposés. Sur le plan sectoriel, l’industrie agroalimentaire arrive en tête, avec 36 dossiers soumis, ce qui a contribué à la création de près de 4400 emplois.

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La Tunisie vend plus de produits alimentaires qu’elle n’en achète

La balance commerciale alimentaire tunisienne a enregistré un excédent de 614,8 millions de dinars durant le premier trimestre 2025, contre 1 115,5 millions à la même période de 2024, selon les dernières données de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri). Cette baisse de près de 45% s’explique essentiellement par le repli des exportations de produits agricoles stratégiques.

Le taux de couverture des importations par les exportations s’est néanmoins amélioré, atteignant 134,7% à fin mars 2025, contre 129,8% un mois plus tôt. Cette performance relative est liée à une contraction plus marquée des importations que des exportations: les exportations ont généré 2 386,1 millions de dinars, contre 1 771,3 millions pour les importations.

Mais dans le détail, les recettes provenant des exportations d’huile d’olive ont chuté de 23,3%, celles des dattes de 18,7% et celles des produits de la pêche de 31,6%. En parallèle, les importations de céréales ont diminué de 18,3%, celles de sucre de 33,4% et celles d’huiles végétales de 50,6%, atténuant partiellement l’impact négatif sur l’excédent.

En proportion, la part des exportations alimentaires dans l’ensemble du commerce extérieur tunisien s’est repliée de 2,4 points sur un an, pour s’établir à 15,6% à fin mars 2025. Celle des importations alimentaires a également fléchi, mais plus légèrement, à 8,7% (-0,7 point).

Sur le marché international, les prix des produits céréaliers ont connu des évolutions contrastées: une baisse de 18,5% pour le blé dur et de 3,5% pour le blé tendre, mais une hausse de 4,7% pour l’orge et de 7,7% pour le maïs. À l’import, le prix moyen des huiles végétales a bondi de 19%, tandis que celui du sucre s’est effondré de 34,9% par rapport à la même période de 2024.

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Tunisie: le déficit énergétique de la balance commerciale augmente de 10% en 2025

En février 2025, la Tunisie a enregistré une aggravation de son déficit commercial énergétique, atteignant 2,06 milliards de dinars, soit une augmentation de 10% par rapport à la même période en 2024. Cette détérioration intervient malgré une baisse des prix du Brent et une légère appréciation du dinar tunisien face au dollar.​

Baisse des exportations et hausse des importations

Les exportations de produits énergétiques ont chuté de 29% en valeur, tandis que les importations ont légèrement augmenté de 1%. Cette situation a contribué à creuser le déficit de la balance commerciale énergétique, qui représente désormais une part significative du déficit commercial total du pays.​

Facteurs influençant les échanges énergétiques

Les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont particulièrement sensibles à trois facteurs clés:​

  • Quantités échangées: la baisse des volumes exportés a directement impacté les recettes.​
  • Taux de change $/Tnd: bien que le dinar tunisien se soit légèrement apprécié par rapport au dollar, cette variation n’a pas suffi à compenser la baisse des exportations.​
  • Cours du Brent: le prix du Brent, référence pour les transactions pétrolières, a connu une baisse, influençant les revenus tirés des exportations de pétrole brut et de produits pétroliers.​

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Énergie: la Tunisie enregistre une diminution de sa production nationale de pétrole brut et de gaz naturel

La Tunisie fait face à une baisse de ses ressources en énergie primaire. Selon le dernier rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines, ces ressources se sont élevées à 0,6 million de tonnes équivalent pétrole (Mtep) à fin février 2025, marquant une baisse de 7% par rapport à la même période de 2024.

Ce recul s’explique principalement par la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel, deux sources qui dominent toujours le mix énergétique tunisien avec une contribution de 74% à l’ensemble des ressources primaires.

Malgré les ambitions affichées en matière d’énergies renouvelables, la part de l’électricité verte – qu’elle soit produite par la Steg, par des opérateurs privés ou via l’autoproduction – reste marginale, ne représentant que 2% des ressources primaires du pays.

Autre indicateur en baisse: la redevance sur le transit du gaz algérien, qui a chuté de 11% entre février 2024 et février 2025.

En parallèle, la demande d’énergie primaire continue d’augmenter, affichant une progression de 5% sur la même période. Le gaz naturel enregistre une hausse de 6% et les produits pétroliers de 4%. Cette dynamique a entraîné un léger glissement dans la structure de la demande: les produits pétroliers représentent désormais 50% de la consommation (contre 51% un an plus tôt), tandis que le gaz naturel monte à 49% (contre 48%).

Ce déséquilibre croissant entre ressources et consommation a accentué le déficit énergétique, qui atteint 0,94 Mtep à fin février 2025, en hausse de 14% sur un an. En conséquence, le taux d’indépendance énergétique de la Tunisie est tombé à 37%, contre 42% l’année précédente. Si l’on exclut la redevance du gaz algérien, ce taux chute même à 30%, contre 33% en 2024.

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