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Tunisie | Bientôt, une indemnité de licenciement économique  

Kaïs Saïed réitère son engagement à poursuivre sa politique sociale, car la stabilité sociale constitue, selon lui, la pierre angulaire d’un développement juste et équitable.

Dans ce cadre, le projet de loi relatif à la fixation de l’indemnité suite à un licenciement pour des raisons économiques a été au centre de l’entretien qu’il a eu, vendredi 11 avril 2025, au Palais de Carthage, avec le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar.

Selon un communiqué de la présidence de la république, le chef de l’État a souligné que ce projet de loi doit être inclusif et rompre avec les législations et projets d’amendement antérieurs, afin de garantir les droits des travailleurs qu’ils soient licenciés pour des raisons économiques, techniques ou, comme c’est le cas dans plusieurs législations comparées, en raison de changements technologiques.

Rappelons à ce propos que la Loi de finances pour l’exercice 2025 a instauré un Fonds des employés licenciés pour des considérations économiques qui devra être alimenté par les compagnies d’assurance  par une cotisation calculée au taux de 1% de la masse salariale déclarée à la CNSS (0,5% par l’employeur et 0,5% par l’employé).

I. B.

 

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Assurance: l’ESPAF Business School ouvre le débat sur les défis de demain

 

Les risques systémiques, la révolution numérique et les attentes croissantes des assurés bousculent les modèles classiques du secteur de l’assurance. C’est autour de ces enjeux que s’est tenue, le 8 avril 2025, la première conférence organisée par l’ESPAF Business School, réunissant professionnels, experts et universitaires pour une réflexion commune sur l’avenir du secteur.

Un secteur en mutation accélérée

Entre catastrophes naturelles, cybermenaces, instabilité géopolitique ou encore pandémies, le paysage des risques évolue à une vitesse inédite. Pour Stéphane Loisel, Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Actuariat et Science du Risque, cette transformation marque une rupture profonde: «les risques sont devenus plus difficiles à estimer, à modéliser, et leurs effets peuvent être dramatiques. Nous devons revoir nos méthodes d’évaluation et d’anticipation».

Face à cette complexité croissante, les nouvelles technologies s’imposent comme des alliées de taille. Intelligence artificielle, big data, produits d’assurance dynamiques: l’innovation devient un pilier stratégique pour le secteur. «L’IA permet non seulement de personnaliser la relation client, mais aussi de fluidifier le traitement des sinistres et d’ajuster les offres en temps réel», a expliqué Anis Matoussi, Directeur de l’Institut du Risque et de l’Assurance (IRA) & de l’École d’actuariat du Mans.

Ce bouleversement implique une remise à niveau permanente des compétences. L’ère des algorithmes et de la donnée impose aux professionnels de maîtriser de nouveaux outils et d’intégrer une logique de formation continue. «Les métiers de l’assurance évoluent vite. Il faut anticiper les besoins en compétences et adapter les formations en conséquence», a insisté Stéphane.

Rassem Ktata, Président de l’Association tunisienne des actuaires, Directeur général Nextcare & Allianz Partners., , a apporté une perspective locale à ces enjeux globaux. Il a mis en évidence les similitudes avec les dynamiques internationales, tout en soulignant les spécificités tunisiennes. «La coopération internationale est essentielle. Aucun pays ne peut faire face seul à ces défis », a-t-il affirmé.

Autre point de consensus: la nécessité de repenser le rôle de l’État face aux risques dits “systémiques”, trop vastes pour être couverts par les assureurs seuls. «L’État doit intervenir comme régulateur mais aussi comme garant, afin d’assurer une stabilité structurelle et protéger les populations vulnérables», a rappelé Rassem.

Cette conférence, saluée pour la qualité de ses interventions, a permis de confirmer la volonté du secteur de s’adapter face à un monde en constante mutation.

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BH Assurance compte distribuer 1,500 Tnd par action

BH Assurance a annoncé que son conseil d’administration a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’année a été clôturée avec un résultat net de 11,013 MTNND. Par rapport à l’exercice 2023, il s’agit d’un repli de 16,4%. La tendance a été observée lors du premier semestre, avec un résultat en recul de 39,6% à 3,037 MTND.

L’exercice a été marqué par une forte sinistralité. Selon les derniers indicateurs d’activité, les charges des sinistres ont totalisé 124,005 MTND contre 88,866 MTND une année auparavant. La hausse provient de la branche Vie (+56,8% à 32,085 MTND) à cause de l’arrivée à l’échéance de certains contrats de capitalisation, et IARD (19,074 MTND fin 2024 contre 0,249 MTND en 2023) sous l’effet de deux sinistres Incendie importants, mais fortement réassurés. Ils sont survenus au cours du premier semestre 2024. Cela signifie que la profitabilité est basée sur la branche Vie, alors que le résultat technique de l’activité Non-Vie serait déficitaire. Au premier semestre 2024, il était de -4,929 MTND. Nous pensons aussi que la société a constitué des provisions au titre du contrôle fiscal dont elle a fait l’objet en 2024, et couvrant les exercices 2019-2022.

Le conseil d’administration a décidé de proposer la distribution d’un dividende de 1,500 Tnd par action. C’est la même rémunération que les actionnaires ont reçue l’année dernière. Le rendement en dividende est de 2,7%, inférieur à la moyenne des financières. Sur le marché, la performance est de 2,0% depuis le début de l’année. Le titre n’est pas liquide et il est généralement préservé en fonds de portefeuille par des investisseurs institutionnels. Si vous comptez l’acheter, il faut le préserver à long terme.

 

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